Une histoire de bal.

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 Une histoire de bal.

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Ren Takahata
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MessageSujet: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptySam 26 Mar 2011 - 16:06

On a toujours besoin de quelqu’un,
Qui nous face retrouver un autre.


Cette matinée est, je le pense, l’une de plus belles que j’ai vécu. Pas qu’elle ai bien commencé, ni vraiment bien fini, mais ce que je voyais arriver à grands pas provoquait une série de sentiments opposés et différents. D’ailleurs, on peut dire que la journée n’a pas vraiment pas bien commencé. Hier soir, je n’ai pas réussi à m’endormir. Loin d’être bercé par l’insoutenable envie de retrouver mon père, cela a plutôt provoqué l’effet inverse. Une sensation d’excitation, d’énervement, d’interminable journée. Je n’avais pas envie de dormir, un point c’est tout. Et parmi les nombreuses fois où je devais me réveiller, soit pour virer Rin de ma chambre, soit pour vérifier que ma valise contenait bien toutes mes affaires, je finissais sur le canapé, couché sous forme de léopard, épuisé devant la télé. Oui, en vérité, ma journée du lendemain a tout, sauf bien commencée.

Je me suis levé l’esprit embrumé, la sensation de n’avoir pas dormi, ce qui a du être le cas, après tout. Alors, je suis allé manger, puis j’ai fait ma douche. Oui, j’ai pris beaucoup de temps sous la douche. Beaucoup trop pour qu’on puisse compter ça en secondes, voir même en minutes. Une bonne heure, en somme. Je suis ressorti avec les doigts tout fripés, comme à la piscine. Puis, j’ai commencé à m’habiller. Après avoir remis ma chaussette à l’endroit, que j’ai cru être à l’endroit en premier temps, je suis resté penaud devant l’immense garde-robe qui orne ma chambre à coucher. Qu’allais-je mettre ? Même si le bal n’était que le lendemain, je tenais à être présentable, sans en mettre trop plein la vue. S’il me fallait prendre l’avion en première classe, il fallait au minimum avoir l’air riche. Ou au moins, paraître être un homme d’affaires. En vérité, désireux d’en terminer vite, je pris la première chemise qui me tombait sous le nez, une cravate noire et un pantalon tergal, et fonça dans la salle de bain, une simple serviette autour de la taille. Avant de m’habiller, j’entrepris d’observer mon visage. Un peu narcissique sur les bords, je passai un coup de fond de teint sur mon visage. Oui, d’accord, je mets un tout petit peu de maquillage, mais bon, c’est tellement peu voyant qu’on peut prendre ça pour mon teint naturel. Ah oui, un peu d’anti cerne, sait-on jamais. D’ailleurs, après l’avoir utilisé, je le lance dans ma valise, accompagné de mon fond de teint. SI je dois participer à un bal, c'est-à-dire une longue soirée, mieux vaut éviter quelques désagréments physiques et naturels, après tout. Je commence alors à m’habiller, enfilant le pantalon, restant un instant en suspense devant le miroir, sceptique quand aux derniers petits détails omis. Pour éviter de mettre des cheveux sur ma chemise, je commençai alors à me coiffer. Je dus rapidement abandonner. Plus je me coiffais, plus je stressai face au temps qui avance. Plus ça m’énervai. L’issu se détermina au moment où mes cheveux virent apparaître le lisseur. Le magnifique lisseur que je mettrai aussi dans ma valise, au cas où. Je sortis au bout d’un grand quart d’heure de la salle de bain, habillé et fin prêt à sortir. En fait, j’ai oublié le plus important. Manger.

J’ai donc mangé rapidement, étant donné que neuf heures approchait à grands pas, et que ce devait être à cette heure que Miyaki devait arriver chez moi. J’ai donc, quelques minutes avant l’heure fatidique, introduit mes valises dans le coffre de la voiture noire. J’ai d’ailleurs bien trimé, gêné par mes cheveux beaucoup plus longs une fois lissés. J’inspirai et attendit alors. Elle ne tarda pas à arriver, bien habillée, comme d’habitude. Comme d’habitude… il me suffit d’une fois pour prendre d’un fait une habitude. C’est amusant. Je prends la valise de Miyaki dans ma voiture, et démarre, attendant qu’elle se mette du côté passager.

Arrivés à l’aéroport d’Edimbourg, nous nous dirigeons vers les portes d’enregistrement. Je demande deux billets d’avions à destination du Japon en première classe, avant le lendemain. Par chance, le prochain vol se retrouva être dans environ trois heures. Ce qui n’est pas beaucoup, étant donné le peu de vol qu’assurait Edimbourg sur les vols long courrier. Il n’y allait pas y avoir d’escale. Un vol direct… ça n’allait pas être facile. Je voulus savoir si Miyaki allait supporter ce voyage, et m’enquis alors, une fois enregistrés, patientant tranquillement dans un café de l’aéroport :

-Est-ce que ça ira, pour le vol ? Sans escale, c’est un peu dur. Nous risquons d’y passer la journée.

Malgré le nombre d’heures que nous avions déjà passé ensemble, je refusais toujours de la tutoyer. Pour une raison ou pour une autre, ça m’était égal. Peut-être le rang. Je n’ai jamais tutoyé ni ma mère ni une quelconque personne venant du même milieu que moi. Mauvaise ou bonne habitude, c’était un réflexe plutôt qu’un refus d’obtempérer. Je cherchais à m’enquérir de sa santé, et puis, je me mis à parler en toute quiétude. De toute façon, nous n’avions pas le choix. Soit nous faisions un voyage direct, soit nous devions prendre un vol vers une autre destination, pour finalement rejoindre Tokyo. Beaucoup d’effort pour pas grand-chose. Finalement, nous avions bien fait de choisir le direct. De nombreuses heures passèrent, et le repas fut servis, ainsi qu’un peu de champagne pour les plus gourmets. Finalement, nous arrivâmes tard. Très tard. Toutes les lumières étaient déjà allumées, et il faisait nuit noire. Pratiquement minuit. Il allait falloir se coucher tôt. Très tôt.

Avant de partir de chez moi en Ecosse, j’ai pris soin de réserver un hôtel à Tokyo. Il m’a suffi de donner mon nom et celui de Miyaki pour nous réserver les meilleures chambres. On monta nos valises vers la chambre, et j’invitai Miyaki au restaurant de l’hôtel. C’est ce qui se fait, généralement. C’est mal poli, dans le sens contraire. Alors, nous finîmes de manger et commencèrent à monter dans la chambre. Oui, la chambre. Pas les chambres. La chambre. Sérieusement, blague à part, c’était bien une seule chambre. Lits séparés, mais une chambre. Je me mis à squatter la salle de bain pour me démaquiller et faire ma douche, après cette longue journée, puis partis me coucher aussitôt, sans faire attention aux faits et gestes de Miyaki. En fait, je crois que j’étais tellement fatigué que ma douche m’a achevé.

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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptySam 26 Mar 2011 - 17:07

    Tous les soirs c'est pareil. Je refais ce même rêve étrange. Ou je rencontrais l'homme parfait. Celui qui viendra me sauver de ce cauchemar. Il n'existe que dans mes rêves. Mais il était là. Dans un coin de ma conscience. Il s'est tout de ma vie et dit les mots juste pour apaiser mon cœur. Il voit tout. Il sait tout. Je ne sais pas comment cela se peut-il. Mais j'ai l'impression d'être suivis, d'être emprisonnée. Cependant cela ne m'empêchait pas d'être heureuse. Car j'avais pour la première fois de ma vie, l'impression d'être aimer par quelqu'un. Moi qui ne suit qu'une fille ordinaire, impliquer dans une histoire de finance et d'argent. Moi qui rêve que d'être sans lois ni barrière. Est-ce que l'amour donne des ailes? Peut-on vraiment voler? L'amour rend-t-il vraiment aveugle? J'aurais aimer que quelqu'un répond à ces questions. Un poète. Un philosophe. Ainsi je pourrais mieux me protéger. Contre ceux qui fera mon malheur.

    Bip. Bip. Hein? C'est quoi ce bruit? Ma main se balade sur la table de chevet, pour essayer d'atteindre le réveil. Dormir. Je veux dormir. Hors de question que je me réveille. Il est encore trop tôt. Beaucoup trop tôt. Mais Lestat en avait décidé autrement, il pénétra dans ma chambre et va ouvrir les volets. Nooon je veux encore dormir moi. Lestat tu es méchant. Je te déteste. Tu n'as pas le droit de me désobéir. Et tu le sais. Alors pourquoi tu comptes vraiment à me faire souffrir à ouvrant ces p*tain de volet. A.. Il est quel heures d'ailleurs. J'entre ouvre mes yeux, observant les aiguilles du réveil. Juste le temps que mon cerveau se met en route. 9h. Ah non vite. Vite. Je sors du lit à tout allure que Lestat se prend la couverture plein dans la figure. Ca t'en prendra à me réveiller en ouvrant les volets et ne pas m'avoir prévenu qu'il était heure de partir. Aie. Aie Aie. Faut que j'aille me doucher à toute vitesse. Je suis déjà assez en retard comme ça. Donc faut pas que je me retardes trop sur mes occupations habituels. Lestat s'occupera de Prunelle et Shiyu.

    Je me déshabille en faisant attention à ma nuisette. Elle m'a couté assez cher alors faut pas en plus que je la déchire sous la pression. Mon corps blanc et frêle tremble légèrement sous la fraicheur du matin. Alors ne plus avoir cette sensation de frais sur moi, je m'introduis dans la baignoire doucement. Étant donner que Lestat est mon esclave. Ahah. Je vais le faire frustrer en lui demandant de me laver. Il a toujours rêver de pouvoir le faire. A présent son rêve est réaliser. « Lestat venez me laver, je vous prie. » prononçais-je comme un ordre qu'un service. En même temps ce n'était pas le moment d'attendre qu'il finit quelque chose avant de venir me laver. Donc fallait mieux que j'emploie la tonalité pour me faire obéir. Il pointe son nez puis affiche un grand sourire sur ses lèvres. Ah mon avis, ca présage rien de bon ce sourire. Il va en profité. Pourquoi je lui ais demandé de le faire. Pourquoi. Enfin le but est qu'il n'a pas pris deux heures à me laver, comme j'ai si souvent l'habitude de faire. 20 minutes ont suffit. Record du monde, franchit par Miyaki et Lestat applaudissait. Bon on arrête de partir dans des délires. Ce n'était vraiment pas le moment.

    Alors commence le début de la course contre le temps, pour m'habiller. Si vous savez comme c'est dur à mettre un corset. Mais pour la personne c'est surtout douloureux. Ton corps doit s'adapter à la perfection du corsage donc ca te coupe la respiration. D'ailleurs en ce moment précis, j'ai du mal à respirer. Je crois que je vais mourir. Mais nous avons enfin réussie à le mettre. Alors je me coiffe et me maquille sans compter le temps qui me reste pour arriver chez lui. Je vais me faire gueuler dessus pour mon retard. C'est sur. Mais aux moins, j'ai finis. A présent que tout ça c'est fait. Prenons juste un petit café, histoire de ne pas partir le ventre vide. Moins d'une heure à me préparer aux complets. Record de nouveau franchir par moi même. Je suis trop forte en ce moment. Mais là n'était pas le sujet. J'accours vers Lestat pour lui demander un immense service. Demander à un de ses amis ombres de m'envoyer à l'adresse de M. Takahata. Non pas le père mais le fils. Il soupire longuement avant de se servir de ses dons et de m'envoyer là bas. C'est comme la téléportation mais plus étrange. Je ne pourrais expliquer. Enfin une fois que j'étais avec mes bagages chez lui. Il m'aida à tout transporter. Heureusement, car là je crois que je vais tomber dans les pommes. C'est affreux, j'ai comme l'impression de vomir avec le trajet par les ombres. Ah je me sens toute balonnais. J'espère que je ne vais pas tomber malade dans l'avion. J'ai horreur de l'avion. J'ai le mal de l'air. Et surtout le vertige.

    Il m'entraine alors dans la voiture pour se dépêcher d'aller à la gare. Réserver les tickets et tout le tratra administratifs. Ah non ca me fait rappeler le travail que mon père fait. Parlant de père. Je vais surement le revoir là bas. Il va surement se présenter devant tout le monde. Sachant qu'il pourrait avoir de nouveaux investisseurs et de nouvelles personnes. Une raison de plus de se faire connaitre pour lui. Il est impossible cet homme. Pour la première fois depuis le début de la journée. J'ose faire attention à lui. En fin, je veux dire à poser mon regard sur lui. Parce que je pense trop et ne pas pas trop attention à ce qu'il y a autour de moi. Il a les cheveux lisses. Ca lui va trop bien. Mes joues sont sous le choc aussi. Qu'elles ne peuvent pas s'empêcher de rougir. C'est ridicule. D'ailleurs il m'explique que nous allons surement passé la journée ici. Ah c'est affreux, je n'aurais pas pu sortir dehors ou faire un petit tour en cheval. Cheval. Ma Jumen. Penelope. Elle a du être malheureuse sans moi au Japon ou en France qui sait ma mère l'a peut être prise avec elle. Là n'était pas le sujet.

    Nous étions arrivés et nous allons déjà au restaurant. Il se fait si tard que ça. Mon dieux, c'est vrai que pendant le trajet. J'étais suspendue au paysage en priant d'arriver bientôt. Je m'étais sentis tellement mal que je sentais que j'allais mourir. Comme si mon coeur allait s'arracher. Affreux. Plus jamais je prendrais l'avion. J'ai horreur de ça. Si je mange, je crois que je vais me sentir très mal. Je n'ai pas un très bon appétit et encore j'ai du mal à manger raisonnablement. J'ai un poids à garder et une silhouette à affiner. Donc je ne prend qu'un vers de champagne et demande au serveur qui m'apporte des cachets pour les douleurs. J'avais l'impression que je vais exploser. J'avais une santé fragile qui m'en faisait voir de toutes les couleurs. C'était atroce.

    Il me guida jusqu'à l'hôtel après avoir payer le guichet. J'aurais très bien pu payer. Mais je suppose qu'il a voulu être galant. C'est gentil de sa part. Je sens que la journée n'est pas encore finit. Qu'est-ce que je disais. Ils nous disent qu'une chambre pour deux personnes. Et le voilà en train de filer en train de se démaquiller dans la salle de bain. Alors moi je prend dans ma trousse de maquillage, mon miroir et mes crèmes pour purifier le visage, le démaquillant et tout ce qui suit. Et let's go, c'est partit pour se nettoyer le visage avec tous ces cosmétiques. D'ailleurs, un de sa famille. Un petit sourire sortit de mes lèvres. C'était celui que M. Takahata, le père là. M'a donnée. Il était trop gentil. Puis quand le bonhomme finit par sortir de la salle de bain. Je prend ma nuisette et une serviette. Oui car je prend tout ce qui est de chez moi. J'ai la peau fragile donc je fais attention de ne pas l'abimer. Je vais sous la douche, me mettant à chantonner un petit air qui me vient à la tête. 20 minutes, le temps de sortir et d'enfiler ma nuisette. Regardez le. Il est sur le lit tranquille en train de dormir. Moi je ne dormirais pas. J'avais trop peur et je craignais la journée de demain.

    Je cours jusqu'à mon lit et essaye cependant de fermer les yeux. Malheureusement, les voix dans ma tête m'empêche de dormir et les cauchemars du passé reviennent. Alors je décidé subitement d'aller m'introduire dans son lit. Histoire de ne plus faire des cauchemars. Mais avant de faire ça. Je secoue légèrement le M. sous la couette qui ronfle. Mes joues rosies, ma petite voix cristalline et mes mains tremblotantes en train de le secouer doucement. « Oniiiii-san! Oniiii-san! Je peux dormir avec toi! J'ai peur toute seule! » murmurais-je timidement. J'avais honte de me comporter ainsi. Surtout que pour la première fois, je l'avais tutoyer. Peut être est-ce mon coté enfant qui est revenue en voyant les cauchemars et les bruits revenir. Oui c'était ça. Je prend vite fait ma couverture me cachant dessous. Pour ne pas qu'un monstre me voit ou que les voix se remettent à me faire peur.
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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptyDim 27 Mar 2011 - 15:04

Le temps d'une danse,
le temps d'une chance.


Voilà déjà quelques heures que mon esprit était parmi mes rêves. Entre autre, je rêvais. J'ignore de quoi, et d'ailleurs je n'avais pas la place pour penser. Je rêvais simplement, observant mon entourage, l'oubliant la seconde qui suivait. Au fur et à mesure que mes rêves passaient, j'oubliais. Puis, ce fut le noir complet. Ave un voix qui résonnait dans ma tête, puis me rappela à la réalité, en s'inscrivant dans une voix familière.

Oniiiii-san! Oniiii-san!

Mh...quoi? Depuis quand ai-je une sœur? Oui, c'est vrai qu'on peut appeler oni-san un jeune homme, mais la voix se faisait tellement pressante qu'on aurait pu croire qu'on m'appelait grand frère. Mes yeux se firent plus que résistant. Une main sur mon visage me permit d'ouvrir mes paupières et d'observer lentement la scène, laissant à mes yeux le temps de s'habituer à l'obscurité. Clignant plusieurs fois, afin de résister à l'envie de me rendormir, j'entendis la voix poursuivre :

Je peux dormir avec toi! J'ai peur toute seule!

Hum. C'est une question ou une affirmation? J'ai quelques doutes. Je secoue ma masse de cheveux pour indiquer à mon cerveau que j'aimerai être en état d'en placer une. Quel ne fut pas ma surprise d'apercevoir Miyaki. Oui, on ne se trompe pas dans les prénoms. Il me fallut plusieurs secondes pour piger que j'étais à un hôtel dans la même chambre. Sinon, j'aurai certainement fit une crise cardiaque. Non pas pour la personne, mais plutôt pour la fiabilité de la sécurité de ma maison en Écosse. Bon, c'est vrai, je ne suis pas censé être aussi formel alors que je viens de me réveiller. Mais c'est ce que je penserai certainement demain en me levant. Ou plutôt ce matin quand je me lèverai.

Bon, alors on étudie attentivement la situation. Je suis dans une chambre avec une fille. Cette fille a son lit, moi le mien. Ce sont donc des lits une personne. Je suis en caleçon. Normal pour la nuit. Si elle vient, on risque d'être serré. Et j'ai quelqu'un d'autre dans ma vie. ET je ne pense pas à ce que tout le monde pense, MÊME si je suis un garçon. Bref, maintenant que j'ai mis les points sur les i, je vais devoir trouver quelque chose, et vite. D'abord le tutoiement. Pas que ça me gêne, j'ai l'habitude, mais moi je ne sais pas si je dois la tutoyer. En attendant, je continuerai de la vouvoyer. Je bâille légèrement, puis sort du lit, ajoutant lentement :

-Vous êtes trop âgée pour avoir peur. Nous sommes dans la même chambre, tout est fermé à clé.

