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| Il faut nourrir la garnison?! | |
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MESSAGES : 167 DATE D'INSCRIPTION : 05/02/2011
Niveau du personnage Point RP: (128/100) Point Membre: (85/100) Niveau: 3 - EtudiantKilyann Lindström Admin | Pré-adolescent ~ Shining star | Sujet: Il faut nourrir la garnison?! Dim 4 Sep 2011 - 21:37 | |
| Cette bande de pourris gâtés, je les déteste. Et peu importe le nombre de fois où je le dirais, je ne m'en lasserai pas. Est-ce que c'est seulement possible que je n'y repense plus? À ce qu'ils ont faits à ma famille, à ce qu'ils m'ont fait? J'appelle pas ça des patrons ni des employeurs, j'appelle ça de l'abus de pouvoir! Non mais, ces chiens se prennent pour les maitres du monde alors qu'ils sont eux-mêmes tenus en laisse. C'est en étant au service des sous fifres qu'on apprend ce genre de choses. Et cela me démoralise. Où se situe ma place, hein? Si je suis tenue en laisse, par des chiens tenus en laisse, qu'est-ce que je mérite? C'est bien ça, il n'y a aucun mérite. Je préfère encore être caissière et gagner même pas le smic. Vivre à ses dépends c'est pas plus mal. Depuis que ma famille est morte, je n'ai plus aucun truc à quoi me raccrocher. Alors, je subis tout ce qu'on me dit. Mais dès que ces salauds ont le dos tourné, je leur fait une clé dans le dos. Un jour, je me vengerai. Adhérer à leur idéologie? Je me fiche pas mal des sorciers et de leurs combats. Chez eux, y'a des gentils et des méchants. Dans le vraie monde c'est pas le cas. Et si c'était tous des attardés mentaux? Pour le moment, je ne trouve que ça comme explication. Des bandes de fumier étalés sur le sol.
Tiens, savez-vous la nouvelle? Ils m'ont demandés d'aller faire les courses. Et vous savez ce que je leur ai répondu? Eh bien oui. Un gentil oui! Je me savais faible, mais à ce point c'était ignoble. Et je ne m'en rendais compte que maintenant, à des milliers de kilomètres du vrai QG de Santiago, pourrissant dans un mini quartier général de France. Si je sais parler français? Je viens de Montréal, alors même si j'ai un léger accent, je peux très bien l'utiliser et me faire comprendre. Tout comme je parle anglais. En fait, je vais finir par croire que c'est la raison de ma présence ici. Au QG français, il y en avait qui ne parlait qu'anglais. Vous saisissez le hic? Alors, je faisais office d'interprète à mes heures perdues. Et j'en avais rarement, des heures perdues. Rien qu'à y penser, j'en ai les poils qui se hérissent. Eh non, il fait encore chaud dehors, voir même trop chaud pour une fin d'été. C'est pas possible.
Je reste pendant un long moment dans le rayon surgelé, puis me décide à aller payer. Comme c'est moi qui fait les courses, c'est moi aussi qui cuisine. Et ces salauds ont de la chance de m'avoir pour cuisinière. J'en ai déjà empoisonné certains, mais ils se sont trouvés être plus résistants qu'à l'habitude. Donc j'ai décidé d'arrêter. Et ils continuent à se plaindre alors que pour une fois, ils mangent chaud et un repas équilibré. J'y veille. Je suis une mère poule maintenant, avec des envies meurtrières en prime. Ces sorciers ne me font pas peur. Même si certains sont plutôt beaux garçons, je ne me fie plus aux apparences, et dès qu'on m'accoste, je réplique très violemment. Certains devraient arrêter de bouffer des hormones, ça m'éviterai quelques petits problèmes. Je ne me pensais pas excessivement séduisante, mais il faut croire qu'un nouvelle blonde en mini jupe, ça en attirait plus d'un. Enfin passons.
Je passe à la caisse. On va me prendre pour une gloutonne. La caissière, en me voyant arriver avec mes deux cadis pleins à ras bord, ne peut s'empêcher de m'en demander la raison, supposant la nourriture pour toute une garnison. Je soupire en levant les yeux au ciel. Elle n'en avait même pas idée. Une garnison qui me traite comme une esclave. Je me demande, mais si ça se trouve, ils ne connaissent même PAS mon prénom. Esclave par-ci, blondinette par-là, je ne suis qu'un instrument de foire et de détente. Ça me dérange pas, mais tant qu'ils ne me touchent pas, je ne réplique pas. Ah! Bordel! Comment j'ai pu me retrouver dans cette situation, franchement?
Je serre les dents et les bras au moment de porter les dix sacs plastique. On me propose une aide. Je me retourne, heureuse, et aperçoit le visage d'une vieille dame. C'est par pure politesse qu'elle a dit ça. Je ne lui ferait jamais porter ne serais-ce que l'un de ces sacs. Alors, je refuse gentiment, souriant nerveusement. La gentillesse, je ne connaissait plus vraiment ça, et c'était dur de le montrer. Je jette des regards furieux sur les jeunes gaillard encore dans al file d'attente, qui lèvent subitement leurs yeux. Bande de feignants! Idiots! Allons bon, je me débrouillerai toute seule!
Je sors et fait trois pas. Je pose les sacs. Saloperie. Je les reprends. Trois pas. On pose les sacs. À cette allure, je n'irai pas bien loin. Je reprends mon souffle. Et réussit à faire quatre pas. Moi, j'ai envie de dire « wahou ». C'est vrai quoi, avec une peu de chance, dans vingt ans, je serai arrivée. Je regarde autour de moi. C'est le soir et évidemment, il n'y a personne dans les rues. Normal quoi. Il est hors de question que je porte ça toute seule. J'y serai jamais à temps. Je crache par terre. J'ai acquis de sales habitudes, moi. Va falloir corriger tout ça. Un jour peut-être.
Ah! Garçon à l'horizon! Homme! Musclé... enfin de ce que je vois! Ça m'intéresse! Je laisse les paquets où ils sont et me précipite vers l'homme. Pas le temps de jouer la comédie, je m'approche et, faisant fit des commodités, je lui lance :
-Dites, j'ai des paquets qui attendent, ça vous dirai de les porter avec moi? J'ai pas toute la nuit.
Je n'étais, pour ainsi dire, plus du tout la même qu'à l'époque. Vivre avec des sorciers ne m'enchantait pas, alors exécuter des services pour eux, c'était encore pire. Mon arme de prédilection était avec moi. Les talons aiguilles. Alors, s'il refusait... C'était à ses risques et périls. _________________DC de Ren Takahatacolor: burlywood |
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Niveau du personnage Point RP: (61/100) Point Membre: (37/100) Niveau: 6 - AffirméJack Weiss Admin | Solitaire | Sujet: Re: Il faut nourrir la garnison?! Lun 5 Sep 2011 - 17:17 | |
| 5500, 6000, 6500, 7000, 7500, 9000... Pas mal.
Ce qu'il compte? Des billets bien sûr. Jack a décidé de retourner faire un tour en Ecosse, là où ça bouge, petite soeur ou pas petite soeur sur place. De toute façon pour ce qu'il en a à faire. Mais cette fois, il a décidé de prendre l'avion. D'où le fait qu'il cherche à réunir de l'argent pour un billet. Il a aussi décidé de passer par une séance d'entrainement de plusieurs mois de même qu'une grande récolte d'informationa vant de partir en chasse. Seize ans qu'il veut se venger, seize ans, il n'est pas à quelques mois près. Surtout, ne pas tout foutre en l'air maintenant qu'il tient l'occasion d'agir.
La patience est une vertue !
Il s'étire content de sa journée. Qui parle d'être vertueux... Ce type se fiche ouvertement de la tronche du monde et ne s'en rend même pas compte. Qui dit séance d'entrainement longue accompagnée d'une fouille pour des informations dans un périmètre donné dit besoin de logement. Dernièrement, il a accompli deux missions assez moches, et a récolté un joli salaire. Cependant pas assez pour acheter ou louer un appartement. Voire l'acheter, ça lui fera une planque de plus. Du coup, il s'arrange pas divers moyens pour aggrandir sa cagnotte. Vols principalement. D'autres missions. D'ailleurs on dirait qu'il s'est rangé soudainement chez Croix. Il n'a jamais été aussi sage, tellement que c'en est louche. Mais qui va se plaindre de Weiss qui fait bien son boulot pour une fois? D'ici quelques mois, il recommencera à faire ce qu'il ne doit pas faire de toute façon. En somme, il fait son possible pour obtenir beaucoup et rapidement.
J'ai même réduit le budget alcool à zéro. Maintenant je me sers gratuitement.
Irrécupérable. Il referme la prochette en tissu dans laquelle se trouvent les 9000 € en billet de 500 et la range de sa propre poche.
Les billets de 500 font grimper le compteur plus vite tout en prenant moins de place. C'est d'une pierre deux coups, j'aime que mes vols soient utiles en plus d'être agréables et parfaits.
La Terre appelle Jack, il serait temps de redescendre de la planète Ego Surdimentionné.
Elle s'appelle Jack Weiss.
Evidemment. La soirée est chaude, c'est encore l'été en France. Cet été là, il n'a fait chaud pratiquement que dans le sud, et rarement dans le nord. Pourtant, aujourd'hui la soirée n'est pas trop mauvaise. Le sorcier rentre donc "chez lui", autrement dit dans le trois pièces-cabane que lui prête un fermier en échange d'un peu d'aide dans ses champs. Et avec ses animaux.
Je déteste ces bestioles. Toutes sans exceptions sauf les chevaux. Les poulets c'est bon pour la broche bon sang. Et ce coq qui braille tous les matins. Il va se retrouver plumé. Je déteste ce coq.
Jack à la ferme. Le titre est déjà risible, et ça l'est encore plus de le regarder faire. Au bout d'une heure, après avoir fait le tour de tous les animaux qu'il devait visiter ce jour là, il revient toujours décoiffé, crade et marmonant divers "maudites bestioles" et autres "la prochaine fois je le bouffe". Une chance qu'il ait un minimum de conscience et laisse n'emmène pas sa dague dans ces moments là. Sinon y'aurait plus de poules.
Plus de coq.
L'endroit où il loge est en dehors de cette ville. Plus loin dans la campagne, mais il se fiche de marcher pendant une heure, il aime ça. Il n'y a pas beaucoup de monde dans les rues. Mais de toute façon, comme le sorcier est plongé dans ses pensées, il n'y prête pas attention. Ce qui le fait revenir à lui, c'est un bruit de chute, suivit de talons qui claquent rapidement sur l'asphalte. Voir une jolie blonde se ruer dans sa direction ne le surprend pas mais l'interloque.
Je sais que j'ai du charme, ça ne devrait surprendre personne. Mais, ne disent-elles pas toutes que marcher avec ces bâtons est délicat en plus d'ête douloureux? Courir avec... Ça force l'admiration.
- Dites, j'ai des paquets qui attendent, ça vous dirais de les porter avec moi? J'ai pas toute la nuit.
Mauvaise personne mademoiselle. Le sorcier hausse un sourcil. C'est bien la première fois qu'il vois ça. Une fille traverser au galop en talons aiguilles toute une rue pour se jeter sur lui, et lui ordonner -oui parce que le conditionnel de sa première phrase est annulé par la seconde phrase- de venir l'aider à porter... Les yeux du sorcier glissent sur l'énorme tas qui gît au bout de la rue.
C'est un camion qu'il faut là. Elle n'a pas l'air d'avoir eu dix gamins pourtant.
Jack a envie de faire chier son monde -ou peut être que c'est involontaire-, alors il répond amusé:
- Vous ne comptez pas avaler tout cela quand même ?
Lui serviable gratuitement? La blague. Même si c'est une jolie fille qui lui demande, ça dépend du service. Et franchement, porter des courses...
- Je gagnerais quoi à vous aider ?
Et voilà. _________________- Spoiler:
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Niveau du personnage Point RP: (128/100) Point Membre: (85/100) Niveau: 3 - EtudiantKilyann Lindström Admin | Pré-adolescent ~ Shining star | Sujet: Re: Il faut nourrir la garnison?! Lun 5 Sep 2011 - 19:00 | |
| Ma mère m'a déjà dit de ne pas me fier aux apparences. Et ce que je fait? Je me fie aux apparences. Un homme bien construit, ça veut dire des muscles, donc de la puissance. Il pourra m'aider. Non, en fait, ce n'est pas « il pourra », c'est « il devra ». Je ne m'amuse vraiment pas à aller faire les courses pour ces pourris gâtés. Alors je ne vais certainement pas m'évertuer à la tâche de tout porter moi-même. Si le vieux est pas d'accord -car je suis certaine qu'il est plus âgé que moi-, il n'aura qu'à me sortir une excuse valable. Pour l'instant je n'ai rien entendu alors je le fixe durement. Pas envie de jouer avec mon charme et puis, si ça se trouve, il m'a vu cracher. Alors, autant montrer directement ma dureté. Il faut croire que les hommes aiment ça en plus. Le monde devient de plus en plus étrange. Je ne me retourne pas pour voir si mes courses sont là. Pourquoi? C'est pas mon argent, j'en ai rien à faire. Si je me fais piquer, j'aurai fait une bonne action pour le mec ou la fille qui meurt de faim. Et j'aurai une bonne excuse en rentrant. Et surtout, je porterai moins de sacs. C'est un bon challenge. Je pose mes mains sur mes hanches, désireuse d'entendre la réponse de ce jeune homme. Finalement, il hausse un sourcil avant de répondre.
- Vous ne comptez pas avaler tout cela quand même ?
C'est quoi cette expression amusée? J'ai une mouche sur le visage? Dites donc, monsieur, quand une jeune femme aimable -bon...- et belle vous propose une aide à vous seul, il faut vous sentir honoré. Et ne pas lui poser de questions sur sa ligne! C'est terriblement malpoli. Je plisse les yeux afin de cerner le personnage. Hum, cheveux bruns et yeux verts. Beaux yeux. J'en ai marre. Franchement, oui, j'en ai marre. Pourquoi je croise pas un beau blond avec le sourire éclatant et qui exécute le moindre de mes désirs? J'aimerai me téléporter dans un endroit mal famé pour chopper tous les jeunes garçons, leur faire du charme et leur demander de porter mes courses. Avec un peu de chance, à deux, je pourrais me retrouver sans rien dans les mains. J'en salive d'avance. Bon, c'est une deuxième option finalement inatteignable. Car, au final, je ne sais pas me téléporter. Encore un truc que ces pourris gâtés pourraient faire eux-mêmes. Les sacs, ils les téléporteraient pendant que moi, je ferai les courses. Une bonne entente. Mais ces saligauds ne bougeraient pas leur petit doigt pour moi. Bande de sans-cœur! Le seul moment où il peuvent accéder à mes demandes, c'est quand je leur propose de coucher avec moi. Or, ça n'est jamais arrivé, même si ce n'était pas les propositions qui manquaient. Les filles en mal de garçons devraient fréquenter mon mode de vie, ça leur apprendrait vite à savoir « attendre le bon ». Des mecs qui t'attendent que pour coucher, y'en a des milliers sur terre. Rah! Ils m'énervent. Et ça doit se voir sur mon visage.
