Let me tell you how to be yourself

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 Let me tell you how to be yourself

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Admin | Petite vadrouilleuse
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Nephilim L. de Sylphie
Nephilim L. de Sylphie
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MessageSujet: Let me tell you how to be yourself   Let me tell you how to be yourself EmptyLun 15 Jan 2018 - 21:48


"Let me tell you how to be yourself"


Faut se laisser vivre. Faut lâcher prise parfois et profiter de notre temps, de notre vie, des bonnes choses, des petits plaisirs, des échecs aussi. Comme de cette tour Eiffel en élastique que j'arriverai jamais vraiment à terminer.


Il m’a dit d’être vigilante, de rester sur mes gardes. Que New York, ce serait franchement pas une partie de plaisir. Qu’il ne faudrait pas hésiter à fuir si ça tournait au vinaigre. Fuir encore et encore. Mais fuir avec Matt, c’est autre chose que de fuir sans but. C’est fuir pour quelqu’un, pour se protéger mutuellement.

La grande capitale n’a rien à envier aux autres capitales du monde. Tout est tellement lumineux, tout le temps. Grand, haut, parallèlement étroit, des écrins de verdures parfois, des chapelles et églises encastrées entre deux gratte-ciel, des trois fois trois voies en plein centre-ville, du monde, tellement de monde que je suis sûre qu’en se serrant la main, on pourrait faire le tour du monde. J’aime bien les gens, mais j’aime pas les méchants. Mais ici, il y a plus de méchants que de gentils. Orpheo, Croix, Rosenrot, Santiago, ils pourraient tous nous faire du mal. Arrêter Matt. M’arrêter. On doit se protéger de tout le monde à deux et ça, ça me rend plus forte. Ça donne du poids à mes bras lorsqu’ils s’accrochent au torse de Matt. Ça rend mon sourire plus épanoui lorsqu’il me dit qu’il m’aime. J’ai tout autant besoin de lui que lui de moi. Et si on doit faire cinq fois le tour du monde pour prouver ça, alors on le fera.

J’ai eu dix-huit ans il y a peu, et tout le monde l’a fêté avec moi. Il y avait des sourires sur toutes les lèvres, des étoiles pétillantes dans les yeux des passants qui se reflétaient dans leurs tenues moulantes et pailletées. Du champagne à la main, des pizzas, des fleurs, de l’amour et de l’amitié. Peut-être que j’y étais un peu pour quelque chose, parce que moi je rayonnais. Comme un petit soleil qui s’éveille à l’horizon du champ de blé. Il illumine tous les petits épis et donne à la terre une odeur d’été et de chaleur. Peut-être que c’était à cause de la nouvelle année aussi. Au final, j’étais juste contente d’être née quelques années plus tôt. Et de fêter ma majorité avec un homme comme Matt.

On est arrivés à New York City le lendemain. Il paraît qu’on devait rentrer en Europe et donc prendre l’avion. Mais pas n’importe quel avion, un avion qui transporterai le plus de passagers afin que l’on puisse passer inaperçu. Comme des clandestins.

Sauf que depuis, depuis ces quinze journées, on n’a pas vraiment pu fêter mon anniversaire comme il se doit. Nos pas nous ont menés un peu partout mais jamais ils ne se sont arrêtés le temps d’une soirée. Peut-être qu’il est encore en train de réfléchir à un cadeau ? Nous ne sommes pas très riches après tout, alors je sais que ce ne sera certainement pas grand-chose. C’est le geste qui compte et ce geste je l’attends, patiente. Qu’il se présente demain ou dans trois mois, c’est pareil, du moment qu’il arrive.

J’ai un peu mal aux pieds. On évite de prendre les transports en commun parce que le QG d’Orpheo n’est vraiment pas loin. Je pose mon regard sur chaque passant dans la peur d’en croiser un clairvoyant. Nous ne sommes pas trop connus des services parce qu’on ne cherche pas trop à se ranger d’un côté ou de l’autre, je suis portée disparue depuis la chute du Mystery et aucune de mes connaissances ne m’a vu depuis. Je suis peut-être morte aux yeux du monde magique. Je ne suis que Nephilim. Nephilim de Malte, une fille perdue. Peut-être devrais-je voir mon père, mais que penserait-il alors ? Il risquerait bien de faire une crise cardiaque. Je ne saurais même pas quoi lui dire, à mon père. « Je suis rentrée » ? Non, je repartirai. « Je suis une sorcière, une sorcière noire qui n’a aucune autre accroche qu’un homme » ? Il chercherait à me faire rentrer à Orpheo et Matt serait en danger.

C’est bien, c’est mieux pour moi d’être Nephilim. Juste Nephilim.

J’ai un grand sourire sur les lèvres et un élastique entre les doigts. C’est la troisième fois que j’essaye de faire une Tour Eiffel, mais ça n’y ressemble pas vraiment. A quoi elle ressemble déjà ? À quel point elle nous surplombe ? Est-ce qu’elle est plus grande que l’Empire State Building ? Ça commence à faire quelques mètres tout ça. Celui-là, il est un peu plus loin de notre localisation. Enfin, de ma localisation. Je me suis un peu égarée dans le quartier du Queens. Avec ces maisons en briques rouges et toutes carrées, ces parterres de verdure, ces longues enfilades d’arbres le long des routes et ces dernières des fois un peu cabossées. Une nature tirée au cordeau pour une ambiance banale paradoxalement un peu austère. Je ne m’attends à rien et rien ne m’arrivera, en quelque sorte.

La nuit vient apporter un grain de sel supplémentaire à cette sensation de sécurité et de malaise. Des grands et hauts lampadaires construits vers le ciel, immenses perches blanches grisâtres. Je marche d’un pas léger avec mes écouteurs enfoncés dans les oreilles, le regard porté vers ma création ratée et éphémère. Ça ne ressemble pas à ça, une tour Eiffel. Ça n’a pas trois pattes et une pointe fourchue. Je défais l’élastique et le remet dans mes cheveux dans une queue de cheval haute. Matt a dit qu’il sera là le lendemain et qu’il me laisse toute la soirée pour faire ce que je veux. Qu’on se reverra à l’aube, qu’on repartira à la quête d’un nouveau chez nous tout en sachant qu’il n’existe pas.

La musique pop résonne dans mes oreilles et je me prends au jeu d’improviser quelques pas de danse le long du trottoir parfaitement délimité. Des voitures blanches, brunes, noires, grises et me voilà toute proche d’un petit grand bar de bord de route.

-You wanna be cool?, let me show you how, you don't break the rules, I can show you how… ♫

Les paroles s’échappent de ma bouche et je me laisse emporter par la mélodie. C’est du Disney, du pur Disney mais le rythme est tellement bien qu’on l’apprécie rapidement. Je me sens l’âme plus légère, d’un seul coup.
♫ Chillin’ like a villaaaain.

J’entre dans le bar, puisque la nuit est déjà bien avancée et me pose sur une chaise haute. Cela fait bien longtemps que je ne suis plus timide, aussi mes yeux s’attardent sur le bar, les personnes assises, l’environnement. C’est assez silencieux. Les gens ont sans doute déjà dîné depuis longtemps.

-Bonjour madame !

Je lève la main sans vraiment savoir si c’est malpoli ou pas et affiche un magnifique sourire. Peut-être que je pourrais avoir un peu d’alcool ? Quoique, j’ai 18 ans, pas 21, c’est vrai qu’ici, porter une arme c’est autorisé à 16 ans mais boire à 21. N’importe quoi. Et si je fais des beaux yeux ?

-J’peux manger, s’il vous plaît ?

J’ai rien prévu pour ce soir. Je pourrais bien m’amuser un peu.
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Solitaire
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Billie Mukamba Mills
Billie Mukamba Mills
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MessageSujet: Re: Let me tell you how to be yourself   Let me tell you how to be yourself EmptyDim 21 Jan 2018 - 15:53

Billie avait passé une journée pourrie. D'abord, son évier fuyait depuis deux jours et le plombier que sa propriétaire avait appelé lui avait facturé 30 dollars une réparation qui n'était même pas finie, ou qui n'avait même pas tenue une heure. Du coup, elle devait faisait sa vaisselle dans sa douche, en même temps qu'elle se lavait pour économiser l'eau chaude. C'était vraiment pas pratique... Et puis un oiseau était rentré dans sa fenêtre, ce qui la fissura et fit un minuscule trou dans le verre qui faisait entrer un peu d'air frais. Billie s'était dit qu'elle pouvait le réparer, comme elle avait réussis à le faire une fois, mais cette fois c'était beaucoup plus gros que son simple petit verre d'eau... Elle s'était donc parée à réparer sa vitre mais le plombier était revenu à ce moment là, du coup hors de question de faire ça devant lui. Elle avait attendu qu'il finisse la deuxième fois pour réparer cette fichue fenêtre, mais c'était déjà 19h et il fallait qu'elle mange, qu'elle se lave et qu'elle s'habille avant d'aller au travail... Elle réchauffa son repas de la veille et mangea en deux minutes, avant d'aller prendre sa douche, tout en emportant sa vaisselle avec elle comme le plombier avait réussit a oublier la pièce de rechange une deuxième fois, mais cette fois ci Billie refusa de payer. En fait, elle n'avait pas été obligé d'inventer des excuses, c'était la fin du mois et elle n'avait plus rien pour le payer...
Bref, elle devait continuer à faire sa vaisselle dans sa douche.
Elle se déshabilla et pris son assiette, mais son pied se prit sur le rebord de la baignoire et elle tomba en avant en lâchant son assiette qui se brisa au fond de la baignoire, et sa tête se cogna fort sur le mur carrelé.
Finalement, elle avait laissé tout ça en plan, et s'habilla lentement, comme un peu désespéré par la situation. Elle n'en même le courage de réparer sa vitre.
Et sa tête faisait mal.
"Tant pis, il fera froid. "
Au travail, il n'y avait presque personne à servir et elle resta à ranger les assiettes et les verres derrière le bar. Elle aimait pas trop le bar, car elle devait rester debout toute la nuit et ça la fatiguait encore plus...
Il devait être plus de minuit quand une femme entra et s'installa sur l'une des chaises hautes. Billie la remarqua pas sur le coup.

-Bonjour madame !

Billie sursauta et se redressa aussitôt, ce qui fit redonner de la vigueur à la sa douleur au front.

-J'peux manger, s'il vous plaît ?

-Bien sur ! Je vous apporte le menu tout de suite.

Billie sourit, et prit un menu avant de venir le présenter directement devant la fille.

-Alors, il n'y a plus de menu du jour et les repas à cette page -elle pointa la page de droite, sois à gauche de la fille-ne sont pas servit de nuit, mais vous avez encore tout les plats présents ici.

Billie glissa don't doigt de haut n bas du menu pour lui montrer. Elle le posa devant elle et sourit.

-Dès que vous avez choisi, appelez moi !

Billie dit un aller retour rapide en cuisine pour prévenir Steev qu'il y avait une cliente. Elle décida de se recoiffer rapidement, histoire de dire que tout va bien, et se sourit à elle même devant le miroir de son casier pour s'encourager, mais sa tête faisait mal, elle avait une bosse qui apparaissait sur le front, d'une couleur bleu violette assez visible malheurs sa peau métisse.
Encore deux heures et elle finissait son service. "Courage Billie !
Il ne fallait pas qu'elle pense à son appartement, son évier, sa fenêtre et son bleu naissant...
Elle revint rapidement et toute souriante au bar, et attendit sagement la commande de cette jeune femme rousse.
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Admin | Petite vadrouilleuse
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Nephilim L. de Sylphie
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MessageSujet: Re: Let me tell you how to be yourself   Let me tell you how to be yourself EmptyLun 22 Jan 2018 - 0:16


"Let me tell you how to be yourself"


Faut se laisser vivre. Faut lâcher prise parfois et profiter de notre temps, de notre vie, des bonnes choses, des petits plaisirs, des échecs aussi. Comme de cette tour Eiffel en élastique que j'arriverai jamais vraiment à terminer.


