Une Opération. Une vie.

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 Une Opération. Une vie.

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MessageSujet: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptyMar 23 Aoû 2011 - 18:25

    Un lit d'hôpital. Une opération finit. Je suis encore en vie. J'aurais cru que j'y aurais laissé ma vie. Je crois qu'intérieurement, je suis morte. Après ce qui s'est passé la dernière fois, je m'en suis pas remise. S'il faut tout ça, va le faire rompre avec moi. Et il va s'éloigner de moi. J'en ai les mains qui tremblent en pensant à ça. Il m'a repoussé, et a refusé mon amour. Il ne m'aime plus, j'en suis sur. Mon regard vide se pose vers la fenêtre avec une larme qui coule discrètement. Je ne veux pas le perdre, il est tout pour moi. Mais j'ai peur qu'il soit trop tard. Ils m'ont interdit de me lever, mais il n'y a aucune visite depuis que le médecin a dit que je devais me reposer. Alors personne ne le saura, si je me lève du lit pour aller au bord de la fenêtre. Je crois que l'éternité maintenant me sert à rien, s'il n'est plus à mes cotés. Je pourrais tenter quelque chose, s'il vient m'apprendre qu'après tout ça, il décide de rompre. Je suis une enfant maudite. Oui personne ne veut de moi, c'est sur. Le dernier homme que j'ai aimé est mort à cause de mon père. Et celui-ci j'ai bien peur qu'il s'envole loin de moi. Je pose ma main sur la fenêtre en chantonnant une petite mélodie (cette chanson là). La douleur ne remplacera jamais le mal au cœur que je porte en ce moment. J'ai bien trop peur de l'avoir perdu pour souffrir de la cicatrice après l'opération. Je demanderais à ma mère de l'enlever aussi pour ne pas que ca fasse laid sur moi. Aux moins, il me reste l'enfant à l'intérieur de moi.. Enfin pour le moment, je ne peux juger, si je vais être célibataire ou non. Mais je crains le pire.

    - Les visites sont autorisées, vous pouvez aller la voir..

    A ces mots que prononce le médecin. Je tourne ma tête vers la porte. Qui cela peut bien être, ma mère, ma demi-soeur, Lestat, ou bien un membre de la famille. Mais j'aurais aimé que cette personne soit mon amant. Il aurait pu me dire avec ses mots, qu'il m'aime et qu'il ne compte pas rompre. Puis je ne crois pas que c'est le bon moment, je suis dans la tenue de malade, avec une cicatrice horrible sur mon corps, c'est pas tentant comme copine avouez-le ! Si je perds tout, je me demande à quoi m'a servie l'opération. Si je l'ai fais c'est pour être nous deux pour l'éternité et que la mort ne nous sépare pas. Je tourne de nouveau la tête vers la fenêtre et dessine un cœur avec R+M à l'intérieur. J'avoue que c'est gamin, même très. Mais la petite fille en moi, ressort quand je vais mal. D'ailleurs, le collier, je pose ma main sur mon cou et rien. C'est pour ça que je sens Miu s'interposait maintenant. Allez va-t-en gamine, je ne veux pas encore provoquer une horreur à cause de vous deux. Malgré que tu n'as encore rien fait, tu agis seulement avec mes sentiments. Tu t'amuses à nous représenter sur une fenêtre.

    - Une visite pour vous, veuillez-vous allongée de suite.. Vous n'êtes pas en état de vous levez..
    - Laissez-moi tranquille, je vais très bien..

    Le médecin soupire en me laissant tout seule avec toi. Cependant je ne sais pas encore de quoi, que c'est toi. J'ai juste entendu cet homme me donnait des ordres. Mais lorsque je tourne ma tête, je regarde autour de moi pour chercher mon collier pour ne pas créer de problème, comme dans mes habitudes. Rien. Rien de rien. Mais ou il est ce bijoux. Il me le faut, sinon je suis perdue. Je relève la tête pour voir s'il n'est pas posé quelque part dans les étagères et je tombe nez à nez avec toi. Mon regard se fait alors triste, parce que j'ai peur d'apprendre quelque chose de ta bouche, qui signifie que tout est finis entre nous. Je baisse la tête légèrement, continuant toujours de chercher le pendentif avant de t'adresser quelque mots..

    _ Tu.. Tu ne m'aimes plus, dis-moi ?
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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptyMar 23 Aoû 2011 - 20:46

Et c'est à ça,
que j'ai droit?


J'avais attendu. Attendu comme jamais. Du moment où Miyaki quittait mes bras, peureuse voir effrayée d'avoir à subir cette opération. Jusqu'à la dernière seconde, je me suis demandé si c'était une bonne chose de lui faire subir ça. Et si elle ne s'en sortait pas? Et si elle tombait amnésique ou je ne sais quoi? Je m'en voudrais. Jusqu'à ma mort. Je continuerai à vivre bien sûr, car il faut vivre avec ce qu'on a, ça n'a rien d'égoïste. Si on vivait avec la peine sur les épaules, les morts, on ne serai qu'un cadavre ambulant. Mais ça n'empêche que je n'ai pas envie que ça arrive. Alors, lorsque je la vis partir, à discuter avec moi sur le lit d'hôpital en attendant l'opération quelques secondes plus tard, une envie de suicide m'envahit. Je m'en fais. Plus encore qu'il n'en faut. Il n'y a aucune raison pour que ça se passe mal. Les médecins sont au courant que c'est une fille riche, qui plus est enceinte. La laisser mourir voudrait dire tuer l'enfant aussi. Et je commence à m'habituer à cette tendance d'aimer les enfants. Je n'aime pas les enfants, c'est un fait, et je redoute le moment de l'accouchement, mais pour l'instant, je peux supporter le fait qu'il y ai un truc qui grandisse. C'est tout. Mais j'ai encore du mal à me rapprocher trop d'elle. C'est comme si... ça me gênait. C'est à cause de moi si elle est enceinte, et maintenant, je me sens coupable. Même si pour elle, c'est sans doute la meilleure chose qui lui arrive. Pas pour moi.

Quoiqu'il en soit, on m'a demandé de dégager les lieux, en attendant que la malade revienne. Si elle revient. Je suis donc descendu au rez-de-chaussée me prendre un bon café au distributeur. Bon, c'est pas du niveau du café moulu, mais au moins, ça déstresse. Et c'est l'effet que je souhaite. On m'a dit qu'il y en avait pour un bon bout de temps. Sans me préciser le temps. Sans doute pour ne pas m'alarmer si une minute de plus est passée. Ils ont dit qu'il n'y avait aucun risque. Alors, déboussolé, je tombais sur la chaise la plus proche. Mon regard se posa sur les malades. Des très vieux qui se baladent dans leur sièges roulants, accompagnés de leur fille ou fils. Parfois même toute la famille. Ou d'autres, adultes, qui, seuls, viennent chercher un peu de réconfort auprès d'un autre axe du soleil que leur fenêtre de chambre. Et parfois, parfois, on peut voir des jeunes, des très jeunes même. Avec leur perfusions, avec ou sans cernes marqués, et une attitude qui change. Quand on est à l'hôpital, il faut montrer qu'on va bien dès qu'on le peut, comme ça on est relâché rapidement. Après tout, si la nourriture n'est pas si bonne, c'est bien pour empêcher aux malades de rester ici. Pour leur dire qu'ils ont encore autre chose à faire. Qu'il faut se remettre après une opération, même si c'est pas forcément le plus facile.

Je soupire. Moi, je n'ai jamais été malade au point d'aller faire une chirurgie. Le scanner, la chimio, les radios, je connais pas. J'en ai simplement entendu parler. Et ça n'a pas l'air joli. Et à penser que Miyu va subir la même chose, ça me répugne. J'ai envie de l'ôter à tout ça rapidement. J'observe un long moment ma montre, perdu. Déjà dix minutes. Si ça se trouve, ils l'ont déjà endormi. Ou bien attend-t-elle son tour devant la salle, couchée sur le lit, à pleurer. Où peut-être encore n'a-t-elle pas atteint la salle, toujours dans les bras des brancardiers. Certains hôpitaux sont grands, d'autres te virent carrément car ils ne sont pas assez forts en la matière. Et tu es envoyé en ambulance à l'autre bout de la terre. Alors que ta vie ne dépend. C'est dur d'y penser. Traumatisme, moi je vous dis. Bon, je vais faire un tour dehors. À voir tout ces gens fumer, dont certains en convalescence, je me rebute au dernier moment. Si sortir veut dire affronter la fumée, et donc l'envie, je ne vais pas tenir. Oh, et puis, je n'ai pas de cigarettes sur moi, alors aucun risque.

Une fois à l'extérieur et à bonne distance des fumeurs, j'inspire une grand bouffée d'air. On a beau être à Édimbourg, la capitale de l'Écosse, ça reste quand même une ville pas trop polluée. Rien à voir avec Tokyo et son manque de place. Ici, on peut respirer sans sentir la pollution. Ou pas trop. Une trentaine de minutes plus tard, je décide de rentrer, lassé. Je vais attendre devant la porte de Miyu. Je ne peux pas m'arrêter de stresser tant que je ne l'aurai pas vu. De mes propres yeux. Je monte lentement, comme voulant retarder un moment qui finira par arriver. Au moment où je franchis le pas de l'ascenseur pour sortir, celui à mes côtés réservé au personnel s'ouvre, et Miyaki m'apparaît, profondément endormie. Ah! Ça doit être l'effet de l'anesthésie. Encore un truc que je supporte pas. Comment un liquide peut t'endormir d'un seul coup? Ça doit faire sérieusement flipper.

L'homme qui accompagne ma demoiselle sourit d'un air radieux. Apparemment, lui n'a pas l'air pour le moins influencé par l'humeur morbide qui s'étale en général sur un hôpital. Il me regarde d'un œil discret, puis, voyant que je le suis, annonce, sans aucune discrétion apparente :

-C'est votre femme?

Mon corps se hérisse d'un seul coup sans que j'ai le temps de répliquer. D'ailleurs, je ne prononce aucun mot durant les trois secondes qui suivent. Juste le temps de faire passer le mot dans mon estomac, et de le faire digérer le tout. L'homme n'a cependant pas l'air de le remarquer, et continue de lancer autour de lui une aura bienfaisante. Finalement, il poursuit :

-Vous inquiétez pas. Elle va bien. L'opération s'est très bien passée. De ce que m'a confié le chirurgien. -dit-il en un clin d'œil complice-

Rassuré, je traîne subitement le pas. Je suppose que je n'aurai pas le droit de la voir maintenant. Je remercie l'homme de m'avoir parlé de la santé de ma petite amie et non de ma femme et fis volte-face, droit vers l'ascenseur. À cet étage, il y a des chaises. Je vais attendre un peu le temps que Miyu se réveille, et je reviendrais la voir. Ah... je vais attendre tellement longtemps. J'ai un coup de barre subitement. Et paf.

Je me réveille sur le qui-vive, parce qu'une personne m'a touché l'épaule. En étant exorciste, on apprend rapidement à sensibiliser son corps. C'est ça ou on y passe. Je me relève, n'aperçoit personne. Ce devait être un signe du destin, ou bien ma vigilance s'est atrophié. C'est dangereux. Il va falloir que je vérifie ça. Je me dirige vers l'endroit où le brancardier a emmené Miyu, et tombe nez à nez sur un médecin qui sort de sa chambre. Je demande une visite et le médecin entre une nouvelle fois dans la pièce.

- Une visite pour vous, veuillez-vous allongée de suite.. Vous n'êtes pas en état de vous levez..
- Laissez-moi tranquille, je vais très bien..

Entendre la voix faiblarde me fait réprimer un frisson. Elle n'a pas l'air en forme, mais au moins, elle est vivante. C'est tout ce qui compte. Je pense qu'elle va devoir prendre des médicaments pendant un certain moment encore, mais le plus dur est passé. La belle femme se retourne vers moi au moment où le médecin quitte la pièce. Mais elle ne me regarde pas. Elle n'a même pas l'air de savoir que je suis là. Je m'avance une nouvelle fois. Cette fois-ci, elle lève les yeux jusqu'à moi.

_ Tu.. Tu ne m'aimes plus, dis-moi ?

Mes yeux s'ouvrent dans un grand excès de stupeur. Elle est amnésique ou quoi? Non, avant de tirer des conclusions hâtives, mieux vaut lui demander d'où elle tire ces propos injustes. Mais d'abord, la rassurer.

-Qu'est-ce que tu racontes... Rassure-toi, je t'aime toujours. Assieds toi pour le moment, tu n'es pas en état de te lever. Et dis-moi ce qui t'as fait penser à ça?

C'est injuste, vraiment injuste, que la première chose qu'elle me dit, c'est qu'elle doute de mes sentiments. Ça passe mal. Aussi mal que le fait qu'on l'appelle « ma femme ».

_________________

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Dernière édition par Ren Takahata le Sam 3 Sep 2011 - 12:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptyMar 23 Aoû 2011 - 21:32

    J'y ai cru, dur comme fer. J'en ai même pleurer à un moment. Qu'il ne m'aimait plus. Que dans quelques heures, je mourrais. Il était impossible de me rassurer ou me consoler dans des moments pareils. La seule chose qui pouvait vraiment me faire réagir, c'était « lui ». Mais le sommeil m'a fait plonger dans un futur lointain, ou j'ai pu me voir tenant la main de notre fille avec Ren. Pour tout dire, j'aurais voulu que ce rêve ne s'arrête jamais. Mais comme vous pouvez le voir, il a finit aussitôt qu'il a commencé. Cela en valait le coup, car les paroles rassurantes de mon amant, mon permis de voir que ce que j'ai vue et entendu la dernière fois, ce n'était qu'un mauvais rêve et qu'il m'aime toujours. Cependant je désire quitter cet endroit, sinon je risque une intoxication alimentaire et empoisonner par la suite notre enfant et moi. L’atmosphère est apocalypse, tu vois tellement de gens malades ou entre la vie et la mort. Que tu as envie de fuir cet endroit ou même de te suicider. Pour d'autre ca permet de réaliser la chance qu'ils ont et de s'arrêter de se plaindre sans arrêt vue que des gens ont une maladie incurable qui ne pourront peut être pas guérir. Mon amour sauve moi de cet enfer et emmène moi loin d'ici, un endroit ou toi seul à le secret. Je te fais confiance, tu as chaque fois les bons mots pour me rassurer et m'aider dans les pires moments. Tu as toujours été là quand j'en ai eux besoin. Quand mon père m'a battu. Quand il m'a frappé dans le bal. Tout le temps, comme un Prince Charmant que tu es...