-Non, mais j'ai des gros gamins pourris, gâtés, fous et stupides qui vivent avec moi.
J'aurai pu sortir encore plus d'adjectifs, mais je me suis retenue à temps. Je pousse un râle à peine audible. La vérité, c'est que je vis avec eux parce qu'ils m'ont dépouillés de chez moi. Eh! Une seconde! J'ai pas touchée ma part d'héritage depuis le temps que ma famille est morte! Ils ont pas osé dévaliser la banque de mes parents, j'espère? Je serre les dents sous la colère. Si je déserte maintenant leur camp, je risque d'être recherché par la police, en tant que dernier membre de la famille. Dernier membre qui a subitement disparu. Eh ben, si je me fais prendre, j'imagine bien mon alibi. « wouhou, c'est moi, je me suis faite enlevée par des sorciers et j'ai dû les nourrir pendant plusieurs semaines, les armes qui ont été dans ma chambre, c'était des cadeaux, et je les ai enlevés pour pas qu'on me retrouve ». Génial. Même si tout est vrai, à la place de me mettre en prison, on m'enverra directement en asile psychiatrique.
- Je gagnerais quoi à vous aider ?
Le droit de recommencer. Ha ha, non. Le droit de ne plus voir ma tête? Mh, c'est vrai qu'après m'avoir croisée une fois dans sa vie, on ressent le besoin immense de ne plus jamais vouloir me revoir. Je suis si tyrannique que ça? Purement psychologique. Les femmes sont tout simplement supérieures aux hommes. Alors, ils inventent de nombreuses appellations pour nous surestimer et diminuer leur taux de faiblesse. C'est facile à comprendre un homme. Mais celui-ci est différent malheureusement. Ce n'est pas en lui sortant des choses aussi floues que je vais pouvoir le saisir. Mais l'avenir des courses est en jeu. Et si je reviens les mains vides, je ne donne pas cher de ma peau. Aussi belle que je sois. Alors, il va falloir se montrer plus... convaincante. Ce qu'il gagnera? Je fronce les sourcils et m'approche encore davantage du méchant monsieur. Il y a un éclat dans son regard qui m'est familier, mais je n'arrive pas à le découvrir. Il est plus grand que moi, mais j'ai rapidement appris à trouver un avantage d'être petit. On est plus rapide. À quelques centimètres de son corps, je lève les yeux et, avec un sourire angélique, je lui fais les yeux doux :
-Rien, ce n'est qu'une aimable demande. Mais vous n'oseriez pas refuser, non?
L'instant d'après, je lève le pied droit et enfonce mon talon aiguille dans la pointe de sa chaussure, pile là où, normalement, le point est le plus sensible. Non, ce jeune homme est visiblement gentil, il va apprécier de pouvoir aider une femme dans le besoin, n'est-ce pas? Ce n'est pas tous les jours qu'il pourra me croiser. Je tourne mon talon de droite à gauche pour faire signifier au jeune homme qu'il n'a visiblement pas le choix, puis retire mon pied. Je recule de quelques pas dans un clac clac intense. Je mets mes mains dans mon dos avant de sourire amicalement. Ce n'est pas du sadisme, c'est de la persuasion accélérée. Ma vie est en jeu là. Pour de simples courses, oui. Déjà, je pense à une façon de me débarrasser du jeune homme tout en me permettant de ne pas être trop loin du QG. Combien de fois ces sorciers pourris gâtés me l'ont répétés « N'amène pas d'étranger près d'ici! La cachette doit rester secrète! ». Bande de crétins qui sortent jamais et qui sont même pas foutus de savoir se débarrasser de quelqu'un qui pénètre dans leur antre secrète. Pf, je me demande vraiment où je suis tombée.
Quoiqu'il en soit, je n'ai pas fini de martyriser mon nouveau porteur. S'il s'enfuit, je le plaque au sol. S'il chercher à m'attraper, je le plaque au sol. S'il fait un mouvement de travers, je le plaque au sol. C'est bien clair, non? Je me retourne, gardant mes sens en éveil. Je traverse de nouveau la voie piétonne puis me pose devant les sacs plastiques. Un, deux trois... dix. Tout le compte est là. Je me retourne. Oh! Le jeune homme ne m'a pas suivi. Je me demande bien ce qu'il va faire. Mais aucun flash ne me vient pour ses agissements futurs. Je reste donc penaude un instant, toujours face à lui, séparé par une route. Je lui fais de grands signes et lance, ayant oubliée un petit détail :
-Ah, encore une question, vous savez où on peut acheter du cyanure ou un poison rapide du même genre?
Je l'ai un peu crié certes, mais il n'y a personne dans la rue. Et puis, un sorcier ou dix en moins sur Terre, ce n'est pas ce qui fera la différence. N'est-ce pas? _________________DC de Ren Takahatacolor: burlywood |
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Niveau du personnage Point RP: (61/100) Point Membre: (37/100) Niveau: 6 - AffirméJack Weiss Admin | Solitaire | Sujet: Re: Il faut nourrir la garnison?! Lun 5 Sep 2011 - 21:09 | |
| Elle a l'air sacrément échauffée la demoiselle. Rien que cela laisse penser qu'elle a un tempérament de feu. Et la suite prouvera que cette constatation est vraie. La belle semble déjà bien remontée contre des gens sur cette planète, et Jack les plaint intérieurement.
Bon, comment je peux me tirer d'ici en un seul morceau...
- Non, mais j'ai des gros gamins pourris, gâtés, fous et stupides qui vivent avec moi.
Beh fuis trésor.
Jack a la solution à tous vos problèmes, appelez le. Quand il aura son portable sur lui. Il n'empêche que cela pique sa curiosité. Pourquoi une fille avec un caractère pareil, qui serait donc tout à fait capable de se débrouiller seule, ne se ferait pas la malle rapide? Au lieu de faire le chameau au milieu de la ville. Et d'embêter le pauvre Jacky qui n'a rien demandé à personne pour une fois -comme si il ne venait pas voler 9000 €, mais à part ça tout baigne-. Il déclare comme un évidence:
- Claquez la porte et allez voir ailleurs alors. Vous pouvez laisser vos courses là au milieu, quelqu'un les récupèrera sûrement.
Il lui manque juste un "bonne soirée" à ajouter, et il est prêt à prendre le large. Mais la demoiselle ne semble pas de cet avis. Elle s'approche près, très près de Jack.
Les femmes sont toutes des démonnes déguisées. Toutes.
Et ce dernier d'être septique mais sans bouger pour autant. Qui est-il pour refuser un numéro de charme d'une jolie blonde qui veut juste qu'on l'aide à porter ses courses? Du coup il la laisse faire, sans plus trop de méfiance, se disant qu'elle va simplement tenter de le charmer pour qu'il se rende serviable. Ce qu'il fera. Ou non, suivant le numéro.
- Rien, ce n'est qu'une aimable demande. Mais vous n'oseriez pas refuser, non?
Il sent venir le coup foireux un quart de seconde trop tard. Le talon de la jeune femme s'enfonce dans son pied, et il a l'impression de douloureusement sentir chaque millimètre de pied enfoncé par la chaussure meurtrière. Il serre les dents très forts pour ne pas laisser échaper un son, par contre la grimace qui part avec n'est pas retenue du tout.
OUCH ! Ces trucs ne sont pas censés être des handicaps plutôt que des armes ?!
Et la femme de reculer avec un sourire innocent après avoir martirysé ce pauvre pied innocent. Elle semble très à l'aise dans ses chaussures tout compte fait. Eh oui Jack, tu viens de tomber sur la Maîtresse Suprême des Talons Aiguilles. Pas de bol. Il marmonne entre ses dents, la douleur encore bien présente dans son pied maltraité:
- Loin de moi cette idée, c'était une banale plaisanterie.
Jack se soumettre? Jamais. Mais pour le moment il a un pied hors d'usage pendant encore au moins cinq minutes. Et si il tient à garder l'autre intact, il vaut mieux faire cinq minutes de profil bas. La femme retourne vers ses courses, et le sorcier ne bouge pas. Forcément, son pied pulse dans sa chaussure. Mis à part ça il est en pleine forme et se demande sur quelle démone il a bien pu tomber.
- Ah, encore une question, vous savez où on peut acheter du cyanure ou un poison rapide du même genre?
Quel cractère.
Il n'a même pas décence de faire semblant d'être choqué. Après le talon, plus rien ne l'atteint. Il se paie juste une mine étonné devant la demande. Il a même failli sortir sa dague pour l'agiter et déclarer que ça va plus vite avec. Mais il se retient de justesse. Parce qu'un type avec une dague c'est bizarre. Même si une demoiselle qui hurle dans la rue pour demander où trouver du poison, c'est pas tellement mieux. C'est peut être même plus flippant qu'un monsieur avec un couteau et un pied détruit. L'animal mâle secoue son pied, grimace légèrement, le repose s'appuie dessus pour voir.
Ouais ça ira... Pauvre petit.
Le pied en état de fonctionner même si il fait encore bien mal, le sorcier reprend son expression habituelle et lance d'un ton amusé:
- Le suicide n'est pas une solution.
Il se permet de détailler la belle tout en se rapprochant d'elle. Exessivement lentement, pour tirer sur ses nerfs et surtout lui faire comprendre que Jack Weiss égal à manier avec précautions. Evidement, ça a toutes les chances du monde de se retourner contre lui. Pendant qu'il avance, un bout d'idée commence à germer dans son esprit.
Elle n'a pas l'air pauvre dites donc.
Non habituellement ce n'est pas ce qu'il regarde chez une femme, mais comme en ce moment il cherche de l'argent... La situation est différente. Arrivé à sa hauteur, il se penche et ramasse cinq sacs.
Pas un de plus. Moitié moitié, pour l'égalité des sexes quand il faut porter les courses.
Oui parce que sinon, l'égalité des sexes il n'y croit pas trop.
- Peut être que si ils sont si gros que ça, la prochaine fois leur ammener des sacs vides pour un régime et soulager vos bras pourrait être intéressant trésor.
Jack serviable volontairement et gentiment? Noooon faut pas rêver. Il a une idée en tête bien sûr. Et le "trésor" est de sortie. Pour changer. C'est surtout le signe qu'il est revenu à lui même. Avec son idée derrière la tête, son arrogance cachée derrière un masque d'amusement, et son nombrilisme. Même si ce dernier point ne se voit pas vraiment aux premier abord, surtout quand il fait semblant de se rendre serviable comme actuellement. Pour tout dire, le fermier qui le loge chanterait ses louanges si il en était capable, tellement le sorcier joue un rôle là bas pour garder son toit.
Mensonges et calomnies, ce brave homme m'apprécie juste comme il se doit. Ce bon vieux Jack est un homme futé et appréciable, il faudra se rendre à l'évidence.
En attendant, devant la jeune femme, il n'a fait qu'endosser le rôle du mec charmeur qui fait des blagues mais se rend serviable quand même. Ce gros menteur. Anja n'aurait pas hésité à le balancer. _________________- Spoiler:
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Niveau du personnage Point RP: (128/100) Point Membre: (85/100) Niveau: 3 - EtudiantKilyann Lindström Admin | Pré-adolescent ~ Shining star | Sujet: Re: Il faut nourrir la garnison?! Ven 9 Sep 2011 - 20:41 | |
| De l'énergie, j'en avais à revendre. À vrai dire, j'en ai toujours eu. Même si la majorité de mon caractère s'est fortifié depuis mon arrivée chez les sorciers noirs. Il faut au moins avouer qu'ils m'ont permis de me sortir de situations abracadabrantes. Mais je ne leur dirai pas merci, parce que la façon dont il m'ont traités, me traitent ou me traiterons fait amplement office du remerciement. C'est même largement au-delà du merci, alors je peux me permettre pendant encore de bonnes dizaines d'années de les traiter de la pire espèce qui soit. Tiens, la prochaine fois, je parlerai d'ivrogne obsédés. Ça sonne bien à l'oreille, même si les termes ne sont pas tout à fait justes. Quand on pense ivrogne, on voit un gros bonhomme avec le vin à la bouche, les joues toutes roses et les poils au menton avec un air guilleret naïf. Alors que, je l'avoue, nombreux sont ceux qui, à bien des écarts, sont au-dessus de la moyenne de beauté possible. Enfin, beauté est un terme philosophique mais! Nous ne lancerons pas le sujet aujourd'hui. Et certainement pas ce soir. Je pose ma main sur ma tête, histoire de mimer davantage mes mots. Ces pourris gâtés... un jour, je leur ferai la peau. Hors de question que je pourrisse dans leur endroit coupé du monde à jouer plusieurs rôles pas forcément plaisants. Esclave par-ci, esclave par-là, mais regardez-vous dans un miroir, bande d'ivrognes!
- Claquez la porte et allez voir ailleurs alors. Vous pouvez laisser vos courses là au milieu, quelqu'un les récupèrera sûrement.
Ah! Ça, je n'en doute pas une seconde. Je crois même que d'ici vingt minutes, si je ne me retourne pas pour aller voir mes courses, elles auront sublimement disparues et je me serai fait aussi sublimement déchirée par le chef du QG français de Santiago. Quoique, ses sous-fifres se seraient occupés de moi avant ça. Je déteste être faible. Voilà pourquoi, d'une manière ou d'une autre, je me venge sur un innocent humain qui ignore tout du délire horrifiant que je subis chaque jour. Ah... J'aimerai tellement être comme lui, à me balader, libre de mes faits et gestes. Ma liberté d'esprit aussi, je la veux! N'être plus libre de penser à quelque chose... C'est vrai, j'ai appris un nouveau pouvoir. Les télépathes, les lecteurs de pensées en quelque sorte. Eh bien ça existait vraiment. Résultat, je bloquais tout mes fils de pensées dès que je croisais un sorcier noir. On sait jamais, il aurait pu lire mes tentatives d'empoisonnement sur ses collègues. Quoique, c'est peut-être du chacun pour soi ici. Ces homme sont incapables de vivre en société, et il n'y a pratiquement aucune fille. C'est la grosse, grosse dèche. Tout ça pour arriver à un raisonnement logique. Si jamais j'avais pu quitter cet endroit, je l'aurai fait depuis belle lurette et j'aurai averti la police de leurs multiples tentatives de viols! Je me mords la lèvre inférieure, avant de prononcer, râleuse :
-Je ne m'amuserai pas à faire les courses si j'étais considérée en tant qu'être humain. Là, je suis plutôt un chien enchaîné à sa niche, qu'on lâche par moment pour éviter la déprime.