Je n’sais pas, ce bar, il a un petit goût de naturel, d’endroit perdu dans le temps, jamais trop vieux, jamais trop neuf. Il y a un peu d’usure sur les sièges mais ça n’entrave pas le confort des fessiers. Il n’y a pas grand monde et je me renfrogne un tout petit peu. Très très peu au final, car ma foi, entailler ma joie n’est pas si facile que ça ! J’observe la dame de l’autre côté du comptoir et la détaille sans plus d’engouement. Elle est métisse, très très belle. Oh, j’aimerais bien devenir comme elle, élancée, un regard doux mais droit, de beaux cheveux noirs attachés en queue de cheval et un uniforme qui lui va plutôt bien. Je souris et pose mon coude sur la table, ma main soutenant ma tête.

Elle sursaute lorsque je m’adresse à elle. Aurais-je parlé trop fort ? Suis-je u peu trop entreprenante ? Etait-elle perdue dans ses pensées ? Pleins de questions apparaissent et disparaissent. Un frisson de bonheur parcoure ma colonne et je me concentre sur ses yeux cette fois-ci. De beaux yeux bruns. Mais vraiment, vraiment vous vous rendez seulement compte à quel point elle est belle ? Pour peu, j’en deviendrais jalouse si je n’avais pas Matt dans ma vie. Il est quelle heure d’ailleurs ? À peine deux minutes de plus que lorsque je suis entrée dans le bar. Il faut dire que je n’ai pas vraiment perdu mon temps.

Il faut dire que j’ai faim. Je pourrais avaler un éléphant ! Ou une antilope. De l’hippo…. Ou une bonne potée de larve ?

-Bien sur ! Je vous apporte le menu tout de suite.

J’acquiesce vivement de la tête. Peu de chance qu’ils servent des larves dans ce coin, je n’en ai mangé qu’une fois et finalement j’ai assez peu compris la raison pour laquelle ça se vendait aussi cher. C’est pas fameux. Elle me sourit en rapportant un menu et l’ouvre sous mes yeux, dirigé vers ma place. Ses longs doigts parcourent le menu et je me surprends à me concentrer davantage sur ses ongles que sur ses indications.

-Alors, il n'y a plus de menu du jour et les repas à cette page ne sont pas servit de nuit, mais vous avez encore tout les plats présents ici.

Ça va, j’ai compris dans l’ensemble. Ça me paraît faisable. Mais la voici qui m’abandonne une nouvelle fois en m’ayant vaguement demandé de l’appeler dès lors mon choix effectué. Je renifle bruyamment pour marquer ma très légère frustration et m’autorise enfin à parcourir le menu du regard. Hmm… J’ai faim. Ça vous le savez, mais j’ai vraiment, vraiment faim. Il faut dire que l’odeur de la nourriture n’aide pas vraiment à m’apaiser. Et j’ai un peu d’argent sur moi. Il me faudrait quelque chose de… de gras. Ou de conséquent. Ça fait longtemps que je n’ai pas vraiment mangé de vrai repas, hors hamburger et fast-food parfois à la limite de l’hygiène. En général, on favorise les coins surbookés afin d’être noyés dans la foule, mais ce soir je n’ai aucune crainte. J’apprécie le silence, ou tout du moins les voix basses, le grésillement des néons, le souffle frais de la porte qui s’ouvre. J’apprécie ce silence et n’aspire paradoxalement qu’à une chose, le briser.

Va, donc, pour des spaghettis et boulettes de viande. Avec un Nestea. Hum, ça me paraît convenable.

-Madame ! Des spaghettis boulettes et un Nestea s’il vous plait !

Je ferme le menu et le fait glisser sur le comptoir jusqu’à étendre tout mon corps sur ce dernier, dans le but de m’approcher de la demoiselle. J’ai vraiment l’air d’une gamine mais je m’en fiche, ces moment-là font partis des rares dans lesquels je peux réellement m’épanouir. Le reste du temps passé à calfeutrer sans bruit nécessite forcément des besoins d’expression.
Je garde mon corps en extension sur le côté et fouille dans ma poche pour en sortir l’élastique avec lequel je jouais. D’un air de confidence, je lance :

-Hey, hey, dites, vous savez faire la tour Eiffel en élastique ? Ça fait vingt fois que j’essaye et j’arrive pas à comprendre comment ça fonctionne.

Je lui tends l’élastique dans le but de l’amener à éventuellement me donner le truc. J’ai remarqué son bleu à la tête et à vrai dire je ne me focalise pas dessus. Je devrais me demander si elle vit avec un gars qui la frappe, si cette journée a vraiment mal démarré, si elle s’est faite ça toute seule ou si le sport ça n’a pas trop marché aujourd’hui mais non. Ma tête est vide, ou en tout cas pleine de choses inutiles. Des choses du quotidien. Des choses des gens normaux. Pas de pouvoirs, pas de dons, pas de méchants ni de gentils.

Je reporte mon corps sur un axe vertical plus stable et jette un coup d’œil en arrière. Il n’y a vraiment pas grand monde ce soir. Peut-être que c’est toujours comme ça. Aucune idée. Est-ce qu’elle a l’air de s’ennuyer ? Un peu. C’est un travail à mi-temps ? Je secoue la tête. Quel gâchis.

-Vous pourriez être mannequin au lieu de travailler ici.

Elle gagnerait sans doute mieux sa vie. Et les vieux cesseraient peut-être de la lorgner comme ça. Rien qu’à leurs regards, je peux savoir que ce sont des habitués, et certainement pas pour la nourriture qu’on y sert. Je croise les bras et acquiesce d’un air entendu.

-Du gâchis, madame, j’appelle ça du gâchis.

Ce que j’aime dans les discussions, ce sont les réactions. J’aime m’exprimer sur les autres sans leur poser de véritables questions, et tâcher de deviner leurs réponses mentales. Je n’aime pas faire fonctionner mon don dans ce genre de situations, ça a tendance à biaiser mes résultats, mais des fois il se déclenche de lui-même tant je rayonne. J’espère qu’elle ne prendra pas peur, ce n’est pas ce que je veux. Sinon, je devrais garder le silence le reste du temps et ça ne changerait rien à ma vie. Peut-être que je me servirai de mon don pour forcer un peu les choses. C’est à voir. Je relève la tête et lui souris avec une extrême gentillesse. Une gentillesse honnête et douce, un peu comme le caractère que je me fais de cette personne.

Comment est-ce qu’elle s’appelle, au fait ?

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Solitaire
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Billie Mukamba Mills
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MessageSujet: Re: Let me tell you how to be yourself   Let me tell you how to be yourself EmptyDim 28 Jan 2018 - 14:21

Billie lui avait apporté le menu et attendait patiemment qu'elle se décide. Elle se servit un verre d'eau, bu lentement, et le posa sur le bar derrière le distributeur de serviette, histoire que personne ne le lui pique. La jeune femme rousse au bar avait décidé.

-Madame ! Des spaghettis boulettes et un Nestea s'il vous plaît !

Puis elle s'étale sur le comptoir de tout son long pour glisser le menu au plus près de Billie. C'était un comportement étrange, mais Billie ne notait pas, après tout, si elle devait noter tout les comportements étranges auquel elle avait été témoins depuis qu'elle travaillait ici, c'était foutu. Enfin, comprenez, son cerveau exploserait. Beaucoup trop d'info inutiles et farfelues. Ainsi Billie nota la commande de na jeune femme sur son carnet et déchira la première page, d'un geste sec.

-Bien ! C'est noté.

Elle alla rapidement en cuisine réveiller le cuisinier et revint aussi vite que possible, puis elle entreprit de ranger les verres propres. Une manière de paraître professionnelle tout en faisant pas grand chose...
La femme rousse sortit un truc de sa poche, et posa une question qui surprit Billie.

-Hey, hey, dites, vous savez faire la you Eiffel en élastique ? Ca fait vingt fois que j'essaye et j'arrive pas a comprendre comment ça fonctionne.

"Hein ? "
Billie fronça les sourcils. La Tour Eiffel ? Encore faut-il qu'elle sache ce que c'est. En élastique en plus ? Billie prit l'élastique puis essaya quelque chose. Définitivement, elle savait pas faire avec cette chose....
Billie lui sourit et répondit en lui redonnant son elastique un peu gênée, accompagné d'un petit rire nerveux.

-Je suis navrée, je ne sais pas du tout comment vous aider...

Ça répondait pas vraiment à la question, mais elle voulait pas passer pour un être stupide en demandant ce qu'était cette Tour Eiffel. Quand même.
La jeune femme avait regardé un quart de seconde son bleu. Enfin, c'est ce que Billie pensait, et si coup elle fut encore plus gênée. Qu'allait elle penser ? Que Billie était incapable de tenir sur ses pieds ? C'était un peu vrai, mais bon...
Elle chassa cette idée de la tête, se convaincu qu'elle devait rêver et replaça les verres sur l'étagère, puis rangea les menus.

-Vous pourriez être mannequin au lieu de travailler ici.

"Hein ? "
Deuxième réflexion étrange. Mannequin ? Billie n'y avait jamais pensé... elle n'avait pas trop d'imagination pour se trouver du travail alors à quoi bon... son travail lui plaisait et lui servait à vivre comme elle le souhaitait. Elle n'avait pas besoins de plus.

-Du gâchis, madame, j'appelle ça du gâchis.

Billie fut touché par le compliment. Elle passa nerveusement sa main dans ses cheveux, enfin plutôt sur, car bon... ils étaient attachés. Elle souriait un peu bêtement, cette jeune femme avait le dont de la rentré mal à l'aise ! Mais Billie appréciait son franc parler.

-C'est... c'est gentil ! Merci beaucoup ! Mais ce travail me plaît, et puis mannequin... ça doit être dur non ?

La sonnette de la cuisine tinta. Le plat de la demoiselle était prêt et Billie alla chercher l'assiette de spaghettis. Elle déposa un dessous de table en papier rouge, posa l'assiette et des couverts puis ouvrir une bouteille de Nestea et la servir dans un verre à coca, en y ajoutant un glaçon en forme d'ananas. Il fallait pas chercher, le patron avait des fois des idées étranges.
Billie lui donna à côté, une paille et un touilleur. Lui aussi orné d'un ananas orange.

-Je vous souhaite un excellent appétit mademoiselle !

Billie la laissa quelques secondes, puis se rapprocha de nouveau d'elle. La curiosité était présente désormais. Qui était cette jeune femme ? Elle devait avoir la vingtaine... en tout cas, elle était forte, franche et sur d'elle. Billie aimait ça. Elle s'accouda pas loin d'elle et lui demanda.

-Vous venez d'ici ?

Question presque indiscrète, si son patron la voyait faire la causette et que la cliente était gênée ou autre, Billie pouvait passer un sal quart d'heure... mais vu l'heure, le patron était en train de dormir passionnément sur tout les bénéfices que pouvait lui apporter son restaurant bar brasserie fast food ouvert 20h/24.... Pendant que Billie travaillait.
Bref, ceci est un autre débat.
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MessageSujet: Re: Let me tell you how to be yourself   Let me tell you how to be yourself EmptyLun 29 Jan 2018 - 22:52


"Let me tell you how to be yourself"


Faut se laisser vivre. Faut lâcher prise parfois et profiter de notre temps, de notre vie, des bonnes choses, des petits plaisirs, des échecs aussi. Comme de cette tour Eiffel en élastique que j'arriverai jamais vraiment à terminer.


