Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter.

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 Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter.

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Laurens Van Vollenhoven
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MessageSujet: Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter.   Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter. EmptyDim 15 Avr 2012 - 1:05

Aujourd'hui, j'ai croisé une souris. Elle était présente dans mon appartement, s'amusait à titiller mes nerfs. Oh oui, si vous aviez vu ses yeux à cet instant, vous auriez su qu'elle n'était pas là par hasard. À elle seule, par sa seule volonté, elle a réussi à renverser une table, deux chaises et mon repas du matin, communément appelé petit-déjeuner. Comment a-t-elle fait ? Sous-estimez vous Personne ? Mon chien, mon Terre-Neuve qui devrait se prendre trois bons coups de pied, connaître le grand saut des trois étages, vivre sans nourriture pendant une semaine, souffrir mille et un martyres. Ce chien est une vraie plaie.

Les sourcils froncés, vous connaissez ? Depuis qu'ils sont là, ils ne me quittent plus. Depuis ce matin. Et dois-je préciser avec infime connaissance que nous sommes déjà en pleine après-midi non radieuse ? Ce chien m'énerve. J'ignore pourquoi je garde telle bestiole en ma demeure pourtant bien étroite. J'ai ramassé les dégâts, oh oui. Il faut dire que l'entièreté de mon repas est passé dans l'estomac du gros toutou noir. Aspirateur sur pattes. Abomination. Tout ça pour une souris. Je vais aller me plaindre à la direction de l'immeuble, vous allez voir. Depuis quand une souris vient-elle déranger mon habitat ? Hein ? Depuis quand ? Pourquoi faut-il qu'elle se pointe maintenant qu'un chien a déclaré domicile alors qu'il fait probablement mon poids doublé ? Je me pose sans doute trop de questions. Un massage de tempe s'impose. Ma main s'approche de mon visage, mais ne rencontre pas la fine peau. Plutôt un gros truc tout poilu. Je me permets d'ouvrir les yeux quelques instants plus tard. Le gros visage -si l'on peut utiliser un terme pareil- du poilu m'apparaît à quelques centimètres. Eh toi le clébard, si tu t'approches à plus d'un centimètre, tu...

-... vas te prendre une gifle.

Mais je préfère me téléporter au siège d'en face. Je n'ai pas de place, mais beaucoup d'objets. Au moins, cette téléportation m'a permis d'échapper au coup de langue. Un chien, c'est vraiment une plaie. Tu lui dis, tu lui répètes qu'il faut pas t'approcher et pourtant il le fait, la queue battant l'air comme un idiot. C'est ça, tu es un...

-... Idiot.

En plus, vous savez le pire de tout ? Non, vous ne le savez pas. Sinon quel intérêt j'aurai à vous en parler ? Aucun, d'où ma gentillesse de vous faire part d'une chose aussi importante. Voyez plutôt. Un chien c'est mignon, mais dans un appartement, ça n'a pas la même classe qu'un chat. Le sous-entendu porté derrière cette affirmation est simple. Un chat a une litière. Un chien il faut le sortir. Et qui dit mastodonte plus-grand-que-moi-quand-il-se-lève-sur-ses-deux-pattes dit crottes assorties. Et je ne tiens pas à voir mon tapis finir à la poubelle à cause de cette bestiole. Alors... vous me sentez arriver ? Oui, c'est tout à fait ça. Il faut sortir le soir pour lui laisser le temps de faire ses petits besoins. Charmant. Et pourtant je m'y suis résolu. C'est ainsi. Comment pouvez-vous laisser un vieil homme comme moi seul dans la rue le soir alors qu'il fait -2° ? Il est vrai que nous ne sommes pas en hiver mais... Londres est froid. Surtout le soir. Mais nous sommes en après-midi. Mais qu'importe, le soleil se couche tôt à Londres. Je mets mes chaussures et un manteau puis descend. Le Terre-Neuve n'a pas de laisse. La raison officielle est qu'il n'en a pas besoin puisqu'il me suit de près pour être persuadé que je ne l'abandonne pas. Il a pas tort d'employer cette stratégie. La raison officieuse est qu'une certaine raison économique m'empêche de me me diriger vers une boutique d'animaux. Il a des croquettes, il devrait déjà être heureux.

Quoiqu'il en soit, chien et vieillard descendent de l'immeuble. Enfin... des deux étages qui nous séparent du sol. Je passe derrière la bâtisse grisâtre et marche plutôt lentement. Ah, une petite précision. Connaissez-vous les cannes épées ? C'était très pratique à l'époque. Et encore aujourd'hui, surtout pour un homme comme moi. J'ai longtemps pratiqué l'escrime, et je n'étais pas le plus mauvais. Alors quand je sors, je porte une canne épée. Ça me donne un vieux style et puis c'est plus discret qu'un silencieux dans la main. Ça laisse moins de traces aussi. Je lève la tête.

-Oh...

Simple mot qui ne veut rien dire. En vérité, c'est l'homme qui a l'air de débouler de la rue que je m'apprête à prendre qui m'intrigue. Il dégage... disons... une certaine aura. Comme s'il était pressé et qu'il revenait de courses. Non, je ne suis pas devin. Mais je me permets d'affirmer avec précision ce que je dis. En même temps, ce n'est pas comme si l'unique vision que j'avais de lui était un homme en train de marcher très rapidement, les bras chargés de divers sacs plastiques. Je ne me sens pas l'âme d'aider quelqu'un. Non. Je recentre mon regard sur Personne. Je devrais l'appeler Chose... parce que Personne, ça sonne comme être humain. Et à ce que je sache, il n'est pas métamorphe. Ou bien, je suis vraiment dans une sale mouise. Je soupire et fixe l'animal. Il faut vraiment que je me débarrasse de ce clébard. Il ne m'apporte que des misères et des obligations. Et je déteste les obligations.

-Oh... ?

Repérage d'homme potentiellement à même de pouvoir m'aider dans ma démarche. Je m'approche rapidement de la source et le fixe bien méticuleusement. Ceci prend un certain temps. Ouais il est jeune. Il a une tête qui me plaît pas trop mais qu'importe du moment qu'il m'aide. Qu'il me débarrasse. Les ordures, on les jette avec les autres ordures. Voilà, emballez, c'est pesé.

-Dites-moi, vous avez l'air d'être un ami des animaux.

En fait, j'en sais rien, je veux juste profiter de mon état. Je me vieillis volontairement et faisant semblant de marcher de moins en moins bien et poursuit ma phrase, lui faisant alors part de mon idée.

-Vous voyez l'animal au fond là-bas ? Ça vous dit de l'adopter ? Je me fais vieux, et bien que ce soit pour moi une véritable déchirure, je ne peux plus me résoudre à descendre jour après jour deux étages pour lui permettre de faire ses besoins.

Les larmes de crocodile poussées de force à atteindre le bord de mes yeux, j'appelle le chien qui accoure et le balance presque -oui, nous parlons bien d'un Terre-Neuve qui fait le double de mon poids- aux mains du jeune homme. Voilà, une bonne chose de faite. J'effectue une révérence on ne peut plus classique et me détourne, laissant les deux énergumènes discuter ensemble.

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Dernière édition par Rhys E. Shepherd le Lun 23 Avr 2012 - 12:42, édité 1 fois
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Edwin A. Al Hattal
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MessageSujet: Re: Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter.   Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter. EmptyDim 15 Avr 2012 - 21:21

Do you like socks ?
Well, I do

- Le monde est siii cruel. Si méchant ! Personne ne se soucie d'une chaussette sans sa compagne, personne ! Je pourris dans ce tiroir jour après jour, reniflant mes propres odeurs, sans espoir de jamais revoir le jour ou une chaussure douillette ! Oh que le monde est horrible ! D'étranges chaussettes sont arrivées, mais ma camarade est partie, je suis seule entourée de dizaine d'autres. Mon amie me manque, elle me manque beaucoup. C'était... Mon autre moitié, elle me rendait entière ! Et maintenant je suis quoi ? Je sers à quoi ? A Rien ? Quel est mon but dans le vie ? Que d'obscures et déprimantes pensées qui tournent dans ma tête... Talon... Orteil... ? Oh je ne sais même plus ce qu'il me reste ! Henry, tu me manque !

- Je suis juste à côté de toi Larry...

- Et maintenant, j'entends sa voix, ô cruel sort qui s'acharne contre moi. Henry, Henry, reviens moi, Henry -

- La ferme Larry !


Après cette intervention, un silence suit. Puis on peut entendre, du fin fond du tiroir, une petite chaussette se mettre à pleurer.

- C'est malin ça Ed !

- Est-ce que vous avez conscience qu'aujourd'hui ETAIT mon jour de REPOS et que je voulais DORMIR ? Je vais toutes vous brûler. Toutes.


On entendrait presque trembler les chaussettes, tant Eddie a l'air de très très méchante humeur. Il est 9h, et il a été réveillé par une chaussette qui s'est prise pour une actrice de porno de tragédie Racinienne.
Ah la sal...

- Je hais ce don, je hais les chaussettes, je hais mes rideaux, je hais les poissons, je hais les marrons rôtis, je hais TOUTE LA TERRE.

- Il est franchement temps que tu vois Kurt mon petit Edwin.
- Quoi Kurt ?


Le mêlé fixe son lit dans lequel il est assis. Le lit est gentil, mais Eddie est de mauvaise humeur, et réagit au quart de tour à tout ce qui peut lui être dit. Quand il est de mauvais poil comme ça, il hait tout, et il lui faut une douche froide pour se calmer. Ou un défouloir. Mais en attendant, il scrute son lit d'un regard malveillant, les lèvres pincées, le front plissé, et les poings crispés sur les draps, prêt à exploser au moindre de mot de travers. Tous les témoins de la scène entendent très distinctement le lit déglutir.