J'inspire doucement, même si je sais que mes paroles ne vont rien faire. Souvent, si l'on est habitué à vivre dans des endroit super sécurisés, on peut se sentir un peu effrayer quand on quitte la demeure familiale. Si déjà pour un garçon, c'est dur, je n'imagine pas pour une fille. Alors, je me lève, décale Miyaki sur le côté, prend son lit et tire de toutes mes forces pour coller le sien au mien. Et voilà, je n'ai plus envie de dormir. Mais c'est pour la bonne cause. Au moins, elle pourra dormir, elle. Je souris dans l'obscurité et me recouche :

-Voilà, vous n'avez qu'à vous coucher dans votre lit. Si vous avez peur, vous saurez que je ne suis qu'à quelques centimètres. Un seul lit est trop petit pour nous deux. Tâchez de bien dormir.

Et me voilà déjà reparti. J'ai dit que je n'allais pas dormir? Pensez vous. C'est toujours ce qu'on dit. Mais je me suis rendormi en quelques secondes. Voilà. Cependant, mon lendemain aurait pu être beaucoup plus tranquille, si je n'avais pas failli sursauter en sentant un contact assez proche avec moi. Je me suis doucement retourner, et, éclairé par la fine lueur perçant à travers le carreau, je manquais de faire une attaque. Quand j'ai dit « dans son lit », j'ai pas parlé de « mon lit ». Donc, je devrais me demander ce qu'elle fiche dans mon lit. Ils sont assez larges pour une personne, mais deux, c'est vraiment très étroit. Je détache doucement ses doigts, et me lève assez rapidement. Pour un peu, j'aurai presque tremblé. Je n'accepte plus de personne dans mon lit depuis un certain temps, qu'il se passe quelque chose ou non. Surtout, je déteste être serré. J'inspire profondément, tremblant légèrement. Elle m'a vraiment fait peur. Pas idée.

Je choisis méticuleusement mes affaires. Eh bien, aujourd'hui, c'est déjà le jour du bal. Hum, 16h. Étant donné que je m'habille toujours bien, je pense mettre la veste juste avant de partir. Je saisis donc une cravate, un bas noir et une chemise hyper blanche. Oui, ne dites pas que je m'habille tout le temps pareil. Je ne suis juste pas très inspiré en ce moment. J'ai d'autres choses à penser avec Londres, et j'ai surtout rarement le temps de porter des habits pas pratiques comme la cravate, surtout lorsque je suis en mission et que je suis censé me métamorphoser en quelques secondes. Donc, je profite de ces instants précieux pour m'arranger. Un tour dans la salle de bain, et je me douche. Pas les cheveux, puisque je l'ai fait hier. Et que je n'aurai pas le temps de me sécher les cheveux, car je devrais utiliser le sèche-cheveux, tout en ne réveillant pas la princesse qui dort. Ce qui totalement impossible. Sauf pour les très très grands dormeurs. Or, je ne connais pas sa capacité de décibels à obtenir avant de se réveiller. Donc, je ne tente pas le diable et je ne me douche pas les cheveux. Point. Un passage devant la glace. Je répète les gestes de la veille, me lisse les cheveux, et descend manger. Quelle heure est-il? Je sors de la chambre encore sombre et observe ma montre. 9H23. Me voilà encore habitué à me lever à 8h30. Déprimant. Miyaki ne risque pas de se lever.

Je descend manger, puis remonte peu après. La jeune fille dort encore, mais je décide alors de la réveiller, puisqu'il est déjà 10h. Oui, je prends beaucoup de temps pour manger, mais j'ai horreur de me presser. Alors, j'ouvre les fenêtres. Je tire les longs rideaux et ouvre les volets, faisant pénétrer la lumière dans l'enceinte de la chambre.

-Allez, princesse, levez-vous. Il est 10h.

Je prononce ces mots en japonais, pour la réveiller en se sentant chez elle. Je sais ce que c'est les riches. Le temps qu'elle se prépare, qu'elle mange, qu'elle se prépare de nouveau, il sera déjà 13h. Nous n'aurons qu'à faire un petit tour de Tokyo avant d'aller au bal. Et si nous sommes légèrement en avance, je ne pense pas qu'ils nous fassent des commentaires.

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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptyDim 27 Mar 2011 - 15:59

    Les voix. Est-ce vraiment dans ma tête. Ou bien est-ce un sorcier noir qui essaye de me détruire intérieurement. J'en avais aucune idée. Mais ce que je savais. C'est que cette voix persistait vraiment à me faire souffrir. Me répétant sans cesse les mêmes phrases, riant toujours de la même façon. C'était effrayant. Que je n'arrivais pas à dormir. Et même si je dormais pas, elle était toujours présente dans ma tête. Je sais que je suis censé de ne pas avoir peur d'une chose aussi futile qu'un cauchemar. Mais c'est plus fort que moi. Puis vous savez. Je suis encore un peu une enfant. Malgré mon âge. Cependant la dernière phrase de celui ci, voulait tout dire pour moi. En gros : Tu n'es pas une enfant alors dort toute seule comme les grandes! Maieuu.. Maieuu.. Des larmes se sont mires à couler de mes yeux, un petit bruit sortit de mes lèvres. Il va donc me laisser toute seule avec cette voix. Avec ce cauchemar. Alors je serre la couverture contre moi en tremblant légèrement.

    Quand soudain, il se leva pour pousser mon lit contre le sien. Mais ça va rien changer. Je savais très bien qu'il fallait une présence tout contre moi pour démontrer à la voix que je ne suis plus toute seule. Et que le cauchemar disparaisse. Seulement, je voyais que je le gênais. Que je n'étais pas la bien venue auprès de lui. Alors, j'ai décidé d'attendre que M. Takahata décide de se rendormir pour profiter d'aller me coller contre lui. Ce qui enflammèrent vite fait mes joues. Je me suis mise sous la couverture pour me cacher. Parce que je ne voulais pas qu'on me voit rougir, ainsi. C'est ridicule et surtout honteux. Alors je préférais ne pas être visible à ce moment là. Cependant sous la couverture, mes yeux se refermèrent petit à petit. Et je sombrais dans le sommeil. Me laissant aller aux pays du rêve. Sans voix. Sans cauchemar, enfin libre.

    Les heures passent tellement vite quand on dort. Que je m'étais même pas rendu compte, qu'il était déjà le matin. Je sentis juste une présence se décollait de moi. Étrange. Un peu comme si mon nounours était tomber au sol. Ce qui allait me remettre dans le bain. Je me mis alors à bouger involontairement pour essayer de reprendre une place qui me conviendrait le mieux. Je dormais toujours, en serrant la couverture contre moi. Un peu comme si c'était mon doudou. Que je ne voulais pas quitter. J'enchainais les cauchemars, les uns après les autres. Soudainement la voix refait son apparition et vient me gâcher ma paisible nuit.

    « - Tu seras toujours toute seule, Princesse!
    Taisez-vous! Je ne veux plus vous entendre..
    - Pourquoi essayes-tu de fuir la réalité! Elle n'est pas comme tu l'aurais voulu?
    Dis-leur de se taire! Je t'en supplie! J'en peux plus..
    - Pourquoi me fuis-tu? Tu sais très bien que j'ai raison! Le Prince charmant te file encore sous les doigts.. Quel dommage qu'il aime quelqu'un d'autre..
    La ferme! Je ne veux plus t'entendre, tu comprends! Sors d'ici! »

    Je ne prononçais pas ces mots. Je les pensais dans ma tête. Histoire de faire fuir cette voix qui me fait peur. Tellement peur. Que mon sommeil se met être turbulent. Des petits couinement sortirent de ma bouche en bougeant dans tous les sens. Cependant il était vrai que quelque mort était sortis malgré moi de mes lèvres. Comme « J'en peux plus » « Sors d'ici » « Taisez-vous ». Je n'y pouvais rien. On ne se contrôle pas quand on dort. Et j'avais l'impression que tout cela se passer réellement. Je savais que c'était dans mes cauchemars et ma tête. Mais c'était beaucoup trop réel pour que ca ne soit que ça. Je ne savais pas qui c'était. Ou d'ou provenait la voix. Mais elle était surnoise et machiavélique. Elle fait tout pour m'anéantir. Et cela me faisait énormément souffrir. Je ne peux rien y faire, tant que je ne sais pas qui ce trame par là. Mais je ne pouvais pas continuer la conversation. Quelque chose me fit reprendre mes esprits. Une personne. Une lumière. Ah c'est affreux. Je vais en avoir la migraine. Lestat.

    Lestat je te hais décidément. Tu adores ouvrir les volets quand je dors. N'est-ce pas. Je ne veux pas me lever. Je suis trop fatiguée. Pourquoi toi aussi tu me fais souffrir. J'en peux plus. Les domestiques ne comprennent pas que j'ai besoin de repos pour être en forme la journée. Je ne crois pas. Ils veulent nous pourrir la vie en nous levant très tôt le matin. Arg. Je me vengerais. Un jour ou l'autre. Alors pour montrer mon désaccord. Je me met à marmonner quelques phrases sans grande importance. « Lestat je te hais! Pour qui tu te prends de me réveillé dans mon sommeil.. Valet incapable! » susurrais-je à voix basse. En baillant tout en m'étirant. J'entre ouvre les yeux. Pour remettre les idées en place et savoir à qui j'ai à faire. J'en ai marre qu'on me lève très tôt. Ca me met souvent de mauvaise humeur et en même temps. Je ne prend pas assez de temps pour moi même dans la salle de bain. Row.

    Bon Let's go. Sans même faire attention à tout ça. Je prend une serviette dans mon sac et m'attaque à la douche quotidienne. Je me prend un mur en plein chemin. Aieuuuu.. Je ne t'aime pas toi. Je vais te taper dans le chemin de mon retour à la réalité. Je grimace en couinant de douleur. C'est douloureux. Vous ne pouvez pas savoir à quel point c'est agaçant de se prendre quelque chose quand vous comptez aller faire quelque chose, les idées moitié clair et les yeux demi-clos. J'entre dans la douche. Mais pour une courte durée, mon sang à fait demi tour. Une.. une araignée. Qu'est-ce qu'elle fou ici celle là. Au plafond. Simple réflexion. Je me met à hurler en courant dans tous les sens. Je passe dans toutes les pièces de la chambre. Affolée. Et pour une fois, je ne me suis rien prise. « Aaaaaaaaaaaaaaaaah Il y a une araignée dans la salle de bain! Je vais mourir! A l'aide! » hurlais-je en me cachant derrière lui en tremblant. Je ne rentrerais plus dans la salle de bain. Plus jamais. J'ai bien trop peur. T'imagine s'il en sort des tonnes. Je suis pas dans le caca. J'ai bien trop peur de ces bestioles pour pouvoir faire comme si rien n'était. Pitié. Pitié. Aidez moi. Tuez là. Jetez là dehors. Faite tout ce que vous voulez mais faite quelque chose. Je vous en supplie.
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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptyDim 27 Mar 2011 - 16:41

C'est l'histoire d'une araignée,
devenue tâche après vérification.


Dès lors que j'ouvre les volets, voilà Miyaki qui grimace. D'ailleurs je l'entends qui râle dans son sommeil. Oui, dans son sommeil, car d'après moi, je n'ai aucun souvenir de m'appeler Lestat.

Lestat je te hais! Pour qui tu te prends de me réveillé dans mon sommeil.. Valet incapable!

Valet? Eh bien, ce n'est pas une princesse pour rien. Valet et tout le tralala. On va loin. Bon, je vais dire que je n'ai rien entendu, puisque je déteste qu'on me traite de chose que je ne suis pas. Surtout si ça a tendance à me désavantager. Surtout. Et là, c'est le cas. Je soupire, un peu amusé. Son esprit est encore dans le brouillard. La voilà qui se lève, prend sa serviette et se dirige vers la salle de bain. Voyons, voyons, elle se prend le mur. Je sais que ce n'est pas très amusant, et que ça fait plutôt mal, mais je ne peux m'empêcher de pouffer. Allons bon, quand va-t-elle se rendre compte qu'elle n'est pas chez elle? Que je ne suis pas le soi-disant Lestat? Quoiqu'il en soit, le choc n'a pas l'air de la réveiller. Je la suis des yeux. Elle entre dans la salle de bain. Je m'apprête à me coucher sur mon lit, en attendant qu'elle termine, quand un cri strident surgit, et que Miyaki déboule dans la chambre, toute apeurée.

Aaaaaaaaaaaaaaaaah Il y a une araignée dans la salle de bain! Je vais mourir! A l'aide!

J'éclate brutalement de rire. À me plier en deux. La voilà qui se met derrière moi, tremblant presque. Ah, je vous jure, les filles. Toutes chochottes. J'inspire et pose ma main sur la tête de Miyaki pour la rassurer, puis me dirige lentement vers la salle de bain. C'est étonnant qu'un hôtel de cette classe ai une araignée dans sa salle de bain. C'est beaucoup trop nettoyé pour que l'araignée ai le temps de se faire une toile. Alors, j'entre, observe le sol, les murs, et me dirige vers la douche. Le rideau de douche est à moitié ouvert. J'en profite pour l'ouvrir totalement. Bon, alors observons la bestiole en question. Pas par terre, pas sur le mur... donc au plafond. Je lève les yeux. Bon, c'est vrai qu'elle est assez grosse. Et je ne rigole pas. Mais elle est trop ronde pour être une araignée. Trop lisse aussi. Je fronce les sourcils et pose mon pied sur le rebord de la douche, pour paraître plus haut et observer l'animal de plus près. Je manque de tomber, mais parvient à me ressaisir avant le moment fatidique. Soit la princesse a une mauvaise vue, soit elle est un peu paranoïaque sur les bords. Voir beaucoup. Ce n'est qu'une tâche. Une grosse tâche noire. Je ne sais pas d'où vient cette tâche. J'ai les ongles assez longs, et je ne tiens pas à me tâcher, mais j'ose cependant racler le dessus de la tâche. Ça a l'air de partir tout seul. Alors, je donne un bon coup de doigt dessus, et la tâche disparaît. Je descends de mon piédestal bancal, et me lave les mains. Hum, je sais pas c'était quoi. Mais c'est partit. C'est le principal.

Je lance alors de la salle de bain, mon regard dirigé vers mon doigt un peu noir. Sérieux, c'est quoi ce truc?

-C'est bon, vous pouvez vous laver, ce n'était qu'une petite tâche.

Ah! ça y est, c'est parti. Avec tout ce bordel, on a perdu quelques précieuses minutes. Enfin, nous ne sommes pas pressés. Il faut juste qu'elle ai le temps de manger avant que le self de l'hôtel ne ferme. Même si le bal risque d'être assez riche en nourriture, il vaut mieux partir le ventre plein pour éviter d'avoir l'air malpoli en goutant à tout, en grande quantité, surtout. Je sors de la salle de bain, afin de laisser Miyaki se changer en tranquillité. Je passe une main dans mes cheveux, puis soupire en ajoutant :

-Et arrêtez d'être paranoïaque, ce n'est pas bon pour le teint. Et le maquillage n'y fait rien.

De ma main libre, c'est à dire la droite, je pose mon index sur le bout du nez de Miyaki, souriant légèrement. Je tombe sur mon lit, et passe mes bras derrière ma tête, fermant les yeux. Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre. Attendre l'heure fatidique. Attendre et s'impatienter, je commence à avoir l'habitude, il faut juste que je sache rester calme et poli. Le plus dur. Quand je m'impatiente, je deviens nerveux, et c'est là où mon humeur décline. Mais aujourd'hui, c'est encore faisable. Ce qui m'amuse c'est quand Miyaki se rendra compte qu'elle n'est pas chez elle. Allez, allez vous habiller, au lieu de rester comme ça, sans bouger.

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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptyDim 27 Mar 2011 - 17:19

    Pourquoi faut-il qu'il est toujours quelque chose qui m'effraie même si ce n'est pas une araignée. Je ne suis pas paranoïaque ou même myope. Mais le matin quand j'ai la vue assez flou par un réveil assez brutale. J'ai mon imagination qui me joue des tours. Ca me perdra. Ca me perdra. Ca j'en suis sur. Je ne suis pas très rassuré malgré que ca ne soit qu'une vulgaire tache. Noire. Pourquoi noire? Il y a du gasoil ici ou quoi. S'il faut c'était du pétrole au pire. Bah qu'est-ce que ca vient faire ici ça. Je ne sais pas. Mais jamais de la vie, je toucherais cette tache. Même si faut que je sauve quelqu'un. C'est bien trop dégoutant et sale pour que je puisse y mettre le doigt. Bref aux paroles du M. Je n'ai peur de rien ni de personne. Je lui tire la langue et lui boude dans la figure. Il est hors de question que j'accepte ce comportement. Je suis Princesse. Et on me doit le respect. Et non les moqueries et les remarques blessantes. Alors je reviens dans la salle de bain. Tout en me vengeant du mur que je me suis pris en le glaçant sur place. Alors maintenant qui fait le malin toi ou moi. Tu fais moins le fier là. Ahah. Pauvre mur, muet et sourd. Va donc te coucher, tu ne sers plus à rien.

    J'entre dans la douche pour me laver. Vue le temps que j'y met. Je ne vais pas avoir le temps de me préparer. Alors je ressors une fois que j'ai finis de me rincer. Puis va tout de suite m'habiller. Je débute en mettant mon corset autour de ma taille. Ce qui me coupe littéralement la respiration. Je me tiens au robinet pour ne pas tomber au sol sous la douleur. Puis respire un bon coup et y ferme. Je suis toute rouge. Ah non faut pas que je le serre trop. Pourtant, je l'ai mis convenablement. J'enfile ensuite ma robe que je vais mettre au bal. Et pour finir je me maquille tout en faisant ma belle devant le miroir. Ben quoi j'ai bien droit de m'amuser non. Je fais mes deux petites couettes à chaque coté de ma tête. Prend mon frisseur et y fait des ondulations sur chaque coté de ma tête. Pour que ca donne quelque chose de radieux et de somptueux à la fin. D'ailleurs j'en suis fuir. On dirait la femme dans " Il était une fois " mais en plus belle vue que c'est moi. Je sais que je suis narcissique mais quand même.

    Après que j'ai finis de faire ce que je devais faire. Je vais prendre mon café dans la cuisine. Que je dois faire toute seule. Comme d'habitude. J'ai l'impression que le cauchemar n'est pas finis. Je me brule le doigt. Je couine de nouveau en me suçant le doigt qui enfle sous la douleur. C'est chaud. C'est chaud. Vous me direz que c'est normal après m'être bruler. Mais je m'en fiche. J'ai besoin de le dire et ca à toujours été ainsi avec moi. Ensuite je le bois délicatement en appréciant le café matinale. Après avoir galéré pour le faire. J'ai bien droit de le déguster. Une fois finit. Je demande à un serviteur de l'entrée de préparer une limousine. Oui je sais que c'est pas très discret pour aller au bal. Mais tout le monde va en calèche donc fallait absolument qu'on y soit mais avec un moyen de locomotion classe. Alors j'entame la conversation avec le Serveur. Histoire de mettre les points sur les " I " et de n'avoir aucun paiement à payer vue que c'est la Princesse. Les avantages du luxe et de la reconnaissance.

