J'habite, tu habites, nous habitons?

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 J'habite, tu habites, nous habitons?

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MessageSujet: J'habite, tu habites, nous habitons?   J'habite, tu habites, nous habitons? EmptyMer 27 Oct 2010 - 17:43

Si un jour on avait dit à la sorcière qu'elle tenterait d'emménager avec un sorcier noir et une lionne dans un trou paumé d'Écosse, elle aurait cru qu'on se fichait royalement de sa pomme. Et pourtant... Maintenant, elle en était bien plus heureuse qu'elle ne l'admettrait jamais.
Et voilà pourquoi elle s'était mise à la recherche d'un nouveau logis dans Little Angleton. Lecture d'annonces sur lectures d'annonces. Et a chaque fois qu'elle en jugeait une potable, elle allait voir son sorcier pour lui demander son avis -un bon prétexte pour le voir tout ça-. A dire vrai, dans un village aussi petit, le nombre d'annonces n'avait pas été énorme. Juste trois. Et la troisième avait retenu l'attention des deux sorciers.
Le test préliminaire était passé, maintenant restait à visiter. Chose qui n'était pas encore faite, mais qui allait se faire aujourd'hui.
La sorcière sortit de la salle de bain de son appartement actuel tout sourire. Elle se permettait de sourire bêtement pendant que le sorcier n'était pas dans le coin. Parce que nul doute que ça lui aurait tapé sur le système. Mais comme il ne pouvait actuellement pas la voir, elle en profitait un peu. Juste un peu. Parce que l'avoir à côté d'elle, c'était quand même mieux.
Souriante, elle sortait donc de la salle de bain, mais n'eut pas le temps de faire quatre pas -trois et demi furent accomplis, dommage- qu'elle rebroussa chemin à toute vitesse. Pendant un instant, elle avait été saisie d'une énorme nausée. Qui n'avait pas abouti au final. Mais quand même. A force de trainer dehors, elle avait encore dû chopper un truc qui trainait, bravo. Elle se passa de l'eau sur le visage, se maudissant copieusement de toutes ses imprudences. En passant pour la seconde fois dans le couloir, elle se demanda quand même vaguement ce que ça pouvait être. Parce que la nausée avait été particulièrement forte et soudaine.
Ses clés furent attrapées à la va-vite en même temps qu'une veste était négligemment jetée sur ses épaules. Cinq secondes plus tard, la porte de l'appartement claquait derrière une sorcière qui avait déjà oublié à quoi elle songeait à l'instant.
Marchant à grandes foulées dans les rues, son itinéraire bien en tête, elle se demanda si la cohabitation avec la lionne serait possible. Parce que cet animal ne la portait pas du tout dans son cœur. Vraiment pas. Pour une raison qui au final, restait encore bien obscure aux yeux de la sorcière. Jalousie féline inavouée? Peut être, allez savoir. Toujours était-il que ça promettait.
Elle bifurqua dans une rue, pour se retrouver sur la place, et eu tôt fait de se rendre dans l'auberge, The Lonely Ghost. Montant les marche, elle s'engouffra dans un étage et s'arrêta devant une porte qu'elle commençait à vraiment bien connaitre. Elle toqua, attendit qu'on lui ouvre et en guise de bonjour, embrassa David. Elle était venue le chercher pour aller visiter leur cible. L'appartement.
Appartement auquel ils se rendirent en un peu plus d'un quart d'heure de marche.
Il était sur le côté de son bâtiment. Toute une partie donnait sur la ruelle sombre entre ledit bâtiment, et celui d'à côté. Ce qui ne plaisait pas beaucoup aux potentiels acheteurs humains, qui souhaitaient tous avoir le Soleil à leurs fenêtres le matin.
Mais dans le cas de David et Namyon, ce serait bien pratique. Le principal souci du couple, c'était l'animal. Sortez vous les clichés de la tête. Le duo, déjà original de par sa composition, était bien évidemment accompagné d'un animal peu commun. Une lionne. A loger dans un appartement. Super non?
Elle avait vécu dans une chambre d'auberge, alors un appartement, c'était le grand luxe.
Des escaliers courraient le long du bâtiment, côté rue. Voilà, le chat aurait même son escalier pour rentrer. Manquait juste une porte spéciale lionne dans le mur, et il y aurait moyen pour elle et Namyon de cohabiter en négligeant joyeusement la présence de l'autre.
Paaarfait.
L'appartement était un peu grand pour deux-selon les mesures dans l'annonce-, même avec le chat démesuré. Mais qu'importe, du fait de son emplacement, il ne se louait vraiment pas. Et son prix était donc relativement bas. Ces écossais campagnards qui ne connaissaient pas la crise du logement se permettaient le luxe de ne pas prendre un grand appartement loué pas cher. Tant pis pour eux, tant mieux pour les sorciers.
Ils passèrent la porte du bâtiment sommes toutes en relativement bon état. La sorcière eut un vertige, qui passa presque inaperçu car elle ne donna que l'impression de vaciller un instant. Un peu comme si elle avait glissé en posant son pied. Le trouble passa aussi vite qu'il était apparu, ne l'inquiétant pas plus que ça. Encore un coup de son futur rhume géant.
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AnonymousInvité
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MessageSujet: Re: J'habite, tu habites, nous habitons?   J'habite, tu habites, nous habitons? EmptyJeu 28 Oct 2010 - 9:40

    La lionne était particulièrement furieuse alors que son sorcier noir était entrain de s'habiller. Elle faisait taire la voix dans sa tête pour éviter que son sorcier la décapite sur place. Parce que ses pensées étaient plus qu'agressives et qu'elle savait qu'elle n'avait aucune chance face à l'autre larve de service. Elle avait rapidement compris qu'elle allait habiter avec l'autre givrée, Namyon donc, et cela ne lui avait pas particulièrement plu mais on faisait avec ma fois. David s'était mis un simple pull gris-bleuté, un jean qu'il perdait, faire du shoping serait une excellente idée. Il s'était rasé, et avait mis un parfum fort. Pas besoin d'être Houdini pour comprendre qu'il faisait tout beau pour sa petite amie. Il mit une veste en faux cuir, il faisait froid pour porter ça, mais comme dit avant, il n'avait pas eu le cœur à aller s'acheter des habits. Bientôt on toqua à la porte, et il s'y précipita pour accueillir le baiser de sa petite amie de sorcière. La lionne gronda sourdement alors que David coupa lentement le baiser.

    "Bonjour toi..."

    *HEY! Je suis là moi.
    -Sors de ma tête sale parasite.*

    La lionne gronda sourdement, se levant lentement, elle s'éloigna le plus possible d'eux deux. Mais elle se stoppa nette, elle sentait une drôle d'odeur. Elle huma l'air et se tétanisa soudain en sentant une fragrance d'odeur qui la choqua profondément. Elle voulut dire quelque chose, enfin penser mais déjà la porte se ferma. Misère...Si elle avait bien senti, son sorcier noir allait avoir prochainement des sacrés soucis. David marcha un quart d'heures dans les rues avec Namyon. Cela ne l'empêcha pas de la taquiner, de la toucher, il était pot-de-colle. D'où le fait d'habiter ensemble, cela lui devenait insupportable de ne pas passer une seule journée avec sa sorcière. Il ne remarqua pas son presque malaise alors qu'ils se rapprochèrent de leur futur appartement. L'agent immobilier leur avait laissé la clef pour visiter. David ouvrit la porte et laissa Namyon entrer la première.

    "Jolie dit-donc!"

