Une vie pour une autre | Ft. Eveleen


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Ange & Démon
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Finola Halliwell
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Ange & Démon
MessageSujet: Une vie pour une autre | Ft. Eveleen   Une vie pour une autre | Ft. Eveleen EmptyMar 15 Aoû 2017 - 23:46

Une vie pour une autre



Los Angeles, 1er juillet 2017... Le jour s'est longtemps recouvert d'un voile sombre, un manteau de pure obscurité qui pourtant met en valeur son petit soleil argenté. L'agitation de la journée avait donc laissé place à une autre forme d'agitation sévissant à travers les rues de Los Angeles à la tombée de la nuit. Une foule de personne est attroupée devant une exposition de plusieurs voitures modifiées. Certaines personnes commencèrent déjà à échanger quelques dollars afin de parier sur leur coureur. D'une voiture à une autre, la musique frappait à travers les basses, passant de rap afro-américain à celui mexicain. Certaines voitures dansent aux rythmes des musiques dont les paroles sont crues, cela grâce à des suspensions tout aussi modifiées que la plupart des voitures présentes.
Elle avance silencieusement à travers la foule, elle qui a connu une tout autre ère, mais qui pourtant s'adapte en fonction des événements. Elle porte une tenue fine, un pantalon cuir moulant généreusement ses formes qu'elle n'a jamais montré, elle qui n'a d'ailleurs jamais porté de pantalon de sa vie. Mais ce n'est pas le pire à ses yeux, elle qui porte qu'un simple haut cachant à peine ses seins... Le haut étant en réalité une extension du pantalon, mais qui a simplement l'apparence d'un simple soutien-gorge. Son nombril est exposée et plus elle avance à travers la foule, plus elle se dit que ce monde n'est que dépravation. Il l'a toujours été, mais aujourd'hui il n'en a plus honte. Des regards envieux et désireux se tourne dans sa direction, à leur yeux elle n'est qu'une femme ayant à peine la vingtaine, pourtant la vérité est bien autre.

Silencieuse, elle continue à traverser la foule jusqu'à arriver en face d'un Portoricain, qui se lève pour la détailler, se frottant les mains comme s'il s'apprêtait à déguster un bon plat. « Alors, ça, si je m'attendais à voir une telle créature... El Diablo en personne, est en réalité une charmante petite blonde. » Il s'arrête en face d'elle, après lui avoir tourné autour. Elle se contente de rester silencieuse, alors que l'homme se rapproche davantage d'elle. « Tu réalises les vœux, il paraît... Je peux réaliser les tiens si tu veux. » Dit-il sa main glissante le long du dos nu de la femme jusqu'à caresser ce que son pantalon en cuire mettait le plus en valeur. La femme se retourne vers l'homme, son regard n'exprime rien pourtant il est profond. « Nul homme ne saurait combler ce qui me manque. » Annonce-t-elle d'un ton calme, bien que dans son regard naît une légère triste, mêlée à de la rancoeur. Ceci avant de rajouter. « Mais si vous désirez vous y essayez, ce corps qui est le mien, je vous l'offre. » L'homme observa perplexe la femme, avant de reculer.
« J'ai toutes les putains de biatches qu'il me faut. » Cracha-il avant de baragouiner quelque chose en espagnole, puis retourner s'asseoir auprès des filles qui l'entouraient à la base. Sa voix se voulait pleine d'assurance, mais elle cachait surtout le fait qu'il venait de défaillir devant la blonde aux yeux couleurs verts, parfois d'un bleu turquoise. « Il est par là, dégage maintenant. » Termine l'homme, ramenant à son bras une asiatique tout aussi nue que l'est notre femme en pantalon-soutif. Un homme, toujours d'origine Portoricaine était isolé du groupe, s'entretenant avec un homme semblant plus ou moins important, un homme qui ne cherchait même pas à cacher le Beretta qui dépassait de son pantalon baggy. Malgré cela, la femme s'avance vers eux. Les deux hommes arrêtent leur conversation en constatant qu'elle approchait dans leur direction.

Le portoricain n'a pas de mal à reconnaître la femme, ayant lui-même explicitement demander à cette dernière de se vêtir de la sorte pour mieux la reconnaître. Il serra la main de son contacte avant de le congédier et d'inviter la femme à venir à lui. « As-tu ce que je t'ai demandé ? » Demande la femme, l'homme resta silencieux un moment avant de rajouter. « Et toi ? » La femme soupira, avant que sa main pénètre la poitrine de l'homme dans un geste vif, attrapant alors son cœur.. Les yeux de la femme s'illuminent d'une couleur pourpre avant de passer au noir complet. « Pacte accepté ! Tu vivras cinquante ans de plus comme promis. » Dit-elle avant de retirer sa main du torse de l'homme, encore surprit de constater qu'il n'avait aucune blessure. « Mon dû ! » Crache-t-elle. L'homme sortit alors d'une valise sécurisée une très vieille capsule temporelle parsemée de Runes. Une fois que la femme récupère la capsule, elle disparaît comme elle est apparue dans cette nuit de pleine lune.

Grèce, 15 août 2017, 3h00 du matin... Debout dans la pénombre, elle observe cet adolescent en pleine vie vivant certainement diverse aventure onirique en cet instant. Elle se pose sur le lit pour y caresser sa chevelure, puis à la suite sa joue comme un geste d'affection que ferait une mère à son enfant. Le jeune homme ouvre délicatement les yeux avant de pousser un cri strident, pas très virile. Dans sa torpeur, il tombe du lit se cognant la tête au passage. Malgré la douleur il se relève, poussé par une envie irrésistible de survivre. « Oh non, pas ça ! Pitié, ne me tuez pas, je ferais tout ce que vous voulez... Oh mon dieu ! Au secours. » Crie-t-il. La femme se contenta de l'observer silencieusement. « Aucune dignité. » Crache-t-elle peu après, avant de se lever du lit et s'approche du jeune homme qui se rendit compte qu'il était dans l'incapacité de bouger.

