La vie, cette sale race ! (NC -16)

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 La vie, cette sale race ! (NC -16)

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MessageSujet: La vie, cette sale race ! (NC -16)   La vie, cette sale race ! (NC -16) EmptyVen 16 Mar 2012 - 23:06

Je tombe.
Je trébuché, et j'ai chuté dans un trou noir. Je suivais Chloé. J'entendais son rire. Je le suivais. Il n'y a que dans mes rêves que je suis libre, encore, avec elle. On dirait un sale remix d'Inception. Sauf qu'à la fin, c'est différent, il est un peu heureux quand même. Mais pas moi. Il n'y a pas d'amour ici. Il y a juste le regard voix d'Anja et celui blessé de ceux que je tue. Je n'ai plus de sentiments. Je n'ai pas le droit. Il faut croire que je m'y suis fait. Quand on n'a plus de sentiments, on ne peut pas avoir mal. Et moi, je n'ai plus mal.
Sauf quand je me réveille. Mais ce qui se passe dans mes rêves, y reste. Anja elle n'y saura rien. Elle n'a pas le droit.
Mes rêves, c'est tout ce qu'il me reste.
Je tombe donc, en riant. Parce que quand y'a Chloé et bien je ne me fait jamais mal. J'atterris souplement, sans effort sur un sol couvert d'herbe. Je lève les yeux. Le ciel est sombre. Ce n'est plus mon rêve.
Je soupire. Mon pouvoir fait n'importe quoi des fois. Va dans les rêves de n'importe qui. C'est assez frustrant. Parce que dans les rêves, je suis moi. Moi en vrai, moi en entier.
Je ne tue pas les gens.
Alors, c'est pas juste. Parce que je fais connaissance, et après je m'en veux. Parce que si c'est des mêlés, dans mes rêves je me rappelle ceux que j'ai tués. Et en vrai, je me rappelle leur avoir parlé.
Je suis déchiré. Complètement déchiré.
Je ne sais pas encore quelle partie gagner.
On s'en fou.
Je cours. Parce que je ne sais pas où je dois aller. Jusqu'où courir. Alors mes pas foulent le sol. C'est régulier. J'ai assez d'endurance pour aller loin, je le sais. Et ça ne me dérange pas. Je regarde autour de moi. Je suis un inconnu ici. Il faut que je trouve le propriétaire du rêve. C'est assez important pour moi. Il faut que je la voie. Je ne sais pas pourquoi. Pourquoi elle ? Je le sens, c'est féminin. Il y a quelque chose qui tourne pas rond chez elle, mais ce n'est pas grave. Moi aussi je suis étrange. Comme un objet monté en kit sur lequel il y aurait une pièce en trop. Qui ne va nulle part.
Alors voilà, moi, j'ai cette pièce à la main, je ne sais pas trop quoi en faire. C'est quoi ? Oh, une moitié de coeur ! Chloé, il était à toi ce morceau. Mais t'es morte en le laissant au bord de la route.
Je fais quoi moi, maintenant ?
Oh..
Je déglutis. Il y a des maisons brûlées. J'espère qu'en avançant, ça ira mieux. Aucune envie d'aller chez une dépressive, chez une brisée. Je me demande dans combien de temps je me réveillerai. Dans un hôtel, à Wesel. Je m'arrête subitement. J'ai l'impression de tourner en rond, et je déteste ça. Absolument. Ne pas avancer est frustrant. Je grogne. Lévite. Ca me vide totalement l'esprit. Je reste ainsi, assis dans les airs, jusqu'à ce que mon sourire revienne. Dans les rêves, ça ne me fatigue jamais. Il y aurait un paradoxe sinon.
Je me retourne. Il y a une corde qui pend, qui traverse les nuages. Je la prend et monte rapidement. Pieds mains pieds mains pieds mains pieds mains, c'est facile. Mes muscles chauffent tout juste à l'arrivée. J'arrive au dessus des nuages. Tout est blanc, toujours blanc.
Je marche sur les nuages. Ils sont moelleux. On dirait du coton.. ou de la laine de mouton. Je crois.
Je passe une main dans mes cheveux. Devant moi, un trou. Tout en bas, un trou d'eau. Je saute. Je tombe encore, mais doucement cette fois. Je lévite. Tout doucement vers le bas. Je n'arrive pas à changer. C'est bien sept minutes plus tard que je touche le sol, à côté de l'eau. Et m'y assois. C'est un lac avec du sable blanc au fond. Je ne sais pas ce que ça veut dire. Mais j'enlève mes baskets et mon T-shirt avant d'aller toucher l'eau. Elle est douce et soyeuse. Ni froide, ni tiède. Je me glisse dedans. Elle ne me mouille pas, je ne comprend pas. Mais j'ai du sang sur moi tout à coup, et j'ai beau essayer de l'enlever, ça ne part pas. Oh, c'est stupide. Pourquoi suis-je pleins de sang ? Je refuse. Je marche hors de l'eau. Mon T-shirt a disparu. Hey, pourquoi devrais-je être torse nu et couvert de sang ? Je me retourne. Il y a une jeune fille devant moi. Et le sang à disparu. Elle marche, le regard vers le ciel. Moi je m'avance. Je cours presque. Je veux savoir qui c'est. Ca me semble important quand même. J'arrive à son niveau. Les cheveux bruns, le regard foncé, jolie, jeune. Elle pourrait avoir un beau sourire, je crois. Si seulement elle souriait.
Je souris. Les gens dans les rêves sont toujours bizarres. Ca, au moins, c'est facile. Elle ne doit pas savoir qui je suis.

-" Bonjour !" Dis-je, le plus naturellement du monde.

Qui elle est ? Qui je suis ? Quelle importance finalement ! Je continue sur ma lancée du gars typique du rêve.
Les gars dans les rêves, c'est toujours des gens bizarres.
Et les gens qui rêves font toujours des rêves bizarres. Sauf Myaw. Mais Myaw, c'est ma petit princesse. A moi seulement. Personne d'autre à part mes parents ne savent.
Sûrement pas Anja.
Malgré ses dossiers, ça ne change rien. Elle ne sait pas tout.
Ne saura jamais tout.

-" Il me faudrait ton nom. Sinon, je serais obligé de t'en trouver un, et c'est jamais bien. Je ne suis pas très original. "

Je souris encore un peu plus. Oh, qu'est-ce que j'aime ça ! Je dois paraître complètement fou. Et serein. C'est ce qui compte.

-" Oh et puis je veux un sourire sur ce si joli visage ! "

HAHAHAHA.
Elle me croit ? Parce que si non, je pourrais toujours lui demander si elle est mêlée, que je la retrouve, et que je la tue. Les chiens, les bâtards, ils sont tués souvent n'est-ce pas ? Noyés ? C'est la bêtise humaine qui veut ça. Et comme je suis humain, je m'y plie. C'est comme ça.
C'est tout.


Dernière édition par Green Soul le Lun 26 Mar 2012 - 20:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La vie, cette sale race ! (NC -16)   La vie, cette sale race ! (NC -16) EmptyDim 18 Mar 2012 - 20:36


Où suis-je ? Qui suis-je ? Comment suis-je arrivée ici ? Je n'en sais rien. Je ne me souviens même plus de la dernière chose que j'ai faite. Comment je me suis retrouvée ici ? Cette question se retourne dans ma tête, encore et encore. Je décide de regarder autour de moi. Des maisons brûlées, tout un village. Comme si la guerre était revenue. La guerre, cette pensée me fend le cœur. La guerre, les humains ne sont bons qu'à faire ça. A croire que c'est un passe temps. C'est vrai "Allez, étripons-nous tous ! C'est super joyeux, allons briser des familles unies, allons détruire la vie d'un homme, allons tuez des enfants dans leur lit !". Même le monde des Sorciers s'y donnent à cœur joie. Encore se ne serait que les humains normaux. Mais non, nous aussi. Et les maisons flambent autour de moi. Les flammes me lèchent le corps mais ne me brûlent pas. Étrange. Extrêmement étrange. Mais je n'y fais pas attention. Le bois craque partout, les maisons s'effondrent faisant place à un nuage de poussière, de terre et de suie. Tout ça très noir. Il n'y a aucun bruit venant des maisons, pas le moindre hurlement de douleur, mais de pleurs, rien, le silence total. A croire que c'était une ville fantôme.