- Il est... Il est très gentil et... A une sorte de pouvoir apaisant sur toi.
- TU INSINUES QUE JE NE SUIS PAS CALME ?!


Le voit sa vie défiler devant ses yeux, tandis que son matelas tremble sans bouger. Oh qu'il regrette de ne point être téléporteur. A la place il envoie des signaux de détresse dans tous les sens.
Et puis une sonnerie retentit. Le silence emplit par les ondes négatives émanant de la furie Al Hattalienne, celles désespérées du lit, et la crainte palpable de tous les autres objets, est brisé par La Danse des Canards.
Pendant 5 longues et douloureuses secondes.

- Oups...

Le téléphone traverse la pièce et la suivante, lancé avec force et dextérité par un Edwin fulminant.

- Oublie pas que tu as invité Kurt ce soiiiiiiiir !

Ed regarde mal toute sa chambre pour assoir sa position de mâle dominant, puis se lève. 15 secondes plus tard, la porte de la salle de bain claque.
L'homme en ressort dégoulinant un bon quart d'heure plus tard, en tirant la gueule, mais déjà moins suceptible de céder à des pulsions de violence envers objet incontrôlables. C'est déjà ça.

- Ed ? Le frigo... Enfin, je, suis vide. Tu vas donner quoi à manger à Kurt ?

Le visage morose du mêlé se fend d'un sourire particulièrement suggestif alors qu'une pensée que nous censurerons ici lui traverse le cerveau. Quelques "beurk" indignés retentissent dans l'apartement, de la part de pauvres innocents ayant eu droit à une image mentale on ne peut plus explicite.

- Ed...
- C'est bon, c'est bon, je vais aller faire des courses.


Il soupire.
Mais il décide quand même d'aller au supermarché du coin.

Les bras chargés de courses l'homme gromelle dans sa barbe -même si il l'a rasée le matin même-. Il déteste faire les courses. C'est chiant, c'est long, c'est relou, c'est chiant, c'est relou, c'est.... Enfin voilà. Du coup il traîne les pieds et fixe le sol, s'attirant des regards curieux de quelques londoniens.
Cepandant, quand il relève le regard, il remarque un petit vieux qui l'observe avec insistance.
Ed est tenté de changer de trotoir.
Mais trop tard, Papy ouvre la bouche.

- Dites-moi, vous avez l'air d'être un ami des animaux.

Le sorcier secoue vivement la tête négativement, mais le papy n'a même pas l'air de le remarquer.

- Vous voyez l'animal au fond là-bas ? Ça vous dit de l'adopter ? Je me fais vieux, et bien que ce soit pour moi une véritable déchirure, je ne peux plus me résoudre à descendre jour après jour deux étages pour lui permettre de faire ses besoins.


Avant même qu'Edwin ne repère le chien, celui ci lui est littéralement lancé dessus.
Par terre les courses. Par terre le Eddie. Et le papy commence à s'enfuir en galopant, tandis que le mêlé fixe le chien sans comprendre.
Est-ce que ce vieux crapaud vient de lui lancer son clebs dessus sans prévenir et de s'enfuir ?

- HEH ! Vous oubliez votre clebs !

D'ailleurs le chien en question détale d'Eddie -en appuyant bien fort avec ses pattes, faisant grimacer l'homme- pour foncer vers son maître. Le mêlé en profite donc pour se relever, ramasser ses courses, et commencer à filer en sens inverse, direction une petite ruelle, pour disparaitre le plus vite possible. Le tout en pensant très fort que Londres est une ville pleine de malades, et que non aujourd'hui comme il est en RTT, il n'ira PAS vérifier si ce vieillard a vraiment besoin d'aide. Et puis quoi encore, de toute façon un papy qui peut soulever un chien pareil n'a pas besoin d'aide selon Eddie.
La journée commence très mal.
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Laurens Van Vollenhoven
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MessageSujet: Re: Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter.   Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter. EmptyDim 15 Avr 2012 - 23:54

Satané chien. Il y a des gens qui prennent toute une vie -de chien- pour faire venir au pied et lui... raah, cette chose. Cette abomination que je n'arrive pas à gérer, elle, elle me suit. D'ailleurs, il... ? Elle... ? J'ai jamais vraiment su si c'était un mâle ou une femelle. Et je n'irai pas chercher de sitôt à vérifier mon questionnement. Ça ne m'intéresse pas. Disparais, chien ! Je ne veux pas de toi. Oust ! Va voir ailleurs si j'y suis. Ce chien est trop bien entraîné à gérer mes nombreuses manières de me débarrasser de lui. En même temps, je ne suis pas sorcier noir. Il a manqué de terminer ses jours dans une benne à ordures des éboueurs, de finir écrasé sous les roues d'une voiture, de se faire projeter malencontreusement du haut de l'immeuble, de mourir pour cause d'empoisonnement. Ce chien est increvable.

- HEH ! Vous oubliez votre clebs !

Je me retourne instantanément. Je sens déjà le souffle chaud du chien déboulant sur ma pauvre personne. Mais va avec lui ! Tu ne vois pas cette chaleur qui se dégage du corps du jeune homme ? Son envie de t'adopter ? Ses yeux emplis d'amour ? Non ? Mais vas-y bordel ! Il grille d'amour pour toi ! Tu ne le vois pas ? Idiot, stupide chien. Comment peux-tu aimer un maître qui souhaite te tuer ? Hein ? Explique-moi clairement, même si je sais d'ors et déjà que je n'aurai pas la patience pour t'écouter débiter d'affreuses paroles pleines de grâces et d'amour. Je suis vraiment heureux de ne pas être télépathe avec les animaux. Quoiqu'il aurait potentiellement pu comprendre plus rapidement. Mais je n'en suis que peu sûr. Passons. L'animal s'approche de moi. Me postant bien sur mes deux pieds, je me retourne afin de lui faire face entièrement et tend ma canne comme une perche. Le chien s'arrête à quelques millimètres du bâton. D'un regard hautain, je lui lance, bien sérieux :

-Assis. Pas bouger.

Chose ou Personne, qu'importe, effectue sagement mes ordres. Je ne l'ai pas dressé, mais il m'écoute vraiment bien. Passons. Ça ira pour cette fois-ci. Son obéissance hors du commun le sauvera une foi de plus. En vérité, je le sauve tout le temps au dernier moment mais là, là l'occasion était trop belle. Je lève la tête. Le jeune homme a disparu. Où diable peut-il bien se cacher ? Je n'aime pas que l'on me pose des lapins. Quel manque de politesse. Les jeunes ne sont plus ce qu'ils étaient décidément. Je pousse un soupir à fendre l'âme et commence à marcher pour rechercher l'énergumène. Le chien suit alors que je lui ai dit de ne pas bouger. Je me stoppe. Il se stoppe. Je me retourne. Il pose ses fesses en m'observant. Sale cabot. Je me téléporte... pas, parce qu'il y a du monde. Tu as encore été sauvé. Remercions la dame qui sort de la boulangerie. Enfin, remercie-là. Je me mets à marcher rapidement, me servant de ma canne pour accélérer encore davantage mes mouvements. Je me contente d'ignorer la bête errante noire qui me suit. Ah ! Trouvé. Le voilà le jeune. Il a fait un petit bout de chemin. Mais pas suffisamment pour me tromper. Ton voyage s'arrête ici. En plus, tu empruntes une voie un peu à l'écart.
...Allez, Chose, attaque !

Mais le chien n'attaque pas. Et l'espèce humaine qui est en train de passer cette rue va s'en aller. Alors je n'ai pas le choix. Téléportation instantanée derrière le jeune homme. Léger coup sur l'épaule pour l'avertir de ma présence. Anticipation éventuelle d'un probable choc. Je me recule et attend. Non, en fait je n'attends pas et parle après avoir crié gare :

-Je ne me souviens pas vous avoir autorisé à déguerpir ainsi tel un voleur.

Même si le but premier d'échanger mon chien a échoué, je compte bien me servir de ce jeune humain un peu. Allez, ça fait longtemps que j'ai pas tué. Et j'avoue que ça me titille un peu. En plus c'est l'endroit rêvé. Mais pas encore. Pas encore. C'est trop tôt. Et puis on ne sait jamais. Je suis à Londres, et c'est bien le seul endroit où on peut trouver le plus d'exorcistes. C'est en principe pour ça que je suis caché ici. Avec un passé comme ma famille, je serai le dernier suspecté. Exorciste d'Orphéo depuis de longues dates. Mon Dieu, qu'il est étouffant de vivre enchaîné à des lois et bla bla bla. Abomination. Dépensons-nous. Mais pour l'instant, je garde une attitude de marbre, faiblement cassé par un sourire annonciateur de quelques misères. C'est dingue, je me sens l'âme d'un guerrier. Et l'homme en face n'a pas l'air non plus d'humeur à discuter. Tant mieux, tant mieux. C'est parfait. Mais silence. L'heure n'est pas encore arrivée.
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Edwin A. Al Hattal
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MessageSujet: Re: Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter.   Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter. EmptyMar 24 Avr 2012 - 19:35

Si t'as le cafard...
Achète un clébard


Et dans ces moments là, Al Hattal maudit son don plus qu'à l'accoutumée. A quoi ça sert de parler aux choses, quand une téléportation lui serait teeeeellement plus utile. Ou une télépathie même !
Pour ordonner demander mentalement à la fille qui peut se téléporter de venir le chercher pronto. Mais nan, a la place, Eddie est coincé avec ce don à chier, et ce pouvoir de merde qui sur le moment ne lui présente aucune solution.
Et quand Eddie ne trouve pas de solution, il part du principe que ça signifie qu'il n'y en a pas. Enfin, pas de solution acceptable selon lui.