    « - Que puis-je faire pour vous, Madame?
    J'aimerais une limousine, s'il vous plait! C'est urgent!
    - C'est pour qui exactement ?!
    La Princesse Miyaki Yuuji ! Mettez ça à mon nom, je vous prie!
    - La Princesse! Je suis honoré de vous rencontrez. Je m'en occupe ne vous inquiétez pas..
    Merci. »

    Alors je retourne dans la chambre après avoir fait appel au serviteur de la chambre. Tranquille. Je te dérange pas surtout. Tu me le dis. Bon faut que je me venges toute façon. Alors pour ma part ca sera.. Tous sur lui! Je saute sur le lit pour le réveillé puis quand celui ci est assez surpris et encore sous le choc de ce qui vient de se passer. Je le prend par la main et le guide vers la limousine de dehors. Je ris discrètement en revoyant la scène qui s'est dérouler sous mes yeux. C'est vraiment trop drôle. Je ne peux pas m'empêcher de rire. Je le fais entrer en premier puis moi ensuite. Et demande au chauffeur de nous emmenez dans la demeure de festivité de M. Yuuji. Qui est donc mon père. Le trajet dure à peut près une heure est demi. C'est que nous sommes dans un autre univers et hors du village. Ca évite d'avoir tous le monde sur notre dos ainsi. Je m'étais endormi un peu sur son épaule. La fatigue, me pesait vraiment. Une fois que le chauffeur nous demanda de descendre parce que nous sommes arrivé à destination. Ma bouche s'entre ouvrit. Woua. Rien de mieux à dire, il a rajeunis la demeure des festivité et en plus il y a déjà du monde. Oh pitié, je me sens déjà mal. J'ai déjà une boule dans l'estomac. Quand est-ce que ca va s'arrêtez..
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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptyDim 27 Mar 2011 - 17:57

C'était le jour du bal,
et j'étais un enfant.


Je me réveille brutalement. Mais je n'étais pas vraiment endormi. Pas suffisamment pour être réveillé en sursaut, dirons-nous. Alors, voilà la princesse qui me prend par la main. Eh bien, elle n'a plus l'air si gênée maintenant. Ou bien elle rêve encore. Non, ça m'étonnerai. Je soupire, pendant qu'elle me pousse limite dans la limousine blanche attelée à l'hôtel. Elle ne fait pas les choses à moitié. J'aurais très bine pu conduire ma voiture. Ah... mais ma voiture est en Écosse. Je n'ai plus l'habitude de voyager jusqu'ici. Le Japon. La dernière fois que j'y suis allé, c'était avec Takeji. Et j'y ai revu ma mère. J'y verrai mon père aujourd'hui. C'est bien mon pays natal. Je souris légèrement.

La journée risque d'être longue. Voir de passer plus de vingt quatre heures. Ça me déprime à l'avance, mais comme je revois mon père, elle pourra passer normalement. Un doute m'assaille. Et si ma mère prenait part aux festivités? Non, c'est impossible, ma mère ne supporterai pas la vue de mon père, elle serai capable de le tuer. En fait, je ne sais pas. Si ça se trouve, ils se sont reparlés depuis, et je suis le seul qui soit délaissé. Si tel est le cas, je n'ose imaginer la confrontation avec mon père. Je réprime un juron, et mes yeux dérivent pendant une demi-seconde de ma forme fusionnelle à mes yeux originaux. Je détourne mes yeux vers l'extérieur, et finit par fermer ces derniers.

Le trajet est assez loin. D'ailleurs, voilà que Miyaki dort sur mon épaule. Aucun doute, elle n'a vraiment plus aucune approche timide avec moi. Ça me gêne un peu qu'elle me considère déjà comme tel alors qu'elle ne me connaît que depuis deux malheureux jours. J'ai beau être avenant, je reste un peu distant les premiers jours. Et elle fait parti des premiers jours en question. Je l'observe d'un œil presque inattentif, concentré sur l'extérieur. Elle possède une longue robe toute blanche. Ça me fait penser aux poupées de porcelaine habillées pour le mariage. Il faut croire qu'elle s'est faite belle. C'est normal pour une fille. J'ai eu le temps de saisir ma veste, je l'ai sur le dos à présent. Elle est plutôt longue. Mais c'est que ce je préfère.

Le chauffeur nous indique que nous sommes arrivés à destination. Je sors en premier, invite Miyaki à sortir, en lui indiquant ma main d'un air galant. J'en profite pour observer l'immense bâtisse qui se dresse devant moi. Je suis sur le point de lâcher un sifflement d'admiration. Vraiment admirable, la demeure. Très grande, très belle. J'aime beaucoup les goûts de sa famille. Le jardin doit être énorme, si la maison est aussi grande à l'intérieur qu'elle ne paraît à l'extérieur. Un doute m'assaillit. Avec toute cette place, il y aura certainement beaucoup de monde. Je vais prendre beaucoup de temps avant de trouver mon père. J'inspire profondément, et tend mon bras vers Miyaki pour l'inviter à me suivre. J'en profite pour jeter un coup d'œil à ma montre et aux invités déjà présents à l'entrée. Aïe, c'est vrai qu'il faut donner son nom. Je veux bien croire que ce genre de soirée n'est pas ouverte à tout le monde. Je baisse les yeux par moment, reconnaissant des connaissances de ma mère. Si quelqu'un me reconnaît... j'ignore ce qu'il pourrait se passer.

J'inspire profondément et nous pénétrons à l'entrée du manoir, presque château. En fait, si c'est un château. J'ignore ce que gère le père de Miyaki, mais c'est certainement conséquent pour pouvoir s'offrir une si belle demeure. D'ailleurs, ça me tracasse tellement que je me penche sur Miyaki, pour lui glisser doucement à l'oreille :

-Que fait votre père?

Bon, ça peut la surprendre que je paraisse aussi proche d'un seul coup, mais comme elle a l'air de me prendre pour un vieil ami, il n'y a pas de raison que je me fasse trop distant non plus. Et puis, je n'ai aucun justificatif à avoir. Loin de ça. Tout le monde est bien habillé, ça me fait bizarre de revenir aux festivités de mon enfance. En fait, c'est exactement ça j'ai l'impression de retomber en enfance. Je donne le nom de famille de Miyaki au représentant à l'accueil, puis nous entrons dans le château.
Eh bien, c'est aussi grand à l'extérieur qu'à l'intérieur. Véritablement. Je commence à désespérer. Je n'arriverai pas à trouver mon père là-dedans. Et la soirée ne fait que commencer. Si ça se trouve, mon père n'est pas encore arrivé. Ça me stresse autant que ça m'excite. Je vais devenir impatient. Mais je reste calme et attentif. D'ailleurs, je ne peux m'empêcher de faire remarquer à l'attention de Miyaki :

-Vous habitez dans cette maison? Pas étonnant que vous fassiez des cauchemars la nuit, avec toute cette place dans votre maison principale.

Oui, parce que je ne peux m'empêcher de faire une petite pique. C'est dans mes gênes. Mon père était pareil. Enfin, je crois.

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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptyDim 27 Mar 2011 - 18:39

    Woua. Woua. Woua. Déjà tout ce monde pour qu'une simple fête. Une fête faite par mon père. Qui d'ailleurs j'en doute aura su que je viendrais quand le majordome dira le nom de ma famille grand et fort. J'espère que le bruit aura empêcher qu'on comprenne clairement le nom de famille. Malheureusement pour moi, mon père s'y trouve déjà. Il embrasse, complimente, se présente, .. devant les nouveaux arrivants. Espérons qu'on y échappera. Ma demeure familial est gigantesque, on dirait presque le château de Versailles mais reproduction différente et plus vaste. Un vrai enfer pour s'y reconnaitre. Mon père a toujours aimer tout ce qui est luxe et paillette. D'ailleurs la preuve en est là. Je me demande. Combien de temps, vais-je tenir sans me faire remarquer. La robe de maman, la coiffure, mon nom de famille. J'en suis sur que ma mère va me reconnaitre. Elle a une de ses mémoires visuels ca me tue déjà sur place.

    Quand on parle de famille. La plus petite. Mia. M'a déjà reconnue. Mon dieux pourquoi tu ne peux pas être plus discrète petite soeur. Il y a des gens. Je suis venue ici pas pour me faire voir au contraire. Ne crie pas mon nom. Ou ne fait pas quelque chose de remarquable. Mais je ne peux m'empêcher de la prendre dans mes bras. Le fait de la revoir me fait énormément plaisir. J'étais vraiment très proche d'elle. Ca fait longtemps que je ne l'ai pas revue. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle parle fort et qu'elle veut absolument que je reste avec elle. Ah les enfants tous les même. La voilà déjà qui se met à toucher les gens dés que je la repose à terre. Vue qu'elle est une transformant. Elle se transforme en tout ce qu'elle touche. Oh mon dieux. Elle est turbulente cette gamine. C'est pas possible. Faut absolument que je la reprend sinon elle va faire paniquer tout le monde.

    « Mia! Veux-tu arrêter de faire ta turbulente! Tu vas effrayer les gens!
    - Onee-san *-* C'est qui le M. avec toi? Jamais vue!
    Il s'appelle Ren.. Ren je vous présente ma demi sœur Mia! Mia je te présente M. Ren!
    - Enchanté M. Vous êtes très beau! Ma soeur, j'en suis sur qu'elle pense la même chose que moi..
    Mia! Arrête de dire n'importe quoi et va jouer avec tes nièces et cousins! Je te prie!
    - Ca veut dire que j'ai raison.. D'accord Onee-san! Je t'aime! »

    Exaspérant. Voilà comment dans moins de deux minutes, tu te retrouves embarrassée et toute gêner. Avec une petite soeur qui dit des choses que les enfants ne sont pas censé dire dans notre famille. Mais vue que sa mère n'est pas la mienne. Elle a certain droit que je n'ai pas. Je ne lui ais jamais voulu. Ce n'était pas de sa faute après tout, si elle était né avec une meilleur famille que moi. Elle avait eux juste plus de chance. M. Destin moi, il ne m'a pas épargner. Alors que j'étais dans mes pensées Ren me questionna sur mon père. Qu'est-ce qu'il fait. Il est le dirigeant d'un des plus grand magasins de jouet que les enfants raffolent. D'ailleurs ma petite soeur en à une dans sa chambre. Certaines personnes ici même rajoute. Ma petite fille adore vos peluches. Elles sont magnifiques. Comment avez-vous pu avoir une tel imagination. Il sort tout bêtement. Que c'est grâce à ma fille. Qui me manque terriblement. J'aurais envie de lui cracher sur la figure et dire faux cul. Menteur. Sale c*nnard. Je te déteste. Je ne veux même plus te croiser. Tu as compris. Sort de ma vie. Ne me laissons pas trop emporter tout de même.

    « Mon père est le gérant d'un des plus grand magasins de jouet pour enfant.. Il est connu de partout.. Il organise souvent des bals ou festivité pour faire la rencontre de divers financiers.. Ca permet à lui d'agrandir son horizon et de produire plus de nouveauté.. » expliquais-je au creux de son oreille. C'est comme dire que mon père c'est un riche qui gaspille son argent dans le luxe et qui fait la rencontre de diverses personnes qui l'aident à faire ces âneries. Je suis méchante mais ça à toujours été ainsi. A vrai dire. Pour le moment tout le monde étaient en train de parler dans le château. La salle des fêtes et juste à coté. Ils doivent y avoir mes parents pour finir de placer quelques choses qui aurait du oublier de mettre. Alors je le guide tout au long du trajet jusqu'à la salle de bal. Car là nous étions dans le château donc y a tout ce qu'un château devraient avoir. Des chambres. Des salles à manger. Des cuisines. Des salles de bains. Et j'en passe.

    Avant que je puisse lui dire que c'est ici la salle ou tout va se dérouler pour la danse. Il rajoute quelque chose d'assez amusant. Oui c'est vrai que ca fait peur tout ce vide et toute cet espace que pour trois personnes. Mais le pire c'est effectivement c'est ennuyant quand tu n'as que des domestiques et des nounours pour t'amuser. Elles sont beaucoup trop sérieuse et aristocrate pour pouvoir faire quelque chose d'enfantin. Mais cependant ce n'était pas pour ça que je faisais des cauchemars. A la suite de la journée, il comprendra aussi vite ce que je veux dire par là. J'ouvre la porte timidement. Au moins, je ne suis pas la seule à y être déjà rentrer. Il y a quelque personne et sur le balcon nous pouvons déjà voir M. Takahata avec M. Yuuji en train de parler. Encore de travail. Même quand c'est censé être un bal pour le plaisir. Le travail est au rendez vous. Mia que je retrouve au pied de ma mère, lui explique la situation. Ma mère se met à sourire bêtement et dis à mon père qu'elle revient dans un instant. Le temps des bonjours aux gens. Vous allez me dire de l'entrée à la salle de bal comment il a pu faire pour aller si vite. Il n'a pas parler avec beaucoup de monde et le temps que je pense et que je lui parle. Ben il est déjà là bas. Il est fort j'avoue.

    Ma mère se dirige vers nous puis s'incline. Je fais de même. Ah tient on va savoir de qui je viens. Elle est blonde aux cheveux très long jusqu'au bas du dos. Un sourire radieux sur ses lèvres. Puis la même allure et prestation que moi. Tel mère tel fille. N'est-ce pas. Ma mère dévisageant Ren. Après tout qu'elle fait ce qu'elle veut tant qu'elle agresse pas. Enfin c'est une façon pour elle d'identifier l'ennemi ou de savoir à qui elle a à faire. Quand elle a finit tout ça, elle commence à entamer la conversation qui est comme dans son habitude distingué et très gênante sachant ce qu'elle va dire d'avance.

    « - Ma chérie! Je suis heureuse de te revoir! Cela faisait si longtemps! Dis-moi qui est ce jeune homme? Ce n'est pas ton fiancé quand même?
    Mère. Je suis heureuse de vous revoir aussi.. J'en doute pas.. Non ce n'est pas mon mari et c'est M. Takahata.
    - M. Takahata! Tu veux dire le fils de l'ami de ton père! D'ailleurs, j'ai revue sa mère y a pas longtemps! J'ai voulu l'inviter mais elle a refusée sachant que M. était là! Que c'est malheureux!
    Oui c'est bien lui. Ne dérive pas de sujet. Il fallait s'en douter, mère!
    - Vous avez grandis! Votre père parle avec mon mari! Je vais l'appeler si vous désirez... »

    Elle se mit alors à partir sans que je puisse rattraper l'énorme galère dans laquel elle nous a mis. Je baisse la tête légèrement gêner de tout ça. Je savais qu'il allait me reconnaitre. Je savais aussi qu'il allait m'en vouloir de ne pas lui avoir donner mes nouvelles. Pour moi, je crois que c'est un cauchemar. Je ne saurais même pas expliquer le pourquoi de ma disparition et ma soudaine envie de m'éloigner de lui alors qu'il n'a rien fait. Je me mord la lèvre. Voyant que l'homme et mon père arriva pour la discutions. Mon père. Ah non. Je veux partir. Je ne veux pas qu'il me reconnait. Je serre sa main qui se fait alors froide presque glacial. Quand mon don se met en mode on. Ca montre que je stresse et que je suis mal à l'aise. Que vais-je pouvoir faire pour me sortir de cette situation.
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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptyDim 27 Mar 2011 - 20:20

C'est le temps des retrouvailles,
et des sentiments par milliers.


Nous pénétrons dans l'enceinte du bâtiment. C'est fou comme le monde va commencer à s'agglutiner en si peu de temps. C'est impressionnant. Je n'ai plus l'habitude de ce genre de festivités. C'en devient intimidant. Je soupire légèrement. Il y a un truc qui se faufile rapidement entre les personnes déjà présentes. Miyaki lâche mon bras, que je laisse mollement retomber le long de mon corps, les enfouissant par la suite dans mes poches, par réflexe. La princesse s'accroupit pour prendre la fille qui arrive dans ses bras. Consciente que je ne comprends pas du tout la situation qui se présente à moi, la voilà qui commence les présentations, après quelques petites réprimandes. Elle a l'air vraiment mignonne, avec sa petite soeur.

« Mia! Veux-tu arrêter de faire ta turbulente! Tu vas effrayer les gens!
- Onee-san *-* C'est qui le M. avec toi? Jamais vue!
Il s'appelle Ren.. Ren je vous présente ma demi sœur Mia! Mia je te présente M. Ren!
- Enchanté M. Vous êtes très beau! Ma soeur, j'en suis sur qu'elle pense la même chose que moi..
Mia! Arrête de dire n'importe quoi et va jouer avec tes nièces et cousins! Je te prie!
- Ça veut dire que j'ai raison.. D'accord Onee-san! Je t'aime! »

Je ne peux m'empêcher de pouffer. Mais le compliment était très appréciable. Je lui ai d'ailleurs souri après sa petite phrase. C'est chou ce que les enfants sont turbulents. Ils disent tout ce qu'ils pensent sans se fier aux conséquences. C'est ce qu'on cherche à éradiquer lorsque l'on vient d'une riche famille. Pour lui éviter de dire des choses justes, qui ne devraient pas être sue. Voilà pourquoi ça m'étonne qu'elle soit aussi libre de ses mouvements. Mais ce n'est qu'une question de secondes avant que je ne devine l'une des raisons qui peut bien pousser Mia à faire ce qu'elle veut. Une boutique de jouets. Mieux vaut paraître avoir une fille bien épanouie qu'une trop stricte. Pf, encore un moyen de propagande. Ou bien suis-je trop paranoïaque pour penser à autre chose qu'à un quelconque profit pour les parents de laisser ou non jouer leurs enfants. Je crois que c'est l'éducation de ma mère qui veut. À propos de mère, je ne l'ai toujours pas vu.

Je me contente pour le moment de suivre tranquillement Miyaki, qui se dirige vers un endroit pour le moment encore isolé. Elle pousse une porte, et m'interpelle pour que j'entre moi aussi dans la pièce. Il n'y a pas grand monde, pour ainsi dire personne, sauf deux hommes sur le balcon, la petite Mia et une belle grande femme. Je ne connais aucun des deux hommes, et à vrai dire, je ne connais personne à part la petite fille. Mia parle à la dame qui a l'air d'être sa mère, et cette dernière se dirige vers nous d'un air très formel. Aussitôt, je m'incline, ce qui donne un genre de révérence général. Eh bien, ça me change de l'orphelinat. Je vais raconter cette histoire à Takeji en rentrant, il va rigoler, je suis sûr. La mère ressemble curieusement à Miyaki, et je n'ai pas beaucoup de temps pour me poser la question. Voilà que la réponse me tombe dessus.

« - Ma chérie! Je suis heureuse de te revoir! Cela faisait si longtemps! Dis-moi qui est ce jeune homme? Ce n'est pas ton fiancé quand même?

Ah ah, je dois marquer une pause. Bon, déjà, c'est sa mère. En plus de ça, on me prend pour son fiancé. Ben voyons, nous nageons en plein délire. Bref ma gueule, je continue d'écouter la discussion.

Mère. Je suis heureuse de vous revoir aussi.. J'en doute pas.. Non ce n'est pas mon mari et c'est M. Takahata.
- M. Takahata! Tu veux dire le fils de l'ami de ton père! D'ailleurs, j'ai revue sa mère y a pas longtemps! J'ai voulu l'inviter mais elle a refusée sachant que M. était là! Que c'est malheureux!
Oui c'est bien lui. Ne dérive pas de sujet. Il fallait s'en douter, mère!
- Vous avez grandis! Votre père parle avec mon mari! Je vais l'appeler si vous désirez...»