Je continue de marcher, je suis pieds nus mais rien ne me brûle, le sol n'est ni chaud ni froid. C'est de la terre, et c'est comme si je ne la sentais pas. Comme si mes pensées étaient ailleurs et que je ne faisais pas attention à ce qu'il se passe ici même. Sauf que je vois absolument tout, j'entends, mais je ne ressens pas. Pourquoi ? Que se passe-t-il ici pour que ça me paraisse aussi étrange ? Il y a un petit chemin de sable que j'emprunte, qui sort de la ville. Il conduit à une sorte de lac. De là où je suis, les flammes se reflètent dans l'eau claire. Ça donne un aspect encore plus étrange à cet endroit. D'un côté une ville en feu, de l'autre un lac calme, très calme, presque trop. Si on était devant un film, il y aurait une musique pour annoncer l'arrivée de quelque chose qu'on redoute. Mais ce n'est pas un film. C'est réel, enfin, je crois. Ça a l'air sans l'être vraiment. Vraiment trop étrange. Finalement, je marche jusqu'au lac, je trempe mes pieds qui sont finalement noir de terre et de suie dans l'eau. Je regarde également mon reflet. Noir. Je suis toute noire. Mes bras aussi, on dirait même que j'ai une brûlure. Pourquoi mon sens du touché a disparu ? L'eau sur mes pieds ne me mouille pas non plus. J'enlève mes habits et reste en sous vêtements pour me laver un minimum. Je ne sais même pas pourquoi je le fais, à quoi ça va me servir ? Aucune idée mais je suis totalement immergée. Je me frotte un peu et ressort. Un arbre un peu plus haut m'annonce qu'il y a du vent, légèrement. Mais je ne frissonne pas, même pas la chair de poule. Je secoue mes habits et les remets. Une chemisette blanche à manche courte et un jean.

Je marche vers l'arbre que j'ai repéré un peu plus tôt et l'escalade. J'aime être en hauteur, ça me permet de voir ce qu'il se passe loin. Et puis c'est plus difficile qu'on me voit. Personne ne penserait à lever les yeux pour voir si quelqu'un est dans un arbre. Enfin, presque. La ville brûle toujours derrière moi mais ne s'en prend pas à la végétation proche, du moins, me semble-t-il. Le feu ne s'arrête donc jamais ici ? Serait-ce des runes qui sont ici qui font que le feu sévit encore et encore ? Je ne veux même pas chercher à comprendre. Je regarde devant moi, vers le lac, il fait sombre, la lumière des flammes et de la lune se reflète dedans. C'est beau. Au loin, j'aperçois comme des montagnes, mais le lac s'étend jusque là bas. Un oiseau vole également au loin, je vois juste sa silhouette qui se déplace dans l'obscurité de la nuit.

Je me retourne, je vois quelqu'un un plein milieu de la ville, je n'y fais pas attention tout de suite mais quand je regarde encore, il a disparu, comme volatilisé, envolé. Il n'y a pas le moindre bruit à part le vent dans les feuilles de mon arbre et le craquement du bois à cause du feu. Pas d'insecte, pas d’animaux, rien. Rien que le silence. Je m'allonge un peu sur ma branche d'arbre où je me suis perchée et observe le ciel. Pourquoi n'y a-t-il pas d'étoiles ici ? Alors qu'il y fait pourtant assez sombre. J'aimais bien regarder les étoiles avec mes amies ou ma mère. Maman... Elle me manque, beaucoup. Mais je n'ai plus le droit d'y penser maintenant. Plus du tout. Je me suis fixée un but, je dois l'atteindre, obligatoirement, sinon leur mort auront été vaines. Si j'y repense, je risque surtout de pleurer. Si je pleure, c'est que je suis faible. Si je suis faible, je ne pourrais pas tuer les Cross. Il me faut plus de détermination, je dois être plus forte, beaucoup plus forte.

Je me rassis sur ma branche et l'inconnu est dans le lac où je me trouvais un peu avant qu'il n'arrive en ce lieu. Il se baigne aussi, je descends alors de mon arbre, mais tout en regardant le ciel, à la recherche d'une étoile, pour sourire à mes parents, uniquement à eux. Mais aucune étoile n'apparait. Comme si c'était vide ici. Mais ça l'est. Il y a uniquement deux âmes errantes. L'inconnu et moi même. C'est tout. L'inconnu me sourit. Je ne le connais absolument pas, sa tête ne me dit rien du tout. Mais il sourit. Pourquoi ? Je continue de regarder ce blond, inflexible. Il me lance un bonjour, tout en souriant. Sauf que son regard me dit que c'est un faux sourire. Il a le même regard que moi presque, ou celui que j'aimerais avoir. Un regard qui ne montre aucune émotion, froid, glacial.

-" Il me faudrait ton nom. Sinon, je serais obligé de t'en trouver un, et c'est jamais bien. Je ne suis pas très original. "

Pourquoi les personnes veulent-elles absolument connaître ton prénom dès le premier instant où elles t'aperçoivent ? Maintenant, un dilemme s'impose à moi, je regarde ce qui va me tomber dessus ou je l'espionne d'abord ? Je choisis la deuxième option. Je laisse le mur dans ma tête s'effondrer et ses pensées s'entrechoquent dans les miennes. Mais pour le moment, rien de très important. Il continue de sourire, comme si tout allait pour le mieux. Comme si nous étions de vieux amis.

-" Oh et puis je veux un sourire sur ce si joli visage ! "

Mais qu'est-ce qu'il est drôle lui, un sourire. C'est si mignon d'être naïf. Ça se voit qu'il ne me connait pas celui là. Depuis que je suis à Mystery, je souris uniquement quand je suis seule ou quand je suis avec Ian. C'est tout. Donc moi ? sourire devant lui, il a rêvé. Ou alors, se serait de l'ironie, du sadisme ou je ne sais quoi. J'entends toujours ses pensées. Il tue les mêlées. Eh bien, il est comme les Cross, j'ai donc bien envie de le tuer. Est-ce que le nom des Cross fait peur ? Je ne sais pas, testons.

"Je m'appelle Sakura Cross."

Je le regarde bien dans les yeux, avec un regard que j'espère le plus froid, le plus menaçant possible. Je ne sais pas du tout comment il va réagir, mais moi, je réagis très mal à son égard. "Tuer les mêlés". Saleté. Non se ne sont pas des bâtards, c'est des humains comme vous et moi. Ils ont des pouvoirs, ils sont issus d'un sorcier et d'un Moldu comme on dirait dans Harry Potter mais c'est tout. Nous sommes tous humains. La guerre recommence, à cause de ça. Derrière moi, les flammes jaillissent plus fort dans la ville.


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MessageSujet: Re: La vie, cette sale race ! (NC -16)   La vie, cette sale race ! (NC -16) EmptyLun 19 Mar 2012 - 21:07

Je ne sais pas trop pourquoi je dis ça. Pour qu'elle ne me prenne pas pour quelqu'un d'autre d'un rêve ? A vrai dire c'est stupide. Complètement débile. Elle ne sait pas qu'elle rêve. Pour elle, c'est la réalité.
Je regarde autour de moi.
C'est la guerre. Je frémis un peu. Pourquoi cette fille qui a l'air si jeune rêve de guerre ? Quand tout va bien dans sa vie, on ne rêve pas de guerre, sauf si on joue trop aux jeux vidéos. Ou si jamais on a vu un film récemment.
Mais elle, je n'y crois pas. Tout est trop réel, trop bien composé. Elle ne semble pas être l'héroïne de sa propre histoire. Et personne d'autre d'autre ne semble avoir pris cette place. Tout est trop réel. Soit, elle a déjà vécu ça, ou presque, soit elle manipule ses rêves, et moi aussi.
Mais la deuxième option, je n'y crois pas une seule seconde.
Je déglutis. Moi qui parle ainsi ?
Non, ce n'est pas moi. Je me fiche qu'elle me fasse confiance. J'ai encore du mal à savoir quoi penser. Parce que Chloé, oh Chloé aurait de la peine et de la haine un peu envers moi aussi. Je l'aurai déçue. Mais elle n'est plus là, alors je survis simplement. Je devrai penser comme on me dit de penser, ni plus ni moins. Un bon soldat. Je ne suis pas un bon soldat. Je suis incapable de réagir selon les idéaux de Rosenrot. Mais je ne peux rien faire d'autre. On a écrit mon destin à ma place. Reste à savoir qui écrira la fin.
Elle hésite, et moi aussi. Je passe la langue sur mes lèvres roses pâles. Tendues. Pourquoi ais-je dis ça .. ?
Je me sens un peu lasse, alors que je dors. Et je me demande si elle va me dire son nom. Il m'intéresse. J'aimerai que son nom, ou son prénom m'évoque quelque chose. J'aimerai qu'elle ait connu Chloé, ou qu'elle connaisse Myaw. Je n'ai pas besoin d'avoir des nouvelles de la petite fille, j'en ai, elle va bien. Elle a l'air heureuse. L'air seulement ? Oh, je n'espère pas. Je voudrais qu'elle le soit vraiment. Mais je ne peux pas dire comme certains que je l'ai promis à Chloé, que Myaw serait heureuse. Je ne peux pas, elle est partie trop vite, alors je ne lui ais rien dit du tout. Mais c'est avant tout pour moi que je fais ça. Pour moi, et pour la petite fille qui a les yeux de sa mère.
Il n'empêche que mon raisonnement s'était avéré juste. On ne naît pas méchant. C'est impossible, inconcevable. C'est la vie - cette sale race - qui nous rend ainsi. Oh, on aura beau dire qu'elle nous met à l'épreuve, moi je n'y crois pas. Je crois que le ciel en oublie certains. Je ne suis pas le plus à plaindre, j'ai boire et à manger, n'est-ce pas ?
Ce n'est pas ce qui compte totalement.
Chloé. Est. Morte. Morte. Morte.
Morte.
Donc on ne naît pas méchant. On le devient. L'homme n'est pas mauvais naturellement .. ? Si. Quand il écrase une mouche, arrache les pattes d'une araignée, ou les ailes d'un papillon, ne croyez pas qu'il ne sait pas qu'il fait quelque chose de mal. L'homme est juste un prédateur. Le lion aurait-il des remords en tuant la gazelle ?
Non. Aucuns. Le problème, c'est que le lion tue pour manger. Nous, on tue par fascination de notre supériorité. On est tout content face à notre puissante par rapport à eux. Mais quand nous sommes humains, bébés, on est comme les lionceaux. Eux, ils mangent les sauterelles. Nous, on arrache des ailes.
Je souris.
J'ai souvent des raisonnements comme ça.
Hum.

