C'est pas comme si les sorciers noirs étaient méchants.

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 C'est pas comme si les sorciers noirs étaient méchants.

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Laurens Van Vollenhoven
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MessageSujet: C'est pas comme si les sorciers noirs étaient méchants.   C'est pas comme si les sorciers noirs étaient méchants. EmptyDim 13 Mai 2012 - 13:56

Dans la vie, il y a des jours où l'on se sent enfermé alors qu'en observant autour de soi, on remarque qu'il n'y a rien qui nous empêche de tendre les bras. Il y en a qui appelle ça se renfermer ou bien déprimer. Moi, je ne suis pas déprimé. C'est d'ailleurs la dernière chose que je fais. Je n'ai vraiment jamais compris ce sentiment. Ça ne fait pas avancer, ça ne rend pas heureux, c'est parfois contagieux, ça donne des rides à force de ne pas sourire. Bref, c'est la chose la plus inutile au monde. Alors voilà où ma réflexion me mène. Ça fait déjà plusieurs semaines, voir peut-être un début de mois que j'ai croisé ce cher Axel exorciste dans la police. Depuis, j'ai l'impression que je deviens parano. Jusqu'à présent je n'ai jamais eu de problème. Et pour cause, les exorcistes que je voyais ne rentraient jamais chez eux.

Le problème dans tout ça, c'est qu'Axel s'en est très bien sorti. Et que malheureusement je lui ai donné mon identité. Aujourd'hui, on retrouve tout en observant un visage. Et tout ça m'a mené à me dire que j'allais devoir faire plus attention autour de moi. Je ne changerai pas d'attitude sous prétexte que je suis surveillé, ça non. Mais je masquerai encore plus qu'à l'accoutumée mes meurtres. Sans doute devrais-je penser à changer de lieu où vivre. Le QG d'Orphéo est une bonne planque mais... une fois qu'on est remarqué, ça devient tout de suite beaucoup plus dangereux. Enfin, vous me direz, je ne dois pas être le seul sorcier noir du coin, ce qui me dédommage en partie des meurtres commis. Par contre, paradoxalement, on pourrait m'accuser de méfaits que je n'ai pas commis. Et si j'accepte sans problème qu'on me retire quelques poids du dos, je refuse qu'on m'en ajoute de nouveaux.

Quoiqu'il en soit, j'ai tendance à penser par moment qu'on me suit. Comme ça, n'importe où, j'ai la sensation qu'il y a quelqu'un ou, tout du moins, quelque chose. Et croyez-moi, même pour un sorcier noir, c'est rarement appréciable. Surtout que la paranoïa monte assez vite lorsque le stress apparaît. Mes rideaux de chambre sont toujours fermés et maintenant c'est au tour du salon. Quand on sonne à la porte, je manque de sursauter. Même si c'est le livreur de pizza qui a deux minutes d'avance. En fait, j'avoue que je n'aime pas du tout sentir quelqu'un sans le voir. Je préférerai amplement avoir affaire à lui ou à elle, histoire de lui régler son compte. Ce serai plus rapide, et moins étouffant. Or, pour sortir un loup de sa tanière, il faut en général agiter la nourriture devant lui. C'est la première fois que je pense à me servir d'appât. C'est une très étrange sensation. Mais je n'ai à priori plus le choix. Ça me permettra en plus de savoir si tout ça n'est qu'un résultat effectif d'une peur idiote et non justifiée ou bien d'un doute véridique.

Je m'habille donc rapidement, une cigarette dans la bouche. Je me permets d'aérer par la même occasion, rideaux toujours fermés, pour éviter de faire devenir de mon salon un aquarium de fumée. Suite à ça, je commence à manger tranquillement en allumant la lumière. Dans ma tête, c'est autant le bordel que dans ma chambre. J'aimerai bien m'acheter un sniper maintenant tout de suite et me pencher à la fenêtre de la maison en observant le passage des humains pour remarquer une tête sortant du lot, fixant cette fenêtre par laquelle je suis penchée, un air inquiet sur le visage. Je n'aurai alors qu'à tirer sur cette personne. Si c'était un simple humain, j'aurai tué quelqu'un. Sinon, il aurai esquivé la balle et je serai alors descendu m'occuper personnellement de cette personne. Le problème ne se serait plus posé. Mais il y a malheureusement un hic à tout ça. Je n'ai pas de sniper ni de sort d'attaque à longue portée, et aussi précise qu'une telle arme. En plus, je n'ai pas vraiment l'habitude de tirer. Je préfère le corps à corps plutôt que ces trucs.