    _ Qu'est-ce que tu racontes... Rassure-toi, je t'aime toujours. Assis toi pour le moment, tu n'es pas en état de te lever. Et dis-moi ce qui t'as fait penser à ça?
    _ Parce que la dernière fois, tu m'as repoussé, tu m'as fuis.. Alors je me suis dis que tout ça, c'était de ma faute... Et qu'à présent, tu voulais t'éloigné de moi.. Pardonne moi !

    « Pas en état de me lever », peut être mais je ne veux pas m'allonger sur ce débris tout pourris. Il me donne un mal de dos et puis tout ce blanc me donne la nausée. Déjà que je l'ai assez souvent ces temps-y, il ne faut pas en rajouter encore plus. Mais bon, je m'assois quand même parce que sinon je sens que je vais m'évanouir vue la douleur de la cicatrice que je sens de plus en plus. Ou peut être est-ce parce que mon repos était de courte durée. J'en sais trop rien, mais je commence subitement à bailler. La nuit dernière, c'est vrai que je n'ai pas dormi avec tout ça. Mais aujourd'hui, je suis rassurée et je vais mieux. Enfin pas tout à fait en forme, mais la santé à présent est parfaite. J'espère que je n'aurais aucun reste de la maladie ou de l'opération. Car on dit souvent qu'une opération nous laisse souvent un petit souvenir de son séjour. Je demanderais au médecin mais avant ça, faut que je fuis cette chambre aux plus vite, je ne supporte plus l'odeur des morts ou encore l'endroit. J'ai tellement vécu dans ces lieux étant toute jeune que ca me donne des cauchemars. Amen !

    _ Mon amour, on peut partir.. Je ne supporte pas cet endroit.. Il me donne la nausée.

    L'enfant m'a passé l'envie de manger quoique ce soit de cet endroit. J'ai essayée de chipper un yaourt un petit suisse de préférence vue que ca n'a aucun gout, mais je me suis fait taper dessus. En même temps, vue les paroles du médecin, il est interdit de manger pendant une journée. Putain d'opération. Ils ont pensés qu'on est deux et qu'il faut absolument que je me nourrisse. Je me met à couiner en prenant le cousin sur le lit pour enfouir ma tête. Dans quel monde, je vis pour me traiter comme un vulgaire humain. Ma mère a dit qu'il ne faut pas qu'on fait tout dans le rose, sinon je vais y être habituer et je vais en faire en baver chez Ren. D'ailleurs j'habite chez lui, donc j'espère qu'à mon retour, il n'y aura pas Neph' sinon je promets de faire une tuerie ou de me pendre parce que je ne supporte pas qu'on m'enquiquine quand je ne vais pas bien.

    _ Elle ne doit pas manger pendant une journée.!
    _ Merci, je sais.. Avec le conflit de tout à l'heure ! Rassurez-vous ! Je hais les hôpitaux, maman !

    Qu'on enferme dans un cagot pendant ma crise de faire le grève de faim pendant une journée. Après je vais dévaliser le frigo du chat. Le pauvre, mais j'irais faire les courses pour me faire pardonner de tout dévorer dans dix minutes chronos. Il referme la porte, une fois qu'il a dit l'avertissement pour ne pas causer de dommage à ma santé. Puis je tombe dans ses bras, parce que j'ai besoin de ses bras pour me rassurer et pour me sentir bien. Je soupire apaisement en rougissant légèrement, tu es un Prince, Ren dit-moi ? Parce que tu en as tout l'air. Même maintenant quand j'ai besoin de toi, tu es là. J'ai priée pour que tu apparaisses et me dise que tu m'aimes toujours et ça c'est réalisé. Comme dans un rêve, tu es mon sauveur. Je te serais à jamais fidèle, mon amour. Personne ne pourra m'enlever de tes bras, même le plus bel homme du monde. Quoique le plus bel homme pour moi, c'est toi. Donc tu ne risque rien.
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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptySam 3 Sep 2011 - 12:28

C'est un petit pas pour toi,
mais un grand pas pour nous.


La chambre d'hôpital, ce n'était pas mon fort. Trop de blanc. Et j'aime la couleur. C'est comme la musique. Comment on peut trouver l'inspiration dans un endroit pareil? C'est en fixant les décors de montagne, les graffitis des cités ou bien en fermant les yeux qu'on trouve l'inspiration. Mais le blanc, c'est vide. Même le noir est préférable. Sauf qu'il fait déprimer. C'est pour ça qu'on l'associe à l'opposé du blanc. Enfin, je ne vais pas lancer une polémique sur la symbolique des couleurs et sur la psychologie. Je fixe ma petite amie sans vraiment m'en rendre compte. Je suis soulagée qu'elle se porte vraiment bien. Au moins, maintenant, nous n'aurons plus de problèmes. C'est fini. La douleur est passée. Maintenant, c'est le bébé qui va monopoliser toute sa mère. Et le père, pendant ce temps-là, essayera de se faire à cette idée. Je me demande pour qui ce sera le plus dur. Hum, je crois que les deux en seront profondément affectés.

_ Parce que la dernière fois, tu m'as repoussé, tu m'as fuis.. Alors je me suis dis que tout ça, c'était de ma faute... Et qu'à présent, tu voulais t'éloigner de moi.. Pardonne moi !

Ah. nan mais ça, c'était pas voulu. Enfin si, mais c'était une façon d'éviter de devenir fou. Je viens de réaliser l'un de mes pires cauchemars, quoiqu'on en pense. Je pense que je ne suis pas prêt. Sur ce point-là, Take est plus mature que moi. Au moins, il a compris et il ne sait pas comment être père pour satisfaire ses enfants. Moi, je suis carrément bloqué à la case départ, à savoir, se borner pour ne pas être parent d'un enfant. Je pense que mes attitudes bi viennent en parti de ça. Au moins, entre mecs, pas de soucis d'enfant. Enfin. Miyaki s'assoit enfin. Sage résolution.

_ Mon amour, on peut partir.. Je ne supporte pas cet endroit.. Il me donne la nausée.

Je fixe sa perfusion, puis son visage, puis sa perfusion et enfin son ventre. Dans ce bric-à-brac inutile, ça me permet de me faire une idée sur ma volonté. Pour moi, la réponse est claire. Je l'aime. Donc elle reste ici. Pas question qu'elle fasse comme moi. En plus, je suis pas téléporteur. Et même si j'ai déjà tenté une fois, je ne veux PAS recommencer. Il y a des expériences qui ne sont bonnes -et ce n'était pas le cas- qu'une fois dans sa vie. Et la téléportation en faisait partie. C'est fini. Je pose mes mains sur les épaules de Miyu et lui dit :

-Je te l'interdis. Je resterai aussi longtemps qu'il le faut, mais ne quitte pas cet endroit avant d'être totalement guérie. Je n'ai pas envie qu'un problème arrive lorsque nous serons rentrés à la maison. Subis ça quelques jours, et nous pourrons enfin vivre sans problèmes.

Sans problèmes... j'évite de parler du gosse, sinon je vais vomir. D'autant plus qu'elle risque de me vouloir à ses côtés lors de l'accouchement. Si je m'évanouis ce jour-là, ce ne sera certainement pas à cause de l'afflux d'adrénaline dans le cerveau, mais juste parce que ce pire cauchemar aurait vraiment pris place dans ma vie. Un gros choc que le cerveau préférera oublier rapidement. Et après, ce sera changement de couche, roulement la nuit et séance biberon. Tout ce que je n'aime pas. Mais je serai obligé. Peut-être qu'à force, je finirai par ressentir de la joie pour cet être venu d'ailleurs. Oui, je m'adresse à un extraterrestre. Bref. J'en parle trop.

_ Elle ne doit pas manger pendant une journée.!
_ Merci, je sais.. Avec le conflit de tout à l'heure ! Rassurez-vous ! Je hais les hôpitaux, maman !

À cela, le jeune médecin sort. Et Miyaki s'écroule dans mes bras. Fais attention à ne pas casser l'aiguille de la perfusion, quand même. Ce n'est parce que tu te sens bien que tu dois te surmener. Enfin, je dois dire que ça me rassure. Elle ne doit pas manger. C'est violent comme diète. Au moins elle peut boire. C'est le principal. On peut survivre sans se nourrir, mais pas sans boire. Voilà pourquoi on fait la grève de la faim et pas de la soif. C'est moins dur. J'inspire profondément et lui chuchote au creux de l'oreille :

-Je t'aime. Je suis heureux de savoir que tu vas bien. Merci.

Tout ces mots sans aucune cohérence. Mais des mots qui me tiennent à cœur.

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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptySam 3 Sep 2011 - 13:08

    Il me fait penser à mes parents là, à m'interdire de quitter l'hôpital. J'ai vécu toute ma vie dans cet endroit, c'est normal que je veux le fuir non. Surtout que mon second médecin familial est ici, ca me donne des frisons. Non ce n'est pas mon tonton, mais un professionnel qui a l'air d'un psychopathe. Je m'en rappellerais toujours, quand j'étais petite, j'en faisais des cauchemars. Qu'il me tenait ligoté sur le lit, avec des instruments de tortures. Entre mon père qui me maltraitait et les hôpitaux, je crois que j'ai eux ma dose de malheur. Alors s'il te plait, je t'en supplie, fuyons cet endroit maudit. Même si tu restes à côté ca ne va rien changer, il va tout de même venir et il va me flanquer la trouille de ma vie. Si tu entendais sa voix, et sa façon de me parler avec son regard vicieux.. Un psychopathe, je vous le dit. Je suis guérie, mais faible. Ca c'est normale après l'opération non ? Mais à la rentrant, je dormirais parce que je tombe de sommeil malgré le gaz qui te permet de t'endormir avant l'opération. Si tu veux un problème, le voilà.. Le médecin spécialiste fait son entrée et comme d'habitude, il va me faire un examen de routine voir si mon organisme va bien et s'en est remis de l'opération, faut pas oublier que j'ai une santé fragile. Quelques jours avec lui, c'est des mois.. Un enfer à vivre qu'une seule fois.

    _ Méchant ! Je ne veux pas rester ici.. J'ai eux ma dose.. J'y ai vécu ici toute mon enfance, et j'ai été touché par un psychopathe !

    Pour le moment, il se contente de prendre l'examen qui est suspendu au lit. Après il va s'occuper de mon cas. Je vais me mettre à ruminer n'importe quoi, dans le prétexte que je ne veux pas subir ce qu'il me fait. Il est sadique, quand j'étais petite.. Il m'a fait la perfusion au mauvais endroit et ca ma provoquait une douleur interminable. J'en pleurais tellement que ca faisait mal. Je ne veux pas mourir. Par pitié, qu'il ne vient pas pour me faire ce que je crois.. Je suis encore souffrante donc il a aucun droit de me toucher après l'opération, non. Allez dite moi que j'ai raison. Ah non le revoilà, il vient me voir en plus. Ne me regarde même pas, par pitié. Ni même me parler. Je suis certes encore une petite fille, mais les choses qui m'effraient dans le passé me font toujours peur dans l'avenir.

    _ Je viens pour voir s'il ne faut pas changer le bandage..
    _ Je ne veux pas qu'il me touche.. Tout sauf ça !

    Je me redresse doucement des bras de mon amour, tu brises tout sale psychopathe. Tu mérites la potence pour avoir commis ce délie. Je hais les médecins sauf mon oncle. Il soulève mon haut, puis me touche pour vérifier l'état du bandage. Je suis embarrassée mais aussi gêner car je ne supporte pas qu'on me touche, exception mon amour. A tel point, que je me met à serrer fort le drap derrière moi. Ne louche pas dessus, sinon tu vas te recevoir un point la gueule, de ma part. Et après tu vas me dire que ce n'est pas bien de frapper les adultes. Et la morale, je m'en fiche royalement, je n'aime pas le contact physique, alors je me contente de m'éloigner le plus possible des gens comme toi, d'accord. L'opération m'a dégoûtée. Alors rien de rien. Niete.

    Quand il a finit son passage, il ressort de la chambre pour donner son verdict aux autres infirmiers et les avertir qu'il ne faut pas encore le changer. Toute façon, dans quelques jours ca va disparaître. Je n'aurais rien du tout, ma mère enlèvera ça de mon corps. Ainsi je retrouverais ma splendeur de tous les jours sans m'inquiéter du regard de mon homme sur la cicatrice. D'ailleurs, je remet correctement ma robe de chambre puis va dans ces bras de nouveau en faisant attention à la perfusion. Une fois bien installée, mon chaton se met à chuchoter aux creux de mon oreille, ces mots magiques qui me font de suite rougir et qui font que j'ai de suite envie de me cacher sous mes cheveux pour ne pas qu'il sache que je rougis.

    _ Je t'aime aussi mon ange gardien..

    Je me met par la suite à l'embrasser amoureusement, tout en me serrant contre lui en fermant les yeux. J'adore ces moments, ils me font voyager dans un autre univers bien plus beau que celui-ci ou le temps se stoppe et dure des heures. En parlant d'heure, nous sommes le combien le 23 Aout non ? Son anniversaire. Il a passé là bas, pas avec nous.. ou moi. Et le cadeau est chez moi, je n'ai pensée à l'apporter. Quoiqu'il me semble que Lestat me l'a apporté pour ne pas que j'oublie. Je pose mon regard sur la salle après avoir stopper le baiser. Ou qu'il a caché ce filou. Ah là bas, je le vois. Il faut que je me lève ou je demande qu'on me le cherche.. Enfin pour le moment, je vais me contenter de l'embrasser de nouveau, j'ai besoin de lui pour me sentir en sécurité et bien. Je l'aime tellement, que je serais prête à tout sacrifier pour lui.
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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptyDim 4 Sep 2011 - 12:20

Après l'effort,
le réconfort.


Miyaki, malgré ses problèmes de santé, a toujours été une fille de caractère. D'ailleurs, c'est bien ce qui m'attire le plus en elle. Je n'aime pas ceux qui ne me résistent pas. Je suis plutôt du genre « amour conflictuel », sans pour autant en arriver jusqu'à une tension continue. Il faut que ça reste de l'amour et non pas de la hargne. Alors, même en sachant que mes paroles sont tout à fait raisonnables et surtout véridiques, je m'attends facilement à la réponse de Miyaki.

_ Méchant ! Je ne veux pas rester ici.. J'ai eux ma dose.. J'y ai vécu ici toute mon enfance, et j'ai été touché par un psychopathe !