"Je m'appelle Sakura Cross."


Cross.
Cross.
Cross.
Boum.
Boum.
Boum.
Les battements de mon coeur s'accélèrent un peu. Cross. Je connais parfaitement bien ce nom. L'autre famille de sorciers noirs. On n'est en aucuns cas liés. On se fait un peu la guerre des fois ?
Un peu, ça veut pas dire que ce n'est pas sanglant pour autant.
On n'est pas noirs pour rien ! Je relève la tête. M'approche de la jeune fille. Je suis torse nu, mais je m'en fou totalement. Et définitivement. Elle ne me connait pas. Et moi non plus.
En plus, elle est jolie je trouve. Un peu les même yeux que Chloé & Myaw.

-" Tu remontes dans mon estime, Sakura. "

Des gens se bousculent, au loin. Je ne comprend pas. Il y en a un au milieu. Il se débat. Il hurle. Je ne bronche pas. Je pourrais. Mais je m'en fiche, c'est un rêve. Les personnes n'ont pas d'âmes, pas de douleur. Mais le visage de celui du milieu se tord de douleur et il tombe. Mort. Le groupe repart. Il passe près de nous, mais tellement loin à la fois ... J'entend vaguement un 'abat les mêlés'. A cette instant, je réprime un frisson.
Je n'aime pas ce genre de répression froide, brutale et raciste.
Et pourtant, si on me le demande, je serai obligé, et je le ferai sans état d'âmes. En ais-je encore une seulement ?
Même moi j'en doute.
J'aimerai quand même qu'elle sourie un peu. C'est plus joli. Sourit...
Je n'ose pas le reformuler.
Mais j'attrape sa main. Un peu froid dans la mienne, beaucoup plus grande. J'espère qu'elle ne la tirera pas.
Je me demande un instant si elle connait des mêlés.

-" Viens, ne restons pas ici !"

Si j'arrive à manipuler le rêve, on pourrait sortir de cette guerre. Mais je ne me crois pas assez doué pour ça, encore. Alors si on court un peu. Je l'attrape donc et l'entraîne à ma suite. Derrière le lac, il y a une forêt. Derrière la forêt, je ne sais pas ce qu'il y a.
Je me concentre.
Derrière la forêt, il y a une maison.
Derrière la forêt, l y a une maison.
Derrière la forêt, il y a une maison.
Espérons que derrière cette forêt, il y ait une maison.

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MessageSujet: Re: La vie, cette sale race ! (NC -16)   La vie, cette sale race ! (NC -16) EmptyVen 23 Mar 2012 - 21:26



Après avoir dis mon nom, j'entends son cœur accélérer légèrement. Il ne me connait pas mais à une idée de qui je suis. Descendante d'une famille de Sorcier Noir. C'est fou ce que je peux les détester. Mais au moins, maintenant, j'échappe à la mort ou je ne sais quoi.

-" Tu remontes dans mon estime, Sakura. "


Qu'est-ce que je disais.

Dans la ville, toujours en feu, quatre hommes se battent jusqu'à ce qu'un des hommes tombe, raide mort. Les trois restant repartent, passant près de nous. Deux ont l'air heureux et hargneux en même temps. Quelle drôle association. Le dernier est dépité, triste.

Mon père.

Lorsqu'ils passent, on entend "à bat les mêlés !". Cela donne encore un coup à mon père. Il n'a jamais aimé se battre. J'ai repris ses idéaux : tout le monde a le droit de vivre. Que tu sois mêlés, innocent, n'importe quoi. Tu a le droit de vivre, c'est tout. J'essaie de freiner mes larmes à la vue de mon père, qui ne fait que suivre les ordres, malgré lui, pour éviter qu'on ne torture encore plus sa famille, pour qu'on nous laisse repartir. Il passe, sans me voir. Comme si nous étions des fantômes, comme si nous n'existions pas.

"Papa !"
Il ne m'entend pas, rien, il ne se retourne pas et disparait. Je crie plus fort. Les larmes commencent à couler toutes seules, j'en oublie même l'inconnu qui est à côté de moi. J'ai mal au coeur. Mon père est mort, pourquoi est-il là ? Et pourquoi il ne s'est pas retourné ? Pourquoi il ne m'a pas vue ?
Papa ...
Papa ...
Reviens avec moi.

Je sens que quelqu'un m'attrape la main, je ne cherche même pas à m'en débarrasser. Je me laisse transporter, mes pas suivent, mon corps suit. Mon corps réagit sans que le cerveau ne contrôle rien. On me tire, c'est tout. Et moi, c'est à peine si je sens que je bouge. Je suis encore sous le choc.
Papa...

On traverse une forêt, les branches m'écorchent le visage et les bras. Parfois, je trébuche. Celui qui m'accompagne me relève et on continue. Il ne me lâche jamais la main. Je ne réagis à rien, mais les larmes continuent de couler, seules. On sort enfin de la forêt. Enfin, c'est plutôt une toute petite plaine en plein milieu de celle-ci. Il y a un cottage au centre. Une petite maison faites de pierres grises. Très jolie, charmante, isolée de tout. De la fumée sort de la cheminée et je me rends compte que j'ai froid, que je suis fatiguée. Je sens que je vais m'effondrer. On rentre dans la maisonnette, il y a du feu dans la cheminée. Il y fait sombre dans l'unique pièce. Une table, quatre chaise et un lit. C'est tout ce qu'il y a. Une fois que la porte est fermée, je pars me mettre en boule sous les draps. La crise commence à passer. Il prend une chaise et s’assoie à côté du lit, en me regardant. On dirait que son regard a légèrement changé mais mes idées sont encore trop embrouillées pour le déchiffrer. Je mets donc ma tête sous les draps pour cacher mon visage où les larmes ont séchées. J'ai le nez bouché. Obligée de respirer par la bouche. Je me calme mais ce que je voudrais, se sont surtout des mouchoirs.

Après quelques minutes, je me relève, prends la couette et m'assoie devant le feu. Ca me réchauffe. J'ai l'impression d'avoir les yeux tout gonflés et rouges. Les yeux explosés d'après les pleurs. Ca faisait longtemps que je n'avais pas pleuré. Les flammes ne diminuent pas au cours du temps. Ca fait la même chose que le village qui brulait tout à l'heure. Le village, les hommes, papa... Je me replie sur moi même, chassant les larmes avec mes poings et me mordant la lèvre jusqu'au sang. Je n'ai jamais aimé le goût du sang. Ce goût de fer et de rouille. Je le crache dans le feu et essaie d'oublier tant bien que mal les minutes précédentes.