Les gens, j’ai toujours l’impression qu’ils vivent sur la défensive. C’est vrai, on rencontre rarement des gens qui te sourient come tu leur souris. Qui te répondent sur le même ton que tu les abordes. Ils cherchent d’abord la caméra cachée lorsque tu leur poses des questions qu’ils jugent bizarre. Ils se sentent continuellement épiés et ce serait folie de dire que je ne suis pas la plupart du temps comme ça. Mais la grande différence entre le commun des mortels et moi, c’est que moi, c’est pas juste une impression. Y’a des gens qui veulent notre mort et d’autres qu’on aimerait rejoindre. Si on fuit, on fuit à cause de la réalité, pas d’une caméra cachée. Des moments simples, quotidiens, ancrés dans la routine du monde, je n’en croise pas tous les mois. Alors, aujourd’hui, j’ai besoin de ce petit instant. J’ai besoin de montrer au monde à quel point la routine c’est bien lorsque c’est parfois rompu. Qu’on rencontre cette jeune femme que je suis, heureuse, souriante, avenante, extravertie. Parfois aussi lumineuse qu’un néon. Je veux influencer les émotions des gens pour que les femmes cessent de se retourner à chaque coin de rue la nuit, que les hommes se stoppent dans leur beuverie et privilégient leurs compagnons plutôt que leurs boissons.

Je veux que le monde soit beau. Parce qu’il est. Parce qu’il vit et que nous le foulons chaque jour à chaque seconde.

Ça peut commencer par demander un plat de boulettes et de spaghettis. Par un petit sourire et deux trois échanges de regards. Par des gestes déraisonnés qu’on qualifiera de propre à mon âge. Peu m’importe, sourire c’est un bon moyen de commencer.

-Bien ! C'est noté.

J’acquiesce vigoureusement de la tête. Oui, j’aime quand ça se passe parfaitement bien, même pour commander un plat. Les gars dans ce bar restaurant ne nous dérangerons pas. Et au pire je lui dirai gentiment d’aller se rasseoir. De ne pas embêter la belle dame à la peau métisse et aux beaux yeux si profonds. Qu’est-ce qu’elle est belle. Est-ce qu’elle saurait faire une tour Eiffel en élastique ? On peut parfois faire de drôles de rencontres. Je me demande si elle en est capable. Elle me semble sceptique. Elle fronce les sourcils. Est-ce que je l’ai embêtée ? Non, c’est peut-être de la concentration ? Je ne suis pas empathe, moi ça fonctionne dans le sens inverse. Ça sert parfois, en mission, d’avoir ce don. Ça nous a évité quelques désagréments par le passé et c’est certain que ça continuera à nous servir dans le futur.

Elle essaye. Ça ressemble un peu à rien il faut dire. C’est amusant. Je me mets à rire avec amusement. Il n’y a pas de moquerie dans ma voix, seulement de la joie. J’aime les gens comme elle, qui n’ont pas peur de tester les nouvelles choses, quitte à décevoir mais toujours avec la volonté d’avancer. Cette dame est impressionnante.

-Je suis navrée, je ne sais pas du tout comment vous aider...

Elle rit, un peu nerveuse et me rend mon élastique. Bon. Tant pis, c’était sympathique malgré tout. L’élastique repasse entre mes doigts et le challenge refait immédiatement surface. Ma première phrase s’extirpe alors que je continue à jouer avec le bout de fil. Je suis néanmoins tout à fait consciente de mes paroles et lâche enfin mon regard de ce jeu pour croiser les bras et affirmer ma précédente phrase. Comment est-ce qu’une aussi belle femme peut se retrouver dans ce coin-là ? Je me pose sincèrement la question et sa réponse m’amènera certainement à comprendre un peu plus son caractère.

-C'est... c'est gentil ! Merci beaucoup ! Mais ce travail me plaît, et puis mannequin... ça doit être dur non ?

Je fais mine de réfléchir, l’index sur le menton et le nez en l’air. Difficile ? Je ne sais pas, je n’ai jamais été top model. Ça ne m’intéresse pas plus que ça à vrai dire, j’ai dû mal à me poser concrètement sur mon avenir. Pour l’instant, je suis accaparé par l’idée de voyager. Oh bien sûr, j’aimerais parfois pouvoir me poser, peut-être vivre une vie moins trépidante avec Matt. Mais quelque part, ce n’est pas tout à fait moi. Déjà petite, je fuguais constamment. J’ai une âme d’aventurière, il faut s’y faire.

J’inspire profondément et lui lance une réponse un peu aléatoire :

-Je ne sais pas. Je pense que c’est une question d’habitude. Est-ce que ce n’est pas difficile de rester debout à des heures pareilles ?

A chaque travail son lot de fatigue. Le sien ne doit pas non plus être de tout repos, les serveurs finissent souvent avec des mal de dos atroces et cette dame-là est très grande. Si elle porte en plus des talons, je ne paye pas cher de l’état de sa colonne vertébrale. Moi, je porte rarement des talons. Pas facile pour courir, se réfugier, s’accroupir ou sauter. En général, je ne suis que peu féminine même. Pas par envie mais pas nécessité. Je porte seulement parfois des bijoux très proches du corps comme des ras de cou et une bague ou un bracelet élastique. Rien qui ne puisse raccrocher. C’est primordial.

La dame repart puis me ramène mon repas. Ah chouette. Ça me donne faim. J’ai faim. Ah, je pourrais manger n’importe quoi, mais satisfaisons-nous de ce repas. Très bon repas pour le moment, visuellement parlant. Je récupère les couverts et commence à entortiller les pâtes entre les dents de la fourchette. Une boulette roule jusqu’à la frontière de l’assiette, chamboulée par le tremblement de pâtes, laissant une traînée sauce tomate sur le chemin de sa dégringolade.

-Je vous souhaite un excellent appétit mademoiselle !
-Merci !

J’entame directement mon assiette. Coupe franchement les spaghettis afin de faire passer la première fournée dans ma bouche sans en mettre partout – la sauce tomate, ça ne pardonne pas – et enchaîne par une boulette. J’avais un peu plus faim que je ne le pensais. Quand est-ce qu’on a mangé la dernière fois ? Je ne sais plus. Ce matin ? Hier ? Ça ne me revient pas. Je perds peut-être la mémoire. La dame métisse revient vers moi. Il semblerait que je titille sa curiosité.

-Vous venez d'ici ?

Haha, dans le mille ! Enfin, pas par rapport à sa question, plutôt la mienne. La curiosité avant tout. SI je peux intéresser une madame pareille alors je suis bien prête à sortir le grand jeu. Je décale l’assiette sur le côté pour me servir du dessous de plat en papier et sort un stylo de ma petite sacoche. Toujours avoir un stylo sur soi. La mine s’extirpe de son cylindre au moment d’appuyer sur l’extrémité du stylo et je commence par tracer l’Amérique du Nord. L’Europe et une partie des pays méditerranéens. Et je fais un point. Point incitant la mine du stylo à ne pas se relever pour poursuivre le schéma. Tourne le planisphère approximatif vers la dame.

-Je viens de là. Malte. Une île en Méditerranée. C’est tellement petit qu’en une semaine, vous avez presque tout visité. Mais c’est joli et il y fait chaud. – Je soupire – Ça n’a clairement rien à voir avec le Groenland.

Ah le Groenland ça avait été un sacré périple. L’endroit le plus reculé du monde. De la neige partout tout le temps. Pas de soleil. Et des gens étaient malgré tout parvenus à nous retrouver. Matt avait failli perdre la vie et je ne me suis certainement jamais autant battu pour tuer quelqu’un. Ce ne sont pas de super souvenirs mais me les remémorer ne me fait ni chaud ni froid. Quand il s’agit de survivre, plus aucune loi ne s’applique. On vit, ou on meurt.

Je remarque qu’un temps de latence s’est instauré entre nous deux et je suis partie un peu dans mes pensées. Ah, c’est pas bon ça. Je relève la tête vers elle en souriant et lance :

-Je m’appelle Nephilim.

Une autre fournée de pâtes dans la bouche pour éviter d’avoir à sombrer une deuxième fois dans les tréfonds des moments pas super joyeux d’une vie de cavale.

-Pourquoi est-ce que vous travaillez ici ? Vous devez bien faire quelque chose d’autre non ? Dites-moi dites-moi, je voyage beaucoup trop vite, je n’ai jamais le temps de vraiment parler…

C’est vrai, et je le regrette parfois. Nous avons parcouru tant de villes et de pays sans nous arrêter, sans prendre le temps d’admirer. Ce n’est pas un voyage, c’est une fuite. Il n’y a pas de paysage, pas d’habitant dans une fuite. Seulement eux et nous. La distance.
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MessageSujet: Re: Let me tell you how to be yourself   Let me tell you how to be yourself EmptyMer 31 Jan 2018 - 20:12

Billie ne sentait plus son bleu sur la tête, elle était désormais trop inspirée par ce que pouvait lui raconter l'inconnue au cheveux roux flamboyant.
Elle lui avait posé la question simple : Vous venez d'ici ?
En s'attendant à une réponse du style : oui ! Oui non !
La jeune femme, qui avait entamé vigoureusement son assiette une fois celle ci servit, finit sa bouchée et décala son plat sur le côté. Elle sortit un stylo et commença à gribouiller des choses, Billie reconnu vaguement la carte du monde. Elle avait commencé par l'Amérique, et puis avait enchaîné avec l'autre continent... L'Europe ! Oui c'est ça. Puis elle marqua son stylo sur un endroit un peu en dessous de l'Europe puis tourna la carte de fortune vers Billie. Celle-ci se penchât dessus.

-Je viens de là. Malte. Une île en Méditerranée. C’est tellement petit qu’en une semaine, vous avez presque tout visité. Mais c’est joli et il y fait chaud.

Malte ? Billie ne connaissait pas, une seule semaine pour tout visiter ? Ça devait être tout petit, beaucoup plus petit que New York. Billie était là depuis 6 mois et elle n'avais pas encore tout visité...
La jeune femme soupira.

-Ça n’a clairement rien à voir avec le Groenland.

"Le.... Groenland ? Mais c'est pas tout en haut de chez nous ? "
Billie se rappela un cours de géographie sur l'Amérique, et soudain elle se souvint de tout le cours. Le Groenland était un pays constitué majoritairement de... glace ?

-Vous êtes déjà allé au Groenland ?

Billie était surprise. C'était quelque chose d'inattendu, elle semblait jeune elle avait déjà parcouru la moitié du globe. Billie était impressionnée. La jeune femme semblait soudainement perdue dans ses pensées... Billie espérait ne pas avoir fait ressortir dés moment tragique de sa vie... elle se sentirait mal.

-Je m'appelle Nephilim.

-C'est un très jolie prénom ! Moi, c'est Billie.

Nephilim. Ça sonnait comme une fleur qui naissait au printemps, quelque chose de tendre et de doux, que le vent pouvait caresser à volonté. Billie s'imaginait une fleur rouge et blanche dans une prairie lointaine, arc des cigales et l'odeur des pins. C'est ce que son nom lui inspirait : le calme dans un champ de fleur, tout en gardant une certaine intensité insoupçonnable. Quelque chose de fort et de beau.
Une très jolie fleur.
La femme prit de nouveau une énorme bouchée de pâtes. Elle devait avoir drôlement faim !