    Il était tenté de dire que cela pourrait être un loft. Le salon, enfin ce qui semblait l'être, était énorme. Il n'y avait aucun meuble, ils allaient devoir meubler, mais bon, cela arrangeait le sorcier noir qui la plupart du temps n'aimait pas les goûts des autres. Les fenêtres étaient assez hautes pour qu'on ne voit pas la lionne déambuler. Certes l'appartement était sombre, mais David n'avait rien contre. Prenant Namyon par derrière, il déposa un baiser sur sa nuque, entourant son ventre de ses bras puissants. Il y avait une pièce au fond qui pourrait être aisément la chambre à coucher. Une pièce séparé par une porte comportait tout le nécessaire utile par la cuisine. Attrapant sa petite amie par le poignet, David s'engouffra dans la pièce immense. Une porte dissimulée offrirait une salle d'eau personnelle aux propriétaires.

    "C'est sympa, qu'est-ce que tu en dis? Tiens! Il y a une énorme armoire, ils ont dû penser aux femmes..."

    Plaisanta le sorcier noir, il fit un sourire en coin, continuant d'observer la large pièce et se retourna vers sa petite amie. Il les voyait bien ainsi, un large lit comme seul meuble serait suffisant. Il ne comptait pas non plus passer sa vie dans la chambre à coucher, quoi que...Il trouvait Namyon légèrement pâle, il lui jeta un regard brûlant de sous-entendu et vint vers elle, lentement, tel un félin. Il la souleva du sol tout joyeux, et posa ses lèvres sur les siennes. Il n'eut pas fini son tour qu'il la plaqua contre la pauvre armoire qui coulait le long d'une paroi de la chambre.

    "T'es à moi..."

    Visiter l'appartement, c'était l'idée de base. David fit un sourire carnassier alors que ses lèvres effleurèrent celles de Namyon pour la titiller. Il passa une main tendre sur son front, son regard était rempli d'amour. Même s'il avait un mal fou à le dire à voix haute, son corps savait s'exprimer, et pas qu'un peu. Son regard le trahissait, et ses gestes aussi. Tendres, pleins de compassion.
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AnonymousInvité
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MessageSujet: Re: J'habite, tu habites, nous habitons?   J'habite, tu habites, nous habitons? EmptyJeu 28 Oct 2010 - 14:01

David avait l'air plutôt câlin aujourd'hui. Ce qui était bien évidement loin de déplaire à Namyon. Si seulement elle n'était pas prise de légers vertiges comme c'était le cas. Comme par hasard, il avait fallu qu'elle tombe malade ce jour là hein. Enfin, elle tiendrait la journée sans problème si ce n'était que ça.
Le sorcier la laissa entrer la première dans ce qui pourrait bien être leur futur appartement. Appartement presque vide et à meubler, mais qui mettait du coup en avant toute sa place. Bah oui, pour une fois que des potentiels acheteurs se pointaient, il avait tout intérêt à vanter ses mérites. Sinon, il aurait bien froid pendant l'hiver.

- Jolie dit-donc!

Elle hocha la tête en observant l'espace. Après tout, c'était vrai qu'il était sympathique. Parfait pour cacher la lionne aussi. Lionne qui n'était vraiment pas enchantée du tout d'être destinée à cohabiter avec la sorcière préférée de son sorcier. En tout cas, c'était ce qu'elle avait clairement laissé paraitre plus tôt. Elle s'y ferait. Quoi, après tout, à part voir la sorcière tous les jours, quel était le problème? Elle ne dormait pas avec le sorcier dans le même lit, ni n'avait besoin de le toucher. En fait, nan elle n'avait aucune raison de piquer une crise de jalousie. Namyon non plus ne lui ferait rien, elles s'ignoreraient cordialement voilà tout.
La sorcière sentit David l'entourer de ses bras pour l'embrasser dans le cou. Décidément, pour une fois qu'il venait chercher le contact à répétition, pas de quoi se plaindre.
Le problème -parce qu'il en faut toujours un sinon c'est pas drôle-, c'était qu'il avait entouré son ventre. Non pas qu'il lui avait fait mal, après tout elle n'était pas en mousse, mais pourtant, le peu de force qu'il y avait eu rappela à son souvenir la nausée de ce matin. Allons bon, temps qu'elle n'aurait pas rendu son petit-déjeuner, son ventre protesterait à chaque fois qu'il le pourrait? Saleté.
Qu'importe, elle profitait quand même du contact du sorcier dans son dos. Puis elle se laissa entrainer vers la prochaine pièce en souriant.

- C'est sympa, qu'est-ce que tu en dis? Tiens! Il y a une énorme armoire, ils ont dû penser aux femmes...

Ha la bonne remarque. Elle fit apparaitre un sourire en coin sur les lèvres de la sorcière.

- Je tâcherai de t'y laisser une place.

Et zou, la tête lui tourna légèrement une fois de plus. Elle vit du coin de l'oeil son sorcier approcher comme un chat traquerait sa proie et se tourna vers lui pour se laisser cueillir. En répondant à son baiser, elle se laissa plaquer contre l'armoire et entoura les hanches du sorcier d'une jambe. Aucune tenue ces deux là. Remarquez, si on considérait qu'ils étaient presque chez eux, ils pouvaient bien faire ce qu'ils souhaitaient.

- T'es à moi...
- Toute entière...

Elle ne rajouta pas le "je t'aime" qui lui pendait aux lèvres. Elle lui caressa la joue et le laissa effleurer sa bouche. Puis leurs bouches se collèrent alors que les bras de la sorcières entourèrent le cou de David. Heureusement qu'il n'y avait pas d'agent immobilier avec eux.
Son estomac se rebella violemment pour une obscure raison, et deux secondes plus tard, Namyon avait lâché son mec pour filer vers la salle d'eau. Rapide. Cette fois, ça ne loupa pas et elle rendit le contenu de son estomac dans les toilettes. Ça y'est, elles étaient baptisés celles-ci. Aptes à l'utilisation. Elle resta là, légèrement haletante, pendant plusieurs secondes à essayer de comprendre ce qui venait de lui arriver. Enfin, elle se décida à nettoyer en appuyant sur un bouton tout en passant une main sur sa bouche. Beuha, génial. Super tableau devant David.
De l'eau pour faire passer le goût de la bile ne serait pas de refus. Le robinet s'imposait comme le messie. Elle l'ouvrit et se pencha légèrement pour récupérer de l'eau dans ses mains et se rincer la bouche. Ces même mains furent ensuite nettoyées, et le sauveur arrêté. Rien en vue pour essuyer les mains trempées... Tant pis. Elle les secoua au dessus de l'évier pour enlever le surplus d'eau, puis sortit de la salle d'eau.

- Désolée pour ça...

Ah la méchante maladie. Pourtant la sorcière ne se sentait pas plus fatiguée que ça. Bah, quelle importance du moment que ça passait. Et vite. Parce que maintenant, elle ne voulait pas rendre son sorcier malade à son tour, à cause d'un trop grand échange de salive doublé d'un contact trop rapproché.
La tête lui tourna à nouveau, l'obligeant à fermer les yeux un instant pour prendre ses repères. Une petite pause peut être?
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AnonymousInvité
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MessageSujet: Re: J'habite, tu habites, nous habitons?   J'habite, tu habites, nous habitons? EmptyVen 29 Oct 2010 - 13:07

    Apparemment David ne semblait pas le seul à avoir des envies soudain par rapport au sexe. Mais bon, cela ne lui déplaisait pas, bien au contraire. C'était une façon comme une autre de baptiser leur futur chez soit. Dire qu'il allait habiter avec cette femme, cela lui faisait tout drôle. Namyon s'offrit toute entière, sa jambe entourant la hanche du sorcier qui titilla sa bouche de ses lèvres, un sourire gourmand dessus. Son regard vert de chat pétilla d'envie, il allait la cueillir comme un fruit bien mûr. La faire exploser, et complètement la fatiguer, il y comptait bien! Ils étaient bien jeunes, portant de désir et d'amour au fond. Il était fou d'amour, il le comprit quand il caressa la joue de sa petite amie. Bon Dieu...Son cas était de pire en pire apparemment!