Enfilant mes chaussettes, chaussures et mon long manteau noir, je saisis ma canne-épée et sort de mon studio. Je prends soin de bien fermer derrière moi, au cas où, on ne sait jamais. Et que ce soit à cause de ma paranoïa avancée ou une simple habitude, fermer reste la meilleure chose à faire. Tout le monde ferme la porte derrière soi. Non ? Bref, je descends les escaliers. Je n'ai pas fermé mon manteau. Et avec le vent à l'extérieur, il ressemble plus à une cape qu'autre chose. Mais je m'en fiche en vérité. Parce que je n'ai pas froid. Et il fait tellement lourd qu'un bon petit coup de vent frais fait plus de bien qu'autre chose. Je regarde à gauche puis à droite. Les filles s'habillent de plus en plus court, dirait-on. En se baissant un tout petit peu, on pourrait même voir leur culottes. Personnellement, je trouve ça terriblement moche. Mais la mode reste la mode. Et comme je n'y accorde aucune importance, je me contente d'observer ces filles marcher sans rien dire. Et puis, mon but est tout autre. Je dois chercher ou trouver cette personne. Bien spéciale. Et comment ? Londres est grand et ce ne sont pas les petites rues ni le monde qui manquent. J'inspire profondément avant de commencer quelques pas. Ma canne résonne un peu sur le sol et c'est pourquoi je finis par la tenir dans ma main, parallèle au sol.

Je sens de nouveau cette présence. C'est difficile à décrire avec des mots. Ce ne sont que sensations et intuition. Rien de sûr. Pourtant, plus les minutes avancent, et plus mes pas me rapprochent du QG d'Orphéo. J'ai conscience de vouloir faire quelque chose de fou, mais je deviens fou à force de devenir opprimé par ma paranoïa. J'aimerai entrer dans ce QG afin de voir Axel et de régler nos différents. Mais voilà, faire entrer un exorciste à Croix, c'est carrément impossible, alors un sorcier noir à Orphéo c'est... la même chose. Je dévie finalement de ma trajectoire et me rend dans un bar. Je sens qu'il y a vraiment quelqu'un. Me plaçant à l'intérieur, je m'assoie à une table pour deux et demande au barman de servir deux cafés. Oui, vous ne rêvez pas. C'est bien une invitation.
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Chef de département de la Police Magique | The sexy bomb
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Abbigael R. Turner
Abbigael R. Turner
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si les sorciers noirs étaient méchants.   C'est pas comme si les sorciers noirs étaient méchants. EmptyMer 25 Juil 2012 - 0:16

Abbigael posa le dossier sur son lit. Edwin, ce cher Edwin le lui avait donné. Il était à propos d'un certain Erwan dont on ne connaissait pas le nom, 44 ans, mais en faisant plus tellement ces traits étaient fatigués. D'après le rapport, il vivait à Londres et procédait un Terre-neuve qui a priori il n'aimait guère. Sorcier noir, il avait pour don l'invisibilité et comme pouvoir la téléportassions. Abby esquissa un sourire satisfait, ils allaient s'amuser tout les deux. Combien c'étaient fait avoir en croyant lui échapper avec ce genre de pouvoir? Elle aimait tellement voir cette expression d'incrédulité sur le visage de ses filatures quand ils apprenaient qu'en sa présence leurs pouvoir ne fonctionnaient plus. Elle parcouru le dossier, grâce à une rune on avait pu reconstruire le visage du sorcier d'après la mémoire d'Edwin. La magie peut parfois faire des miracles... Il était blond, yeux bruns foncé, Abby n'aimait pas trop les blonds. Mal rasé, il avait une fossette au menton. Umm globalement, même si il n'était pas vraiment de son genre, elle devait avouer qu'il n'était pas trop mal. Psychologiquement instable -là elle n'apprenait rien de nouveau, tout les sorcier noir étaient considérés comme telle- il était tout de même très malin et combattait à l'escrime avec une certaine dextérité. La jeune femme n'avait pas besoin de consigne pour savoir ce qu'il fallait faire, elle allait devoir le filler, puis s'infiltrer, rien de bien nouveau. Son physique plutôt attrayant rendait souvent la tache très aisée avec les hommes du sexes opposé. Mais n'aller pas croire, habituellement elle ne couchait jamais avec eux, raison de principe. En effet, la plupart du temps ils étaient bien loin de la notion de gentleman...Et si ce n'est pas un gentleman, ce n'était même pas la peine de tenter sa chance!