Je lève les yeux. À l'entendre parler, elle a vécu toute sa vie dans les flammes de l'enfer. Or, pour une personne normalement constituée, elle aurait forcément fini par en crever. Au bout d'un moment, le cerveau ne peut plus supporter la charge immense de douleur et préfère court-circuiter le corps. C'est comme ça. Alors, franchement, c'est qu'il y a une dose d'exagération dans ce qu'elle dit. Si elle n'a trouvée aucun moyen de réconfort, j'ignore comment elle a pu me rencontrer. Je pose ma main sur sa tête. Quand bien même tout ce qu'elle dit est vrai, à présent elle n'a qu'à y penser, à son présent. Le passé est loin derrière, et si elle vient vivre chez moi, travailler avec moi, elle aura le soutien d'Orphéo derrière elle, sans même qu'elle s'en rende compte. Alors, elle n'aura plus à craindre son père. Car, même si ce mec peut s'avérer plus fort qu'il n'y paraît, il n'en reste cependant pas plus fort que Natasha. Et avec Natasha, je peux presque me battre d'égal à égal. Moralité, je peux gagner contre son père. Alors, qu'elle arrête de se torturer l'esprit inutilement.

-Et si tu fermais les yeux et que tu arrêtais de penser sans cesse à ce que tu as vécu. Je suis avec toi, maintenant, alors tu n'as plus rien à craindre, n'est-ce pas?

Cette fin en question a pour but d'attirer l'attention de Miyaki et de lui faire dire clairement un oui ou un non. Et, je l'espère, cela terminera comme ça. J'ai pas envie de m'évertuer à lui faire comprendre qu'il n'y a plus aucun risque pour que ses mauvais souvenirs se reproduisent. Miyaki reste un instant dans mes bras, jusqu'à ce qu'un médecin apparaisse. Elle a l'air de le connaître. Je lève les yeux vers lui, incrédule. À ce que je vois, il n'a pas le physique d'un psychopathe, mais juste d'un homme tranquille, légèrement âgé en blouse blanche. Je le salue de la tête, et il me le rend par un petit « bonjour ». Ben voilà, il est gentil comme personnage. Crois-moi Miyu, des sorciers noirs qui jouent aux gentils, j'en ai vu des centaines. Et je sais les démasquer. Mais lui, lui il n'a rien de spécial.

_ Je viens pour voir s'il ne faut pas changer le bandage..
_ Je ne veux pas qu'il me touche.. Tout sauf ça !

Miyaki... malgré toutes ses réticences, le vieil homme ne se laisse pas intimider et observe le bandage près de la poitrine. Je soupire. Je crois que ma petite amie est légèrement, juste légèrement dérangée. Je souris un peu, en coin des lèvres pour que personne ne le remarque. Dès que le médecin part, Miyu retombe dans mes bras après avoir remis sa robe de chambre. C'est à ce moment que je lui dis ce que j'ai sur le cœur. Visiblement, elle a l'air d'apprécier.

_ Je t'aime aussi mon ange gardien..

On va finir, à nous deux, à réinventer le dictionnaire des amoureux. Je souris lorsqu'elle m'embrasse. Si on s'aime? J'ai l'impression que oui. Ce serai idiot de dire non. On a déjà un gosse en mode préparatoire. Et puis, moi je l'aime vraiment. Ce n'est pas du coup de foudre. Simplement... je l'aime. Et ça ne me voile pas la face, loin de là. Je pense que c'est ça, le vrai amour. Je romps le baiser lentement, puis passe une main dans mes cheveux, puis dit :

-Bon, que veux-tu faire? Si tu veux, je peux aller demander quand tu sortiras de l'hôpital. Et en même temps si tu veux descendre te relaxer en-dehors de ta chambre.

Bon, « relaxer » n'est pas le bon mot. Si elle sort, elle va devoir tenir son brancard où est accroché sa perfusion. Et si jamais il ne roule pas bien... on va avoir quelques difficultés. Enfin. On verra bien.

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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptyDim 4 Sep 2011 - 13:17

    Oui, tu es là.. Mais le mal est déjà fait. Mon père a passé sa vie à me faire souffrir. Et il le peut encore aujourd'hui. Il a un moyen de marchander, en faisant du chantage. En me menaçant de te tuer. Peut être que tu t'en sortiras vivant, mais s'il utile le feu sur moi.. Je disparaîtrais de la terre, comme je suis venue. Mais je ne veux plus penser à ça, j'ai trop souvent vécue dans le passé. Qu'à présent, il faut que cela cesse. J'ai deux êtres qui ont besoin de moi, il ne faut pas que je les déçoive. Alors je vais exécuter les ordres de mon amour, en m'imaginant sur la plage, en train de manger une glace italienne avec ma famille. Un endroit magique ou rien ne peut nous séparer. Je serais prêt à tout pour lui. Je l'aime tellement, que je ne souhaiterais jamais de le perdre. J'en mourrais, s'il devait lui arriver quelque chose. J'ai même faillis faire un malaise quand j'ai appris qu'il ne reviendrait jamais de sa mission. La peur vit constamment en moi.. Je ne peux me débarrasser réellement d'elle, car elle a toujours fait partie de ma vie.

    _ Oui..

    Dis-je en rouvrant les yeux doucement pour les plonger dans ceux de mon amour. Je me sens en sécurité avec lui. J'ai comme l'impression que rien ne peut m'atteindre. C'est magique. Mais malheureusement comme toute chose à une fin, ma fin se termine avec l'apparition du médecin qui vient regarder le bandage. Je ne suis pas dérangée, je sais ce que je dis.. Quand j'étais petite, il m'a raté une perfusion, il me souriait bizarrement, et il était dérangé.. Je ne rêve pas, il m'avait touché les fesses.. Ma mère a vue tout ça, mais m'a dit qu'il avait changé, peut être que c'est le cas. C'est pour ça qu'il ne peut le voir. Par moment, les hommes ne comprennent pas les femmes, c'est pour ça que d'ailleurs on parle d'homme et que les hommes parlent de femmes, c'est un cercle vicieux tout ça. Moi je vous le dit. Mais il ne pourra jamais connaître son passé autant que je le connais.. Il paraît qu'il a été transféré ici après avoir eux un passé assez connu des médias.. Moi je dis ça, je dis rien.. Mais vue qu'à présent, il est devenu un autre homme.. Ca me paraît raisonnable. Mais j'aurais aimé que mon père en fasse de même.

    A vrai dire loin de là d'être insupportable et répétitive, je désire vraiment partir d'ici et manger.. Et c'est deux choses sont impossible. Donc on va faire dans ce qui est réalisable. Alors si je veux chercher le cadeau sans qu'il le voit. Je vais devoir l'occuper pendant un petit moment, le temps que j'ai le courage de me lever et de pouvoir chercher le cadeau. Enfin dans ce cadeau y a différentes choses, un bijou, un costume sur mesure, et pour s'il voulait vraiment devenir artiste, une place dans le groupe ou je joue.. Ou s'il veut faire carrière solo, un producteur que connaît ma mère, vue qu'elle est depuis toujours dans la musique et qu'elle connaît pas mal de monde. Puis y a aussi la nuit, mais ca sera pour plus tard. Vue que mon état ne permet pas de faire du charme, alors il attendra mon rétablissement. Je veux profité dés que j'ai l'occasion de mon corps, vue qu'après je vais ressembler à une baleine donc il ne va plus être attiré par moi.

    _ Tu serais un amour, si tu demandais ça pour moi.. Je ne supportes décidément pas cette chambre d'hôpital !

    Manque plus que me lève de ses bras pour m'asseoir sur le lit, et attendre qu'il soit à une distance assez éloignée pour qu'il n'entend pas ce que je suis en train de faire. Merci Lestat, d'être un majordome parfait, tu n'avais pas oublié le cadeau. Sinon ca aurait été bête. Je persiste à croire que c'est dommage qu'il est passé son anniversaire enfermé.. Mais je le rattraperais, Lestat fera le gâteau et tout le tralala.. Moi je n'ai pas le morale et la forme pour le faire, surtout maintenant. Mais bon, vue qu'il a apporté le présent, je me doute qu'il n'est pas pensé à faire tout ça. Alors je lui fais confiance, on va faire comme ça. Vue que je crois que c'est le bon moment, je vais chercher le cadeau sous le lit. Amen que ca me fait pas mal au dos ou autre part. Ah le voilà, je le tiens. Je me relève doucement, pour ne pas avoir une douleur à la poitrine et le pose sous la couverture. Manque plus qu'il arrive !
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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptyLun 5 Sep 2011 - 14:14

Qu'est-ce que je dois penser,
à faire la morale?


C'est incroyable de voir comment les mots peuvent jouer sur les émotions par moment. À peine eut-elle prononcé ce mot, et mes yeux s'illuminèrent d'un nouvel éclat. Enfin! Ce n'est pourtant pas faute de volonté, mais j'ai tout de même réussit à lu extirper ce mot affirmatif et sans détour. Je me sens... comment dirais-je... soulagé. Terriblement soulagé d'avoir enfin obtenu le dernier mot. J'ai essayé, j'ai réussi. Vive l'auto satisfaction, je ne sais ce qu'on fera sans elle sinon. Je l'embrasse légèrement, heureux de l'avoir sorti de son cercle infernal. Elle n'a plus rien à craindre, je suis avec elle, et je n'ai pas peur de son père. Ça devrait lui suffire comme explications, non? Je lève la tête lorsque le baiser se termine, puis repose Miyaki sur son lit en me relevant sans être courbé. Miyaki a beau dire qu'elle a de la force, ce que je vois, c'est qu'elle a quand même du mal à tenir sur ses deux jambes. Bon, peut-être s'est-elle simplement écroulée sur moi, mais quoiqu'il en soit, j'avoue que j'ai commencé à avoir un léger mal de dos.

Je lui propose alors de faire un petit tour en-dehors de l'hôpital. Mais avant ça, il me faut l'autorisation du personnel. Et ça ne va pas être de la tarte pour les persuader. Persuader... Non, ce serai vraiment méchant d'utiliser la persuasion sur eux. Surtout que j'ignore si j'en suis capable. J'ai découvert mon pouvoir second, mais le don reste flou. Peut-être n'en ai-je pas. J'ai entendu dire que des certains sorciers pouvaient découvrir leurs pouvoirs pour la première fois après soixante dis ans. Soixante dix ans que tu le cherchais et qu'il aurait pu te servir, mais non, il se pointe en fin de carrière. Incroyable. Je me demanda quand est-ce que la mamie Pando les a découverts? Enfin.

_ Tu serais un amour, si tu demandais ça pour moi.. Je ne supportes décidément pas cette chambre d'hôpital !

Bon, eh bien, je suis un amour. En plus tu as de la chance, parce que je ne le fais rien que pour toi. Alors, il va falloir sortir et parler avec les autres. C'est parti. Dans ma jeunesse j'ai eu l'habitude de devoir parler face à un public inconnu, alors là, ça ne change rien, si ce n'est la profession et le nombre de participants. Je soupire et sort de la chambre.

À l'extérieur, je manque de faire tomber un malade. Moi non plus, je ne suis pas à l'aise dans les hôpitaux. Résultat, je me fais réprimander. Ouais, ben c'est bon,j'ai rien fait de mal et au final, c'est moi qui suit tombé pour éviter le monsieur. Alors qu'il ne m'énerve pas, le vieux. Je le fusille du regard malgré moi, puis me relève avant de faire les cent pas pour trouver l'accueil de cette étage. Y'a pas à dire, cet hôpital est immense. Je sais où se trouve l'ascenseur, mais alors les escaliers, je ne les ai pas encore trouvés. J'inspire très fort en apercevant les infirmières dans un petit local avec des vitres et non pas des murs. Je toque tranquillement, laissant dépasser ma tête au-dessus des vitres teintées, et quelqu'un vient m'ouvrir. Pile au moment de franchir la porte, on me dévisage, et on me demande si je suis malade. Alors, celle-ci on me l'a sortie plus d'une fois. Pourquoi à votre avis? À cause de mes iris blancs. C'est si choquant? Ils pourraient croire à des lentilles, mais il faut croire que ça fait trop vrai. Ce qui est le cas, après tout. Un de ces jours, je vais opter pour des lentilles marrons. Au moins, je serai un japonais normalement constitué. Enfin passons.

Je m'adresse aux infirmières. Leur demande gentiment la date de sortie de ma petite amie située en chambre 408. Quatrième étage et début du couloir donc. L'une tapote sur son ordinateur portable, puis me répond d'une voix pleine d'entrain qu'elle devrait sortir d'ici deux jours, mais que des soins à domicile devront être faits tous les jours pendant une semaine, puis une fois tous les deux jours pendant trois semaines. Elle parlait avec une telle confiance que je ne put m'empêcher d'être en admiration. Au moins, Miyaki était entre de bonnes mains, et les filles connaissaient leur boulot. Ensuite, vint la question plus fâcheuse. Lui demander de sortir un peu. Il y eut soudainement quelques réticences, des regards échangés entre les infirmières, puis l'une d'entre elle préféra dire qu'il était mieux qu'elle reste encore une journée dans son lit, histoire de récupérer, car la cicatrice était toute jeune et les risques d'infections élevés. De plus, comme il s'agit d'un cancer du poumon, il est possible qu'elle n'arrive plus à bien respirer au bout de quelques minutes de marche lente. Je n'insiste pas et les remercie chaleureusement. Elles me rendent mon sourire et je sort du petit cabinet. Alors, comme ça, elle ne peut pas sortir. Voilà qui devrait la déplaire... Je descends au rez-de-chaussée puis passe à l'accueil pour payer deux jours de télé, au cas où ma chérie s'ennuie sans moi. Je remonte aussitôt, télécommande en main, puis me dirige vers la chambre, après avoir galéré dans les couloirs, et pousse la porte. Elle est toujours assise et semble m'attendre. Aussitôt, je m'assoie sur la chaise près du lit, et lui sort le même discours que les infirmières :

-Tu devrais sortir d'ici deux jours. Après, il y aura des soins à domicile pendant un mois et tu seras libérée. Puisque ta cicatrice est encore à peine refermée, ils te conseillent de ne pas trop bouger car il y a des risques d'infections. Alors, fais-moi plaisir et ne fait pas n'importe quoi. Tu as de la chance d'être en chambre seule alors profite-en pour te reposer et me revenir en forme. Ce n'est que deux nuits à passer, et je reviendrais te chercher.