Les runes ont leur utilité surtout pour celles qui peuvent être employées à distance. « As-tu déjà embrassé une femme ? » Il était jeune, c'est ce que pense la sorcière, bien qu'elle sait les gosses précoces en cette époque. Ses lèvres se pose sur celui de jeune homme juste l'espace d'un moment lorsqu'une fine forme bleuté, presque plasmique, sort à la suite de la bouche du jeune homme et entre dans celle de la sorcière. Les yeux du garçon se dilatèrent ses yeux fixant un point fixe... sans vie. Une nouvelle fois, la sorcière caresse la chevelure du jeune homme. « Si tu savais combien j'attends ce moment, grâce à toi je la rencontre enfin. » Chuchota la sorcière à l'oreille du gamin,
ne réagissons plus à rien.
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MessageSujet: Re: Une vie pour une autre | Ft. Eveleen   Une vie pour une autre | Ft. Eveleen EmptyMar 5 Sep 2017 - 0:18

Une vie pour une autre.
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Le temps semble s'être arrêté, la terre s'est recouverte de son épais manteau blanc. Tout est si pur, immaculé. Les flocons délicats tombent sur ton visage, tu fermes les yeux, c'est à peine si tu les sens. Il fait froid, mais il ne t'atteint pas. Il ne fait que t'effleurer, passer. Toute seule au milieu de cette forêt, tu marches les cheveux au vent, les cheveux blancs. Il n'y a pas un bruit, pas un son. Le murmure de la nature de temps en temps, rien de très alarmant. Tu ne sais pas où ton chemin te mène, à travers les arbres, près des montagnes. Tu peux voir cette brume au loin, elle cache les sommets, rend le ciel grisâtre. Tes joues à toi commencent à rosir, elles. De la vapeur s'échappe de tes lèvres rouges, cette couleur carmin est presque la seule chose qui se démarque dans ce paysage. La dame blanche perdue dans une forêt enneigée. Un craquement se fait entendre non loin, tu tournes rapidement ta tête dans cette direction, ton cœur se met à battre plus vite. Des voix, il y a des voix faibles qui te parviennent des arbres. Certaines te sont plus familières que d'autres, certaines te font plus peur que d'autres. Et le ciel s'obscurcit, la nuit tombe sans crier gare. Tu te retrouves en face d'un lac gelé, une lumière légèrement bleue ressort des profondeurs et éclaire la clairière. Quelque chose flotte en son centre, quelque chose qui semble attendre. T'attendre. Alors tu t'avances sur la glace, ton souffle se fait de plus en plus rapide, saccadé. Et lorsque tu les vois, tu les reconnais. Ces symboles, ils ont marqué ta vie, ils ont marqué la vie de ta famille depuis si longtemps. Terre, air, feu et eau.

BAM.
Tu as l'impression de recevoir un coup au ventre, tu n'arrives plus à respirer, le monde tourne sans s'arrêter. La silhouette d'une femme apparaît devant toi, sombre tu ne la reconnais pas, mais cette ombre grandie et devient de plus en plus menaçante.
BAM.
Un autre coup, une autre douleur. Tu es si triste, si désemparée. Tu as si peur aussi. Ses doigts s'approchent de toi.
BAM.
Tu tombes à genoux, tu n'arrives même pas à hurler. Une odeur bien trop familière remonte jusqu'à tes narines. Du sang. Tes mains en sont couvertes, pourtant tu n'es pas blessée, pourtant il n'y a personne d'autre avec toi.
BAM.
Ta vision est floue, tu pleures sans réussir à t'arrêter. Ce sang, tout ce sang, d'où vient-il pour continuer à couler, pour tâcher la neige autour de toi. Tes mains tremblantes se posent sur ton ventre, tu as si mal. Et la douleur n'est pas que physique, tu as l'impression qu'on t'arraches une partie de toi, une partie dont tu ignorais l'existence.
BAM.
Ses doigts t'attrapent le poignet, ils sont glaciales, ils sont morts. Ils sont morts et vivants.
Puis tu l'entends, ce chuchotement..
Finola..

Tu te réveilles en sursaut, en sueur, en larmes, tu as envie de vomir. Ton cœur cherche à s'échapper de ta poitrine, il joue un rythme effréné que tu n'arrives pas à suivre. Ta main se pose d'instinct à côté de toi, mais il n'y a rien, la place est vide. C'est vrai, Oskar était encore à Athènes pour veiller sur Rayne. Après votre malheureuse aventure au Canada, vous étiez restées quelque temps à l'IBMM le plus proche avant de revenir chez vous, dans un hôpital pour simples humains. C'est Oskar qui avait insisté, il avait bien trop peur qu'il puisse arriver quelque chose à Rayne si elle restait à la maison. Tu lui avais seulement dit que vous aviez eu quelques problèmes en faisant de la spéléologie, au fond ce n'était pas totalement faux non plus, mais il réclamait plus d'informations. Tu étais incapable de les lui fournir.
Il ne devait pas savoir, pas maintenant.

Tu ramènes tes genoux vers toi et y poses ton front. Le souvenir de votre dispute se mélange avec les voix entendues dans ton cauchemar. Tout ne forme plus qu'un méli-mélo sans queue ni tête, tout n'est que boucan, un capharnaüm qui t'empêche de penser. T'empêches même de respirer. L'air est étouffant en ce mois d'août, même avec les fenêtres ouvertes. Tu lances ta couverture de côté, tu as besoin de te calmer, tu as besoin d'un moment pour réfléchir à ce mauvais rêve. Tu sors de la chambre et descends les escaliers, tu préfères ne pas allumer toutes les lumières pour ne pas risquer de réveiller Ambroise. Il avait bien choisi son moment pour venir visiter son oncle lui aussi, et c'est parce qu'il était là que tu avais dû laisser Rayne pour revenir à Santorin.
Il te revaudra ça.

Tu pousses les grandes portes vitrées qui mènent au jardin, l'air marin t'apporte tout de suite un peu de réconfort et d'apaisement. Pieds nus, tu avances jusqu'à t'asseoir sur le bord de la piscine. Effectivement, c'est un peu luxueux d'avoir une si grande piscine avec vue sur la mer. Tout comme c'est quelque peu luxueux de vivre dans une villa et ne manquer de rien. Mais après tout, tu étais née dans cet environnement. Tu étais née avec de l'argent, avec du prestige, avec un nom important maintenant oublié. Tu t'en étais simplement éloignée de longues années avant de finir par revenir.
Revenir dans cette vie qui aurait pu être toujours tienne, qu'on t'avait arrachée.