Fatigué de tout les séminaires et réunions de la journée, car contrairement à ce qu'on pense, la branche ne consiste pas à filler de nouveau suspects, vivre d'action tel un James Bond modern, loin de là, elle se jeta sur le lit, enleva ses bas et alluma une vogue. C'était sa période en ce moment, et pourtant elle s'était promis d'arrêter. Elle se sentait pitoyable à se faire des promesses sans lendemain.


***

Trois semaines plus tard...


Abbigael avait loué un petit appartement en face du domicile du prénommé Erwan. Il n'avait pas été très dure de le retrouver. En deux semaines c'était fait. Elle l'avait reconnu dans la rue quand elle était habillé en vieille mendiante. Elle se souvenait très bien du regard méprisant qu'il lui avait jeté. Les anciens proprios du petit appart qu'elle louait avaient accepter sans trop rechigner qu'elle le réquisitionne contre une jolie somme d'argent. Parfois ça avait des avantages de voler certaines œuvres d'art... Oh et puis au moins ça aura fait des heureux! Enfin tout ça pour dire que depuis elle l'observait continuellement. Et tout ce qu'elle pouvait dire pour l'instant c'est qu'il avait une vie passablement ennuyeuse. Il restait cloitré chez lui depuis sa rencontre avec Edwin et ne sortait pratiquement que pour les besoins d'un chien qu'il détestait. La veille, le livreur de pizza était passé, bref rien de bien passionnant. D'après elle il avait juste envie de se faire discret pour l'instant. Il avait même aussi l'air assez paranoïaque. Il devait se sentir observer car il se retournait continuellement dans la rue, devenant même invisible parfois! Il fermait constamment les rideaux chez lui et ne supportait pas les visites. Quel idiot si il pensait qu'il allait la semé ou l'arrêter comme ça!

Ce matin là, elle l'observait comme à son habitude. Elle ne pouvait pas tout voir avec les rideaux mais suffisamment grâce au ombres qui déambulaient dans l'appartement londonien. Parfois il faut juste se contenter de ce qu'on a et puis si cela avait été facile, ça n'aurait eu strictement aucun intérêt! Vraiment! Vous en trouvez pas? Et puis l'histoire n'aurait eu aucun intérêt à être raconté!
Elle le vit ouvrir la fenêtre, enfin il se décidait à bouger! Encore en guêpière et portes jarretelles en dentelle noire légère, décorée de poids en dentelle ( Et oui, notre belle Abbigael se promenait dans son appartement en sous vêtement et puis de toute façon, dans ses horaires de travaille, il n'y avait personne pour la perturbée ou la voir!) elle se hâta d'enfiler une robe rose pale, cintrant sa taille. Il y avait peu de jupons, car même si Londres était la ville où l'on pouvait affirmer son style sans que cela gène qui que ce soit, pour une filature elle avait appris à la faire discrète sans pour autant trop modifier son style décalé. Le seul écart qu'elle se permis fut son petit chapeau noir agrémenté de tulle, sortant directement des années 50. Avant d'oublier, elle dessinât une petite rune à peine discernable avec une finesse exemplaire dans le creux de sa côte. Encore méconnue du publique et gardée secrètement par un des secteurs d'Orphéo, elle permettait de modifier son aura de mêlée en sorcière pure. Ce n'était qu'une simple précaution, mais il fallait se méfier avec les sorciers noirs. Quand elle le vit enfin quitter son appartement, elle sorti sans trop faire de bruit pour le rejoindre dans la rue tout t'en restant à une distance raisonnable. De loin elle pouvait s'amuser à le voir angoisser au fur et à mesure qu'il avançait. Il tenait dans sa main la fameuse canne-épée dont Edwin lui avait tant parlé. De si loin elle ne pouvait pas voir tous les détailles mais elle avait l'air d'être un très bel ouvrage.