Je lève les yeux vers lui, un air légèrement triste sur le visage. Sentiment échappé du filet de protection qu'à établi mon cerveau depuis mon arrivée à Santiago. Je mets mon collier en argent dans ma bouche, stressée de n'avoir pu retenir le flot de parole. Il va être curieux, c'est sûr. Avec des aveux aussi larmoyants il va... Je le regarde. Continue de le fixer. Lâche mon collier. Puis soupire d'un air désespéré. En fait, si ça se trouve, il n'a même pas remarqué mon expression. Ce mec à l'air... terriblement à l'ouest. En restant tout de même dans la discussion. Un bien étrange bonhomme. Ce que je vois devant moi, c'est un schizophrène avec deux pensées. Celui qui se fiche de tout et qui vit pour son propre compte, et l'autre qui s'intéresse à tout ce qui est susceptible de l'intéresser. Bon, ce n'est pas vraiment un degré notable de schizophrénie, mais ça reste violemment étrange. Je lève un sourcil, avant de lui montrer ce qu'est ma persuasion. Rien de mieux qu'une douleur subite pour montrer qui décide. Décide? Eh bien, je ne pensais plus pouvoir penser ce mot un jour. Bon. Je n'ai pas tout mon temps à discuter avec un étranger. La discussion est partie en sucette, il est temps de remettre les pendules à l'heure. Je rappelle au gentil bonhomme qu'il a l'avenir de son deuxième pied dans mes talons. Je suis satisfaite lorsqu'il opine par cette phrase :
- Loin de moi cette idée, c'était une banale plaisanterie.
Je souris d'un air faussement ravi. De toute façon, je ne lui aurai pas laissé le choix. Traîné devant les sacs, il aurait forcément dû m'écouter. Mais! Je n'ai pas eu besoin d'en arriver là et il a sagement obéi à mes demande. Bonne décision. Plaisanterie ou non, je pars du principe que la réponse est affirmative, alors un simple « d'accord » aurait suffit. Mais chacun ses manières, et c'est amplement préférable. Je m'étire avant de visionner le contenu des sacs. Bande de mangeurs de viande. J'vais vous en faire bouffer à toutes les sauces, moi! Et ça sera mortellement bon! Il ne me reste plus qu'à trouver l'accompagnement et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les gentils se seront débarrassés des méchants.
- Le suicide n'est pas une solution.
Je sursaute. Puis dévisage l'homme qui s'approche lentement. Ah... ha ha, la blague. La bonne blague! Je la ressortirai quand les pourris gâtés s'ennuieront. Moi? Me suicider pour de vulgaires tueurs en séries, des trafiquants d'esclaves alors que cette notion a été abolie? Franchement, non. J'ai bien trop appris à leur côtés pour mourir aussi lâchement. Je me débattrai même dans mon sommeil, s'il le faut. En parlant de ça, je n'arrive plus à faire mes nuits correctement depuis que je les ai rejoints. J'ai l'impression qu'on m'espionne de partout. Résultat, j'ai plus de tension que de sommeil. Voilà pourquoi je désire me séparer au pus vite de cette bande d'ivrognes obsédés. Malgré ma pensée plutôt longue, ma réponse fuse à la vitesse du son, sans doute trop honnête pour être réellement appréciée.
-Je n'ai pas l'intention de me suicider, figurez-vous. Surtout pas pour cette bande d'incapable et de bras cassés!
Rien qu'à y penser, j'ai envie d'avoir un punchingball pour pouvoir me défouler dessus. Il suffirait qu'un garnement m'approche trop, ou un jeune, et je frapperai au hasard. Je serre les poings, avant de les détendre aussitôt. Si je commence à céder à mes pulsions maintenant, je ne ferai pas long feu en rentrant. Le monsieur se rapproche enfin de moi et prend cinq sacs. Je ne fais pas de remarque sur le juste équilibre. J'ai l'habitude de charges bien plus lourdes et, sans attendre qu'il se mette en marche, je prends les cinq paquets restants, en tâchant de porter le même poids de chaque côté de mon corps. Je suie encore jeune, alors je tiens à éviter la scoliose au maximum.
- Peut être que si ils sont si gros que ça, la prochaine fois leur amener des sacs vides pour un régime et soulager vos bras pourrait être intéressant trésor.
Ce serai une bonne idée, mais comme ma vie dépend de la charge des sacs, je préfère m'assurer quelques mois de semi-liberté avec des fous plutôt qu'une mort lente et douloureuse. Et je pense que toute personne censée penserai la même chose que moi, n'est-ce pas? Après, bien sûr, cela ne reste que mon humble avis. J'esquisse un léger sourire. Décidément, ce grand bonhomme à le don de m'amuser, pour changer des autres. Eh oui, ce n'est pas la première fois que je fais usage de mon arme fatale contre les bonhommes aux biscotos. Je commence à marcher lentement vers le QG encore loin, puis répond, toujours avec une honnêteté sans précédent :
-Et c'est ma vie qui va se vider à son tour. Très peu pour moi, je préfère réaliser le possible que de tenter l'impossible.
Ce bonhomme a un drôle d'effet sur moi. J'ai l'impression que je peux tout lui raconter sans avoir peur du résultat. Sans doute est-ce une erreur, et j'ai tendance à penser que la confiance n'est plus une si bonne chose que ça. Voilà pourquoi la fin dérive un peu sur des paroles abstraites, sans réelle connotation. Je pose mon regard sur l'homme dont je ne connais toujours pas le nom, et qui, à vrai dire, ne m'intéresse pas vraiment, puis lance d'un air dédaigneux :
-Et le « trésor », très peu pour moi. Gardez vos distances, je ne suis pas de bonne réputation.
Ou « comment chercher à se débarrasser d'or et déjà du bonhomme qui risque de me suivre jusqu'au QG ». J'aimerai lui éviter des embrouilles. Et accessoirement, sa mort par am faute. Il a l'air sympathique, c'est dommage. Et on en revient aux gentils et aux méchants. Je me sens l'âme de parler aujourd'hui, un peu comme tous les jours en fait, sauf que je n'ai pas l'occasion de parler de choses qui me plaisent avec ces sorciers pourris gâtés. Donc, je profite de sa présence pour me lâcher.
-Vous croyez que la notion de gentils et de méchants existe vraiment?
Je vais voir jusqu'où s'arrête la capacité intellectuelle du gentil monsieur. _________________DC de Ren Takahatacolor: burlywood |
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Niveau du personnage Point RP: (61/100) Point Membre: (37/100) Niveau: 6 - AffirméJack Weiss Admin | Solitaire | Sujet: Re: Il faut nourrir la garnison?! Sam 10 Sep 2011 - 20:39 | |
| Fichu sorcier qui a décidé de s'amasser un magot de façon tout à fait malhonnête. En même temps, il est tout sauf honnête. Et il ne s'en cache même pas. Méchant pour méchant.
Ça va plus vite de se servir directement, que de faire des pieds et des mains pour qu'on nous le donne.
Et si tout le monde pensait comme ça, le monde irait très mal.
- Je ne m'amuserai pas à faire les courses si j'étais considérée en tant qu'être humain. Là, je suis plutôt un chien enchaîné à sa niche, qu'on lâche par moment pour éviter la déprime.
Wow, ça ressemble furieusement à la description d'une esclave ça.
Mais chez Croix, les esclaves sont en général mieux "dressés". En général. Toujours est-il que la jeune fille semble traitée comme une esclave. Après, de là à dire que c'est par une dangereuse bande de sorciers psychopathes, il y a une marge. Elle pourrait très bien être Cendrillon, après tout pourquoi pas, elle a déjà la couleur de cheveux. Dommage, Jack n'est pas le prince. Par contre la magie existe. Plus qu'à trouver la maraine la bonne fée, la tripotée de souris et une citrouille. Facile, c'est bientôt l'automne. En attendant, Jack lance le plus innocemment du monde, comme l'aurait fait tout humain lambda un minimum interpelé par la position de l'humaine. Il tente même de paraître poliment choqué.
Après on me dit que j'en fais trop.
- Pour un peu, je croirais qu'on vous considère comme une esclave trésor. Heureusement que la pratique a été abolie il y a des années de cela.
Je suis tellement bon que je me croirais presque.
Dire qu'il ne se fatigue jamais de lui même...
- Je n'ai pas l'intention de me suicider, figurez-vous. Surtout pas pour cette bande d'incapable et de bras cassés!
Quelle véhémence.
On dirait presque qu'elle est prête à engager un combat avec un adverse imaginaire. Jack est dans le chemin. Les ennemis de la jeune femme sont clairement définis. Et une des règles de Jacky, est que pour se faire allié de quelqu'un, le moyen le plus rapide est d'avoir -ou de prétendre avoir- les mêmes ennemis. Et c'est une règle qu'il a appliqué bien souvent par le passé. Enfin, pour le moment il s'amuse dans son rôle de petit humain innocent. Aussi demande t-il d'une voix qu'il ne peut empêcher d'être joueuse:
- Voyons, le meurtre est puni par la loi.
Un humain saint d'esprit aurait paru choqué?
Normalement. Sûrement. Peut être pas. Quelle importance, c'est dit. Ça amuse beaucoup le sorcier de se faire passer pour un gentil qu'il n'est pas. Le meurtre et le vol punis par la loi? Ça fait longtemps que ça n'a plus d'importance pour lui. Ça en a eu, sur son premier meurtre, dont il se souviendra toute sa vie. Depuis, ça n'en a plus. Il fait sa propre loi. On lui reconnaîtra seulement qu'il ne gâche pas de vies. En général.
Je suis plein de qualités !
Il n'y a que lui qui y croit. Cela dit, il devient de plus en plus curieux de savoir qui est vraiment cette folle aux talons. Pour un peu qu'elle soit réellement esclave de Croix, ça voudrait dire qu'il a pour intention de voler son propre camp. Et, bien qu'il l'ai déjà fait, pour le moment il fait profil bas. Et puis bon, voler une maison d'humains lambda, c'est plus simple que de piquer dans les caisses de son employeur. Et si c'est vraiment Croix, ça veut dire qu'il se tape des sacs énormes au bout des bras actuellement pour rien. Et ça, ça lui foutrait les boules.
- Et c'est ma vie qui va se vider à son tour. Très peu pour moi, je préfère réaliser le possible que de tenter l'impossible.
Cendrillon n'était pas menacée de mort.
Jack est cette fois pratiquement sûr de lui, la jeune femme n'est pas dans une famille normale. Ni dans une famille tout court.
- Vous avez conscience que ce ne sont pas des paroles à prononcer devant un simple humain?
Il est cette fois clairement amusé, le masque est tombé. Le "simple humain" sous entend bien plus qu'il n'y parait. Il sous entend tout simplement que le sorcier sait bien qu'il n'y a pas que de "simples humains" qui peuplent cette planète.
Soit elle comprend, et je perds mon temps parce que cambrioler une maison de sorciers runée de partout, très peu pour moi ce soir. Soit elle ne comprend pas, et peut être que la cagnotte du jour va augmenter.
- Et le « trésor », très peu pour moi. Gardez vos distances, je ne suis pas de bonne réputation.
Jack sourit franchement. Ce n'est pas ça qui va l'arrêter.
Moi non plus. On appartient à la même catégorie de gens peu fréquentables, trésor.
- Considérez ça comme un dédomagement pour mon pied, trésor.
Il n'en pense pas un mot, mais une pensée pour son second pied encore intact l'a gardé in-extremis de lui répliquer pleinement qu'il n'en a rien à cirer. Après tout, il porte ses sacs, et n'a rien demandé à personne, pour une fois.
En plus elle fait attendre le fermier parce qu'il m'attend.
Pensée contrariée de l'homme qui a envie de rentrer se pieuter. Et qui a faim aussi.
Soif, soif surtout.
Oui bien sûr.
- Vous croyez que la notion de gentils et de méchants existe vraiment?
En voilà une question qui tranche avec les précédentes.
Bien sûr que ça existe. Je suis un méchant.
On a vu plus méchant quand même. Par contre, il n'a aucun morale. Ou tout du moins, elle est tordue. La question de la jeune femme semble avoir un fond d'innocence. C'est une question avec une vision du monde simpliste, tout n'est pas blanc ou noir. Même si des fois ça l'est, il existe en général toujours des nuances. L'être humain ne nait pas foncièrement mauvais. Aucun être vivant ne l'est. Tout le monde nait avec des réflexes instinctifs suffisants pour assurer la survie, rien de moins, rien de plus. Le reste est affaire d'éducation, puis par la suite de développement personnel influencé par l'éducation et le vécu.
- Rien n'est tout blanc ni tout noir trésor. Mais pour qu'il y ait des gentils, il faut forcément des méchants, non?
Réponse simple. Mais il n'a pas abandonné le sujet principal, son interrogation en suspens. Quitte à porter des sacs... Il serait capable de tout lâcher au milieu de la rue et de se tirer en courant. Et oui, Anja, quand il n'est pas bourré comme un sac, il court plutôt vite. Il est surtout très prompt à disparaître dans un mur. Pour la poursuite, c'est l'idéal. Sauf quand il tombe sur un guignol avec le même pouvoir, mais ce n'est arrivé qu'une fois.
Je suis unique.
Heureusement.
- Dis moi, qui es-tu vraiment?
Abandon du vouvoiement. _________________- Spoiler:
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Niveau du personnage Point RP: (128/100) Point Membre: (85/100) Niveau: 3 - EtudiantKilyann Lindström Admin | Pré-adolescent ~ Shining star | Sujet: Re: Il faut nourrir la garnison?! Dim 11 Sep 2011 - 11:24 | |
| À l'annonce orale de ma condition d'être vivant, je n'arrive pas à réprimer un juron. Un jour, ils me le paieront. Ils paieront pour ma famille, pour mes jours, mois, années passés à leurs côtés, pour ma sollicitude et ma fierté gâchée. Et le jour où je me sortirai de cette toile immense, je m'arrangerai pour tout mettre à feu et à sang. Un chien enchaîné qui sort rarement, il devient fou. Il mord dès qu'on s'approche de lui. Il reste sur la défensive, et lorsqu'on le lâche comme tous les jours, il s'enfuit d'une façon pour le moins agressive. Une furieuse sensation s'empare alors de moi. C'est... de la colère teintée d'une espèce de lâcheté profonde. Je veux partir d'ici, ne plus jamais revoir ces sorciers. Mais je me ferais tuer. Alors, la seule solution est de les tuer, un à un, sans que personne ne s'en rende compte. Moi, je ne me sens pas concernée par le monde magique. Quand bien même ils souhaiteraient m'en parler, je ne ferais pas la différence. Je me boucherai les oreilles, pour ne pas avoir à être entraîné encore plus bas dans ma complicité. Pour ne pas avoir une autre chaîne qui s'attache autour de moi tel un serpent. Ces hommes ne sont rien d'autres que ça. Des serpents, capable de bouffer des chiens enchaînés. Mais il ne faut pas sous-estimer le chien pour autant. Il pourrait bien se retourner contre ses maitres et les serpents autour de lui.
J'observe les sacs, avant de m'en emparer. Une seconde d'inattention sur moi-même, et je m'enfuis à toute jambe. Je n'aurai pas cru possible de me surveiller, mais visiblement c'est possible.
- Pour un peu, je croirais qu'on vous considère comme une esclave trésor. Heureusement que la pratique a été abolie il y a des années de cela.