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MessageSujet: Re: La vie, cette sale race ! (NC -16)   La vie, cette sale race ! (NC -16) EmptyVen 23 Mar 2012 - 23:40

Elle reconnait la personne qui passe près de nom. Je l'entend appeler Papa. Moi, ça ne me fait rien. Papa, pour moi, ça n'existe pas. Y'a mon géniteur, la personne qui m'a fait, celle qui à écrit mon destin avec mon sang. Mais on appelle Papa une personne qu'on aime forcément.
On n'aime pas quelqu'un qui nous bat.
Je soupire. Je l'attrape par la main et l'entraîne. Faut croire que je commence à être un peu doué. Il y a bien une maison, derrière la forêt. Ce qui m'arrange plutôt beaucoup. On rentre. Je regarde autour de moi. Quatre chaises. Pourquoi quatre ? Ca ne peut pas être par rapport à moi. Parce que même si je peux manipuler un peu les rêves, je ne peux pas autant les influencer. Alors pourquoi quatre chaises ? Et un lit ?
J'ai toujours un problème dans les rêves. Je suis différent. Je me bats en permanence entre qui je suis et qui je devrais être. Ca donne un mélange étrange, bizarre, anormal. Quelqu'un qui n'est pas moi à cent pour cent mais pas tant éloigné que ça de ma vraie personnalité. Je soupire. Il y a aussi un lit. Je souris parce que j'ai une pensée que je ne devrais pas avoir.
Du genre assez perverse.
NON, pas autant que votre esprit déplacé le pense.
J'vous jure.
Il y a du feu dans la cheminée. J'ai l'impression que ça me réchauffe alors que c'est stupide. Je verrouille la porte. Elle, elle ne va pas bien. Mais comme je suis dans un rêve, j'ai quand même l'esprit un peu embrouillé. Elle se réfugie sous les bras. Je la trouve jolie, Sakura. Je prend un chaise, et reste près d'elle. Mais je ne fais aucun véritable mouvement.
Je ne sais pas trop pourquoi.
Puis elle se relève. Je vois qu'elle a pleuré. Je fais une moue désaprobative. Les faibles pleurent, pas les forts. Puis je me ravise. J'ai pleuré pour Chloé. Parce que ça faisait trop mal. Alors je comprend un peu, finalement. Elle va se mettre au bout du feu. Je me lève. C'est bizarre qu'il n'y ait pas d'étage. je reste un instant à fixer le mur blanc, jusque ce que j'ai l'impression de ne plus arriver à distinguer les imprimés.
Je déglutis et me retourne. Elle est toujours près du feu. Je m'approche alors d'elle. Je la prend dans mes bras. Juste doucement. Comme pour dire que, moi, l'inconnu, j'étais là. Elle est enroulée dans sa couette.
Je respire un peu difficilement, et je ne sais pas pourquoi.
Les flammes dansent pendant un bout de temps puis plus rien. Les flammes ont disparues. Il ne reste que les cendres. Je ne comprend pas. Ni ce que ça veut dire, ni pourquoi. J'entend des voix mais personne ne rentre dans la raison. Mais une fenêtre est apparue, juste devant nous. Seul le lit n'est pas visible de la fenêtre. Je pince les lèvres. Je ne me sens pas en sécurité du tout.
Alors je lui dis, parce que j'ai peur qu'elle se débatte.

-" Faut pas rester en vue. "

Et je la soulève lentement pour aller la reposer sur le lit où elle était quelques secondes auparavant. Je ne comprend pas qui est cette femme. Pourquoi ses rêves sont autant.. perturbants. Mais bon. Je me décide à me jeter à l'eau. Je ne sais pas si elle peut me croire. Je n'ai jamais essayé.

-" Tu es en train de rêver, Sakura. "

Ou comment dire à quelqu'un qu'elle peut faire ce qu'elle veut car cela n'a pas vraiment d'importance ou d'incidence réelle. J'ai un sourire doux qui ne me ressemble pas vraiment, et je trouve ça encore plus bizarre de ma part. Comme si le rêve déteignait sur moi.
Ce qui n'arrive jamais.
Je souffle doucement. La pièce s'est réchauffée subitement.
Cette femme est vraiment bizarre. Je m'assois face à elle, sur le matelas tout mou. Des ombres dansent à la fenêtre. Si j'avais été enfant, j'aurai eu peur, franchement peur. Mais je savais que je rêvais, alors tout ça m'amusait juste un peu. Même si des fois j'avoue que son rêve est terrifiant d'horreur et de réalisme.
Je soupire.

-" Qui es-tu ? "

J'ai parlé d'une voix basse, grave. Je me demande si elle m'a entendue. Ca m'étonnerait, mais on ne sait jamais. Les métamorphes par exemple, on l'ouïe plus fine même sous forme humaine, alors on ne sait jamais.
Je sens le rêve se troubler. Mais je n'en suis pas très sûr. Parce que c'est peut être Saku à vrai dire, qui se trouble. Ou alors elle dans son sommeil, ce qui est possible. Je serre les doigts.
Je n'ai pas envie de me réveiller.
J'ai envie d'en savoir plus face à cette jeune femme qui m'intrigue, plus face à cette Sakura qui est une Cross. Je me demande si elle connait Gaël Cross ou Dorian Cross. Je plisse le nez. Je n'aime pas ses gens. Mais les Cross sont une grande famille, alors on ne sait jamais. Je prend une grande inspiration. Je ne suis pas des plus à l'aise, et franchement, ce n'est pas normal. Parce que je sens la chaleur, dans mon ventre.
Elle me plaît.
A vrai dire, beaucoup plus même.
Je déglutis. Je ne dirais pas que ça me ressemble pas, mais je trouve ça vraiment super bizarre de ressentir ça en rêve. C'est anormal. Ouai, vraiment bizarre. Surtout que le rêve était pas parti pour.
Je vous rappelle qu'on est en guerre. Enfin, selon elle.. Je ne sais pas contre qui, mais c'est contre les mêlés.
Elle est contre les mêlés ? Ou elle est contre le fait d'être contre les mêlés ?
Franchement, j'm'embrouille.
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MessageSujet: Re: La vie, cette sale race ! (NC -16)   La vie, cette sale race ! (NC -16) EmptyDim 25 Mar 2012 - 18:39


Je reste sous ma couette, devant le feu. Je le regarde juste, en essayant de ne penser à rien, rien du tout. Des bras s'enroulent autour de moi. Je ne cherche pas à les repousser, encore une fois. Je m'appuie un peu contre lui, parce que ça fait du bien de pouvoir se reposer sur quelqu'un des fois. Même si tu ne sais pas qui c'est, des fois c'est même plus facile. Mais s'il te trahit, c'est encore plus dur la prochaine fois, de faire confiance à quelqu'un. Mais là, je voulais me laisser aller, je ne voulais pas me poser de questions. Je ne dis pas que j'ai confiance en lui, mais être comme ça, ça me va. C'est comme s'il me disait que tout allait bien, que tout irait bien, que je n'avais pas à m'en faire, et qu'il était là en cas de besoin, ou je ne sais quoi. Je continue de regarder les flammes, comme si ça m'endormait, comme si ça m'apaisait. Doucement. Alors que je commence à fermer les yeux, les flammes s'éteignent et la pièce devient froide, très froide, voire glaciale. J'ai peur. Je m'accroche à lui, en plantant mes ongles dans sa chair. J'ai peur, je veux partir d'ici, je veux retrouver un endroit heureux, paisible, calme. Au secours, je ne veux plus voir la guerre, je veux être heureuse, je veux m'enfuir. Je retombe en enfance, dans un monde lointain et innocent. Comme si la guerre ne c'était jamais passé. Je redeviens la Sakura d'antan qui avait peur pour la moindre petite chose presque. J'ai peur, au secours, aidez moi, sauvez moi. Je vois des hommes à travers la fenêtre. On dirait des ombres menaçantes qui se reflètent partout dur les murs de la maison. Je tremble plus fort mais m’empêche de hurler, je ne veux pas qu'ils rentrent. Je ne suis pas en état de me battre. Se serait bien que je me reprenne. Pourquoi je ne suis pas normale aujourd'hui ? Pourquoi ai-je aussi peur ? Pourquoi suis-je autant sous le choc ? J'en ai marre, il faut que je sois plus forte mais je ne suis bonne à rien du tout. Pourquoi ? Alors que je sais me défendre ? Alors que j'ai des pouvoirs qui peuvent être super ! Si seulement j'arrivais bien à les utiliser et la maîtriser se serait mieux, certes, mais je peux y arriver. Mais là, je n'ai plus de forces, je ne peux rien faire, je ne suis pas utile, je suis nulle.

-" Faut pas rester en vue. "


Il me porte jusqu'au lit et on s'allonge dessus. Mes ongles sont toujours planté dans sa chair mais d'ici, nous sommes invisibles. Le lit n'est pas visible depuis la fenêtre. Mais, depuis quand est-elle là cette fenêtre ? Aucune importance. J'ai toujours aussi peur. Je me mets en boule contre lui et plante mes ongles encore plus fort. Si il avait un tee shirt aussi, je ne lui ferais pas mal.