Soudain, il tourna brusquement dans un bar, en quelques secondes elle l'eu rejoins. C'est quand elle l'entendit parler au barman qu'elle compris que c'était le moment. Le moment de rentrer en contact avec lui, d'en apprendre plus. Elle avait l'avantage de n'être qu'une parfaite inconnue à ses yeux, elle pouvait lui raconter n'importe quoi et si lui en faisait de même elle devait le laisser faire pour ne pas semblé trop insistante. C'était lui qui devait venir vers elle et pas le contraire.


***

Il commanda deux cafés au barman, j'avais une sainte horreur du café. J'arrivais juste dans le dos du barman. J'en profita alors pour modifier la commende:

-Pas de café pour moi s'il vous plais, je prendrais un thé. Darjeeling vous avez?

Le barman acquiesça avec un sourire beat, je vis son regard s'arrêter sur mes seins avant de répondre bêtement. Qu'est ce que les hommes pouvaient être pitoyables parfois! Ils croient que tout leur est du, qu'ils n'ont qu'à sourire pour qu'une femme écarte les cuisses. En tout cas, aujourd'hui il s'était trompé de personne! Je m'assis, en face de l'homme en manteau noir, légèrement lassée par tant de stupidité.

Je ne dis pas un mot, ma bouche restait close. C'était à lui et à lui seul de commencer. Je me contenta juste de poser délicatement mon chapeau sur le rebord de la table, à coté de mes gants en soie puis de m'appuyer sur mon coude tout en l'observant. Et je dois malheureusement l'avouer mais il était plutôt beau garçon vu de près. Vraiment rien à voir avec la reconstitution d'Edwin. Il avait un certain charme qui ne me déplaisais pas... Enfin, j'attendais qu'il parle, qu'il commence.

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Laurens Van Vollenhoven
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si les sorciers noirs étaient méchants.   C'est pas comme si les sorciers noirs étaient méchants. EmptyVen 10 Aoû 2012 - 14:21

Vous savez, on devient rapidement paranoïaque quand on a l'impression d'être suivi. Et plus on devient paranoïaque, plus cette impression se renforce. On entre dans un cercle vicieux. Si vicieux qu'on parvient difficilement à en sortir. Beaucoup n'en sortiraient d'ailleurs pas. Mais je ne suis pas comme ça. Pas du tout même. Quand j'ai peur, et ô combien j'ai déjà eu peur dans ma petite vie, je fais face au danger d'un air fier. La plupart du temps, ça contribue à me rendre plus fort, et à effrayer celui qui me suit. Mais en de rares cas, la personne qui vous plonge dans cet état de paranoïa avancée se trouve plus fort qu'on ne le pense. Puis c'est un combat en temps réel qui se produit. Pas un combat physique, un combat de parole, de pensée. J'ai l'air plus intelligent en parlant ainsi ? Haha, je réagis étrangement hein ? Pour moi, c'est la peur qui me motive. L'adrénaline qui monte est une sensation incroyable. Quand bien même je me retrouverais en plein d'Orphéo, je serais toujours le même.

Légèrement penché au-dessus de la table, je reste passif, sitôt ma commande passée. On affronte sa peur hein ? Il finira bien par se montrer. En tout cas, il sait que bien qu'ignorant de sa personne, je sais qu'il me suit. Il ne saurait refuser une pareille avance. Il ou elle d'ailleurs, pas vrai ? Oui. Elle. Je sens sa personne qui s'adresse au barman qui a pris ma commande. Je n'écoute pas ce qu'elle raconte. Je m'en fiche en vérité. Elle ne m'intéresse pas vraiment, même si je ne l'ai pas encore vue. Tout ce que je souhaite faire, c'est lui demander de me lâcher les baskets. Pas plus. Je soupire légèrement, avant de reprendre une attitude un peu moins relâchée. La femme s'assoit finalement en face de moi, posant ses gants et son chapeau. Je suis assez abasourdi par sa belle figure et l'accoutrement assez particulier de sa personne. Mais ça ne me gêne pas. Je ne suis pas là pour la juger.