Je me raidis, sans regarder l'homme. Dois-je y voir un sous-entendu? Un sens caché? Une menace? Qui est-il? Je fronce les sourcils, me baisse, par la même occasion, et détend mon visage crispé en fixant le bonhomme. Soit je suis pas douée, soit cet homme à réellement l'intention de me faire comprendre quelque chose. En attendant, je ne peux pas m'arrêter à de simples phrases sans fondements. C'est... trop tôt pour se faire des idées. Je le devance dans la marche pour qu'il évite de voir mes expressions. De plus, il est normal que je passe en premier pour lui montrer l'endroit où je loge. Donc, il n'y a aucune raison qu'il trouve cela suspect. Je soupire puis écoute mes pas. Clac clac clac. Au même rythme que mon cœur. Ça me permet de me calmer. Je marque une pause dans la discussion, sans répondre à sa remarque. C'est sans doute la meilleure chose à faire.
À la place, je change légèrement de sujet. Moi? Me suicider? Quelle blague! Je veux les tuer jusqu'au dernier oui! Enfin, mieux vaut pour moi garder ma langue bien au chaud. Sait-on jamais. Cet homme en sait peut-être bien plus que moi sur ma condition d'esclave. J'inspire profondément. Sa dernière phrase m'a déstabilisé, et pourtant je dois rester ouverte comme je l'étais, quitte à paraître naïve. C'est la meilleure chose à faire. J'espère, en tout cas. Avec tout ce que je lui ai raconté, s'il se trouve être à Santiago, je peux dire adieu à ma vie. L'histoire du poison et tout. Je vais devoir tout démentir sans paraître changeante. Ça ne va pas être une tâche facile.
- Voyons, le meurtre est puni par la loi.
À force, je vais finir par croire que cet homme se fiche de moi. Et c'est sans doute le cas. Encore une fois, je juge utile de ne pas répondre. Qu'a-t-on à répondre contre la loi? On ne doit rien dire, parce que c'est quelque chose qu'on nous a inculqué dans l'esprit étant jeune. Or, la loi, c'est les règles et l'obéissance. L'obéissance, je n'en ai plus. Pour m'avoir, il faut se montrer patient. Très patient. Et les règles, c'est moi qui me les inculque. Appelons ça de la liberté d'esprit. Ce que j'ai à dire à la loi? Qu'elle n'est rien face aux sentiments des hommes, car ce sont les hommes qui l'ont créés. Et je suis un cas d'urgence. Alors, doit-on faire passer la loi avant la vie? Bonne question.
Cette pensée m'amène à comparer les sacs avec la propre vie. Un peu schématique. Très schématique même. Mais ça reste une image. Et ce n'est pas par la lourdeur des sacs que je suis sûre de vivre encore plusieurs années. Sachons juste que le contraire signerai mon arrêt de mort. Et, par volonté de venger ma famille, je veux vivre jusqu'à la fin des temps. Oui, je veux vivre autant de temps que le Dieu m'en offre.
- Vous avez conscience que ce ne sont pas des paroles à prononcer devant un simple humain?
Je me retourne subitement, toute peur envolée. Ce mec n'y va pas de main morte pour me faire comprendre ses arrières pensées. Et moi, je dois tout faire pour qu'il évite de me repérer. Quitte à monter encore d'un degré mon sentiment de trahison envers mes « employeurs ». Quitte à être tué sur-le-champ si mon identité est découverte. Parfois, pour se protéger, il faut savoir se mettre en danger.
-Pourquoi? C'est un sentiment humain après tout. La haine, la joie, la violence comme l'amour. Je ne vis pas pour être enfermée. Alors, je m'empare d'un maximum d'humanité pour éviter de la perdre de vue.
Bon, je n'y suis pas allé fort, j'évite au maximum de me faire repéré, sans pour autant ne pas remettre en cause ma position de chien. Je ne suis pas un chien. Ni même une chienne. Ni même un animal. D'ailleurs, je devrais dire que ces sorciers se rapprochent plus de l'animal, à se métamorphoser en animaux. Ils sont complexés? Alors, ils veulent des sous-fifres alors qu'ils sont eux-mêmes au plus bas de l'échelle. Je préfère avoir un chef exigeant, tyrannique mais puissant que des idiots de bas étage. C'est une question de fierté. Et les animaux n'ont pas de fierté. J'ai une subite envie de me retourner vers le sorcier pour lui foutre une baffe dans la figure. Rien que pour me calmer. Mais j'ai les mains pleines, alors ça m'empêche de signer mon arrêt de mort.
- Considérez ça comme un dédommagement pour mon pied, trésor.
Bon, ok, je vais vraiment finir par lui mettre un soufflet pour rester poli. Au moins, j'ai une bonne raison maintenant. Si ça avait été une personne normal, je n'aurai pas hésité. Mais, en songeant qu'il s'agit d'un sorcier, j'hésite à le toucher. En même temps, j'ai entendu dire qu'il y avait une guerre entre plusieurs clans. Et le pire, c'est que je me trouve du côté des méchants. Autrement dit, je ne sais pas comment réagir si un membre de l'opposant se retrouve face à moi. Si ça se trouve, il fait peut-être parti de l'un d'entre eux, et n'attend plus que mon aveu pour me tuer. J'ai horreur de réfléchir sans en avoir le temps dans une situation d'urgence.
-Peut-être que si je vous achève le deuxième pied, vous en arriverez à reconsidérer le surnom. Et croyez-moi, vous marcherez encore après ça. Je n'irai pas jusqu'à désosser la troisième phalange de votre pied.
Je me suis retenu à la dernière seconde d'ajouter un léger « petit merdeux ». Mais je pense qu'il n'aurai pas du tout apprécier. Et puis, je ne pense pas être la seule personne qu'il appelle comme ça. Enfin, passons. J'ai un peu dérivé de mes règles, mais je n'ai pas pu retenir le flot d'énervement. Je l'ai dit plus d'une fois. Je déteste la faiblesse. Alors, je n'aime pas savoir qu'il y a quelqu'un à côté de moi qui est sans doute vingt mille fois plus fort que moi. S'il devient trop suspect, je n'hésiterai pas à user de mon pouvoir de voyance. Mais comme il se déclenche un peu n'importe quand, le moment où ça arrivera, c'est qu'une bricole m'arrivera. Alors, à choisir, je préfère ne pas avoir à voir le futur.
Je pose la question qui me turlupine.
- Rien n'est tout blanc ni tout noir trésor. Mais pour qu'il y ait des gentils, il faut forcément des méchants, non?
Un sourire se dessine sur mes lèvres. Au moins, à défaut d'être un potentiel sorcier, il a un minimum de jugeote, et certainement beaucoup plus d'esprit que je ne le pensais. La majorité des sorciers de bas étages que je nourris auraient répondus oui. Mais celui-là peut au moins réfléchir à une question idiote. Sans me comprendre moi-même, je me mets à rire. À rire fort. Cet homme est vraiment l'entière opposé de ce qu'il laisse paraître. Bien, bien. C'est très bien. J'ai peut-être une chance de m'en sortir. Il sait réfléchir.
-Et? Vous vous considérez parmi les méchants, je suppose?
J'ai soigneusement mâché mes mots, même si sous l'effet de l'hilarité, de nombreuses paroles sont sortis. Et qu'elles ne devaient pas. Il n'est pas bête, loin de là. J'ai confiance en ses capacités. Et je sais qu'il comprendra. Je n'ai pas peur qu'il me découvre à présent. Peut-être est-ce un espoir de connaître enfin quelqu'un qui n'est pas idiot. Le souffle d'air frais qui passe à travers les barreaux d'une petite fenêtre de cellule. J'ai la malchance de penser qu'il ne me fera rien. Et ce, dans tous les cas. Délicate attention, dangereuse confiance. Bien trop risquée pour m'en sortir en un seul morceau. J'ai l'impression d'avoir fait une connerie.
- Dis moi, qui es-tu vraiment?
Je ralentis, jusqu'à arriver aux côtés du jeune homme. Je le regarde avec attention, histoire de tenter de reconnaître un visage de Santiago. Mais rien n'y fait, je ne l'ai jamais vu. Je pousse un lourd soupir, sans savoir quoi répondre. Oh et puis mince alors! Pourquoi il ne me vouvoie plus? Ça y est? Lui aussi il me prend pour un chien? Laissez-moi le frapper. Qu'il comprenne sa douleur. Je veux le foutre à terre et le marteler de coups de talons dans le dos, au point de faire craquer sa colonne vertébrale. Le douloureux sentiment d'avoir tué quelqu'un, l'a-t-il déjà connu? Probablement oui. Mais pas moi. Et il lui, il doit y voir de la joie. Cet homme, qui est-il? Je réfrène mes envies de meurtres, avant de lâcher, subitement amusée de ma naïveté apparente.
-Moi? Je m'appelle Asling, enchantée. Et vous?
Je le détaille de fond en comble. Qu'est-ce qu'un homme fait ici à cette heure-ci? Il est en mission? C'est étrange d'être dehors le soir. S'ils m'ont envoyés aussi tard, c'est bien pour m'éviter de rencontrer du monde. Salaud! Aah! Voilà que ça recommence. Il faut que j'arrête de penser à eux, sinon je vais me démolir l'esprit.
-Dites, vous ne m'avez pas l'air du genre à effectuer des actes par gentillesse. Qu'est-ce qui vous intéresse?
Ma clairvoyance est allumée. Cet homme semble tout sauf gentil. Encore une fois, le terme gentil n'est pas approprié. Je dirai plutôt... opportuniste. _________________DC de Ren Takahatacolor: burlywood |
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Niveau du personnage Point RP: (61/100) Point Membre: (37/100) Niveau: 6 - AffirméJack Weiss Admin | Solitaire | Sujet: Re: Il faut nourrir la garnison?! Sam 17 Sep 2011 - 21:42 | |
| Demi-tour, demi-tour, demi-tour...
Chaque nouveau pas effectué est un pas de plus où le sorcier se dit que, décidément, il aurait dû faire demi-tour. Mais il ne le fait pas. D'une parce que miss talon est vraiment trop proche, de deux parce qu'il porte encore les sacs, de trois parce qu'il aurait trop les boules de passer à côté d'un potentiel gain assez conséquent.
C'qu'il ne faut pas faire, franchement.
Avoue que t'as pas le cran de la laisser trimer avec ses sacs et que les talons t'effraient. Vu comment tu leur jettes des regards toutes les deux minutes.
- Pourquoi? C'est un sentiment humain après tout. La haine, la joie, la violence comme l'amour. Je ne vis pas pour être enfermée. Alors, je m'empare d'un maximum d'humanité pour éviter de la perdre de vue.
Le sorcier penche la tête, pas tout à fait sûr d'avoir saisi le pourquoi du comment là dedans.
Quoi, elle est traitée comme un objet? Une esclave donc, cette fois c'est sûr. Et mince.
Et oui, raté Jack, y'a plus qu'à faire demi tour en évitant les pieds. Il ne va quand même pas s'amuser à porter les sacs pour rien, ça serait contraire à sa nature. Il les a déjà bien trop portés et n'a qu'une envie, rentrer dans sa ferme. Enfin, celle qui l'héberge. Mine de rien, quand on a passé des années sans un toit fixe, avoir le même pendant plus de deux semaines, ça fait quelque chose. Bien sûr, une fois qu'il sera parti, il oubliera tout ça aussi vite que ça lui est venu.
- Tu sais que moyennant finances, tu peux te procurer une nouvelle identité, et la nouvelle vie qui va avec? C'est rare de voir une esclave qui revendique ouvertement sa haine contre son statut, gambader sans surveillance dehors. Tu devrais déjà en avoir profité
Pour une fois, il n'a pas tord. En tout cas, ça ferait longtemps qu'il aurait tenté de s'échapper coûte que coûte. Jack Weiss se préfèrerait mort qu'enfermé. Et c'est bien la seule chose pour laquelle il se préfèrerait mort. Sinon, il s'aime très fort, et encore plus en vie. Son niveau d'amour propre est donc actuellement très élevé. Et ça continue de grimper, le plafond n'existe pas.
- Peut-être que si je vous achève le deuxième pied, vous en arriverez à reconsidérer le surnom. Et croyez-moi, vous marcherez encore après ça. Je n'irai pas jusqu'à désosser la troisième phalange de votre pied.
Le regard de Jackie file sur ses pieds avec une moue peinée. Le surnom? Ou les pieds?
A t-on seulement idée de créer un tel dilemne?
Il lui faut exactement 2.75 secondes pour décider qu'il s'appelle Jack Weiss, a 28 ans et le droit de faire ce qu'il veut, donc de prendre le surnom ET les pieds.
- C'est bien aimable, mais je vais refuser la proposition mon ange.
Oui il a changé le surnom. Mais il en a plein en réserve, ce n'est pas un problème. Jackie est un être très inventif quand il s'agit d'embêter son monde. Des fois, il ne le fait même pas exprès et s'en étonne.
Le talent, ça s'appelle le talent.
Quelque chose dont il ne devrait pas être fier. Malheureusement, c'est le contraire. La pauvre femme est tombée sur le seul type de la région qui refuse son aide à une jolie demoiselle sous prétexte qu'il préfère rentrer dans sa ferme -celle qu'il squatte-, et nourrir des poulets plutôt que de faire un brin de causette amicale en se rendant utile. Mais la demoiselle porte aux pieds des arguments convaincants qui pour le moment tiennent la bête tranquille. Jusqu'à ce qu'il trouve un moyen de se tirer en vitesse en étant sûr qu'elle ne l'attrape pas.
Des fois qu'elle sache aussi courir avec ces choses aux pieds...
Ce ne serait même pas étonnant.
- Et? Vous vous considérez parmi les méchants, je suppose?
En voilà une question qu'elle est bonne.
Tout à fait, je suis un méchant.
- Moi? Je suis un gentleman qui porte les courses d'une demoiselle inconnue dans la rue.
Le ton est amusé, emprunt d'une révérence moqueuse qui ne dissimule pas ce qu'il pense réellement. Et il se fiche bien que la jeune femme, au courant ou non du monde magique, le soupçonne de magie noire. Ou de quoi que ce soit, pour ce que ça lui importe. Si ça pouvait même l'effrayer pour qu'elle lui dise de dégager -mais si possible pas à coups de talons dans le derrière-, ça l'arrangerait même.
- Moi? Je m'appelle Asling, enchantée. Et vous?
"Enchantée".
Il digère mal le coup de talon. En réalité il est enchanté aussi. Jack, dis à la dame que tu es enchanté aussi.
- Jack, pour vous servir.
Sous la contrainte.
Pauvre chou. Le "pour vous servir" était évidemment prononcé sur un ton ironique.
- Dites, vous ne m'avez pas l'air du genre à effectuer des actes par gentillesse. Qu'est-ce qui vous intéresse?
Le sorcier pèse un instant le pour et le contre. Un mensonge, ou balancer la vérité en espérant très fort qu'elle lui dise de partir? En fait, vu la vérité, elle pourait même ne pas y croire.
- Je songe à piller ceux qui t'envoient faire les courses parce qu'ils n'ont pas l'air pauvres.