    - Toute entière...

    Il lui fit un clin d'œil alors qu'il l'embrassa avec force. Les mains de sa petite amie sur sa nuque alors qu'il posa sa main sur sa cuisse. Appuyant fortement dessus, et se frottant contre le corps de son asiatique pour lui faire ressentir son désir. David haleta à travers le baiser, descendant ses mains, il s'apprêtait à les glisser sous son pull mais soudain elle s'enfuit et partit au courant. Le laissant pantelant, et franchement sur le cu*. Le sorcier noir en resta sans voix et l'écouta vomir. Il soupira, se décollant du mur, il s'approcha de la salle d'eau alors que Namyon se rinça la bouche. David fit une petite grimace, plissant le nez en sentant l'odeur rance de vomi. Il fronça les sourcils, qu'est-ce qu'elle avait?

    - Désolée pour ça...
    -Tu es sûre que ça va?"

    Il bondit soudain en avant pour la retenir, la voyant vaciller, ou l'imaginant du moins. Namyon avait fermé les yeux, et il posa lentement ses lèvres sur son front d'air protecteur. Elle dégageait une légère odeur de vomis, et de bile, ce n'était pas classe mais David ne voulait pas la lâcher. Il avait peur qu'elle tombe, elle ne semblait vraiment pas bien du tout. Il ne comprenait pas, car il venait de comprendre que ce n'était pas à cause de lui, mais probablement la faute d'une bactérie ou quelque chose dans le même genre. Lentement, il la fit approcher du lit de démonstration et la força à s'allonger.

    "Qu'est-ce que tu as Namyon?"

    Le sorcier noir n'avait pas tant été confronté que cela à la maladie. Alors quand il y faisait face, cela n'avait pas de quoi le rassurer. Il passa une main glacée sur le visage de sa petite amie, se rendant compte qu'elle était un peu chaude. Il lui glissa un regard inquiet, ne sachant pas ce qu'elle avait. S'il savait...Mais par chance il ne savait pas, parce que cela n'allait probablement pas lui plaire vraisemblablement. David n'avait pas peur d'attraper le même virus que Namyon, ce n'était pas quelque chose qui l'inquiétait en première mesure. Ce qui l'inquiétait pour l'instant c'était son état de santé. Elle n'avait vraiment pas bonne mine.

    "Tu veux...Que je fasse quelque chose en particulier?"

    L'inquiétude naquit dans ses yeux. David ne savait pas du tout quoi faire, ce n'était pas le genre de chose pour lequel il était habitué franchement. Son regard était brillant d'inquiétude, d'incertitude. C'était les hommes, si peu habitués à la douleur, en eux, que quand ils la voyaient, ils avaient tendance à dramatiser. Surtout que c'était bien la première fois que David voyait sa petite amie malade. Il y a une première fois à tout, mais celle-ci, il l'aurait volontiers repoussé car cela ne lui disait vraiment rien qui vaille, sérieusement...
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MessageSujet: Re: J'habite, tu habites, nous habitons?   J'habite, tu habites, nous habitons? EmptyVen 29 Oct 2010 - 19:13

- Tu es sûre que ça va?

Elle aurait bien répondu que oui, mais elle vacilla en avant. Et heureusement que David était là pour la rattraper. Il l'amena ensuite à s'allonger, sans s'attirer de protestation. De toute façon, ça aurait été bien inutile. Voyons voir, les repères spatiaux. Elle était allongée, donc aucun risque de chute, David était juste à côté d'elle. Logiquement, si elle ouvrait les yeux, ce serait pour voir le plafond. Tiens oui le plafond, bonne idée, elle ne l'avait pas encore évalué. Quoi? Ils allaient peut être vivre ici, chaque détail comptait.
Bref. Elle ouvrit les yeux pour constater qu'ils fonctionnaient toujours à merveille.

- Qu'est-ce que tu as Namyon?
- Je ne sais pas... Ça m'a prise d'un coup. Surement une maladie qui traine.

Quelle désinvolture! L'idée à laquelle tout le monde pense n'était pas encore arrivée à se frayer un chemin dans son cerveau. Le sorcier passa une main sur son visage, et rien que le savoir présent remettait la jeune femme sur pieds. Métaphoriquement parlant. En fait, elle était toujours allongée. Elle posa une main sur celle de David et la serra légèrement pour le remercier. Puis elle se redressa lentement alors qu'il parlait.

- Tu veux...Que je fasse quelque chose en particulier?

L'inquiétude du sorcier pourrait prêter à sourire. Il en faisait un poil trop quand même. Elle n'était pas mourante, et à dire vrai, même plutôt en forme pour le moment. Si ce n'était ces troubles qui la prenaient pour une raison inconnue. Oh les pauvres, quand ils sauraient la vérité...

- Laisse moi juste une minute.

Une minute de récupération.
A dire vrai, elle ne voyait pas ce que ça pouvait être à part un sale virus qui s'ennuyait. Tout était clean sinon. ... Tout? Héhé, pas sûr. La sorcière devint blême, et cette fois ce n'était pas à cause de la supposée maladie. A tout hasard, n'y aurait-il pas une autre anomalie finalement? Genre un retard dans cette période attendue avec impatience par toutes les femmes chaque mois -les joies de l'ironie-. Certes, ce phénomène est souvent sujet à irrégularités. Mais dans le cas présent, il n'était quand même pas seul symptôme. Allez, tout le monde a eu à un moment de sa vie un cours sur la reproduction. Même Namyon. Sa jolie couleur pâle le prouvait assez bien.

Oh m*rde... Je ne suis quand même pas enceinte?!

Le temps que ça monte au cerveau... Mais elle refusait d'y croire. Et en plus, comble de la malchance, il avait fallu qu'elle percute ça devant David. Il ne manquerait pas de l'interroger. Et alors là, quel mensonge sortir? Fallait-il seulement en sortir un? Après tout, il était quand même bien coupable, un bébé ne se fait pas tout seul. Enfin, en attendant, c'était quand même elle qui avait l'ennui dans le ventre. A supposer qu'il y soit pour commencer. Ça faisait beaucoup de coïncidences, mais elle ne serait jamais sûre avant d'avoir fait un test. Test qu'elle devrait absolument faire avant d'emménager avec le sorcier.
Dans tous les cas, retenez bien, ceci est l'exemple à ne pas suivre. Protégez-vous! Aucun sponsor, la pub est offerte.

- Je... Je vais mieux. On reprend la visite?

Elle se tourna vers le sorcier pour lui sourire. Il ne restait pas grand chose à voir à dire vrai. Le fond de l'appartement en fait. Qu'importe du moment qu'elle détournait le sujet. Et se débrouillait pour ne plus être prise de troubles.
Prier pour que David ne pousse pas la question avait quand même plus de chances de réussite.
Namyon se releva du lit, faisant de son mieux pour avoir l'air en forme.
Juste comme ça, les brusques changements d'humeurs comptaient aussi parmi les symptômes d'une grossesse. Au même titre que les montées d'hormones soudaines. Mais chut, ne lui dites pas, elle risquerait de déprimer.