On se demande quel genre de personne Orphéo dirige. À voir cette femme en tout cas, je me pose la question. Oh, je ne doute absolument pas de ses capacités, ce serait bien mal me connaître. Très mal même. Je ne me fis jamais aux apparences. C'est la plus grande faiblesse des hommes, et je refuse de m'y soustraire. Je ressens son aura de sorcière. Mais ces satanés d'Orphéo sont doués en runes. Et on peut faire beaucoup de choses avec des runes aujourd'hui. Leur capacités est quasi illimitée. Un maître en runes peut rivaliser avec n'importe lequel de nous, peu importe sa force. Un léger sourire se forme sur mes lèvres. Ne pas se fier aux apparences hein ? En tout cas, en affichant un mutisme pareil, elle me laisse tout le soin d'étiqueter ses manières et sa façon particulière de s'habiller. Oh, des questions, j'en ai. Mais un tel silence est une invitation plus qu'alléchante. Et voyez-vous, je m'amuse beaucoup à garder la distance. À forcer l'homme dans ses moindres retranchements. Moi aussi, j'empêche mes multiples questions ne serait-ce que d'effleurer mes lèvres. Pourquoi est-elle ici ? Quel est son but ? Oui. Cette question en particulier me titille la langue. Mais c'est une très mauvaise stratégie que d'entrer dans le vif du sujet aussi rapidement.

Beaucoup de personnes s'y emploient pourtant. On croit souvent qu'éviter les fioritures dans une discussion était la meilleur des solutions pour faire parler, mais je ne suis pas du tout d'accord. En même temps, ce sont les humains qui ont mis au point cette stratégie. Pas étonnant. Moi, les fioritures, ça m'aide beaucoup à m'en sortir. Le hors sujet, c'est parfois mieux. Mais il faut pouvoir le choisir judicieusement. Faire échapper quelques éléments du but de cette femme en sortant des sentiers battus, trop souvent utilisés. Et ici, il s'agit de tenir sa langue, de patienter jusqu'au moment fatidique, où l'un des deux craquerait. Ce pourrait tout autant être moi. Mais je n'y compte pas. Ce serait une première bataille de gagnée. Oh, si j'avais parlé, la compétition n'aurait pas eu lieu, mais voilà, je suis toujours partant pour montrer mes capacités. Et la jeune femme m'a l'air plutôt résistante. Chose que j'apprécie. Tout comme cet Axel. Si ça se trouve, et c'est ma fois plus que probable, elle est là sur son ordre.

Très mauvaise chose que voilà. Je soupire quelque peu, lorsque le barman apporte les tasses. Du thé ? Maintenant que je l'observe depuis un moment déjà, ça ne m'étonne que très peu. Le barman se dépêche de fuir de cette table maudite. Il faut dire que nos regards sont fixés l'un sur l'autre. Mais aucun ne débute cette petite bataille. Si j'eus été télépathe, je l'aurais probablement embêtée mentalement, mais voilà, je n'en suis pas. Et la triche, c'est mal. Très mal. Je pose ma canne-épée sur le côté gauche de la table, soigneusement collé au bord. Si le duel de pensée se finit mal, au moins j'aurais de quoi me défendre. Et la jeune femme doit aussi connaître le secret de cette canne. Si c'est le cas, si elle le remarque, ne serait-ce que par un léger coup d’œil ou autre, je serais fixé. Les devinettes, j'aime ça. Le regard délie beaucoup les langues. Et je commence à m'y familiariser depuis un temps déjà.

Je porte le café à mes lèvres, pour le reposer peu après. Je me demande ce que ce cher Axel a dans la tête. Je ne me fie pas à son regard pour le coup, je suis trop persuadé de ce que j'avance pour ça. Qui d'autre pourrait me surveiller qu'Orphéo ? De plus, il sent le sorcier à plein nez. Un peu trop pour être naturel, mais ça arrive de temps en temps. Cette femme doit avoir un sacré caractère, si c'est une vraie sorcière. Je plisse un peu les yeux, comme pour détailler encore un peu plus ses expressions. Elle est très douée. Mais je sais me montrer patient. Il y a de grandes chances pour que je termine au poste d'Orphéo. Espérons que je m'en sortirais. Enfin, n'y pensons pas pour le moment. Je termine mon café, et pose mes bras, dont les mains sont reliées devant moi, encerclant ma tasse de café. Allez, c'est le moment de s'exprimer, non ?
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Chef de département de la Police Magique | The sexy bomb
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Abbigael R. Turner
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si les sorciers noirs étaient méchants.   C'est pas comme si les sorciers noirs étaient méchants. EmptyVen 4 Jan 2013 - 13:56