Et si c'est Croix, il repartira frustré. _________________- Spoiler:
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| | | MESSAGES : 167 DATE D'INSCRIPTION : 05/02/2011
Niveau du personnage Point RP: (128/100) Point Membre: (85/100) Niveau: 3 - EtudiantKilyann Lindström Admin | Pré-adolescent ~ Shining star | Sujet: Re: Il faut nourrir la garnison?! Dim 18 Sep 2011 - 10:46 | |
| Je ne sais vraiment pas quoi penser de cet homme. Il n'a pas d'animosité et pourtant je suis certaine qu'il s'agit d'un sorcier noir. Après, j'ai entendu dire qu'il y avait plusieurs clans. Sans doute suis-je tombée sur un de ces autres groupes. Le destin s'est-il donc évertué contre moi pour qu'il m'arrive pareil futur? Suis-je tombée sur le plus sexistes des groupes, le plus violent?
- Tu sais que moyennant finances, tu peux te procurer une nouvelle identité, et la nouvelle vie qui va avec? C'est rare de voir une esclave qui revendique ouvertement sa haine contre son statut, gambader sans surveillance dehors. Tu devrais déjà en avoir profité
Je fronce les sourcils. Il s'agit réellement d'un sorcier noir. Il faut que je me calme en une seule seconde. Alors, pour évacuer le flot de peur qu'il encercle bientôt tout mon corps, je réponds brutalement.
-Premièrement, je n'ai pas d'argent. Mes patrons ont pillés les sous du compte de mes parents. Et eux sont morts par leur faute. Deuxièmement, si je ne montre pas ma rage, elle finira par exploser sur quelqu'un d'autre. Et troisièmement, si vous croyez que je suis en liberté parce que je suis dehors, c'est faux. Ils me retrouveront.
En clair, je ne suis qu'une pure et innocente victime, à la merci de mes supérieurs. Devrais-je faire pression sur ces derniers pour emploi abusif? Ce ne serai pas une bonne idée. Je dirai même qu'elle risquerai rapidement de décliner dans le mauvais, voir très mauvais goût. Comment ne pas se sentir faible face à la supériorité en nombre et en puissance de mes assaillants? De ces sorciers pourris gâtés, qui me pourrissent eux aussi l'existence? Je ne sais pas, mais cet homme à mes côtés est vraiment un sorcier noir. Je devrais l'éliminer sur le champ. J'en ai trop dit. Je pourrais marquer ma mort si mes paroles se retrouvaient en de mauvaises mains. Alors, la seule façon de m'en sortir, c'est d'éliminer les preuves avant qu'elles ne deviennent un réel danger.
Cet homme... me fait peur d'un côté. Il n'est pas vraiment comme les autres. Un sens de l'humour moins sadique, et une humanité plus présente. Je n'ai vraiment pas l'impression d'être en présence d'un « méchant ». Vraiment pas. Et ça m'intrigue au plus haut point. Alors ça m'empêche de vouloir le tuer. J'ai espoir de croire qu'il ne dira rien, tant et si peu qu'il ai une gentillesse quelque part dans son esprit. Je note le « trésor ». Je n'apprécie pas. Il est vraiment trop étrange. En fait... j'ai presque envie de lui faire des guilis pour voir s'il réagit ou non. Je pensais les sorciers noirs comme des brutes épaisses, et celui-là fait preuve d'une étonnante gentillesse. Qu'elle soit pour son propre compte ou autre, je m'en fiche, mais ça me rassure.
- C'est bien aimable, mais je vais refuser la proposition mon ange.
Je serre les dents. Cet homme m'exaspère. Mais pire qu'au plus haut point. Il change trop vite, et j'ai du mal à me faire un personnage fixe avec tel ou telle émotion. C'est frustrant. Terriblement frustrant. Je veux lui foutre une claque dans la figure, qu'il comprenne bien qu'avec moi, il n'y a pas de « mon ange », mon « trésor », ou quoique ce soit d'autre d'intimement idiot. Mais j'ai les bras chargés. Ce qui m'empêche de réaliser mon geste. Sorcier noir ou blanc ou je sais pas trop quoi d'autre, quand je suis frustrée, c'est impossible de m'empêcher de faire ce que je veux. Et c'est le cas actuellement. Je pose brutalement mon pied sur le sol goudronné. En vérité, il est à quelques centimètres alors du pied valide de l'homme. Je ne veux pas l'effrayer, et de toute façon, je doute que ce soit possible, mais je veux au moins lui faire comprendre qu'il n'y a rien de tout ça entre nous. Je claque de la langue, signe de mon apparente énervement.
-Ce que vous pouvez être téméraire.
Un semblant d'ironie dans la voix. S'il cherche à cacher sa partie sombre à travers un masque d'imprudence, c'est réussi. J'ai une infime confiance en ce mec. Ce qui n'est pas arrivé depuis longtemps. Voilà pourquoi je fais preuve d'une telle familiarité malgré la vraie nature de ce sorcier. Je ne le tutoierait pas. Jamais même. J'ai quand même confiance de notre différence de puissance. Et c'est une habitude pour moi de vouvoyer les gens qui me sont supérieurs. Autant dire que ça n'arrivait pas souvent à l'époque, persuadée d'être forte comme je pensais l'être. Je demande alors la véritable identité de cet homme à travers un petit quiz: gentil ou méchant? Ce à quoi il répond, le plus banalement du monde.
- Moi? Je suis un gentleman qui porte les courses d'une demoiselle inconnue dans la rue.
Ironie du sort, il parle d'une façon si moqueuse qu'il ne cherche même pas à se dissimuler. En même temps, quel mal y'a t-il à se montrer sous sa vraie forme quand on est en présence d'une personne inférieure? Je vais finir par piquer une crise de nerfs avec cette histoire de supériorité et d'infériorité. J'ai envie de lui piétiner le dos, là, maintenant, tout de suite. C'est un sentiment si fort que mes pas deviennent automatiquement plus rapide, marquant le rythme d'un violent staccato.
- Jack, pour vous servir.
Présentations terminées. Jack, de son prénom, semble un bien étrange personnage. À première vue, on le pense normal, puis il s'avère travailler pour lui-même, et enfin terminer par une furieuse révélation. C'est un sorcier noir. Mais pas le stéréotype habituel auquel je fais face chaque jour. C'est bien plus... amusant, en vérité. Alors que les gens de Santiago en France sont vraiment vide d'intérêt. Bonjour, moi c'est Asling, je suis une fourmi au service de moutons, et le berger lui-même n'est rien d'autre qu'un pauvre homme perdu en plein désert. Mon Dieu, dans quel pays vivons-nous? Je n'ai pas rencontré beaucoup de fourmi à ce jour dans le clan de mouton à l'est du désert. Je crois même que je suis la seule existante. Et comme le berger est à l'ouest du désert, les moutons de l'est n'en font qu'à leur tête.
- Je songe à piller ceux qui t'envoient faire les courses parce qu'ils n'ont pas l'air pauvres.
Je jette un coup d'œil sur ce fameux Jack. Il compte piller sa propre réserve d'argent? Drôles de manières. Ou bien, deuxième option, il ne fait pas parti de ces moutons de panurge sans herbe pour brouter. Je le fixe sans réel intérêt. Ou plutôt sous un intérêt caché, avant de lâcher tranquillement.
-Faites comme bon vous semble, je me fiche pas mal de ce qui peut leur arriver. Vous pouvez même les tuer un à un, je vous regarderai sans rien dire. Après tout, je suis faible. Je n'aurai qu'à faire tout reposer sur vos épaules.
Ou plutôt, utilisons-nous mutuellement. Il remporte son argent, et moi je me fais la malle dans un autre pays, le temps que l'affaire des meurtres de sorciers noirs en France soit résolu. Fifty fifty, c'est la règle. Oh... attends, j'ai une bien meilleure idée. Ce bonhomme est sur la paille, et moi j'ai de l'argent facilement. Il a la liberté, et moi je ne l'ai pas. Je sens l'idée germer rapidement. Aussitôt, je devance Jack et lâche mes courses pour l'obliger à s'arrêter.
-Okey Jack. J'en ai rien à foutre que tu sois du côté des méchants ou des gentils, si une telle notion existe. Tout ce que je vois, c'est que tu travailles pour ton propre intérêt. Et que je veux faire de même. Alors, je te propose un marché.
J'inspire profondément, avant de lâcher ce qui pourrait provoquer ma perte instantanée. Le risque est maximal, autant pour lui que pour moi s'il accepte. Je me penche légèrement, pose ma main sur l'épaule du grand bonhomme, et le pied sur celui valide de Jack, le talon touchant la surface goudronné, signe que je tiens juste à l'empêcher de partir avant d'avoir une réponse.
-Tu veux de l'argent? Je peux m'infiltrer rapidement dans ce petit bout de QG. Je peux te ramener toute la monnaie que tu souhaites en quelques minutes. Ce sera plus dangereux pour moi que pour toi, car il n'est pas facile de sortir de cet endroit. Tu n'aurais même pas à te découvrir. En échange, je souhaite que tu me caches pendant un temps assez long, ou que tu m'envoies quelque part où je n'aurai plus à craindre le joug de ces ignobles sorciers. Je n'ai pas besoin d'argent pour ma part, je sais voler. Ce qui pourrait t'apporter une seconde aide quand tu seras à nouveau sans le sou.
Qu'est-ce que tu en dis, mon chou? _________________DC de Ren Takahatacolor: burlywood |
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Niveau du personnage Point RP: (61/100) Point Membre: (37/100) Niveau: 6 - AffirméJack Weiss Admin | Solitaire | Sujet: Re: Il faut nourrir la garnison?! Mer 21 Sep 2011 - 20:23 | |
| A trois je dégage. Un... Deux...
- Premièrement, je n'ai pas d'argent. Mes patrons ont pillés les sous du compte de mes parents. Et eux sont morts par leur faute. Deuxièmement, si je ne montre pas ma rage, elle finira par exploser sur quelqu'un d'autre. Et troisièmement, si vous croyez que je suis en liberté parce que je suis dehors, c'est faux. Ils me retrouveront.
Et merdouille.
Elle n'a qu'à voler voilà tout! Voilà ce que pense le sorcier qui n'a qu'une envie, se tirer. Il sait maintenant qu'il ne tirera rien de la situation, alors pourquoi rester? Réponse selon l'intéressé: y'a pas à rester.
- Vole les comme ils t'ont voler et vas t-en.
Bonjourjaireponseatout.jack .
Joli nom de domaine.
La jeune Asling s'arrête soudain sans prévenir, pour poser un pied menaçant -si si, c'est le pied qui menace, pas la fille- près de celui complètement innocent du pauvre Jack. La guerre des orteils a commencé, malheureusement pour le sorcier, il manque d'équipements.
- Ce que vous pouvez être téméraire.
Je sais. Je suis un être courageux.
Ce que cette déclaration peut être risible, lorsqu'elle concerne l'un des plus grands lâches de la planète. Et encore plus quand le-dit lâche n'a qu'une envie qui est de se tirer vite fait bien fait. Mais ça, Asling ne le sait pas. Grand bien lui fasse.
- On me le dit souvent.
Ceux qui le connaissent réellement auraient actuellement envie de lui arracher son sourire et son air suffisant. Ne se fatigue t-il jamais de lui même?
Jamais.
A priori non. C'est bien dommage. Maintenant que monsieur est clair sur ses intentions -enfin, ses anciennes- intentions réelles, il ne demande plus qu'à faire demi-tour. Et à filer comme l'éclair, en abandonnant sur place la demoiselle, en compagnie de ses sacs.
Au moins on ne pourra pas me reprocher de l'avoir abandonnée seule et sans vivres.
Qu'il pense.
- Faites comme bon vous semble, je me fiche pas mal de ce qui peut leur arriver. Vous pouvez même les tuer un à un, je vous regarderai sans rien dire. Après tout, je suis faible. Je n'aurai qu'à faire tout reposer sur vos épaules.
Cool. Et si je fais ça à Croix, même si la dame ne m'en veut pas, eux, ils m'en voudront.
Et sûrement pas qu'un peu. Oui, Jacky est convaincu qu'Asling est de Croix, parce que c'est une esclave. Ce qui est étonnant en revenche, c'est qu'elle, ayant plus ou moins deviné son statut de sorcier noir, ne le pense pas adhérant de Croix. Enfin, elle ne semble pas le penser puisqu'elle n'a pas changé de comportement, et continue à agir comme si ils ne faisaient pas parti de la même organisation.
En fait... C'est peut être le cas. Croix, Rosenrot... Est-ce que Rosenrot a des esclaves? Il y a Santiago aussi.
Et là, on pourra tout de même tous constater que chez les méchants, y'a trois camps disparates, tandis que chez les gentils, y'en a qu'un. "L'union fait la force". Mais en même temps, dur d'être uni chez les immoraux.
On ne peut pas tout avoir.
- Ne pas agir est un choix et par extension, une action, trésor. Cela dit j'apprécie beaucoup ta solidarité.
Tu pourrais au moins faire semblant parce que je porte tes sacs.
Jamais content. La demoiselle s'avance soudain, lâche ses courses -ouille, le pot de cornichons!- et fixe monsieur sorcier qui se demande où il peut cacher ses pieds. Il se décide en une demi seconde à, l'air de rien, ramener ses bras un peu plus devant lui de sorte que les courses soient entre lui, et la folle aux talons meurtriers.
On se protège avec les moyens du bord, autant qu'ils servent à quelque chose.
-Okey Jack. J'en ai rien à foutre que tu sois du côté des méchants ou des gentils, si une telle notion existe. Tout ce que je vois, c'est que tu travailles pour ton propre intérêt. Et que je veux faire de même. Alors, je te propose un marché.
Ouah, une Jack femelle? La fin du monde est proche. Jackie se contente d'hausser un sourcil, signe que sa curiosité est un minimum active, et qu'il est donc prêt à entendre la dame. Ce qui en soit, est un relatif exploit, vu qu'il n'a qu'une envie: se tirer. En fait, si Jack était un sims, dans sa barre d'action il y aurait: rentrer à la maison, prendre une douche -promis-, manger, boire, boire, boire, dormir. Le nombre de "boire" n'est donné qu'à titre indicatif et ne saurait être le nombre réel.
- Tu veux de l'argent? Je peux m'infiltrer rapidement dans ce petit bout de QG. Je peux te ramener toute la monnaie que tu souhaites en quelques minutes. Ce sera plus dangereux pour moi que pour toi, car il n'est pas facile de sortir de cet endroit. Tu n'aurais même pas à te découvrir. En échange, je souhaite que tu me caches pendant un temps assez long, ou que tu m'envoies quelque part où je n'aurai plus à craindre le joug de ces ignobles sorciers. Je n'ai pas besoin d'argent pour ma part, je sais voler. Ce qui pourrait t'apporter une seconde aide quand tu seras à nouveau sans le sou.
Elle sous-entend que je ne sais pas voler?