-" Tu es en train de rêver, Sakura. "

Je relâche tout. Mes mains, mes yeux, ma tête, mon corps. Tout se décontracte. Un rêve ... ? C'est vrai ? Genre, vrai de vrai ? Donc tout ça ce n'est pas la réalité ? Je pousse un soupir de soulagement. Je me détends mais me colle un peu plus à lui, en posant ma tête sur son bras, tout près de la sienne. J'ouvre les yeux, nos nez se touchent presque, je le regarde dans les yeux, qui doivent briller de larmes qui ne couleront pas.

"Ça me rassure."


Un petit sourire apparait au coin de mes lèvres. Je suis vraiment rassurée. Voilà pourquoi mon père ne répondais pas. Voilà pourquoi tout était aussi bizarre. Mon père, je rêve de lui ? Depuis quand ? Ou quelqu'un d'autre ? Je ne sais pas, je n'en ai aucun idée. Mais lui, il est réel ou juste sortit de mon imagination ? J'aimerais qu'il soit réel, j'aimerais pouvoir le retrouver après m'être réveillée. Pourquoi ? Je n'en sais rien. En plus, il veut tuer les mêlés. Ça veut dire qu'il pourrait s'en prendre à Ian... Je me renfrogne. Je ne veux pas. Personne ne touchera à Ian. Mais bizarrement, je ne pense pas qu'il sot aussi méchant que ça.J'ai plutôt l'impression que c'est parce qu'il suit des ordres ... ? Aurais-je entendu ses pensées pendant tout ce temps et ça ne me reviens que maintenant ? Même si ça n'a pas beaucoup d'importance.

"Et toi, tu es réel ?"


Donne moi ton nom en même temps. Parce que généralement, un rêve, on l'oublie. Mais j’essaierai de retenir au moins son prénom, ou son nom. Je ne sais pas. Mais pouvoir faire quelque chose. Je ne sais pas pourquoi mais d'un coup, je lui trouve quelque chose d'attirant, voire plus que ça. Vraiment attirant.

-" Qui es-tu ? "


Il a parlé d'une voix basse, un peu plus et je ne l'aurai pas entendu. qui je suis ? Sakura. Mais à part ça, je ne vois pas vraiment quoi lui dire. Toute mon histoire ? La longue histoire que personne n'a jamais entendue ? Tout ? Pourquoi pas. C'est un rêve après tout. Je peux dire tout ce que je veux, non ? Et puis, ça me débarrassera peut être d'un poids. Je commence donc à lui raconter, n'oubliant aucun détail. Mon enfance, le Japon, mes amis, toutes les anecdotes qui me passaient par la tête, revenant parfois en arrière. Quand je suis dans le passé, je souris, comme si j'allais les revoir demain. Un vrai sourire, je suis heureuse, j'oublie tout ce qui s'est passé, j'en oublie même qu'il est là. Comme si je me rappelais à moi même quelle heureuse enfance j'ai pu avoir. Mon Japon. Jusqu'à ce jour. Où ils ont débarqué. Les Cross. Nous ramenant en France. Mes parents partant à la guerre alors qu'ils ne voulaient pas. Moi m'entrainant, sans rechigner, sans pleurer, sans sourire. Je ne me rappelle même plus de leur noms. Je sais juste que si je les croise un jour, je les reconnaitrais, comme Mathias. J'essayais de sourire devant mes parents, pour pas leur imposer un fardeau de plus, surtout quand nous étions seuls, nous agissions normalement, quitte à parler japonais et non plus français. Ensuite, mes parents sont morts. J'ai beaucoup pleuré, mais uniquement quand j'étais seule, à l'abri des yeux et des oreilles. Autrement, je me montrais encore plus froide qu'auparavant. Je ne souris plus au moment où je raconte ça. Je fronce les sourcils, mais continue quand même. Je lui raconte alors comment j'ai fugué de chez les Cross, emportant des habits, à manger et de l'argent. Malheureusement, pas assez pour venir jusqu'ici. C'est pour ça qu'il m'a fallu coucher à droite à gauche avec des hommes, des femmes, des gros, des moches, des pervers... Je suis passée par tout et n'importe quoi. Donc même si ça me dégoutait, j'avais au final ce que je voulais. Mais il y avait parfois des personnes généreuses, qui m'offraient un toit pour la nuit sans rien demander en retour. J'ai donc mis du temps avant d'arriver à l’orphelinat. Et finalement, même si au début je trouvais ça casse pied, on commence à s'y habituer et même à trouver des personnes sympathiques. Même si j'ai encore du mal à m'exprimer, à retrouver mon ancienne personnalité, j'en ai une autre. Mais je suis plus gentille qu'avant. C'est un peu compliqué après avoir traversé tout ça. Même si des personnes sont plus malheureuses que moi. Quand je vois des petites qui étaient là avant que j'arrive mais qui sourit tout le temps, ça me parait étrange. Mais mon caractère me va, même s'il ne plait pas à tout le monde. Ça m'est égal.

"Voilà qui je suis. Je tuerai les Cross."

Je continue de le regarder dans les yeux. Il ne m'a pas interrompu pendant tout mon récit et je l'en remercie. Après m'être rappelée tous ces souvenirs, je sens comme une chaleur dans le ventre. Mais en bas. Quelque chose de pas normal. Mais que j'ai déjà ressenti. Ma tête est toujours aussi prêt de la sienne. Je rougis, parce que je ne sais pas quoi faire, trouvant bizarre cette situation, même s'il ne voit rien de mon état. Je ne sais pas si je peux tenter ou pas. Un rêve ? Mais c'est quand même moi qui agit. Je ne cherche pas un abri là. C'était juste une conversation. D'un autre côté, j'aurai sûrement tout oublié demain matin. Je me colle donc à lui, mettant la couette sur nous deux. Ma tête sous la sienne, mon front coller à son torse. J'ai l'impression d'être toute rouge. Je pose une de mes mains sur sa hanche, attendant qu'il réagisse, peut être.


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MessageSujet: Re: La vie, cette sale race ! (NC -16)   La vie, cette sale race ! (NC -16) EmptyDim 25 Mar 2012 - 21:46

Je me demande si ses ongles vont traverser ma peau. Et franchement, ça ne m'étonnerait pas. Je regarde sa main. Les phalanges ont blanchies. Elle a peur. Je ne bouge pas. La douleur, c'est comme un pincement. Et un pincement, face à des côtes cassées, une brûlure cinglante dans le dos ou un nez cassé, ce n'est pas grand chose. Surtout quand en plus, on doit continuer à se battre. Puis voilà. Je lui dis qu'elle rêve. Et c'est comme si j'avais appuyé sur un bouton. Tout se relâche. Chacun de ses muscles. Même les ongles de sa main cessent de vouloir traverser mon bras. Je regarde la marque. Des demi-lunes incrustées dans la peau. Rapidement, elles tournent au violacé. Je dois avouer qu'à cet instant là, ça fait un peu mal. Mais je ne vois pas comment je pourrai me plaindre à cette fille. Puis même, me plaindre, à part dans ma tête, c'est du jamais vu pour moi. J'ai vite compris que c'était totalement inutile. Il vaut mieux fermer sa gueule. Après tout, c'est bien ce que j'ai fais toute ma vie. Sauf avec Chloé !
Ahlàlà. Chloé. Tu vois, quoi que je fasse, t'es dans toutes mes pensées ! Je trouve ça un peu injuste, puisque tu es mortes.
Rends-moi ma vie.
Je déglutis.

"Ça me rassure."

Je la crois. Volontiers même. Croire que c'est la guerre, ça doit être terrifiant. Au moins un tout petit peu, surtout si elle l'a peut être déjà vécu. Le truc, c'est que je trouve ça bizarre qu'elle me croit aussi facilement. Bien sûr, c'est ce que j'espérai. C'est bien ça le problème. L'espace d'un instant, je me demande si je suis vraiment dans le rêve de cette fille. Puis je me raisonne. Aucune raison que ça soit le mien. Il aurait été impossible qu'on y abatte des mêlés, et encore plus improbable qu'il y ait la guerre. Je n'ai jamais connu vraiment cela. Pendant celle des sorciers noirs et bien, je n'y étais pas. J'ai mis du temps pour revenir à Rosenrot. Et franchement, ils ne m'avaient pas manqués.
Je crois que si j'avais été télépathe, j'aurai entendu des tas de pensées qui partent dans tous les sens. Parce que j'entendrai presque d'ici son cerveau tourner à toute allure. Elle me croit donc. Comme ça. Du premier coup. Moi, un inconnu.

"Et toi, tu es réel ?"

J'ai un léger mouvement de recul. Sa question m'a prit au dépourvu. Et le pire, c'est que je ne sais pas quoi répondre. Oui ? Alors elle saurait que j'existe ? Au fond, ça me terrifie sans que je puisse me l'avouer. Non ? Lui mentir ? Je n'en ai pas envie. Et je ne sais pas pourquoi. Ca non plus, je n'oserai jamais me l'avouer. Ou alors l'ignorer.
Cette solution me semble bien la meilleure d'entre les deux précédentes. Surtout si on avait été beaucoup. Mais là, il n'y a que moi, elle, et le terrible silence qui pèse. Alors je ne peux pas l'ignorer. Elle comprendrait que ça me gène.
Bon.