-Pourquoi est-ce que vous travaillez ici ? Vous devez bien faire quelque chose d’autre non ? Dites-moi dites-moi, je voyage beaucoup trop vite, je n’ai jamais le temps de vraiment parler…


Billie eu un petit rire. Elle n'avait rien d'extraordinaire à dire comparée à ce qu'avait pu vivre cette femme. Le Groenland... Billie n'avait jamais dépassé le ranch de ses parents, elle avait juste réussi à ne pas mourir jusqu'à New York.
Elle soupira.

-Je suis ici car j'ai besoins de payer mon loyer, et puis je ne suis pas trop douée pour autre chose. Sinon, je ne fais rien d'autre, à part lire et écouter de la musique. La journée je dors, la nuit je travail !

Billie était un peu mélancolique. Sa vie était plutôt monotone en fait, toujours les mêmes choses, juste que désormais elle sortait de temps en temps dehors le soir. Elle n'avait rencontré que très peu de gens au final et aucun n'étaient devenu ses amis.
A part pour john, rien d'extraordinaire lui était arrivée. Bon, elle s'était faite tabassé... Ok.
Mais sinon, elle avait une vie tranquille désormais à New York, dans le Queens, dans son appartement pourrit jusqu'au plafond. Son chez elle.

-Vous semblez avoir beaucoup voyagé ! Vous... vous êtes allez jusqu'où ? Mis à part le Groenland ? Enfin, si ça ne vous dérange pas de me raconter...

Ca y est, Billie voulait savoir. Ça se trouve, elle était allé en Chine, au Japon en Russie ! Si ça se trouve elle avait vécu tellement de choses, des aventures incroyable qu'elle pouvait désormais écrire un bouquin ! Si ça se trouve, elle avait croisé sa sœur lors d'un de ses périples... Ann voyageait beaucoup également et ça lui arrivait de lui écrire entre deux escales ici et la. Elle s'imaginait sa sœur sur sa moto, très certainement une Harley, chevauchant sur les route de campagne quelque part en Europe, sa crinière balayée par le vent.
Elle avait du aussi vivre des choses, cette jeune Nephilim !
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MessageSujet: Re: Let me tell you how to be yourself   Let me tell you how to be yourself EmptyJeu 1 Fév 2018 - 0:21


"Let me tell you how to be yourself"


Faut se laisser vivre. Faut lâcher prise parfois et profiter de notre temps, de notre vie, des bonnes choses, des petits plaisirs, des échecs aussi. Comme de cette tour Eiffel en élastique que j'arriverai jamais vraiment à terminer.


Je me demande combien de villes et de pays on va encore traverser. J’aimerais bien tester le Moyen Orient. Des endroits où il fait chaud, maintenant qu’on a écumé tous ceux où il faisait froid. L’Islande, la Norvège, la Finlande, le Groenland, le Canada. On est descendu un peu plus bas. San Francisco, Los Angeles, Paris, Varsovie. Puis remonté. Moscou. Puis redescendu. Le Caire. Je pense qu’on va finir par descendre en Afrique. Peut-être atteindre Johannesbourg. Bon, tout ça ne s’est pas fait dans cet ordre, ni même en peu de temps. On a beaucoup marché. On a pris tous les moyens de transports existants, même ceux dans lesquels on n’aurait pas dû monter.

J’ai tellement de choses à raconter et pourtant je dois rester silencieuse la plupart du temps. Ça me fait plaisir d’être dans ce bar à ne penser à rien. A penser à tout. A laisser mon esprit vagabonder et simplement apprécier l’odeur, les rites, le temps qui passe doucement.

J’avoue que le plat à l’air appétissant lorsqu’il passe devant moi. J’aime beaucoup les pâtes. C’est nutritif, ça se fait rapidement et avec une bonne sauce, on peut les passer avec tout. Je ne sais pas qui a inventé les pâtes, mais c’est sans conteste la meilleure chose qui existe. Oh et puis la viande ! Je vous ai parlé de la viande ? C’est quand la dernière fois que j’en ai mangé ? Je ne sais plus, mais ça fait longtemps. Des fois, je me souviens même avoir chassé. Je sais plus non plus ce que c’était, mais en tout cas, ça avait une de ces odeurs. Et le goût était fort. On a fait cuire ça comme des valeureux, au feu de bois. Ça a un peu cramé et on avait bien ri. Du coup, on n’avait pas trop réitéré avant plusieurs jours, la faim au ventre. J’ai dormi à la belle étoile des centaines de fois. A l’arrière d’un train. Dans une soute. Entre deux conteneurs. Partout. Je vis de la vadrouille et la vadrouille vit à travers moi.

Je suis heureuse de lui montrer où j’habite. Je ne suis pas très douée en dessin, mais je suis encore capable de savoir où je me situe sur une carte. Un gros patatoïde pour l’Amérique du Nord et deux petits zigwigwi pour l’Europe. Un ovale pour la Méditerranée. Et pouf, un point pour Malte. Ça fait longtemps que je n’y suis pas retournée mais ça je l’ai déjà dit. Peut-être que si on devient amies, je pourrais l’emmener là-bas. Je sais que c’est un rêve parmi tant d’autres, mais c’est à travers les rêves que je m’enfuie de la dure réalité de ce monde.

-Vous êtes déjà allé au Groenland ?

Je relève la tête. J’ai parlé du Groenland ? Ah ? Oui, il faut croire, sinon elle ne me poserait pas la question. En effet. Pourquoi j’ai parlé du Groenland ? Peut-être que je l’ai pensé un peu fort ? C’est pas un endroit que j’adore. Parce que ce qu’il s’est passé là-bas est la répétition de ce qu’il se produit la plupart du temps, mais en plus Matt, il a failli mourir et ça je me le serai jamais pardonné s’il avait vraiment trépassé. Elle a l’air vraiment surprise de découvrir ça. C’est vraiment si impressionnant ? Je ne sais pas, je fais ça depuis tellement d’années que ça me paraît normal, habituel de voyager autant. Sans attache. Au jour le jour. Sans passé et sans avenir. Est-ce que c’est triste ?

J’acquiesce de la tête, un peu songeuse. Ouep, le Groenland, c’était quand même une sacrée aventure. Le bateau, les tonnes de vêtements. Le blanc manteau partout. Les chalets, les arbres, les forêts. La neige à ne plus pouvoir en voir.
Ça ne m’intéresse pas de parler de cet endroit. Parce qu’il n’y a rien à dire. Rien à expliquer. Alors je donne mon prénom. Parce qu’en général j’ai le droit à des remarques dessus. Il y a ceux qui en connaissent la signification… et les autres. En général, c’est plus drôle avec les autres. Ils abordent souvent ce prénom d’une manière poétique alors qu’en vérité, ce n’est pas un mot tout à fait idyllique.

-C'est un très jolie prénom ! Moi, c'est Billie.

Billie. C’est marrant. C’est un prénom mixte ? Je ne savais pas que des femmes pouvaient s’appeler Billie. J’approuve la fin de syllabe. Mmh, elle a définitivement une tête à terminer en « i ». Emily. Je ne sais pas. Billie, ça me va. Billie ça sonne court, ça sonne simple, ça sonne naturel. Billie ? Billie. C’est un peu comme un guili. C’est affectueux. Elle a l’air d’aimer mon prénom. Elle ne doit pas savoir ce que c’est, qu’un nephilim. Je lui dis ? Je lui dis.

-C’est un ange déchu. Mon nom je veux dire. C’est ça un nephilim dans la Bible.

Les gens réagissent souvent différemment lorsque je leur annonce ça. Il y en a qui compatisse, d’autres qui se rattrapent. En général, c’est plutôt mal accueilli. Les gens croient qu’ils me font subitement du tort en me félicitant sur mon prénom. J’aurais pu changer, depuis le temps. Je n’ai plus vraiment d’identité. Mais Nephilim, j’ai voulu le garder. Parce que c’est original, parce que c’est une part de moi. Parce que ça me rappelle le Mystery, les choses bien et les choses mal. Les humains c’est un peu tous des anges déchus. On essaye de survivre en faisant le bien ou en faisant le mal, mais la frontière entre ces deux notions, on la délimite de nous-même. D’un parent à l’autre. D’un frère à l’autre.

-J’aime bien ce prénom. Et j’aime bien qu’on me dise que c’est joli.

Voilà, je n’ai pas trop tardé à donner ma réponse, parce que mine de rien elle pourrait s’inquiéter pour rien. Faire les cent pas dans sa tête pour une phrase lancée de travers, c’est pas très cool, surtout qu’au final, ça ne m’affecte pas du tout. Et puis j’enchaîne sur elle. Sur ce qu’elle fait. Si elle a envie de me parler. Je mange une boulette de viande après l’avoir fait rouler sur mes pâtes Parlons, il faut parler. En cette heure tardive ça nous maintient éveillés. Et puis, je pourrais apprendre beaucoup d’elle. Elle est plus âgée après tout. Plus posée aussi. N’importe qui est plus posé que moi en même temps.
Je suis contente, Billie à l’air d’être vraiment heureuse de parler avec moi. C’est chouette, est-ce qu’on va bientôt devenir amies ? Même pour quelques heures, je ne demande pas grand-chose. C’est si rare de pouvoir se poser. Qu’est-ce que c’est de mener une vie tranquille, peut-être épanouie dans son cas ?

-Je suis ici car j'ai besoins de payer mon loyer, et puis je ne suis pas trop douée pour autre chose. Sinon, je ne fais rien d'autre, à part lire et écouter de la musique. La journée je dors, la nuit je travail !

Ah oui, toutes ces choses matérielles qui nous enchaînent à un endroit. Un toit. De l’argent. De la nourriture. Elle ne doit pas penser à voler parce que ce n’est pas dans son habitude. Je ne devrais pas lui dire qu’il m’arrive souvent de voler. Que cette idée m’est passée par la tête en rentrant ici. Oh la la, ce serait un véritable drame, parce que je l’aime bien cette dame, je ne voudrais pas qu’elle pense que je parle avec elle pour qu’elle m’offre le repas. J’ai de l’argent. Bon, de l’argent un peu emprunté mais de l’argent quand même. Matt dit que c’est pas très bien de voler, mais il travaille déjà dur pour nous deux alors il faut bien gagner sa vie autrement. S’il n’y avait pas de voleurs, il n’y aurait pas de sécurité. Je fais marcher le commerce… dans un sens.

Je fronce un peu les sourcils. Je n’aime pas que l’on dise qu’on n’est pas douée. Nous sommes doués, il faut simplement savoir en quoi on se démarque des autres. Il faut trouver la voie dans laquelle on peut s’épanouir et à partir de là, on peut faire des merveilles. Oh bien sûr, on ne sera sans doute pas la grande vedette à la mode ou celle qui révolutionnera l’histoire de je ne sais trop quoi, mais au moins, on aura apporté notre pierre à l’édifice et peut-être qu’un jour ce sera une grande vedette qui posera son pied sur cette petite pierre. Le tout c’est de semer.
Ça n’a pas l’air d’être tellement la grande joie quand même. Est-ce que je peux l’aider ?

-Oh non non, vous ne devez pas faire que ça. Dormir et travailler. Vous devez bien faire autre chose quand même ! Vous êtes belle, vous êtes adulte, il doit bien y avoir autre chose dans votre quotidien. En plus c’est New York ! Tellement de choses à explorer !