- Mais marrave lui sa gueule au vieux !
- Parle mieux. Il a des pouvoirs idiot.
- Mais j'm'en branle, défonce le aller !


Une image mentale de la boîte de sardine en train de trembler vient perturber l'impassible mêlé. Notez bien que c'est la boîte et non les sardines qui parlent.
Ces objets... En plus Ed n'aime pas les sardines. Il sait même pas pourquoi, mais il faut TOUJOURS qu'il y ait une conserve de sardines dans ses placards, sinon il dort mal. Ça le hante, ça le poursuit, ça le ronge, et le lendemain à la première heure il est devant le supermarché du coin, quand il n'a pas déjà arpenté la moitié de la ville de nuit pour en trouver. Malheureusement, à force, il a appris que les combinis de proximité ouverts 24h/24 ne vendent que rarement des sardines en boîte. Heureusement pour lui, l'absence de sardine est un évènement rare. Il en a toujours au moins une autre au cas où.
L'homme sait sans se retrouner, au grattement caractéristique des griffes sur l'asphalte, que papy et clébard sont juste derrière lui.
Mais pourquoi, Dieu pourquoi, est-ce que les curiosités du genre humain -du monde magique même-, c'est toujours pour sa gueule ?
Il presse le pas, priant vainement pour qu'on lui foute la paix. Kurt paiera pour ça, tout est de sa faute.
Même si il ne le sait pas encore.
Le coup sur son épaule le fait se raidir instantanément. Il était pas à l'autre bout de l'allée papy ? Et il ne se souvient pas l'avoir entendu courir.
Oh joie, un téléporteur. Depuis qu'Eddie connaît Nawel, téléporteur rime avec emmerdeur -ce qui n'est de toute façon pas faux-. Voilà une confirmation de plus.

- Je ne me souviens pas vous avoir autorisé à déguerpir ainsi tel un voleur.

Le mêlé hausse un sourcil en se tournant pour faire face à la chose et son toutou. Ce type suinte le danger par tous les pores de sa peau, il n'y a qu'à regarder son air mis suffisant, mis condescent pour s'en convraincre. La tronche du type bien assis confortablement sur ses pouvoirs, qui n'a pas l'air de pouvoir souffrir la moindre contrariété.
Il a un peu une tête d'homme politique en fait.

- Ils ne vous surveillent pas à la maison de retraite ?

Vlam, tu vas voir ce que tu vas prendre.
Le mêlé souffle bruyamment par les narines. C'est quoi ce vieux ? Dire qu'il voulait juste faire ses courses en paix, peut être chasser sa méchante humeur avant que Kurt arrive qui sait ?
Mais nan que dalle. Les vieux, faudrait les éliminer à la naissance, ou au moins instaurer une date de péremption. Surtout chez les vieux croutons aigris de 100 balais bien tassés et révolus qui subsistent chez les sorciers. Même Maurice a vu son expiration datée.
En fait ça se trouve, papy là, il a même pas 20 ans de plus que le mêlé. Mais tant pis pour lui, il a reçu l'affixe "vieux crouton moisi" dans la tête d'Ed après son numéro d'il y a cinq minutes.
Et derrière lui, le gros chien remue la queue en regardant son maître, tout content. La scène semble presque irréelle.

- Filez le à la spa votre tigre.

Edwin pose un sac par terre, fouille dans sa poche et en sort un billet de cinq livres qu'il plaque sur le torse de l'autre en face avant de reprendre son sac de courses. Et tant pis si grand père n'a aps les réflexes surffisants pour attraper le billet avant qu'il ne tombe par terre.

- Voilà, vous pourrez même leur faire un don. Bonne journée.

Ed se retient de justesse de ponctuer cet adieu d'un "connard" bien senti, et se contente de dignement faire volte face et de reprendre sa marche, en maugréant dans sa barbe -toujours rasée, si si- contre les ruines qui devraient pas sortir des cimetières, comment il devrait abuser de son statut de policier et le faire enfermer, et comment c'est pas normal de se balader avec un molosse pareil.
Eddie n'a rien contre les chiens.
Aussi longtemps que ce n'est pas le sien.
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MessageSujet: Re: Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter.   Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter. EmptyMer 25 Avr 2012 - 0:25

Cet homme était, parmi les nombreux individus qu'il m'était permis de voir chaque jour, quelqu'un de pressé. Si pressé qu'il en oubliait même ma présence. Et sachez-le, croyez-le ou non, mais je suis très dangereux lorsqu'on m'ignore. Bon, d'accord je rigole. Peut-être pas entièrement en fin de compte. C'est juste qu'une fierté entachée n'est pas forcément source de rigolades. Et ne le devient pas. Alors... alors voyez-vous, plus cet homme dégage son regard de ma personne, plus il augmente ses risques de morts impromptues. Mais je ne suis pas échauffé. Et probablement pas encore destiné à tuer quelqu'un. Voyez, il faut avoir une mentalité particulière pour tuer. Et là, elle se tourne plutôt vers... l'amusement. Que quelqu'un vous ignore, c'est un fait. Un brûlant fait. Mais que cet homme en question en aille jusqu'à s'énerver brutalement, alors ça c'est encore tellement plus drôle. Et je compte bien en profiter.

- Ils ne vous surveillent pas à la maison de retraite ?

Je marque une pause. Puis commence à esquisser un sourire, se transformant rapidement en rire amusé. J'aimerai bien lui taper sur l'épaule comme de vieux amis. Mais bon... mais bon nan, ça va pas pouvoir se faire. Parce que c'est ni pote, ni un vieux qui pourrait comprendre ce que je ressens quand on me dit ça. Ce jeune homme est perspicace. Très perspicace. C'est vrai, je ne suis pas vraiment vieux quand on me regarde. Bientôt la cinquantaine, mais pas vieux au point de nourrir mes derniers jours dans un parc à sourire bêtement comme un rondouillet tout décrépi qui n'attend plus que... mais je m'emballe. Quel était le sujet de départ ? Ah oui, cette superbe affirmation débusquant l'attitude légèrement flétrie d'un septuagénaire. Que je ne suis pas, même si j'en donne furieusement l'air. Je n'arrive pas vraiment à me calmer, ce qui diminue encore considérablement l'adrénaline qui était venue s'infiltrer dans les parois de mon corps. Ça fait du bien de rire. Et ce jeune homme dont-je-ne-connaît-toujours-pas-le-nom-même-si-je-sais-qu'en-le-lui-demandant-il-ne-va-pas-me-le-donner devrait essayer de faire de même. Qu'il se détende. Je lui ferai même un massage gratuit. Bon, après, faudra tout de même penser à se battre un peu, parce que mon épée va finir par me bouder sinon.

-Voyons... Voyons ! Je ne suis pas encore en âge. Dans quelques années peut-être.

Dans beaucoup d'années en réalité. Rhys n'allait probablement jamais connaître la maison de retraite. Vivre longtemps. Il se fait passer pour vieux alors qu'on est en parfaite possession de ses moyens. Eh bien. Oui, eh bien. Parlons-en. Et parlons de ce chien. Cet abominable homme des volcans dissimulé sous une tonne de poils. On peut parler de yéti, mais en même temps... en même temps, la bête n'a pas de poils blancs. Ils sont même le total opposé. Mais là n'est pas ma question. Que vais-je faire avec ce chien ? La première solution était de l'échanger avec un homme, n'importe lequel. D'ailleurs, même une femme aurait suffit. Mais la tentative a rencontré un échec total. C'est un... fail. Bon, l'avantage à tout ça, c'est que j'ai trouvé quelqu'un à embêter. Et c'est pas tous les jours que j'ai droit à pareil participant. Tomber sur les jours où je suis d'humeur mauvaise est déjà une malédiction en soi, mais lorsque je suis de trop bonne humeur c'est... une mort lente et terriblement douloureuse. J'aimerai bien demander à ce chien de disparaître de la surface de la planète.

- Filez le à la spa votre tigre.

Vous voulez que je donne mon chien à la SPA ? J'ai déjà vu comment finissaient ces animaux. Tristes, enfermés dans une cage, te fixant avec leurs yeux doux... Et puis, si le maître n'arrive pas, on pique les plus vieux. Bordel, ils traitent mal les vieux. Alors, hors de question que je confie ce chien à des énergumènes qui n'offrent pas de belle vie aux vieux animaux. Bestiole, Chose, enfin qu'importe, l'animal a bientôt 12 ans. C'est beaucoup pour un chien. Ils ne l'accepterons jamais. Et puis, je vois très mal ce chien faire les yeux doux. Déjà que je ne vois pas ses yeux sous ses poils. Non, il n'a absolument aucune chance de survivre dans ce milieu. Ne m'arrachez pas mon chien. Et puis, tant qu'il ne se plaint pas... Je ne lui permets pas de se plaindre de toute façon. Et puis, il remue la queue. Tant que ce chien remuera sa queue, je penserai qu'il sera heureux. Ou tout du moins qu'il ne se plaindra pas de sa vie. Des fois, il la remue même quand il dort alors bon, que demander de mieux. Bon, et sinon, je n'aime pas mon chien.