-" Oui. "

Que répondre d'autre ? Je ne suis pas du genre à faire des chichis, et sûrement pas aujourd'hui ! D'ailleurs, je réfléchis trop. Alors je ferme les yeux l'espace d'un instant, parce que ça me fait du bien. Mais voilà. J'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui cloche. Que je ne suis pas seul. Oh non, je ne parle pas dans la pièce ! Non. Dans mon esprit. J'ouvre subitement les yeux. Oh non. Oh non non non non non ! Ca va pas le faire ça !
Mais elle ne me laisse pas le temps d'exprimer ma phrase. Elle se met à parler. Parler. Parler. Me raconter qui elle est comme si il était évident que je sache tout ça. Je ne comprend pas très bien pourquoi elle m'en parle, à moi, l'inconnu de ses rêves. Et d'ailleurs, je trouve ça faible. Parce qu'elle se dévoile, et qu'il y a trop d'anecdotes pour que cela ne soient que mensonges. Ou alors, à force de les répéter, elle s'en est persuadée.
Mais ça ne me semble pas plausible du tout.
Alors je l'écoute avec toute mon attention. Ce qui est rare. Elle devrait être flattée. Parce que c'est rare. Je n'aime pas écouter les gens, mais par contre, j'adore les observer. Je suis plutôt doué pour interpréter le langage corporel. En plus, j'aime bien ça.
Elle conclue.

"Voilà qui je suis. Je tuerai les Cross."

C'est un peu prétentieux, je trouve bien. Le problème, c'est que je ne connais pas la compassion. Personne n'en a jamais fait preuve avec moi. Même pas Chloé, parce qu'elle savait que je n'aimais pas ça, ou alors simplement parce qu'elle était comme moi. Parce qu'elle ne savait pas faire. Je sais que j'aurai du dire un mot, mais j'en étais incapable. Son histoire était peut être triste, mais pas déplorable. Parce qu'elle était vivante de un. Alors c'était quand même plutôt un bon point non ? Moi j'trouve. Puis oh, ce qui touche aux parents, j'en ais rien à taper. Parce que mes parents sont des connards, alors franchement que les siens soient morts..
La seule chose que je me dis, c'est qu'au moins ils ne feront plus de mal à personne. Alors que peut être, ils étaient gentils.
Le concept même de la gentillesse, je trouve ça un peu bizarre. Etre gentil, comme ça, gratuitement.
Je déglutis.
Tuer les Cross, c'est contre ma nature. Parce qu'ils sont quand même un peu de ma fa.. non, du même milieu.

-" Ambitieuse, suicidaire et télépathe. Sors de mon esprit. "


Parce qu'après tout, il n'est qu'à moi et si je peux faire en sorte que mes pensées restent miennes, j'aime autant.
Aussi parce que ça me terrifie parce que j'ai peur que quelqu'un sache au fond ce que je suis. Parce que même moi j'ai du mal à le savoir. Et je n'ai pas envie non plus qu'elle sache ce que je pense.
Je n'avais pas remarqué qu'on était aussi proche. Je n'ai aucun mal à envisager la suite. Je ne l'ai jamais fait. Enfin.. je veux dire hum.. dans les rêves. Je trouve ça un peu bizarre mais pourquoi pas ?
Hum.
Elle se colle à moi.
Ca j'aime.
Puis rougit.
Ca, j'aime beaucoup moins. Parce qu'elle est beaucoup plus sexy quand elle parle, quand elle est fière, forte. Je n'aime pas les gens faibles.
En même temps, j'ai l'impression un peu de trahir. Trahir qui ? Rosenrot ? En couchant avec l'ennemi ?
Oh, merde quoi ! Rien à taper. Anja s'en foutrait d'ailleurs. Pourtant moi, je m'en soucie ?
Ma main se glisse sous son menton pour qu'elle redresse un peu la tête. Mes lèvres viennent tout doucement se poser sur les siennes, avec doucement, tandis que mes mains se posent sur ses hanches.
Putain Sakura Cross, qu'est-ce que je te veux à cet instant !
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MessageSujet: Re: La vie, cette sale race ! (NC -16)   La vie, cette sale race ! (NC -16) EmptyDim 25 Mar 2012 - 23:03



J'ai trop parlé. Ca ne m'étais jamais arrivée. J'essaie de me reprendre. De redevenir la Sakura froide et forte. Forte, ce n'est qu'un masque en réalité. Un masque que j'essaie d'obtenir véritablement. Mais c'est plus compliqué que ça en a l'air. Beaucoup plus. Mais avant ça. J'ai appris qu'il était réel. Bizarrement, ça m'a rassuré. Mais j'ai quand même entendu ses pensées, à retardement. Triées dans mon cerveau, et venues après, pour me dire "Attention". Je dois vraiment être plus forte, sinon, je suis bonne pour le cimetière. Surtout avec les Cross qui m'attendent là bas, au loin. Le plus loin possible j'espère. Car je suis encore trop inexpérimentée pour pouvoir les tuer maintenant. Trop faible. Surtout en matière de pouvoir. Je n'arrive pas à les maintenir longtemps. Pourtant, c'est ce dont j'ai le plus besoin. C'est pour ça que j'essaie de m'améliorer en corps à corps ou en armes. Pour ne pas compter que sur la magie. Sinon, c'est voué à l'échec. Mais là, ce n'est qu'un rêve. Mais lui, il est réel, il se souviendra peut être de tout. Il saura que je suis faible. Je ferais donc tout pour être plus forte à l'avenir. C'est décidé, plus de larmes, plus de peur. Rien. J'aurai le comportement d'une véritable Cross, sans leur idéaux. Je conserverai les miens. Sinon, je ne serais pas au Mystery. Sinon, Ian, je l'aurai tuer. Ça me fait mal de penser ça. Je ne veux pas que Ian meurt, il est gentil, attentionné, c'est mon ami. Mais je dois redevenir telle que j'étais avant. Finalement, c'est vrai que le comportement des Cross à mon égard m'ont aidé. Ils m'ont rendus plus forte, même si ils ne sont pas au courant de mes projets. Mais je ne compte pas revenir vers eux. Je m'entrainerais moi même, au Mystery, pour les battre, pour prouver que tout le monde a le droit de vivre. Je deviendrais la mercenaire des familles noires. Ça sonne bien comme nom. Mais ça fait un peu assassin aussi. Je vaudrait pas mieux qu'eux. Mais c'est le destin que je me suis choisie. Même si mon motif est la vengeance. C'est juste qu'ils sont débiles et imbu d'eux même. Ils pensent être les meilleurs. Ça me dégoute.

-" Ambitieuse, suicidaire et télépathe. Sors de mon esprit. "


J'ai dit que j'étais télépathe ? Oups. Peut être, j'étais trop perdue dans mes pensées quand j'ai raconté mon histoire. Sors de mon esprit, il est drôle lui, il croit que c'est si facile que ça ? Franchement, gardez un mur dans sa tête c'est crevant. Surtout quand ton don frappe de toutes ses forces pour pouvoir sortir et explorer la tête des personnes qui t'entourent. C'est assez énervant, éreintant. Ambitieuse et suicidaire, je lui accorde, c'est vrai, je suis au courant que c'est une mission suicide. Mais si j'arrive à tous les tuer avant de mourir, je serais heureuse. Mais le gros poisson il sera en dernier. Natasha. Sauvage, puissante, elle me fait froid dans le dos. A la tête de la famille et de l'organisation, elle est forte, très forte. Se sera la dernière. La dernière de ma mission suicide.

Mais bon, je ne veux pas y penser pour le moment. Je suis rouge face à ma situation. J'essaie de me reprendre tant bien que mal. Il m'embrasse à pleine bouche. Wouah, ça faisait longtemps. D'un coup, j'en ai vraiment envie. Tout en moi frétille, le veut. Je me reprends, arrête de rougir et lui enlève sa ceinture qui finit par terre. Je me mets à califourchon sur lui, le regarde, avec fierté, sans peur, sans rougir, rien du tout. Je le regarde plutôt avec envie. J'enlève donc mon tee shirt qui rejoint sa ceinture. Je me mords les lèvres et passe mes mains sur ses pectoraux. Il est musclé, il est beau. Les cicatrices qu'il a lui donne un air viril qui me plait. Je me mets à quatre pattes au dessus de lui et entreprend de déboutonner son jean avec ma main. Ne pouvant pas lui enlever, je lui laisse comme ça pour le moment. Mais ma main passe vite sous son caleçon, sans pour autant toucher sa virilité que je sens devenir de plus en plus dure. Juste pour qu'il ait plus de tentation, pour lui donner encore plus envie. Je m'amuse donc un peu avec son caleçon, avec un regard fier et un peu hautain, un regard et un sourire de provocation, pour voir comment il va réagir. Alors, qu'attends-tu ? J'enlève ma main pour la poser près de son oreille, sur le matelas et l'embrasse, en le regardant dans les yeux.