Je ne sais pas quand est-ce qu’on prévoit de partir. Si Matt arrive à trouver un boulot dans le coin, peut-être que ce sera pour un mois. Ou deux. Quelque chose comme ça. Sinon, on bougera encore. Descendre à Washington. Ou remonter vers la frontière canadienne. Je devrais peut-être penser à chercher un peu de travail. Je suis majeure… ah non, pas ici. On devrait pouvoir se débrouiller pour me trouver quelque chose, non ? Elle pourrait pas m’aider, Billie ? Hein, tu pourrais pas m’aider ?

-Vous semblez avoir beaucoup voyagé ! Vous... vous êtes allez jusqu'où ? Mis à part le Groenland ? Enfin, si ça ne vous dérange pas de me raconter...

Elle veut que je lui parle de voyages ? Ouh là là, ça pourrait devenir difficile de m’arrêter. De quoi je peux parler ? des pays du nord ? Oh non, rien qu’à y penser, j’ai des frissons dans le dos. Très peu pour moi. Et si on parlait du sud. Ah, ça oui, la chaleur. J’avale une nouvelle bouchée de pâtes et bois un peu. Voyons…

-Le Caire ! Enfin… J’ai fait beaucoup de pays. L’Islande, la Finlande, la Norvège, un bout de Russie, la Pologne, l’Angleterre, l’Ecosse, la France, l’Allemagne, le Portugal et l’Espagne. Puis on est partis vers le Groenland. Le Canada, vers Ottawa, puis Detroit. San Francisco. Los Angeles. On est passés pas loin de Las Vegas mais Matt voulait pas trop qu’on s’attarde. Puis on est là. Peut-être qu’on va descendre à Washington après. Je sais pas. J’aimerais bien qu’on aille en Afrique du Sud. Ou même au Mexique. De toute façon, on ira là on n’est pas encore allés.

Ça pourrait devenir dangereux sinon. J’omets cette fin de phrase, sinon elle pourrait s’inquiéter. Oh elle aurait sans doute raison de le faire, mais ce serait un peu inutile. Et puis, Matt et moi on s’en sort plutôt bien en ce moment. Et s’il arrive vraiment un gros problème, on retournera en IBMM. Au moins là on sera tranquille. Suffit d’être bien amoché, et ils vous gardent le temps de vous réparer. Comme la dernière fois.

-Dites. On peut travailler dans quoi quand on n’a que 18 ans ?

Non, parce qu’il faut bien que je pose la question quand même. Histoire de savoir. Avec u peu de chance, elle pourra me dire, surtout si elle est là depuis un certain temps. Je ne sais même pas si on peut travailler à mon âge. Bah, ça peut même se faire au black, ça ne me dérange pas, tant que je peux un peu aider Matt.
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MessageSujet: Re: Let me tell you how to be yourself   Let me tell you how to be yourself EmptyVen 9 Fév 2018 - 22:13

Billie était désormais accoudé sur le comptoir. Elle rêvait de voyage et de pays tout aussi magnifique les un que les autres. Elle s'imaginait un instant, devant la mer, la bas a l'est, sur une immense plage de sable balayée par le vent. En Europe ? Sûrement.
Elle avait récemment vu la mer mais c'était à New York, et elle n'avait pas prit le temps d'y retourner.
Ça devait être son père qui aurait du l'emmener...
Billie avait demandé à Néphilim si elle avait vraiment été au Groenland. La jeune femme avait acquiescé de la tête, tout en mangeant une des ses boulettes.

-C'est un très jolie prénom ! Moi, c'est Billie.

-C’est un ange déchu. Mon nom je veux dire. C’est ça un nephilim dans la Bible.

Un ange déchu. Billie secoua doucement la tête, réfléchissant à moitié sur ce qu'elle lui avait dit. Un ange déçu.... Billie ne savait pas trop ce qu'était un ange, sa famille n'était pas croyante et elle n'avait jamais eu le courage de lire la bible. Mais elle savait que les anges, étaient des êtres habillés de blancs et avec des ailes d'oiseaux. Ça devait être beau.... d'en voir un en vrai.

-J’aime bien ce prénom. Et j’aime bien qu’on me dise que c’est joli.

En même temps c'est un très joli prénom, et elle le portait à merveille. Billie lui sourit. Elle aimait bien ! Nephilim...........
La jeune femme rousse lui demanda pourquoi elle était à ce travail, et Billie lui répondit que c'était pour pouvoir vivre, et que de toute manière elle ne savait rien faire d'autre. A part mettre au monde des poulains et nourrir des chevaux, sa liste des compétences était extrêmement réduite.
Nephilim fronça les sourcils après avoir entendu ça... Billie avait dit quelque chose qu'il fallait pas ?
Après réflexion, elle ne savait pas trop quoi ajouter au fait que... sa vie se résumait à son travail.

-Oh non non, vous ne devez pas faire que ça. Dormir et travailler. Vous devez bien faire autre chose quand même ! Vous êtes belle, vous êtes adulte, il doit bien y avoir autre chose dans votre quotidien. En plus c’est New York ! Tellement de choses à explorer !

Belle ? Billie rougit. Elle n'avait pas la prétention d'être belle, et entendre dire de cette jeune femme qui elle, était magnifique, ça lui fit chaud au cœur. C'est vrai qu'on lui disait souvent mais elle n'avait jamais apporté beaucoup d'importance à son physique, un trait altruiste qui venait de son père sûrement. Penser aux autres avant de penser à soit. Typique.
Elle avait pas exploré beaucoup de choses à New York, le queens était le quartier quelle avait le plus visité, et pourtant elle n'avait pas vu grand choses.
A part la vue sur Manhattan, et les immeubles illuminés qu'elle trouvaient magnifique la nuit.
Billie sourit. Oui, il lui restait encore beaucoup à explorer, à visiter ou à apprendre. Cette perspective lui plaisait beaucoup à vrai dire.

-Je n'ai pas grand choses d'autre dans ma vie, mais ça va venir j'espère !

Enfin si, maintenant et depuis noël, il y avait John. Il était revenu... et elle y accrochait un énorme espoir.
Puis Billie lui demanda, à cette jeune femme rousse, ou est ce qu'elle avait été le plus loin sur la planète.

-[color=fuchsia]Le Caire ! Enfin… J’ai fait beaucoup de pays. L’Islande, la Finlande, la Norvège, un bout de Russie, la Pologne, l’Angleterre, l’Ecosse, la France, l’Allemagne, le Portugal et l’Espagne. Puis on est partis vers le Groenland. Le Canada, vers Ottawa, puis Detroit. San Francisco. Los Angeles. On est passés pas loin de Las Vegas mais Matt voulait pas trop qu’on s’attarde. Puis on est là. Peut-être qu’on va descendre à Washington après. Je sais pas. J’aimerais bien qu’on aille en Afrique du Sud. Ou même au Mexique. De toute façon, on ira là on n’est pas encore allés.

Le Caire, L’Islande, la Finlande, la Norvège, la Russie, la Pologne, l’Angleterre, l’Ecosse, la France, l’Allemagne, le Portugal et l’Espagne....
Ça y est, Billie était jalouse. Avoir visité autant de pays était une chance. Une chance inouïe.
Billie se promis de visiter chacun de ses pays à son tour, et elle nota les noms dans un coin de sa tête.
Billie bu une gorgée rapide dans son verre d'eau et ne prit pas la peine de le cacher cette fois, la jeune femme était assez intelligente pour comprendre que c'était le sien. En meme temps c'était assez explicite.

-Je vous envie... un jour je partirai aussi...

Billie soupira. Décidément sa vie était insignifiante... elle n'était qu'une simple fournie au milieu de ce monde rempli d'animaux qui voyagent. Elle l'admirait.

-Dites. On peut travailler dans quoi quand on n’a que 18 ans ?

Cette question surpris Billie. Et bien... comme elle avait travaillé toute sa vie dans un ranch et qu'elle avait postulé ici se récemment à l'âge de 24 ans, et bien... elle ne savait pas trop. Mais elle savait qu'elle avait postulé à des endroits peu regardants sur l'âge des personnes qui postulaient. Elle se remémora les endroits rapidement.

-Et bien... les épiceries je pense, au rayonnage, et puis il y a les stations essences, je sais qu'ils regardent pas trop l'âge des gens.

Tiens, mais ça veut dire que cette femme avait 18 ans ?
Et bien... elle les faisait pas du tout. Mais pas du tout ! Elle pensait que cette Nephilim avait au minimum... 23 ans ? Enfin qu'elle était majeure... bon peu importe au final. Elle n'avait pas prit d'alcool. Un Nestea, c'est autorisé non ?
Billie sourit, encore une fois. Elle avait voyagé avant ses 18 ans...
Bon, Billie était encore plus jalouse. Elle devait être en bonne santé cette fille. Tant mieux pour elle, Billie pria intérieurement que ça dure le plus longtemps possible.


Dernière édition par Billie Mukamba Mills le Mer 4 Avr 2018 - 21:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Let me tell you how to be yourself   Let me tell you how to be yourself EmptyLun 12 Fév 2018 - 22:20


"Let me tell you how to be yourself"


Faut se laisser vivre. Faut lâcher prise parfois et profiter de notre temps, de notre vie, des bonnes choses, des petits plaisirs, des échecs aussi. Comme de cette tour Eiffel en élastique que j'arriverai jamais vraiment à terminer.


On pourrait débattre sur les prénoms pendant des heures. Pourquoi t’as choisi ce prénom plutôt qu’un autre ? Est-ce que c’est pas papa ou c’est maman, ou même les deux qui ont choisi ? À quoi vous aviez pensé ? est-ce que vous avez songé que ce prénom, je me le trimballerai jusqu’à ma mort ? Est-ce que vous avez pensé à regarder la signification du prénom ou est-ce que c’était simplement parce que ça sonnait bien ? Pour moi, tous les bébés se ressemblent. A l’âge du bambin, on ne peut pas dire avec certitude « il a la tête à s’appeler untel ». Non. Et puis Nephilim, c’est vrai, c’est un joli prénom, mais c’est quelque chose de très peu commun. Pour ne pas dire rare. Encore plus rare que ceux qui appellent leurs enfants des noms de personnes de science-fiction. Anakin, Daenerys. J’aime bien lire tous ces bouquins quand j’ai le temps. Sur un bateau. Ils ont de l’imagination ces auteurs et ça permet de partir un peu plus loin. Un peu plus loin que ce monde dans lequel je vis et qui est inconnu de la plupart des gens.

Parfois je me demande ce qu’aurait été cette aventure si elle n’était qu’une histoire. Si je n’existais qu’au travers des mots. Ce serait un peu triste. Mais quelque part, aussi un peu soulageant ? L’avantage d’être écrit, c’est que l’on demeure immortel. A tout jamais. Peut-être parce qu’on ne vit pas vraiment ? Pourtant, en me pinçant maintenant, je peux dire que ça fait mal. Ça, c’est plutôt efficace pour vérifier qu’on ne vit pas au travers de mots.

Nephilim donc. Un joli prénom qui cache un peu plus d’obscurité à travers sa signification. Au moins je ne suis pas un nom de saint ! Ou…. D’un côté si. Mais je ne suis pas une entité. Pas un Michael. Ni n Ezekiel. Juste un type. Comme un chérubin. Quelqu’un appellerait-il son enfant chérubin ? Mh… il faut avouer que ce n’est pas particulièrement joli. « Hey, chérubin, viens par ici ! ». Haha, non décidément, ça ne va pas du tout.

Et puis, nous dérivons un peu sur ce que Billie fait dans sa vie. Vie qui n’a pas l’air franchement pleine de rebondissement. Je peux comprendre ça mais… Mais non ne fait je ne comprends pas vraiment. Comment peut-on désirer une vie monotone comme celle-ci. C’est vrai, l’envie et le manque, ce n’est pas pareil. Quand on a pris l’habitude de voyager et qu’on se pose d’un seul coup, c’est difficile de ne pas vouloir repartir. Mais si elle a toujours connu la sédentarité, je ne peux pas lui en vouloir. Ce serait méchant et je suis tout de même très ouverte d’esprit. Sauf quand on veut attenter à ma vie, bien sûr.