Je pose ma main sur les cheveux de Miyaki et lui embrasse le front en lui souriant chaleureusement. Je tiens à faire son bonheur, quitte à la faire passer par des instants un peu plus durs. Tout ça ne sera qu'un mauvais souvenir. Je pose la télécommande sur sa table de nuit et poursuis :

-J'ai pris deux jours de télé, alors tu peux la regarder quand tu veux. N'abuse tout de même pas.

Moi, un père poule? Pas du tout.

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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptyLun 5 Sep 2011 - 14:56

    On commence par le début. 1. Deux jours, ca peut paraître court pour vous mais moi ca me paraît éternel surtout sans « lui ». J'ai horreur des hôpitaux, surtout quand tu vois tous ses gens malades, qui te donnent l'impression d'être dans le même état qu'eux. C'est épouvantable. 2. Les soins médicaux, en dehors que j'aurais les visites médicales de mon oncle pour voir si tout ce passe bien, cela va être un enfer, surtout que quand j'étais petite, j'avais horreur des cachets, je refusais de les avaler, parce que j'avais peur de m'étouffer avec, c'est bête non. 3. Infection ? Si tu fais appel à ma mère, elle m'enlève cette cicatrice et on en parle plus. Puis à vrai dire, je crois que ca va beaucoup m'aider. Mais ils ont raison de m'interdire, vue que je bouge tout le temps. Et que vue l'opération du poumon, il se pourrait que je manque d'air et que je m'écroule au sol. Amen. 4. Moi faire n'importe quoi ? Non il me connaît mal, je suis un « ange » chiant par moment parce que quand je m'ennuie, ben faut que je m'occupe et vue les nerfs de femmes enceintes, les infirmières vont tout se recevoir dans la figure. D'ailleurs en y pensant quand j'accoucherais justement, je devrais rester une semaine ici.. Puis y a des femmes qui ont des fortes contractions mais qui font attendre parce qu'ils disent que ce n'est pas le moment. Pitié que ca ne soit pas comme ça avec moi, sinon j'en suis sur je hurle à mort. Et tout le monde va souffrir dans ce cas. 5. Grâce à qui ? Ma mère... Elle ne voulait pas que je me retrouve avec d'autre, vue qu'elle sait très bien mon mal des hôpitaux et que l'autre fois que j'étais avec un vieux dans la chambre, j'avais envie de vomir toutes les dix minutes, en plus il me parlait, l'enfer en résumé.. 6. Pour finir, tu restes avec moi, y a rien à faire, je ne veux pas rester toute seule ici. Un tout bon amant qui se respecte resterait la nuit et la journée avec sa femme dans l'hôpital.. J'exagère, c'est vrai, c'est uniquement quand c'est très important.. Mais c'est une opération d'un cancer, donc pour moi ca l'est.. Résumons à présent !

    _ Deux jours sans toi c'est l'enfer ! Je veux que tu restes avec moi ! En dehors des soins médicaux, il y aura toutes les semaines la visite de mon oncle pour voir si tout va bien.. Il me l'a dit à mon réveil.. Pour la cicatrice, tu appelles ma mère et on en parle plus.. Puis je refuse de la garder sur moi, sinon je hurle... Moi faire n'importe quoi ! Pff.. Je suis un « ange » certes je vais hurler sur les infirmières, mais c'est les nerfs, pas moi.. Heureusement sinon j'aurais été mal pendant ces deux longues journées !

    J'ai tout mis dans le désordre, ça fait 1. 6. 2. 3. 4. 5. Le six a décidé d'être le second dans la liste, pourquoi, j'en sais rien. Il en a marre d'être le dernier donc il se rebelle. Oh on va rajouter un 7. La télévision ? Ah génial, il passe des émissions ou tu y es. Sinon je ne regardes pas. Il n'y a rien d'intéressant surtout si ce n'est pas de la musique ou de toi. Mais je zapperais ca m'amusera pendant ton absence. Il donnera la note à ma mère, pour ne pas qu'il utilise tout son argent juste parce que j'ai zappée jusqu'à ce que je m'endors et que les infirmières pètent un câble à cause de moi. Je la sors la connerie ou non ? J'ai envie de la sortir. C'est trop tentant.. Je me lance !

    _ Il y a des émissions avec toi ? Sinon j'en vois aucun intérêt.. Ce n'est pas une télévision qui va te remplacer !

    Surtout pas. Une télévision c'est un objet alors que toi tu es mon cœur, alors impossible que ca arrive. Mais je m'en rends compte d'une chose, il se donne à fond pour moi. Il est trooop chou. Si je ne me retiens pas, je lui aurais sauté au coup, en l'embrassant. Alors on va faire la liste de tout ce qui m'empêche de passer à l'acte : 1. La perfusion 2. La fatigue 3. La cicatrice 4. L'air 5. Mon état de santé. Merci bon dieux de m'avoir mon bonheur de courte durée. Je croyais que tu étais avec moi, jusqu'au jour ou je me rend compte que tu fais tout le contraire. D'abord tu as réussi à me faire passer l'examen avoir le diplôme pour être professeur et animatrice... Et leur satané test de capacité et maintenant ça, tu es contre moi, mais ce n'est rien. J'en ai habitude après tout.

    A présent, il faut que je réussis à improviser quelque chose de bien pour lui dire « Bon anniversaire » en lui tendant le cadeau. Je réfléchis pendant environ dix minutes, et je reviens.. C'est compliqué ce machin là. Surtout que c'est passé depuis quelques semaines et qu'on n' a pas pu le passer ensemble 1. Parce qu'il était enfermé. 2. Parce qu'à notre retour, je lui ai bouffé le morale. Super ! Il faut que je rattrape, mais vue que je suis une gourde, je me met déjà à rougir, en tremblant légèrement. Je n'ai décidément pas l'habitude de ce genre de chose, mais je me lance. Je sors le jolie cadeau qui est sous la couverture. Vue ce qu'il y a à l'intérieur, il est assez grand. Donc je le porte à deux mains avant de le tendre timidement.. J'ai l'air stupide mais j'assume. J'ai peur qu'il soit déçu et que ca ne lui plait pas surtout.

    _ Eto.. Eto.. Je sais que c'est déjà passer.. Mais je tiens quand même à te l'offrir ! J'aurais voulu quand même le souhaiter avec toi.. Alors même si c'est des semaines en arrière « Bon anniversaire, mon amour »

    Vous savez quoi, j'ai l'impression d'être conne là, à dire ça dans un hôpital alors que je viens de me faire opérer et que c'est passé y a déjà un bon nombres de semaines. Il va me sortir un de ces regards blasés que je n'aurais jamais vue dans ma carrière. Mais je le comprends après tout, je l'aurais bien cherchée.
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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptySam 10 Sep 2011 - 16:22

C'est une bonne tactique,
que de secouer une sardine devant moi.

La petite madame est très attachée à moi, comme je suis très attaché à elle. Mais bon, c'est un peu normal, non? Quand deux personnes s'aiment, on ne désire plus se quitter. D'autant plus que la menace de son cancer ne deviendra sous peu qu'un horrible et vieux souvenir. Alors, pour lui montrer encore plus que je l'aime, j'entreprends de l'embrasser encore u peu. Moi? Opportuniste? Non, simplement moins égoïste. Ou plus à voir. C'est vrai que je l'embrasse parce que j'en ai envie. Caractère de cochon ou non, je vis ma vie, avec les mais qui arrivent à me supporter.

Miyaki entame alors un monologue plus que résumé. Elle passe du coq à l'âne en une phrase, mais j'arrive à suivre le tout en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. J'opine légèrement de la tête. En clair, elle ne veut pas qu'on se sépare. Mais moi et les hôpitaux, ça fait six mille six cent. Autrement dit, ce n'est pas une bonne idée. D'autant plus que si la blessure extérieure se referme par les soins de la mère de Miyu, l'intérieur, lui, reste fragilisé. Ce n'est pas juste une cicatrice superficielle, c'est aussi une grosse récupération. J'observe le gros bandage de Miyaki. Si seulement j'avais des dons de guérisseur, j'aurai pu l'aider, mais là, je ne lui suis de strictement aucune aide. En fait, je n'ai pas arrêté de la faire souffrir j'ai l'impression. Mon caractère ignoble, déjà, est un gros handicap. Ensuite, ma peur des enfants. Et enfin, l'attachement que je porte à chaque personne. Oui, c'est un problème, car c'est en constant changement. Je ris légèrement aux longues paroles de ma petite amie, puis lâche, visiblement amusé :

-Ma chérie, je ne peux pas rester ici indéfiniment. C'est ainsi. Et je ne me casserai pas le bras pour être muté à l'hôpital.

Je mets ma main devant ma bouche pour m'empêcher de rire davantage. Ça pouvait être mal interprété. Mais bon, souriant peu après d'un air doux, j'empêche au moins à Miyu de le penser. Il est clair que je ne me casserai rien du tout pour être avec Miyaki. Encore une fois, ma débilité me sidère. Elle, elle est venue me voir jusqu'à Londres pour me libérer et moi, moi je ne peux rien faire pour dormir une journée à ses côtés dans un endroit pour le moins très sécurisé. Je soupire. Vraiment Ren, tu es un incapable.

_ Il y a des émissions avec toi ? Sinon j'en vois aucun intérêt.. Ce n'est pas une télévision qui va te remplacer !

Moi? Passer à la télévision? Pas que je sache, je suis loin d'être une star. D'ailleurs, je ne désire même pas l'être. Comme ça, je suis tranquille. Pas de journalistes qui t'agressent chez toi. C'est quand même un avantage pour garder sa vie privée. Et si ça s'appelle comme ça, c'est bien pour une raison valable. Et j'avoue que ce n'est pas non plus ma télévision qui va remplacer ma petite amie. C'est... comment dire... totalement impossible de mélanger fictif et réalité, et surtout objet et humain. Surtout si cet humain vous fait plus d'effet qu'en apparence. Je m'étire un peu, puis observe Miyu un instant. Elle a l'air de réfléchir sérieusement. Ce qui m'intrigue. Finalement, elle se décide à sortir quelque chose. Un gros paquet sort de la couverture. Tiens, j'avais même pas remarqué en venant. Il devait être posé autre part. Elle a profité de ma petite balade pour se lever. Ah... c'est pas sérieux sérieux tout ça. Cependant, j'ouvre de grands yeux éberlués lorsque ma petite amie me lance d'un air terriblement timide :

_ Eto.. Eto.. Je sais que c'est déjà passer.. Mais je tiens quand même à te l'offrir ! J'aurais voulu quand même le souhaiter avec toi.. Alors même si c'est des semaines en arrière « Bon anniversaire, mon amour »

J'ai un peu du mal à réagir. C'est vrai que mon anniversaire s'est déroulé pendant que j'étais en cellule en plein cœur de Croix. La blague. J'ai résultat totalement oublié que mon anniversaire était déjà passé. Pour moi, il ne se déroulerai que dans plusieurs mois. Me ressaisissant, je pose le paquet sur mes genoux et, avant de l'avoir ouvert, embrasse Miyaki sur la joue avant de lui lancer ces paroles :

-Tu es trop mignonne, chérie. C'est vraiment chou de ta part d'y avoir pensé. Je l'avais moi-même oublié.

Je souris à la suite de ces mots, et ouvre lentement le papier cadeau. C'est dans une grosse boite, résultat, je ne peux même pas toucher pour sentir la texture à l'intérieur. Un sourire nait sur le coin de mes lèvres. Eh ben... J'enlève le carton, puis observe le contenu. La première chose que je vois, c'est le costume. Même si c'est ce qui est le plus au fond, c'est aussi celui qui prend le plus de place. Déjà, ça, j'apprécie beaucoup. J'aime beaucoup les costumes, et je suis un peu à court de chemises. J'ignore comment elle s'est débrouillée pour le faire sur-mesure, mais en tout cas, par mon regard d'expert, je devine aisément la durée de travail. Les plis sont parfaits, et la couture soigneusement découpée. Un vrai travail. Déjà, je pense à la date où je le mettrais. Et vous savez quoi? Vous savez quelle image me vient en tête à ce moment? Quelle scène je m'imagine à travers un œil suspicieux? Moi, je vois le mariage. Eh oui, pour un homme tel que moi, je pense que je ne pourrais mettre ce costume que pour un mariage. Reste à savoir ma place dans ce fameux mariage. Après tout, il y aura certainement Take et Shy. Enfin bref, passons. Ensuite, j'aperçois une place. Sans vraiment la détailler, je parviens à lire quelques mots. Je ne comprends pas vraiment le sens, mais il est clair qu'il s'agit d'un groupe. Je le saisis finalement, avant de lui demander l'origine de cette place :

-De quoi s'agit-il?

Mon regard se déporte sur autre chose. Une petite boite. Du genre, vraiment petit, d'environ 5 cm². Mes yeux sortent de leurs orbites lorsque je lis la marque de la bijouterie. Adamence. C'est de la haute joaillerie ça. Je commence à bien m'y connaître. On voit bien que je ne vis vraiment pas dans le même monde que les professeurs de l'orphelinat. Et Miyu est dans le même cas que moi. C'est assez éprouvant, dans un sens. Quand on s'habitue à la richesse, on a du mal à s'en sortir. Je me décide à ouvrir la boite, en posant la place dont je ne devine pas encore l'utilité. Je ne suis pas au bout de mes surprises. À l'intérieur, il y a un bracelet en argent avec une paire de boucles d'oreilles en diamant blanc. Eh ben, si je m'attendais à ça. J'ai plusieurs piercings aux oreilles, mais je n'en met pas tous les jours. Et aujourd'hui, je n'en ai pas mis. Je fixe encore un instant les boucles d'oreilles. Environ 0,5 cm d'envergure. Pas mal. Vraiment pas mal. Je me tourne vers Miyaki, encore relativement choqué, et balbutie quelques paroles en l'air :

-Mon ange, c'est bien trop. Ce n'est qu'un anniversaire.

J'ai beau être toujours à l'affut de nouvelles choses, il n'empêche que j'ai appris à modérer mes sorties d'argent. Et ça, je trouve qu'il y a un surplus d'argent non négligeable. Je ne lui en veux pas, et à vrai dire, je suis bien trop heureux, mais je n'arrive pas à comprendre ses motivations. On a beau être riche c'est... trop. J'ajoute avec un soupir désespéré :

-Tout l'amour du monde ne pourrait pas rembourser ceci. Alors, à défaut, accepte au moins le mien.