Jack... Focalise toi sur quelque chose de plus important. Asling est désespérée au point de vouloir faire aliance avec un mec qui la trahira à la première occasion si celle-ci représente un quelconque avantage pour lui. Lola Hellin peut témoigner. Mais ça, Asling ne le sait pas. Donc Jacky peut potentiellement en profiter. De l'argent contre quoi? Une cachette? Mais le sorcier ne souhaite t-il dont pas avoir de l'argent pour filer à Little Angleton? Ce qui est probablement la meilleure cachette du monde sauf pour les poisseux de la famille Weiss avec une demi-soeur blonde. Fort heureusement, ce cas est unique au monde, Asling n'aurait donc rien à craindre. En théorie. Mais ça, Jack s'en fiche. Il prend l'argent, il met la fille dans la soute à bagage lors de son vol pour l'Ecosse, et si elle survit au froid de la soute, elle a gagné sa cachette et bye-bye leurs chemins se séparent. Lui, ça ne lui coûterait strictement rien. En fait, Asling pourrait même lui servir de couverture si besoin.
J'aime ce plan.
Tout le monde doit être conscient que la soute, c'était une blague, hein? Jack tient à ses pieds, quand même. Ils peuvent être utiles.
J'aime ce plan, sauf si je me mets Croix à dos.
Oh, des paroles sages.
- Tu as conscience qu'il ne faut pas faire confiance aux méchants garçons?
Son ton est légèrement amusé, mais en réalité il est très sérieux. Après ça, il la considèrera comme avertie.
Je suis un homme de parole, moi.
En vrai, c'est surtout un gros détourneur de mots. Doublé d'un vilain menteur et manipulateur. Méchant, méchant garçon.
Il faut que je m'assure de quelque chose tout de même.
- Dis moi, qui sont tes employeurs?
Si c'est Croix, tout tombe à l'eau bien évidemment. Ce serait tellement dommage. _________________- Spoiler:
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| | | MESSAGES : 167 DATE D'INSCRIPTION : 05/02/2011
Niveau du personnage Point RP: (128/100) Point Membre: (85/100) Niveau: 3 - EtudiantKilyann Lindström Admin | Pré-adolescent ~ Shining star | Sujet: Re: Il faut nourrir la garnison?! Sam 24 Sep 2011 - 14:12 | |
| Comment ne pas les détester? Comment? Sachez que si je trouve la solution un jour je l'appliquerai aussitôt. Au moins pour avoir une consolation à vivre le reste de mes jours aux services de personnes que je n'aime pas, pour rester polie. Ce bonhomme. Il n'est pas comme les autres. Je peux obtenir quelque chose de lui, sans trop me mettre en danger. Je l'espère.
- Vole les comme ils t'ont voler et vas t-en.
Facile. Trop facile pour être fait. Mais je ne pense pas pouvoir m'en sortir aussi facilement. Sans personne pour m'aider, je n'irai pas loin. Vraiment pas loin. Alors, que cet homme soit un gentil ou un méchant je m'en fiche. Du moment qu'il m'emmène là où je peux être en sécurité, ça ira. Ça ira. Il me faut beaucoup de courage pour formuler ces quelques mots. Innocentes paroles qui peuvent se briser si vite. La confiance ne s'obtient pas. Elle se gagne par l'habitude ou par la méfiance. Mais comme méfiance et confiance ne vont pas ensemble, je préfère rester méfiante. Si ça ne tenait qu'à moi, j'aurai déserté cette ville depuis longtemps. Et ce mec aussi, par la même occasion.
Mec qui commence à me taper sur le système. Je me demande si je vais pouvoir le supporter bien longtemps, surtout en tant que protecteur. Sous condition qu'il accepte. J'ignore si je pourrais sortir quelque chose de ce personnage. Bon, laissons tomber pour le surnom... je ne gagnerais pas contre lui. Alors autant éviter de l'énerver, si bien sûr il considère cela comme autre chose qu'un jeu.
- On me le dit souvent.
Je souris en passant ma langue sur ma lèvre inférieure. Méchant garçon. Il est amusant, mine de rien. Je me demande si je me plairais avec lui. Avec mes talons, je pourrais le garder pendant un moment. Sauf s'il décide de s'enfuir. Et je n'ai vraiment aucune espérance envers un sorcier noir. Plus ils paraissent gentil, plus vite ils te trahissent. Je commence à m'y habituer. Ne pas paraître apeurée, c'est la première chose à faire pour ne pas être écrasé par le poids de ces gens.
Il se demande s'il peut espérer quelque chose de ma planque. Je lève un sourcil amusé. Qu'il fasse comme il veut. Qu'il foute le bordel dedans. Si même les méchants se battent contre les méchants, j'aurais une chance de m'en sortir. Qu'ils provoquent une guerre entre eux, je serai libre. On apprend à ne plus se fier à des amis. Je n'en ai plus. Et je n'ai plus envie d'en avoir. C'est une guerre que je me fais à moi-même.
- Ne pas agir est un choix et par extension, une action, trésor. Cela dit j'apprécie beaucoup ta solidarité.
Pas bête. Enfin, j'ai deviné qu'il n'était pas bête depuis longtemps. Ceci dit, il a raison. Si je ne fais rien, ils me chercherons. Et me tuerons pour n'avoir rien fait. Si l'un d'entre eux meurt, il faut forcément que je meure. Le lot de consolation, c'est moi. Je fais une mine dégoûtée. Vraiment pas simple, cette relation avec mes supérieurs. Le mot « esclave » a été rudement bien trouvée. C'est ignoble de traiter des humains de cette façon. Je m'approche alors du mec derrière moi, qui ramène mes courses devant ses pieds. Ne t'en fais pas, petit chou, je ne te ferais pas mal. J'ai simplement une idée qui vient de germer dans mon esprit.
Je lui propose alors ce petit marché bien idiot, et aussi désespérant que moi. Il m'aide à m'enfuir, et je lui assure tout l'argent du monde. Tout du moins, jusqu'à ce que nos routes se séparent. On dit souvent que les esclaves sont à « quelqu'un ». Mais pour le coup, je n'ai pas encore de maître attitré. J'espère ne pas en avoir. Enfin, tout ça pour en arriver à un fait. Avoir un esclave pour un sorcier noir n'est pas chose rare. Et on connaît peu les esclaves, faute de ne pas y faire attention. Et c'est une chance pour moi. Quoique j'ai dû faire des étincelles depuis mon arrivée, refusant de me soumettre. Quelle idiotie. Si j'avais su que j'aurai pu m'en sortir aussi rapidement, je me serais contentée de faire comme si je n'existais pas. Mais je ne sais pas voir suffisamment dans le futur pour ça. D'autres doivent y arriver. Salauds de sorciers pourris gâtés.
- Tu as conscience qu'il ne faut pas faire confiance aux méchants garçons?
Je reste debout, surprise. Qu'est-ce qu'il y a? Je me fiche pas mal qu'il me trahisse. Vous comprenez ce que signifie le mot désespérée? Moi je le connais bien. Et ma liberté, je la souhaite plus que tout, quitte à me mettre à dos des personnes influentes. Alors, du moment que ce mec me laisse tranquille, qu'il ne fasse pas trop attention à moi, ça me va. Je me fiche du reste. Il fait ce que je lui demande, et nos routes se séparent. Je pose ma main sur sa joue avant de lancer, maligne :
-Ne me sous estimez pas. Qui a dit que je vous faisais confiance? Je fonctionne pour moi. Contentez-vous de faire de même. À un arrangement près. C'est trop vous demander?
Bien sûr que non, c'est pour cette raison qu'il acceptera bien volontiers, n'est-ce pas? Je n'ai pas l'intention de lui tuer son deuxième pied, mais s'il m'y oblige, je n'hésiterai pas. Mine de rien, sans le vouloir, mon regard s'assombrit. Peu avant que Jack ne prononce ces mots.
- Dis moi, qui sont tes employeurs?
J'ai conscience que cette question va en dire beaucoup sur moi, autant sur la continuation de ce marché, mais aussi sur ma propre vie. Sans m'en rendre compte, je me mets sur la défensive, prête à attaquer si je me sens en danger. D'un regard plus que méfiant, presque meurtrier, je lance d'un seul coup :
-Santiago.
Simple mot. Qui pourrait me tuer. Que la vie est mal faite. Je connais les hommes de Santiago. S'il en fait partie, je me ferais tuer sur-le-champ. Je ferme les yeux, patientant en attendant la sentence. Qui ne vient curieusement pas. J'ouvre les yeux. L'homme n'a pas bougé. Je recule vivement, puis d'un air légèrement plus détendue, je demande :
-Je n'hésiterai pas à me défendre si vous tentez quelque chose, monsieur l'imprudent.
Petit animal blessé ne survivra pas longtemps, malheureusement. _________________DC de Ren Takahatacolor: burlywood |
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Niveau du personnage Point RP: (61/100) Point Membre: (37/100) Niveau: 6 - AffirméJack Weiss Admin | Solitaire | Sujet: Re: Il faut nourrir la garnison?! Dim 2 Oct 2011 - 19:22 | |
| Little Angleton. Super cachette, mais mine de rien, il se passe pas mal de trucs là bas. Avec le Mystery Orphanage, qui a l'air de commencer à taper sur le système de Croix, et tous ces sorciers, humains, fantômes et autres choses magiques... En fait, peut être que Jackie n'y serait pas si sauf que ça.
Seulement il existe un proverbe qui dit qu'on est jamais aussi bien caché que sous le nez de ses ennemis... Et ça doit aussi marcher pour les alliés.
Il n'y a pas encore de guillemets encadrant le mot "alliés" dans son discours. Parce que pour le moment, il ne sait pas trop comment considérer Croix si ce n'est comme sa protection, et accessoirement une de ses sources de revenus. Et puis, il faut le dire, débarquer chez les gens qui ont certains comptes à rendre avec Croix en leur disant en faire partie, ça aide à obtenir des faveurs de ces gens là. L'avantage? Les gens qui doivent des choses à Croix ont en général des capacités assez pratiques. Bah non, Jack n'est pas tombé sur un trafiquant de faux papiers dans un parc pendant qu'il mangeait une glace, contrairement à ce qu'il fait croire à tous ceux qui lui posent la question. Oui il aurait pu trafiquer des trucs avec des runes et de la magies -encore que, rien ne prouve qu'il réussirait si il essayait-, mais la magie, c'est détectable. Par les êtres qui la pratiquent, mais c'est détectable. Les faux papiers biens faits... Ma foi, si il ne s'en sert pas pour tenter d'entrer dans des organisations top sécurisées où il se ferait plus ou moins rapidement griller, ça passe.
Je suis un génie, ça a déjà été établi.
Si l'égo des gens était visible, Jack aurait une mongolfière derrière lui.
Au moins je pourrais voler.
Toujours réponse à tout. En attendant, puisque la jeune Asling semble fermement décidée, il ne va pas se priver d'un allié. Surtout quand la seule chose qu'il a faire en échange est choper deux billets d'avion, et la guider jusqu'à à un aéroport. Puis éventuellement se la coltiner pendant le vol.
Mais j'y pense, c'est une esclave, elle ne doit donc pas avoir de papiers.
Voilà qui devenait plus délicat. Pas que ce soit dur à se procurer, Jack a l'habitude. C'est juste que le monsieur qui fait ça, il le fait pas contre un paquet de dragibus. Même contre un maxi paquet. Le monsieur, il veut la valise d'argent comme dans les films avec les mafieux et les armes et... Bref.
... Elle va devoir piquer gros. Hors de question que j'investisse quoi que ce soit là dedans.
Quel gros radin.
- Ne me sous estimez pas. Qui a dit que je vous faisais confiance? Je fonctionne pour moi. Contentez-vous de faire de même. À un arrangement près. C'est trop vous demander?
Un sourire en coin amusé apparait sur le visage non rasé de l'homme. Très bien, ce serait aux risques et périls de la demoiselle. A voir maintenant son arrangement.
- Plait-il ?
Ah et, le problème des employeurs aussi.
- Santiago.
Réglé.
Si il y a bien en ce monde une organisation dont il a encore plus rien cirer que des autres, c'est Santiago. Pour lui, ils sont tous bons pour l'asile fin de l'histoire. Le sorcier allait répliquer que tout est donc ok, mais la jeune femme a soudainement reculé. Ammenant du coup petit Jack à l'observer avec un sourcil haussé. Allons bon, pourquoi semble t-elle avoir peur de lui d'un seul coup? Elle est pourtant celle qui menace ses adorables pieds depuis tout à l'heure. Son pied droit s'en souvient encore, et nul doute qu'il aura le plus gros bleu qu'il a jamais eu sur un pieddessus, d'ici quelques heures. Merci As'.
- Je n'hésiterai pas à me défendre si vous tentez quelque chose, monsieur l'imprudent.
Jack est partagé entre le rire, un soudain sentiment de puissance -comme quoi, il ne lui en faut pas beaucoup-, et une certaine incrédulité face à la femme changeante.
- Allons trésors, nous sommes alliés maintenant, ne commence pas à déjà me menacer. Les alliés ne se trahissent pas juste après avoir fait alliance, non ?
Oui enfin, il ne croit pas un mot de ce qu'il dit, même si pourtant c'est assez logique. On ne fait pas alliance pour la briser la seconde d'après, c'est du temps perdu. Bien, ce n'est pas le sujet. Le sorcier pose "ses" courses sur le sol, fait deux pas en direction de la femme et attrape son menton avant de tourner son visage sur un profil, puis sur l'autre. Non brusquement, en fait, il cherche juste à voir si elle possède un signe distinctif sur elle. Tel un tatouage, un piercing précis, ou quelque chose d'autre. Mais à prioris non. Il va juste peut être falloir teindre un peu cette chevelure blonde le temps de disparaitre dans la nature. Quant à la photo qu'il faudra sur le passeport, il s'en fiche, elle sera en noir et blanc.
- Il va te falloir des papiers trésor, et ce n'est pas donné. Mais puisque que tu as assuré pouvoir te procurer beaucoup d'argent, veille à en prendre aussi pour ça. Il va aussi falloir une photo d'identité, mais je ne me débrouille pas trop mal avec un appareil photo entre les mains.
Ce don il est, au passage, plutôt fier. L'appareil risque fort d'être volé lui aussi.
Emprunté sans permission.
Bien sûr. Il lui relâche le menton et l'observe.
- Tu as une idée de comment tu vas t'y prendre ?
Oui parce qu'il serait effectivement plus pratique qu'il soit au courant du plan. Peut être qu'elle va juste se frayer un chemin à coups de talons aiguilles, qui sait.
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| | | MESSAGES : 167 DATE D'INSCRIPTION : 05/02/2011
Niveau du personnage Point RP: (128/100) Point Membre: (85/100) Niveau: 3 - EtudiantKilyann Lindström Admin | Pré-adolescent ~ Shining star | Sujet: Re: Il faut nourrir la garnison?! Sam 8 Oct 2011 - 20:19 | |
| Pourquoi est-ce que je dois autant me méfier d'une personne ? Un humain, c'est bête. Ça ramène sa fraise quand il ne doit pas, et ça peut provoquer de gros désastres. Est-ce que je suis aussi idiote que ça, pour ne me rendre compte que maintenant que j'ai dit quelque chose qui pourrait déterminer ma mise à mort ? Car oui, je ne suis pas optimiste. Si je m'en sors dans ce combat contre Santiago, je n'en serai toujours pas débarrassé. Ce ne sera qu'un répit de quelques mois. Qui, bien sûr, pourrait se solder par un cuisant échec face aux sorciers noirs. Et peut-être une mort rapide. Si tant est qu'ils soient de bonne humeur ce jour-là. Alors oui, ce que je fais est totalement suicidaire. Mais il ne me restera qu'à pourrir en compagnie de sorciers gâtés le reste de ma vie. Et ça, il n'en est pas question. Qu'ai-je fait au destin, merde...