Il y a un truc qui me touche le torse, je rêve pas hein ? Je baisse les yeux, revient à la réalité qui semblait avoir disparu au ciel depuis longtemps et fixe tour à tour l'énergumène et le bras de l'énergumène. Sa main, ses doigts, puis le truc qu'il cherche à me donner. Oh... oooooh ! De l'argent ! Je ne doute pas de la charité du jeune homme, mais je suis prêt à parier qu'il s'agit d'un billet de cinq livres. La plus petite monnaie en billet qui soit. Mais ça reste un début. Peut-être qu'en tentant un peu plus la pitié du jeune homme, je pourrais me débusquer une belle cagnotte ? Non, je ne vole pas les gens, je les amadoue avec mes tours de... avec les difficultés qu'à un vieillard à pouvoir marcher et s'alimenter. Tenez, la dernière fois, il y a assez longtemps je dois dire, je me suis fait inviter par une fille qui ne me trouvait pas si vieux que ça. Elle trouvait que j'avais un visage plutôt rock. J'ai dû délaisser mon côté vieillard attardé. Et voilà, ça a marché, et j'ai mangé à ma faim dans un super hôtel restaurant sans débourser un sou. Du travail vite fait bien fait.

- Voilà, vous pourrez même leur faire un don. Bonne journée.

Quelle charité, mon bon monsieur. Notez que je l'appelle monsieur. C'est une première. Non ? Mais j'en sais rien moi ! Le bonhomme fait volte-face. J'attrape le billet, parce que tout est bon à prendre quand il s'agit de monnaie. Je le fourre dans ma poche arrière de jean et observe le poisson s'en aller. Mais ma canne à pêche est longue. Très longue. Et j'ai un bon appât, à condition que le chien qui reste chien reste bien tranquillement assis. Et pour ça, il n'y a pas trente six solutions. Je lui ordonne de rentrer à la maison. Et c'est bien la seule chose qu'il comprend. Il sait que je devrais forcément passer par la case maison, même pour déménager. Or, ce chien n'a pas souvent l'occasion de m'entendre lui dire de rentrer à la maison. Voilà pourquoi... voilà pourquoi Chose s'en va, la queue toujours battante dans l'air. Bon, un truc de fait. Ensuite... ensuite il y a plus marrant. Je vais bien m'amuser.

J'observe à droite à gauche. Personne. Et la rue à l'air d'être encore déserte. C'est pas bien de donner au potentiel ennemi son don et son pouvoir d'un seul coup, mais ça me titille vraiment. j''inspire et devient invisible. Vraiment invisible. Avec les vêtements et tout que j'ai déboursé à un prix... hrm. Je ferai l'impasse sur cet argent. Bref, n'empêche qu'ils me servent beaucoup. Nous voilà donc invisible. Je me place derrière le monsieur qui avance toujours, mais le suit sur la pointe des pieds. Héhé.

-Bouh. Fis-je près de son oreille.

Petite mise en bouche avant d'attaquer le meilleur. Plat de résistance. Bien copieux. Peut-être mon futur repas. Oui. Enfin, je veux parler de ses courses. Je n'y avais pas fait attention avant. Mais maintenant c'est synonyme de trucs qu'il a payé. C'est synonyme de trucs potentiels que je n'aurai pas à payer. Moi, voler ? Est-ce une insulte ? Non, j'emprunte. Je lui rendrais les sacs, promis. Et si c'est trop léger, je remplirai de cailloux trouvés sur les rues de Londres. Je tends ma longue canne et part à la pêche derrière le bonhomme qui s'est retourné depuis. Ou pas. Je suis concentré sur les paquets qu'il a dans les mains en fait. J'attends qu'il ne fasse plus qu'attention à moi et... enfouie ma canne dans l'anse du sachet plastique avant d'effectuer un magnifique tour pour faire lâcher le sac de la main du l'énergumène. J'amène le sac et le bâton vers moi. En fait, de l'extérieur, on ne voit que ce bâton voler en l'air avec un sac accroché qui finit par tomber d'un côté ou de l'autre. Je me mets alors à parler.

-Suit le bâton pour me trouver mais...

Mais ? Je me place du côté droit du bâton et poursuit :

-Qui te dit que je suis du côté droit ?...

Je me place de l'autre côté du bâton sans faire tomber le sac et poursuit :

-Ou bien du côté gauche ?

Quel plaisir, je vous le dis. S'il veut m'attaquer qu'il essaye. S'il en a encore la motivation après mes essais désespérés pour lui effacer cette mine ronchon absolument inutile et effrayante. Les jeunes...
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MessageSujet: Re: Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter.   Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter. EmptyMer 25 Avr 2012 - 19:31



L'amusement du type fait soupirer Eddie. Qu'y a t-il d'amusant à emmerder un pauvre mec qui fait ses courses, hein ? Les vieux, ils font déjà chier au supermarché, en sortant faire leurs courses le WEEK END quand ils ont eu toute la semaine pour le faire, contrairement à d'autres qui bossent jusqu'à 22h. Ensuite, ils vous regardent trop mal à la queue quand vous êtes devant.
Parce qu'en plus, faudrait les laisser passer. Station debout pénible qu'ils disent. Mourrez, qu'on a envie de leur répondre, au moins vous serez alongés. Ed, il a une dent contre les vieux, particulièrement depuis que Maurice a décidé de crever. Il passe sa rage comme il peut.
En l'occurence, sur tous les autres vieux de la planète encore vivants. Bah ouais, puisque pour Maurice c'est... Mort. Et c'est le cas de le dire.

- Voyons... Voyons ! Je ne suis pas encore en âge. Dans quelques années peut-être.

Le mêlé, particulièrement agacé, répond du tac-au-tac:

- Soyez moins radin sur l'anti-ride alors.

En fait on pourrait actuellement comparer Edwin à un ours sorti trop tôt de l'hibernation. En plus ses sacs sommencent à lui tirer un peu sur les bras, et surtout à creuser dans ses mains. Fichus sacs plastiques qui laissent une trace rouge là où ils sont passés quand ils sont trop pleins. Bah oui, maintenant qu'ils sont payant, on les remplit jusqu'en haut.
Raison de plus pour presser le pas en se tirant. Rien à battre que l'autre soit téléporteur, dès qu'il aura rejoint l'autre bout de l'allée, et qu'il sera à nouveau entouré de gens...
C'est pas dit que l'autre ne simule pas un AVC rien que pour faire chier. Mais avec un peu de chance, Eddie aura réussi à s'en défaire avant.

- Bouh.

Le plus jeune fait un brusque écart sur le côté en envoyant un sac balayer l'air dans le processus, en arme improvisée. Son dos cogne inévitablement contre le mur -et il a de la chance que le trottoir soit absent dans cette ruelle-, le faisant grimacer.
Parce qu'en plus, l'odieux personnage est capable de devenir plus transparent que l'eau du robinet. Joie. En plus, Ed aurait pu être un mec banal et sans pouvoirs. Quel sans gênes.

- Effrayant.

Edwin se décole du mur en râlant intérieurement sur le fait qu'il l'a percuté violemment, ce mur. Sur ce même mur, la fenêtre qui observe toute la scène depuis le début ricane.

- Sans rancune mec.

Ed la fusille du regard. Pendant ce temps, sa montre imperturbable donne l'heure:

- Il est 11h00.

Elle fait ça même la nuit.
Le mêlé soupire face au... Vide, qui lui fait face. L'âge apporte la sagesse qu'ils disent. Celui là est un énergumène de première. Et pourquoi est-ce que son sac vole paisiblement dans les airs devant lui ?

- Suit le bâton pour me trouver mais...

Pendant ce temps la jauge de tolérance d'Eddie se remplit un peu plus.

- Qui te dit que je suis du côté droit ?...

Franchement...

- Ou bien du côté gauche ?

Il est au bout du bâton et a l'air de bien s'amuser aux dépends d'Eddie qui est visiblement mécontent. Il croise les bras. Son portable essaie de le calmer. Et la boîte de sardines appelle au meurtre et au sang.

- Je conscents même à ce qu'on m'ouvre pour utiliser les bords tranches-doigts de mon ouverture.

Neuf fois sur dix, quand on demande à une boîte de conserve pourquoi -bordel de merde- leurs bords sont aussi tranchants, elles répondent que c'est pour ajouter de la sauce.

- Assez joué, rends moi mes courses papy et tout ira bien.

Suite à ça, le mêlé se jette sans prévenir sur le sac volant, en espérant bien fort réussir à le décrocher de son perchoir.
Les paris sont ouverts.
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MessageSujet: Re: Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter.   Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter. EmptyMer 25 Avr 2012 - 23:30

C'est un trou. Un trou de souris, soyons clair. Et si j'agite un fromage devant ? Est-ce que souris va finir par sortir ? Hm j'en doute. Avec ses petites oreilles pourtant bien attentives, la souris aura deviné que le chat est derrière pas loin, attendant l'autorisation ou non de son maître pour attaquer. La vie de souris est dure. D'ailleurs. Franchement, regardez-moi bien dans les yeux. Est-ce que honnêtement dans votre vie vous avez déjà vu un trou de souris dans une maison ? Est-ce que vous avez déjà entrevu l'espace d'un instant une souris creuser dans votre mur ? Dans les dessins animés, on figure leur intérieur luxuriant ou tout du moins... adapté aux besoins d'une souris curieusement occidentalisé et moins précisément humanisé. Mais ! À moins que votre maison ne soit naturellement munie d'espace aménagé pour souris, percer un trou dans votre mur signifierai un passage vers l'extérieur ou tout du moins vers une autre pièce. Et non vers un semblant d'endroit même pas creusé dans les souterrains des maisons.

Je ne comprendrais décidément rien à ces imbécillités qu'on passe à la télévision sur des chaînes spéciales. Mais qu'importe, je devrais me concentrer sur le comb... qui a parlé de combat ? Eh ! Cet homme m'insulte ouvertement, je suis en droit de riposter. Mais les mots sont tellement bien plus durs parfois que de simples faits.