- On aura pas trop de problèmes pour la lionne si on s'installe ici.

A dire vrai, elle se fichait un peu de la lionne -qui le lui rendait bien-, mais si il y avait moyen de détourner la conversation vers autre chose, elle prenait.
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MessageSujet: Re: J'habite, tu habites, nous habitons?   J'habite, tu habites, nous habitons? EmptySam 30 Oct 2010 - 20:49

    David n'aimait pas les moments de calme, et elle était bien trop calme. Namyon avait posé sa main sur celle du sorcier noir, sourire aux lèvres. Comme pour lui dire que tout irait bien, il n'en n'était pas si sûr que cela mais fit taire la voix dans sa tête. Le sorcier noir se pinça les lèvres, ne sachant quoi dire de plus, juste se taire serait idéal. Il hocha la tête quand elle demanda une minute. Mais soudain, elle devint pâle, perdant sa teinte légèrement mat, voir jaune que les asiatiques possédaient. David se tétanisa, se fut un peu comme si Namyon perdait tout le sang qu'elle possédait. Il avait tué des gens et savait très bien comment ils se vidaient quand on les égorgeait. Namyon semblait faire la même réaction, et il raffermit sa prise autour de sa main mais se tut quand elle parla, enfin. Des longues minutes s'étaient écoulées, le rendant malade d'inquiétude même s'il ne préférait pas l'avouer au fond.

    - Je... Je vais mieux. On reprend la visite?
    -Tu es sûre? Je te trouve bien pâle..."

    Enfin, il n'allait pas non plus l'obliger à rester allonger. Elle était maîtresse de son corps, et la femme du couple, donc elle savait très bien gérer au fond. Mais il doutait qu'elle aille mieux pour continuer de visiter. Qui plus ait, ils arrivaient au bout, et les soucis allaient commencer. Car le jeune homme allait devoir parler de certaines choses qui risquaient fortement de plomber l'ambiance. David ne se posa pas plus de question que cela. Il se redressa vivement, faisant craquer sa nuque, et rouler ses muscles. Il fit un sourire taquin à Namyon, la dévorant ouvertement du regard. Mais elle ne semblait pas d'humeur à ce genre d'écart. Se fut donc, la mort dans l'âme, que David dut se convaincre de continuer de visiter.

    - On aura pas trop de problèmes pour la lionne si on s'installe ici.

    Il hocha la tête, se baladant entre les pièces, il était dans le salon, il observa une cheminée. Mettant la tête dedans, il observa les murs en brique dessus. Il n'avait pas peur de se faire brûler, vu qu'il n'y avait pas de feu. Même si la scène pouvait paraître étrange. Mais son maître lui avait appris à se méfier, et donc, il cherchait trace de runes ennemies, au cas où...Il eut soudain l'idée de poser des runes de protections mais aussi d'alertes, ils allaient devoir en parler. David sortit sa tête de la cheminée, et regarda droit dans les yeux Namyon. Ils étaient hors de la chambre maintenant.

    "Il faut poser des runes. Je dirais dans la cheminée, le recoin des fenêtres. Au cas où...Orpheo me trouverait."

    David savait que tôt ou tard, il deviendrait une cible intéressante, un être qui deviendrait une menace. Il n'était pas encore fort dans le monde des sorciers, mais entre ses rencards avec Namyon, il se préparait, et s'offrait plus au mal. Certes il l'aimait énormément, mais ne pouvait pas aller à l'encontre de ce qu'il était au fond. C'était dur à admettre, c'est pour ça qu'il n'en parlait pas. Il soupira longuement, lui glissant un regard d'excuse. Peut-être n'aurait-il pas dû parler de cela. Mais il fallait des fois parler de tout dans un couple. C'était sa mère qui lui avait dit cela une fois quand il n'avait que quinze ans et qu'elle venait de se bagarrer avec son époux. Selon sa mère, les bagarres animaient un couple, et dévoilaient leur amour. Complètement tordu, bienvenu chez les Lanero!

    "Il faut trouver un coin pour la lionne, je veux qu'elle voit la porte toujours. Elle est mon arme, je veux qu'elle attaque quiconque entre ici, sans prévenir."

    Elle était son arme, c'était l'une des raisons pour lesquels elle était toujours avec lui, la plupart du temps. C'était son familier après tout. Même s'il savait que cela pouvait beaucoup étonner. Quand vous êtes sorciers noirs vous avez une certaine psychologie. David avait une certaine psychologie. Il regarda Namyon, comprenait-elle ce que cet emménagement signifiait? Cela ne serait pas forcément simple, et la stabilité ne serait pas la première chose offerte. Si David voulait emménager avec Namyon s'était surtout parce qu'il avait peur de ne pas passez assez de temps avec elle. Combien de temps après tout, combien de temps avant qu'il ne se fasse repérer, arrêter, ou tuer? Il ne voulait pas parler de cela, mais tôt ou tard nous devons parler de certaines choses, forcément...
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AnonymousInvité
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MessageSujet: Re: J'habite, tu habites, nous habitons?   J'habite, tu habites, nous habitons? EmptyDim 31 Oct 2010 - 19:16

Le sorcier n'insista pas, ce qui eut le don de grandement rassurer Namyon.

- Il faut poser des runes. Je dirais dans la cheminée, le recoin des fenêtres. Au cas où...Orpheo me trouverait.

Et vlan, elle ne fut pas rassurée bien longtemps. Orpheo... Techniquement, Orpheo l'avait trouvé. Il l'avait sous le nez. La sorcière, membre d'Orpheo. Qui n'avait jamais esquissé un geste pour tenter de le dénoncer. C'était juste hors de propos et infaisable pour elle. Un instant, son esprit songea. Et si David venait à se faire attraper par Orpheo? Enfermé, coincé sous surveillance, arraché de force, que ferait-elle? Que ferait-il? Pour sa part... Oui, peut être qu'elle serait prête à trahir pour l'aider à se libérer. Elle n'adhérait pas à l'idéologie des sorciers noirs, et fermait les yeux sur tout ce que pouvait entreprendre David. A la limite, elle se sentait même de lui faire une scène le jour où il se mettrait en danger pour détruire Orpheo. Cependant ce jour n'était pas arrivé. Comme l'avait déjà dit l'homme plusieurs fois, "vivons le moment présent". Voilà ce qu'ils pouvaient faire.
Étrange comme elle était calme là où elle aurait dû s'énerver.

- Je t'aiderai à les poser.

Mine de rien, l'appartement était quand même en train de se faire adopter. Ça complotait déjà des système de protection. Le cœur de la sorcière se serra en pensant à leur situation. Deux opposés, qui arrivaient en terrain neutre dès qu'ils se rencontraient. Même si ça n'avait pas toujours été le cas. La jeune femme avança vers son sorcier et l'embrassa simplement. Sa tête continuait son tour de montagne russes, mais actuellement, c'était la longue montée tirée par des chaines. Donc la relative stabilité.

- Il faut trouver un coin pour la lionne, je veux qu'elle voit la porte toujours. Elle est mon arme, je veux qu'elle attaque quiconque entre ici, sans prévenir.