Sur ces bonnes paroles, je fondis sur les lèvres de ma petite amie, jouant amoureusement avec sa langue. La journée ne faisait que commencer après tout.

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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptyLun 12 Sep 2011 - 0:01

    Je suis bien allé à Londres alors que j'étais enceinte et que je pouvais à tout moment perdre le bébé. Et lui, il n'est pas capable de rester dans un hôpital avec moi. Ben dit donc, quel froussard, il porte bien sa métamorphose. « Le chat » est froussard et fainéant. Ahah. Il fait bien l'affaire. Cependant, je ne lui aurais pas dis de se casser un bras pour moi, car je ne l'aurais pas fais pour lui. Mais juste dormir en ma compagnie pour ne pas me laisser seule. Car je ne veux pas être seule dans cet immonde endroit remplis de gens « malades ». Bon c'est vrai que je me suis fais de connaissance, une qui est atteinte d'une tumeur et un autre qui a une hépatite B. Ils sont juste un an de moins que moi, mais nous nous comprenons. J'espère que tout va bien se passer pour eux. Hikari doit rester le temps de l'opération de la tumeur et Haru doit y rester toute son adolescence pour sa santé à cause de sa maladie. J'ai vécue la même chose et je comprends leur douleur. Des gens se plaignent alors qu'il y en a des personnes comme moi ou Haru et Hikari qui ont une maladie qui les condamnent. C'est pitoyable, totalement.. Je crois qu'en plus elle doit subir une opération ou scanner pour sa tumeur. J'ai peur qu'à son âge, elle ne survit pas ou que l'opération échoue. Même si je la connais depuis peu, il y a un lien qui s'est formé. Elle m'a aidée à ne plus avoir peur avant l'opération. Elle m'a rassurée comme ferait une amie, elle est formidable..

    Comment oublier son anniversaire ? Normalement c'est le jour plus important en comptant le jour de Noél. Bien sur, y a d'autre fête comme le Mariage, … mais ça c'est pas des fêtes quotidiennes, qui te montrent à quel point le temps passe et à quel point tu vieillis. 26 ans. C'est tout jeune encore, je ne nies pas le contraire, alors faut en profiter. Moi je suis 6 fois plus jeunes que lui. 20 ans, vous vous imaginez, je n'ai pas encore l'âge majeur au Japon. C'est 21 ans. Je suis même obligée de vivre dans le domicile, mais j'ai fuguée pour ma liberté. Tant qu'on ne traite pas Ren de gigolo parce qu'il se prend une plus jeune que lui, cela me convient. Moi c'est en février. Et ma mère compte m'offrir encore quelque chose de plus cher que ce que j'ai eux l'année dernière. Quoi comme moi ? Certes, je lui offert des boucles d'oreilles avec des diamants et un costume sur mesure. Mais j'ai voulu faire la surprise, et on va dire c'est pour qu'il oublie le mois passé dans cette cellule. Puis quand on aime, on est près à tout dépenser pour cette personne. Moi j'agis comme ça. Au début je ne savais pas quoi lui offrir, alors je dépense plus pour être sur qu'il ne serait pas déçu. Oui car ça me ronge par la suite, si le cadeau ne plaît pas, donc je fais en sorte d'en rajouter toujours plus pour au cas ou le premier ne plaît pas, le deuxième plaît...

    _ C'est normal, voyons.. Comment pourrais-je oublier le jour ou tu es né..

    Revo a dit qu'il manquait quelqu'un dans le groupe. Donc j'y ais pensée toute de suite. Ren s'est chanté et a une belle voix. Donc il pourrait très bien jouer « Shaytan ». Certes, il ne chanterait pas tout le temps, comme ça il ne pourra pas être absent tout le temps et profiter de la vie en dehors du travail. Mais ca lui permettra de faire ce qu'il aime le plus et être dans un groupe plus ou moins connus. Pour dire il est connu un peu partout mais on ne joue qu'en Asie. C'est Revo qui l'a décidé non moi, donc chut, mais il a dit qu'il passerait en écosse pour ne pas qu'au premier mois, s'il accepte bien sur.. Qu'il se déplace trop loin, avec la rentrée et les cours.. J'y joue depuis quelques déjà, enfin mois, on va dire, c'est que j'aime la musique et que participer à des chansons j'adore.. Plus tard, je voudrais être chanteuse célèbre et musicienne. Je jouerais du piano tout en chantant. Les gens aiment beaucoup le sons du piano comme moi j'aime ce que je compose..

    _ Il y a deux billets.. « Le premier » c'est pour si tu voulais remplacer un membre du groupe dans lequel, je joue.. « Sound Horizon » on a besoin d'un autre homme ! Et j'ai de suite penser à toi.. « Le second » c'est de ma mère.. Vue qu'elle joue du violon pour le « Disney Rock » pour l'anniversaire de Disney.. Elle voulait te proposer de voir si cela t'intéresse de chanter Aladdin devant un nombre impressionnant de personne.. Le hic, c'est que tu chanteras avec moi ! Si cela te dérange pas..

    Ce n'est pas « Qu'un » simple anniversaire, mais le tien. Et tout ce qui touche à toi, m'est important. Alors il est hors de question que je t'offre quelque chose qui n'est pas précieux alors que ta personne est précieuse pour moi. Alors je veux te montrer à quel point je t' aime et que je veux que tout soit parfait pour moi. Même si cela doit dépasser des fortunes pour un costume ou des boucles d'oreilles d'une grande marque, qu'importe. Je t'aime et j'ai besoin de te le prouver même si c'est à ton anniversaire. Je prolonge le baiser que tu me donnes en laissant danser ma langue avec la tienne, tout en fermant les yeux. Je ne vais pas rompre pour répondre à ce qu'il a dit. Je crois qu'il comprend tout seul à quel point ca me fait plaisir et que pour moi c'est important de lui faire plaisir. Je passe donc ma main libre sans la perfusion dans son dos, en serrant son haut entre mes doigts. Si vous savez à quel point, je l'aime, c'est fou.. L'argent ne compte pas quand on aime quelqu'un, en voilà une preuve !
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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptySam 17 Sep 2011 - 18:19

Dans les familles aisées,
l'amour doit-il s'acheter?


Il y a des moments où on ouvre de grands yeux. De grands, grands yeux, face à la situation. Transcrit en mots, ça pourrait vouloir dire « c'est quoi ça » ou traduire une profonde surprise doublé d'une pause. En bref, il s'agit de mettre le cerveau en pause avant d'enregistrer la chose en tant que « moins » important. Ce qui fait qu'au final, on finit par se déconnecter. Et c'est une mauvaise chose. C'est un peu compliqué, en fait. Je passe une main dans mes cheveux, toujours éberlué par le cadeau. Non pas pour la valeur du bijou, et puis, si je l'avais voulu, j'aurai pu l'acheter. Non, c'est juste le geste qui me surprend. Premièrement, j'avais oublié mon anniversaire, et de deux elle n'est pas rétablie de son opération. Au final, c'est moi qui reçoit des cadeaux. Et ça, franchement, ça me fout une culpabilité et une égoïsme hors du commun. Alors que je n'ai encore rien dit, si ce n'est transmettre mes émotions en quelques phrases évasives.

_ C'est normal, voyons.. Comment pourrais-je oublier le jour ou tu es né..

Comment pourrais-je oublier le jour où j'ai rencontré une femme telle que toi? Probablement jamais. Il n'y a que toi qui ai reçue autant de choses de moi. Dont mon dégoût des enfants. Et pourtant, je suis sur le point de franchir ce fossé immense qui sépare nos deux êtres. Peut-être qu'à la fin, nous ne serons vraiment qu'une seule et même personne. Miyaki, je veux tenir ton cœur dans ma main, sentir ta chair et boire tout ton sang. Plus que jamais, je veux que tu restes à mes côtés. Et pour ça, je pourrais bien t'offrir une centaine de milliers de diamants, ainsi que les pierres les plus rares au monde. Pour peu que tu continues à me dire combien tu m'aimes. L'amour doit-il s'acheter?

-Quand à moi, je me contenterai de ne pas oublier le jour de notre rencontre.

C'est la moindre des choses. J'écoute par la suite les paroles de mon amour. Deux billets. Je les fixe un à un, et ce, au fur et à mesure qu'elle les indique à l'oral. Dans tous les cas, elle requiert mon aide à ses côtés. Je ne peux m'empêcher de rire à l'annonce de Aladdin. Je m'imagine très mal à chanter ce genre de musique. Les Disney, ce n'est pas trop mon genre. Et comme il s'agit d'un grand rassemblement, il y aura la télévision. Et je ne tiens vraiment pas à passer dans ce genre de choses. C'est une question de réputation. Ma mère est stricte et malgré tout ce que j'en pense, je ne tiens pas à tarir sa réputation. Les dessins animés, c'est vraiment pour les gosses. Et chanter devant certainement plus de gosses que d'adultes, ce n'est vraiment pas mon truc. En plus, j'ai déjà un groupe, même s'il n'en qu'en phase préparatoire pour l'instant. Par là qu'on ne fait pas encore de concert. Enfin.

La première option me paraît plus réalisable. S'il ont besoin de quelqu'un, je suis toujours là, mais c'est certain qu'avec mon boulot à l'orphelinat, je risque de travailler à demi-temps dans son groupe. Puis, il faut que je réfléchisse. Je ne veux pas remplacer quelqu'un d'autre, je risque d'être inutile sinon. J'ai au moins l'avantage de bien me débrouiller en improvisation. Sans compter l'apprentissage rapide. Mais bon, c'est venu avec l'habitude ça. Alors, avant de lui répondre, je fonds sur ses lèvres. Parce que oui, le stress de l'opération vient de terminer, et que l'après choc n'arrive que maintenant. Plus que jamais, je veux la sentir près de moi. Plus que jamais, je veux al protéger de tout mon être. Qu'elle n'ai plus jamais à souffrir. Et je me dresserai devant chacune des barrières. Scénario de chevalier. C'est dingue la force qu'on a en étant amoureux. Me séparant finalement de ses lèvres, je lui dis :

-On pourra s'arranger pour ma participation.

On verra bien. On verra bien. Je soupire puis m'assois sur le lit. Question qui me dérange, je la pose aussitôt :

-Dis-moi, chérie, qu'est-ce qui te pousse à m'aimer?

Question philosophique, j'en ai conscience.

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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptySam 17 Sep 2011 - 19:14

« Oh my girl, I cry cry. You're my all, say goodbye bye.
Oh my love, don't lie lie. You're my heart, say goodbye
 »

    La Princesse n'a jamais oublié le jour de leur rencontre. Un moment sacré qu'elle gardera toujours dans son cœur. C'est grâce à ce mystérieux métamorphe, qu'elle a pu enfin être heureuse et vivre plus longtemps avec l'homme qu'elle aime. Pourtant celle-ci avait pourtant dis que plus jamais elle ne retombera amoureuse d'un autre jeune homme que son courageux Prince qui s'est sacrifié pour elle. Mais l'amour ne se contrôle pas, ni les sentiments. La chose qui ne devait plus se produire de nouveau, avait réapparu et fait que son cœur frappait fort dans sa poitrine dés qu'elle l'entendait sa voix ou même son nom. Puis pour c'était aussi la première fois qu'elle était enfin libre, plus sous les lois strictes de ses parents et surtout son père. Au Japon et en France l'âge majeur est différent. 18 ans pour les français et 20 ou 21 ans pour les asiatiques. Miyaki n'était encore qu'une enfant sous leur responsabilité. Ce qu'elle ne voulait plus entendre de la bouche de ses parents, car après tout ce qu'elle a vécue, elle se trouve assez mature et responsable pour ne plus justement dépendre d'eux. Alors le jour de leur rencontre et aussi celui de sa liberté. Deux jours importants pour la jeune femme. Qui aurais dit qu'elle rencontrerait « Ren » en Écosse et qu'il tomberait amoureux. Il était identique, mais avait quelques différences qui crée cet amour, si fort.
    - Quand à moi, je me contenterai de ne pas oublier le jour de notre rencontre.
    - Je ne l'oublierais jamais..
    Pour la petite fille en blanc, c'était évident. On ne peut pas oublier une chose aussi importante que cela, sinon cela voudrais dire que la personne n'aime pas vraiment l'autre. Et elle c'était l'inverse, elle était prête à tout pour rester le plus longtemps avec lui. Aux bijoux, à l'argent, aux larmes, à l'acheter.. L'amour ne s’achète pas, mais pour elle, sans l'argent.. L'homme ne s'intéresse pas à toi. Les bijoux et le costume pour son anniversaire c'était une façon de lui dire qu'elle serait prête à tout lui acheter pour le rendre heureux et qu'il ne manque de rien. Elle ne supporterait pas de le perdre, parce qu'il croit que celle-ci aime plus un ami que lui, ou qu'elle ne lui montre pas assez qu'il aime. Elle qui est au contraire, très peureuse du côté sentimentale, et qui ne veut jamais être séparer de l'homme qu'elle aime. Alors lui dire qu'elle n'aime pas assez son copain, c'est comme lui dire qu'elle fait mal son travail..

    Ne pas vouloir c'était une chose, après tout y a bien des gens qui n'aiment pas être connu ou qui déteste les Disneys. Elle fait ça pour juste se faire connaître et faire ce qu'elle aime le plus « chanter » alors si cela doit être une chanson de conte pour enfant, elle le fera.. Parce que sa mère dit que c'est la meilleur façon qu'elle se fasse connaître en dehors de son groupe. La petite a toujours rêvée de chanter en solo accompagnée de son piano.. C'était une façon de faire ses débuts. Ensuite elle compte aller plus loin bien sur, y a aucun doute dessus, c'est juste qu'il faut un début à tout même si ça passe par un conte et des milliers d'enfants. D'autres stars participent aimant ou pas les Disney's. Pour son groupe, c'est une autre chose, ca part de tout et de rien.. Le chanteur du groupe s'intéresse à tous les sujets et en fait des chansons sous formes d'histoires. Certes il y aura des costumes mais on ne reconnaît pas la plupart du temps les artistes déguisés sous des tonnes de tissus ou maquillage. C'est là l'avantage d'être connu sous le costume et pas en tant que personne. Puis Revo et le second homme du groupe, étant aussi le leader et le chef. Il sera plus que ravis que sa petite Princesse trouve un nouveau membre, malgré qu'il faudra apprendre vite et s'y faire au déplacement sur deux pays. Mais ce n'est rien après tout, quand on aime chanter, on est prêt à tout.
    - On pourra s'arranger pour ma participation.
    - D'accord !