- Soyez moins radin sur l'anti-ride alors.

Je confirme, les mots sont parfois même trop durs. Si on me vois de plus près, on peut même voir la veine de la frustration sur mon crâne. Je serre les dents. Juste pour ne pas malencontreusement cisailler son cerveau en deux, avant de le couper en fines rondelles, de le faire cuire, de le remettre dans son crâne, d'écraser ses entrailles, de les mélanger avec du ciment et d'en servir aux SDF qui traînent trop devant mon appartement pour qu'ils se décident enfin à crever. Bref, je suis absolument calme. Tellement calme que je préfère me rendre invisible. Tellement calme qu'au moment où je m'apprête à porter un coup sur le jeune homme qui m'a un peu trop traité de vieux, je me défile en inventant une distraction. Tout ceci s'est passé en l'espace de quelques instants, et je sais que si j'avais porté ce coup, la situation allait rapidement dégénérer. Et je ne le souhaitais guère. L'homme se retourna bien rapidement à l'annonce de ma petite blague dans son oreille, et je manquais de me prendre un poids de 7,450kg sur le crâne. Et ça, vieux ou non, ça fait, de grande évidence, très mal. D'autant plus qu'à l'observation des rougeurs sur ses mains, ils doivent sensiblement peser davantage. Sensiblement, pas forcément, n'est-ce pas.

- Effrayant.

Je n'arrive pas à comprendre le ton de sa voix. Est-ce ironique ou bien réel. Même s'il ne l'aperçoit pas, mon sourcil droit s'élève légèrement pour marquer une interrogation. Eh bien, eh bien, ce bon monsieur s'est en plus pris le mur. Je ne suis pas fautif. Vous avez bien vu, je n'ai rien planifié. Comment aurais-je pu planifier ça ? C'est absolument impossible. Et puis la rue est bien assez large alors non. Cet énergumène est décidément quelqu'un d'abominablement malchanceux. Je pousse un léger rire, parce que la situation est vraiment trop hilarante. Quand mon immense côté amusé reprend le dessus alors je suis beaucoup plus jeune. Disons simplement que je redeviens l'homme que je suis, à mon âge réel. Et même si j'ai tendance à montrer cette facette à beaucoup de personnes, je me contente de le nier. Bref. Je lui prends ses courses, parce que c'est marrant. Juste parce que c'est marrant. Bon, déjà, il y a un avantage. Un gros avantage. L'homme n'a pas disparu en courant. Ce qui signifie qu'il possède lui aussi des pouvoirs. Chouette, me voilà tombé sur un exorciste ou.. un truc du genre. Comment ça, je n'en étais pas sûr ? Évidemment que non, je devine un peu par les sensations, mais on n'est sûr de rien. Maintenant je sais.

Suite à ça, j'engage une légère discussion. Enfin, si on peut appeler ça comme ça. Disons que je teste les nerfs du bonhomme. Comme il teste les miens même inconsciemment. Et puis... je finis par ma petite devinette. Je ne l'ai jamais sortie celle-là. Mais elle me plaît bien. Je vais m'improviser pickpocket même si ce n'est pas la premi... Hrm. Bon, et maintenant, j'avoue que ces courses sont lourdes. Les tenir d'un bout de canne c'est dur. Ça me refait les muscles, même s'il n'ont pas besoin de décrassement, si on comptabilise bien le nombre de fois où je les utilise. Hier... y'a trois jours. Une fois sur deux en fait. Et puis...

- Assez joué, rends moi mes courses papy et tout ira bien.

...Hey ! Il manque de me faire tomber par terre celui-là ! Et je n'ai pas fini de m'entretenir avec moi-même intérieurement. On ne me coupe pas la parole. Pas maintenant en tout cas. Bon, où en étais-je ? Et voilà, j'ai perdu le fil de ma pensée. Et elle était très intéressante, tout à fait. Passons. À part l'immense croûton qui se précipite sur moi, je ne remarque rien. Rien, si ce n'est sa dernière parole. Oh ? M'arriver quelque chose ? Ça devient intéressant. Trèès intéressant. J'ignore s'il compte vraiment aller jusqu'au point où je pense, mais au moins ça va me détendre un peu. Je fais mine de m'échauffer même s'il n'y voit rien, écrasé comme il est sur le sol. Allez, relève-toi, p'tit gosse. On va régler ça bien comme il se doit. Je reprends une forme visible et saisis le sachet plastique et le fourreau de la canne-épée d'une même main. Voyons. Je plante l'épée dans une petite zone de terre entre deux pavés et lance :

-Papy demande si tu es bon à l'escrime. Papy te laissera partir si papy estime que tu es plutôt bon en la matière... Accessoirement si tu perds, il te prendra tes courses.

Voilà, comme faire d'une pierre deux coups. Si je perds, ce qui est peu envisageable, je me serai quand même bien amusé. Si je gagne, je prends le gros lot en plus. Et puis, il faut avouer que je m'excite un peu pour rien quand on se trouve sur ma liste de personnes à emmerder. Et ce jeune s'y trouve depuis un certain temps déjà. Il se pourrait même qu'il monte bientôt en tête. Et dans ce cas là, je lui dirai Amen même si je ne suis pas croyant. Bon, c'est bien mignon tout ça, mais on n'ira pas loin si on ne commence même pas. Je pose les courses derrière moi, histoire que si son objectif principal est d'attraper le sac -ce dont je ne doute pas un seul instant-, il doive me passer sur le corps. Cependant, puisqu'il se trouve que j'ai fait durant de longues années de l'escrime, je suis assez bien calé sur mes pieds. Je peux ne pas bouger tant qu'on ne me pousse pas dans mes retranchements. A moins qu'il ne soit expert en la matière et dans ce cas, je suis très mal barré.

-Attention, gosse, c'est très tranchant. Oh, et je m'appelle Erwan, ravie de te connaître...

Oui, vous ne vous trompez pas. J'ai bien parlé de mon deuxième prénom. Hey, je vous signale que je vis en plein milieu de Londres, à quelques pas du QG d'Orphéo. Accessoirement je suis sorcier noir. Et ça c'est pas très bon. Par contre, je peux dire que ce jeune homme a l'air d'en faire parti lui, des amis d'Orphéo. Il sent pas du tout comme les autres sorciers noirs auxquels j'ai déjà eu affaire. Alors, en passant un léger coup de langue sur mes lèvres, je lâche dans un sourire plus effrayant qu'autre chose ce mot venant conclure ma phrase :

-...Exorciste.

Je prends le fourreau qui est lui aussi très solide pour m'en servir comme d'une arme. Bon, petit gosse, tu veux bien t'amuser un peu ? Je vais franchement m'ennuyer sinon...
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MessageSujet: Re: Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter.   Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter. EmptyJeu 26 Avr 2012 - 21:10



Que ceux qui ont parié en faveur d'Edwin raque. Les autres, ouvrez grand vos mimines. Il s'est lamentablement emmêlé les pattes quand, de manière tout à fait innatendue et surprenante, le vioc l'a évité.
Ah bah voilà ce que c'est de ne pas poser le sac de plusieurs kilos par terre et de se jeter comme ça sur un vieux singe, à tenter d'être plus agil que lui.
Bon, relativons la situation, il ne s'est pas étalé. Pas complètement en tout cas. Il se relève en grognant, et pose cette fois son sac.
Bon, à l'amiable ou pas à l'amiable ?
Mais encore une fois, papy est plus prompt à trancher. Il plante un grand couteau, plus communément appelé une épée, dans le sol. Ed cligne des yeux en le regardant pendant un moment.

- Papy demande si tu es bon à l'escrime. Papy te laissera partir si papy estime que tu es plutôt bon en la matière... Accessoirement si tu perds, il te prendra tes courses.

Vingt-et-unième siècle. Il veut régler un combat de rue à l'escrime. A l'escrime. Et en plus, il a les épées sur lui. Cachées dans une canne comme dans Sherlock Holmes.
Oh c'est un bon celui là. Ed fixe l'épée. Son truc à lui c'est plus les mains, et les armes. Armée oblige, on y fait plus trop dans l'épée. Les gardes de Buckingham en ont une. De là à dire qu'ils savent s'en servir.
Sinon Ed pense qu'il manie très bien une autre sorte d'épée.
Mais c'est son avis personnel.

- Et si je refuse ?

En disant ça, il sort l'épée du sol pour en examiner la lame. Le combat à la lame, c'est franchement pas trop son truc. Après il faudra bien admettre que son pouvoir étant ce qu'il est, il saura faire avec. Bon si papy est un champion en la matière, pouvoir ou pas pouvoir, il lui faudra un plan B. Il est le chef de la section secrète que diable.
Après l'armée, c'est pas un vieux schnock qui va lui apprendre quoi que ce soit, quand même. A l'armée, c'était deux coups dans les bibiches tous les matins avant le petit-déjeuner. Alors c'est pas un vieux qui lui fait peur. Au pire il lui foutra une pêche dans la poire, et on en parlera plus. Voilà.
En rabaissant le bras qui tient la lame, il braque son regard sur l'homme en face, sans rien laisser paraitre d'autre sur son visage que son habituelle expression sérieuse. Plus un froncement de sourcils caractérisque du Al Hattal qu'a pas pu finir ses courses en paix à cause d'un vieux.

- Attention, gosse, c'est très tranchant. Oh, et je m'appelle Erwan, ravie de te connaître...
- Le plaisir n'est pas partagé. Sans indiscrétion, vous avez quel âge ?