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MessageSujet: Re: La vie, cette sale race ! (NC -16)   La vie, cette sale race ! (NC -16) EmptyLun 26 Mar 2012 - 21:40

On m'a toujours dit, soit qui tu es. Moi, je lui ai ris au nez. Bien. Et t'es qui toi ? Hum ? Tu le sais ? Si jamais un jour je laisse ma vraie nature ressortir, il n'est pas improbable qu'on me retrouve avec un couteau planté jusqu'au manche dans le bas-ventre.. mais croyez-moi, ça ne me tente pas tellement.
Alors je préfère autant un peu oublier qui je suis - dans mes rêves ou pas, j'm'en fou - et si je peux être avec quelqu'un.. une femme c'est mieux. Beaucoup mieux. J'ai un sourire un peu absent.
Elle m'enlève ma ceinture et là, mon sourire qui était un peu absent s'affiche clairement.
Mais 3 nuits par semaine
c'est sa peau contre ma peau
et je suis avec elle
et 3 nuits par semaine mais bon dieu, qu'elle est belle
Je me demande si un jour je la rencontrerai une fois. Si c'est une Cross ça aurait pu être probable mais voilà, si elle veut les tuer, c'est qu'elle réside ailleurs. D'ailleurs qu'elle les tue ça ne m'arrangerait pas des masses. Après, Anja serait de mauvaise humeur, et Anja de mauvaise humeur ça finit toujours en hématomes coupures fractures et autres. Personnellement, je n'ai paaaaaaaas tellement envie du coup.
Alors s'teuplaît Saku, attend que je sois mort et enterré. Vous savez quoi ? Je ne connais pas de Cross, vieux. Ou de membre de Rosenrot d'ailleurs. Pourquoi ? Parce qu'on crève avant voyons ! Reste à déterminer quand. J'pense quand on recommence à vieillir. Parce qu'on est faible et que du coup quelqu'un nous assassine. Et comme notre monde est un monde de crevard il n'est pas impossible que ça soit une connaissance positive qui nous poignarde lâchement dans le dos.
Je me demande si quand mes parents deviendront gênant, ce n'est pas moi qui les tueraient tous les deux. Oh, ça vous fait bizarre que je dise ça aussi froidement ? Prenez vous 1341 coups de ceintures - de pieds, de poings - dans le corps, on en rediscutera après, promis. Et puis passez environ 167 heures dans un cagibi aussi. Tout noir, forcément, c'est vachement plus drôle. Oui, c'est comique ! Après, devenez parfaitement expert dans l'art de cacher un briquet ou une boîte d'allumettes.
Bref.
Revenons-en à cette Sakura Cross.
Elle est à califourchon sur moi. Elle enlève son T-shirt et mes mains viennent dans son dos, mes doigts effleurant sa peau nue. Sa peau était fraîche, froide sous mes doigts plus chauds.
Puis c'est au tour de ses mains de venir contre moi avant qu'elle se mette à déboutonner mon jean. J'ai un sourire moqueur. Je la trouve jeune. Et pourtant, j'crois qu'on a que trois ou quatre ans de différence.
Franchement, à cet instant, les années qu'on a de différence, je n'en ai rien à taper.
Attend.
Trois ou quatre ans.
Mais j'en sais rien en fait.. elle peut pas avoir en dessous de seize ans, si ? Si ? J'm'en fou après tout je suis dans un rêve, dans son rêve, et on fait ça seulement parce qu'el.. qu'on en a terriblement envie tous les deux.
Sa main vient dans mon calbut. Quand elle l'enlève je roule pour qu'elle se retrouve sous moi. C'est à mon tour de virer son jean qui devient bien trop encombrant. Je déboutonne assez rapidement - je hais quand ces machins bidules font de la résistance - et lui vole une nouvelle fois ses lèvres avant de descendre doucement. Le cou, la poitrine, le ventre, puis je descend pour lui tirer le jean du bout. D'ailleurs, ce dernier va extrêmement vite rejoindre la ceinture sur le sol et le T-shirt gisant. Je l'entoure de mes bras en retrouvant ses lèvres. Mes doigts glissent sous le soutien-gorge qu'elle porte jusqu'aux agrafes que je fais sauter en prenant mon temps.
J'aime bien quand les préliminaires durent un peu.
Même si ceci n'est qu'un rêve, ça semble super réel. Le problème c'est qu'à mon réveil, je serais super frustré. J'irai faire un tour en ville, la bouche en coeur et ça ira mieux. Je souris à cette pensée. Hop, avant qu'elle se réveille tu te tires en douce.
Je suis un vrai connard.
Mais je ne force jamais les filles. Attention premier principes qui est le seul. Après les tuer, pouh, rien à taper !
Sarcasme.
Je glisse mes mains tout doucement sur sa peau, jusqu'à sa poitrine. Mes lèvres glissent jusqu'à ses oreilles. Je murmure.

-" T'es sûre ? "

Si elle me dit non, je me pend, je m'immole, je me suicide, je me jette d'un train , puis d'une falaise, en suite je me fait écraser par un troupeau de marsupiaux et de buffles et enfin, éventuellement, je me réveille.
Ouai, parce que ça serait super frustrant, parce qu'en bas, ba ça a pas attendu mon avis pour commencer ! Je sens les muscles de son dos rouler sous mes mains. Je trouve ça terriblement agréable. J'ai toujours mon jean.
Ah.
Mince.
Je le vire rapidement en gigotant dans le lit. Il fait super froid en fait ! Je tire la couette chaude sur nous deux. Là, maintenant c'est mieux. Je ville mon regard foncé dans le sien, tout clair. Comme ça, juste avec son regard, on dirait qu'elle à au moins 30 ans. Elle a vécu beaucoup. Comme moi ou plus ?
Je m'en fou. Oh, encore une fois je la veux.
Dis pas non, steuplaît, dis pas non !
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MessageSujet: Re: La vie, cette sale race ! (NC -16)   La vie, cette sale race ! (NC -16) EmptyLun 26 Mar 2012 - 22:35



Il met ses mains chaudes sur mon dos, c'est agréable, j'en frissonne de plaisir. Mais tout en moins brûle de désir, de plaisir. Je n'en peux plus d'attendre. Un rêve ? Certes, mais j'en ai besoin. Tout en moi le réclame. Et si c'est un rêve, je choperai quelqu'un au réveil parce que évidemment, rêvé de ça et ne rien avoir, c'est extrêmement frustrant. Donc se réveiller et trouver une proie susceptible de bien vouloir coucher avec moi. Au Mystery ou dans les environs. Quelque part. Je trouverais bien. Mais ce n'est pas vraiment le moment de se balader dans ses pensées. J'ai un homme devant moi qui attend, et moi aussi je l'attends. J'ai toujours la main dans son caleçon, à faire des vas et vient mais sans jamais touché son intimité. Pas que j'en ai peur non. Pour lui donner encore plu envie. Parfois les hommes aiment qu'on les tente encore plus qu'ils ne le sont déjà. Alors je pratique. Et des hommes, croyez moi, j'en ai vu pas mal. Je sais comment il fonctionne, les choses à ne pas faire et les choses qu'ils adorent. Quand tu es inexpérimentée et que tu vas le faire avec un inconnu pour gagner de l'argent, tu es obligée d'être audacieuse dès le début. Après, en fonction des réactions, tu vois et tu improvises. C'est tout. C'est pas si compliqué que ça. Donc je continue de me balader jusqu'à ce qu'il me retourne et qu'il m'enlève mon jean. Il m'embrasse, tout en descendant et finit de l'enlever. Il enlève le sien également et je peux voir une belle bosse sur son caleçon, je souris de fierté, et d'envie. Dans mes yeux, on peut y lire une envie de lui. Ses jambes sont musclées, pas trop fines mais pas grosses non plus. Juste musclées. Il met la couette sur nous deux, c'est vrai qu'il fait un peu froid sans et la chaleur de la couette nous réchauffe, on se sent mieux. Même si je pense qu'elle virera dans pas très longtemps. On a toujours trop chaud au bout d'un moment. Même si le "au bout" peut être parfois très court. Sans rien commencer on peut avoir trop chaud. Juste parce qu'on a envie, on sait ce qui va se faire, on s'imagine et on dégage de la chaleur. Douce chaleur. Il revient sur moi, m'embrassant et dégrafant mon soutif en même temps. Doué, à une main. On voit l'expérience. J'ai déjà eu affaire à des gars où j'ai due tout faire toute seule. Quand l'autre sait s'y prendre aussi, c'est tellement mieux. Il caresse mes seins nus et murmure à mon oreille.