Tu attrapes ton pendentif que tu tritures presque. Ce rêve, tu l'avais vu dans ce rêve. Atlas qui soutient le monde, le Griffon, le Dragon et le Kraken. Ils étaient là, ils étaient tous là réunis à nouveau après tant d'années, après cette longue séparation. Avant de retrouver Rayne, tu te pensais être seule au monde, la seule Greyjoy à exister encore. Tu avais cherché les autres clans, tu avais essayé de les retrouver, mais ils avaient disparu eux aussi. Il ne restait plus que toi, plus que le feu qui ne savait plus comment brûler. Il t'avait fallu retrouver l'eau pour te rappeler comment on vivait. Tu avais le Dragon, Rayne le Kraken. Est-ce que ce rêve voulait dire que vous alliez retrouver Atlas et le Griffon également ? Et tout ce sang, annonçait-il un malheur à venir ou rappelait-il seulement le massacre ? Et cette sombre silhouette de femme, celle qui te donnait encore des frissons même éveillée.
Tu espérais ne jamais la croiser.

Tes pieds se balançaient dans l'eau tempérée. Ce n'était qu'un rêve, qu'un mauvais rêve. Tu essayais de t'en convaincre. Après tout, tes visions ne se déroulent pas de cette manière. Tout était bien trop clair, trop réel presque. Trop précis. Et la douleur était encore trop présente, tu la sentais, elle était comme un nerf exposé, prêt à éclater. Elle allait de ton abdomen à ton cœur, elle le serrait de toutes ses forces. Tu es folle Meiko, tu cauchemardes c'est tout, c'est la faute à ce qu'il s'est passé au Canada, c'est la faute de cette grotte. Et elle t'avait fait prendre conscience de certaines choses cette grotte.
Ta lettre de démission pour Orphéo était dans ton secrétaire, prête à être envoyée.
Tu n'arrivais simplement pas à le faire.

Orphéo c'est tout ce que tu avais toujours connu. Du berceau jusqu'à la tombe, c'est ce que tes parents disaient. Ils avaient consacré la vie pour cette organisation, l'histoire même de ta famille y tournait autour, de génération en génération. Même si tu voulais t'en éloigner, tu n'arrivais pas à tirer un trait sur cet héritage. Tu te sentais obligée de continuer à faire exister le nom Greyjoy chez eux. Et tu ne deviendrais jamais directrice d'un des QG comme beaucoup de tes ancêtres ont pu l'être, même au moins tu te battais pour eux.
Même lorsque tu sentais qu'ils t'abandonnaient.

Tu souffles puis entends du bruit. Tu crois d'abord que ce doit être le chat du voisin venu faire son scandale dans votre cuisine, mais tu te rends rapidement compte que tu as tord. Quelqu'un venait vraiment de hurler et, bien que très aiguë, ce cri était bel et bien humain. Tu sautes sur tes deux pieds et cours jusqu'à l'intérieur. Comment quelqu'un avait-il pu entrer chez vous ? Vous avez le top en matière de protection, impossible qu'on ait pu se faufiler jusqu'à l'intérieur. Et encore moins jusqu'à l'étage.
À moins que ça ne soit pas un simple humain.

Ton sang ne fait qu'un tour. Ce pourrait-il que ce soient des sorciers noirs ? Non, impossible, ils n'ont rien à faire ici. Tu montes les escaliers quatre à quatre, tu n'as que ta magie et tes poings, aucune autre arme sur toi pour te défendre. Tu ne sais pas si c'est très encourageant ou pas dans ton état. D'ailleurs, tu ne dois pas montrer tes pouvoirs devant Ambroise.
Est-ce que c'est vraiment le moment de s'inquiéter de ça.

Tu arrives devant sa chambre, la porte est légèrement entrouverte, assez pour te permettre de jeter un coup d’œil à l'intérieur et te permettre de voir la scène. Une femme, elle se tient devant lui, au sol. Il ne bouge pas, elle est belle et bien magique, tu peux sentir la présence de runes dans la pièce.
Mais qui est-elle.
Tu ne peux pas t'empêcher de ressentir des frissons.
Les frissons de ton rêve.
Non, impossible..

« Si tu savais combien j'attends ce moment, grâce à toi je la rencontre enfin. »

La ? Trop proche d'Ambroise à ton goût, tu pousses la porte d'un coup et déboules dans la chambre. Cette atmosphère de mort accompagne l'inconnue, ce malaise revient dans tout ton être et tu essayes de lutter contre la peur qui prend petit à petit possession de toi.
Il y a un feu qui brûle dans tes yeux et tu comptes le faire vivre longtemps.

« Je te conseille de t'éloigner de mon neveu, pétasse ! »

Il est à terre, il ne bouge plus. Il ne respire pas non plus. Non. Tu te laisses tomber à côté de lui, le secoue en répétant son nom. Rien. Aucune réaction, il n'y a rien. Ce n'est plus qu'un corps sans vie. Il est mort. Il est mort et c'est ta faute. Il est mort et Oskar ne te pardonnera jamais.
Il est mort et tu ne sais pas pourquoi.

« Qu'est-ce que tu lui as fait.. QU'EST-CE QUE TU LUI AS FAIT ?! »

Tu attrapes la lampe sur la commode et la lui lances dessus, tu cherches à la frapper avec, tu cherches à la frapper avec tes poings.
Tu sens que tes mains commencent à prendre feu.
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Dernière édition par Eveleen M. Vasilis le Dim 6 Mai 2018 - 16:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une vie pour une autre | Ft. Eveleen   Une vie pour une autre | Ft. Eveleen EmptyMer 6 Sep 2017 - 0:12

Une vie pour une autre



Ecosse, 1885, le domaine des Cromwell... Un immense manoir se tient au sommet d'une colline, il est vaguement caché par une épaisse brume qui rend son apparence bien sinistre. Deux personnages dont la chevelure est blanche comme la neige défient la brume afin de se rendre vers cette immense bâtisse. Frappant trois fois à l'aide du marteau de porte dont en reconnaît de son ornement fait d'or, une ténébreuse créature biblique, en plus des deux gargouilles de pierre qui montent la garde de chaque côté de l'escalier de l'entrée. La porte s'ouvre sur un personnage vieux et maigre, semblant étrangement pâle comme s'il avait évité le soleil toute sa longue jeunesse. Le vieil homme resta silencieux, observant les deux hommes comme attendant une réponse à une question qui n'a jamais été posée. L'un deux tousse avant de s'exclamer... « Nous sommes ici pour la rencontrer. » Le vieil homme les observa encore quelques instants silencieusement avant d'ouvrir davantage la grande porte, invitant de ce fait les deux individus à la chevelure d'un blanc immaculé à entrée.
Une fois à l'intérieur, les deux hommes furent simplement choqués... En face d'eux, tout était beaucoup plus grand, une magie de distorsion de l'espace était en œuvre, mais ce n'était pas ce que les troublait. L'électricité jaillissait d'un endroit à un autre, circulant à travers l'air grâce à des sphères qui semblaient l'attirer. Les ampoules brillent, mais elles ne sont reliées à aucun câble faisant circuler cette présence électrique volatile. Il n'y a d'ailleurs aucun câble de présent. « Miss Halliwell est une femme de science, elle a beaucoup étudié les travaux de Nikola Tesla. » Annonce le vieil homme alors qui accompagnait les deux invités au centre de la grande salle d'entrée. Un pilier d'engrenage tournant sur lui-même sortait du sol pour s'enfoncer au-delà du plafond. « Ces engrenages, à quoi servent-ils ? » Demande l'un des hommes à la chevelure blanche, le plus jeune par ailleurs. L'homme pâle se retourna vers celui qui avait posé la question et avant qu'il ne réponde quoique ce soit, une voix retentit au-dessus d'eux.