Elle fut terriblement tentée de répondre qu'il suffisait de lui installer un panier dans l'entrée, à ce gros chat. Mais le sujet étant sérieux, elle garda cette remarque pour elle. Son regard dériva vers la fenêtre la plus proche de la porte d'entrée. Fenêtre qui donnait sur la rue. Elle alla se placer devant pour jeter un œil dehors. En face, le bâtiment ne s'élevait pas jusque là. Aucun risque de se faire surprendre par les voisins donc. Par précaution, elle tourna quand même le dos à la fenêtre pour avoir une vue d'ensemble de la pièce. Tout ce qui longeait le mur n'était pas visible de l'extérieur. A dire vrai, la lionne pourrait rester là sans problème. Elle aurait une vue imprenable sur la porte d'entrée.

- On ne peut pas la voir de l'extérieur, dans cette pièce.

Et avec ça, elle revint vers l'homme. Elle avait mal au ventre, depuis un moment déjà. Et sa supposée grossesse lui tournait vraiment dans la tête. Misère, misère, que faire? En sortant d'ici, elle filerait acheter un test. Histoire de se foutre les boules jusqu'au bout. Pour le moment, il fallait s'assurer que l'appartement conviendrait. Il était déjà bien placé. N'est-on jamais mieux caché que sous le nez de l'ennemi? Personne ne pourrait savoir qu'un sorcier noir vivait ici. Encore moins qu'il vivait avec une sorcière de l'Ordre.
Un fois face à David, la sorcière le regarda un instant, avant de passer ses bras autour de son cou et de murmurer:

- David...

Elle l'embrassa ensuite. Une justification à cette action? Ma foi... Aucune ne peut être fournie, il n'y en avait pas. Namyon était légèrement perturbée mentalement à ce moment là quand même. Déjà qu'elle n'était pas forcément très nette habituellement...
Lentement, elle rompit le contact qu'elle avait initié, laissant ses mains glisser sur les épaules du sorcier pour rejoindre leur place initiale, puis demanda:

- Alors... On prend cet appartement là?
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MessageSujet: Re: J'habite, tu habites, nous habitons?   J'habite, tu habites, nous habitons? EmptyMar 2 Nov 2010 - 17:20

    David n'était pas trop d'accord sur le fait qu'elle pose les runes. Elle utilisait de la magie blanche, lui de la magie noire, il n'y avait pas photos. Des runes blanches pouvaient-elles réagir à de la magie blanche "amie"? Il doutait un peu, et il secoua la tête, il préférait faire lui, quitte à se tuer à la tâche. Bon cela n'allait pas être très sain, mais sauf si sa petite amie décidait d'aller titiller les runes, le sorcier noir était quasi sûr et certain que rien ne se passerait. Il n'était pas tombé amoureux d'une idiote après tout, bien au contraire. David laissa Namyon aller voir la fenêtre, quand à lui, il tapait les murs, à certains endroits, pour voir la résistance. Il se pinçait régulièrement les lèvres, se posant des questions de comment faire tout cela. L'épisode de la boîte de nuit n'avait pas été aussi vite oublié que cela.

    - On ne peut pas la voir de l'extérieur, dans cette pièce.

    Il hocha la tête, parfait, il y mènerait la lionne après leur déménagement, de nuit, c'était le seul moyen pour qu'ils n'aient pas de problèmes. David regarda Namyon venir à lui, il fit un petit sourire en coin, bon sang ce qu'il pouvait aimer cette femme mine de rien. Elle lui coupait littéralement le souffle, ce n'était rien de le dire. Le sorcier noir lui laissa passer ses bras autour de sa nuque, et ne réagit pas en premier lieu quand elle prononça son prénom. Il arqua juste un sourcil, s'apprêtant à répliquer mais n'eut pas le temps qu'une petite souris posa ses lèvres sur les siennes. David grogna, et posa ses mains sur les hanches de Namyon. Il approfondit le baiser de quelques secondes, mais bientôt, le doux baiser fut coupé. Il ouvrit les yeux, ne disant rien. Attendant de voir ce qu'elle allait lui sortir surtout.

    - Alors... On prend cet appartement là?

    Il avait eu bien raison de se méfier. Il ne savait pas comment faire pour dire oui. Trop compliqué des fois David, mais il adorait se prendre la tête, mine de rien. Le sorcier soupira longuement, entourant de ses bras Namyon, il continua de regarder leur futur chez-soit. Ne sachant pas vraiment quoi dire, ou quel verdict poser. Il hésitait, cet appartement allait bien, il regarda Namyon, ils n'étaient que les deux, la lionne ne comptait pas, alors pourquoi avait-il un mauvais pressentiment? Étrange tout cela...Mais son maître lui disait souvent d'écouter son instinct, et si David l'écoutait, il fuirait. Il ne voulait pas abandonner sa sorcière, certes pas du même milieu, mais il l'aimait, beaucoup même.

    "Si il te plait, je ne vois pas pourquoi dire non."

    Cela lui plaisait aussi, même s'il avait du mal à l'avouer. Il était du genre têtu quand il s'y mettait. David glissa un regard à Namyon, alors ils allaient vraiment habiter ensemble, cela faisait drôle de le penser, surtout de se le dire. Ils ne se connaissaient depuis guère longtemps, mais du temps, ils n'en n'avaient pas, et n'en n'auraient pas des masses. Le sorcier noir avait la nette impression que leur avenir allait être plus que sombre sur ce coup-là. Il n'osait pas le dire à voix haute. Un peu comme si sa petite amie risquait de se volatiliser s'il disait les mots. Les mots étaient sacrés mine de rien!

    "On va donc...Habiter ensemble. Je te préviens, je suis de mauvaise humeur le matin. La lionne aime pas qu'on vienne l'enquiquiner le soir. Enfin...Ne vous mangez pas quoi."

    Ironisa le sorcier noir, même si cela devait être évident qu'il tuerait le fauve si elle s'amusait à goûter les membres de sa petite amie. David ne laisserait pas faire, et il savait que Namyon était une grande fille. C'était juste qu'il avait vingt-trois ans, et qu'il n'avait jamais emménagé avec aucune femme. Alors, ils étaient censés faire quoi maintenant? Le sorcier noir était déstabilisé sincèrement, il hésitait entre plusieurs réactions. Il fit un sourire amusé, le bonheur brillant au fond de ses yeux. Lui qui croyait que jamais plus il ne serait heureux, mais c'était faux, il était heureux, et pas qu'un peu. Il avait peint un portrait de lui affreux en se décrivant, mais c'était pour détendre l'atmosphère au fond.
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MessageSujet: Re: J'habite, tu habites, nous habitons?   J'habite, tu habites, nous habitons? EmptyJeu 4 Nov 2010 - 19:17

A bien y réfléchir, ils avaient quand même plutôt intérêt à ne pas le laisser filer celui là. Ne serait-ce que parce qu'il était quand même vraiment bien placé. Et puis, mine de rien, le temps leur était compté. Qui sait combien il leur en restait avant qu'une tuile ne leur tombe sur la tête?

- Si il te plait, je ne vois pas pourquoi dire non.

La sorcière sourit contre le torse du sorcier. Il n'était pas capable de juste dire "oui", il avait fallu qu'il fasse toute une phrase nuancée pour au final avouer qu'il voulait rester là lui aussi. Mais après tout, c'était David. Et franchement, c'était quelque chose qui lui plaisait aussi. Elle, bizarre? Plus que vous ne le pensez surement. Elle releva la tête, histoire de ne pas rester trop longtemps à profiter que David ne dise rien. Après, il croirait qu'elle le prend pour une peluche. Alors, le câlin serait écourté, même si elle resterait dans ses bras quand même.