-" T'es sûre ? "


Je grommelle.

"Ta gueule."

Et hop, un autre demi tour et c'est lui qui est soumis maintenant. Il ne nous reste plus qu'une seule chose chacun. Sous moi, une belle bosse qui me donne de plus en plus envie. Je me couche donc sur lui, l'embrasse et descends, descends, descends. J'arrache presque son caleçon qui me montre un bel entrejambe prohibant, prêt à l'action.

Un autre truc qu'aime les mecs ? Les fellations. Je prends donc son intimité en bouche, et commence les vas et vient, tantôt lents, tantôt rapides. Je l'entends gémir et souffler. Je vois que ça lui plait, je continue, encore et encore. Les mecs, si facile à contrôler parfois. Non pas que je ne parte pas au quart de tour moi aussi hin, mais c'est drôle comment ils peuvent être impuissant parfois face au sexe. Surtout face aux sensations qu'ils peuvent ressentir leur faisant perdre tout leur moyen. C'est assez drôle. Une personne très puissante se retrouve impuissante dans un lit, face aux délices que lui procure sa femme. Comique, oui. Mais pas moins vrai.

Travail fini, j'avale le tout, il a l'air comblé, mais ce n'est pas fini pour autant. Je me penche sur lui et l'embrasse. Mais je pense qu'on sait tous les deux que ce n'est pas fini. Que ça vient juste de commencer. Alors continuons. Je continue de balader mes mains sur son corps, explorant son torses, ses bras, ses mains, ses fesses, son cou, ses cheveux. Et quand je me dis que tout ça va morfler dans quelques temps... Heureusement que personne ne nous entendra. Et espérons surtout que même si c'est un rêve, je ne hurlerai pas dans ma chambre, ça pourrait paraitre bizarre, surtout si quelqu'un m'entend...


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MessageSujet: Re: La vie, cette sale race ! (NC -16)   La vie, cette sale race ! (NC -16) EmptyMar 27 Mar 2012 - 21:15

Je ne sais pas si je me serai retourné dans la rue, en la voyant, ou pas. Sûrement pas, parce qu'elle m'aurait remarqué, et ce qu'on me demande dans Rosenrot, c'est être discret, toujours discret, parfaitement discret. Ah, et aussi cette fille fait parti des ennemis. Raison de plus pour ne pas le faire en vrai après tout. Mais bon. Je dois lui reconnaître au moins une chose : elle est doué - et pas qu'un peu - au lit. Donc bon.
Moi, ça me suffit, surtout dans mes rêves. J'aime autant quand ils ne sont pas noirs où torturés. Juste, les rêves des autres. Ceux où j'ose me montrer. C'est rare, en général je préfère observer. Je ne suis jamais tombé, avant dans celui d'un Cross. Mais elle n'est pas une vraie de vraie parce qu'elle est gentille.. enfin gentille.. non.. pas.. malsaine je dirais. Alors que Cross et pas malsain c'est juste totalement impossible. J'y crois dur comme fer. Comme Anja qui sourit à pleine dent en disant je t'aime ! Ceci est improbable et ne se passera sans doute jamais. Ou alors elle est droguée. Je me demande à quoi ressemble ses rêves, à Anja.
Elle rêve au moins ?
Bref revenons à moi et elle. Elle toute proche de moi.
J'aime ça.
Elle grommelle un truc que je ne comprend pas - et je n'en ai rien à taper tant que les lettres nn ne rencontraient pas un o, ce qui n'était visibleme.. auditivement pas le cas.
Elle se couche sur moi. M'embrasse. J'ai l'impression que ça ne dure qu'une demi-seconde mais c'est juste parce que j'y prend goût. Elle m'arrache le caleçon et j'ai un sourire sur mes lèvres tandis qu'elle prend le tout en bouche.
Ce moment n'est à moi et rien qu'à moi, je vous laisse aller voir ailleurs si j'y suis pendant que je me concentre sur mon plaisir.
Merci, au revoir, et bonne route.
Je souffle.
Bon, ça serve à rien que je décrive quoi que ce soit en ce moment, je m'en cache pas, je suis totalement incapable de cela.
...
...
...
Elle avale tout ça - je me suis toujours demandé comment les femmes arrivaient à faire cela mais c'est tant mieux héhé.
Ses mains se baladent sur tout mon corps et produisent un frisson électrique le long de mon dos. Je roule une nouvelle fois sur elle, vire sa petite culotte rapidement parce que j'aime pas les habits. Enfin si mais là non. Je passe une main dans ses cheveux tandis que je la pénétrais avec force mais douceur. Je soufflais en même temps, tout collé contre elle. J'allais chercher ses lèvres douces contres les miennes.
Mais je sentais que quelque chose ne collait pas. Comme si .. comme si il manquait quelque chose tout à coup. J'entendais de moins en moins Sakura gémir tandis que je bougeais d'avant en arrière, lentement. Comme si..
Oh.
Oh non.
Le rêve, il commençait à s'estomper. Et ce n'était pas ma faute. Soit Sakura était en train de se réveiller lentement, parce qu'elle n'était tout simplement plus fatiguée, soit quelqu'un était rentré dans le pièce, ou essayait de la réveiller.
Dans ce cas, d'un coup il prendrait fin.
Je n'avais franchement aucune envie que ça arrive, mais pourtant, les contours de la maison devenaient moins précis. Je laissait échapper un vague ' meeeerde ' qu'elle n'a pu saisir à mon avis.
J'm'en tape.

[Oooooh, excuse Saku, j'arrive pas à reprendre un RP écrit la vieille, c'est tout nul mais j'arrive plus à avancer.. tu peux conclure si tu le souhaites ..]
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MessageSujet: Re: La vie, cette sale race ! (NC -16)   La vie, cette sale race ! (NC -16) EmptyVen 30 Mar 2012 - 19:02

Il gémit, il soupire d'aise, de bonheur et de plaisir. Il a l'air absent, tout à moi pour que je lui donne de doux plaisirs. Quand c'est fini, je lui caresse le corps et il fait de même en me retournant. Je le regarde, avec des yeux plein d'envie. Mais comment t'appelles-tu ? Je ne sais pas. Ca me reviendra peut-être, un jour, si je l'ai entendu dans sa tête. Enfin bref. Il est au dessus de moi. Sa bouche capture mes lèvres une fois de plus. C'est si agréable. Il retire ma culotte d'un geste vif. Je mets mes mains dans son dos et l'attire vers moi. D'un coup, il me pénètre. Je soupire, comme lui tout à l'heure, ça fait du bien, c'est si bon. Je ferme les yeux et je savoure. Il continue à se déhancher en moi. Oui, continue, c'est .. Haaa. Je crie, je hurle, je le griffe... Mais tout ça n'est que pur plaisir, un plaisir charnel immense et tellement bon. Ho, oui, continue !

Une chose bizarre se produit, je le sens de moins en moins alors qu'il est toujours là, que ça devrait être meilleur, de plus en plus profond, de mieux en mieux. Qu'est-ce qui se passe ? Reste avec moi, toi ! Reste, j'en veux encore plus. Lui aussi a un air décontenancé et plein de regrets. Je fouille dans son esprit... Quoi ? Je me réveille ? Non, non, non, non, non ! Non Saku, ne te réveille pas ! T'es en pleine jouissance, tu n'as pas le droit de te réveiller ! Laisse moi avoir mon orgasme ! Je m'accroche à mon inconnu, je ne veux pas le voir disparaître. J'ai envie de lui et c'est loin d'être fini. Non, Saku, ne te réveille pas.

Le décor autour de nous devient flou. C'est comme s'il ne restait plus que nous deux. Sauf que lui aussi commence à disparaitre. Je sens de moins en moins son contact. Celui de sa peau sur la mienne, lui à l'intérieur de moi. Tout cela disparait petit à petit. En me réveillant, je me tue ! Je Saku, rendors toi ! Je m'accroche à lui, espérant que ça le gardera plus longtemps à mes côtés. Reste, reste avec moi. Reste ici. Son corps disparait peu à peu alors que tout le reste est noir. Je lui vole un dernier baiser avant qu'il ne disparaisse totalement.

Réveil. J'ouvre les yeux, un mot me revient en tête.

"Green."


Maintenant, place aux émotions.

[HRP : Suite : RP avec Akira : SexFriends ! Love It [NC -16]. PEACE !]


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