Oui, je me méfie. Si jamais je ne me méfie pas, qui le fera ? Cet homme pourrait bien me conduire dans un endroit encore bien pire que celui dans lequel j'ai vécu jusqu'à présent. Je ne vois pas vraiment comment ça peut être possible, mais j'aime m'attendre au pire pour me satisfaire du moins bien. Enfin bon, trêve de bavardages.
- Plait-il ?
P...Plait-il ? J'ouvre de grands yeux. Cet homme est étrange. Très étrange. Je secoue la main devant moi, avant de répondre relativement, et je dis bien relativement, tranquillement.
-Vous arrêtez avec vos surnoms à la noix. Je me fiche du reste. J'ai été habituée à être esclave, je peux endurer beaucoup de choses, mais les surnoms, ça, je ne supporte pas.
Comme ça, j'ai mis tout au clair. Je ne sais pas pourquoi je deviens aussi bavarde avec lui, et ça peut être plutôt dangereux à la longue mais bon. En vérité, je sais que je ne le reverrai jamais une fois mon boulot et le sien terminé. Disons qu'il est juste une sorte d'intermédiaire à ma vie monocorde. Un bien joli mot pour la platitude sous entendue. De toute façon, je ne suis pas du genre à déprimer alors, je ne le dirai jamais trop une fois, méfions-nous en attendant.
Je le préviens que s'il ose me faire quoi que ce soit -ma phrase ne tient plus trop la route désormais-, je n'hésiterai pas à me défendre. Si je n'ajoute rien de plus, c'est parce que je sais que je vais engorger les chevilles du bonhomme face à moi. Sentiment de supériorité ? C'est bien peu. Moquerie, ça l'est un peu moins. Allons-nous avoir droit à un rire tonitruant ? Non, évidemment que non. Et c'est très bien comme ça.
- Allons trésors, nous sommes alliés maintenant, ne commence pas à déjà me menacer. Les alliés ne se trahissent pas juste après avoir fait alliance, non ?
Je hausse un sourcil. Bien. Bonne chose. Il n'a pas l'air de faire partie de Santiago, sinon je serai à terre à la minute qu'il est. Cependant, je recule d'un pas lorsque Jack s'approche de moi en posant les courses. Un coup à droite, un coup à gauche. Je me demande ce qu'il veut bien vouloir de mon visage. Mais je ne bronche pas. Je ne réponds pas non plus à la réponse de Jack, me contentant d'un simple sifflement énervé. Je me demande si j'arriverai à le supporter lentement. Enfin BREF. Parlons de la raison de l'observation minutieuse du visage.
- Il va te falloir des papiers trésor, et ce n'est pas donné. Mais puisque que tu as assuré pouvoir te procurer beaucoup d'argent, veille à en prendre aussi pour ça. Il va aussi falloir une photo d'identité, mais je ne me débrouille pas trop mal avec un appareil photo entre les mains.
Ah. C'est vrai que je n'y avais pas du tout pensé. J'ai tellement l'habitude de prendre l'avion avec mes vrais papiers que ça me paraît illogique de devoir m'en refaire une. Mais finalement, c'est normal. Si je veux m'échapper afin que l'on ne me retrouve plus, il vaut mieux partir sous une fausse identité. De toute façon, c'est Santiago qui a mes papiers. Minuscule poupée entre les bras d'un humain. Pf. Minuscule humaine entre les bras de violents sorciers, oui. J'acquiesce toujours aussi silencieusement. Le silence est pour moi une manière de me défendre. D'éviter de divulguer trop de choses. Je n'ai pas aussi confiance en cet homme que lui pourrait le croire. Il faut savoir savoir faire la part des choses. Ressembler à un légume, au point que plus personne ne te remarque ou bien crier au monde entier que tu ne souhaite pas te faire tuer. La deuxième solution est mon habitude, mais je reste sur mes gardes.
- Tu as une idée de comment tu vas t'y prendre ?
Jack me sort de mes pensées. Je pose les courses au sol, puis fait mine de réfléchir, l'index sur le menton, les yeux vers le ciel. Je fonce plutôt dans le tas d'habitude. Et je m'en sors toujours, avec ou sans blessure bien sûr. Cependant, avec un camarade, il est vrai que la technique doit être judicieusement choisie. Alors... devrais-je penser à un plan d'intrusion dans son propre QG ? Ça paraît idiot dit comme ça, mais je ne me suis jamais vraiment habitué à cet endroit que je trouve malfamé.
Bon alors... pour rentrer, ça va pas être trop dur. J'vais avoir les bras chargés de courses, et aucun ne se lèvera pour m'aider. Jusque là, tout est normal. Je vais déposer les courses et c'est à ce moment-là que je vais devoir aller voir la caisse pour déposer les sous no-utilisés. Le truc, c'est qu'il y a quelqu'un qui m'accompagne. Et que lui, je commence à le connaître. De nom, pas du tout, mais d'intelligence, ça oui. Je crois que celui qui a le plus fort QI du coin. Et donc bref, lui, il va pas être facile à duper. Je pensais, à vrai dire, à un bon coup de jambe dans ses bijoux de famille. Ça reste la meilleure solution. Bourrin, mais efficace. Je me complais dans la facilité. Ensuite, repartir avec la caisse. Après avoir assommé le mec au QI sur développé, bien sûr. Je ne pense pas pouvoir tout prendre bien sûr, car en fin de compte, ils sont plutôt riches, et leur masse d'argent est contenue dans plusieurs sacs. Deux devraient suffire. Pour le reste, il faudra retourner par l'allée principale. Pour cela, il va falloir attendre. Et c'est là que pourrait survenir un problème. Juste assez de temps pour que les sorciers de gardes se dirigent vers la salle principale, choppent des bouteilles de whisky et s'en bourrent la gueule. Autant dire que si l'un de ces trucs foire, je suis finie.
-Vous pouvez comptez sur moi. Ma réussite ne tient que sur ma volonté. Et j'en ai suffisamment pour savoir viser entre les jambes si quelque chose tourne mal.
Je souris légèrement, d'un air de sous-entendu. Oui, il sait parfaitement de quoi je parle. De cette manière, c'est aussi une nouvelle prévention à son égard. Sauvage, moi ? Toujours sur la défensive, plutôt. Mais plaignez-vous aux meurtriers de ma famille, dans ce cas-là, si ça vous pose des problèmes. Bon, il va falloir avancer, si on veut pouvoir faire tout ça avant minuit. Et puis, le plutôt sera le mieux. Je m'empare de mes courses, et prend deux sacs de plus. Je m'apprête à marcher, mais me stoppe au dernier instant, pour me retourner et fixer Jack :
-Je vous ai parlé de moi mais... Vous êtes qui, au juste ?
Asling, tu tiltes vraiment lentement par moment. La question est : Si tu es sorcier noir, de quel coin tu viens pour fonctionner aussi lâchement ? Que je sois prévenu. _________________DC de Ren Takahatacolor: burlywood |
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Niveau du personnage Point RP: (61/100) Point Membre: (37/100) Niveau: 6 - AffirméJack Weiss Admin | Solitaire | Sujet: Re: Il faut nourrir la garnison?! Dim 9 Oct 2011 - 18:29 | |
| Bon, je peux rentrer maintenant ?
Ah il ne perd pas le nord celui là.
- Vous arrêtez avec vos surnoms à la noix. Je me fiche du reste. J'ai été habituée à être esclave, je peux endurer beaucoup de choses, mais les surnoms, ça, je ne supporte pas.
Je dois rire ?
Il le pense très sérieusement. Parce que monsieur se considère comme le chef, puisqu'il est celui avec les solutions, et elle est celle qui demande de l'aide. Alors, il fera comme il a envie de faire. La seconde raison, cachée derrière celle-ci, c'est que c'est devenu un automatisme pour le sorcier. Réellement, le pauvre chou en a fait une habitude à laquelle mine de rien il tient beaucoup. Maintenant la grande question c'est: à quoi tient-il le plus, ses pieds? Ou ses surnoms?
Dur. Ou pas, réponse: les deux.
- Que dirais-tu d'un compromis? Tu choisis le surnom, et je l'utilise. Si tu refuses, je choisis. Et il va de soit que je l'utiliserai. Beaucoup.
Est-il sérieusement en train de marchander une histoire de surnom...? En plus on dirait presque qu'il y prend un plaisir sadique.
Je suis un chef juste, je laisse une part de choix à mes sujets.
Et en 2012, votez Weiss bien sûr! Tournée gratuite dans tous les bars le soir de l'élection. A part ça y'aura plus rien de gratuit. Et un président souvent absent, bien que présent physiquement. Mais c'est une autre histoire.
Je ne SUIS PAS un junkie.
Oh pas loin. En attendant, la jeune Asling semble réfléchir à son plan. Mais pourquoi réfléchir, quand au final, vu le cas, le plan se résumera sûrement en un "je fonce dans le tas, et je cours très vite. Très très vite"? Peut être pour se donner bonne conscience. Le sorcier observe d'un air amusé l'esclave qui semble se donner du mal intérieurement. Brave petite. Non, il ne compte pas la trahir. Enfin, pas temps que cela ne trahit pas ses propres plans. Ah ça oui, on peut se targuer d'avoir la fidélité de Jack Weiss, du moment que les intérêt du monsieur sont servis. Aucun problème. Il en sera même ravi.
- Vous pouvez comptez sur moi. Ma réussite ne tient que sur ma volonté. Et j'en ai suffisamment pour savoir viser entre les jambes si quelque chose tourne mal.
Grimace assez parlante de la part de Jackie. Ah bah ouais, si elle commence à viser plus haut que les pieds, ça ne va plus aller du tout. Qui sait quelles atrocités, quels génocides, ces talons peuvent-ils et ont-ils déjà bien pu commettre? L'homme frissonne intérieurement.
Bas les talons. Pour les pattes on verra.
Jack, si tu pouvais épargner ce genre de blagues en plaçant un filtre... En tout cas, Asling lui fait bien comprendre qu'il n'est pas à l'abri d'un éventuel assassinat en masse de ses gamettes masculines. Autre façon pompeuse de dire qu'il risque fort de se prendre un coup de pied là où tout le monde pense.
- N'oublie pas que ta réussite tient beaucoup à ma capacité, ou non, à marcher.
Et bam, d'une pierre deux coups, pour lui rappeller que ni sous la ceinture, ni les papattes ne sont à cibler. Proscrit, on ne fait pas de mal à Jacky.
Evidemment. Je suis le gentil de l'histoire.
Bah oui. En attends, le sorcier profite de l'espèce de blanc assez étrange bien que bref, pour promptement embrayer sur la suite de la discussion, et par là même éloigner cette dernière de certaines parties sensibles:
- Bien, j'en sais assez sur les méthodes. Tu fais ça quand?
PAS ce soir. On est aux 35 heures en France.
Puis il a faim, soif, et il veut dormir, voilà les vraies raisons.
- Je vous ai parlé de moi mais... Vous êtes qui, au juste ?
Il en tomberait presque des nues. L'accord est convenu, il veut se tirer, et voilà que l'humaine lui demande seulement maintenant qui il est.
J'ai déjà répondu à cette question, en plus.
Sourire amusé de retour -en fait, il crève d'envie de se barrer-, il lui répond très simplement:
- Un gentleman qui aide une jeune femme à porter ses courses et qui se nomme Jack. Courte mémoire, trésor?
Ah elle l'a cherché celui là. Et avant qu'il ne se prenne un coup quelque part, il ramasse les sacs, et continue sa marche dans la direction qu'ils suivaient avant de s'arrêter. Ce faisant, il lance au passage derrière son épaule:
- Et nous nous ne travaillons pas pour la même boîte.
Oui parce qu'il a quand même fini par comprendre, dans un coin de son cerveau brumeux, que l'esclave doit avoir assez peur qu'en fait, il ne soit qu'un vilain manipulateur de Santiago qui veuille s'amuser avec elle avant de la descendre. Enfin, il pourrait très bien être en train de mentir. Mais comme ça ne sert pas ses intérêts, il ne le fera pas. Et combien même le sorcier aurait été de Santiago, comme il trouve l'esclavage complètement dépassé en plus d'être une pratique qu'il ne cautionne pas, il n'aurait rien fait de toute manière à la jeune femme. Par contre, il se serait évidemment barré plus tôt.
- Tiens t'en à nos arrangements, et tout devrait bien se passer.
Oui, tout devrait bien se passer. Tant que les plans ne changent pas brutalement. _________________- Spoiler:
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Niveau du personnage Point RP: (128/100) Point Membre: (85/100) Niveau: 3 - EtudiantKilyann Lindström Admin | Pré-adolescent ~ Shining star | Sujet: Re: Il faut nourrir la garnison?! Sam 22 Oct 2011 - 17:49 | |
| Les surnoms ? Je déteste ça. C'est comme se moquer ouvertement de quelqu'un. Voilà en tout cas ce que cela déclenche chez moi. Et la tête de clown de l'homme face à moi accentue encore davantage cette idée. Merci de me permettre de poursuivre mes idées préconçues. Je l'observe d'un regard mi amusé, mi frustré. Je sais qu'il ne lâchera pas l'affaire de sitôt, et il va certainement trouver une façon pour faire passer son surnom idiot. Mais avec moi, ça ne marche pas. Comme ça ne marchera jamais. Je déteste ça. J'ai envie de lui faire comprendre par la torture que ça n'ira pas pour moi. Mais je pense bien qu'il pourrait supporter pas mal de choses en tant qu'homme relou. Je soupire avant qu'il n'ait pu prononcer un seul mot.
- Que dirais-tu d'un compromis? Tu choisis le surnom, et je l'utilise. Si tu refuses, je choisis. Et il va de soit que je l'utiliserai. Beaucoup.
Je parviens à lui sortir le soupir blasé d'une personne qui a tout essayé. Il fait preuve d'une telle persévérance. C'en est idiot. Nous discutons d'un choix de surnom. Pire, nous polémiquons sur un choix de surnom diaboliquement énervant. Et je ne le supporte pas. Il n'en a pas l'air, et il est même certainement plus intelligent qu'il ne le fait paraître, mais pour l'instant, j'ai vraiment l'impression d'être face à un gosse de 10 ans. Et c'est large, vraiment large. Nous parlions donc d'une façon de faire sortir l'historie des surnoms de l'esprit de ce vieil homme qui a pourtant l'air moins âgé. Lourd, très lourd. Et je ne suis pas doué pour trouver les surnoms d'autres personnes, alors s'il s'agit de moi, je n'imagine pas la galère. Pourtant, sans que je n'ai besoin d'y réfléchir plus que ça, un sourire naît sur mon visage, dévoilant par la suite une idée. Je me retiens pourtant de la dévoiler, peu amène à l'entendre tout le temps.
