EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
MESSAGES : 2984 DATE D'INSCRIPTION : 04/05/2010
Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Le destin, un long chemin. Sam 22 Mai 2010 - 21:58 | |
| Un chemin pourtant habituel.
Belle journée. Il est environ 15h32 lorsque mon regard se pose sur ma montre. Un jeudi après-midi. Et c'est justement le jeudi après-midi que je ne donne pas cours. Le seul temps vraiment libre des cinq jours de travail. Comme il fait chaud aujourd'hui, je suis habillé d'une veste noire. En-dessous, j'ai mis un chemisier blanc. Et enfin, je porte des baskets (je ne supporte pas les chaussures de ville) et un pantalon noir. C'est relativement penseur que je marche le long de la route que j'emprunte actuellement. Je me suis lissé les cheveux ce matin. Eh oui, l'heure n'est pas à la plaisanterie, et exceptionnellement aujourd'hui, je ne me suis pas levé du bon pied, en raison de mes heures supplémentaires pour préparer mes cours de la matinée. Les élèves ne se doutent pas que la raison de mon brusque changement de coupe soit dû au fait que je suis énervé, puisque je me contente de rester calme ou relativement neutre avec eux. Mais là, je ne peux m'empêcher, alors que je suis seul sur cette route, de marcher rapidement, impatient d'arriver au Mystery, et plus précisément chez moi. Personne ne croise mon chemin, et il n'y a que ça qui soit un véritable soulagement pour moi. Aujourd'hui, exceptionnellement, je n'ai pas mon ordinateur portable.
Le chemin se poursuit en longueur, et cela contribue franchement à augmenter mon impatience. J'ai envie de me transformer, ne serais-ce que pour gagner un peu de temps. Mais pour cela, il faudrait me fatiguer un peu, et je suis absolument raplapla. Je dédaigne donc cette éventuelle idée.
Finalement au bout de quelques minutes m'apparait enfin le Mystery, et ce n'est pas sans joie que mes pas se mettent à ralentir. Mais alors que mon regard est obnubilé par la demeure, j'ignore la présence d'une quelconque personne. Conscient à la bonne heure que je m'apprête à bousculer quelqu'un, je me détourne pour esquiver une bousculade. Malgré cela, j'effleurai quand même l'homme devant moi, et celui-ci se retourna, sans comprendre. Malgré ma mauvaise humeur, je ne pus m'empêcher de m'excuser. Ses yeux bleus me fixèrent, et à la manière où ils restèrent fixes, et aux mouvements bien précis du jeune homme, je compris qu'il y avait quelque chose d'anormal. En prenant toutes les précautions possibles, je demandais, non sans prendre un ton un peu sec, en raison de mon humeur actuelle :
-Vous allez bien ?
Ma question était à double-sens, car je cherchais en même temps à savoir ce qui clochait chez lui, et aussi à propos de mon geste à son égard. |
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