J'ai eu un frisson lorsqu'elle a commencé à parler de ma mère. Ravi de savoir que ma mère n'aime pas mon père. Au moins, elle ne l'a pas ramené à sa cause. Bon, d'un côté, je suis tellement habitué à vivre sans famille qu'être composé ou disloqué, elle reste ma famille. Même si j'aimerai parfois m'en passer ou la retrouver. Mon cœur s'emballe brutalement. Oh la doucement. Je n'ai pas revu mon père depuis je ne sais combien d'années. Ah non, stop, laissez-moi respirer. Attendez, madame! Miyaki a l'air aussi apeurée que moi. Je pense que ce n'est pas pour la même raison cependant.

Je vois la mère de Miyaki qui parle avec les deux hommes. Attends nan, c'est lequel mon père? J'essaye de faire concorder la description et le visage. Pour l'instant, je ne fais que voir le dos des deux hommes. Un est plus âgé que l'autre. Un plus grand que l'autre. Juste légèrement. Ça y est, les visages se tournent vers nous. J'avale ma salive, manquant de m'étouffer. Je tremble un peu. J'ai l'impression d'avoir en face de moi, loin sur la terrasse, un rêve. Un songe, même. Je ne me l'imagine pas du tout. Même au fur et à mesure que ses pas me rapprochent de lui, je ne le reconnais pas. C'est normal, je ne suis pas censé le reconnaître. Je ferme un instant les yeux, les rouvrent un instant plus tard. Les voilà qui s'avancent toujours, d'une démarche à peine hésitante. Les hommes, la femme et l'enfant se rapprochent doucement. Et là, je sursaute véritablement. Je le reconnais. Enfin, si l'on peut dire. J'ai l'impression d'avoir une copie conforme de moi, en plus âgé. Avec une trentaine d'années de plus à peu près.

Les voilà qui se stoppent en face de nous. Je baisse les yeux. Je n'arrive pas y croire. J'ai la gorge nouée, je n'arrive pas à émettre un seul bruit. Je respire au fur et à mesure que mon cœur s'emballe. Voilà belle lurette que je n'ai plus les mains dans mes poches. Les voilà tombants, un peu moites. Oui, j'ai peur. Terriblement peur. J'ai l'impression d'affronter une vérité ô combien douloureuse. Ô combien réelle. Au bout d'une dizaine de secondes sans parole, je relève doucement la tête. J'aperçois la veste de mon père, puis son col. Je me stoppe à cette endroit. Je serai incapable de le fixer. Je m'incline légèrement, pas pour paraître malpoli de ne pas m'incliner davantage, mais uniquement parce que je suis pétrifié sur place. Ma tête me tourne quelque peu. Si je ne me transforme pas, c'est que j'ai beaucoup de chance. J'inspire un bon coup, et salue l'assemblée présente :

-Heureux de faire vos connaissances M. Yuuji, Mme Yuuji, P... Père.

Ma voix ne pu s'empêcher de flancher vers la fin. Je dois réprimer mes envies de transformations, mes pleurs qui commenceraient déjà à jaillir de mes yeux si je ne me contrôlais pas. Je reçois des réponses amicales, mais la voix de mon père reste transit dans l'air. J'ai peur d'être rejeté. Je ne veux pas voir la réalité en face. Au fur et à mesure que le silence dure, je commence stresser. Non, je n'arriverai pas à retenir mes larmes. Pas tant qu'il y aura ce silence. Alors, je tente de rester silencieux, mais je sens que si je parle je vais fondre en larmes. Et il ne faut pas. Surtout devant des adultes, pendant une réception. Je sens qu'on pose une main sur mon épaule.

-Relève les yeux, mon fils.

J'obéis presque instantanément, mais reste en suspense. Je n'ose toujours pas l'observer dans les yeux. Il me fait peur. J'ai l'impression d'être redevenu l'enfant qu'il avait un jour porté dans ses bras. Je ne vais pas tenir plus longtemps. Et voilà, me voilà déjà les yeux embués de larmes. Non, s'il vous plait, ne gâchez pas ces instants. Je ne vais plus rien voir. Je l'entends de nouveau parler. Il a une voix grave. Très grave, mais elle est douce et sympathique.

-Pourquoi pleures-tu? Est-ce mon visage qui te fait peur?

Arrêtez, père. Ne me posez pas de questions. Ça suffit. Je ne vais pas supporter cette voix plus longtemps. Il faut que je m'enfuis, moi. Comment aurais-je pu croire que j'allais pouvoir tenir face à ces yeux qui me dévisagent? Je n'en suis pas capable. Ça va faire trop longtemps que je ne l'ai pas vu. S'il vous plait. Ne gardez pas le silence aussi longtemps. Le monde va commencer à rappliquer, je vais avoir la plus grande honte de ma vie. Et c'est mon père qui va en pâtir. Finalement, j'ai obligé Miyaki à venir, j'ai embêté mon père, et la famille Yuuji. Je suis un idiot. Un sombre idiot. Je me morfonds petit à petit, quand, brusquement, la main qui m'avait saisi l'épaule m'attira à lui.

-Ne t'en fais pas, je ne te questionnerai pas plus longtemps.

Il posa sa main sur mes cheveux, et m'entoura le dos de l'autre. J'enfouis ma tête sur son épaule, et ferme les yeux, leur laissant le temps de se remettre des émotions. Je pleure donc silencieusement. Quel gâchis, je vais mouiller le costard de mon père. Il va m'en vouloir. Comme ma mère. J'ose entourer le torse de mon père. Finalement, le seul mot que j'arrive à sortir, c'est :

-Merci.

Mon père rit un peu. Mais moi, je ne trouve pas que je suis drôle. Limite un peu minable. Mon père finit par me détacher de lui, et encadre mon visage dans ses mains, m'obligeant à le regarder dans les yeux, pour la première fois. J'ai l'impression que je vais rougir. Le voilà qui hésite un instant. Je me sèche les yeux. Heureusement que je n'ai pas forcé sur le maquillage, sinon je serai marqué sur le visage à l'heure qu'il est. Puis, finalement, il me dit :

-Tu as les traits de ta mère. Mais tes yeux sont assez étranges. Je ne me souviens pas d'avoir vu tes iris aussi blanc. Et tu as bien grandi, tu es devenu un très beau jeune homme. Ça m'amuse, tu ressembles vraiment à ta mère.
-Je trouve que je vous ressemble.
-Allons, tutoie-moi. Brise la glace, Ren, je ne suis pas aussi strict que ta mère.

Je rougis brusquement. Il me met vraiment dans tous mes états. C'en devient gênant. Ça fait vraiment bizarre que ce soit lui qui m'appelle par mon prénom. Je me rends compte que je suis entouré. Enfin, ce n'est qu'une fine déduction, une fois que je suis sorti de ma coquille. Je dirige un regard vers Miyaki, prenant les mains de mon père afin qu'il lâche mon visage. Il a l'air passionné. Je ressens la même chose. Je ne le pensais pas si doux. Ne lâchant pas sa main, trop peureux qu'il s'en aille déjà, je poursuivis :

-Si je suis ici, c'est uniquement grâce à Miyaki. Si je ne l'avais pas rencontré, je ne serai pas là aujourd'hui avec vous. Je lui dois un grand merci.

Je commence à reprendre confiance. Mais je refuse toujours de le tutoyer. J'ai l'impression qu'il s'en est rendu compte, car le voilà qui soupire un peu. J'ai l'impression de comprendre de qui j'ai hérité mes soupirs si soudains et mon attitude souvent blasée. Pour le coup, ça ne me fait ni chaud ni froid. Mon père regarde Miyaki d'un air très gentil. À croire qu'ils se connaissent depuis très longtemps. Je suis un peu jaloux, mais je suis bien trop content pour gâcher ces instants. Je me décide à lui lâcher la main, et le voilà qui se décale légèrement, saluant Miyaki de toute l'attention qu'on lui doit :

-Bonsoir petite princesse, comment vas-tu?

Je souris à son attention, exactement comme mon père. On reconnaît le père et le fils.

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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptyDim 27 Mar 2011 - 21:23

    Mes parents s'inclinèrent devant sa révérence. Toujours aussi polis et distingué. Ma petite sœur, elle préféra embrasser la joue de M. Takahata et de son fils. Aussi libre que le vent. Comme dit souvent ma mère à son sujet. Mais mon père voulait que ma petite sœur soit libre pour représenter le magasin de jouet. Je ne pouvais pas le représenter comme j'étais un petit garçon à cet époque et le futur dirigeant de son magasin de jouet. En gros ca fait qu'il y a une mascotte, ma petite sœur et la dirigeante moi. Il sait bien s'organiser n'est-ce pas. Mais comme je devais être le futur dirigeant. J'ai droit aux pires choses de ma vie. Je ne pourrais jamais oublier ce qu'il m'a fait. C'est trop horrible. Je veux vite revenir en Ecosse ou je serais libre de mes fait et gestes. Là je me sens bloquée. Je ne bouge plus. Ne respire plus. Je sens que je vais mourir. Je vis un vrai cauchemar. Je ne sais même pas comment il faut faire pour se réveiller ou pour le fuir. Je suis pétrifiée. Et son regard envers moi, aussi froid et impénétrable m'effraie toujours. Pourtant il n'est pas comme ça avec son ami. Mais avec sa fille, oui. Je ne le comprendrais jamais. Et je ne veux pas le comprendre. Le passé ne peut être pardonner. Sinon ca serait un crime de laisser ça ainsi.

    J'étais perdue, terrifiée, affolée, apeurée enfin tout ce que tu veux. Mais tant que ca refléte ce que je suis alors, c'est bon. Au pleurs de Ren. Je voulais le prendre dans mes bras, être là pour lui. Je sais ce que ca peut se ressentir de retrouver quelqu'un qu'on n'a jamais vue. Mais on m'a appris à cacher mes sentiments. Alors ça ne se voit pas aussi bien que lui. Cependant je me devais de faire quelque chose. Alors je serre sa main dans la mienne et posa mes lèvres sur ses joues pour l'embrasser tendrement. Je ne voulais pas qu'il pleure. Ma mère est assez émotive et moi je suis de même. Alors nous risquons de pleurer aussi. D'ailleurs ma petite sœur a remarquée déjà qu'elle pleurait sous l'émotion. Mon père lui resta sans voix. Comme d'habitude. Tu ne peux pas être là pour les gens autour de moi alors tu restes de m'ambre. Impitoyable comme toujours. Je ne suis pas honoré d'être ta fille. Père.

    La petite sous toutes ses larmes vient vers moi. Et se met à faire la moue. Ne comprenant ce qui se passe. Moi même qui est les yeux humides. Je me les essuies pour ne pas qu'elle s'inquiète. Elle est trop belle pour pleurer. Je l'embrasse sur la joue et la porte dans mes bras. Ma mère sourit en nous voyant. Ca fait tellement longtemps que je ne les ais pas vue. Que ma mère ne peut s'empêcher de me prendre dans ces bras et me murmurer. « Je suis là, ma chérie. Si tu as besoin! » susurrais-je en me voyant dans le désarrois. Je ne sais pas quoi faire à part. Regarder ma soeur qui elle se fait du soucie pour tout le monde. D'ailleurs, elle ne peut pas s'empêcher de poser la question. Qui moi me fait sourire car elle est trop mignonne à toujours poser des questions sur tout.

    « - Onee-san, pourquoi tout le monde pleure? Ils sont malheureux?
    Non mon trésor! C'est juste les retrouvailles d'un père et d'un fils.
    - Ooooh ! Mais il ne faut pas pleurer! C'est triste quand on pleure!
    Tu es adorable, ma puce!
    - Monsieur! Monsieur! Pourquoi il rougit, votre fils? »

    Je poussa un rire cristalin. Elle était trop drôle ma soeur. Elle faisait la joie de vivre de ma famille. La petite pointa du doigt les rougeurs en faisant un air blasée. Elle veut prendre la place de Ren. Je crois qu'elle ferait très bien l'affaire. Encore trop jeune pour comprendre surement. Je dois dire que quand elle reste elle même ca me plait. Elle est adorable. Je l'embrasse sur la joue et lui murmure « Arrête ma princesse, tu vas le faire encore plus rougir! ». Elle tourna la tête dans tous les sens en clignant des yeux. Pour dire qu'elle était désolé. Ma mère caresse les cheveux de la petite et la prend dans ces bras pour ne pas que je ne tombe sous la robe et le poid de ma soeur.

    La description des deux hommes étaient assez touchante à vrai dire. Même si Ren n'allait pas encore s'habituer à tout ça. Ils sont exactement pareil. Tel père tel fils. Ca fait plaisir à voir. On dirait Ren en plus vieux. Ca fait peur d'un sens. Imaginez vous la ressemblance troublante. Moi c'est pareil de mon coté, on dit que je ressemble à ma mère. Mais là c'est pas le sujet. On parle des deux. Ren expliqua alors que tout ça, c'est grace à moi. Je baisse ma tête légèrement intimidé. Mes joues toutes rosies. Ma soeur qui me pointe du doigt parce qu'il y a du rose sur mes joues. Coquine va. Ne va pas me faire rougir encore plus. Sinon je te mords les doigts. Toute façon les pères avaient prédis et puis dans un sens. Je me devais de l'aider. C'était mon devoir. Je suis trop bonne alors j'aide n'importe qui dans le besoin. Et là c'était le cas. Je ne voulais pas qu'il soit malheureux toute sa vie juste parce qu'il n'a pas de père. Ca me brise déjà le coeur de repenser à ça alors changeons de sujet.

    Petite Princesse. Comme auparavant. Je m'incline de nouveau face à lui avec un grand sourire et des yeux émerveillés de le revoir. Ca fait si longtemps. Je crois que je vais en pleurer. J'aurais aimer que vous me tenez dans les bras. Car j'ai besoin de vous encore. Malgré que j'ai grandis. Mon coeur est toujours seul. J'ai bien peur que cela ne change jamais. Des larmes coulent de mes yeux, involontairement. Une voix basse et tremblotante sort de mes lèvres. Et vient répondre à sa salutation. « Bonjour Monsieur.. Vous m'avez tellement manquée.. Je suis navré de ne pas être revenu vers vous, auparavant... » sulais-je en parlant avec mon coeur. J'avais besoin de lui dire ce que je pensais du fond de mon être. Je ne pouvais pas rester ainsi sans lui avouer que j'ai mal de ne pas l'avoir revenu depuis longtemps. Que sa présence me manque chaque fois que j'ai besoin d'un père.

    D'ailleurs en parlant de mon père. Ses yeux se font noir. Il m'a reconnu c'est mort. Il lève son bras et me frappe au visage d'une force que vous ne pouvez pas imaginer. Alors je tombe aussitôt au sol. Je me suis peut être montrer trop faible à son gout. Ou mon absence l'a tel énerver à tel point qu'il ne contrôle plus rien. Possible. Je reste au sol, les yeux fermés. Je ne veux pas les réouvrir. Ma soeur gigote partout de ma mère qui décide de la poser au sol pour aller me voir. Conflit familial en plein bal. Woua. Ma soeur se met en colère et pleure en me voyant à terre. Elle essaye de me faire réveiller. Mais je ne veux pas me réveiller. Je suis trop bien endormi pour me lever. Endormi du sens que si je me relève je vais m'en prendre plein la figure. La mère et la fille commence alors une discution familial. Sans faire exprès la petite qui ne contrôle pas ses pouvoirs, touche le bras de Ren et se transforme en lui. Puis elle se met face à mon père et dévoile toute sa colère au grand jour.

    « - Monstre! Tu n'es qu'un monstre! Elle ne t'a rien fait et tu l'as frappe!
    - Comment as-tu oser frapper ta fille en publique! Rita tu me déçois.. Miyaki est-ce que ça va? Répond moi, ma belle!
    - Elle est trop faible! Elle ne mérite même pas d'être des notres.. Elle est incapable de retenir ce que je lui ais est dis.. Et en plus elle part de la demeure familial comme une lache.. Incapable..
    - Ne parle pas comme ça de ta fille!
    - Je te déteste papa! »
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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptyDim 27 Mar 2011 - 22:34

Ce n'est qu'une larme,
juste un reste du passé.


Vous savez, si je n'aime pas les enfants, c'est bien pour quelque chose. Ça dit souvent les choses justes. Et les petites trucs qui gênent les grandes personnes. Comme ces phrases :

« - Onee-san, pourquoi tout le monde pleure? Ils sont malheureux?
Non mon trésor! C'est juste les retrouvailles d'un père et d'un fils.
- Ooooh ! Mais il ne faut pas pleurer! C'est triste quand on pleure!
Tu es adorable, ma puce!
- Monsieur! Monsieur! Pourquoi il rougit, votre fils? »

Je vous jure. Je crois que c'est pour ça que je ne les aiment pas. Parce qu'ils sont trop niais. Même si on est tous passés par là. Peut-être changerais-je d'avis plus tard. Quoiqu'il en soit, Miyaki rit subitement. Ça a tendance à me gêner davantage. Mais je ne rougis pas, trop obnubilé par mon père. Ça se termine ainsi. Mia monte dans les bras de Miyaki. Mais moi j'observe mon père. Je commence à lui poser plein de questions. Il rigole. Oui, je sais, je change du tout au tout. Mais c'est ainsi, je n'ai pas envie de perdre ces instants avec toi, mon cher père. Tu n'imagines pas à quel point les vingt deux ans passés à penser à toi en espérant te revoir m'ont parus longues. Et face à moi, aujourd'hui, il y a toi. Toi. Rien que toi. Avec moi. Alors, ce moment me paraît tellement infime, tellement éphémère, je ne veux pas le perdre, je veux rattraper ces années passées sans toi. Je veux tout rattraper, me forger de nouveaux souvenirs. Vivre l'enfance que l'on m'a arraché. Mon sourire commence à réapparaître.

Je ne fais plus attention à l'autre famille. Mieux vaut les laisser entre eux. Elle me dit qu'elle ne souhaite pas trop revoir sa famille, mais ils ont l'air d'être de très sympathique personnage. Un peu trop polis même. J'inspire et indique Miyaki de la main. Voilà que mon père la salue. Je suis heureux de le retrouver. De l'avoir rencontrée, cette princesse aussi. D'ailleurs, en réponse aux paroles de mon père, Miyaki répond tout aussi poliment.

Bonjour Monsieur.. Vous m'avez tellement manquée.. Je suis navré de ne pas être revenu vers vous, auparavant...

Eh bien, si ce n'est pas de l'amour, ça, je demande à savoir ce que c'est. C'en est presque amusant. Mais je ne réplique rien, je veux lui laisser ces instants. Il faut que je donne mon adresse à mon père. Et que je lui demande la sienne. Je ne veux plus perdre contact. Avec lui à mes côtés, je me sens presque d'attaque à aller voir ma mère. Bon, c'est peut-être un peu trop me surestimer. Mais j'aimerais avoir une discussion à peu près normal avant de me rendre sur sa tombe le jour de sa mort, sans avoir eu l'occasion de la voir. C'est compliqué la famille, surtout quand aucun de ses membres n'est habitué à vivre ensemble, ou même à se parler.

Je tourne mon regard vers Miyaki. Je vois rapidement la baffe qui vole à son visage, la faisant tomber sur le sol. La voilà qui ferme les yeux. Qui est la pourriture qui... Son père?! Apparemment, la famille n'a pas l'air aussi soudée que je le croyais. Enfin pas le père et la fille en tout cas. Mia se dirige vers sa sœur et me touche brièvement. Voilà que je me vois. Ou la, il font aussi dans l'illusion d'optique ou bien l'enfant vient réellement de se transformer en moi sous mes yeux? C'est assez effrayant. Surtout de m'imaginer avec une voix aussi fluette que celle de la petite fille.