La jeune femme ne bougeait pas, elle restait impassible, un peu froide peu être. D'ailleurs on l'a qualifiait souvent de beauté froide. Surement à cause de sa peau très pale qui contrastait avec sa bouche rouge vermeille et des cheveux ébènes . Vous êtes surement en train de vous dire que je vous décris Blanche neige, sauf que Blanche neige, elle, n'avait de froid que son nom. Non. Ce qui qualifiait Abbigael de froide c'était cette sorte de bouclier qui l'a rendait intouchable, inaccessible, un peu comme un flocon de neige: vous l'attrapez avec votre main, et vous avez à peine le temps d'entrevoir sa complexité, d'admirer sa beauté, tous ses entrelacs de cristaux qu'il avait déjà fondu. Oui, elle était un peu comme ça elle aussi. Comme un flocon de neige. la douceur vous dites? Elle en avait certainement, après tout, tous les flocons sont doux. Mais comme le froid, elle pouvait brûler la peau, la transpercer de douleur, mais cette douleur n'était pas un jouissance pour elle. Au fond elle aurait peu être aimée être plus douce comme un léger vent d'été. Mais au lieu de ça, on l'avait rendu aussi froide que la neige. Quand vous vous approchiez d'elle c'était comme si vous plongiez dans un lac d'eau glacé qui transperçait vos entrailles, votre peau, votre corps tout entier. Mais comme la glace ou l'eau vous ne pouviez pas vous empêcher de la contempler, l'admirer. En tout cas, c'est ce que je ressentait en la voyant. C'était surement ce que tout homme ressentait en la voyant... Alors tel une statue de glace, elle se tenait là devant le sorcier noir et ne parlais pas. Elle attendait. La glace ne parle jamais, sauf dans les films.

Ses yeux d'un bleu-gris infinie, tel un spirale vous aspirant dans un vortex, un piège donc vous ne pouviez vous défaire, observait l'homme assis en face d'elle avec une certaine désinvolte, peut être même avec un soupçon d'arrogance. une arrogance qui lui disait: "Tu veux jouer à ça? Alors que les jeux commencent."

Quand le garçon apporta sa tasse de thé, elle s'autorisa à détourner le regard de l'homme pour jeter un regard noir et méprisant à ce jeune garçon qui l'avait regardé pendant un très court instant comme un vulgaire objet. Même pendant un instant à peine percevable elle détestait ça. Elle allait surement lui pardonner, et d'habitude elle n'était pas si excessive. Mais c'était un humain. Et elle devait prendre la confiance du sorcier noir. Faites le calcul, vous comprendrez aisément que pendant sa mission, certaines choses étaient nécessaire.
Le garçon ne compris pas, qui comprendrait? Interloqué par ce regard remplit de haine, il bredouilla de plates excuses. Oui, Mlle Turner faisait toujours cette effet là, en réalité ce n'était pas la faute du jeune homme, en fait le regard assez naïf qu'il lui avait porté n'avait rien de mal en soi, c'était juste un prétexte à sa réaction. Et on a beau dire que la beauté n'influence pas, elle aide quand même beaucoup. Si elle n'avait pas eu ce charisme et cette présence impériale en elle, il n'aurais surement rien dit. Vous me diriez que la gentillesse aussi était une de ces bonnes qualités (et encore dans notre monde, cela dépend de bien des choses, en fait, on plus souvent tendance à utiliser les gens remplis de gentillesse que de les aidé...). Mais aujourd'hui, pour Abbigael, il n'y avait pas de gentillesse, de bonté, ou même de pitié qui tienne. Ces moments là étaient seulement réservés aux enfants et Erwan n'en était pas un, avouez qu'il avait quand même quelques années derrière lui maintenant...