Néanmoins, je ne peux pas m’empêcher de lui faire une réflexion. L’inciter à voir du pays, sortir de son petit trou de souris pour découvrir. Ouvrir les yeux. On est transformé à force de voyager. La tolérance vient le plus rapidement, surtout lorsque l’on se déplace avec peu d’argent, un peu comme des migrants. On en a déjà rencontré d’ailleurs en Europe, des migrants. On ne parlait pas vraiment la même langue et donc on baragouinait en anglais et en langage des signes. Des gens très sympathiques, qui avaient terriblement besoin d’aide. Ils m’ont fendu le cœur à plusieurs reprises. Ils fuyaient, tout comme nous. Pas les mêmes choses, mais avec les mêmes conséquences. J’ai beaucoup appris puprès d’eux, même si ça n’a pas duré très longtemps.

-Je n'ai pas grand choses d'autre dans ma vie, mais ça va venir j'espère !

Je gonfle les joues. Non, non, c’est pas le bon raisonnement ça madame. Ça, je l’ai beaucoup remarqué dans les grandes villes, les gens ont tendance à être passif. A dire « Si ça arrive, bah je ferai ». Mais l’opportunité arrive rarement parce qu’ils ne s’en donnent pas les moyens. Je ne lui demande pas de faire le tour du monde, simplement de songer à toutes les possibilités qui s’offrent à elle. Mh mh, il est temps de faire ressurgir la conseillère Nephilim. Mes deux bras se posent assez brusquement sur le table du comptoir.

-Non non. Pas de « Ça va venir ! ». Vous devez bien savoir faire des choses que les autres ne font pas facilement, non ? Des capacités ! Du savoir ! Il faut sauter sur les occasions, voir les provoquer !

Mes poings se lèvent et des étoiles rayonnent dans mes yeux. N’est-ce pas fantastique ? Déclencher des cascades d’événements pour mener à ce que l’on veut. C’est assez marrant à faire. Difficile à mettre en place mais ça peut mener à des choses étonnantes. Parvenir à se faire accepter dans un restaurant très chic. Réclamer une place gratuite à un concert. Dormir dans un igloo. Pêcher dans une réserve naturelle. La cavale n’est pas que du mal. Elle devrait essayer. Elle serait moins timide. Ou réservé. Ou calme ? Après, c’est peut-être son caractère, tout simplement. Elle dégage quelque chose de… je dirais presque de royal. Elle fait partie d’une grande famille ? Oh si ça se trouve, c’est une princesse qui a été abandonnée à la naissance et qui ignore qu’elle est héritière d’un tout petit pays. On viendrait la chercher à Noël, comme un cadeau d’anniversaire. Elle a bien le look de la princesse. J’aimerais qu’elle soit une princesse. Comme ça, je serai l’amie d’une princesse.

Et puis, on parle des voyages. Des beaux voyages. De tous ceux qui m’ont mené jusqu’ici. Ça ne se finira pas à New York. Il nous reste encore toute l’Amérique du sud. Ce n’est pas un jeu, j’en ai conscience, mais tant qu’à faire, autant trouver du réconfort dans l’inconfort.

-Je vous envie... un jour je partirai aussi...

Je lui proposerai bien de venir, mais je doute qu’elle accepte. Et puis, ce serait bien trop dangereux pour elle. On ne traite pas avec des personnes armées mais des doués. Des gens avec de la magie et qui n’hésiteront pas à tuer Matt et me récupérer s’il le faut. Voir me tuer aussi. Aucune idée. Mais la certitude, c’est que ce n’est pas quelque chose pour cette belle Billie. J’aimerais lui partager ce que je ressens au fond de moi. La peur tout au fond de mon ventre qui ne m’a jamais vraiment quitté. Je n’ai pas parlé de mes pouvoirs à qui que ce soit. A part Matt, il n’y a personne qui sache vraiment qui je suis. D’où je viens. Pourquoi je suis là. J’ai besoin de dire à quel point ces envolées à travers le monde ne se font pas par choix. Mais je risquerais de détruire l’atmosphère et elle est bien assez morose et tendue autour de moi en temps normal pour réapparaître maintenant. Je mange une nouvelle grosse bouchée de spaghetti pour chasser ces idées noires. Je lui souris.

-J’echpère que fous pourrez le faire bientôt. Afec quelqu’un.

Oui, parce que voyager tout seul, ça doit tout de même pas être très marrant. Personne avec qui partager tel ou telle chose. Animal, événement, paysage, action etc. C’est grâce au partage des connaissances que l’espèce humaine a progressé, après tout. Nous ne sommes pas nés pour vivre isolé. On deviendrait fou sinon.

Est-ce qu’on va rester longtemps ici ? je devrais demander où travailler. Je le fais. Elle réfléchit et répond.

-Et bien... les épiceries je pense, au rayonnage, et puis il y a les stations essences, je sais qu'ils regardent pas trop l'âge des gens.

Ça sonne pas très intéressant, mais si je peux faire ça pour Matt, ce sera déjà bien. Il va falloir négocier en plus, parce que je ne sais pas s’il est prêt à me laisser vraiment m’exposer à ce point… Enfin, qu’importe, je lui ferai du chantage si c’est nécessaire. Chez moi, la crise d’adolescence dure plutôt longtemps, je sais. J’acquiesce et boit une gorgée de thé. Reprends une boulette entre mes dents et mord dedans.
Je tenterai peut-être de travailler en station essence. Quoique, je ne sais pas trop. On verra, j’irai me renseigner directement chez eux, ce sera ça de fait. Et si je gagne des sous, c’est le principal. Je peux faire un tour de magie ? Oh la la, si Matt débarque, il va m’en vouloir à mort, mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi.

-Hey, regardez-, j’vais vous faire un tour de magie !

Je place la serviette un peu loin sur le comptoir, de manière à ce que rien ne puisse le toucher. Je concentre mon pouvoir au bout de mes doigts et pose brusquement mes doigts sur la surface dure. Une toute petite onde de choc fait aussitôt voler la serviette, prise dans un courant d’air surprenant. Sauf qu’il y avait des trucs derrière et j’ai souvent tendance à mal doser mon pouvoir. Du coup, paf, ce qui devait être de la sauce et des flyers et autres se retrouve projeté en arrière et tombe par terre.
Mon sourire disparaît et je passe ma main devant ma bouche, tout à fait gênée.

-Oh, euh, désolée. Je veux dire, pardon vraiment, euh j’vais ramasser !

Et je saute de ma chaise pour aller récupérer ce qui est récupérable.
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MessageSujet: Re: Let me tell you how to be yourself   Let me tell you how to be yourself EmptyMer 4 Avr 2018 - 21:03

Ça va venir.

Comment ça, va va venir ?
Billie réfléchi, c'est vrai que pour le moment ce n'était pas au programme, mais quand même...
Quoi qu'il en soit, c'était la seule chose qu'elle répondit, et ça avait pas l'air de convaincre son interlocutrice...

-Non non. Pas de « Ça va venir ! ». Vous devez bien savoir faire des choses que les autres ne font pas facilement, non ? Des capacités ! Du savoir ! Il faut sauter sur les occasions, voir les provoquer !

Billie la regardait brandir le point, elle parlait avec tant de conviction. Qui était elle pour croire que cette femme du nom de Billie était exceptionnelle ? Elle n'avait rien Billie. La santé n'était pas son fort, son pouvoir elle ne ne contrôlait pas encore bien et son don... c'était les montagnes russes. Une fois elle était la reine, une fois elle se faisait marcher dessus. Son esprits n'avait pas encore trouvé la paix et tant qu'ELLES le savaient, ELLES allaient en profiter. Quelque chose que Billie savait faire plus facilement.... faire fuir les gens ?
Sans rire, c'était sa spécialité.
Quant à provoquer les occasions, elle l'évitait le plus possible ! La dernière fois ça lui a coûté un aller retour à l'hôpital et un rendez vous avec un inconnu polonais avec la mâchoire trop carrée.
Ainsi donc, la joie et l'énergie de cette jeune femme rendaient Billie nostalgique.
Elle lui répondit que si un jour elle devait partir elle le ferait. Mais c'est sûr, Billie enviait cette jeune personne. Celle-ci prit une nouvelle bouchée vigoureuse et répondit.

-J’echpère que fous pourrez le faire bientôt. Afec quelqu’un.

Oh... oui mais avec qui ? Elle n'avait pas d'ami à part john. Billie baissa légèrement les yeux sur le côté. John...
Elle se mit à rougir.
Partir avec John... ce serait merveilleux. Billie se mit à rêver de paysages exotiques, avec lui et elle, tout les deux au milieu du monde qu'ils étaient sur le point de découvrir, des odeurs nouvelles et des gens nouveaux. Elle s'imaginait même pouvoir lui tenir la main... le plus beau de tout les voyages aurait été d'être avec lui pour toujours.
Mais ce n'était qu'un rêve non ?
Un si jolie rêve...

Billie secoua la tête, histoire de chasser ses idées et d'éviter de trop penser à lui. Elle enviait cette femme et elle savait que même si un jour elle devait partir, la maladie la rattraperait comme un cauchemar pour lui rappeler la dure réalité de la vie : elle n'est rien.

Nephilim demanda à Billie des endroits où quelqu'un de 18 ans pourrait travailler. Billie lui répondit donc, après une petite réflexion, et la jeune Nephilim semblait satisfaite de sa réponse. Billie sourit donc.

-Hey, regardez-, j’vais vous faire un tour de magie !

Billie l'interrogea du regard, puis s'installa devant elle le temps que la jeune femme prépare son petit tour. Une serviette ? Quel tour pouvait donc faire un magicien avec une serviette ? Elle allait faire disparaître un objet ? Oh ce serait bien ! Ou alors le faire s'envoler doucement en le suivant des doits ? Billie était curieuse, au final elle ne connaissait rien à la vie que vivaient la plupart des gens, distractions comprises. Elle regardait donc les doigts de la fille se poser à coter, et elle fronça les sourcils. Puis d'un coup, pouf ! Tout s'envola. Billie n'eut pas le temps de vraiment réaliser et ne réagit même pas quand le porte sauces et les papiers du restaurants tombèrent part terre. Elle ouvrit la bouche mais n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit, Nephilim avait totalement changé d'attitude, tout de suite plus gênée et elle s'excusa avant de sauter part terre afin de ramasser ce qu'elle pouvait.

-Ne vous en faites pas ! Ça arrive plus souvent que l'on ne le croit... enfin, c'est sur, de cette manière c'est quand même une première...

Billie contourna le bar et s'agenouilla à ses côté, ramassa quelques papiers avant de se mettre à rire. Allez savoir... elle aimait bien cette femme, c'était l'inverse d'elle au final. Billie : la femme fragile à qui rien ne réussi, Nephilim : la fille formidable qui voyage à travers le monde et à qui tout peut arriver.
Promis, un jour, Billie sera comme toi.
En attendant elle rigolait, toute rouge et les larmes aux yeux, en ramassant doucement les flyers qu'elle mettait de côté sur le bar, un tas taché par les sauces et un autre encore propre. "Va falloir les changer de place ces foutu papiers... "
Une sorte de pression interne se dissipa, comme si cette Nephilim avait réussi à trouer son ballon qui s'était rempli depuis quelques temps afin que celui ci se dégonfle d'un coup : pfiou !
Ça faisait longtemps que Billie n'avait pas rigolé comme ça.