« - Monstre! Tu n'es qu'un monstre! Elle ne t'a rien fait et tu l'as frappe!
- Comment as-tu oser frapper ta fille en publique! Rita tu me déçois.. Miyaki est-ce que ça va? Répond moi, ma belle!
- Elle est trop faible! Elle ne mérite même pas d'être des notres.. Elle est incapable de retenir ce que je lui ais est dis.. Et en plus elle part de la demeure familial comme une lache.. Incapable..
- Ne parle pas comme ça de ta fille!
- Je te déteste papa! »


C'est en train de partir dans tous les sens. Et à cause de moi. J'observe mon père d'un air apeuré. Il a l'air aussi subjugué que moi. Mais pas décidé à réagir. Ce qui n'est pas mon cas. J'ai suffisamment de cran et de confiance en moi pour m'adresser à plus puissant que moi. Et la dispute n'aurai pas commencé si je n'avais pas obligé Miyaki à venir. Je suis donc entièrement coupable. Je dois donc la défendre. Obligeant Mia à s'en aller, car c'est un trop pour elle, je me plaçai face à Miyaki, et lui offrit l'aide mon bras afin qu'elle se relève. Je n'ajoute rien. J'attends qu'elle accepte mon aide. En vérité, je bouillonne sur place. Je vérifie mes paroles, pour ne pas blesser la mère. Je ne veux pas paraître malpoli, non plus. J'ai un nom de famille assez réputé, et je ne tiens pas à le salir de ma présence. Je dirige alors mon regard devenu extrêmement blanc par la colère et la forme fusionnelle. Mon regard perçant fusilla celui du père, et je déclarai :

-Comment faites-vous pour blesser votre propre fille au visage? N'avez donc aucune vergogne? Êtes-vous vraiment chef d'entreprise, pour perdre votre sang-froid aussi rapidement, auprès d'une femme qui n'a rien demandé? Vous a-t-elle seulement adressé la parole? Non? Alors, n'osez même plus la toucher. Père indigne.

Je ne supporte plus ces changements d'attitudes. J'en ai trop souffert étant petit. Je n'ose même pas imaginer ce qu'elle a pu vivre en tant que fille. J'inspire profondément, me calmant comme je peux. Mon père a remarqué l'afflux de magie qui émanait brutalement de moi. Et si je ne me suis pas à mon tour fait frappé, c'est parce que mon père a réussi à calmer le jeu. Alors, je lui lançai un regard un peu gêné, auquel il me répondit par un regard qui veut dire que j'aurai pu me taire. Excusez-moi père. Je ne peux pas rester de marbre. C'est aussi mon caractère. Le père de Miyaki et le mien s'éloigne légèrement, mon père opérant une série de paroles pour relaxer l'homme bouillonnant sur place. J'ignore si le père de Miyaki est aussi magicien, mais même si tel est le cas, je n'hésiterai pas à faire mur pour l'empêcher de frapper de nouveau. Je déteste ça. Les personnes qui ne savent pas se contrôler.

Je dirige un regard vers Miyaki, une fois sûr d'être hors de portée du père. D'un sourire un peu gêné, je lui demande d'un air très doux :

-Je suis désolé de vous avoir mené jusqu'ici. Je ne savais pas. Vous auriez dû me dire, je ne vous aurai pas fait déplacer jusqu'ici. S'il y a quoique ce soit que je puisse faire, n'hésitez pas. Commencez par vous relevez, je vous en prie.

Je m'en affreusement. Prenant sa main dans la mienne, je l'oblige à se lever, sans quoi sa belle robe risque d'être poussiéreuse. Et puis, sa joue est toute rosie maintenant. Je passe ma main sur sa joue endolorie, puis la retire peu de temps après. Elle est toute chaude. Ah.... je ne vais jamais me pardonner ça. Il faut que je fasse quelque chose, sinon la pauvre va m'en vouloir. Mais avant ça.

-Je suis désolé, madame. C'est parti tout seul, je n'ai pas pu m'empêcher de défendre votre fille. Veuillez m'en excuser une nouvelle fois.

Je m'incline devant la mère de Miyaki, et attire Miyaki de l'autre côté de la porte, la mélangeant parmi la foule.

-Votre père ne vous trouvera pas parmi tout ce monde. Y'a-t-il quoique ce soit que je puisse faire pour vous? Dites-le moi, je vous prie.

Il me fallait une occasion pour me racheter, et vite.

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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptyLun 28 Mar 2011 - 19:32

    J'entends des voix. Mais j'ai peur d'ouvrir mes yeux pour devoir affronter encore son regard. Si froid. Si glacial. Pourtant il n'est pas un homme des glaces. Il est juste un magicien aux multiples facettes. Ayant à son actif trois don : Métamorphe, Le feu et Ordonnateur. Pourquoi trois alors que nous avons que deux. Sa dague. Sa dague contient son pouvoir. Graçe à elle, il se sent supérieur et puissant. Même sans, je crois qu'il s'en sort très bien. Le simple fait que ca soit l'homme de la famille. On peut déjà voir qu'il a déjà beaucoup de collaborateur et associer qui seront près à tout pour lui. Ce qui me fait réellement peur, c'est que tous les gens qui demeurent ici sont des magiciens plus anciens et fort que nous. Je crois que même ma mère ne pourra pas rivaliser. C'est monstrueux. On dirait que c'est le grand méchant dans les films d'horreur qui veut conquérir le monde. Mais là c'est avec ses jouets. Ca devient une scène assez dramatique, si on s'imagine, si le monde est entre ses mains.

    Je sentais que ma petite sœur s'était éloignée de moi. Surement parce que quelque chose se passe et qu'une personne n'a pas voulu qu'elle voit la scène. Ce qui est raisonnable vue son âge. Cependant elle voulait rester avec moi. Je pouvais même entendre ses pleures et ses appels. Lui suppliant de m'aider et de la laisser auprès de moi. D'ailleurs ma mère l'a prit dans ces bras. Je ne peux pas le voir mais j'ai l'impression que c'est qui se passe. Vue que ma mère fait Chut comme ci elle berçait quelqu'un. Je ne sais pas ce qui se passe. Mais ça part vraiment en dégringolade. J'espère que personne n'est blessée à cause de moi. Sinon je m'en voudrais vraiment.

    Mon père au remarque des paroles de Ren. Se met à rire machiavéliquement. Il était pas quelqu'un qui avait peur de simple parole. Il était plus féroce et machiavélique que ça. Alors il s'approcha de lui en le fixant du regard. Je sens qu'il allait avoir des ennuis. Tout ça à cause de moi. Non ne lui fais pas de mal, papa. Prend moi mais pas lui. Je t'en supplie. Je savais déjà ce qu'il allait se passer. Mon père ne sentant pas concerné par ses paroles et de plus croyant que le gamin comme il appelle les gens ignorant ne sait pas de quoi il parle. Va le casser et essayer de l'éloigner de moi. Cependant M. Takahata s'interpose, essayant de calmer le jeu mais tout n'est pas encore gagner. Il est indomptable. On ne réussie pas à dresser un taureau. Même pour une courte durée. Un moment ou l'autre tout va exploser.

    « Mèle toi de ce qui te regarde.. Tu ne sais rien d'elle et encore moins de son histoire.. Alors ne vient pas dire n'importe quoi. Que tu le veuilles ou non, c'est ma fille et j'en fais ce que je veux.. Ce n'est pas un gamin comme toi qui va me faire peur!
    - Rita s'en est assez.. Auparavant je t'ai laissé faire mais à présent.. Tout cela va changer, très cher! Tu n'as pas marre de traiter ta fille comme un jouet.. A la violer, la battre, la traiter comme si c'était juste une marionnette.. Je te laisserais plus la toucher... Il est hors de question que ca continue ainsi.. »

    Le conflit familial allait éclaté au grand jour. Pendant que ma mère règle ses différents en publique racontant ce qu'il m'a fait. Les deux hommes s'éloignent une fois que ma mère avait à dire ce qu'elle avait sur son cœur. Ma sœur tellement en colère, ne sachant pas contrôlant pas totalement ses pouvoirs. Elle se transforme en tout ce qu'elle touche. Ma mère par l'afflux de son don, absorbe sa magie pour ne pas qu'elle devient incontrôlable. Cependant ma mère avait sentis que Ren était aussi un magicien et ma soeur aussi. Bien sur pas moi vue que j'étais à moitié sous le choc encore. Mais j'en étais sur que la dernière allait arriver à mes oreilles. Le jeune homme qui me parle. S'excusa de tout ce qui s'est passé. Disant que si il lui aurait dis. Il ne l'aurait pas forcé à l'emmener ici. Mais rien était de sa faute. C'était moi qui avait voulu l'inviter au bal. Je suis la responsable. Il n'y est pour rien. Je savais très bien ce qui allait m'attendre là bas. Mais je suis quand même venue pour l'aider. Car c'était mon devoir. Je ne pouvais pas laisser ces deux êtres aussi loin l'un de lautre. Alors rien est de sa faute. Rien.

    « Ne dite pas de cotise voyons. Rien n'est de votre faute.. Tout est de mon entière responsabilité.. J'ai pris le choix de venir.. Et vous y êtes pour rien.. Je savais très bien ce qui allait se passer.. Mais je suis quand même venue pour vous.. » susurrais-je à voix basse en essayant de me relever avec le mal de la baffe. J'avais la joue qui me démanger. Le fait que sa main passe sur ma joue, me rend encore plus rouge, que je ne suis. Cela l'effet qu'un homme porte autant d'attention à moi. Tellement habituer au malheur que je ne peux imaginer quelque sorte de bonheur ou de joie. J'ai habitude de souffrir. Alors une baffe me remet juste dans le bain de cette souffrance auquel j'y avais plus le droit depuis un an.

    Ren alla excuser auprès de ma mère. Qui elle passa sa main sur sa tête. Elle ne lui en voulait pas. Elle le remercia même. Si il n'aurait rien fait, il aurait surement profiter à mon réveil de continuer ses jeux avec moi. La petite lui adresse un grand sourire en s'inclinant. Elle le remercie à sa façon de m'avoir protéger de mon père. Car ca ne pouvait plus durée assez longtemps. Il voulait tous que ma vie reprenne un sens normale. Mais avec mon père cela était impossible. La petite qui était la moins discrète et plus bavarde comme à parler, coupa la parole à ma mère ce qui la fait rire. Parce que ce n'était dans ses habitudes de faire la petite noble devant des invités.

    « - Je tiens à vous remerciez Monsieur d'avoir protéger Onee-san.. Papa lui a fait tellement mal, vous savez.. Qu'on ne pouvait plus supporter qu'il recommence.. Encore une fois merci..
    - Comme à dit Mia. Je vous remercie de tout coeur d'avoir agis.. Vous m'avez permis de reprendre en mains mon mari.. Ce que je n'avais pas fait depuis longtemps.. Alors ne vous excusez pas, votre acte est héroïque.. Même si votre père n'a pas été d'accord, nous l'approuvons tout de même.. »

    Ma petite sourit puis vient lui embrasse sa joue avant de me rejoindre en faisant une moue parce que ma joue était toute rouge. Elle s'amuse à caresser ma joue en essayant de faire paraitre le rouge. Mais quand elle voit que rien ne part. Elle se met à faire la boude en voulant au rouge de ne pas partir. Cependant avant qu'elle puisse réagir, Ren m'avait déjà attirer par la foule voulant absolument se faire racheter. Il y avait bien une solution. Une chose pour me faire oublier juste pendant un moment ce qui s'est produit et subis devant mes yeux. Je sais que c'est assez étrange de demander cela après ce qu'il s'est passé. Mais j'avais besoin de me changer les idées. Sinon j'allais me mettre à pleurer. Comme les enfants juste parce que mon père m'aime pas..

    « Accordez-moi une valse, Monsieur.. Juste le temps pour moi, d'oublier ce qui s'est passé.. J'ai besoin d'oublier.. » demandais-je en me remettant droite malgré les douleurs aux muscles du au choc par terre. Je m'incline poliment en lui tendant la main vers lui avec un beau sourire. Pour le remercier de m'avoir sauver la vie. Sans lui, je ne serais surement pas ici à cet heure là. Je savais qu'après tout, le bal voulait dire quelque chose. Que cet homme était peut être la bonne personne. Je m'approche tout contre lui. Venant lui murmurer quelque mots à son oreille. « Merci preux chevalier.. » susurrais-je avant de me redresser correctement et d'attendre sa réponse pour la valse. Espérant qu'il allait accepter. Sinon j'allais me replonger sur mon soucie familial et la raison pourquoi mon père ne m'aime pas. Si cela pouvait tout effacer, alors je danserais des heures même à m'épuiser.
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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptyLun 28 Mar 2011 - 21:53

La vie est une chose,
que l'amour ne résout pas forcément.


Je cherche à me racheter. Ô combien cette situation me blesse. J'ai l'impression de faire subir un enfer à toute cette famille. Si seulement je n'avais pas insisté pour revoir mon père, l'issu de ce bal aurait été tout autre. Et puis, la colère est monté tellement rapidement en moi, si bien qu'il ne me suffirait que d'un nouveau petit incident pour que ma forme fusionnelle face son apparition. J'ai vécu tellement d'émotion que je suis légèrement, voir suffisamment instable pour ne pas supporter un nouveau coup dur. Cette situation oppressante, je ne désire pas la revoir. Même si la mère et la sœur ont eu l'air d'apprécier mon geste, mon père aurait pu penser une toute autre issu. Excusez-moi de vous décevoir père, mais si j'avais vécu à vos côtés plus souvent, peut-être aurais-je un jour eu l'occasion de vous voir régler vos différents avec une tierce personne. Disons que je doute de ses méthodes. Je suis limite sceptique. Si mon père arrive à calmer le père de Miyaki, c'est uniquement parce qu'il y a un marché entre les deux personnes, et qu'ils s'apprécient fortement. Mais si la situation aurait mis deux parfaits étrangers l'un en face de l'autre, je doute que l'issu de cet affrontement aurait aussi bien terminé.

- Rita s'en est assez.. Auparavant je t'ai laissé faire mais à présent.. Tout cela va changer, très cher! Tu n'as pas marre de traiter ta fille comme un jouet.. A la violer, la battre, la traiter comme si c'était juste une marionnette.. Je te laisserais plus la toucher... Il est hors de question que ca continue ainsi..

Violée? Battue? Qu'est-ce que j'entends? Miyaki a vécu tout ça sans rien dire? Mais quelle force d'âme! J'ignore ce que j'aurais pu faire si j'étais une fille, mais je ne serai pas resté les bras croisés à attendre que la fatalité me tombe dessus. En même temps, s'opposer aux décisions de son père, un homme, alors qu'on est sa fille, c'est assez compliqué. J'ai l'impression de subir un choc. Beaucoup de choc. Je retiens l'envie de coller une baffe à M. Yuuji, stoppé par mon propre père. Si mes yeux virent brutalement du gris au blanc ivoire, c'est parce que j'ai de plus en plus de mal à gérer mes formes animales.

« Ne dite pas de sottises voyons. Rien n'est de votre faute.. Tout est de mon entière responsabilité.. J'ai pris le choix de venir.. Et vous y êtes pour rien.. Je savais très bien ce qui allait se passer.. Mais je suis quand même venue pour vous.. »

Non, pitié, ne dites pas ça. Rapidement lassé, voir carrément hors de moi, en tâchant de le cacher du mieux que je peux, je saisis la main de Miyaki. Puis, je me dirige rapidement vers la salle de bal. Le monde grouille autour de nous. Nous sommes à présent de simples invités. Tout du moins, non repérable par la famille. C'est ce que je cherchais avant tout. Je m'enquis alors de l'état de la malade. Je ne tiens pas à reposer ma main sur son visage, en ayant aperçu l'afflux de sang aux joues. Oui, il y a un terme pour dire ça, et c'est rougir. Or, je ne tiens pas à la mettre dans l'embarras. Loin de là. Alors, je préfère lui demande ce qu'elle veut que je fasse pour elle. N'importe quoi, du moment que cela lui fasse passer ce mauvais coup. C'est plus par souci de me racheter plutôt qu'autre chose, mais j'ai la sensation, même le devoir de faire ce qu'elle souhaite.

« Accordez-moi une valse, Monsieur.. Juste le temps pour moi, d'oublier ce qui s'est passé.. J'ai besoin d'oublier.. »

Une... valse? C'est tout ce qu'elle souhaite? Je m'attendais à plus d'imagination, mais une promesse est une promesse, je me dois de la respecter. Je reste sceptique. Mais Miyaki à l'air d'y tenir. Son regard me le prouve. Je soupire légèrement, un peu déçu de la demande, mais acquiesce silencieusement. Oublier. Danser au rythme de la musique. C'est une drôle de façon d'appréhender les choses de la vie. C'est amusant dans un sens. J'observe la princesse, afin d'être persuadé que son choix est le bon, puis prend sa main. La première valse est déjà commencée, mais le principe est que l'on peut y pénétrer en cours de route, et la quitter lorsqu'un le souhaite. Nous ne faisons pas obstruction à la règle.

« Merci preux chevalier.. »

Je souris un peu, légèrement gêné de cette appellation qui sonne un peu moyenâgeuse, mais ne fait aucune réflexion. Pour guise de réponse, je l'entraîne dans le ballet déjà commencé, et mène la danse. Ça fait si longtemps que je n'ai pas dansé la valse. La dernière fois que je l'ai dansé, je devait avoir dix sept, dix-huit ans. Avec une fille que je n'aimais pas, mais qui se devait d'être une future prétendante pour m'épouser. Franchement, c'est abusé comment les méthodes d'aujourd'hui n'ont pas changés. Mariage arrangé et tout ça, à l'époque des grands rois, ou bien à ceux de la modernisation, c'est toujours pareil. Je n'ai jamais aimé ça. J'estime avoir le droit de ressentir des sentiments qui me sont propres, et non pas ceux qu'on m'inculque dès mon plus jeune âge. On appelle ça du matraquage sinon. Pour en revenir à la danse donc, c'est un moment assez nostalgique. C'est l'homme qui doit conduire à la valse, d'où la nécessité pour lui d'avoir des bases solides en danse. D'où la difficulté lorsque l'on n'en a pas fait depuis un certain temps. Mais je n'ai heureusement pas perdu la main. Durant la valse, je m'approche légèrement de Miyaki, afin de lui demander si son mal passe :

-Vous sentez-vous mieux?

J'accompagne ce petit murmure par un sourire charmeur, autant que charmant. Qui ne pourrais pas craquer? Haha. Il faut croire que mon esprit de charmeur n'est pas totalement enseveli et enterré comme je le pensais. Je sens que je pourrais m'amuser encore un peu, en oubliant ce qui vient de se dérouler. Ou pas. J'irai voir mon père pour lui donner mon adresse. Coûte que coûte. Je ne tiens plus à le perdre de nouveau. La vie nous réserve bien des surprises par moment.