Elle pris un cuillère de miel qu'elle plongeât dans le thé. Certains hurleraient surement au sacrilège mais elle s'en fichait. Elle n'ajouta pas de lait. Aujourd'hui elle n'en voulait pas. Puis elle porta la tasse brûlante entre contre ses lèvres et pris une petite gorgée. Le liquide chaud se fit sentir dans toutes ses entrailles. Elle l'a reposa. une trace de rouge à lèvre avait marqué la tasse.

***

J'attendais qu'il parle, si il voulait jouer à cela qu'il s'attende à perdre. Je ne dirais rien. De toute façon ce n'était pas du temps perdu. Le langage corporel à souvent tendance à en dire plus qu'on le souhaiterais. Je le vis poser sa canne contre la table, mais je ne cilla pas. Il ne fallait pas. Je résistai donc à observer cet ouvrage, non sans valeur. Mon gout prononcé de l'art voulait que je l'observai mais je n'en fit rien. Eddie me l'avait décrite, mais de façon assez globale. En vrai, c'était un ouvrage très réussi. Mais mes yeux m'obligèrent à observer le visage de ce sorcier et non la canne. Il était très négligé. Une barbe naissante, les yeux fatigués. Il paraissait plus vieux, rester cloîtrer ne faisait de bien à personne. Je dois avouer qu'il rendait mieux sur la reconstitution d'Edwin qu'en face de moi. J'aurais dû m'en douter, il avait toujours tendance à embellir le visage des hommes, et des gens en général. Un pointe de déception me traversa l'esprit, enfin, il n'était pas si affreux ce ça, loin de là. En prenant soins de lui il aurait surement plus de charme. Tout n'était pas perdu. J'ai déjà eu des taches bien plus pénibles que ça. J'avais déjà eu affaire à de gros porcs. Lui au moins, il avait eu la courtoisie de m'inviter à prendre un verre, dans un bar plutôt agréable je dois avouer. Je me pinçai la lèvre, je ne savait pas si c'était plus facile d'en apprendre sur un homme non sans charme mais que je suis censée détester ou de détester un homme dont je suis censée en apprendre plus. Il fallait surement le juste milieu, mais jusqu'à présent cela ne s'était encore jamais produit. Peut être aujourd'hui...

Mon regard s'arrêta sur un reproduction de Van Gogh accroché au mur. Une photographie en fait. Je me sentais bien dans ce Café. Où les arômes de thé, de café, de bière et de pâtisseries remplissaient la salle. Les gens autours de nous riaient, lisaient le journal ou jouaient aux cartes. Je devais avouer que notre table paraissait très sinistre à coté des autres. C'était surement pour cela, que les deux vielle femme qui jouaient aux commère pour passer le temps et assises à la table juste derrière nous préféraient nous éviter du regard, préféraient nous ignorer. Nous étions les seuls dans cette salle qui refusaient de parler, rire, pleurer et montrer n'importe quelle autre émotion qui pourrait nous trahir. Chaque moment était crucial. On avait un point commun tout les deux, perdre notre couverture nous serait fatal... Je fixai à nouveau Erwan comme pour lui dire: Il faut bien commencer un jours non? C'est toi qui à voulu que je vienne, c'est toi qui voulais me parler...
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si les sorciers noirs étaient méchants.   C'est pas comme si les sorciers noirs étaient méchants. EmptyMar 29 Jan 2013 - 20:05

J'avoue être un peu surpris du mutisme de la demoiselle. Allons bon, je l'ai invité. Elle doit bien vouloir me demander quelque chose ? Je suis persuadé qu'elle fait parti d'Orphéo comme la majorité du monde ici. Après tout, le QG n'est pas si loin. Et puis, c'est elle qui n'arrête pas de me suivre, il fallait au moins qu'elle s'attende à ce que je vienne l'inviter. Et visiblement, à l'observer un peu plus, je me rends compte qu'elle est tout à fait à l'aise dans son rôle, si tout du moins elle en joue un. Ça me fait doucement sourire. Voyons. Je me demande bien à quel genre de mission elle est affectée, quand elle ne s'occupe pas à suivre des vieux bonshommes dans mon genre. Disons que son style un peu.... particulier doit en attirer plus d'un. Je ne dirais pas que je suis insensible, mais malheureusement pour elle, je ne m'arrête pas seulement à l'apparence physique. Il y a néanmoins un bon point d'emblée accordé à cette apparence.