-C'était très bien en tout cas ! Très réussi !

Billie ne voulais pas que cette jeune fille pense qu'elle se moque, non elle ne se moquait pas. La fatigue et le reste jouait sur son envie de se lâcher un peu, et inconsciemment elle sentit qu'avec elle elle pouvait le faire.

Merci Nephilim !
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MessageSujet: Re: Let me tell you how to be yourself   Let me tell you how to be yourself EmptyLun 16 Avr 2018 - 21:40


"Let me tell you how to be yourself"


Faut se laisser vivre. Faut lâcher prise parfois et profiter de notre temps, de notre vie, des bonnes choses, des petits plaisirs, des échecs aussi. Comme de cette tour Eiffel en élastique que j'arriverai jamais vraiment à terminer.


La discrétion, ça n’a jamais été ma plus grande amie. Combien de missions, combien d’évasions ont failli mal tourner à cause de ma témérité ? J’ai seulement 18 ans, certes, et cette jeunesse tend souvent à jouer en ma défaveur. Heureusement, Matt est toujours là pour me canaliser quand il le faut, extraire cette expression sérieuse sur son visage qui me fait comprendre qu’il n’est plus temps de rire ou de jouer. C’est grâce à cette expression que je ne suis pas encore morte aujourd’hui. Une manière de me faire assimiler les situations sérieuses, pour lesquelles j’ai encore du mal à évaluer la gravité.

Mais rien n’est grave en ce moment, non ? Je suis dans un simple bar, à une heure passablement avancée. Autant vous dire que le moindre gars dans la rue venu pour m’emmerder, je lui balance une onde de choc dans la figure. Ah. Ne pas trop utiliser ses pouvoirs aussi, n’est-ce pas. Je respecte plutôt bien cette règle, après avoir finalement compris les conséquences d’une exposition au monde des non-doués. C’est un concept qui m’a souvent été obscur, surtout du temps passé à l’orphelinat, où tout un chacun vit avec pouvoirs et dons et où l’on imagine pas que nous ne sommes qu’une petite poignée au monde à jouir de pareilles capacités.
Et pourtant, même jouer avec l’air, l’eau, le feu, lire dans les pensées, ça déstabilise les innocents. Ça parait tellement naturel pour certains d’entre nous.

Je ne sais pas trop ce qui me pousse pourtant à vouloir montrer mon pouvoir. J’ai pris du temps pour l’apprécier, récalcitrant comme il est, mais je peux aujourd’hui avouer qu’il m’a plusieurs fois sauvé la vie. J’ai aussi pris celle d’autres avec lui. J’ai déjà tué, à mon âge. Plusieurs fois. Et ça ne m’a pas trop rendue plus précautionneuse. Il n’y a aucune classe à tuer. Ça n’a pas l’air aussi propre que dans les films. On sent le fer du sang monter aux narines et la première fois, il est difficile de garder son calme. Je n’étais qu’une gamine lorsque la mort s’est présentée devant moi pour faucher mon opposant. J’ai déversé toute ma peur. Avec le temps, j’ai su faire avec mais jamais, jamais je ne m’y suis habitué.
Que disais-je ? Que je ne sais pas pourquoi j’utilise ce pouvoir. Pour faire mon intéressante, très certainement. Quel autre intérêt y aurait-il ? Peut-être l’impressionner un peu, cette dame si belle et si posée qui me fait de l’ombre. Lui prouver que je vaux autant qu’elle. Ou plutôt me le prouver à moi-même. Je penche pour cette serviette laissée à mes côtés.

Malheureusement, il y a bien peu de chance pour moi de parvenir à gérer mon pouvoir à ce point. A une grande échelle, je peux évaluer la puissance de mon impact au 2-3m près, mais sur une surface aussi réduite, il m’est bien ardu de limiter l’onde à quelques centimètres à peine. Le résultat des courses ? A vrai dire, c’est un échec cuisant et à vouloir prouver mes capacités, je ne fais que me ridiculiser. Le sourire sur mes lèvres se transforme et mes paroles se confondent en excuses. Les quelques personnes alentours se retournent vers la source du bruit inattendu, avant de reprendre lentement leur précédente action. Bien sûr, il est fort à parier que personne ne vienne donner de sa personne pour ramasser. La solidarité dans les grandes villes n’est donc pas seulement un mythe.

Je saute de ma chaise pour aller ramasser tout ce qui tombe à ma portée et rattraper les flyers. J’aurais dû au moins faire attention à ce qui se trouvait sur la trajectoire de ma main. Ça aurait été autrement plus efficace et moins dangereux. Je viens de donner du travail à cette dame qui n’a visiblement rien demandé du tout et la voilà qui s’empresse de venir me rejoindre. Je m’excuserais bien davantage mais je ne suis pas non plus experte dans ce domaine. En général, on ne s’excuse pas trop de s’enfuir ou de voler. Alors je préfère me taire, ramassant silencieusement les sauces et autres et les reposant maladroitement sur le comptoir.

-Ne vous en faites pas ! Ça arrive plus souvent que l'on ne le croit... enfin, c'est sur, de cette manière c'est quand même une première...

Elle doit se dire que les jeunes d’aujourd’hui ont drôlement de la force. Enfin, à ce niveau, on n’appelle pus ça de la force, mais de la magie. C’est exactement ça, encore faut-il que cela soit accepté par les non-doués. En tout cas, cette dame-là n’a pas l’air tant choquée. C’est sans doute la fatigue qui cause cette « acceptation » des phénomènes paranormaux. Enfin, elle devrait quand même rester attentive, il faut rester à l’affût, on ne sait jamais, un méchant bonhomme pourrait bien l’ennuyer ! Moi, je voudrais bien être une preuse chevalière. Même si la chevalière n’est pas vraiment un chevalier au féminin. Je protègerai toutes les belles dames des goujats et mercenaires. Et je me ferais de l’argent. Et je deviendrais riche et je ferai plein de cadeaux à Matt.

Un rire retentit à côté de moi et ma bulle de réflexion explose. Je me tourne vers sa source, surprise, puis associe cette joie à la serveuse. Pourquoi rit-elle ? Elle doit être vraiment fatiguée, la pauvre. C’est peut-être nerveux. Si ça se trouve, dans une minute, je suis jetée dehors. J’espère que je pourrais emporter mon repas au moins. Je l’ai payée ? Je ne crois pas. Est-ce que je vais devoir l’avancer ? Lui payer davantage ? Réparer les dégâts ? Je pense que je prendrais la poudre d’escampette si le futur se profile comme ça.

-C'était très bien en tout cas ! Très réussi !

Elle n’a pas l’air de faire de l’ironie, ou alors elle est très douée. Est-ce que ça lui fait plaisir ? Enfin, j’avoue que j’ai du mal à suivre. Je ne suis pas empathe, c’est compliqué. Mais à en déduire son attitude, elle n’a pas l’air de vouloir me mettre dehors. Pas encore. Je sus mitigée entre me joindre à ses rires ou garder ma stupide expression d’incompréhension. Bah, je n’ai pas le temps de me poser des questions et lui sourit timidement. Peu importe comment elle le prendra, moi je n’ai pas fait exprès de tout faire tomber.

-Merci.

C’est un remerciement presque timide. A peine soufflé. Juste un accusé de réception cordial. Une fois tout remis sur pied, ou plutôt sur le comptoir, j’inspire profondément et revient sur la table de bar pour terminer mon repas. La cordialité eut voulu que je paye les frais des sauces mais je ne mentionne évidemment pas cette possibilité de peur qu’elle accepte de récupérer la monnaie en rab. Au lieu de ça, je lance :

-C’était vraiment pas fait exprès hein ! Enfin, de faire tomber tout ça je veux dire. J’ai juste un peu de mal à me contrôler parfois et du coup ça part dans tous les sens. Et puis, consciente d’avoir lâché une vérité, je me rattrape maladroitement. J’veux dire, les tours de magie, c’est pas facile à faire hein. Mais bon, je donnerai pas mon secret, désolée.

Et je lui fais un petit clin d’œil en lâchant une senteur apaisante. Non, pas un pet, juste un peu de mon don sur sa personne. Merci bien. Mieux vaut éviter d’attirer les soupçons. J’inspire profondément et avale le plat d’un coup d’un seul. Pas le temps de s’attarder, je devrais en profiter pour visiter un peu la ville de nuit avant qu’il ne faille vraiment rentrer. Qui sait combien de temps nous resterons ici. Peut-être devrais-je aussi démarcher deux-trois stations essence, sait-on jamais, à cette heure-ci, je suis sûre d’avoir le monopole de l’emploi.

Je soupire et dépose l’argent du repas un peu en avant. Il y a assez ? Je pense.

-Je vais certainement partir dans pas très longtemps. Et quand je dis partir, ce sera certainement pour un endroit très très loin d’ici. Je pense qu’on ne se reverra jamais, mais vous devez me promettre que vous, vous chercherez ce que vous voulez vraiment et que vous ferez tout pour le réaliser !

Je me sens d’une belle âme ce soir. Si j’avais d’autres pouvoirs, j’aurai choisi de la marraine bonne fée. J’aurais agité ma baguette magique au-dessus de Billie et je l’aurai béni pour les années à venir. A défaut de ne pouvoir faire de pareille choses, je me contente simplement d’un sourire doux et sincère. Si elle réalise ses rêves, je dois le faire aussi. Retourner à l’orphelinat, sauver tous ces enfants enchaînés à un destin injuste. Ma baguette magique, je dois l’agiter au-dessus d’eux aussi. Et c’est en agissant que les choses changeront. Si Orpheo n’y parvient pas, alors j’irai.
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MessageSujet: Re: Let me tell you how to be yourself   Let me tell you how to be yourself EmptyLun 23 Avr 2018 - 12:53

Savoir ce que l'on veut.
Billie n'a jamais réfléchis à ce qu'elle voulais vraiment dans la vie. Pour le moment elle ne faisait plus que survivre à ce qui l'entourait, sans jamais forcer le destin, ou autre choses qui aurait peu être désagréable pour elle. Elle savait qu'elle se sentait bien près des animaux, chez son oncle au final elle avait trouvé un certain équilibre qui lui convenait, pas trop de débordement ni rien, juste sa petite dose de folie avec jack.
Même si c'était un être insignifiant pour elle, jack lui manquait. Elle avait été horrible avec lui et elle espérait qu'un jour elle répare tout ses tords afin d'alléger son âme, avant de partir.
Partir... pour aller ou ?
La famille de son père se trouvait rb Afrique, mais allait-Elle devoir y aller un jour ? Et même, était-elle encore la bas? C'était une excellente question... qui restera sûrement sans réponses, Billie n'avait pas l'intention d'y aller... et puis les réponses à toutes ses questions...Elle ne les avait pas. Ça se trouve ils ne savent même pas qu'elle existe. Ça se trouve elle n'en a même plus de famille.
Ann est désormais sa seule famille.
Et elle lui manquait terriblement...
Quoi qu'il en soit elle ne savait pas ce qu'elle voulait réellement. A part être avec John, et voir l'océan.
Et si demain, elle prenait le bateau pour partir en Europe ?
Et si demain elle décidait de tout abandonner ici pour une autre vie la bas ?
Non, ce n'est pas possible, elle a encore son travail et son appartement, même si les deux son plutôt pitoyable, cette vie lui convient pour le moment, le temps d'apprendre à vivre comme tout le monde et de gagner assez d'argent pour... pour partir ?
On en revient toujours à cette question : partir, mais où ?
Il faudrait qu'elle demande à john, même si il a perdu la mémoire, il connaît le monde plus qu'elle.
John... depuis qu'elle l'avait revu à noël, elle ne savait pas trop comment prendre leur relation... elle ne savait plus si elle devait s'accrocher au peu d'espoir qu'il retrouve la mémoire.
Tant pis.
ELLES seront toujours là elle, compagnon de remplacement le temps que le cœur de Billie trouve quelqu'un pour la combler.