- On va donc...Habiter ensemble. Je te préviens, je suis de mauvaise humeur le matin. La lionne aime pas qu'on vienne l'enquiquiner le soir. Enfin...Ne vous mangez pas quoi.

Manger de la lionne? Naan jamais. Même pas la peine d'essayer. De toute façon, elles s'ignoreraient point à la ligne. Si aucune n'allait chercher des puces à l'autre, il n'y aurait pas d'ennuis. En théorie. Restait la pratique, bien évidemment. Mais allez, elles avaient bien survécu jusque là. Elle sourit en coin, amusée de la remarque du sorcier.

- Et moi je te préviens que je passe toujours une heure dans la salle de bain au minimum le matin.

Se mettant sur la pointe des pieds, elle l'embrassa doucement après ça. Puis lentement, elle se détacha de leur étreinte. Et maintenant? Et maintenant bonne question. Il allait falloir régler tout les papiers, les machins, les trucs pour emménager si ils prenaient cet appartement là. Ce qui semblait bien parti pour. Mais ce serait pour un peu plus tard. Dans l'immédiat... Dans l'immédiat quoi? La sorcière se sentait toujours peu assurée sur ses jambes. En fait elle n'aurait pas dû quitter l'étreinte de David. En plus, à force il allait finir par vraiment s'interroger. Même si il n'arriverait pas à la bonne conclusion tout seul.
Elle hésitait. Une question lui taraudait l'esprit, elle voulait la poser. Oui mais voilà, elle faisait partie de ces question jamais anodines, qui incluent toujours un sous entendu gros comme une maison derrière. Suivant la personne qui la pose, les soupçons apportés derrière varient, mais dans le cas de la sorcière et vu la question, aucune chance que ça puisse varier. Aucune. Elle se mordilla la lèvre inférieure inconsciemment, se demandant si oui ou non il fallait demander. Peut être qu'en la tournant un peu de telle ou telle manière... Et puis, finalement, elle se décida:

- David... Tu penses quoi des enfants? Je veux dire, si tu en avais.

Allez, vu comme c'était posé, au pire, il risquait juste de s'apeurer un peu en se demandant si sa sorcière n'avait pas soudainement envie d'avoir un môme. Il ne soupçonnerait pas sa grossesse, non? Un homme ne réfléchit pas jusque là. Après tout, ce ne sont pas eux qui vivent avec la conscience de pouvoir avoir un être vivant dans le ventre un jour. Enfin bref. La sorcière avait fait de son mieux pour que la question paraisse anodine. En réfléchissant, elle ne l'était évidemment pas. Parce qu'elle savait pertinemment -et le sorcier aussi- qu'avoir des enfants pour eux, c'était prohibé. Honnêtement, elle n'y aurait surement pas songé si le problème n'était pas venu se poser de lui même dans son ventre. Bien qu'elle n'était pas encore sûre qu'il soit vraiment là. C'était tout du moins ce dont elle tentait de se convaincre. au fond d'elle elle en était convaincue. C'est une sorte de sixième sens pour une femme de savoir si elle est enceinte. Intuition féminine qui a déjà fait ses preuves.

- Enfin laisse, c'est une question qui vient de me traverser la tête et que je n'aurais pas dû poser.

Comme tentative de rattrapage, c'était maigre. Mais au moins le sorcier ne pourrait pas croire que ce soit comme ça... Non?
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MessageSujet: Re: J'habite, tu habites, nous habitons?   J'habite, tu habites, nous habitons? EmptySam 6 Nov 2010 - 17:41

    Namyon était bizarre, et ce n'était rien de le dire. Elle se baladait dans ses bras, comme gênée par quelque chose. Pourtant le sorcier s'était lavé et rasé, c'était quoi le souci?! Tout cela mettait mal à l'aise le jeune sorcier noir qui gardait le silence. David la laissait faire des allées et retours sans vraiment broncher. Même s'il aurait voulu franchement comprendre la situation. Il la regarda, arquant un sourcil, et ayant vraiment un mauvais pressentiment sur ce coup-là. Qu'est-ce qui se passait bon sang? Qu'on le pende s'il le savait diantre! Namyon semblait chercher ses mots, et David sut qu'à ce moment-là, il aurait voulu être télépathe, ou pas...

    - David... Tu penses quoi des enfants? Je veux dire, si tu en avais.

    C'était une blague?! Le sorcier noir s'étouffa sur place. Ouvrant grands les yeux, ceux-ci lançaient des éclairs. Il pensa à la petite Myaw qu'il avait eu envie d'étrangler à l'église, et pourtant qu'il avait tenté de sauver dans le monde des rêves. Une drôle d'aventure, il réfléchit trente secondes. Pour ou contre d'avoir un enfant? Soyons honnête, il détestait les petits insectes, alors bon, il ne fallait pas l'enquiquiner avec cela. Même si l'enfant serait de lui, il ne pourrait pas le sentir, pas du tout même. Mais il se fit attentif, qu'est-ce que Namyon attendait précisément de lui en ce moment?

    "Je ne les aime. La dernière que j'ai rencontré j'ai failli tuer. Pourquoi? Tu n'envisages pas d'avoir des enfants...Avec moi?!"

    Il avait été honnête, très peu pour lui les enfants. Il ne rêvait que de les tuer, et il se demandait la plupart du temps ce qui l'empêchait de vraiment le faire. David avait croisé ses mains sur son torse, pour s'empêcher d'utiliser la télékinésie. Mais il se dit que soudain Namyon lui cachait quelque chose, ou préparait une connerie. Bon ce genre de choses le mettait sacrément à cran. Il ne se voyait pas père, il avait la fibre, au fond de lui il le savait. Mais il était dangereux, violent et impulsif. Un enfant se prendrait des coups avec lui, il n'était pas fait pour être père, et ne voulait pas être père. Soyons honnête! Alors pourquoi il allait se casser la tête avec cela? Parce qu'il aimait Namyon, oh pitié! David avait soudain un mauvais pressentiment, et un goût amer dans la bouche.

    - Enfin laisse, c'est une question qui vient de me traverser la tête et que je n'aurais pas dû poser.
    -En effet, tu aurais pu garder ça pour toi. Bon sang Namyon on parle de runes et toi tu me sors ça!!"

    Dès que le sorcier noir décroisa les mains, l'appartement vibra face à la télékinésie. Il se contrôlait très mal quand il était de mauvaise humeur. le sorcier noir tourna les talons et s'approcha de la cheminée. Il sortit un poignard de derrière son dos, caché dans le creux de ses reins. Passant la lame dans sa paume, le sang jaillit soudain, et de l'index gauche, il se mit à faire un cercle. Les runes du mal fonctionnaient avec du sang, le mal appelant du sang. David murmura des mots en latin, terminant le cercle, et posa sa main couverte de sang, ouverte, dessus. La magie noire explosa dans la pièce, et il rejeta la tête en arrière alors qu'il grogna bruyamment et qu'une partie de son énergie se fit avaler.

    "Ne bouges pas..."

    La rune électrisa l'air alors que quelque chose de noir glissa sur la main droite de David. S'enroulant tel un serpent, le sorcier noir avait ouvert les yeux, et la cheminée se peignit en noir alors que la rune se fit avaler par le mur. La magie noire effleura Namyon prête à la tuer dès que le jeune sorcier en donnerait l'ordre, mais il ne le ferait pas. Il retira lentement sa main, la cheminée était normale, mais elle empestait la magie noire pour tous sorciers dans les parages. Une sorte de signal, mais aussi d'alarmes pour le sorcier qu'était le jeune homme ici bas. David se retourna lentement vers Namyon, le sang coulait de sa paume ouverte mais il ne bougeait pas. Il la regarda avec froideur.