    Comme dirait son ami, sans citez de nom.. Miyaki est blonde. Certes de couleurs de cheveux, mais aussi de l'intérieur par moment. Surtout qu'en philosophie, elle n'est pas douée. Malgré qu'elle soit une riche héritière et qu'elle doit apprendre cette matière pour remplacer son père. Mais faut dire qu'elle n'a jamais compris à quoi sert de faire de long discours ramena à un sujet de base très simple, donc elle s'arrange pour faire à sa manière et à la plus courte possible. Puis là c'est une question de sentiment, même cela ne doit pas être difficile pour elle, vue qu'elle aime. Mais parler de lui en philosophie, c'est un peu comme partir à la guerre. Mais elle va sortir quelque chose que sa mère lui a dit, quand elle était petite, et qu'elle aimait Kanzaki. Espérons que cela aura le même effet sur lui que sur elle.
    - Dis-moi, chérie, qu'est-ce qui te pousse à m'aimer?
    - L'amour ne s'explique pas.. Les sentiments ne se contrôlent pas !
    Ca lui fait bizarre de dire ça alors que justement si elle devrait parler autrement, elle le ferait et en dirait des tonnes sur lui. Alors une envie soudaine de se mettre la tête dans un coussin pour se faire toute petite, lui prend soudainement et se cache sous un coussin qu'elle prend de sa main libre. Il faut pourtant qu'elle se rattrape, car ce n'est pas d'elle ces mots et ca n'explique pas totalement la situation. Et cela ne pourrait peut être pas la réponse qu'il aurait voulu. Retirant le coussin de son beau visage, elle reprend mais d'une différente façon :
    _ … Mais si tu préfères il y a quelque chose en toi, qui est différent des autres et qui m'a plus.. Je ne sais pas vraiment quoi.. Mais ce qui est sur, c'est qu'elle brille toujours en toi.. Depuis ce certain jour ou tu m'as sauvée ma vie, je me suis dis « C'est lui, et personne d'autre ».. Tout en toi me plait, de l'intérieur à l'extérieur.. Rien me déplaît !
    Les mots du cœur sont la meilleur façon de s'exprimer, certes c'est difficile à dire, mais c'est plus beau qu'une citation de parents, qui ne sait pas décrire l'amour. Elle a fait avec son cœur, et elle s'est en sortie Reine et beaucoup mieux. Par contre, elle se sent toujours mal dans cet endroit, surtout que son Prince va sûrement partir parce qu'il a horreur de ce genre d'endroit. La Princesse va être triste de son départ, mais une courte absence ne pourra pas lui faire du mal, vue que le lendemain, ils vont être à nouveau inséparable.
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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptyDim 18 Sep 2011 - 19:28

L'amour c'est comme le feu,
ça te brûle ou te réchauffe.


Oublier le jour de notre rencontre, c'est comme prouver à l'autre qu'on ne l'aime pas. Cependant, ce n'est vraiment pas mon cas. Je l'aime autant que je le peux, quitte même à me surpasser. Ça ne se commande pas? Si, l'amour se commande. Une fois qu'on a passé beaucoup de temps avec la personne chère, le coup de foudre passe et on peut enfin raisonner. Se poser des questions et échanger avec plus de rapprochement. Ce n'est plus simplement de l'amour, c'est aussi de la compassion, de l'amitié, de la passion et tant d'autres sentiments auxquels on ne fait pas forcément attention. C'est comme si le feu qui brûlait le cœur se métamorphosait en petite flamme, en réchauffant sans carboniser. Pour moi, c'est ça le vrai amour. C'est celui qui apparaît après.

-Je ne l'oublierais jamais..

Je souris à sa réponse. Il fallait croire qu'elle pensait la même chose que moi. C'est une bonne chose que les deux êtres s'entendent à merveille. Quoique j'ai déjà entendu parler de relations conflictuelles qui tenaient bon jusqu'à la fin. N'empêche qu'il faut être carrément cinglé de vouloir passer sa vie avec son entière opposée, sans cesser de se chamailler sans jamais prendre un peu de repos. Je me demande si ces gens vivent vieux. Franchement, je ne les comprend pas. J'observe les places. Il va falloir que j'y réfléchisse à deux fois avant de me lancer dans des choses aussi éloignées que mon train de vie habituel. Oui j'aime la musique, mais de là à me costumer en Aladdin, il y a une marge. Incontestable pour un professeur de musique. C'est comme si je venais en cours habillé en canari. C'est impensable. Alors, je sens bien que le Disney va passer à la trappe. Je lui fais alors comprendre que j'y réfléchirai à deux fois avant de répondre, par une parole quelque peu atténuante. Ce à quoi elle répond :

-D'accord !

Eh bien, ravi de savoir que ma pseudo honnêteté a bien marché. Ça change. Ou bien, elle n'a pas tout à fait compris que c'était à charge de réflexion, et que cette réflexion tendait beaucoup vers le négatif. Comme une balance à laquelle on a rajouté un poids de quelques kilos d'un côté.

Posons Alors la question qui me chagrine. Pourquoi s'aime-t-on? Est-ce simplement psychique, ou y'a t-il une réelle envie derrière? Tant de questions idiote à poser en public, mais qui travaille beaucoup dans mon esprit. Je ne veux pas trop la fatiguer, comme elle revient d'une opération. D'ailleurs, elle est curieusement vive et rapide d'esprit pour une femme qui sort de quelques heures d'anesthésie. Je ne peux m'empêcher de soupirer au moment où elle répond :

- L'amour ne s'explique pas.. Les sentiments ne se contrôlent pas !

Effectivement, je veux bien croire qu'il s'agit là d'une question idiote. Et pourtant, elle s'efforce alors de répondre de son mieux à la question posée. Eh bien chérie, tu te surpasses. Pourquoi est-ce que tu te mets un coussin devant le visage? Hein? Euuh...

_ … Mais si tu préfères il y a quelque chose en toi, qui est différent des autres et qui m'a plus.. Je ne sais pas vraiment quoi.. Mais ce qui est sur, c'est qu'elle brille toujours en toi.. Depuis ce certain jour ou tu m'as sauvée ma vie, je me suis dis « C'est lui, et personne d'autre ».. Tout en toi me plait, de l'intérieur à l'extérieur.. Rien me déplaît !

C'est donc réellement psychique. Car je ne pense pas posséder « quelque chose » qui me différencie des autres. Elle aussi, elle a quelque chose que les autres n'ont pas. Il faut croire que nous devions nous rencontrer un jour ou l'autre. Amoureux ou pas d'ailleurs, puisque c'était déjà décidé à l'avance. Eh bien... le mariage ne me fait pas envie, peu importe du sens où je le vois. J'estime que l'on a pas besoin d'avoir des tonnes de convives parce que deux personnes vivent ensemble. Nous vivons déjà ensemble, alors ce n'est pas la peine de se casser la tête à faire la fête. Et je n'aime pas dépenser de l'argent pour des fêtes. Quoi, vous croyez que je suis avare, c'est ça? Pff! Mais c'est pas faux non plus. La vérité, c'est que je ne veux pas voir ma mère rappliquer à mon mariage. C'est tout. Ni le père de Miyaki d'ailleurs. En plus, j'y pense maintenant, mais si je tue le père de Miyaki, il y a de grandes chances pour que ça se répercute sur le dos de mon père ou de ma mère. Un grand dirigeant d'entreprise décédé, ça fait forcément les sujets de presses. Hum... il va falloir réfléchir. Bref, revenons-en au sujet.

-Hm... D'accord. C'est vague, mais je crois comprendre.

Je fixe la pendule. C'est vilain d'avoir installé une pendule dans une chambre d'hôpital. C'est la première fois que je vois ça. Vraiment vilain. Bref. 18H30. Fin des visites dans 30 minutes. Venons-en au fait. Je demande aussitôt :

-Comment te sens-tu? Tu as mal?

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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptyDim 18 Sep 2011 - 20:23

« La promesse que nous nous étions faite de rester ensemble pour toujours.
Même si je pensais que je pourrais me retourné, je marche sur cette route seul pour un instant.
 »

    Une pendule dans une chambre d'hôpital ? Non mais je crois rêver. Ça va se répercuter sur mon humeur, moi je vous le dis. Ils sont suicidaires, ici. Ils ne s'en rendent pas compte que leur acte, vont les conduire à la morgue. Ils vont vivre un enfer avec moi pendant ces deux jours. Et le pire, c'est qu'il n'y a pas mon collier. Ca me perturbe d'ailleurs, car je ne l'ai pas retrouvée depuis qu'il est arrivé dans la chambre. Miyoko va péter un câble si je n'arrive pas à le passer autour de mon cou à temps. L'enfer fois deux, reproduction du diable en personne. Ils vont avoir peur, c'est moi qui vous le dit. Je sens déjà que mon comportement change. Attention les oreilles. Malheureusement je ne peux rien faire pour vous, car comme vous pouvez le voir, c'est mes nerfs qui agit sur moi et ça c'est comme l'amour, c'est incontrôlable. Puis y a un autre truc qui me chagrine, trente minutes et pouf plus de n'amour auprès de moi. C'est le début de la solitude pour une nuit. Oula, je commence à être nerveuse en tortillant les cheveux. Et mon amour qui me pose des questions. Va te cacher dans un trou de souris, sinon tu vas en prendre gros pour eux, et je ne veux pas que tu souffres à cause d'une bande d'incapable qui font mal leur travail en foutant des choses inhabituel dans un hôpital.

    _ Comment te sens-tu? Tu as mal?
    _ Je vais très mal ! D'un, parce que tu vas bientôt partir.. De deux, parce que je ne retrouve plus mon pendentif.. Et de trois, ils ont mis un pendule pour m'en rager.. Et dés que tu seras partis, ils vont souffrir..

    Il y a pas plus direct que moi dans des moments pareils. Alors pour me défouler pendant un moment le temps des trente minutes, je prend un oreiller et me met à hurler comme une taré à l'intérieur. Une aristocrate : n.f Une femme capricieuse, avec des manières de pourri gâtée, qui se croit supérieur et qui est né dans une haute société. Voilà comment je me comporte actuellement. Certes, il va me prendre pour une tarée mais en même temps, les nerfs sont impardonnables. Il devra s'y faire dorénavant, moi je m'y suis fais à lui, à présent. Hop, Miyoko fait son apparition, elle compte faire quoi là. Je crois que ça va mal se passer. Le coussin est vivement balancée par la fenêtre. Coussin dit « bonjour » au monde extérieur. Je sens que je vais en baver surtout ma fatigue après l'opération. Mes yeux sont blancs comme la neige, et mon regard neutre.. Miyoko à l’œuvre. Elle se met à tirer sur la perfusion comme une malade, jusqu'à l'arracher, elle se retient de hurler mais malgré ça des larmes coulent quand même. Ma main se pose sur l'endroit ou été la perfusion et elle se lève d'une humeur de chacal. Ca fait peur, c'est moi qui vous le dit...

    _ Non mais ils vont m'entendre cela, comment ose-t-il me traiter, ces abrutis.. Je vais les tuer ! Je vais les tuer !

    Ouais ben ce n'est même pas sur déjà que tu traverses la porte. Déjà qu'on n'a pas assez de force d'aller loin ensemble, alors je dirais qu'on va s'écrouler dans pas longtemps. Ce que j'ai dis semble exactement, après avoir franchit la porte, je commence à reprendre la main, mais je ne tiens presque plus debout, et je crois que je vais m'effondrer. Putain pourquoi tu as arrachée la perfusion, abrutie de Miyoko, on n'est pas dans le caca maintenant. Faut que mon chéri trouve le collier avant qu'elle refait surface et tue ma santé sans même être complètement guéris..

    _ Mon ange, retrouve le pendentif.. Onegai ! Ne t'inquiète pas pour moi..

    J'essaie de faire demi tour mais quelques pas fait, je m'écroule sur lui. Ah zut, j'aurais voulu tenir plus longtemps. Mais par pitié, mon amour retrouve le collier, sinon elle reviendra que je sois en état ou pas. Je ne veux pas qu'elle m'abîme encore plus que je le suis actuellement. Je te fais confiance mon amour. Retrouve le ! J'entre ouvre les yeux légèrement pour le fait de bien insister sur le pendentif, car si on me soigne et qu'elle apparaît cela ne va rien faire.. Elle va encore vouloir faire quelque chose de son plein gré et va m'achever...

    _ Le pendentif, mon amour..
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Ren Takahata
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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptyVen 23 Sep 2011 - 22:34

Et si les minutes s'écoulaient comme les secondes,
lorsque tu n'es pas là?


Question simple, disiez-vous? Question banale, sans réel intérêt? Je ne crois pas. Je m'interroge vraiment sur sa santé, sa capacité à pouvoir tenir debout sans tomber l'instant d'après. Ça compte beaucoup pour moi. Autant que l'alien qui va bientôt bousiller toutes les forces de ma petite amie. Alien qui n'aurait pas dû apparaître. Alien qui aurait pu disparaître si l'intéressée avait acceptée la demande d'avortement. Mais non. Bref, revenons-en à cette question bénigne de savoir si elle se remet lentement mais sûrement de son opération. Deuxième question. Pourquoi dois-je me prendre un flot immense de paroles violentes à la figure? Je ne sais pas. Miyaki doit faire sa crise de nerfs. Ou bien elle appréhende ses deux nuits d'hôpital. Elle n'a qu'à penser qu'elle est en hôtel... hôtel pas luxueux mais hôtel quand même.

_ Je vais très mal ! D'un, parce que tu vas bientôt partir.. De deux, parce que je ne retrouve plus mon pendentif.. Et de trois, ils ont mis un pendule pour m'en rager.. Et dés que tu seras partis, ils vont souffrir..

Comment calmer une furie enragée de femme qui revient d'une opération et qui bientôt va devenir maman? La question est intéressante, et mérite franchement d'être posée. La réponse m'intéresse aussi. Il se pourrait même qu'elle devienne rapidement essentielle pour comprendre le mécanisme d'une femme. Système compliqué que l'homme n'a malheureusement toujours pas réussi à identifier. C'est bête. Enfin bon. Je ne remarque la présence de « cette femme » qu'au moment d'apercevoir le coussin qui, précédemment, avait fait office de défouloir, subitement lancé par la fenêtre. Vous imaginez bien ma surprise et mon léger étourdissement quand à la rapidité surprenante dont fit preuve ma petite copine Miyaki. Elle arrache sa perfusion, qui ne peut m'empêcher de lâcher un violent soubresaut. Arracher une perfusion, c'est douloureux. Voir même carrément insupportable. Imaginez que l'aiguille se casse? Ça fait mal. Hémorragie interne peut-être? J'en sais rien, je suis pas spécialiste. Et ça.. m'attire pas plus que ça. Revenons-en à cette... violence soudaine.