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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptyLun 28 Mar 2011 - 22:24

    Une scène des plus romantiques. Autour de gens inconnus. Ma famille ô combien importante à mes yeux malgré mon passé douloureux. M'observer derrière la porte. Je m'étais mis en tête de danser. Ne me demandez pas pourquoi. J'en avais tous simplement envie. J'aime la musique. J'aime chanter. J'aime danser. Alors forcément que j'avais envie de danser à l'ancienne. C'était vrai que cela faisait longtemps que je m'y étais pas mis. Mais faut bien un début à tout. Lors de la valse un chanteur et ami de mon père se mit à chanter d'une chanson très belle qui me rappela mon enfance. Celle qu'on met avant les grands jours des mariages arrangés par nos parents. Parce qu'on se devait de se marier avec quelqu'un que l'on connait pas mais qui hérite d'un grand héritage. Je me m'y étais jamais opposé. Car je savais que si je me mariais avec quelqu'un. J'aurais la chance d'être heureuse. Pourtant tous les prétendants ont refusé de se marier. Pourquoi? Ma sœur avait dis des choses affreuses sur notre famille mais qui était fausses. Histoire que je ne souffre pas d'un mariage qui me plaisait pas.

    La musique était tellement entrainante que lors que je pris la main du bel homme devant moi. Je ne peux sourire malgré ce qui vient de m'arriver. Je suis courageuse c'est vrai. Mais je le faisais pour la bonne cause. Je ne voulais pas que les gens autour de moi, souffre. Alors je mens. Je cache ce qui ne faut pas qu'il sache. Et je souris bêtement. L'air de rien. Là ce n'était pas le cas. J'avais réussis à réunir deux hommes. Un homme que je considérais comme mon père et l'autre comme mon grand frère. Enfin dans mes moments d'enfantillages. Je connaissais par cœur les mouvements de cette chanson. Mais me laisser guider au rythme de celui de Ren. Laissant chavirer mon coeur dans un autre univers. Bien plus beau que celui que je ne connais. Instinctivement, je me mettais d'une voix presque enfantine mais toujours douce à chanter. Je voulais montrer que même le pire moment, peut devenir comme dans un conte de fée. Il suffit d'y croire pour que cela se produise.

    Lors de notre danse ô combien importante pour moi. Il se mit soudainement à s'inquiéter de nouveau pour ma joue. Elle était rosie de deux façons différentes. Celle de la timidité et de la violence. Ce n'était qu'une gifle, cependant mon corps était fragile comme ma santé. Je pouvais risquer de mourir à tout moment. C'est peut être pour ça que je me suis interdit le bonheur aussi. Parce que je ne veux pas qu'à ma mort quelqu'un me regrette et me pleure. Je ne mérite pas ça. Je mérites juste de demeurée seule et sans amour toute ma vie. Enfin c'est ce que mon père m'a dit qui ont finit par être incruster dans ma tête. Je ne pourrais pas les enlever comme ils font partis de ma vie et j'ai toujours dis ça dans les pires moments. D'autre trouve que je suis stupide de croire mon père, d'autre dise que je suis naîve. Les deux étaient vrai. Mais cependant ce n'était pas mon choix mais le sien. Si j'osais faire quoique ce soit contre lui. Il me frapperait. Est-ce une chose qu'on doit subir normalement? Non. Je ne crois pas.

    « Un peu mieux.. Merci! Mais vous ne devriez pas vous inquiétez pour une personne pour moi... Je ne le mérite pas! » dis-je inconsciemment. J'allais encore me faire gueuler pour avoir dis ce que je pensais. Cependant c'était la vérité. Je ne pouvais pas régner ce qui était encrer en moi. C'était comme quelque chose qu'on m'a dit et qui ne veut plus ressortir. Coincé. Enfermé. Tout ce que vous voulez tant que ca veut dire ce que je représente. J'avais habitude de me dire que tout ça c'est de ma faute. Que si j'aurais osé partir ou même me combattre face à lui. Tout cela aura changer. Mais si j'osais faire face à lui. Il me tuerait. Si j'osais fuir, il me retrouverait. Le pire c'est quand j'étais petite. Je voulais fuir chez M. Takahata. Mais j'avais peur qu'à cause de moi, mon père se met à lui faire du mal. Cependant cela n'a pas empêcher l'homme de me recueillir chez lui. Il m'a considéré comme sa propre fille. Mais au moment ou mon père s'est rendu compte que j'avais disparu chez lui. Il a voulu briser leur lien et s'en prendre à lui. Mais instinctivement, je me suis mis devant lui et me suis mise en mentir pour le protéger de mon père et ne pas briser leur amitié. J'avais reçu des coups de fouets, et des menaces à planées. Mais j'étais heureux cependant. Heureuse que M. Takahata aille rien. Il m'a toujours dis " Pourquoi tu as fais ça, Princesse! ". J'aurais voulu lui répondre " Parce que je vous aime. " mais je n'ai fais que sourire pour ne pas que mon père croit quelque chose.

    Au fur et à mesure que le temps passait, les chansons s'enchainaient et je n'avais même pas vue le temps passait. Pourquoi j'avais peur du temps. Parce que je me croyais un peu dans Cendrillion. Tu vois au douze coups de minuit, elle part pour ne pas que l'homme qu'elle aime voit qui elle est vraiment. Quoi ca ne veut pas dire que je l'aime. Je ne le connais que depuis quelques jours. Bon c'est vrai, que je commençe à ressentir quelque chose pour lui mais rien d'alarmant pour me dire. Oh mince, je suis en train de tomber amoureux de quelqu'un. Je ne mens pas. Mais vous allez arrêtez de me contre dire. Alors pourquoi je parle de ça. Parce que j'en ai envie voilà tout. Enfin on va pas dériver sur ma vie personnel, le temps qui passait, faisait battre mon coeur de plus en plus vite. Comme s'il allait exploser. Tu sais comme une bombe à retardement et BOUH. J'imaginais que mon coeur allait exploser d'une minute à l'autre. Quoi? Je suis amoureuse. Même pas. Enfin si un peu. Mais ce n'est pas de ma faute. C'est de sa faute. Il m'a sauvé la vie, en me défendant comme ferait les preux chevaliers et il m'accorde une danse romantique. Il avait qu'à dire non après tout. Pourquoi? Parce que tout simplement j'avais vue la nuit derrière que ca lui gêner que je dorme avec lui, comme s'il ne voulait pas parce qu'il aimait déjà quelqu'un. C'est bête non, mais j'avais l'impression que c'était ça donc c'est pour ça que je n'osais pas, trop me rapprocher de lui pendant cette valse.

    Cependant. Cependant ma soeur et ma mère me voyant danser avec cet homme magnifique. Quoi encore. Ben oui il est magnifique. Et alors. Je vous en pose des questions sur ce que vous dite et votre vie privée. Non alors fermez vos gueules. Merci. Je ne suis pas vulgaire, simplement agaçait qu'on me coupe tout le temps la parole quand je raconte ce qui se passe. Merdeux. Revenons à l'histoire merci. Il avaient ressentis au même moment que moi, que je commençais à ressentir quelque pour lui. Ma soeur qui est une chipie malgré son visage d'ange demanda à ma mère, si elle pouvait intervenir pour bouger les choses. Car elle savait très bien que je n'allais rien faire. Et c'était logique, il aimait quelqu'un et j'étais beaucoup trop timide pour faire le premier pas. Donc il fallait que la petite s'y mette pour nous rapprocher. Au moment ou ma soeur sentait que c'était le moment d'intervenir. Donc quand la musique lui indiquait. Go vas-y Miss c'est le moment. Elle me poussa derrière très fort pour que mes lèvres se mirent à toucher les siennes. Mes joues s'enflammèrent à une allure incroyable et mes cheveux me tomba sur mon visage pour cacher ces rougeurs qui m'encombrer. Cependant je ne réagis qu'au deux quart de tour, cinq secondes après avoir réaliser que j'étais en train de l'embrasser. Mais avant que je puisse faire déjà quelque chose. Le baiser avait déjà commencer et je m'étais déjà laisser emporter dans ce tourbillon de sentiments. Et c'est à ce moment que dans ma tête. Je me dis " Eh mince! ". Je retire mes lèvres. Puis me retire de lui à toute allure, il n'a même pas pu compter les secondes car aussi tôt que le baiser était terminé, j'étais sortis de ses bras. Puis mes yeux commençait déjà à changer de couleur, celle d'un blanc gris.. Qui signifiait qu'il allait avoir de l'orage. Non je rigole que mes sentiments avaient changer de camps et que malgré ma volonté je ne pouvais pas changer grand chose. Mes yeux clignait de temps à autres avant de laisser couler des larmes sur mes joues. Pourquoi je pleurais. Parce que je ne voulais pas que ca m'arrive, parce que j'avais honte. Parce que je savais déjà que je n'avais aucune chance alors autant fuir. Mais avant que je n'ose lever un pied. Il réagit aussitôt..
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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptyJeu 31 Mar 2011 - 16:41

La valse emporte,
et les mots se taisent.


C'est magique. Cela fait si longtemps que je n'ai pas dansé la valse. Au côté d'une talentueuse cavalière, qui plus est. Je me sentis l'âme de danser toute la nuit. Et pourtant, je voulais que Miyaki ressente la même chose que moi. Alors j'ai besoin de savoir si mes sentiments sont réciproques. Je demande doucement si son cœur est apaisé, car je n'arriverai pas à me lâcher tant que je sentirai une tension chez ma cavalière. Quelles affreuses années elle a dû vivre. Rien qu'en y pensant, je pense que je n'aurai jamais pu supporter. Je serai parti, comme je suis sorti du nid familiale de ma mère. Mais beaucoup plus tôt. Miyaki n'avait-elle vraiment rien pu faire? Rien qu'à y penser, je me sens très gêné de l'avoir obligé à venir ici. Voir son père. Elle le savait parfaitement. Elle a essayée de rapprocher un inconnu d'un personne qui lui tenait à cœur, sans se soucier de son propre bonheur. Un sacrifice, en quelque sorte, mais moi grave. Je soupire. J'espère qu'elle ne prendra pas cela pour un ennui. Franchement, le rôle d'un homme est d'aider les autres. Et si c'est une femme, c'est encore mieux. Alors, non, je ne comprends pas mon geste.

Certainement dicté par une brusque envie de revoir mon père, j'ai dû penser à mon propre bonheur. Au détriment des autres. C'est minable, je ne pense qu'à moi. Épouvantable. Alors, je lui pose cette question. Cette question qui déterminera ce qu'elle ressent. Et Miyaki hésite à me parler. Ne se sent-elle pas mieux? Mon regard devient un peu vitreux, voir presque plaintif. Quelle bêtise ai-je fait?

Un peu mieux.. Merci! Mais vous ne devriez pas vous inquiétez pour une personne pour moi... Je ne le mérite pas!

Comment ça, elle ne le mérite pas? Elle m'a accompagné de bonne humeur, sans se soucier des résultats, de son propre bonheur! C'est plutôt moi qui devrait lui dire ça. Oui, plutôt moi. J'ai envie de lui faire comprendre qu'elle n'y est pour rien. Je reste cependant silencieux, je ne veux pas l'accabler davantage. Alors je me tais. C'est la meilleure chose à faire. Je ferme un peu les yeux, durant un très court laps de temps. Soyons sérieux, il est impossible de danser les yeux fermés. Surtout lorsque l'on sait que nous sommes pas seuls. J'observe donc Miyaki, mais me détourne peu après. Oui, je n'ai pas envie de la gêner ou autre. Déjà que je me demande comment elle fait pour ne pas rougir en ce moment, vu sa dose de timidité. J'inspire profondément. J'ai l'impression de mettre des gants pour lui parler ou la toucher. C'est un peu gênant.

On danse. La valse ne s'arrête pas. Mais curieusement, ça ne me déplait pas. J'ai l'impression de me relâcher, enfin. Ce n'est pas trop tôt. J'ai l'impression que c'est aussi le cas avec Miyaki. Et ça me rassure. Beaucoup. Mon regard est attiré par la mère et la sœur, revenue dans la grande salle de bal. Elles discutent. Je les regarde un instant, puis me replonge sur les yeux de Miyaki, comme l'on doit faire lors d'une valse. Mais la sœur s'approche de nous. On dirait qu'elle va nous percuter. Je la pense suffisamment intelligente pour dévier au dernier moment, mais ça n'a pas l'air de la gêner. Je crois même que c'est son but. Je dévie un peu, mais trop lentement, pour suivre le pas de la danse. Hop, hop, dévie, petite sœur, tu vas te percuter avec Miyaki.

C'était le but de la chose. Mia fonce dans sa sœur, qui tombe droit sur moi. Qui, par une erreur certainement maladroite, vient lier nos deux bouches respectives. La mienne et celle de Miyaki. Étant déjà instable psychologiquement, j'ai un petit temps d'arrêt. Juste le temps de me rendre compte de la chose. Juste le temps d'apercevoir la rougeur monter à une vitesse folle jusqu'aux joues de Miyaki, qui se détache si rapidement et furieusement de moi. J'ai l'impression que c'est ce qu'elle voulait. Dois-je interpréter ça... au premier degré? J'espère que non. Elle risque d'être déçue. Revenons à moi. J'ai subi nombre de ressentiments aujourd'hui. Je suis passé d'un état de choc, à une subite colère, en repassant par un état de tranquillité. Et puis là, c'est reparti. Ce n'est pas si mal que ça qu'elle se soit détachée de moi, parce que moi, j'ai réagi comme elle.

Cependant, je cherche simplement à cacher mon visage. Non pas pour une éventuelle rougeur, mais plutôt pour cacher l'apparition de ma forme fusionnelle. Le léopard blanc. Déjà, je sens mes canines qui s'allongent, mes yeux virer au blanc opaque, le bout de mes cheveux se teinter d'un couleur blanche proche du pelage du léopard, et mes ongles devenir griffes acérées. Je ferme les yeux, une expression douloureuse sur le visage. Non, non, calme-toi, calme-toi! Ça suffit! Je respire à petites foulées. Je cherche à stopper l'apparition de ma forme. Un petit relâchement, et je deviens léopard. C'est hyper dur à maitriser. J'ai l'impression d'empêcher qu'on essayer de m'écarteler. C'est un sentiment très, très douloureux.

J'ouvre les yeux. Miyaki qui n'arrive pas à arrêter de rougir. Ça n'aide pas. J'inspire profondément. Repense à mes propres cours pour calmer ses instincts. Je cligne un instant des yeux, puis lâche brusquement, balbutiant encore un peu, subjugué par les évènements récents :

-Vous... vous m'aimez?

J'espère franchement que je me trompe, mais au moins elle sait que j'attends une réponse claire et précise. C'est un peu dur pour elle de parler, et je pense d'ailleurs que l'issue sera autre. Mais je préfère espérer. Me tromper. C'est trop choquant. Si elle m'aime.... non, c'est même impossible. Pas en si peu de temps. Ce serai un coup de foudre? Je m'en veux un peu de ne pas ressentir la même chose. Non! Attendez, rien n'est sûr, je préfère me tromper. Encore et toujours me tromper. C'est la meilleure des solutions. J'inspire, j'expire. Je réitère encore un peu ces opérations, puis fixe Miyaki d'un air on ne peut plus sérieux. Le Ren professeur est revenu, celui qui attend des réponses claires, et surtout, un peu strict sur les bords.

Un peu trop pour une jeune fille ayant le mal d'amour.
Si c'est le cas.

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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptyJeu 31 Mar 2011 - 17:57

    Quoi? Qu'est-ce qui se passe? Il se transforme. Qui est-il? Ce n'est plus Ren. Je ne veux pas le croire. C'est un cauchemar. Un cauchemar. Oui c'est ça. Ca ne peut être que cela. Pourquoi moi? Mon cœur est serré. Comme si un poignard l'avait transpercé. Je me tord légèrement de douleur. Sentant la présence de la voix, revenir vers moi. Pars oust. Je ne veux plus t'entendre. Sors d'ici. Tu me fais assez de mal comme ça. Alors disparait. Que la vérité est dur à entendre d'une voix étrangère. Surtout celle d'une personne qui connait tout de ma vie. Comme si c'était moi même qui me mettait le couteau dans le cœur. Non impossible. Le prince. S'il faut c'était lui. Je ne veux plus rêver de toi. Ni même te revoir. Tu m'as trahis. Comme toutes personnes d'ici. Ma sœur. Ren. Je ne veux plus vous voir. Je ne peux vraiment avoir confiance en personne. Je savais que je ne devais pas m'ouvrir. Alors pourquoi je l'ai fais. Pourquoi.

    Je me précipite vers la sortie de la demeure familial. Prenant refuge dans les jardins royaux. J'observe les alentours. Observant si personne ne m'avait suivis. J'avais besoin d'être tranquille. De ne voir personne. Pouvoir me calmer. Mes larmes continuèrent à pleurer et cette voix continent à me persécuter dans l'unique but de briser la coquille dans laquelle je m'y étais cachée pour être protéger de toute menace extérieur. Malheureusement comme vous pouvez le voir, cela n'a rien fait. Rien sauf m'éloigner des gens que j'aime. Mais qu'à présent, je ne veux plus revoir. Partir. Ou? En France dans ma demeure. Revoir Peneloppe ma jument. Et voir Lestat. Il viendra me sauver de ce cauchemar. Je vous en supplie. Faite que ca ne soit un cauchemar. Car j'ai beaucoup trop mal au cœur pour survivre à ça. Ren m'a mentis. Alors que j'en suis sur qu'à présent Rin c'était lui. Vue que c'est un métamorphe. Ma soeur a fait l'erreur de me lancer dans la gueule du loup. A présent, je me retrouve seul. Seule avec cette voix.

    « - Je te l'avais bien dis. Tu n'as pas voulue m'écouter.
    Taisez-vous! Je ne veux plus vous entendre.
    - Le Prince charmant ne t'aime pas. Que c'est triste!
    Taisez-vous! Taisez-vous! Laissez moi!
    - Tu demeureras seule toute ta vie.
    Noooooooon!
    - Pourtant c'est la vérité.
    Maman, aide-moi.. S'il te plait.. Dis lui de partir.. J'ai peur! La voix veut me manger.. »

    Les gens allaient me prendre pour une folle. A me voir parler toute seule. Comme une demeuré. Mais je ne le suis pas. Il y a la voix qui me parle. Et si je ne réponds pas. Elle va continuer à me faire souffrir. Une douleur incessante perdure dans ma tête. Je met mes mains sur mon crane, essayant de faire disparaitre le mal. Mais cela ne faisait aucun effet. Plus j'essaye de battre contre elle, plus la douleur se faisait forte. Ce qui déclancha ma transformation initiale. Une magnifique femme vétue d'une belle robe de glace, les cheveux ondulé longs qui m'arrive jusqu'au fesses. Des yeux blancs, ou il ne reflète rien. Une expression de vide demeuré sur mon visage. Celle d'une coquille vide qui avait perdu tout usage. Comme si je n'avais plus d'âme.

    La douleur avait disparu mais je sentais que j'étais plus totalement moi même. Peut être parce que ma transformation m'avait pris le peu de conscience que j'avais. Je posais la main au sol. Ce qui provoqua la congélation du sol. Tout blanc. De la glace y était. Un sourire sortit de mes lèvres. On dirait que je voyageais dans mon passé. Je revoyais des scènes qui était enfouis dans mon subconscience. Je me demandais si tout le monde pouvait voir ces scènes. Peut être. Subitement, je sentais une présence masculine. Lestat. Je courras vers lui et me mit à pleurer dans ces bras, comme un petite fille. Je racontais tout mon malheur. Son regard se fit froid, surement il n'aimait pas de me voir ainsi. Mais ce n'était pas ma faute. Les gens autour de moi, me trahit.
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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptySam 9 Avr 2011 - 23:01

Si c'nétait qu'une histoire de bal,
Cendrillon se s'rait pas enfuie.