La jeune fille ramassait rapidement tout ce qui avait pu tomber par terre lors de ce tour de 'magie' improvisé. Billie rigolait, non pas méchamment, mais seulement par ce que l'image que reflétait cette fille était celle de la joie de vivre. Ce qui n'est pas négligeable dans une vie... de vivre.
Nephilim, Billie savait qu'elle n'oublierait pas cette personne, déjà car son prénom est peu commun et qu'en plus elle se détachait du lot. Dans le bon sens du terme !

-Merci.

Oh... l'avait elle vexée ? Ou alors elle était gênée. Billie ne du quoi lui dire mais elle lui sourit du plus tendre de ses sourire, elle ne voulait pas qu'elle s'en aille si rapidement après que Billie ait fait une potentielle bêtise.
Elle se rassit asa table et Billie passa un coup de serpillère sur le sol histoire d'éviter qu'il colle, un cache misère avant qu'elle ne vienne à faire le ménage de la salle entière. Rien que d'y penser elle en avait la nausée.


--C’était vraiment pas fait exprès hein ! Enfin, de faire tomber tout ça je veux dire. J’ai juste un peu de mal à me contrôler parfois et du coup ça part dans tous les sens. J’veux dire, les tours de magie, c’est pas facile à faire hein. Mais bon, je donnerai pas mon secret, désolée.

Petit clin d'œil de sa part.

Son secret ?
"Oh... et si elle était comme moi...? "

Billie voulait soudainement lui montrer aussi un 'tour' de magie mais elle se rappelait les paroles de john, elle ne devait pas les utiliser devant les gens, même si c'était Des sorciers car au final on est jamais sur de qui se trouve devant nous. Ça peut être des sorciers noirs...
Des sorciers noirs... Billie s'était toujours demandé pourquoi on les appelait comme ça, et qu'est ce qui faisait dire aux gens que ces sorciers étaient noirs ? Au fond, étaient-ils vraiment si abominable que ça ?
C'est vrai Billie est naïve.
Puis elle finit par oublier plus ou moins de quoi elle réfléchissait. Elle répondit alors à Nephilim.

-Je vois ! Les grands artistes ne révèlent jamais leur secrets !

Elle l'accompagna en lui faisant également un clin d'œil. Car après tout, elle aussi avait un secret ! Elle ne pouvait que comprendre ce qu'elle disait.
La jeune fille mangeait la fin de son repas, tandis que Billie elle rangeait le comptoir, remettant tout en ordre avant que d'autre clients ne viennent.
Elle semblait si soudainement pressée, Billie se sentit triste de savoir qu'elle allait partir, elle devra rester debout derrière le bar encore quelques heures. Mais la compagnie de cette fille l'avait aidée à surmonter son attente. Encore une fois merci !

Nephilim soupira et déposa l'argent sur la table.

-Je vais certainement partir dans pas très longtemps. Et quand je dis partir, ce sera certainement pour un endroit très très loin d’ici. Je pense qu’on ne se reverra jamais, mais vous devez me promettre que vous, vous chercherez ce que vous voulez vraiment et que vous ferez tout pour le réaliser !

Ça sonnait plutôt comme un ordre... mais c'est d'accord. Billie prit l'argent compta rapidement, c'était bon il y avait tout, puis se retourna vers la jeune fille.

-Je vais essayer... non je vais le faire ! Je vous promet, je vais le faire. Mais vous, prenez soin de vous d'accord ? Et profitez de vos voyages !

Billie était soudainement bien mélancolique. Un instant, elle cru parler à sa soeur, téméraire et intrépide avant que celle ci ne parte a l'autre bout du monde et se fourre dans les pires embrouilles...
"Fais attention à toi...

Avant qu'elle parte Billie rajoute en hâte :

-Même si, je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve mais... j'ai le sentiment qu'un jour on se reverra...

Billie souriait.
Elle ne savait pas pourquoi elle le disait, mais au fond d'elle elle avait envie de la revoir. C'était égoïste de le dire mais elle pensais que ça ferai plaisir.
C'était tellement typique de fin de film, le monde entier aurait dit quelque chose du genre : Mais Billie, tu n'es pas dans un film ! Tu es dans la vraie et cette vie, elle ne te permettra pas de faire tout ce que tu veux, ma pauvre enfant.
Ainsi Billie la regarda partir, en souriant jusqu'à ce que les portes coulissantes soient refermées et que Nephilim devienne une ombres parmi les autres sur le trottoir.
Son sourire s'éteignit.
Billie prit l'assiette vide et le verre et les donna en cuisine. Elle ramassa les dernières choses qui traînaient par terre et prit le balai pour commencer son incontournable heure de nettoyage. Il n'y avait personne alors elle en profitait pour s'avancer, histoire de ne pas finir trop tard non plus.
Elle s'arrêta un instant... sa vie était insignifiante.

-Réfléchir à ce que je veux...

Ce que veux Billie ?
Elle veut elle autre chose qu'elle même, elle veut que Ann soit fière d'elle et que John reste, qu'il l'aime, elle veut protéger ceux qui l'entoure et non être celle que l'ont protège tout le temps. Elle veut arrêter d'être si fade et sans saveur, elle veut pouvoir contrôler pleinement ses pouvoirs, savoir plus de choses sur ce monde auquel elle appartient.
Elle veut pouvoir voyager, partir, visiter, naviguer, chanter, courir, jouer de tout et écouter plein de choses, manger ce qu'elle veut, vivre de tout ça...
Elle veut pouvoir s'envoler d'elle même.
Elle veut revoir son père, sauver sa mère.


Elle veut juste, être plus forte.



Au revoir Nephilim...
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Admin | Petite vadrouilleuse
CITATION DU PERSONNAGE : Entreprendre quelque chose peu prendre des annees, Alors que détruire ne prend seulement que quelques secondes

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Nephilim L. de Sylphie
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MessageSujet: Re: Let me tell you how to be yourself   Let me tell you how to be yourself EmptyMar 24 Avr 2018 - 12:08


"Let me tell you how to be yourself"


Faut se laisser vivre. Faut lâcher prise parfois et profiter de notre temps, de notre vie, des bonnes choses, des petits plaisirs, des échecs aussi. Comme de cette tour Eiffel en élastique que j'arriverai jamais vraiment à terminer.


C’est pas un mal de vouloir à tout prix rester au calme, ne pas vouloir d’un vie tumultueuse ou aventureuse. En vérité, ce genre de personnes est assez répandu. A commencer par les gens vivant dans les grandes villes. Lorsque l’on n’a été habitué qu’à rester dans son appartement, sa maison, que la famille est à proximité, que tout indique dans vos gènes que vous êtes faits pour rester là, il devient parfois difficile de vouloir partir. Difficile voire impossible.

Moi j’ai été baladé. Depuis mon jeune âge déjà, je n’ai pas vécu chez moi. J’ai été mêlé à des enfants de tous bords, forcé de fréquenter des adultes que je n’avais pas choisi et qui ne partageaient pas mon sang. Puis, j’ai connu Matt, presque vécu le génocide d’enfants, tué un homme très jeune pour ma propre survie. J’ai été baladée à droite à gauche alors même que mon éducation aurait dû se passer à cette heure. J’ai perdu mon plus fidèle animal de compagnie, mon père ne s’est jamais enquis de mon état même après le traumatisme de l’orphelinat. Ren ? Ren ne s’est pas non plus préoccupé de moi. Il a fui, fui quelque part, loin d’ici et l’optique dans son regard ne laissait pas de place au doute : Il ne comptait pas revenir. Alors, j’ai inhibé tout ça, toutes ces amitiés pour les transformer en de vagues connaissances, animée par l’unique besoin de retourner à l’orphelinat.
Faire une vie cadrée, pourquoi pas. Mais plus tard, quand mes os commenceront à se plaindre, quand mon cerveau fonctionnera un peu moins vite, quand j’aurais la certitude qu’une maison ne m’exposera pas au regard des humains noirs. Là, seulement, je pourrais songer à m’installer. Avec Matt, s’il veut encore de moi.

Je finis mon repas. Rapidement, comme si mon avion venait de m’annoncer un décollage imminent. Cette rencontre était plutôt sympathique. Billie, la belle femme. La douce dame.

-Je vois ! Les grands artistes ne révèlent jamais leur secrets !

Je lui réponds par un grand sourire jusqu’aux oreilles et finit la dernière boulette récalcitrante, enfonçant sans vergogne ma fourchette dans sa chair tendre. Et voilà. Je m’annonce une dernière fois. Sans lui dire au revoir, adieu, à une prochaine fois, à jamais. J’aime pas ça. Je déteste les fins, absolument toutes les fins. Alors je préfère lui dire, lui exposer les faits. On ne se verra certainement plus jamais, mais ce ne sont que des pensées et les pensées amènent aux erreurs, aux mauvais jugements. C’est un oui et un non. Un adieu et un au revoir, un bonjour et une bonne nuit.
On se voit demain.

On ne se reverra plus.

Mais réalise ton rêve. Et si tu ne le connais pas, cherche-le car il existe et n’attend qu’un pas de ta part vers lui pour l’amener à s’ouvrir, s’étendre, grandir et fleurir. Le Bonheur avec une majuscule.

-Je vais essayer... non je vais le faire ! Je vous promet, je vais le faire. Mais vous, prenez soin de vous d'accord ? Et profitez de vos voyages !

Prendre soin de moi ? Mon visage traduit un instant mon incertitude. Prendre soin de moi. En suis-je capable ? Je ne suis pas coquette parce que je ne le souhaite pas mais parce que le temps ne m’en laisse pas l’opportunité. Je n’ai pas l’opportunité de grand-chose, à vrai dire, mis à part voyager. C’est beaucoup, certes, mais dans les conditions dans lesquelles nous voyageons parfois, cela peut s’avérer long et pénible. Aucune attache, comme toujours. Prendre soin de moi alors ? A quel niveau ? Survivre ou vivre ?
J’acquiesce de la tête, un peu ailleurs. Elle soulève une question importante. Intéressante même. Primordiale si l’on devait vraiment se pencher dessus. Alors, comme Billie cherchera son idéal, je tenterai de trouver le mien sans subir mon destin.

-J’essayerai aussi !

L’autre dame sourit. Ajoute :

-Même si, je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve mais... j'ai le sentiment qu'un jour on se reverra...

Peut-être, peut-être pas. Justement, nous verrons effectivement ce que l’avenir nous réserve. Ou nous le provoquerons, à voir. Quoiqu’il en soit, cette rencontre est au passé et mon présent lui fait un signe d’adieu tandis que le futur me dirige vers mon lieu de repos. Ou peut-être vais-je encore me déplacer un peu, vaquer dans les rues, observer les chats domestiques sauter de toits en toits. Comme moi de villes en villes et de pays en pays.
Je pousse la porte du restaurant, laissant l’air pénétrer dans l’intérieur. Il fait frais, mais un frais agréable. Un frais qui revigore et laisse les opportunités se multiplier, qui renfloue l’imagination et vivifie l’intelligence.

Elle a raison cette Billie.
C’est peut-être certainement qu’un au revoir.



FIN

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Let me tell you how to be yourself

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