« C'est le cœur et la force de ce Manoir. » Les têtes se levèrent en direction de la femme qui se tenait au-dessus des escaliers qui mènent à l'étage. « Nous te savions érudit en science magique, mais nous reconnaissant être impressionnés par tes connaissances de la physique. Peut-on savoir leur utilité. C'est troublant, certains villageois prétendent voir ton manoir se déplacer la nuit, mais ce ne sont que des affabulations n'est-ce pas ? » Annonce le plus jeune des invités. La femme descend les escaliers dévoilant alors sous la lumière un ventre difforme de par sa grosseur. L'un des deux hommes semblant être le plus âgé et le plus fort physiquement retint soudainement son souffle, ne cachant à peine son enthousiasme. « Est-ce l'enfant ? Est-ce lui qui sauvera la famille Greyjoy. » La femme posa une main sur son ventre. « C'est une fille très cher, et comme convenu elle sera vôtre salue. » La femme arrive jusqu'à l'homme qui s'empresse de l'attraper par la main. « Je ne suis pas ici que pour l'enfant, mes paroles étaient sincères quand j'ai annoncé vouloir t'épouser, Finola. » Le regard de la sorcière reste impassible, retirant sa main à la suite silencieusement. « Nul ne peut me combler... Plus aucun homme ne le pourra. » La voix de la sorcière fut un instant fébrile.
L'homme allait rajouter qu'il en était tombé amoureux, hanté par la seule nuit qu'il avait passé avec cette femme et ce pour la conception de ce sauveur qui s'avère apparemment être la Sauveuse. Mais, il fut coupée par la femme qui connaissait que trop bien l'homme et ses sentiments, des sentiments fou... Elle se demandait quel genre d'individu tomberait amoureux d'un être qui convoitait les âmes. Elle se voulait horrible, pourtant cet homme arrivait à aimer cet aspect d'elle... Quel fou ! Dire qu'il avait réussi à assouvir son désir en faisait un pacte, celui de lui offrir un enfant assez puissant pour sauver les quatre clans de la fin. Elle lui avait proposé qu'une Greyjoy soit un jour enceinte de cet enfant en échange de quelques douces petites âmes. A ce moment, Finola ne se doutait pas que ce que l'homme voulait en particulier s'était avant tout son corps. Dans tous les cas, cela ne lui importait peu c'était un moyen comme un autre d'arriver à ses fins et le plaisir de la chair ou la valeur qu'elle porte à son intimité ont longtemps quitté son être.

Alors, elle l'avait laissé lui faire l'amour, elle l'avait laissé tomber amoureux d'elle durant se débat. Ce qui lui permit de penser à quelque chose de plus grand encore que la malédiction de la réincarnation sur laquelle elle travaillait depuis la mort de son mari. Elle coupa donc l'homme avant qu'il ne termine sa phrase. « Sa ligné sera-t-il destinée à servir mes intérêts, comme promis ? » Les deux hommes se regardèrent perplexe... « Si cet enfant sauve bel et bien les clans Greyjoy de l'extermination qu'à prédit notre oracle comme promis. Autrement, tu n'auras aucune ligné sur qui satisfaire tes intérêts. » La femme sourit et rajouta. « L'enfant scellera le destin du clan de l'eau et du feu grâce à sa lignée. » Mais elle se tût quant au destin des clans du vent et de la terre, surtout du fait que c'est justement cette fameuse ligné qui provoquera ce massacre.. « Sais-tu quand aura lieu la naissance de l'enfant. » Finola les observa et s'exprime à la suite. « Elle ne viendra pas au monde en cette ère... » L'homme attrapa de nouveau la main de la sorcière. « Que veux-tu dire ? » Elle rajouta immédiatement. « Le sauveur doit naître que lorsque les signes de votre fin se manifesteront... Tu ne seras pas son père Persée... Elle sera élevée par un autre père et une autre mère de ta lignée, c'est eux qui s'occuperont de l'enfant. »
L'homme ne comprenait pas, il y a peu de gens qui arrivent à comprendre cette femme pleine de mystère, mais qui pourtant il ne pouvait s'empêcher de désirer. Elle les conduit à la suite jusqu'à une pièce au sous-sol... Il vit alors une structure surréaliste pour l'époque, d'engrenage et de sphères qui lévitent conduisant l'électricité jusqu'à une chambre. Lorsque la porte de la chambre en question s'ouvrit, il vit différent fœtus plongés dans une matière bleue congelée. « Qu'est-ce que... » La femme se retourna de nouveau vers l'un des hommes, le plus jeune des Greyjoy était écœuré, mais ce fut le plus âgé qui intéressa la sorcière... « Ton amour pour moi est-il toujours aussi fort ? » Surtout qu'elle lui montrait dans quoi sa fille allait passer la majeur partie de sa longue vie : une capsule de cryogénisation runique, qu'elle nomme la capsule temporelle à ne pas confondre avec une certaine autre capsule beaucoup moins magique. « Le fœtus sera placé dans une capsule qui te sera rendu... Veille à ce que ta famille respecte ceci : lorsque les signes de la prophétie de l'oracle se manifesteront, ils pourront alors implanter via la médecine magique le fœtus dans le corps d'une mère porteuse. Les signes peuvent se manifester demain, comme dans un siècle. »

L'homme avait soudainement un air triste... « Tu ne veux pas connaître ton propre enfant ? L'élever ? » Finola posa une main sur la joue de celui qui se nomme Persée avec tendresse. « Elle n'est que le fruit de ton pacte. »


Grèce, 15 août 2017, 3h08 du matin... Son regard se pose sur la femme qui vient de rentrer dans la pièce. Se contentant de l'observer comme si elle admirait un astre rare qui passe au-dessus de la terre que très rarement tel qu'une comète. Oui, cela fait bien longtemps qu'elle attend ce moment de la rencontrer. Elle eut presque envie de rire lorsque la jeune femme se laissa tomber près du corps du garçon. La sorcière trouvait cette scène très Shakespearienne, elle passa à côté d'elle pour observe un peu la chambre ; C'est très joli pense-t-elle. La sorcière ne s'était pas rendu compte qu'elle avait posé les pieds dans un endroit de luxe. Elle reporta son attention sur la femme que lorsque que sa colère fut enfin palpable. Finola évite dans un mouvement très simple la lampe, presque paresseusement. Elle laisse le premier coup de la petite l'atteindre, avant de reculer un sourire naissant sur sa lèvre inférieure coupée, saignant un peu.