_ Non mais ils vont m'entendre cela, comment ose-t-il me traiter, ces abrutis.. Je vais les tuer ! Je vais les tuer !

Calme Miyoko. Comment calmer cette créature étrange qui fait parfois irruption chez ma moitié? Telle est la question. Qui mérite une dure réflexion. J'inspire profondément. Allons bon, observons notre environnement. Vide. Terriblement vide. Trouver quelque chose sera facile avec cette blancheur immaculée qui donne la nausée et une sérieuse envie de couleur. Cependant, pour la première fois, je n'ai vraiment pas peur de cette femme. D'ailleurs, pour le montrer, je m'étire tranquillement. De toute évidence, Miyoko n'a pas la puissance pour bouger, et encore moins pour faire de la magie. Tenez, dans quelques secondes, elle va s'écrouler. Mais avant, Miyu me parle.

_ Mon ange, retrouve le pendentif.. Onegai ! Ne t'inquiète pas pour moi..

Pour finalement tomber dans mes bras. Ah, quelle merdier. Foutoir. Ça me fatigue d'avoir une femme à double personnalité. J'appelle ça de la schizophrénie. Même si à ce stade de l'évolution, c'est carrément devenu deux entités externes l'une à l'autre. Je pose Miyu sur le lit, puis l'embrasse tendrement sur le front. Alors, partons à la recherche de ce pendentif. Il est de quelle couleur même? J'en sais rien. Saisissons tout ce qui nous tombe sous la main, et puis voilà.

_ Le pendentif, mon amour..

J'ai entendu, j'ai entendu. Je cherche, je cherche. Bref. Y'a rien à faire, j'ai beau m'accroupir sur ce sol trop propre qui pue la javel, je ne vois rien d'autre qu'un... sol tout propre qui pue la javel. Que ce soit dans les tiroirs blancs, les étagères blanches et le lit blanc avec les draps blancs, je ne vois pas trace de pendentif. Si ce dernier est blanc, je ne pourrais décidément rien faire. En fait, rouge c'est le mieux. Ou bleu. Un truc qui se voit sur fond blanc en somme. Pas de jaune ou de vert clair quoi. Je reviens près de Miyaki, pose doucement mes lèvres sur les siennes, avant de lâcher, gêné :

-J'ai beau chercher, je ne trouve rien qui ressemble à ton pendentif. Reste tranquille, si Miyoko refait son apparition, je saurais la calmer. De toute façon, même à vous deux, vous n'aurez pas de force pour sortir de cette chambre.

Et ça, j'en ai tout fait conscience. Je pars fermer la porte à clé, puis revient m'asseoir près d'un Miyu couchée et exténuée.

_________________

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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptyVen 23 Sep 2011 - 23:18

    Il sous-estime trop Miyoko, je crois. Peut-être qu'il n'a pas peur d'elle, mais si je n'ai pas le collier, elle prendra possession de mon corps. Au pire, elle risque d'exécuter ce qu'elle a dit l'autre fois. Vous voulez un flash back, ou ce n'est pas la peine. Pour ceux qui n'ont pas suivis elle a dit un truc du genre « Si tu me laisses toute seule, je m'éloigne de toi [..] jusqu'à ce que Miyaki finit par s'éloigner complètement de toi, et romps. » Soit il a oublié, soit il ne croit pas qu'elle en est capable. Et à mes souvenirs, Miyoko a une très bonne mémoire et exécute toujours ces promesses. Et si on prend en compte justement que pour elle, c'est une genre de promesse. Il est « dead ». Mon amour, tu n'es pas malin pour ce coup. Peut être que c'est ces stupides infirmières qui en le voyant autour de mon cou, l'ont enlevées pour ne pas que ça me gêne ou m'étrangle. Ils auraient pu me demander avant de me le retirer, maintenant je ne sais plus ou il se trouve, et je stresse. Et mes hormones se mettent plus vite à travailler et donc à péter un câble, et si j'en crois bien à mes calculs, ca sera une nouvelle chance à Miyoko d’apparaître. N'empêche que sa connerie avec la perfusion m'a fait super mal et que maintenant j'ai encore plus de fissures sur ma peau. J'ai l'air d'une porcelaine qui commence à se casser en mille morceaux. Mon regard est d'ailleurs posée dessus, qu'est-ce que je vais devenir à cette allure.

    _ Tu as s'en doute oublié, mais récemment elle a menacé de rompre notre couple.. Et vue qu'elle a une très bonne mémoire et qu'elle tient parole ! Je pense qu'on n'est pas sortis de l'auberge, si on ne retrouve pas ce foutu pendentif.. Je soupçonnes ces cruches d'infirmières de me l'avoir retirer pour ma sécurité..

    Et j'aurais une question à présent : Ou est-ce qu'elles ont mis mon PENDENTIF? Je ne rigoles pas quand il s'agit de mon couple et de Miyoko donc si elles me le rendent pas immédiatement, je porte plainte et menace leur hôpital de fermer. Et tant pis pour ces pauvres infirmes. Ils iront dans un hôpital, meilleur que celui-ci. Ils ont la possibilité de se rattraper. Pour ça faut qu'ils viennent me le rendre sur le champ en se recevant une sacré engueulade de la mort qui tue. Alors j'appuies sur le bouton pour appeler les infirmières, ainsi elles vont pouvoir me remettre la perfusion et m'apporter mon bijou. Par pitié qu'elles font doucement en la remettant, sinon je hurle et je ne plaisante pas là aussi. Je ne suis pas chochotte mais je suis fragile surtout ma peau, donc je reçoie toutes les ondes de douleurs de la plus forte à la moins forte.

    _ Qu'est-ce.. Oh mon dieux, la perfusion ! On va vous remettre ça vite !
    _ Oui et j'aimerais aussi récupérer mon bien, je vous prie !
    _ Votre collier, il est à l'accueil.. Vous pouvez le récupérer une fois sortis de l'hôpital.. C'est pour votre bien !

    Elle veut sa mort ma parole. Mon regard est noir, je vais la tuer. Mon bien ne se fera que dû moment ou je le récupère. Si je sors sans collier, Miyoko va venir et va pouvoir être libre. Alors je le veux. Je ne plaisante pas du tout là, alors si elle veut rigoler, ce n'est pas le moment. Bon on va changer de technique, je me tourne vers mon chéri, lui faisant les yeux doux pour qu'il s'arrange avec elle pour mon pendentif. Il faut absolument qu'il fait quelque chose, sinon nous sommes pas sortis de l'auberge, fois deux si je peux me permettre. En plus regardez moi cette cruche, me sourire d'un air stupide comme si de rien n'était. Je vais la tuer. Je serre le drap entre mes doigts, lance un regard de meurtrière et soupire longuement. Mince elle ne m'a pas vue. Tu as de la chance ma fille, sinon tu serais morte depuis longtemps, je t'aurais chopée, et menacer à mort pour me le rendre, et moi je suis comme Miyoko quand je dis quelque chose, ou que je le pense.. au pire. Je le fais !

    _ Mon chéri, s'il te plait.. fait quelque chose!

    Je lui sors à ce moment un regard de chien abattu par pitié mon amour, si tu veux pas qu'elle s'émisse entre nous deux, fait ça pour moi. Tu sauves le couple et tu empêches une femme sans cœur de foutre le bordel ici sans pour autant tout casser et créer la terreur dans la ville. J'ai de la chance d'avoir un amour formidable, il s'est mis accroupis pour chercher mon pendentif, alors que d'autre s'enfiche ou je ne sais quoi d'autre.. Il serait prêt à tout faire pour moi, ça c'est une perle rare. Je l'aime tellement, si vous savez. Je m'imagine pas vivre sans lui, c'est comme si le monde tombait sur ma tête. J'aimerais tellement être parfait comme lui.
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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptySam 24 Sep 2011 - 15:13

Si on m'avait un jour dit ça,
je pense que j'aurai ri.


J'ai rarement eu aussi confiance en moi. En vérité, c'est une pensée plutôt macho qui me traverse l'esprit à ce moment. Et qui me permet de ne vraiment pas m'affoler pour ce pendentif. Miyoko peut faire tout ce qu'elle veut, elle n'arrivera pas à se lever. Encore moins à essayer de me tuer. Viens alors la pensée macho. « C'est une femme ». Donc, elle ne peut pas me faire de mal. Vous saisissez? Ça me rend tout gêné de penser ce genre de choses. Parce que ça prouve qu'au fond, je n'ai pas vraiment changé, en couple ou non. Je garde mes sales habitudes. Ça me rassure et me rend en même temps terriblement troublé. Enfin, là n'est pas la question, machisme ou non, Miyoko et Miyu ne pourrons pas se lever. Et pour tout l'amour du monde, j'espère que l'une des deux ne fera pas de bêtise.

_ Tu as s'en doute oublié, mais récemment elle a menacé de rompre notre couple.. Et vue qu'elle a une très bonne mémoire et qu'elle tient parole ! Je pense qu'on n'est pas sortis de l'auberge, si on ne retrouve pas ce foutu pendentif.. Je soupçonnes ces cruches d'infirmières de me l'avoir retirer pour ma sécurité..

J'ouvre de gros yeux ronds. Ça m'était passé au-dessus de la tête. Oui, j'ai oublié. Et pour que j'oublie une chose aussi grave, il faut que je la pense peu importante. Fâcheuse pensée. Car elle ne l'est pas, en réalité. C'est embêtant. En tout cas, je vais devoir me débattre à retrouver ce fichu pendentif. Dites, j'ai pas les idées dérangées, mais doit-elle aussi le garder quand nous faisons l'amour? Nan, mais bon, sérieusement, il se peut que je l'arrache par inadvertance un jour ou l'autre. Et j'ai pas envie de me retrouver face à Miyoko à ce moment-là, si vous voyez ce que je veux dire. Bon, bon, contentons-nous de l'instant présent, je lui poserai la question plus tard. Miyu ou Miyoko appuie sur le bouton d'appel. Aïe, aïe, je ne cesse de fixer Miyaki au cas où la chose tournerai mal. Une infirmière me regarde un court instant, étant dans son angle premier. Puis se tourne vers la malade... avant de hoqueter de surprise. Eh oui, plus de perfusion. Ou plutôt, la perfusion est étendue sur le sol. D'ailleurs, je n'ai même pas fait attention à sa blessure depuis qu'elle l'a arraché. Aussitôt, je me tourne vers le bras de Miyaki. Effectivement, j'aurai du m'en douter. Un liquide rouge s'écoule lentement de sa plaie ouverte. Il va falloir faire vite.

Un échange s'ensuit entre les deux femmes. Moi, pendant ce temps, je réfléchis brutalement au moyen de stopper ce flux de sang. Il n'y a pas trois mille moyens, et même s'il risque de faire mal, c'est le seul moyen. Dès que Miyaki s'énerve pour son collier et que l'infirmière lui répond, je pose doucement mais sûrement mon pouce sur la pliure de son bras, là où se situait la perfusion. En temps normal, il n'y a pas de sang, mais quand on l'arrache, il faut s'attendre à ce que la blessure soit plus profonde. J'aimerais pouvoir la soigner directement, et j'y pense si fort qu'une légère lumière blanche paraît sous mon pouce. Ça fait un mal de chien. Ou plutôt, c'est hyper de chez méga fatiguant. La surprise passée, je reçois de plein feu un regard meurtrier. Qui apparemment ne m'est pas destiné. Si ça se trouve, Miyaki n'a même pas remarqué que sa blessure a été guérie. Si elle l'a vue un jour.

En tout cas, ma petite amie lance un regard furieux à l'infirmière. Qui sort l'instant d'après sans rien avoir vu. Je me prends alors de plein fouet le regard de chien battu de Miyu. Ah, c'est méchant ça. La corruption, ça marche trop bien sur moi. C'est vraiment, vraiment méchant. Je soupire au moment où Miyu me sort d'un air suppliant.

_ Mon chéri, s'il te plait.. fait quelque chose!

D'un air subitement amusé, je lui embrasse le front puis lui fait un clin d'œil en prononçant ces mots :

-Je reviens. Tâche de te reposer pendant ce temps.

Je sors rapidement de la chambre et me dirige vers l'accueil de l'étage. Là où était les infirmières. Celle qui vient de quitter la chambre n'est pas encore rentrée. Je m'empresse de la rattraper et pose brutalement ma main sur le mur, pour l'empêcher de faire un pas de plus. Elle m'observe, surprise. Souriant tranquillement, je lui demande où puis-je récupérer le pendentif de ma petite-amie. Elle me répond qu'elle dit qu'elle ne pourra pas le récupérer avant sa sortie. J'insiste, prétextant que c'est très important. La petite dame se renfrogne, peu amène à céder à des demandes.

-Cela n'est pas déterminant pour sa santé. Il faudrait lui éviter de s'étrangler.

Je n'apprécie pas du tout l'espèce de sous-entendu comme quoi elle ne sait pas s'occuper d'elle. Je suis assez brusque lorsqu'on défavorise une personne que j'aime, et pour lors que j'adore. Je ne lâche pas mon sourire, mais il est clair que ma patience touche à son terme. Si Miyu souhaite quelque chose, je le chercherais. Mais je serai aussi là si je juge que la chose en question n'est pas bonne à prendre. Pour le coup, c'est plus que nécessaire. Je réponds tranquillement à l'infirmière un mensonge gros comme le monde pour qu'elle se décide à me rendre le bijou. De toute évidence, il doit être à l'accueil de cet étage. Donc en possession de cette gentille demoiselle.

-Elle n'arrive pas à se calmer quand on lui enlève ce bijou. J'ai peur pour ses nerfs, surtout en retour d'opération.

Mensonge gros qui n'est pas si éloigné de la réalité, en fait. L'infirmière fait une moue désapprobatrice. Ni une ni deux, j'ouvre mes yeux qui jusque là s'affichaient d'un soigneux demi clos. Ma forme fusionnelle fait son apparition, transformant ma pupille en l'allongeant et faisant apparaître de légers crocs. D'un regard qui se veut supérieur, je siffle, furieux :

-Rendez-moi ce collier, c'est un ordre!