Toujours aussi désagréable l'ours sorti trop tôt d'hibernation. Voilà pourquoi faut pas le déranger le matin. Ses capacités à communiquer sont sous entrave, habituellement il ne s'adonne qu'aux grognements et aux hmments. L'Edwin qui se lève émet, là où ses congénères bipèdes disent tous bonjour dans leur langue, un grognement caractérisque où le son fluctue deux fois, et qui se termine sur une note plus grave que celle sur laquelle il a commencé. Avec de la pratique, on finit par même savoir quand il est de bonne humeur, et quand il ne l'est pas. On peut même deviner si il a rêvé ou non de testiboules pendant la nuit.
Pendant ce temps, en face, Erwan achève dans un sourire assez psycopathe de vider le fond de sa pensée:

- ...Exorciste.

Suite à ça, il prend le fourreau, la canne donc, de la lame.
Quelque part, Eddie aurait préféré avoir le fourreau que la lame, parce que même un bâton c'est mieux qu'une épée dans sa tête. Mais il est bien évident qu'il n'est pas encore suffisamment inconscient pour demander un troc. Il préfère garder le truc qui tranche.

- Sorcier noir. Je pourrais vous faire arrêter.

Sauf qu'il le fera pas, parce que l'autre il peut aussi se téléporter. Sont relous ces téléporteurs à la fin. En plus, celui là, il peut se rendre invisible.

- Et je m'appelle Axel, au fait.

Edwin Axel Al Hattal, police magique, pour vous servir monsieur sorcier noir.
Suite à ça, il engage le combat d'un grand coup de pied en avant.
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MessageSujet: Re: Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter.   Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter. EmptyVen 27 Avr 2012 - 19:36

L'épée a toujours été ma plus grande camarade. Elle me suit depuis que je suis tout petit. Peut-être pas celle-ci. Mais l'épée, la forme, elle, me suit. Vous trouvez ça étrange ? Pas moi. Dans ma famille, nous n'avons pas eu la chance d'avoir des dons pour attaquer. Ni des pouvoirs d'ailleurs. J'avais le choix. J'ai pris des cours dès mon plus jeune âge. J'ai absolument tout essayer. Mais j'ai toujours préféré l'épée. C'est tellement classe. Et ça ajoute encore un effet à mon âge. On me pense venu de la vieille époque. J'aurai tellement aimé vivre au XVIIe siècle. Monter sur des chevaux et combattre à l'épée ou bien avec l'apparition des nouvelles armes à longue distance, les fusils. Mais aujourd'hui, tout est dénué d'intérêt. Tout devient si facile. Même tuer. On peut sortir un petit pistolet de son revers de manteau. À l'époque, il fallait dissimuler de grandes armes. D'où les cannes-épées. Superbe invention. Aujourd'hui, cela nous paraît tellement impensable qu'on ne se méfie plus d'une canne. Détrompez-vous, car le jour où vous croiserez un dénommé Rhys, vous ne verrez plus les cannes d'une même façon. Si bien sûr vous avez le temps d'en parler après m'avoir vu.

- Et si je refuse ?

Eh bien tu verras tes jours de vie réduits à une seule soirée. Après, je peux comprendre que mes méthodes sont un peu dépassées. Mais quel mal il y a-t-il à s'amuser ? Et puis, il reste quelque chose. Je garde ses courses pour moi s'il ne se défend pas. S'il n'utilise pas l'arme, libre à lui, mais je m'en servirai. Et ça ne risque pas de bien se terminer. Aujourd'hui, les jeunes sont bien innocents. Ils n'ont pas le sens des mots. Même si j'avoue que celui-ci sait plutôt bien les manier pour taper juste. Mais la plupart tape à côté. Et lorsqu'il faut taper avec des mains, ils s'emportent trop rapidement. Aveuglé par leur propre rage, ils frappent le vide. En plus de ça, ils ne finissent jamais le boulot. Pourquoi n'en arrivent-ils jamais à se tuer ? C'est d'une tristesse. Lorsqu'on vit avec la rage, autant l'assumer. Mais non, ils se stoppent, parce que la police les retrouve. D'où l'utilité d'utiliser une canne-épée. Arme blanche, je ne laisse pas de trace. Qui a l'idée de chercher chez un vieux une épée dans sa canne favorite ? Je vous le demande. Absolument personne.

Un sourire naît à la commissure de mes lèvres. Il n'a pas l'air joyeux de tenir ma compagne. Il en examine les détails. Vas-y, petit. Regarde un peu le fourreau et ses multiples facettes. Un manche en hexagone, avec un manche juste assez long pour être tenu à pleine main. Le bout du manche est en velours, juste à l'endroit où se stoppe le fourreau. La canne m'a coûtée les yeux de la tête, car elle est finement décorée. Quoiqu'il en soit, il tient cette épée, ce qui signifie qu'il a bien l'intention de récupérer ses courses. Et qu'il a donc l'intention de m'amuser. À voir comment il se sert du manche, il n'a jamais ou peu tenu d'arme de ce genre dans sa vie. ah... ça me donne presque envie de lui faire un cours particulier. Juste parce qu'il néglige la grande faveur que je lui fais de tenir ma grande amie. Non mais. Je préfère ne rien ajouter. De toute façon, j'ai gagné depuis le moment où il a saisi l'épée dans le sol.

- Le plaisir n'est pas partagé. Sans indiscrétion, vous avez quel âge ?

Je lève un sourcil interrogateur. Eh bien, il ne me donne pas son nom ? C'est encore d'usage de donner son nom à quelqu'un qui donne le sien non ? Les jeunes sont devenus tellement mal-élevés. D'autant plus que demander l'âge est tellement... indiscret oui justement. Mais qu'importe, l'homme m'a déjà fait une faveur en acceptant mon petit duel, alors je peux bien répondre à cette petite question, n'est-ce pas ? Je me racle la gorge. J'hésite à mentir et dire que j'ai 150 ans. Ce qui est techniquement possible si ma croissance se stoppe à partir d'aujourd'hui jusqu'à mes 150 ans. Mais je ne pense pas qu'il appréciera. Alors pour une fois, à ma grande surprise, je ne mens pas.

-Je vais sur mes 44 ans. Et toi ?

Histoire de voir si la différence d'âge est vraiment significative ou non. Si elle l'est, c'est un plus pour moi. Sinon je vais devoir abandonner l'effet vieux jusqu'à ce que tout ceci soit terminé. Le problème avec les sorciers et les humains doués, c'est qu'on ne peut pas leur donner un âge tant que l'on a pas la certification de leur âge par leur propre bouche. J'ai déjà vu un jeune enfant de 16 ans avoir pas loin de 90 ans. Il y a des choses étranges chez les sorciers. Des gens étranges aussi. Je me demande si c'est un sorcier ou bien un humain doué... peut-être un mêlé ? Je sais qu'il y a des gens qui sont doués pour repérer ça, mais pas moi. Pour moi, c'est ceux qui savent faire de al magie et ceux qui en sont dépourvu. Par contre, il est clair que j'offre des châtiments différents en fonction d'un sorcier ou d'un mêlé par exemple. Mais pour ça, il faut que je le sache. Il y a bien une chose qui différencie Croix d'Orphéo. C'est que Croix au moins, ils savent choisir les bons sorciers. Alors qu'Orphéo est tellement à la recherche de nouvelles recrues qu'elle n'hésite pas à demander de l'aide à des mêlés ou autres. D'ailleurs, je suis persuadé qu'il n'est lui-même pas ce sorcier, cet exorciste.

- Sorcier noir. Je pourrais vous faire arrêter.

Oh chouette ! C'est un policier d'Orphéo en plus. Je me mords la lèvre avec amusement pour m'empêcher de rire. M'arrêter ? Pourquoi n'exécute-t-il pas ce qu'il dit ? Un peu de motivation ! Et puis, je ne comprends pas. Ce n'est pas la première fois qu'Orphéo manque de m'attraper. Enfin, si on peut appeler ça comme ça. J'ignore pourquoi ils me laissent tranquille. Mais tant mieux. Quoique, au moins si je vais à Orphéo, peut-être aurais-je le couvert sans lever le petit doigt ? C'est tentant, très tentant. Et au moins, je n'aurai pas ce chien. Mais non. Je préfère encore ma maison qu'à une cellule. Et puis, tuer va me manquer. Alors non, décidément non. J'inspire profondément avant d'ajouter avec moquerie en levant légèrement les bras :

-Eh bien, ce doit être ton jour de congé pour que tu ne te précipites pas sur moi.

Mais passons. Je fais tourner le fourreau dans mes mains parce que je commence à m'ennuyer. Ce fourreau est tout simplement génial. Très fin. Ça me gêne un peu de ne pas avoir de garde, mais je pense m'y faire rapidement. Au pire, je suis toujours ouvert pour un échange. Souriant à moitié, je lève les yeux au moment d'écouter la phrase du jeune homme.

- Et je m'appelle Axel, au fait.