Que c'est beau, que c'est magnifique... Ce sentiment qui émane d'elle, de cette fille dont la chevelure blanche était cachée par une éphémère coloration. Finola en tremblait de joie. Elle était ravie de la rencontrer, elle était ravie de constater la force de celle sur qui elle va un décider du destin. Et tandis que les poings de la Greyjoy que la sorcière se démenait à bloquer se chauffaient, les siens en firent de même. Laissant son don d'assimilation s'emparer de la nature même du pouvoir de la Greyjoy. Elle bloqua ses mains contre celles de la Greyjoy, s'enflammant tous deux à la suite. « Mort ? Je me suis tout simplement emparée de son esprit, selon ce qui était convenu... Il savait à quoi s'attendre de son pacte. » La voix de Finola était très calme, très impassible. Son doux sourire contrastant avec la situation épineuse qu'elle venait de provoquer. « Sa vie t'importe-t-il autant ? Veux-tu le sauver ? »


Dernière édition par Finola Halliwell le Dim 17 Sep 2017 - 20:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une vie pour une autre | Ft. Eveleen   Une vie pour une autre | Ft. Eveleen EmptyJeu 7 Sep 2017 - 1:13

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Tu te souviens de cette nuit il y a bien longtemps. Une violente tempête faisait rage, des vents si forts soufflaient à l'extérieur. Tu étais enroulée dans ta couette, tu t'étais fait un cocon protecteur et tu ne bougeais plus. Tu avais même peur de respirer, peur de la colère des Dieux. Pauvre petite fille effrayée que tu étais. Soudain, le ciel s'était illuminé. Zeus avait déchiré les cieux d'un éclair si puissant, le tonnerre qui l'accompagnait avait résonné jusqu'à dans ton âme, avait grand ouvert ta fenêtre. Tu n'avais poussé qu'un couinement avant de te mettre à pleurer. Toute seule dans le noir. Quelle petite fille si chétive tu étais. Et tu n'avais retrouvé du réconfort que lorsque ta mère était arrivée. Quand elle t'avait serré dans ses bras, que tu sentais son léger parfum de lavande qui emplissait chaque pièce où elle allait. Tu vois encore ses traits fins, ses traits doux te regarder. Ses grands yeux bleus, comme les profondeurs de l'océan, veillaient sur toi, t’apaisaient à chaque instant. Ils étaient ta maison, c'est lorsque tu les voyais que tu te sentais en sécurité, protégée. Comprise. Et cette longue chevelure argentée qu'elle avait, une cascade touchée par la lune comme le disait ton père, un signe de pureté dans toute votre famille. Ô à quel point tu aimais ses cheveux, à quel point tu voulais que les tiens poussent ainsi. Tu voulais tellement lui ressembler. Ressembler à ta mère. Et lorsque sa douce voix chantait vos chansons, c'était comme si le monde lui-même s'arrêtait de tourner pour l'écouter. Comme si elle était capable d'hypnotiser les âmes perdues pour leur faire retrouver leur chemin, pour les guider vers l'horizon. Elle avait ce don-là ta mère, celui de calmer les mers les plus déchaînées par de simples mots. « N'aies pas peur Evy, tout va bien. » Et elle prenait ta petite main dans les siennes.
Les siennes étaient toujours chaudes.

Celles-là sont froides.

« Mort ? »

Pas d'émotions. Il n'y avait rien chez cette femme, tu ne voyais que du vide, de la glace. Ses mains qui te touchaient, elles provoquaient en toi du dégoût comme tu en avaient rarement connu. Tu avais senti comme des petites piqûres, comme une décharge électrique alors que ses mains imitaient ton pouvoir.
Qu'est-ce que.. ?

« Je me suis tout simplement emparée de son esprit, selon ce qui était convenu... Il savait à quoi s'attendre de son pacte.

Un pacte ? Mais qu'est-ce que tu es, une putain de marchande ? »

Ces mêmes frissons reviennent dans tout ton corps. Un pacte, mais de quel genre ? Qu'est-ce que cet idiot avait bien pu demander, comment il en était arrivé là. Il a toujours été dans l'ignorance du monde magique, il n'est qu'un humain qui vit sa vie d'adolescent. Alors, comment ? Oh, s'il n'était pas dans cet état tu le giflerais. S'il n'était pas catatonique tu l'engueulerais jusqu'à ne plus avoir de voix. Emparée de son esprit qu'elle avait dit.
Eh bien elle allait te le rendre.

« Sa vie t'importe-t-elle autant ? Veux-tu le sauver ? »

T'importer ? Tu n'avais pas réellement réfléchi à ça. Tu es préoccupé pour Ambroise oui, mais c'est Oskar qui t'importe le plus. Est-ce cruel de penser ainsi ? Est-ce inhumain de ne pas penser à la vie du garçon, mais plus à ce qu'Oskar pourrait dire, ce que tu pourrais lui fournir comme explications. Comment justifier ce qui est en train de se produire ? Comment lui faire comprendre. Comment faire en sorte qu'il ne te haïsse pas. Parce qu'il te détestera, toi la fautive, toi qui n'as pas su prendre soin de son neveu, prendre soin de sa famille alors que lui..
Meiko, tout va bien ?

Tu pleures. Tu pleures et tu n'en vois pas la raison. Tu pleures et c'est presque un torrent qui se déverse de tes yeux. La survie de la meute, la survie des clans que Rayne et toi représentiez, voilà ce qui était important, voilà pourquoi tu avais choisi cette vie humaine. Pas de sentiments, pas de regrets, pas d'hésitations si la situation l'exigeait. Prête à manipuler, prête à détruire une vie. Tu avais joué un jeu dangereux, tu flirtais avec le vide, flirtais avec la chute imminente que tu t'appliquais bien soigneusement à éviter. Des excuses, des pièges, des distractions. Tout cet attirail qui t'accompagnait dans ta vie de tous les jours, qui t'aidaient à forger ce masque, ce personnage. Tout ce qui te permettait de vous garder en vie, vous garder en sécurité au détriment d'un autre. Il n'était question que de quelques années avant d'oublier.
Ce n'était pas important, ça n'aurait jamais dû l'être.