Je suis fatigué, je l'ai dit. Et en tant que fils d'une dirigeante d'entreprise, je me vexe rapidement lorsqu'on n'exécute pas mes demandes, surtout si elles sont formulées gentiment. L'infirmière ne parvient pas à parler pendant quelques secondes, choquée par mon apparence. J'ai peut-être fait une grosse connerie là. Elle pousse aussitôt un gros cri. Cri qui fait sortir deux infirmières de l'accueil. Connerie, connerie, j'ai tendance à oublier que ce n'est pas forcément un bonne chose de se montrer sous sa forme fusionnelle. Mais voilà, je suis susceptible. Alors je me dépêche de remballer ma rage pour stopper l'afflux sanguin du léopard des neiges. Ce qui a pour effet de limiter les dégâts et me faire revenir à me forme humaine. L'infirmière se dirige en courant vers ses collègues, et lance en moins pointant d'un doigt fébrile ces mots :

-C'est un vampire!

Ah... Ça c'est la première fois qu'on me sort ça. Enfin, en plus de me rendre suspicieux, elle se rend idiote. Ces trucs n'existent pas. C'est pas parce que j'ai certes des crocs d'animal et des yeux bizarres que je suis un « vampire ». C'est minable. Je cligne des yeux plusieurs fois, surpris par la révélation étonnante de la dame. Je ne ris pas pour ne pas la vexer, mais au moins ma tension est descendue rapidement. Les infirmières me regardent, incrédules. Rattrape-toi, Ren.

-Je crois qu'elle est fatiguée, je lui ai simplement demandée de me rendre le bijou de ma petite amie et elle s'est mise à crier.

Les dames hésitèrent longuement. Mais je n'eus pas besoin de me faire prier plus longtemps. L'une des dames me demanda la forme du bijou et je le lui décris d'après mes souvenirs flous. Elle revint quelques secondes plus tard et me le tendit. D'un air gênée, elle me murmura ces mots :

-Excusez-la, elle n'a pas eu de petit ami depuis quelques mois, alors elle fait tout pour se faire remarquer. Ce sont vos yeux étranges qui ont dû lui mettre la puce à l'oreille. Et puis, vous êtes plutôt beau. Elle en a profité.

J'acquiesce tranquillement, cependant choqué. Je n'ai jamais pensé que mes yeux puissent faire aussi « peur ». Enfin bon. Je reviens dans la chambre en marchant rapidement. Je mets le pendentif autour du cou de Miyaki, encore marqué par la scène. Posant ma tête sur le torse de ma petite amie, je souffle :

-Rappelle-moi d'acheter des lentilles marrons la prochaine fois que je sors.

Je relève la tête quelques secondes plus tard, et pose la question qui me tracassait :

-Dis, tu dois garder ce pendentif continuellement sur toi?

Pas que ça m'énerve de le chercher partout et de me faire traiter de tous les noms, mais c'est clair que ça ne m'enchante pas non plus.

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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptySam 24 Sep 2011 - 16:17

    Étrangement, je ne sens plus aucune douleur sur mon bras ou se trouvait la perfusion arrachée. Comment cela se fait-il ? Il me semblait que j'avais des fissures et du sang qui en coulait. C'est un miracle, ou mon ange gardien a encore frappé. Mais vue que je suis sceptique et que je ne crois pas aux miracles. Je vais dire donc que le responsable est mon ange, qui a fait quelque chose pour moi. Il est un amour. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui.. J'aurais perdue une grande partie du sang qui traverse mon bras.. Puis il est toujours là pour moi, comme un sauveur ou un Prince charmant. Il exauce tous mes moindres désirs, sans poser de questions.. Alors que certains hommes auraient refusé par dignité ou disant ne pas être esclave de la femme par ses désirs ou envies. Il est vraiment exceptionnel, j'ai eux de la chance qu'il soit encore célibataire.. Sinon à cet heure là, je ne saurais même pas ce que je serais devenue..

    Sans laisser de traces, il disparaît.. Va-t-il réussir à convaincre la sorcière déguisait en infirmière de lui confier le pendentif. Je crains qu'elle soit plus bornée que lui et que cela se termine mal. Mais je vais me reposer un peu, je lui fais totalement confiance, alors je peux dormir tranquille. Cependant mon repos est de courte durée, un hurlement d'une infirmière me fait sursauter. Je me retire donc de mon lit doucement, puis me dirige vers le sortie en me tenant au mur pour voir ce qui se passe. Un vampire ? Mais elle est folle, ça n'existe pas ces créatures. Je crois qu'elle a vue trop de films d'horreur.. ou encore elle a vue la mutation de mon nounours des neiges. Pas fute fute mon amour. Tu aurais du être plus vigilant. N'empêche que cela me fait rire légèrement. Juste imaginer mon amour en vampire, c'est torride.. mais c'est assez comique « mi léopard des neiges, mi vampire » on lui a découvert une autre forme de transformation. Malgré l'alarme provoquait par le don de mon homme, la seconde infirmière qui a l'air plus posée et réaliste lui confie le collier. Bravo, mon chérie ! Tu es le meilleur, j'en étais sur que tu allais réussir. Je t'aime tellement. Je retourne discrètement dans mon lit, pour ne pas qu'il sache que je me suis levée du lit, alors que mon état ne me le permet pas. Je rouvre les yeux lentement quand je le vois entrer dans la chambre de nouveau, et sourit au coin, me retenant de rire.. Je ferme les yeux, cependant lorsqu'il me met le pendentif autour de mon cou en rougissant, le contact de sa peau contre la mienne me fait cet effet en plus d'un immense frison qui parcourt mon corps.

    Non, tu ne mettras pas des lentilles marrons, parce que j'aime trop ta couleur de tes yeux. Ils sont originales, même s'ils sont certes effrayants pour de banales humains, pour moi ça me fait penser à la personne que j'aime. Alors que si tu modifies le toi que tu me montres, cela changera tout. Ca va me faire bizarre, et je n'y serais pas habituer, alors non, reste comme tu es, tu es très bien comme ça, et je t'aime même si les autres sont stupides pour remarquer que tes yeux sont magnifiques..

    _ Je refuse.. Tes yeux sont magnifiques ! Tu ne mettras pas des lentilles pour eux..

    Si on doit changer pour les autres, alors je devrais me couper les cheveux car on m'a souvent dis qu'il était trop long et que je risquais de me faire passer pour Reponse de walt disney ou que ca fait trop gamine. Ou encore mettre des lentilles aussi, parce que voir des yeux blancs c'est peu commun et que forcément les gens sont surpris ou effrayer alors qu'on est avec, et qu'on doit vivre avec.. Ma mère a toujours eux les yeux blancs et encore.. Ils sont plus blancs que les miens et elle vit très bien avec, elle a un caractère fort malgré ce qu'on croit donc quand on l'emmerde, elle envoie balader le plus naturellement possible.

    - C'est comme si je te disais que j'allais me couper les cheveux parce que personne ne les aimes !

    C'est pas « comme » c'est tout à fait ça, alors qu'il ne change pas ce qu'il me montre pour les autres. Moi je le trouve parfait comme il est, il n'a pas besoin de changer pour être bien. Alors arrêtons de penser aux autres, mais plutôt à nous même, si on aime ce qu'on est, on a aucune raison de changer. On est bien tel qu'on est non.

    Changement de sujet radicale, des yeux au bijou. Mais je m'y attends en même temps. C'est Ren, et il est tel qu'il est. Alors pour le moment oui, parce que je ne suis pas dans l'état de me battre contre elle, je suis fatiguée, et que je n'ai pas envie de me battre d'avantage. Sinon après la période des cachets, oui il est possible que je le retire. Miyoko sera sous mon contrôle. Le pendentif l'aura contrôler sous son emprise, qu'elle ne pourra plus faire ce qu'elle veut et donc elle ne sortira que lorsque j'en aurais envie justement. C'est pratique non.

    - Non c'est juste pour une période, pourquoi ?

    Je doute que ça soit comme ça qu'il dit ça, il doit bien avoir quelque chose derrière la tête, je ne sais pas quoi, mais il doit bien y avoir quelque chose..Je caresse ses cheveux doucement, vue qu'il a sa tête contre mon torse. Voilà à quoi ça t'emmène de vouloir jouer les super héros en soignant une blessure qui aurait pu disparaître plus tard, ou bien en se transformant sous la fatigue. Tu es aussi épuisé que moi. Un sourire amusé sort de mes lèvres, qu'est-ce que tu es mignon.. même fâché.

    - Quelque chose me dit qu'un ange gardien a utilisé bien plus de sa magie, qu'il aurait du utiliser aujourd'hui, non !?

    Et vue que j'ai raison, il ne va pas dire le contraire. Je l'embrasse au cou, puis sur le nez, et ensuite sur les lèvres tendrement, tout en fermant les yeux. Pourquoi être « superman » alors qu'on peut se contenter d'être « nous-même ». Je t'aime sans ça, même si je sais que tu fais tout ça parce que tu t'inquiètes pour moi. Je vais bien tant que tu es avec moi. Je ferais n'importe quoi pour te garder auprès de moi, à donner toute ma fortune et devenir pauvre, à me sacrifier pour te sauver, à tout !
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MessageSujet: Re: Une Opération. Une vie.   Une Opération. Une vie. EmptyMer 28 Sep 2011 - 19:09

Et si on doit partir,
il vaut mieux que les secondes s'écoulent.


Lentilles marrons. Je n'aurais jamais cru possible que mes yeux soient aussi gênants. Bon, si ok. Ma mère les a toujours trouvés étrange, et finalement maintenant elle sait d'où ça vient. En même temps, aucune personne de ma famille n'a les yeux de cette couleur, donc c'est incompréhensible. Mais je ne m'en plains pas, sauf quand il s'agit de leur non résistance totale au soleil. Ça, c'est vraiment, vraiment énervant. Encore pire que les japonais que se baladent en plein été avec un parapluie parce que leur peau est trop sensible. Moi, je suis simplement ébloui. Simplement. Déprimant.

_ Je refuse.. Tes yeux sont magnifiques ! Tu ne mettras pas des lentilles pour eux..

Bien évidemment, je blaguais. Je ne vais pas refuser à ma couleur naturelle pour quelques humains à la noix. Au pire, ils croirons simplement que j'ai moi-même mis des lentilles. C'est bien connu. Comme Paris et les amoureux, il y a Tokyo et Harajuku, le bien heureux quartier où il y a toute sorte de style plus ou moins morbides. Alors des lentilles blanches, ça peut paraître logique. Et puis mince alors, en quoi ça pose un problème que j'ai les yeux blancs? Du moment que ma pupille, elle est bien noire, c'est bon non? Il y en a qui naissent avec des yeux limite violets à cause des problèmes de génétiques. Alors blancs... bon, c'est vrai que ma génétique a du sérieusement s'amuser. Bref.

- C'est comme si je te disais que j'allais me couper les cheveux parce que personne ne les aimes !

Effectivement, ce serai un gros problème. J'adore ses cheveux. Si elle se les coupe, je ne pourrais plus passer ma main dans ses cheveux. Et ça, c'est un gros inconvénient. Terrible, inimaginable, violent. Vous ne pouvez pas savoir comment. Machinalement, je passe une main dans ses bouclettes. Ah non, tu ne te les coupera pas. Et je ne prendrais pas de lentilles, comme ça tout le monde sera content. Pays de bisounours. Pf.

-D'accord chérie, je ne prendrais pas de lentilles.

Je n'en avais pas l'intention de toute façon, c'était juste sous le coup de la fatigue. Maintenant qu'elle s'en est un peu allée, je n'ai plus aucune envie de dépenser de l'argent pour être « comme tout le monde ». Surtout pas pour des lentilles. Je déteste ça, j'ai l'impression que ça t'éclate les yeux. En fait, ça me fait carrément peur. L'œil, c'est hyper fragile. Alors, ça doit être traité en connaissance de cause. Donc soigneusement étudié.

- Non c'est juste pour une période, pourquoi ?

Je me mets subitement à rougir. Comment lui expliquer que j'ai eu les idées dérangées pendant un certain temps? J'en sais rien. Et je sais pas trop comment elle va le prendre. Alors, à défaut d'être honnête, je me contente d'une demi vérité :

-Disons que je pourrais te l'arracher sans le vouloir. Et que je ne veux pas me retrouver face à Miyoko.

C'est pas faux. J'ai simplement pas détaillé les conditions dans lesquelles ceci pourrait arriver. Donc, j'ai pas menti. Elle 'ma juste pourquoi, pas comment. Difficile de répondre à comment en même temps. Bref. Si vous saviez comme je suis terriblement fatigué, vous ne saurez même pas comment je tiens debout. C'est simplement à cause de cette blessure. Mais j'étais tellement sous l'effet de l'urgence que je n'ai pas réalisé que j'utilisais un don qui ne m'était pas offert à la naissance. Ça m'a tout drainé. Pour une simple blessure. Je déteste Miyoko. Si elle trouve un jour un moyen de la tuer, je le ferai. Sauf si cela met en péril Miyu. Le reste je m'en fiche. Si je dois aller au pôle sud, j'irai. Enfin.

- Quelque chose me dit qu'un ange gardien a utilisé bien plus de sa magie, qu'il aurait du utiliser aujourd'hui, non !?

Tu ne crois pas si bien dire. Elle m'embrasse. Je ne romps pas le baiser. Si je ne suis pas capable de vraiment bouger, je peux au moins l'embrasser. Miyu... je remercie Dieu pour m'avoir donné une petite amie aussi belle et gentille que toi. Vraiment. Je romps le baiser, avant de décréter.

-Chérie, il va falloir que je m'en aille. Je n'ai pas envie de provoquer un accident, et si je traine trop, je risque de tomber de fatigue. Je ne peux pas venir demain matin, je dois commencer à préparer mes cours, mais je serai là dans la soirée. Je viendrais aussi te chercher après demain aussitôt ta sortie acceptée.

Je me lève et recule rapidement sans croiser ses yeux. Si elle me fait les yeux de chien battu, je ne pourrais plus m'en aller. Je n'ai pas envie de la laisser là, mais je n'ai pas non plus le droit de dormir ici sans être malade. Elle devra subir ça et essayer de se reposer. Dès qu'elle rentrera, elle pourra faire tout ce qu'elle veut. Je la fixe un moment, résolu à partir. Un petit sourire.

-Je t'aime chérie.

Je tourne les talons avant de me diriger vers la porte. Je prends le cadeau qu'elle m'a offerte, car j'ai peur qu'on le lui enlève. Je pense bien à aller lui acheter un bracelet pour sa sortie d'hôpital.

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