Ravie de te connaître, Axel. Oups. Il est rapide. Plus rapide que je ne le pensais. Je manque de me prendre un coup dans le ventre. Mais je me recule à temps. Attrapant le fourreau d'une bonne main cette fois-ci, je fais un pas de côté avant de fendre en avant. Il m'évite de peu. Tu es rapide, c'est une grande qualité en tant qu'escrimeur. Mais... il y a décidément quelque chose qui me gêne. Quelque chose que tu n'as pas. Quelque chose que tout escrimeur doit avoir. Écoute, qu'est-ce que tu veux faire en tenant une épée de cette manière ? Tu n'as jamais regardé un film de capes et d'épées ? On ne dirait pas. C'est quoi cette manière de tenir le manche ? Je ne sais pas. Tu pourrais prendre exemple sur ton aîné. Tu as beaucoup de progrès à faire. Je continue à effectuer quelques feints pour le moins rapides et agiles, mais ne cherche pas à atteindre les points vitaux, que je connais pourtant bien. Je veux juste m'amuser. Planter l'épée dans le pied, parce que c'est l'un des endroits les plus difficiles à atteindre. Oui, je m'entraîne aussi. Ce n'est pas tous les jours que j'ai affaire à un homme aussi rapide. La majorité restent saisis de peur. C'est d'un ennuyeux. Je soupire rien qu'en y repensant. Et je soupire aussi pour cette démarche abominable. Quand on porte l'épée on doit être fier. Ce n'est pas un morceau de fer ou de métal quelconque. Les jeunes sont tellement... raaah ! Ça m'énerve. Je me stoppe, pare un coup d'épée très facile et prend la lame dans ma main. S'il cherche à retirer la lame de mes doigts en tirant un grand coup dessus, il me fait une vilaine entaille dans la main gauche. J'ai conscience que je me mets en danger tout seul, mais c'est amusant. D'un air presque frustré, je lui lance, à quelques centimètres :

-Non, non, non, Axel, comment tu tiens ton arme, là ? Tu te fiches de moi ? Depuis quand on tient une épée comme on sert une main ? Non. Décidément non. Tu es pire que déprimant. À ce rythme là, tu récupéreras tes courses dans cent cinquante ans.

Ce qu'il peut m'énerver, celui-là. L'épée, ça se tient paume fermée face à soi ou à la limite un peu orientée vers l'intérieur. Mais pas aussi orienté !! Mon Dieu, quelle déprime. On devrait obliger les cours d'escrime... Je fixe le jeune homme sans lâcher l'épée. Il faut qu'il comprenne ça sinon je risque bien de devenir un peu plus dur.
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MessageSujet: Re: Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter.   Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter. EmptySam 28 Avr 2012 - 22:36


- Je vais sur mes 44 ans. Et toi ?

Eh bah on dirait pas. Edwin affiche un sourire narquois.

- Menteur. Et j'en ai trente.

Le menteur est juste pour faire chier.
Vieux schnock. Encore que 44 ans pour un sorcier, c'est un bébé. Enfin, un enfant dirons-nous. Mais ils ne sont pas tous égaux face au vieillissement dans le monde magique. Certains s'arrêtent à 25. D'autres à 20.
D'autres encore sont en avance et en font 50 à 44. On pourait presque le plaindre. Mais Ed ne le fera pas.

- Psst, petit !

Le mêlé tique. C'est quoi cette manie de toujours l'appeler petit ? Quand c'est pas le propriétaire, c'est l'objet.

- Je suis la canne, et j'ai pas spécialement envie qu'on me castagne aujourd'hui. Choppe tes courses et tire toi.
- C'est ce que je comptais faire, que crois-tu.
- Grouille alors.


Il voudrait bien t'y voir le fourreau. Même si c'est vrai que se prendre des coups d'épées ça doit... Wait, c'est un objet. Ça n'a pas mal. Des fois, Ed en oublie le principal. Ce sont des objets. Personnalité ou pas personnalité, être doué de la parole ne suffit pas.
Ça ferait un bon sujet de philo ça.

- Eh bien, ce doit être ton jour de congé pour que tu ne te précipites pas sur moi.

Ha ha. Faudrait pas être très malin pour se jeter comme un sauvage tout seul, toutes griffes dehors et canines saillantes, sur un téléporteur potentiellement invisible.
Déjà que la téléportation n'est pas vraiment faite pour rendre les gens visibles.

- Je doute que vous restiez tranquille si je tentais quoi que ce soit. J'ai beau courir vite, la téléportation c'est autre chose.

C'est en fait plus dur d'attraper un téléporteur que de lui échapper. Tout simplement parce que dans le premier cas de figure, il décide d'où aller. Dans le second, c'est l'autre qui décide. Et quand le téléporteur poursuit sa proie eh bien... Il devient comme tout le monde. Il court juste un peu plus vite. Juste un peu.

S'en suit un début de combat, où papy se révèle fort adroit. En même temps depuis que le mystère a été levé sur son âge...
Il faut tout de même lui reconnaitre un certain talent. C'est sûr et certain qu'en réel combat lame contre lame, Ed aurait dû fuir à toutes jambes et rapidement.
Le mêlé est un peu gauche, tenant sa lame comme si il s'agissait d'une dague, parce qu'il préfère les lames courtes aux longues. Et puis merde, il lui faut un temps d'adaptation et aujourd'hui il a décidé -comme si c'était pas encore évident- de ne pas être patient. Déjà qu'habituellement il est très sélectif sur ce qui mérite ou non sa patience -si son penchant à jeter comme un sauvage tout objet déplaisant à travers la pièce est une quelconque indication...-, là c'est niet.
Il est même à deux doigts de prendre le tout comme une lame de coude, et de foutre des coups avec la garde comme si il était armé d'un poing américain. D'ailleurs il essaie de planter un coup de garde sur la tête d'Erwan, que l'homme évite.
Pendant ce temps, Eddie rage. Intérieurement.
Et puis pire, le sorcier finit par attraper la lame avec sa main. Ed la retirerait bien de là, juste parce qu'il en a marre. Et aussi parce que souvent dans les bagarres, suffit que l'adversaire voit son propre sang couler -même pas en quantités importantes- pour qu'il décide de fuir.
Mais bon, ça serait moche.

- Non, non, non, Axel, comment tu tiens ton arme, là ? Tu te fiches de moi ? Depuis quand on tient une épée comme on sert une main ?

Non. Décidément non. Tu es pire que déprimant. À ce rythme là, tu récupéreras tes courses dans cent cinquante ans.


Et tu veux tester sans armes papy, pour voir la différence ? Le mêlé se redresse de sa position jambes fléchies où l'homme l'a arrêté, parce que même si il ne sait pas tenir une épée correctement, il sait se tenir en combat.

- Eh bah vas-y, montre moi donc, j'attends.

Dans un coin de sa tête il a d'ores et déjà enclenché un calcul de physique sur comment il va récupérer ses courses, combien de temps cela va mettre, et son pourcentage de chances d'échapper au papy.

- J'espère que tu as quand même conscience que les épées sont passées de mode, et que ce n'est plus trop enseigné.

Ou alors dans le cadre du loisir. Ces humains innocents qui ne savent pas ce qu'ils font...
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MessageSujet: Re: Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter.   Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter. EmptyDim 29 Avr 2012 - 23:21

Avoir la quarantaine est la pire période de notre existence. Notamment parce qu'il s'agit du prémisse de la cinquantaine, la moitié de vie pour un humain normal. Mais en plus, il y a un double sens affreux. Pour moi, il me reflète bien. Voyez plutôt, pour écarter quelqu'un, on parle de le mettre en quarantaine. Pourquoi en quarantaine ? Comment est né ce terme abominable ? C'est idiot. Comprenez que je suis un homme qui se dit vieux, même si ce n'est pas le cas. Je suis bon à mettre en quarantaine pour m'empêcher de commettre davantage de méfaits, mais si possible j'aimerai éviter. Je ne suis pas un déchet dont il faut se débarrasser. Je peux servir encore beaucoup plus que la majorité des gens pensent. Et pour cause, les seuls personnes qui m'ont vus en train de servir à quelque chose ne sont plus présents pour pouvoir témoigner.

- Menteur. Et j'en ai trente.

Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire annonciateur de mauvaise augure. Trente ? J'observe l'énergumène qui ose réprimer ma preuve de bonne foi. C'est l'une des premières fois que je donne mon âge réel. J'ai tendance à toujours accentuer le fait que je suis vieux. Plus rarement, c'est l'inverse qui se produit, mais il y a toujours une explication à ses larges fourchettes d'âges. Et puis, si ça se trouve, ce jeune Axel ment aussi sur son âge. Comment savoir ? Vous voulez savoir ? Personnellement, je m'en fiche. Il m'a posé une question, alors je lui renvoie la même. Simple question de principe. Mon seul intérêt possible c'est... de savoir s'il est plus jeune. Et c'est le cas. En tout cas, d'après ses dires. Il aurait pu se vieillir volontairement, mais non, alors je pars du principe qu'il est sincère. C'est assez rare d'avoir une discussion sans mensonge entre un sorcier noir et un exorciste. Vraiment très rare. Je devrais lui demander où il habite. Mais il y a plus important. Pourquoi ne s'attaque-t-il pas franchement pas à moi ? Il n'a pas l'air d'être né de la dernière pluie. En combat vraiment sérieux, je me demande ce que ça pourrait donner. Mais cet homme ne vit que pour ses courses. Les jeunes ont vraiment perdus tout sens du combat.

- Je doute que vous restiez tranquille si je tentais quoi que ce soit. J'ai beau courir vite, la téléportation c'est autre chose.

De ? Ah... oui, j'avais oublié que je pouvais me téléporter. Pas de chance pour lui. Mais s'il devient méchant et qu'il m'immobilise... non, même de cette façon, il ne pourra rien faire. J'ai beau n'avoir aucune aptitude magique au combat, ma défense est vraiment impénétrable. Une raison de plus pour me faire accepter dans n'importe quel clan Noir. Le seul hic à tout ça, c'est ma descendance. Une longue lignée d'exorcistes fidèles à Orphéo. On se demande comment un fils prodige a pu autant dériver. Voyez, quand on est exorciste, le sang on ne l'aime pas particulièrement. C'était l'inverse pour moi. Ils s'attendaient à ce que je vive pour le combat et les champs de bataille contre les clans Noirs. Au lieu de ça, je me suis simplement directement orienté vers le mode de vie des Sorciers Noirs. C'est tellement plus simple de vivre de cette manière. On se détend en chassant de l'exorciste de temps en temps. Et le reste du temps, on vit comme n'importe quel autre humain. Axel devrait essayer.