Mais quel est donc ce mal qui s'empare de toi.
C'est comme une tristesse soudaine.
C'est une peur qui te donne du mal à respirer.
T'es effrayée de perdre quelqu'un de nouveau, prise au dépourvu.
Comme un animal qu'on a pigé dans une cage, la tienne avait au moins le mérite d'être dorée.
Quand avais-tu fermé les yeux.
Quand t'étais-tu laissée aller.
Quand étais-tu tombée sans t'en rendre compte.

Tu renifles, essuies tes larmes avec tes mains et reportes ton regard vers la femme blonde en face de toi. Tu ne sais toujours pas qui elle est. Sorcière noire ou solitaire ? Ou simple douée. Elle qui ne semble pas voir de scrupules non plus, elle était plus ennemie qu'amie, qu'alliée. Voulais-tu le sauver ? Oui. Est-ce que tu le faisais pour lui ? Pas totalement.
Ça elle n'avait pas besoin de le savoir.

« Dis moi qui tu es d'abord, comment tu es arrivée ici. »

Tu retournes t'agenouiller près d'Ambroise, écarte une mèche brune de devant ses yeux toujours grands ouverts. Tu n'avais encore jamais réalisé à quel point ils se ressemblaient. Tu n'avais jamais passé beaucoup de temps avec lui à vrai dire. Tu lui prends la main, rigide, gelée.
Tu tentes de le réchauffer, même si ça ne sert à rien.

« Qu'est-ce que je dois faire pour le sauver ? »

Tes yeux bleus retrouvent ceux de la femme. C'est étrange, tu pourrais presque dire que tu la connais d'une certaine manière. C'est comme un souvenir que tu n'es pas censée avoir, quelque chose dont tu n'es pas censée te rappeler. Un passé qui remonte à si longtemps, qui devait être oublié et en même temps ravivé. Ce froid s'empare à nouveau de toi. Il n'est plus tout à fait comme celui de ton cauchemar, il est différent.
C'est un froid presque familier.
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Dernière édition par Eveleen M. Vasilis le Dim 6 Mai 2018 - 16:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une vie pour une autre | Ft. Eveleen   Une vie pour une autre | Ft. Eveleen EmptyJeu 7 Sep 2017 - 3:08

Une vie pour une autre



Finola ne pouvait s'empêcher d'admirer la petite chose colérique en face d'elle, cette chose qu'elle a jadis connu dans une époque plus reculée. Elle était sa créature, créée pour servir ses intérêts. Une sauveuse qui, secrètement, est l'incarnation du désastre de sa propre famille. Persée, pauvre Persée... Il n'a jamais voulu voir la sombre monstruosité qui se cache derrière le visage si angélique de la sorcière centenaire. Elle l'observe avec fascination, elle reconnaît les traits propres à Persée... Oui. La ressemblance est plus que troublante, certes, mais en réalité la sorcière ne veut tout voir en cette petite chose que ce qu'elle se souvient de l'homme qui, jadis, était fou amoureux d'elle. Son regard ne s'attarde à peine sur les mimiques gestuelles, ou les quelques détails physiques de la Greyjoy qui viennent d'elle, comme reniant toute liaison entre elle et la sauveuse. Bien qu'inconsciemment, sa main se posa quelques-fois au-dessus de cette éternelle cicatrice au ventre, causer par une certaine césarienne maladroite.
Une question fut posée de manière bien grossière, le langage de cette ère est d'un très mauvais goût aux yeux de la sorcière. Même un pauvre homme de son époque dépourvu d'éducation, semblait aux yeux de Finola bien meilleur orateur. Les joutes verbales ne sont plus ce qu'elles étaient, toutefois la sorcière ne s'en préoccupe pas bien longtemps. Le fait que la sauveuse l'associe à une marchande est quelque peu ironique, car on peut dire que c'est ce qu'elle est. Elle propose un produit, le client le paye, parfois de sa vie. Un léger sourire naît sur son visage aussi jeune que celui de la femme en face d'elle. Peu de sorcier peut se vanter d'avoir vaincu la vieillesse après un certain âge et le charisme n'empêche pas les faiblesses physiques. Finola, elle, avait réussi à vaincre la vieillesse, elle avait réussi à acquérir le secret de la longévité... A défaut de ne pas pouvoir être immortel. La matière ne peut être immortelle, mais elle peut subsister et résister au temps.

Finola avait fini pas le comprendre, par accepter cette vérité... Alors, elle a créé la malédiction de la réincarnation pour subsister et faire de la mort sa compagne dans l'éternité. Voilà que la petite s'était enfin calmée, tel un animal qu'on rassure avant de le dompter. Les êtres-humains ont un comportement primitif qui se rapproche de celle d'une bête : « survivre » est ce qui caractérise toutes les espèces de ce monde ce qui inclue la centenaire. Manger, dormir, procréer... Trois choses qui définissent la notion de survivre, mais les hommes ont réussi à faire de ses trois choses un plaisir qui touche de la dépravation. Manger plus qu'il en faut, dormir sans modération, forniquer sans procréer. Finola avait réussi à se défaire de tout cela : elle se nourrit de bien d'autres choses à présent, dort que si son corps le réclame et... procréer ? Non... Elle crée tout simplement ! Et l'une de ses chef-d'œuvre est enfin devant ses yeux d'un bleu-vert.
Finola était ravie, elle pensait ne jamais pouvoir la rencontrer avec la trahison de ses sœurs survenues un siècle plus tôt... Une fragile époque pour la sorcière qui pensait qu'elle allait disparaître avant même qu'elle puisse mettre ses plans à exécution. Une autre question est posée par la petite... Finola se moque alors légèrement avant de se déplacer vers la fenêtre pour y contempler le paysage. Se remémorant la première fois qu'elle a rencontré Persée et les restes des Greyjoy... Elle était si jeune, encore si innocente. « J'ai bien des noms... Les non-doués pensent que je suis un démon, certains chérissent leur légende en faisant de moi la pupille même du diable. Très chrétiens tout cela. » Elle se retourne vers la Greyjoy et rajoute. « Mais je ne suis que la pourpre sorcière. » Dit-elle, avant que ses clairs iris brillent de cette même couleur l'espace d'un instant avant de redevenir bleu-vert.