    "Tu crois que je peux donner un tel avenir à un enfant?! A quoi tu penses!"

    Il écarta les deux bras et l'appartement vibra, la magie noire entourant son jeune maître, mais prête à le tuer dès qu'elle en ressentirait le besoin. David ferma vivement ses poings, et ne dit plus rien. Il était vexé, furieux, car il n'avait jamais envisagé d'enfant. Il se sentait un peu acculé parce que disait Namyon. Pourquoi voulait-elle maintenant un enfant alors que tout allait bien entre eux deux, hein?! Il n'avait rien demandé, ils habitaient ensemble, pourquoi accélérer soudain? David n'approchait pas, au fond, ayant peur de déraper. Ce qui était déjà fait en partie.
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MessageSujet: Re: J'habite, tu habites, nous habitons?   J'habite, tu habites, nous habitons? EmptyDim 7 Nov 2010 - 19:05

Aie, il n'avait décidément pas apprécié la question du tout, à en juger par son expression.

- Je ne les aime. La dernière que j'ai rencontré j'ai failli tuer. Pourquoi? Tu n'envisages pas d'avoir des enfants...Avec moi?!

Hey, elle n'envisageait rien du tout. Le truc dans son ventre, ce n'était pas prévu du tout. Mais heureusement, David n'avait pas l'air de soupçonner ça. Il semblait parti sur la question, juste la question d'avoir des enfants ou non. Et visiblement, c'était non. Ce qui, quelque part, blessa la sorcière malgré elle. Même si David paraissait avoir des arguments fondés pour ne pas avoir d'enfants. Elle fit de son mieux pour ne pas laisser paraitre la déception qui l'avait envahit. Heureusement que la lionne n'était pas dans le coin.

-En effet, tu aurais pu garder ça pour toi. Bon sang Namyon on parle de runes et toi tu me sors ça!!

Ah, il n'était vraiment pas content. Moralité, ce n'était même pas la peine de lui annoncer qu'elle était peut être enceinte. Mais alors, que faire? Parce qu'elle ne pourrait pas le cacher bien longtemps, c'était sûr. Et quand le sorcier s'en apercevrait... Aie. Restait l'avortement. N'était-ce pas trop tard? Et, bien au delà de cette histoire de délais, la sorcière en était-elle seulement capable? Excellente question. Abandonner... Non, tuer, son propre enfant, elle en serait marquée à vie. Elle y réfléchirait plus dans les jours suivant, une fois qu'elle aurait eu confirmation par un test. Mais... Non, elle ne se sentait pas capable de faire ça.
Elle reporta son attention vers le sorcier qui venait de s'entailler la main. Sa magie vibrait dans l'air, mais pour le coup la sorcière était trop préoccupée par autre chose pour en avoir peur. Elle l'observa poser des runes à l'aide de la magie noire. Un coin de son esprit pria bien fort pour qu'aucun des locataires de l'immeuble ne soit un sorcier d'Orpheo. Parce que la magie de David se sentait, ce n'était quand même pas bien prudent d'utiliser de puissantes runes de magie noire. Pourquoi croyait-il qu'elle avait proposé son aide? Quittes à faire sentir la magie, autant que tout le monde pense que de bons sorcier habitaient là. Enfin...

- Ne bouges pas...

Elle frissonna mais obéit. Le rituel de l'autre fois, aux ruines, lui revint en mémoire. Et là, elle espérait bien fort que David ne perde pas une once de contrôle sur lui même. La magie noire l'entoura, sa propre magie blanche voulut réagir mais elle l'en empêcha. Elle faisait confiance à David. Même contrarié par sa dernière question, il ne la tuerait pas, n'est-ce pas? Ne serait-ce que parce qu'il savait très bien qu'il le regretterait amèrement. Enfin, la rune sur la cheminée se résorba, même si la magie était toujours présente. La sorcière se força à regarder dans les yeux David, qui la fixait froidement. Ouille, et comment allait-elle rattraper le coup maintenant, hein? Ce n'était quand même pas entièrement sa faute si elle était enceinte. Surtout que ce n'était absolument pas voulu.

- Tu crois que je peux donner un tel avenir à un enfant?! A quoi tu penses!

Oui... Bien sûr qu'il avait des arguments en béton. Elle savait bien qu'avoir des enfants dans leur condition c'était plus que délicat. C'était déjà dur pour un couple d'exorcistes... Il n'y avait qu'à regarder ses parents. Ou bien l'orphelinat Mystery pas loin. Métier dangereux, la magie ne pardonnait pas. Alors imaginez un peu pour un sorcier noir, et une sorcière d'Orpheo... Il n'empêchait que cela faisait mal, au font. David aurait pu apprendre le tact pour le coup. Cependant, elle remerciait le ciel qu'il n'ait pas supposé le moins du monde sa condition actuelle. Parce que là, ça n'aurait pas pardonné. Pas du tout.

- Je... Je suis désolée. Je ne pense à rien, excuse moi je n'aurais pas dû demander.

S'excuser pour la question, c'était tout ce qu'elle pouvait faire. Elle voulait lui dire pour sa grossesse, mais craignait tellement sa réaction que rien ne sorti. Et puis, pour peu que ça ne soit qu'une impression... Même si elle était persuadée du contraire. Un nouveau vertige la prit, et elle ferma les yeux pour le contenir. Pas maintenant, pas maintenant... Et surtout, ne pas s'évanouir.

- J'irai m'assurer qu'il n'y a pas d'exorciste d'Orpheo qui habite dans l'immeuble.

Elle rouvrit les yeux pour regarder David. Elle voulait retourner dans ses bras, pour effacer toute la scène précédente mais n'y arrivait pas. Pourtant, certains problèmes mis à part, elle devrait être très heureuse actuellement. Après tout, si David commençait même à poser des runes dans l'appartement, c'était qu'ils allaient officiellement emménager là, non? Ce serait faux de dire que ça ne lui faisait pas plaisir, parce qu'en vrai elle en était vraiment heureuse. Sauf que là, l'humeur était un peu retombée. En plus, avec David toujours entouré de sa magie, ce n'était peut être pas la chose à faire finalement.
Oh et puis, rien à faire. Elle s'approcha doucement du sorcier, passa ses bras autour de son cou et l'embrassa avec une pointe de force pendant plusieurs secondes. Puis enfin, elle rompit le baiser pour regarder le sorcier.

- Donc on emménage là pour de bon.
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MessageSujet: Re: J'habite, tu habites, nous habitons?   J'habite, tu habites, nous habitons? EmptyMer 10 Nov 2010 - 16:31

    David se sentait trahi alors qu'il y avait nullement de raison de se sentir trahi. Il était très névrosé quand il s'y mettait, remettant tout en question en réalité. Mais il était franchement bizarre quand il s'y mettait. Le sorcier noir se retenait encore une fois d'exploser. Cela ne servait à rien de vouloir tout faire exploser sincèrement, même si se serait bien son style. Lui, il ne savait pas communiquer, il préférait hurler pour régler ses conflits. Vous parlez de diplomatie...Il massa sa nuque, voulant s'apaiser avant de dire des choses blessantes. Si Namyon avait été blessé, rien ne s'affichait sur son visage, c'était une excellente comédienne quand elle s'y mettait. Le sorcier espagnol gardait toujours le même silence, refusant limite de parler, à quoi bon après tout, hein?!