-C'est vrai qu'à force de vivre avec ce don et ce pouvoir, j'en oublie les multiples avantages. -je hausse les épaules- Au moins, je dormirai un soir de plus sur mes deux oreilles.

Et je pouffe légèrement avec une voix moqueuse. J'aime bien chercher les exorcistes, et surtout tester leurs nerfs. C'est amusant. La petite bataille s'engage. Je fais preuve de bien plus de maniabilité que l'énergumène face à moi. On sent l'expérience. Je soupire lourdement en l'observant. Je me débrouille mieux avec un vrai pommeau. Ça me dérange de ne pas avoir de garde. Ce qui diminue considérablement mes capacités réelles. Ça me fait à moitié rire de voir mon épée dans la main d'un autre. J'aimerai bien savoir ce qu'elle pense des fois. Juste pour rire. Mais ça ne m'intéresse qu'à moitié. Et les objets, ça ne parle pas. Alors qu'elle continue à se taire. Je stoppe l'homme dans son mouvement. Je saisis l'arme par la lame en la serrant fortement, si fortement que mes jointures blanchissent. Et je parle avec le propriétaire actuel.

- Eh bah vas-y, montre moi donc, j'attends.

J'acquiesce avant d'enchaîner en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire une rapide clé de bras. Dans la police, ils doivent bien connaître ce mouvement. Mais comme Axel tient encore mon arme en main, il s'écorche le bras gauche et le lâche sous la surprise. C'est peut-être un peu plus qu'une simple égratignure, étant donné que j'y ai un peu mis du mien. Je me téléporte devant le monsieur et plante l'épée sur le pavé, dans un bruit sourd. La main sur le pommeau, je lance, une attitude presque désolée sur le visage :

-Déjà, il ne faut jamais sous-estimer son partenaire avant d'espérer comprendre l'art de l'épée, comme à n'importe quel autre art du combat.

Je ne tarde pas à récupérer mon sourire. En reprenant un peu de carrure, mon adversaire enchaîne sur d'autres paroles, encore moins élogieuses que mes paroles. Je ne peux pas m'empêcher de froncer les sourcils sous un rapide accès de colère. Rhys, ou l'homme qui change d'expression comme de chemise.

- J'espère que tu as quand même conscience que les épées sont passées de mode, et que ce n'est plus trop enseigné.

Je dois bien avouer qu'il a raison. Ces humains inutiles. Je me demande avec quel droit se permettent-ils d'enseigner un matière aussi noble. Mais ce n'est pas aujourd'hui la veille où j'arrêterai de vanter les mérites de l'épée. Ça ne laisse aucune trace. Et même avec nos moyens actuels pour trouver des tueurs, on ne peut rien pour l'épée. C'est une arme qui a relativement une grande portée, et qui est rapide à dissimuler dans une canne. Je me souviens de meurtre que j'avais commis dans une ruelle peu fréquentée. En l'espace de trois petites minutes, ils n'y avait plus qu'un cadavre un peu à l'abri des regards. Je suis passé avec ma canne. J'ai dégainé la canne. J'ai commis le méfait. J'ai rangé l'arme et j'ai continué à avancer. Pourquoi ? J'en sais rien, j'avais juste envie de tuer ce soir-là.

-Les cannes-épées sont les meilleures armes pour commettre, sans avoir peur des représailles.

Justement parce qu'elles sont anciennes. Et cet homme ne semble pas du tout enclin à vouloir apprendre l'art de l'épée. Alors je me décide à ranger mon épée dans son fourreau. Je me retourne, fixe les courses, passe le fourreau entre les deux anses et soulève le tout pour le mettre sur mon épaule, comme un baluchon. J'inspire profondément en fermant les yeux et me tourne dos à Edwin, de façon à ce qu'il puisse voir le sac de courses à quelques centimètres de son nez. Je me téléporte l'instant d'après un peu plus loin, et encore un peu plus loin,d e manière à narguer l'animal et termine :

-En fin de compte, j'embarque ces courses, tu te débrouilles trop mal. À la revoyure.

Et je fais un signe de la main, persuadé qu'il va accourir pour récupérer ce qui lui est dû.
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MessageSujet: Re: Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter.   Jetez aux ordures ce qu'il y a à jeter. EmptyVen 27 Juil 2012 - 2:18


Voyez, normalement quand on va faire les courses, on est importuné par les vieux à la caisse. Parce qu'ils se sentent obligés de faire les courses le week-end, quand ils ont eu toute la semaine pour le faire et pas vous.
Mais alors si ils commencent à venir faire chier à la sortie du magasin...

- C'est vrai qu'à force de vivre avec ce don et ce pouvoir, j'en oublie les multiples avantages. Au moins, je dormirai un soir de plus sur mes deux oreilles.

Le mêlé hausse une épaule. Qu'importe. Il est entraîné que Diable. Les téléporteurs sont chiants -surtout dans le camp adverse-, mais pas insurmontables.
Bien qu'Ed -pour assoir une chance de victoire de 100% bien sûr- compte sur le fait que le sorcier la joue fair-play, et qu'ils se contentent tous deux d'un "simple" combat à l'arme blanche.

Et effectivement c'est le cas. Eddie sait, à chaque coup, la tronche du bleu qu'il va avoir, et le temps qu'il restera. Il en a tellement pris dans sa vie qu'il a un lot de neuronnes dans une région obscure de son cerveau spécialement dédiée à ça, entrer dans une série d'estimation de la taille et de la gravité des bleus qui vont apparaître. Et là, cette partie lui crie que pour un vieux, l'autre a de la force.
Vieux qui parvient d'ailleurs à le coincer, et même à l'entailler. Bah alors Eddie.
Le mêlé lâche l'épée, autant parce que le bras qui la tenait est actuellement maltraité, que parce que de toute façon il sera plus efficace avec ses poings, si Pépé décide de devenir vraiment méchant.

- Déjà, il ne faut jamais sous-estimer son partenaire avant d'espérer comprendre l'art de l'épée, comme à n'importe quel autre art du combat.
- Non jure ?

Il grogne et roule des yeux. Bon c'est pas tout ça, mais il faudrait qu'il récupère ses courses et se tire. Puisque, depuis le début, c'est quand même son but ultime. Oui oui, son but ultime.

- Les cannes-épées sont les meilleures armes pour commettre, sans avoir peur des représailles.

Le méchant gramps finit par lui relâcher les pattes avants, qu'il s'empresse de faire fonctionner sur place pour voir si tout baigne.
C'est ça confesse tes crimes papy. La prochaine fois qu'Ed te pose la main dessus, il ne te laissera pas filer car il aura des preuves à l'appui. Oui oui oui. Il le jure devant Maurice même si il est pas là.

-En fin de compte, j'embarque ces courses, tu te débrouilles trop mal. À la revoyure.

Papy se barre sur ces mots. Enfin, commence à se barrer. Lentement, mais en téléportation, pour bien le narguer.
Il prend une graaaande inspiration pour rester calme. Edwin A. Al Hattal est connu pour son calme en situation de crise. Il pète suffisamment de câbles comme ça au bureau et devant les objets.

- Ok.

Evidemment ce n'est pas ok du tout. Il se détourne pour filer au bout opposé de la ruelle, non loin de lui.
Et puis il passe en mode chimpanzé, et commence à escalader la façade du petit immeuble dont l'un des murs est dans la ruelle. Il en atteint vite le sommet parce que... Eh bien, c'est réellement un petit immeuble. Et Eddie a un mode chimpanzé particulièrement performant. Le pouvoir aidant sûrement dans tout cela.
Il trottine à travers le toit pour aller à l'autre bout, prenant à quelques mètres du bord de l'élan en accélérant, pour pouvoir sauter sur l'immeuble d'à côté. Qui est encore plus bas. Il traverse le toit de celui-ci encore mais arrivé au bout, il ne saute pas et se contente de se pencher. Il scanne la foule.
Cible repérée. Un vieux machin avec un sac de courses au bout d'une canne, c'est pas trop dur à voir. Ed ricane tout seul du haut de son bâtiment.
Un pigeon de passage dévie de sa trajectoire. Les humains, selon lui, ne s'améliorent pas. Pas du tout.

Eddie, après encore 2 secondes de ricanements intenses, décide de passer par dessus la rembarde pour atterrir sur le balcon du dessous. Il continue à dégringoler la façade de l'immeuble de cette manière, tout en veillant à toujours se retrouver au dessus du papy kleptoman. Puis, quand il n'est qu'à un étage de lui, il prend de l'élan et, avec un sourire narquois, plonge sur sa proie qui, surprise, fait un avc et...
Ok non en fait il atterrit juste à côté de lui, lui saute assez littéralement dessus comme un sauvage pour récupérer son sac, et se tire en courant comme un dératé sans demander son reste. Pas un regard en arrière n'est accordé au papy.

Tu le paieras Erwan ou quelque soit ton vrai nom, tu le paieras.
Et c'est ainsi qu'Eddie s'en retourne de chasse jusque dans ses pénates au pas de course, le corps battu et l'égo blessé, planifiant déjà une revenche.
Mais hey, le but ultime est atteint.
Gloire à Edwin A. Al Hattal.
Gloire au type qui aura un article dédié dans les faits divers du journal du lendemain matin, pour avoir raquetté un petit vieux en sortant de nulle part.
Gloire à... Eh merde les tomates sont ruinées.
Fichu croulant.

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