Elle se tue quant au comment du pourquoi elle avait réussi à entrer dans la demeure, bien que pour un sorcier du niveau de Finola, ce n'est pas une chose impossible. Les runes sont une solution à pratiquement tout, même la mort. Et lorsque, enfin, elle lui demande ce qu'elle doit faire pour sauver cette pauvre âme d'Ambroise, Finola s'accroupit au niveau de la Greyjoy avant de poser une main affectueuse sur sa joue. « Je reconnais tellement Persée en toi, il aurait aimé te connaître. » Finola se doute bien qu'elle ne comprendrait pas, elle adore jouer sur ce genre de révélation qui implante un doute. Elle allait réveiller sa curiosité et la laissait à la suite sur sa faim. Sa main glisse de sa joue à sa mâchoire qu'elle attrape fermement. « Une vie pour une vie ! Peux-tu satisfaire cette demande ? » La sorcière la lâche avant qu'elle ne réponde et se relève pour se diriger de nouveau vers la fenêtre.
Finola a toujours apprécié observer le paysage quand celui-ci est plongé dans l'obscurité. Tout est si différente la nuit, la sorcière pense que c'est bien plus jolie, davantage lorsqu'il n'y a aucun éclairage.
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MessageSujet: Re: Une vie pour une autre | Ft. Eveleen   Une vie pour une autre | Ft. Eveleen EmptyDim 6 Mai 2018 - 18:08

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Un jour, tu as découvert que tu avais des pouvoirs. Enfin, tu as découvert quels étaient tes pouvoirs. Là aussi, tu n'étais qu'une enfant, une petite fille insouciante, aimant la vie. Tu gambadais le long de l'île, tu courais dans les ruelles étroites. Cette île, ton île. Entourée d'une eau pure, une eau claire sur laquelle se reflétaient les nuages. Tu l'avais toujours aimé, cette eau, même si en toi quelque chose de contradictoire se jouait, se débattait. Ton père t'avait toujours prédit un destin unique, un destin spécial. Tu revois cette journée d'été, assisses sur les pavés d'une ruelle, Hercules, ton chien, avec toi. Cette journée si chaude, caniculaire. Pas un souffle de vent, rien que le soleil là-haut vous asséchant. Et au coin de la rue une fumée, une colonne noire s'élevant vers le ciel. Puis des cris, la précipitation, les voisins qui accouraient. Au feu, on hurlait. La panique, la peur de voir les flammes se propager. Tu te souviens d'Hercules attrapant le bas de ta robe, tu le revois tirer dessus pour t'éloigner. C'était sa mission après tout, te protéger. Mais toi tu ne voulais pas, toi tu étais attirée par ce qu'ils redoutaient tous. Tu sais qu'il faisait chaud, bien plus qu'avant, bien plus que la normale. Mais toi ça ne te dérangeait pas, toi cette chaleur te réconfortait. Elle dissipait un froid étrange que tu avais toujours senti dans ton âme. Et pour toi les flammes dansaient, gracieusement. Un ballet que tu étais la seule à voir, la seule à apprécier. Pendant un bref instant, tu ne t'étais pas demandé pourquoi tu aimais tant ce que les autres redoutaient, pourquoi tu te sentais si proche de ce qui les effrayait. Puis quelqu'un t'avait enroulé dans une couverture et prise dans ses bras, t'avais emmenée loin de là. Tu ne savais pas pourquoi, jusqu'à ce ton père accourt vers toi. « Evy, tu vas bien ! » Et il t'avait regardé, soulagé. Tu avais compris plus tard qu'il ne parlait pas tant de te savoir indemne, mais plutôt de savoir enfin que tu avais le don, le pouvoir d'origine du clan. « Il serait tellement fier de toi... Serait tellement fier de toi. » À l'époque tu n'avais pas questionné ce "il".
À l'époque tu n'étais qu'une enfant.

Aujourd'hui tu commences à te questionner.

« J'ai bien des noms... Les non-doués pensent que je suis un démon, certains chérissent leur légende en faisant de moi la pupille même du diable. Très chrétiens tout cela. »

Tu te tiens toujours à genoux, tu la regardes se mouvoir dans la chambre, dans ta maison. Elle l'intrus, apparu de nulle part comme une ombre. Comme un démon oui, comme elle le dit. Et tu as beau de ne pas être chrétienne, tu le vois en elle ce mal, ce diable dont elle parle. De son aura ne se dégagent que ténèbres, une noirceur cauchemardesque. Oui, c'est le cas de le dire. Elle semblait venir d'un cauchemar, d'une peur oubliée.
D'un coin sombre et caché.
Comme une part de toi-même, reflétée.

« Mais je ne suis que la pourpre sorcière. »

Un petit rictus s'échappe de tes lèvres entrouvertes. La pourpre sorcière. Et pourquoi pas la sorcière pourpre tant qu'on y est. Tu ne penses pas avoir déjà entendu parler d'elle. Durant tes années de formation, tes années à apprendre le monde sorcier, jamais on ne t'avait parlé d'elle. Serait-elle donc une illuminée ? Une lunatique ayant visé ta famille au hasard, parce qu'il fallait bien des victimes à sa folie. Effectivement, ça devait être ça. Et ça te rassure, un peu. Au moins elle n'était pas là pour vous, les Greyjoy. Elle était simplement là pour votre magie.
Et la stupidité de ton neveu.
Un simple hasard.

L'inconnue s'approche de toi, à ton niveau. Sa main retrouve ta joue, mais c'est une certaine tendresse que tu dénotes de ce geste. Une tendresse naturelle, mais longtemps cachée, refoulée. Tu ressens un léger picotement, quelque chose d'un peu électrique. Pas gênant, pas appréciable non plus. Tu es indécise.
Tu es perdue.

« Je reconnais tellement Persée en toi, il aurait aimé te connaître.

... Persée ? »

Tu sais, au fond de toi tu as l'impression de savoir, d'être au courant de quelque chose d'interdit. De contre nature. Comme un secret à garder, ne jamais le dévoiler. C'est honteux, c'était le seul moyen. Ce sont des souvenirs que tu ne devrais pas avoir, c'est une mémoire qui te joues des tours, ne veut pas affronter la réalité en face, la vérité. Mais elle doit éclater pourtant, un jour il faudra bien. Et à ce moment-là tout va changer. Il n'y aura pas de retour en arrière.
Jamais.

Tu grimaces lorsqu'elle attrape ton visage plus fort, tu la regardes dans les yeux.