    - Je... Je suis désolée. Je ne pense à rien, excuse moi je n'aurais pas dû demander.

    Il secoua l'air de sa main pour dire que c'était oublié. Pas vraiment, mais quand on est un couple, il faut forcément mettre de l'eau dans son vin. Surtout que David ne voulait pas perdre sa petite amie, pas du tout même. Il l'aimait énormément, plus que raison même. Il arqua pourtant un sourcil quand il la vit fermer les yeux. Elle semblait avoir perdu encore des couleurs, bon sang, qu'avait-elle?! Quelque chose lui soufflait que ce n'était rien de bon, mais il fit taire la voix arrogante dans sa tête. Inutile de faire des suppositions sur rien du tout. Si elle ne parlait, c'est que ce n'était rien, rien du tout.

    - J'irai m'assurer qu'il n'y a pas d'exorciste d'Orpheo qui habite dans l'immeuble.
    -Tu es sûre que tout va bien?"

    Il n'avait pu s'empêcher de le demander, même s'il avait l'impression de l'avoir déjà dit celle-ci. Il trouvait Namyon encore plus têtu que lui, s'il avait cru cela possible! Il haussa les épaules, d'accord, elle pourrait aller vérifier. Il était vrai que David n'y avait pas vraiment penser, cela ne l'inquiétait pas. Ils allaient devoir aussi discuter sur le fait qu'un jour ou un autre, il se bagarrerait avec ses ennemis naturels. Se serait inévitable, bien entendu. Toujours aussi calme, il la laissa approcher, l'observant se mettre sur la pointe des pieds alors que leurs lèvres se rencontrèrent. David grogna, posant ses mains sur ses hanches, il approfondit le baiser alors que le désir flamba en eux. Il glissa ensuite ses mains sur les fesses de la jeune femme, de façon arrogante, et pas qu'un peu. Pourtant le baiser se coupa, ce qui le frustra.

    - Donc on emménage là pour de bon.

    David ne dit d'abord rien, et la souleva vivement dans ses bras. La regardant droit dans les yeux, il fit une sorte de sourire arrogant, il décida de ne rien répondre. Le sorcier tenait sa petite amie par la chute de reins, ainsi, elle pourrait enrouler ses jambes autour de sa taille fine d'homme. David s'éloigna du salon sans meuble pour s'engouffrer dans la chambre qui comportait un lit d'exposition. Il y posa avec un certain désir empressé sa petite amie et se mit à quatre pattes sur le lit. La surplombant, il fit un sourire plus que satisfait alors qu'il effleura les lèvres des siennes.

    "Oui, on va vivre ensemble...Tu ne trouves pas cela excitant?"

    Il tira légèrement le pull de Namyon vers le bas, pour faire encore plus grand son décolleté. Il n'avait pas pu résister à l'envie de faire l'amour ici, même si ce lieu n'était pas encore tout à fait à eux. Posant ses lèvres sur la naissance des seins, il déposa des millier de petits baisers. Il remonta dans son cou, s'étant glisser entre les jambes de sa petite amie. Une main posée sur sa cuisse droite, il dessina des ronds alors qu'il lécha son cou de façon suggestive. C'était à eux, alors, autant en profiter non?!

    "Et si on baptisait l'appartement, tu en penses quoi?"

    David redressa son buste, et fit glisser son pull en bas de ses épaules, se mettant à torse-nu alors qu'il jeta le tissu dans la pièce. Il dessina le visage de sa petite amie du bout des doigts. Il ouvrit la braguette du pantalon de Namyon, faisant exprès de tirer violemment pour lui faire arquer les reins. Elle était si excitante, il n'y avait pas d'autres mots pour cela. Le sorcier noir la dévorait ouvertement du regard, son cœur battant follement la chamade. Bon sang ce qu'il pouvait aimer cette femme, à la folie même!
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MessageSujet: Re: J'habite, tu habites, nous habitons?   J'habite, tu habites, nous habitons? EmptyDim 14 Nov 2010 - 17:37

-Tu es sûre que tout va bien?

Tout irait parfaitement bien si il n'y avait pas le risque que le sorcier fasse tout exploser en apprenant la grossesse de la jeune femme. Grossesse qui n'était pas entièrement de sa faute par ailleurs. Elle pensait pourtant prendre la pilule comme il le fallait, mais force était de constater qu'elle s'était planté quelque part. Et pas qu'un peu. Quant au sorcier, lui, il s'était même plus que planté, puisqu'il n'avait jamais mis la moindre protection. Moralité, il pourrait dire ce qu'il voudrait, il était bien responsable.
Quand bien même toutes ces pensées tournoyaient dans un coin de l'esprit de la sorcière, elle répondit par l'affirmative à la question du sorcier. En soit, elle allait très bien, puisque son état était normal vu sa condition.
Elle laissa le sorcier la soulever, agrippant sa taille de ses jambes, puis se laissa emmener vers la chambre. Honnêtement, elle se fichait bien -et lui aussi- que l'appartement ne soit pas tout à fait le leur. Oh aller, le seul détail qui les séparait du titre de propriétaires, c'était qu'ils n'avaient pas signé les papiers, ni payé ce qu'il y aurait à payer. Trois fois rien donc. pour le reste, il avaient les clés -ok, un double-, et personne d'autre qu'eux dans l'appartement. En plus d'avoir l'intention d'y vivre.
Le sorcier la déposa sur le lit, alors qu'elle déliait ses jambes pour lui permettre de le faire. Il la surplomba, et elle répondit à son sourire. Pour le coup, son état tout neuf était légèrement oublié alors que le désir commençait à sérieusement s'installer. Ce qu'elle pouvait aimer cet homme...

- Oui, on va vivre ensemble...Tu ne trouves pas cela excitant?

Ah mais alors là, complètement. Elle lui retourna un sourire en coin qui en disait long sur qu'elle pensait derrière. Elle ferma les yeux en sentant les lèvres du sorcier et se laissa faire quelques secondes avant de passer ses mains sous le haut de l'homme pour lui caresser le dos. Que l'appartement soit à eux ou non, ils avaient tous les deux la même idée en tête. Pas bien dure à deviner par ailleurs. La jeune femme en avait complètement oublié ce qu'elle avait découvert. Bien entendu, elle ne se sentait pas tout à fait mieux. C'était voilé par le désir, et puis, qu'avait-elle à craindre de fichus vertiges si elle était déjà allongée, hein?
En plus de ça, son estomac était vide. Parfait.

- Et si on baptisait l'appartement, tu en penses quoi?
- Je dis oui.

Elle l'observa retirer son haut, toujours allongée sur le lit. Heureusement que la visite se faisait sans agent immobilier. Sinon ils n'auraient pas pu baptiser l'appartement, quelle horreur! Non, décidément, ces deux là ne tenaient pas en place l'un à côté de l'autre. Ils finissaient toujours par plus ou moins se sauter dessus. Même quand ils se disputaient.
Elle arqua son corps lorsque le sorcier tira d'un coup sur son pantalon, et aida le sorcier à s'en débarrasser avec ses jambes. En faisant travailler ses abdos, elle se redressa pour entourer le cou du sorcier de ses bras, et l'embrasser avec empressement. L'une de ses mains se libéra pour aller s'attaquer à la ceinture de l'homme qui finit par céder sous ses doigts. Elle rompit juste un instant l'échange pour murmurer au sorcier:

- Je t'aime.

Puis elle repris le baiser là où elle l'avait laissée. La suite, tout le monde peut la deviner.

[Terminé]
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