Lorsque ma vue et mes yeux reprirent leur forme initiale, je remarquais que Miyaki s'était détournée. Son regard, davantage choqué, éprouvait une sorte de... de peur subite. De désespérance et de réalité. Une femme qui croit voir le diable en face d'elle. Elle me fixe un instant, m'observe soigneusement, dévisageant chaque parcelle de ma transformation que j'essaye de cacher. Elle prend encore plus peur, et je tâche de me contrôler. Je l'observe et la voilà partit courant en ramenant les bas de sa robe dans sa main, pour éviter de tomber. On dirait une princesse. On dirait Cendrillon. Qui doit rentrer en toute hâte apercevant l'horloge qui surplombe le palais.
Je délire.
C'est plus fort que moi, et, brusqué par une soudaine envie d'air pur, je courre à la suite de Miyaki. Je n'arrive pas à la comprendre. Ne se doutait-elle pas que j'étais un peu magicien, comme elle? Sinon, ma réaction face à ses pouvoirs aurait pu être beaucoup plus dure. Or, je n'ai pas paru surpris le moins du monde. Conclusion, elle aurai pu comprendre que je n'étais pas totalement innocent à ce genre de milieu. Mais qu'importe, mon cerveau fonctionne à cent à l'heure. Parvenu à la hauteur du château, marquant la limite entre l'extérieur et l'intérieur, j'observe avec inquiétude la forme blanchâtre qui s'éloigne à pas rapides, comme balloté par un vent puissant.
J'ai déjà fourni énormément d'énergie pour calmer mes ardeurs face à ce baiser, alors je ne pense même plus que j'aurai la force pour courir sur un kilomètre. D'autant plus que Miyaki connaît ces jardins mieux que moi. Si jamais je la perds de vue, je suis mal. Tant qu'à faire, je préfère encore cela que de la voir partir sans jamais savoir si elle reviendra. Et puis, je sens des dizaines de regards fixés sur moi. Eh oui, avec notre petite mascarade, nous avons attirés l'attention. Or, je n'aime pas m'attirer des ennuis, surtout si mon père est dans le parages. Alors, faisant fit de toute attente, je n'hésite pas une seconde de plus et m'élance dans l'obscurité naissante.

Alors qu'elle me paraît subitement si loin, Miyaki s'arrête brusquement. Elle se prend la tête dans les mains. C'est une vraie furie décidément. Constamment changeante, je n'arrive jamais à savoir quel est le meilleur moment pour... lui parler. Et surtout l'écouter. Constamment sur la défensive. C'en devient fatiguant. Je vous assure. J'inspire brutalement, m'apprête à la rejoindre à pas lents, quand sa voix m'arrive. Je crois qu'elle sait que je suis là, mais rapidement, ses phrases deviennent incohérentes. On dirait qu'elle parle à quelqu'un. Et l'atmosphère se refroidit autour d'elle. Vous savez, pour moi, ce n'est pas un problème, la fraîcheur. Ma forme fusionnelle me permet au moins de pouvoir résister aux fortes fraîcheurs naturellement. Alors, je reste statique, à bonne distance, observant le déroulement des actions avec une infinie vigilance.

Et puis, Miyaki se... transforme. C'est assez effrayant. On dirait que malgré sa beauté certes déstabilisante pour chaque homme, la silhouette qui se tient de trois quart dos à moi n'est qu'une... carcasse vide. Un humain a qui on aurai dérobé la vie. L'aura qui émane de cette personne totalement différente me le prouve. Ce n'est pas Miyaki, voilà ma déduction. Et lorsque je suis face à quelqu'un que je ne connaît pas, qui plus est doué en magie, je deviens méfiant ; Les problèmes à Londres sont trop puissants pour qu'ils s'éloignent de nos oreilles. Ils nous martèlent le crâne, nous rappelant qui nous sommes, que nous sommes en guerre. Que nous devrons tuer, pour assurer nos propres vies. C'est immonde.

Alors, je vois le sol se congeler. L'aura de cette femme s'alourdit de minute en minute, si bien qu'elle pourrait m'étouffer d'une seconde à l'autre. C'est abominable. Je n'ai plus la force de me battre. J'ai tout donné pour rester moi-même, si jamais j'ose me transformer, j'ignore ce que cela provoquera sur mon comportement. Et je n'ai jamais dépassé mes propres limites, donc je ne tiens pas à commencer pour « voir ce que ça fait ». Alors, doucement, je m'approche. Je sais qu'elle sentira ma chaleur de loin, qu'elle me verra arriver, qu'elle pourra faire ce qu'elle veut si jamais je suis trop près de son champ de vision. Dans son champ de mire. Et pouf, plus de Ren. Ce serai si facile. Toute ma vie anéantie. Mais je tente le tout pour le tout. Je ne peux pas la laisser comme ça, laisser cette chose lui dévorer les forces que je lui ai dérobées, même si la manière dont je m'y suis prise reste encore inconnu.

Finalement, je me poste devant la créature aux yeux vitreux. Mon attitude, mon regard, tout en moi témoigne de ma brusque confiance. Je fixe la femme dans les yeux, ose la défier en soutenant son regard. Non, je n'ai pas peur. J'ai toujours été fier, et ce n'est pas mon manque de force qui me fera renoncer à toute mon éducation. Lorsque l'on se sent faible, il faut toujours montrer que l'on est fort, et petit à petit, on puisera une nouvelle force, celle de la volonté. J'inspire légèrement, puis annonce d'une voix douce, presque tendre :

-Que caches-tu derrière ton masque?

D'une main, je caresse sa joue glaciale. J'ignore cette fraîcheur, et continue de la fixer. Ce masque, c'est celui de cette femme devant moi. Et celui que je veux voir, c'est le visage animé, souriant, rose et peur fardé de celui de Miyaki. Celui qui est entourée de belles boucles, avec de beaux yeux noisettes, et un teint magnifique. Je ne veux pas de la femme froide dans tous les sens du terme, certes belle mais inaccessible, et non vivante. Oui, s'il y a quelqu'un que je dois voir, que je veux voir, c'est Miyaki. S'il y a bien une personne qui compte autant dans mon cœur actuellement, c'est bien elle. Et uniquement elle.

-Miyaki, voudrais-tu m'expliquer ce que j'ai fait?

J'ai besoin d'une réponse claire. Non détournée. Je veux des résultats, comprendre sur quoi ma faute portera, pour éviter qu'elle ne recommence. S'il y a bien une chose que je ne supporte pas, c'est ce sentiment d'avoir commis une erreur, sans pouvoir la réparer. Et le résultat est face à moi aujourd'hui. Comment faire pour la faire réagir? J'ignore, je l'ignore, mais j'essaye de chercher. Si ça se trouve, c'est ma réaction qui ne lui a pas plu. La sensation d'avoir eu un râteau, je l'ai connu, et je vous avoue que ce n'est franchement pas agréable. Peut-être l'a-t-elle tout de suite interprétée à sa façon? Si c'est le cas, elle se fait des idées. J'ai simplement été surpris et... j'ai failli me transformer. Pour ce qui en est des sentiments, je suis encore en période d'essai. Je ne pense pas vivre une histoire d'amour, et puis mon cœur est bien trop accaparé par Ichi. Mais, ce qui naissait d'une simple connaissance, d'un sentiment de pitié et d'amitié, tout cela a brusquement changé de plan, et est venu s'inscrire directement dans la liste de mon cœur. Peut-être pas intensément, mais suffisamment pour réchauffer ou refroidir l'organe qui me maintient en vie. Alors, sans attendre une quelconque réponse de la part de cette femme, je lâchais, sans aucun style particulier :

-Dis-moi Miyaki, si je répondais à tes sentiments, que ferais-tu?

J'ai besoin de le savoir, mais j'aurai aimé garder ça pour moi. C'est toujours dangereux de s'aventurer sur des chemins comme ça. Ça donne trop d'espoir, ou bien ça démoralise complètement. Pour ma part, j'ai besoin de connaître mes propres sentiments. Je ne veux pas douter, et pour cela, je dois passer par ma case un peu rude. D'autan plus que « les sentiments » en question ne sont peut-être pas ceux que je prends pour de l'amour, dans le cas de Miyaki. En fait, c'est la question que j'aurais dû lui poser immédiatement. Finalement, c'est celle par laquelle je vais terminer. Je ferme les yeux, détourne un peu la tête, puis recentre mon regard sur la femme :

-En fait, ce que je veux savoir c'est ce que toi, tu éprouves pour moi.

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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptySam 9 Avr 2011 - 23:58

    * Ce qui est en italique c'est la femme impénétrable.

    Une présence. Je sentais une présence me suivre à chacun de mes pas. Je hais quand on me colle au derrière. Qu'est-ce qu'on me veut encore. J'ai assez souffert comme ça. L'odeur d'un léopard. Tient tient, le voilà qui revient vers moi, celui là. Il me fait pitié. Il croit que je vais lui pardonner aussi facilement. Certainement pas. Je ne suis pas stupide à ce point. L'enfant qui l'a connu à disparu. Un rire froid sortit de mes lèvres. Allez vient petit, petit.. Un tremblement de terre, ca devrait le réveiller pour voir qu'il n'a plus en face de lui la même personne. Ou peut être faut-il que je lui dise. Ca serait mieux non. Car je crois que malgré ce qu'il voit. Il croit toujours que c'est sa petite Miyaki. La petite niaise, fragile, souriante, qui endosse les coups sans rien dire. Sur laquelle tout le monde a pitié à cause de son passé. FINI. Je ne veux plus de ça. Je ne veux de cette pitié de ces hypocrites. Je ne veux plus jamais revoir ces gens, cette famille, ces amis. Je veux recommencer ma nouvelle vie, sans eux.

    Batard approche. Je vais te faire souffrir comme tu m'as fais souffrir. Certes tu ne vas pas apprécier mais moi je n'ai pas apprécier que tu me rejettes comme si je n'étais qu'une enfant rêveuse. Mais le pire dans tout ça, c'est que tu m'as mentis. Sale traitre. Infame. Je ne veux plus te revoir. Est-ce que tu as compris. Tient. Tient. Justement en parlant de lui, il a réussis à être affronter le climat et à tenir devant moi. Jouons le jeu, laissons le me toucher s'il le souhaite, cela me fait rien. A vrai dire, je ne sens même pas son toucher. Mon coeur est de glace, aucun sentiment ou émotion y pénétre. C'est dommage non.


    « Ca t'a pas suffit de me briser. Tu veux encore me faire souffrir, imbécile! »

    La colère dégageait de mon visage. Je ne supporte pas qu'on joue avec mes sentiments pour m'adoucir. Je ne suis pas idiote. Je sais très bien que tu ne m'aimes pas. Alors arrête de faire le gentil. Parce que tu as pitié de moi, voilà tout. Je hais ces gens qui sont là juste pour essayer de calmer le jeu. Je dois réagir et ne pas me laisser détruire. Je le repousse brutalement, lui lançant un regard noir. Je ne veux plus te voir, dégage. Je tourne la tête, façon de montrer de voir que je lui en voulais et que je ne souhaite pas parler avec lui pour négocier son pardon ou quoique ce soit.

    Qu'est-ce qu'il joue là. Il veut que je suis explique ce qu'il a fait pour ensuite me refaire y penser et pleurer. Malgré tout cette partie de moi, veut s'interposer entre nous deux pour lui dire. Alors je laisse apparaitre un court moment, la personne qu'il veut. Juste parce que j'ai pitié de lui comme il avait pitié de moi. Mon visage a une expression détruire, anéantis, les larmes ne cessent de couler. On dirait un pierrot vue la tristesse qui est décrite. Me retournant pour pouvoir le fixer dans les yeux, mes mains encore toute tremblotantes. Je le fixe sans rien dire pendant un court instant, avant de m'élancer dans mon discours.

    « Vous m'avez détruite, voilà ce que vous avez fait! J'ai eux tord sur vous. Je croyais que vous n'êtes pas comme eux, que vous étiez différent mais tout cela n'est qu'un tissue de mensonge. Vous m'avez rejeter et trahis! Comme si je ne représentais rien à vos yeux! Je vous déteste Ren Takahata.. Dés demain, je pars pour la France.. Ainsi je serais sur de vous oubliez.. »

    Pleurnichais-je avant de m'effondrer au sol. En murmurant des « Méchant! Méchant! » à voix basses. Je m'étais mis en boule. On dirait un petit enfant. Ou même un chat. C'était l'autre partie de moi qui refaisait surface. Je me met à couiner en frottant mes yeux avec mes poings. A ce moment, les pleures de l'enfant fit apparaitre un bonhomme de neige vivant. Vous me croyez pas, ben pourtant l'enfant l'a fais. Je ne connais même pas ce pouvoir, cependant je ne le contrôle pas non plus donc ca va être dur de l'arrêter. Il s'avance vers nous, très furieux, mécontent. Je crois que c'est un garde du corps de la petite Princesse.

    Le méthamorphe se remit à me parler. Mais cette fois y, il me demandait ce que je ferais s'il répondait à mes sentiments. Ayant plus contrôle sur les événements et vue que j'étais en mode petite enfant. L'enfant se mit à gonfler des joues. On avait bien pu la reconnaitre, la petite Princesse a les yeux bleu, ceux de la mer et de l'innocence. Mais dans un sens c'était toujours moi qui parle et qui agit en quelques sortes, comme c'est moi du passé. J'espérais que je n'allais rien faire de grave tout de même.

    « Méchant! Méchant! Tu te moques encore de moi! Je sais très bien que tu m'aimes pas! Alors arrête de me faire du mal, sinon je dis aux monstres de te manger! »

    Je grognais certes. Mais en même temps, je savais qu'il aimait quelqu'un d'autre donc que ce n'était pas la peine de me mentir encore plus pour que je te déteste complétement. Mais bon, il a pas la tête entière, on dirait. Il se jette à la gueule du loup, sachant que je suis complétement incontrôlable. Et en plus de cela, il est carrément fou. Il continue à me poser des questions sur l'amour et nous deux. Il cherche vraiment à ce que je m'en prend à lui. Heureusement que j'ai encore toute ma tête et que la femme blanche n'a pas pu revenir à cause de ma baisse d'énergie. Cependant j'étais tellement épuisée, que j'avais finis par retrouver toute ma tête et stopper l'enfant et la femme blanche pour ne pas qu'il est de mort à cause de moi. Pour ce qui était de sa question. Il ne croyait pas que j'allais lui répondre, je ne suis pas folle à ce point. Je sais quand même, quand la question est un piège pour vous enfoncez encore plus la plaie. Je soupire longuement avant de reprendre la parole.

    « Vous ne le saurez jamais. Je ne suis pas folle au point de me donner au diable, Monsieur! »

    Je ne comptais rien dire. Le silence est le truc de la vertu. Je m'en souviens plus de ce qu'il disait mais c'est quelque chose d'intelligent. J'adore les proverbes et citations. En faite si on voyait la chose d'un coté, on voyait que j'étais toujours restée une enfant qui croit un peu trop au Prince charmant qui ne l'est pas en faite. Et qui se rend compte que tout le monde est posséder par le méchant sorcier. L'innocence d'une vie, d'une personne fera de vous, une personne seule toute votre vie. Je crois que c'est ça non, la Princesse ne trouvera jamais son Prince charmant et elle errera dans le chateau pendant des années en espérant le voir apparaitre. The End. Ca finit toujours comme ça, c'est pitoyable.
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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptyDim 10 Avr 2011 - 16:18

S'il suffisait d'une simple tentation,
ce serait plus facile à comprendre.


J'ai conscience que ce que je fais est un peu décalé. Je ne veux pas la faire souffrir. Je ne veux pas la blesser. Pas par pitié, pas par souffrance, je souhaite simplement la rendre heureuse. La voir souffrir me donne un je ne sais quoi qui me brûle. C'est indescriptible. Je ne peux pas la laisser comme ça. Autant pour elle que pour moi. C'est égoïste, mais je pense que si je ne fais rien, c'est moi qui souffrirai le plus. Alors tant pis de ce qu'elle pense de moi, je serai face à elle, prêt à endurer mille supplices pour la voir sourire. Après promis, je m'en irai. Mais pas pour le moment. J'ai encore quelque chose à faire. Et je le ferai quoiqu'il arrive. La voix qui se dégage brusquement du corps cadavérique me donne un effet effrayant. Comme si ces mots, chacun de ses mots, faisaient cent tour en moi. Passant par tous les organes vitaux, savourant chaque parcelle avec délectation. Mais je tiens bon. Jusqu'au bout.

« Ça t'a pas suffit de me briser. Tu veux encore me faire souffrir, imbécile! »

Si ça avait été le cas, je n'aurai même pas pris la peine de venir la chercher. J'ai conscience que ce n'est pas la Miyaki que je connais qui me parle actuellement. Mais j'ai l'impression que cette forme n'est autre que ses vrais sentiments. J'ai beau chercher, je ne trouve pas. Souffrir. En quoi l'ai-je fait souffrir? Un baiser, une simple parole, et puis cette saleté de métamorphose. Je ne lui ai même pas fait part de mes propres sentiments. Les jeunes ont de l'imagination. Ai-je ouvert la bouche une seule fois? Non, sauf pour énoncer une évidence. Est-ce ça qui l'a blessé? Je ne sais pas. D'ailleurs, plus je me penche sur cette affaire, moins je la comprend. Et pour réparer mes erreurs, il faut que je comprenne le maux.

Je ne me laisse pas faire, et dicté par la seule volonté, je poursuis mon interrogatoire. Elle me jète un regard noir, me repousse. Je reste à la distance imposé par la jeune fille, ne tente pas un seul pas de plus. Je n'aurai jamais imaginé que des mots puissent autant me toucher. Ou bien, disons que je comprends trop, et que j'ai tendance à étouffer ce que je pense. C'est encore trop tôt pour y penser. Surtout en ce moment.

Miyaki retrouve son apparence humaine, ou tout du moins vivante, et me fixe. Son regard possède tous ces sentiments que je n'ose énoncer. Vous savez, il y a bien une chose que je supporte pas, et ce sont les enfants. C'est un fait. Mais ce que je ne supporte pas dans ces enfants, c'est ce caractère sans cesse pleurnichard. Et ils ne veulent pas comprendre que pour vivre, pour ne pas se faire marcher sur les pieds, il faut savoir se faire respecter. Miyaki, bien au contraire, suis le contraire de cette optique. Comment veut-elle... comment souhaites-t-elle que je comprenne la situation si elle ne veut pas me l'expliquer? Même si j'ai à présent conscience que c'est à cause de moi qu'elle est dans cet état, je veux savoir ce qui lui a poussé à devenir aussi froide que la glace et toute cette connerie. Je suis doux, oui, je suis doux. Mais en tant que professeur, je ne supporte pas les chialeurs. J'en vois tous les jours, et maintenant c'est cette femme en face de moi, cette magnifique femme en face de moi, qui ne s'explique pas, qui laisse ses larmes couler sans une parole. Parle-moi donc. J'ai besoin de l'entendre. Ta voix.

