Dans une pièce, il est seul avec lui-même. Seul la lumière de son bureau vient éclaircir la pénombre de la pièce. Une lueur étrangement rouge passe dans ses yeux, sans aucune raison apparente. Le silence est pesant et avec lui l'atmosphère se charge considérablement avec de la tension. Une tension qui n'annonçait rien de bon si ce n'est qu'un danger imminent était en approche. La lune était presque pleine et pouvait se voir à travers les rideaux sombres de son bureau. Il porte un t-shirt d'un rouge écarlate qui n'est presque pas naturel. En vérité, il n'est pas naturel, c'est celui qu'il porte chaque fois qu'il va faire un meurtre d'amusement comme il pourrait dire. La rage coulait dans ses veines et parcourait chaque parcelle de son corps. Le sorcier noir serre le poing, comme s'il tentait de briser quelque chose d'invisible. C'était presque un geste de colère. Il sort une cigarette et commence à la fumer. A peine quatre lattes après, elle n'est plus qu'un mégot au fond d'un cendrier vert transparent posé sur le bureau. Il sort de son bureau, les yeux éclatés de sang. Est-ce la fatigue ou le manque de quelque chose qui rendait ses yeux ainsi ? Ou peut-être était-ce simplement le fait qu'il avait pleuré ? Personne ne sait. Il passa à côté d'une femme à l'apparence faible.

- Esclave, ma boîte à outil de torture en cellule 35. Apporte moi du whisky aussi. Et un flingue. Tien toi prêt à me ramener tout ce dont j'ai besoin.

Ses pas résonnait dans la quiétude ambiante de ce vendredi soir. Il était minuit passé mais l'homme était encore debout. Quelque chose semblait le tracasser visiblement mais il avait décidé de ne pas s'en soucier et d'aller passer ses nerfs sur autre choses. Il pénétra dans la cellule 35 et ne ferma pas la porte. Elle n'allait pas tarder à apporter ce qu'il avait demandé. Et en effet, à peine vingt secondes plus tard, deux esclaves lui apportaient ce qu'il avait demandé. Il se servit un verre de whisky tout en regard l'être pendu au mur face à lui, sans une once de sourire. Il était nu et bâillonné. Ses yeux paniqués regardaient à droite et à gauche une issue de secours. Il ne pouvait faire autre chose car ses pieds et ses mains étaient attachés de toute façon. L'homme avec son vieux t-shirt imbibé de sang buvait son whisky bien tranquillement. Ce soir une âme allait quitter cette planète mais tant mieux car c'était un mêlé. Ou peut-être un humain. Il ne savait pas vraiment et de toute façon il s'en fichait. Il prit bien le temps de sortir tout les outils un par un de la petite malette en se demandant à haute voix :

- Lequel vais-je choisir ?

Les yeux du condamné ne se faisait qu'encore plus effrayé suite à ce genre de déclaration. Il transpirait de tout son corps, les gouttes ruisselant sur son corps. Il finit par se décider à prendre une petite machette. Il détacha une main du futur torturé et lui pris. Il entreprit de lui découper un par un les phalanges distales de sa main gauche tandis que son corps se raidissait de douleur. Il tentait bien d'enlever sa main mais ça ne servait à rien. Dorian le tenait trop fort pour qu'il puisse se débattre. 5 bout de doigts étaient tombé au sol et le sorcier noir appliqua méthodiquement un pansement pour arrêter l'hémorragie. Cela ne la stoppait complètement mais cela la ralentissait au moins. Il rattacha la main puis entrepris de faire pareil à l'autre main. C'était marrant, il n'avait plus que des moitiés de doigts à chaque main. Cette fois, un réel sourire passa sur le visage du sorcier noir. Il rattacha l'autre main. Des larmes coulaient sur les joues de l'homme et ses yeux n'étaient que plus implorant. Le chef de Croix se retourna et reposa la machette. Il la remplaça par une petite scie aux dents bien aiguisé. La scie brillait tandis que l'homme tentait encore de se débattre avant même que Dorian n'ait fait un pas. Il le craignait réellement. Il savait que sa mort était proche mais il ne voulait pas souffrir.

- Je ne vais pas vraiment te faire mal, dit Dorian avec un sourire sadique au lèvres.

Il prit le couteau et s'approcha de l'homme lentement. Il prit son sexe et le tendit avec presque une certaine douceur. Il approcha la lame de la base du pénis et scia presque par petit coups tandis que le sang giclait par petit flux et l'homme hurlait sous son bâillon et tentait de se débattre de toute ses forces. Il ne tenait plus que par quelques filaments quand Dorian arrêta de le scier et se retourna vers sa mallette. Il bût un coup de whisky et reposa la scie. Cette fois il prit une étrange barre pourvu de petits picots. Il sortit son briquet et prit une flamme qu'il amplifia. Il chauffa le baton à blanc et fit disparaître la flamme. Il enleva les chaînes de l'homme qui tomba au sol en s'écroulant et en tremblant. Il ne pouvait meme pas partir car il avait trop mal, c'était si triste. Il était à genoux comme s'il se prosternait, ça en était limite comique. D'ailleurs le chef de Croix éclata d'un rire qui résonna dans la cellule. Il empoigna fermement le baton chauffé à blanc et l'enfonça d'un coup dans l'anus de l'homme qui s'écroula d'un coup sur le sol avec plein de spasmes. Avec délectation, il fit tourner le manche dans l'orifice de l'homme qui ne pouvait rien faire. Le sang s'écoulait de son postérieur quand Dorian se décida enfin à retirer l'instrument de torture.

- Tu vois ? Ca ne fait pas mal après tout.

Il s'en retourna une nouvelle fois à sa petite boite contenant tout les petits instruments et pris le temps de choisir. Il opta pour un scalpel qui convenait parfaitement à ce qu'il allait faire. Il était méticuleux dans ses tortures et là il allait expérimenter une nouvelle chose. Il prit le scalpel et s'attarda sur le dos de l'homme en tentant d'enlever la peau sans aller chercher les os et les muscles. La chair était à vif et son dos n'étaient plus qu'un tissu vaguement rouge après que Dorian y soit passé. Etait-il seulement encore vivant ? Oui sûrement car il continuait d'être secoué de quelques spasmes de temps à autres. Cependant la torture touchait à sa fin et l'homme de Croix voulait finir en beauté. Il creva d'abord les deux yeux de l'homme en y plantant le scalpel tout droit puis les retira à la main en souriant toujours. Il fallait sourire en travaillant, c'est toujours ce qu'on lui avait appris. Il découpa ensuite son abdomen et entrepris de sortir ses intestins. Il prit son pouls pour vérifier qu'il était encore vivant mais il ne sentit rien. Cette petite merde était déjà morte. Cela le désolait un peu. Il fit un soupir triste et sortit tout de même les intestins pour le plaisir. Il arracha le coeur qui ne battait déjà plus depuis quelques minutes. Cela serait le prochain dîner de la cellule 36. Il sortit et croisa l'esclave qu'il avait vu quelques heures auparavant et lui tapota sur l'épaule.

- J'ai fini. Il faut nettoyer maintenant.

La servante fit une grimace tandis que Dorian s'en alla vers le manoir Cross. Il passa sous la douche et rejoint Louyse dans son lit. Une assez bonne soirée en somme.