Quelques secondes plus tard, un jeune homme vient servir la boisson. Et devant ce manque apparent de discussion, il fut presque frappé de stupeur et babilla des excuses avant de partir la queue entre les jambes. Pauvre petit. C'est vrai que c'est pas vraiment l'endroit pour débuter une carrière de serveur. Après tout, Orphéo s'arrête souvent à ce bar. En fait, plus je réfléchis et plus la question du choix du bar se trouve idiote. Pourquoi diable ai-je choisi de m'arrêter dans le bar le plus fréquenté de ces idiots d'exorcistes ? Je ne comprends pas. Peut-être pour que la demoiselle se sente un peu plus chez elle. Allons bon, je ne me fais pas d'illusion, ni même d'idées. Même si elle ne semble pas, à proprement parler, d'un réel danger, je préfère me méfier. Un instant plus tard, je la vois mettre un peu de miel dans son thé. Oui, c'est tout bonnement passionnant. En même temps, je n'ai pas envie de m'exprimer le premier. Et plus la discussion mentale s'amorce, moins de questions ne me viennent en tête. Qui êtes-vous ? Allons, il faudrait être bien idiot pour ne pas le savoir. On dit qu'on en apprend bien vite plus sur une personne en la regardant qu'en lui parlant. Je ne pense pas que cette personne ai tort. Son regard pétillant, et puis cet air sûre d'elle. Oh non, elle n'est pas du genre soumise, celle-là. Je dirais même qu'elle doit avoir un sacré tempérament. Ça pourrait être amusant d'admirer la beauté de ses nerfs. Qu'importe.

Poursuivons le flot de questions. Pourquoi me suivez-vous ? C'est vrai, ça mériterai une bonne réponse. Mais qui me dit qu'elle ne se mette pas à mentir à cet instant ? Ça vaut le coup de se poser la question aussi. Elle me suit parce que je suis un dangereux criminel ? Oh non, pitié, qu'on arrête avec ces histoires de gentils et de méchants. Il n'y a pas de mal ni de bien. L'homme n'est pas fait pour être constitué en bien ou en mal. Il juge simplement des valeurs selon son point de vue, et ces mêmes valeurs sont susceptibles de changer en fonction de la personne. Le fait même que les lois varient d'un pays à l'autre prouvent tout ce que j'ai dit. Et l'éducation et tout ces bordels ne sont qu'une manière de nous inculquer les « bonnes » valeurs tout en bannissant les « mauvaises ». Vous verrez, j'ai plus qu'à aller m'exiler au Texas. Bref.

Mon café va refroidir. Et je déteste le café froid. Intéressant n'est-ce pas ? En vérité, il y a pleins de questions que je peux poser. Mais bon, est-ce que c'est vraiment utile ? On pourrait se le demander. Ah bon Dieu, cette situation va finir par m'exaspérer si elle dure. Le seule problème, c'est qu'en idiot que je suis, si je fais le moindre geste suspect, ce n'est pas un mais trois exorcistes qui me sauteront à la gorge. Et j'avoue que j'ai peur de finir en prison pour plusieurs années. Surtout que la prison ne règle absolument rien. Bien souvent, les détenus ont bien plus de chances de récidiver et de se retrouver en prison que les autres. Conditions insalubres et tout ça ? Personnellement, ça ne m'intéresse vraiment pas. Qu'on emmène mon chien à la place. Faites-le crever si vous voulez, mais je ne veux pas finir en prison. D'un côté, je me demande vraiment comment sont les prisons à Orphéo ? Un ignoble cachot datant d'après-guerre ou bien un style un peu plus moderne et lumineux ? J'en sais rien, et franchement je suis sûr qu'en pesant le pour et le contre, j'en arriverai à une égalité absolue. La seule façon de le savoir est d'y être. Et vraiment, même si vous insistez, ça ne m'intéresse pas.

Bref, pour en revenir à nos petits moutons, la demoiselle dont je ne connais pas le nom n'a toujours pas ouvert sa bouche, tout comme moi. Et dans ce duel de regard, je ne me suis pas préparé à perdre.

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C'est pas comme si les sorciers noirs étaient méchants.

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