« Vous m'avez détruite, voilà ce que vous avez fait! J'ai eux tord sur vous. Je croyais que vous n'êtes pas comme eux, que vous étiez différent mais tout cela n'est qu'un tissue de mensonge. Vous m'avez rejeter et trahis! Comme si je ne représentais rien à vos yeux! Je vous déteste Ren Takahata.. Dés demain, je pars pour la France.. Ainsi je serais sur de vous oubliez.. »

C'en était trop. À présent, elle rejète tout les malheurs du monde sur moi. Veut-elle parler de son père? Comme quoi je l'ai forcé à venir? Cette situation est incompréhensible. Plus je réfléchis, plus j'ai l'impression de m'embrouiller. Ce que c'est compliqué. Je pense qu'elle se fait des idées. Ce n'est plus tenable. Et la voilà qui s'effondre sur le sol en pleurnichant. Oh mon Dieu, que dois-je faire maintenant? La laisser s'apitoyer, ou bien réagir. Pour une fois, je ne veux pas rester passif. Je laisse ma flemmardise de côté et enchaîne, m'accroupissant pour être à sa hauteur, d'une voix un peu forte, encore à bonne distance de la femme.

-En quoi mes actes et mon apparence vous obligent à me faire rentrer dans cette catégorie « eux »? En quoi ce que je dis montre que je vous ai rejeté, voir trahi! Avec quels arguments pensez-vous que vous n'êtes rien à mes yeux? Lesquels?! Arrêtez de pleurer, et regardez-moi en face. Bien en face.


Je n'allait pas me faire déstabiliser par quelqu'un qui ne comprend rien à rien. Je refuse que l'on se fasse des idées sur de faux arguments. Si elle n'en a pas pas, dans ce cas, je ne la croirai pas. Non, je ne comprend pas. C'est bien trop compliqué pour que j'arrive à rester calme. J'ai besoin d'un bon punchingball, ou même d'un vrai sorcier noir. En fait, je pense mourir face au sorcier en question, vu ma dose d'énergie. Et voilà que Miyaki change brutalement d'apparence. Oh non pitié. Pas un enfant! Cette furie est vraiment spéciale. Ou bien elle me teste, ou bien la chose que j'ai faite lui procure inlassablement des souffrances, comme mille aiguilles. Et ça m'énerve encore plus. La voilà qui me répond, qui ne se laisse pas faire.

« Méchant! Méchant! Tu te moques encore de moi! Je sais très bien que tu m'aimes pas! Alors arrête de me faire du mal, sinon je dis aux monstres de te manger! »

Quelle est cette attitude? Même le plus bruyant, le plus chahuteur de mes élèves n'a pas autant de force et d'animosité qu'elle. Je vais finir par revenir avec un mal de crâne horrible. Mais je ne peux pas la laisser comme ça. Peut-être lui faut-il quelqu'un pour la redresser. Et j'ai toutes mes capacités, même lorsque je suis faible physiquement, pour hausser le ton face à un enfant. Mais curieusement, je n'arrive pas. Je suis énervé, ça oui, mais plus je m'énerve, et moins je ne souhaite la toucher. De peur de lui faire mal, de la faire souffrir davantage. Et comme un cercle vicieux, ça m'énerve encore plus. Je continue mon interrogatoire, impassible à chacune de ses paroles, à chacune de ses transformations, à chacun de ses gestes. Je n'allais pas la lâcher de sitôt.

« Vous ne le saurez jamais. Je ne suis pas folle au point de me donner au diable, Monsieur! »

Allons bon, nous irons loin. Je n'ai plus rien à répliquer. Ça me fatigue de me débattre dans les sables mouvants. Alors, plutôt que d'être entraîné dans le fond, je préfère encore éviter de bouger, pour me permettre de vivre un instant de plus. Si j'en avais la force, si j'étais un sorcier noir, voilà déjà plusieurs secondes que je serai parti, en lui jetant le même regard noir auquel j'ai eu droit. Mais je ne peux pas, je n'y arrive pas. C'est tellement contradictoire. Je vais me bousiller le cerveau à force de vivre en paradoxe. Abominable. J'inspire. Je ne vais pas abandonner, non, je ne vais pas abandonner.

-C'est donc le cas. Vous m'aimez vraiment. Et vous pensez, non, vous êtes persuadé que je ne ressens rien. Sans même s'être penché sur la question. Quel égoïsme. Vous n'irez pas loin, avec des idées pareilles. Repartez à Paris, si tel est votre choix. Morfondez-vous seule sur la question, sans même l'avoir posée une seule fois à la personne concernée.

L'art de remuer le couteau dans la plaie. Et pas qu'un peu. Je sais ce que je dis. Je ne suis pas fou de faire souffrir quelqu'un. Ce n'est pas dans mes habitudes. Surtout en face d'elle. Alors, je me penche un peu plus sur elle, et poursuit, après de longues secondes de silence :

-Est-ce la vérité que vous voulez?

J'avoue que je ne sais plus trop ce que je dis. Je m'emporte dans mes sentiments. Je ne sais plus trop quoi penser. Est-ce qu'il faut que je ressente quelque chose de plus? Est-ce que je ne suis pas suffisamment atteint? S'il y a bien quelque chose que je devrais dire, c'est excuse-moi.

Oui, excuse-moi Ichiru, j'ai l'impression que... je ressens autre chose.

Mais c'est encore trop tôt pour juger le pour et le contre. Beaucoup trop tôt.

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MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptyLun 11 Avr 2011 - 19:38

    Je n'avais aucun moyen de fuir à tout ça. Aucune force émergeait de moi. J'étais comme bloquée sur le sol. Ma seule et unique pensée à ce moment là. Ma robe. J'avais peur qu'elle s'abîme. Elle coutait déjà assez cher et elle était bien trop belle pour que je la froisse. Ma mère me tuerait, sachant le prix qu'elle a mis dessus pour l'avoir. Faite sur moi, par un grand couturier. Faite selon mes désirs de Princesse. J'en suis sur que si Lestat aurait été là même s'il aimait pas Ren Takahata par jalousie. Il aurait défendu. Pourquoi? Parce que je n'ai aucune preuve concrète et que ce que je dis peut être contradictoire selon ce que pourrait répondre ensuite Ren. Cependant ce n'est pas la personne qui me manque le plus à ce moment là, c'est Kanzaki. Mon ancien amant. Entre lui et moi, ca à commencer en amitié et après en amour. C'était le seul à me connaitre par coeur, à réussir à me faire rire et sourire d'un claquement de doigt. Il savait tout de moi, c'était fou. Je me demande comment j'ai pu faire autant confiance à un seul être, alors que je refusais de donner ma confiance a quiconque.

    Je m'efforçais à me relever, mais aucun membre de mon corps se souleva. J'étais comme immobilisé comme un handicapé. C'était bien ma veine. Alors fallait que je sois vraiment à bout pour que cela arrive. Le magicien communiqua de nouveau avec moi, sur mes référencements de quoi il était comme eux. Certes il ne pouvait pas le savoir indirectement, même avec son imagination, car il ne sait pas de quel genre de personne, je parle et encore moins comment ils sont. Pour après ce qui est de sa trahison c'était simple, il ne m'a jamais dis qui il était vraiment. Pour cacher son jeu. Et de ce qui est rejeté, tout simplement son comportement au Bal. Comme si j'étais contagieuse, ou que mon acte était grave à tel point que forcément il allait en mourir. Les arguments, j'en avais deux et bien concrets pour ma part, peut être pas pour lui mais pour moi cela voulait tout dire. Oh et si j'ai pas envie de le regarder en face, eh oh. Je suis déjà assez déstabilisée par tout ça et en plus que je vois assez brouillon avec l'humidité sur mes yeux alors le voir en face, ca va être assez difficile.

    « Votre comportement est tel que cela est ressentis comme un rejet. Vous m'avez caché la vérité sur vous. Alors que moi, je vous ais tout dis sur moi. Les arguments sont que dans la chambre, vous avez refuser qu'on soit ensemble. Et de cela, j'en ai conclus que vous aimez une autre personne. Ne le niais pas, c'est assez visible à mes yeux. »

    Le fait qu'avec l'intonation et la force que j'ai mis dans ces mots. Je sentis une vive douleur au coeur. Non pas encore. Je ne veux pas souffrir. Je vous en supplie. Je pose rapidement ma main sur mon coeur, me pliant sous la contraction du mal. Je vous en supplie faite que cela n'aille pas plus loin. Je serre mes poings légèrement pour essayer de faire disparaitre la douleur. Mon regard est devenu craintif. La douleur était douloureuse, tellement que je ne pouvais me redresser. Le médecin dit que cela devrait se calmer dés y quelques minutes, mais tout dépendait de la chose qui m'a rendu dans cet situation. Là c'était mon épuisement, j'avais utilisée toute ma puissance et ma force dans cette journée. Sans que je m'en rends compte justement, mon autre main se retrouva devant ma bouche, tournant la tête sur le coté, vomissant du sang. Voilà ce que c'est quand on abuse de ses propres forces sachant qu'on est malade et qu'on a une santé fragile.

    Je n'avais pas compris, ce qu'il avait dis auparavant parlant que j'étais persuadé qu'il ne ressentais rien pour moi. Et que je n'étais qu'une sale égoïste. Puis que si je pensais toujours ainsi cela me perdra et que si je souhaites partir, je partirais. Même sans lui demander. A quoi bon lui demander s'il aime un autre homme/femme. Il choisira surement l'autre, vue qu'il aime depuis bien longtemps que moi et que malgré que mon envie de partir était restreint car je savais que je souhaite rester auprès de lui. Même si cela est impossible. Quoi? Je n'ai pas entendu quand il a dis qu'il savait les sentiments que je ressens pour lui. Oui c'est vrai, je n'y ai pas fais attention mais j'avais pas encore la force de lui répondre, mes mains étaient remplis de sang et ma vue se faisait faible et la fatigue accumulé revenait petit à petit. Dans cet état, je ne pouvais pas répondre, c'était évident. Même si j'aurais aimé lui dire qu'effectivement je l'aime et même s'il m'aimerait cela est impossible car il n'est pas gay et que moi oui. Et qu'en faite je ne suis pas une femme mais un homme et que je suis hermaphrodite. Mais le plus important restait que j'étais très fragile et que j'étais atteint d'une maladie mortel et que je ne voulais pas qu'il me regrette ou qu'il en souffre. Alors j'évite toute relation.

    La dernière parole qui était une question. Il me demandait si je voulais savoir la vérité. Même si avec le peu de force et d'énergie que dégageait mon corps, je n'allais surement pas comprendre ce qui allait me dire, mais je décrypterais comme quand je faisais étant petite et que Kanzaki était là et qu'il me parlait. Alors j'hoche la tête faiblement, le fixant dans les yeux. La douleur s'adoucit peu à peu mais les vomissements ne s'arrêtait pas vue que je crachais de nouveau du sang. Dégoutant, il va être choquer et équerrer de moi que je crois qu'il ne va même plus vouloir me toucher ou m'aimer, si tel était le cas. Brusquement mon corps se mit à me lâcher, et je sombra dans un coma. De très courte durée, je vous rassure...
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Ren Takahata
Ren Takahata
Admin | Don't waste my precious time
MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptySam 16 Avr 2011 - 17:57

Je crois que c’est la fin,
La fin d’un tout nouveau début.


Miyaki doute. Elle doute beaucoup. Et malgré ce que je m’efforce de lui dire, passant par de nombreux détours et détours, enfonçant le couteau dans la plaie, lui remettant du baume la seconde d’après, je n’arrive pas à me relâcher. Elle se sent très mal. Et pour moi, ça, ce n’est jamais très bon. Je suis le seul à être auprès d’elle. Si je m’enfuie comme un lâche et que je la laisse, je vais me faire tuer par les parents. Si je l’envoie à ses parents, c’est elle qui va se faire tuer, et puis moi par mon père. Donc, je dois m’occuper d’elle jusqu’à ce que ça aille mieux. Jusqu’à ce que… ce qu’elle arrête de vomir du sang?! Non mais, c’est quoi son problème? Sans méchanceté derrière, il faut se faire consulter, prendre des médicaments. Ça devient grave là. On dirait une tuberculose. Manque plus que les toussotements et ça y est, elle est officiellement marqué de cette maladie. N’empêche que maintenant, c’est tellement bien traité que y’a pas de raison pour que ça dure. Mais avec sa façon de faire tout à l’ancienne, j’ai le droit d’avoir quelques doutes. Et je les ai en ce moment.

« Votre comportement est tel que cela est ressentis comme un rejet. Vous m'avez caché la vérité sur vous. Alors que moi, je vous ais tout dis sur moi. Les arguments sont que dans la chambre, vous avez refuser qu'on soit ensemble. Et de cela, j'en ai conclus que vous aimez une autre personne. Ne le niez pas, c'est assez visible à mes yeux. »

Allons bon, ne te fatigue pas. Ça ne sert à rien de me faire parler, si tu continue à parler, tu vas te fatiguer, et après c’est moi qui devrais t’emmener à l’hôpital. Or, ce n’est pas dans mes intentions. Alors, je ne réponds pas, même si ma bouche en crève d’envie. Premièrement, si je ne dis pas que je suis sorcier, c’est parce que je ne le dis pas au premier venu. Parce que je sais pas que les temps sont durs. Que je n’ai pas envie de m’offrir sur un plateau au premier sorcier noir venu en lui disant que je suis sorcier d’Orphéo, que j’enseigne à un orphelinat de jeunes surdoués et tout le bordel qui va avec. Non, je ne suis pas comme ça. Il va falloir qu’elle s’y fasse. Et si mon meilleur ami était un humain, je le lui aurai caché. Alors, il ne faut pas qu’elle pense que sous prétexte que c’est une petite princesse, que je lui dirai tout. Un point c’est tout. Ensuite, j’ai franchement envie de rire pour la chambre. Non, ça non plus, je ne le fais pas. Je en dors pas avec la première venue, même dans un élan de bonté infini. Je suis peut-être sympathique, mais pas trop quand même. Mais bon, je vais me taire pour le reste. Car je vois clairement qu’elle ne va pas bien.

Qu’est-ce que je disais. La voilà qui se fend en deux pour vomir une nouvelle fois. Bon, ben finalement, je crois que j’aurai pas le choix. Je l’emmène à l’hôpital. Je dormirais pas ce soir sinon. Et ça va se faire tout de suite. Alors même qu’elle tombe déjà dans les pommes, je la saisis comme la princesse qu’elle est, et me dirige vers un taxi le plus proche. Le fusillant de regard alors même qu’il pose des yeux horrifiés sur la jeune femme dans mes bras, j’ordonne au chauffeur de se diriger vers l’hôpital le plus proche. Par là même occasion, je prends un papier et un crayon du vide-poche de la voiture, et commence à griffonner jusqu’à ce que les premiers murs de l’hôpital apparaissent.

Arrivés par l’entrée des urgences, je suis rapidement reçu dans une chambre toute blanche. Brr, ça me rappelle des mauvais souvenirs du Japon ça. Et le pire, c’est que j’y suis encore une fois. J’annonce au docteur présent les faits exacts, en omettant soigneusement les passages un peu fantaisistes, m’attardant sur des détails idiots. Lorsque le docteur me répond enfin que je peux rentrer chez moi, j’acquiesce, et, faisant mine de vouloir rester encore un peu seul, je me dirige furtivement vers le visage endormi de Miyaki, lui glisse le morceau de papier griffonné dans son poing fermé, et lui fait un petit bisou sur la joue.

Eh, pas d’illusions, c’est simplement mon numéro de téléphone.

_________________

Une histoire de bal. 1549198587-1

Spoiled children:


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AnonymousInvité
Invité
MessageSujet: Re: Une histoire de bal.   Une histoire de bal. EmptySam 16 Avr 2011 - 18:20

    Mon état, je ne lui ai pas encore dis. En même temps on ne dit pas comme ça aux inconnues, tient tu sais quoi, j'ai une tuberculose. Et en plus de cela, ma santé est tellement fragile que je ne suis même pas sur d'en guérir. Oui quand depuis toute petite, vous choquez tout ce qu'il y a dans l'air. C'est sur que forcément, on en déduit que tu es très fragile et que plus tard, ca va te retomber dessus. La preuve en est que voilà, aujourd'hui j'étais soit disant morte au sol, crachant du sang. Puis j'avais perdu connaissance. Et moi comme une idiote, j'avais zappée les indications faire attention à vous, et ne pas abuser de sa santé. Alors que là, j'avais fait tout le contraire. On dit merci à qui, à moi même qui n'écoute rien ni personne. Je voulais mettre les points sur les I et forcément j'ai besoin de toute mon énergie. Je suis saute, merci je le sais. Mais vous devriez le savoir après tout vous étiez là depuis le début non.

    Malgré que je suis inconsciente, à cause de ma connerie. J'étais pas niaise, et je sentais réellement quelqu'un me porter dans ces bras. Comme une princesse. Mais je n'y faisais pas spécialement attention, faut dire. J'étais plutôt à me morfondre sur ce qui s'est passé entre nous y a quelques minutes. Mon coeur et moi en même temps, avait peur de le perdre. A cause de ma bêtise. Je savais qu'il n'allait pas tout balancer comme ça. Mais j'aurais aimer savoir qu'il a confiance en moi même si je ne donne pas ma confiance, ainsi j'aurais pu savoir que c'est quelqu'un qui me fait réellement confiance. Puis voilà quoi, ce n'est pas de ma faute, si je contrôle pas tous pouvoirs et mes parties de moi. La neige et la glace avait fondu, vue que je n'étais plus de glace et que j'étais dans un état maladif tout avait disparu. Miracle.

    Des gens m'emportaient dans une salle, ne sachant pas ou j'étais. Je me laissais faire. Toute façon, j'y étais obliger, je ne pouvais plus bouger, ni répondre à quoique ce soit. Tout cet affolement pour moi, me fit réellement peur. Ma mère y était venu dés qu'on lui a appris, ma mère, ma soeur, et même le père. Pas le mien. Le sien. Vue que c'était un ami, normal qui s'inquiète non. Ma mère la connaissant paye une fortune pour que j'en sors indemne, ma sœur pleure en hurlant. Il n'aurait surement pas supporter tout cela. Un bout de papier était dans ma main. Je ne savais pas ce que c'était, mais je le serrais involontairement, comme si je dépendais de ce papier.

    Le temps passa, puis à mon réveil, je me souvenais de rien. A vrai dire c'était ça le soucie de ma maladie, l'oublie totale. J'avais oublier ce qui s'était passer. Je sais c'est inquiétant mais j'y avais l'habitude à force. Ma mère me serra doucement dans mes bras, ma soeur sauta sur place en hurlant mon nom. Comme moitié endormie d'un mauvais rêve, je leur souris, sans vraiment comprendre ou j'étais. Et pourquoi je suis dans un hôpital. Le médecin venait dans ma chambre, disant de faire attention la prochaine fois, de bien me nourrir et de ne pas abuser de ma santé. J'hoche la tête, avant de me relever. Je ne voulais pas rester ici, alors ma mère lui expliqua la situation. Alors il dit que je peux partir mais à condition d'être dans un endroit tranquille sans bruit et avec la nature pour mon repos. Elle dit qu'il n'y a pas de problème, qu'on ira en France pour ça. Et c'est à ce moment là, qu'on partit tous chez moi dans la ville de Versailles pour mon bien et mon rétablissement. [...]
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