-Laissez tomber, appelez-moi comme bon vous semble. Mais attendez-vous à des représailles.
Le travail d'un esclave consiste en peu de choses. Savoir changer du tout au tout en l'espace de quelques millième de secondes. Et j'avoue être très douée à l'exercice. D'un sourire presque mignon, je passe à un regard hargneux, violent et préventif. Je ne suis pas femme facile, il est vrai, mais cet homme ne me facilite pas non plus la tâche. Il. Est. Lourd.
- N'oublie pas que ta réussite tient beaucoup à ma capacité, ou non, à marcher.
Effectivement, et de toute façon, j'ai fait des arts martiaux depuis plusieurs années. Je connais parfaitement le corps humain et les points sensibles. Sa capacité à marcher tient sur sa capacité à garder son pied en état. Mais certains points du corps peuvent ralentir, faire souffrir ou faire ressentir un léger malaise lorsqu'ils sont bien trouvés. Il ne me reste qu'à exploiter mes capacités sur ce magnifique corps face à moi. Je souris d'un air malicieux. Et je dois dire que sourire est tâche ardue. Alors lorsque la malice s'installe, ce n'est jamais bon. Et Jack le comprendra, que ce soit aujourd'hui ou dans quelques jours. Car je compte bien éviter ce personnage aussi longtemps que possible. Nous serons ensemble pour un certain nombre de jours, puis je veux qu'il me foutes la paix. Qu'il dégage ! Je ne le supporte déjà plus.
- Bien, j'en sais assez sur les méthodes. Tu fais ça quand?
Ça, je n'y ai pas réfléchi. Mais bon, il est évidemment préconisant d'opérer ce soir. Je n'aurais pas accès à la banque de sitôt, vu la nourriture achetée. Ce sera donc un problème de s'y mettre plus tard. Je vois bien à la tête de Jack qu'il n'est pas de cet avis là. Moi aussi, j'aimerai bien soupirer un instant avant d'entreprendre le long voyage à ses côtés. Mais je sais que je n'aurai pas d'opportunité avant longtemps. Et, je ressens malgré tout un malaise à l'idée de rentrer maintenant l'air de rien, de ne faire crier dessus parce que j'ai pris trop de temps et de dévaliser la source demain. De plus, je ne connais pas les dons de tout le monde. Certains ont peut-être la capacité de lire dans les pensées. Je vais donc devoir avoir la tête vide. Hm... J'ai aussi peur de me faire poser un lapin par le jeun homme que voilà. Il a l'air flemmard.
-Ce soir. Hors de question de passer une journée de plus avec des gigolos.
J'en ai rien à faire de ce que tu penses, tu m'énerves pas et tu m'écoutes. Et tu m'obéis ! J'en ai marre d'obéir aux autres, bon dieu !
- Un gentleman qui aide une jeune femme à porter ses courses et qui se nomme Jack. Courte mémoire, trésor? -il s'approche de moi- Et nous nous ne travaillons pas pour la même boîte.
Je pousse un profond soupir de soulagement. L'attitude pesante qui s'abattait sur mes épaules se calme enfin, et j'arrive à regarder l'homme en face. Ça change pas mal de choses, et surtout en bien. Je pose ma main sur mon cœur, soufflant ces mots :
-Je suis rassurée.
Sans doute n'aurais-je pas dû prononcer ceci. Il pourrait penser qu'il a enfin ma confiance. En vérité, je pense qu'il s'en fout carrément. Tant mieux. Il y a des moments où je ne peux pas m'empêcher d'être heureuse. Et ça arrive tellement peu de fois que je ne peux pas m'empêcher de l'exprimer à haute voix.
- Tiens t'en à nos arrangements, et tout devrait bien se passer.
J'acquiesce doucement, une fois le stress passé. Une autre Asling est venue, celle avec qui tout le monde peut s'entendre, qui n'est pas trop embêtante et surtout plutôt gentille. Elle ne fait qu'un passage éclair, mais parvient tout de même à sortir quelques mots intelligibles :
-Merci de votre aide.
Allons-y. Je reprend mes courses et avance. Avance, avance et continue jusqu'à apparaître quelques mètres avant le QG. Il ne me reste plus qu'à me retourner pour savoir si l'autre m'a suivi ou bien a décidé de déguerpir. J'inspire profondément en pensant que s'il est parti, mes courses aussi. Ça ne m'étonnerai même pas. Bref. _________________DC de Ren Takahatacolor: burlywood |
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Niveau du personnage Point RP: (61/100) Point Membre: (37/100) Niveau: 6 - AffirméJack Weiss Admin | Solitaire | Sujet: Re: Il faut nourrir la garnison?! Lun 31 Oct 2011 - 16:33 | |
| Parfois, il arrive qu'une succession d'évènement improbables arrive. Tellement improbable qu'en fait, on se demande qui des évènements ou de leur succession, est le plus improbable. Comme ici, franchement, combien y'avait-il de chances qu'il tombe sur une esclave, de Santiago, rebelle, et qui marcherait dans une de ses combines, ici au beau milieu de nulle part? Pas beaucoup.
-Laissez tomber, appelez-moi comme bon vous semble. Mais attendez-vous à des représailles.
Bouhouhou, j'ai peur.
Oui enfin, en attendant, monsieur se garde bien d'émettre à voix haute cette affirmation.
Un homme averti en vaux deux.
Dommage qu'il ai été averti trop tard pour éviter cette rencontre.
- De nous deux, trésor, d'après toi qui gagnerait en combat ?
Il menace sans en avoir l'air, parce qu'il est bien évident qu'il a autre chose à faire que de se battre avec la jeune esclave. Il souhaite juste qu'elle arrête enfin de menacer ses pauvres petits pieds. Les pauvres choux n'ont rien demandé à personne, et surtout pas à être raccroché à l'énergumène qui les maltraite depuis leur naissance. Tortionnaire.
- Ce soir. Hors de question de passer une journée de plus avec des gigolos.
Le sorcier manque de s'étouffer.
Commen ça ce soir? Ce soir comme dans là maintenant tout de suite?
Ah bah non, ça fait facilement vingt minutes qu'il martèle qu'il DOIT rentrer dans son trou, parce que c'est comme ça, la Providence l'a écrit, et qu'il l'a décidé, en premier lieu. Soit. Elle veut, elle fait, lui, il va se coucher.
- Parfait. J'espère que tu sais où te cacher cette nuit, et on se retrouve demain.
Ce qui veut très exactement dire, sans même savoir lire entre les lignes, qu'il a fermement décidé de ne pas participer au cambriolage.
C'est sa part du boulot après tout.
Grosse feignasse. D'ailleurs il commence à se demander quand est-ce qu'il va enfin pouvoir poser ces fichus sacs, parce qu'il en a marre de les porter. Oui il répète ça depuis le début, non il n'a toujours rien fait pour, c'est à croire que finalement, il les aime bien.
Ho, faut pas pousser non plus. Je suis juste très serviable.
Evidemment.
- Je suis rassurée.
Et l'homme d'hausser un sourcil. Est-ce que la demoiselle serait en train de montrer signe de faiblesse? Ce n'est pas qu'il s'inquiète, au contraire, il commençait à la penser faite d'acier. Finalement, elle doit quand même bien avoir les jetons. Bon, il est sûr que si elle possèdait un don comme la téléportation, ou encore le pouvoir de M.Weiss, elle serait sûrement rassurée quant à ses chances de ressortir en vie, ou d'échaper à un éventuel méchant. En fait, elle ne serait déjà plus esclave. Elle ne l'aurait probablement jamais été. La vie est assez injuste, tout compte fait.
- J'aime pas l'esclavage.
La phrase lâchée sur un ton assez banal est entendue par le sorcier comme si il ne l'avait pas prononcée. Et puis la seconde suivante, il se rend compte qu'elle est sortie de sa bouche, et qu'il aurait mieux fait de se taire. Des fois qu'Asling se mette à penser qu'il veuille faire preuve d'altruisme et plaigne sa condition.
- Merci de votre aide.
Allez-y, enfoncez vous tous les deux.
Y'a quoi dans ces sacs? Je suis sûr qu'il y a quelque chose de louche dedans.
Le sorcier renifle, comme si il n'avait rien dit sur l'esclavage, et déclare sur un ton plat:
- De rien.
Je pose ça là et je me tire? Non mais où elle va encore?
L'idiot n'a pas encore compris qu'ils ne sont toujours pas arrivés au QG.
A trente, je lâche tout et je me tire. Un. Deux. Trois...
Et ça continue comme ça, jusqu'à 26, où l'esclave s'arrête finalement et se retourne. Probablement pour vérifier si l'énergumène est toujours là. Et oui, il est là. Et oui, il en a vraiment marre. Il pose les sacs, croise les bras, observe l'esclave de haut en bas -il le niera, mais oui il alouché sur les talons aiguilles de la demoiselle- et déclare:
- Ouais, tu t'en sortiras très bien. A demain.
Il ne pense même pas à fixer un lieu de rendez-vous, persuadé qu'il est de pouvoir la retrouver de toute façon, et il tourne les talons avant de commencer à s'éloigner. Evidemment, si Asling en a décidé autrement, Jackie n'est pas encore près de regagner son lit. _________________- Spoiler:
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Niveau du personnage Point RP: (128/100) Point Membre: (85/100) Niveau: 3 - EtudiantKilyann Lindström Admin | Pré-adolescent ~ Shining star | Sujet: Re: Il faut nourrir la garnison?! Dim 6 Nov 2011 - 16:01 | |
| Je préviens le monsieur, car je sais qu'il ne tardera pas à faire usage du surnom. Un homme averti en vaut deux, et bien qu'il est vrai qu’il possède une force supérieure à al mienne, je reste un femme indomptée. Je n'ai rien à craindre. Tout du moins je m'en persuade. Après tout, un sorcier noir ne peut pas me faire de mal. Ça dérange toute ma façon de penser, là. Et c'est un gros problème, car on s'oublie, on devient faible. Et je ne suis déjà pas très forte. Je devrais baisser les yeux pour faire comprendre que je n'ai rien dit. Mais non, je reste à le fixer comme si de rien n'était.
- De nous deux, trésor, d'après toi qui gagnerait en combat ?
Je hausse un sourcil. Bien évidemment, c'est lui. Mais je refuse de l'admettre. Qu'il comprenne bien que j'ai beau être une esclave. Mais je ne suis pas soumise. Loin de là. J'ai de quoi me défendre, et une volonté de vivre certainement plus forte que celle du sorcier noir. Bon, eh bien petit Jack, nous verrons ça, mais ta flemme l'emportera certainement sur ta phrase. Je m'approche du fameux Jack, un éclair d'amusement dans les yeux :
-Pour le savoir, il faudrait tester.
Non, je souhaite tout sauf la guerre face au sorcier qui va me sortir de ma grosse déprime. C'est juste... c'est juste qu'il faut bien que je réponde quelque chose. Au moins pour montrer que je ne me fis pas aux apparences. La preuve, je fais « confiance » à un sorcier noir. Ceux qui m'ont foutu en esclavage. C'est un grande ouverture d'esprit que voilà. Alors, je mérite au moins de pouvoir répondre à cette question. Bon... quand est-ce qu'on passe à l'action ? Franchement, je suis pressée. Je veux partir de ce QG le plus rapidement possible. Alors la réponse ? Ce soir. Ce soir.
Ce soir.
- Parfait. J'espère que tu sais où te cacher cette nuit, et on se retrouve demain.
Quoi ? Il est pas sérieux. Non, il est pas sérieux. Il m'abandonne, là tout de suite ? Je peux pas remettre ça à demain. Il va falloir que je me barricade quelque part. Je vais pas pouvoir dormir ce soir. On se retrouve demain ? Merci, petit merdeux ! Flemmard ! Salaud ! Je bouille intérieurement. Je dois me calmer. Bon. On dirait qu'il n'est pas si méchant que ça... en tout cas, la seule chose qui me calme instantanément, c'est qu'on ne soit pas du même camp. En fait, pire qu'un effet instantané, c'est tout mon caractère qui se modifie brusquement. Ça peut déstabiliser. Moi, je dis ça, je dis rien.
- J'aime pas l'esclavage.
Je lève la tête tout en avançant. Voilà un propos bien étrange pour un sorcier noir. Il y a des esclaves qui sont au service d'un seul sorcier. Pour l'instant, moi je reste un peu libre. Un peu, c'est à dire que je n'ai aucune raison d'obéir à quelqu'un. Même si je le fais, bien sûr. Enfin bon, je commence à fatiguer moi. Je vais tout faire ce soir. Sinon, je n'aurai aucune chance de retrouver l'argent. Et puis, tout mon plan va très bien fonctionner, alors je n'ai aucune raison de m'en faire. J'ai juste peur pour la nuit que je vais passer. Et puis, il dit qu'il me retrouvera... mais si ce n'est pas le cas ? Je retournerai au QG ? Non, ça signerai mon arrêt de mort. Je ne sais pas. Vraiment pas.
- De rien.
Et il renifle. Eh bien, je ne pensais pas qu'ils étaient aussi humains que ça, les sorciers. Cet homme est chiant. Oui, franchement, il remet tout en cause. C'est déstabilisant. J'ai l'impression de redécouvrir comment marcher avec lui. Frustrant. Terriblement frustrant. J'aimerai bien lui tordre le coup. Parce qu'il est gentil, tout à fait. Quand on est méchant, on l'assume et on change pas de camp ! Sinon, quel est l'intérêt de faire deux camps ? Voilà, je ne comprendrais JAMAIS la logique des guerres. On est tous pareil au final, alors y'a pas de raison de décréter qu'un tel est méchant et pas l'autre. Parce que celui qui déclare la guerre est forcément aussi méchant que celui qu'il traite de méchant. Par-là même les deux sont méchants et c'est une guerre de méchants qui s'installent.
BREF.
- Ouais, tu t'en sortiras très bien. A demain.
Vas-y, lâche les paquets, je me débrouillerai très bien toute seule. Par contre, si tu m'as menti, je te jure que je te retrouve et que je te fais la peau. Quitte à y laisser la mienne. C'est un diable enragé avec des talons aiguilles que tu auras sur les talons, Jack ! Me suis-je bien faite comprendre ?
J'observe le Jack en question. Qui n'a pas entendu ce que j'ai dit. Évidemment. Il y a des jours où moi aussi j'aimerai avoir des vrais pouvoirs qui servent. Comme parler dans les pensées etc. Bon, je vais laisser le Jack en question aller se reposer, pendant que moi je flipperai pendant quelques heures. Mais d'abord, en m'emparant des sacs du sorcier, je lâche, d'un voix neutre mais préventive :
-Si jamais tu faillis à notre accord, je te jure que tu m'auras sur ton dos le reste de ta vie, Jack.
Tutoiement qui sera efficace, je l'espère. Ce sera la seule fois que je le tutoierai. Au moins, il comprend que je ne blague pas. Que je ne blaguerai pas si ça arrive. Je me retourne et marche d'un pas pressé vers le Qg. Dans trois respirations, j'entre.Une inspiration. Deux inspirations. Trois. [FIN]
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