« Une vie pour une vie ! Peux-tu satisfaire cette demande ? »

Tu as l'impression de respirer à nouveau lorsqu'elle te laisse pour retrouver la fenêtre. Une vie, c'est bien ça qu'elle veut. Mais se valent-elles toutes, ont-elles toutes le même prix, la même valeur ? Ambroise est toujours étendu, son regard semble fixé sur toi maintenant, accusateur. Comment peux-tu hésiter, comment peux-tu me laisser mourir ainsi. Il t'effraie, il te culpabilise.
Le jour de ta mort serait-il finalement venu ?
Maintenant que tu ne veux plus.

« Est-ce ma vie que tu veux, sorcière ? - Tu souffles, résignée. - Dois-je me sacrifier pour lui ? »

Tes pensées se tournent vers Rayne, elles se tournent vers Oskar. Elles se tournent vers ta famille, celle que tu avais perdue, celle que tu avais retrouvée, celle que tu t'étais construite. Et au final elles se tournent aussi un peu vers lui.
Ça ne pouvait pas être autrement.

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MessageSujet: Re: Une vie pour une autre | Ft. Eveleen   Une vie pour une autre | Ft. Eveleen EmptyMer 15 Aoû 2018 - 0:21

Une vie pour une autre



La résignation si soudaine de la Greyjoy n'est pas sans décevoir quelque peu la sorcière, elle voulait jouer avec elle un peu plus, lui torturer savoureusement l'esprit juste pour la beauté du jeu. La cruauté est un art à entretenir, elle est d'autant plus excitante quand derrière il y a de la résistance. Mais la déception n'est qu'éphémère et la convoitise reprend bien aussitôt sa place dans le coeur de la centenaire. « Tu existes pour servir mes intérêts, fille de Persée ! » Cracha Finola tout naturellement la honteuse vérité de sa pathétique famille, le regard toujours rivé vers un océan de ténèbres, ce tapis de pure obscurité qui sert de paysage. « En quoi prendre la vie de celle que j'ai conçue sera favorable à mes plans ? » Inconsciemment, Finola avait utilisé le mot ''conçue'' au lieu de ''créée'', ne remarquant toujours pas cette main qui est la sienne se poser au-dessus de la cicatrice de sa césarienne longtemps passée. La Greyjoy avait tué l'excitation de la sorcière et cette dernière ne voyant plus l'intérêt de jouer avec elle davantage, ne mettait désormais plus aucune barrière aux mots qui sortaient de sa bouche... 
D'un autre côté, peut-être que savoir que toute son histoire, tout ce qu'elle a connu jusqu'à présent n'était rien d'autre qu'une histoire illusoire, a de quoi amuser Finola. Elle n'avait guère de remord quant à ébranler la jeune fille qui s'était sans aucun doute forgée une personnalité que la pourpre sorcière ne trouverait aucune utilité personnelle. Une marionnette n'a pas besoin d'éprouver une quelconque émotion, elle ne fait que suivre les mouvements du marionnettiste sans aucune volonté. « Je désire une vie et c'est bien là tout ce dont tu as besoin de savoir, ce que je ferai de cette vie ne regarde nul autre que moi. » La sorcière se détourne une énième fois de la fenêtre pour poser son froid regard sur celle de sa secrète enfant, enfant née de l'union de deux membres de deux très anciennes familles, mais aussi d'une bien terrible et sombre magie... En elle coule l'essence d'un pacte d'une horreur cosmique absolue. Elle, le fruit du démon et démon qui se tient en face d'elle. 

Et si elle savait la nature de cette essence, elle préférerait se noyer dans un doux obscurantisme d'ignorance sans quoi la folie s'emparerait de son esprit. Une folie que Finola entretient chez elle passionnément, car l'horreur est chez elle une seconde nature qu'elle chérit tendrement. Elle enjambe le pauvre Ambroise avant de s'asseoir gracieusement sur le bord du lit, peu avant qu'un contrat apparaît dans sa main dans une flamme d'un obscur pourpre sans chaleur qui, au contraire dans une étrangeté impie, rend la pièce sinistrement glaciale. Le contrat lâché, ce dernier se déroule jusqu'à l'autre bout de la pièce sans pour autant avoir atteint son interminable rouleau, assurément magique. L'on peut déceler de ce contrat cette même aura glaciale qui se dégageait de cette flamme pourpre. En se rapprochant, l'on peut aussi constater que les lettres étaient manuscrites, d'une écriture incroyablement distinguée comme si chacune d'entre elles avaient été marquées avec une grande délicatesse et d'une grâce royale.
Paradoxalement, le papier du contrat semble grossièrement vieilli par le temps et dégage une bien étrange odeur nauséabonde, une odeur dont le parfum est pourtant sans équivalence, inconnue. « Alors... Quel choix vas-tu donc faire ? Ma chère... » La sorcière se tut un moment comme prise d'une étrange paralysie, soudainement plusieurs flashbacks de souvenir de quelques événements inconsciemment vécu remontèrent à la surface et vinrent la saisir. Elle se vit dans une grotte en face de la fille de Persée qui la gifla, puis l'instant d'un après elle se vit plus loin encore dans les souvenirs de cette Sadima où elle sembla entraîner la Greyjoy. Lorsqu'elle revint à elle, la sorcière crachait intérieurement sur son erreur... Comment avait-elle bien pu passer à côté de ce genre d'information ? Sadima partageait un lien avec l'enfant de Persée sans qu'elle le sache, enfant qu'elle avait rencontrée dans une grotte quelques jours plus tôt en plus de cela. « ... Eveleen Meiko Grejoy. » Rajouta la sorcière ayant obtenue le nom intégrale de la petite via ces tous nouveaux souvenirs.

Une idée émerge alors dans l'esprit de Finola qui se dit qu'elle pourrait alors se servir de Sadima pour rester en contact avec l'enfant de Persée et son entourage. La sorcière venait de voir à travers les souvenirs de l'archéologue qu'une autre Greyjoy avait survécu, ce qui ne pouvait que plaire à la sorcière. « Finalement, tu ferais bien d'accepter ce deal... ou je pourrais en offrir un de qualité à une certaine Rayne... Cette pauvre fille, semble si mal en point. » Un large sourire canin s'élargit sur son visage, dont les yeux avaient repris un pourpre lueur diabolique. Finalement, elle pouvait de nouveau torturer mentalement sa très chère fille, un jeu qui a le don d'être son petit péché mignon. « Signe ce contrat de ton sang et offre moi une vie en échange de celle de ce pauvre mortel. »
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