" Ienakatta kono kotoba wo, ima koko de kimi utau yo. "

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 " Ienakatta kono kotoba wo, ima koko de kimi utau yo. "

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MessageSujet: " Ienakatta kono kotoba wo, ima koko de kimi utau yo. "   " Ienakatta kono kotoba wo, ima koko de kimi utau yo. " EmptyLun 6 Aoû 2012 - 0:32

" Ienakatta kono kotoba wo, ima koko de kimi utau yo. " ?c=mog&w=200&h=200&im=%2Fbig.96015499 & " Ienakatta kono kotoba wo, ima koko de kimi utau yo. " Tns0-3506282b63

Aéroport d'Edimbourg, Ecosse. Je m'apprêtais à remettre les pieds dans mon pays natal pour la première fois depuis la mort de mes parents. J'étais accompagné de ma petite sœur Ruka, nous comptions rendre visite à nos oncles et nos tantes que nous n'avions pas revus. Kei, comme je m'en doutais, avait refusé de venir avec nous, enfin, avec moi surtout. Il était toujours fâché contre moi, et m'accusait toujours du meurtre de nos parents …
Ruka, elle, n'avait pas hésité une seule seconde lorsque je l'ai proposée de l'emmenée. Ca nous permettrait de passer un peu de temps ensembles, en dehors de Little Angleton et de son ambiance très magique. Du Mystery Orphanage, et du mauvais temps de notre pays.
Le vol à destination de Tokyo était prévu à 6h42. Il était approximativement 5h30, nous n'allions surement pas tarder à monter dans l'avion, le temps de charger les bagages etc …
Je tournais la tête vers Ruka, et accompagnant un grand sourire d'une tape sur l'épaule lui demandai si elle était prête à embarquer.
Je voulais paraître joyeux devant ma sœur, comme je l'ai toujours été, mais au fond, j'avais la trouille plus que jamais. J'allais devoir repasser sur la route où avait eu lieu l'accident, cette route où mes parents ont perdu la vie par ma faute, et si ça recommençait et que cette fois-ci, c'est ma sœur que je perdais ? Je préfère même pas y penser. Je ne pourrais pas surmonter ça, jamais.
Je regardais ma montre toutes les trente secondes, en me demandant quand est-ce qu'on allait enfin s'envoler.
Une dizaine de minutes plus tard, nous étions assis à l'intérieur de l'avion, en première classe, avec ma sœur, quoi rêver de mieux ?
Ruka, c'est un peu toute ma vie, c'est l'une des personnes qui me retient ici, la seule en qui j'ai entièrement confiance, à qui je peux tout dire. Ruka, je l'aime, et c'est une petite sœur extraordinaire.

J'avais prévu de quoi nous occuper pendant le voyage. Mon ordinateur était rempli de films, j'avais mis le plus de chansons possible sur mon iphone, et j'avais même emmené mon appareil photos afin de faire tout un tas de photos débiles et inutiles pour passer le temps.
Environ une heure après que nous fûmes installés, l'avion décolla pour Tokyo, notre ville natale.

Je m'étais endormi dans l'avion, et je fus surpris d'entendre l'hôtesse annoncer que nous arriverions bientôt à l'aéroport. Le temps de vol pour aller de l'Ecosse au Japon était de 14h.
L'atterrissage se passa avec succès, nous étions enfin au Japon, nous allions enfin revoir notre famille que nous n'avions pas revu depuis plusieurs années, et réentendre notre langue maternelle. J'étais tout excité !

« Alors Ruka, qu'est-ce que tu veux qu'on fasse en fasse en premier après avoir été déposer nos bagages chez Tante Suki ? »


Nous étions ici pour deux semaines. En deux semaines, nous aurions le temps de faire tout un tas de choses. C'était notre tante, la sœur de notre père qui allait nous héberger pendant ces deux semaines. Nourris, logés, ça faisait déjà ça de moins à payer.
Nous dûmes attendre de récupérer nos bagages pour pouvoir quitter l'aéroport. Il était 6h12 heure locale, nous avions toute la journée devant nous, par quoi allions nous bien pouvoir commencer ? Le temps de récupérer nos bagages et de nous rendre chez notre tante, nous arriverions pour manger le midi. Ce qui nous laissait notre après-midi libre.
Tante Suki m'avait prévenu qu'elle avait invité toute la famille à dîner le soir. Ca va en faire des choses à se raconter !
Je pris Ruka dans mes bras et la serrai contre moi :

« C'est super d'être ici avec toi. J'espère que la prochaine fois on emmènera aussi Kei … Tu penses qu'il finira par me pardonner ? »


J'aperçus nos bagages que nous pouvions enfin récupérer.

« Oh regarde, c'est les notre, on peut enfin y aller ! Aller viens ! »

Je l’entraînai avec moi en dehors de l'aéroport, à nous le Japon !
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MessageSujet: Re: " Ienakatta kono kotoba wo, ima koko de kimi utau yo. "   " Ienakatta kono kotoba wo, ima koko de kimi utau yo. " EmptyMar 7 Aoû 2012 - 23:35

On ne peut pas dire que me lever à 5h du matin m'enchante, loin de là, et pourtant je crois bien que je n'ai pas été d'aussi bonne humeur depuis longtemps. Envolée la mauvaise humeur qui accompagne généralement la fatigue et les longs trajets, je suis trop occupée à penser à l'arrivée pour être grognonne.

Un voyage avec Ichiru dans mon pays natal, de toute façon, ça ne peut que me rendre heureuse. D'autant plus que je vais enfin revoir ma famille, après tant d'années ! Je suis certaine qu'ils doivent avoir changés depuis. Ca me fera sûrement un choc, quand je les verrais. L'inverse sera probablement vrai aussi: j'ai grandi depuis que je suis arrivée au Mystery Orphanage.

Le voyage en avion ne me paraît pas trop long, grâce à tout ce qu'Ichiru a pensé à emporter. Et puis de toute façon, je suis perdue dans mes pensées pendant une grande partie du trajet. Je me demande si mes oncles et tantes seront aussi heureux de me voir que je le suis déjà, et s'ils vont me demander pourquoi Kei n'est pas là... J'espère vraiment qu'ils éviteront ce sujet, mais on ne sait jamais. Ce serait une question légitime, après tout, s'ils ne sont pas au courant de la situation entre Kei et Ichiru.

Quatorze heures d'avion, ce n'est pas rien, pourtant, entre le sommeil, la musique qui provient de mes écouteurs et mes pensées plus qu'envahissantes, je ne me suis jamais réellement ennuyée. Le retour sera probablement différent, mais c'est toujours comme ça : le départ en vacances est plus plaisant que le trajet conduisant à la maison, même à temps égal.

« Alors Ruka, qu'est-ce que tu veux qu'on fasse en fasse en premier après avoir été déposer nos bagages chez Tante Suki ? » 

Une question difficile s'il en est, il y a tellement de choses que j'aimerais faire ! Le Japon est un pays merveilleux, et ça fait trop longtemps que je n'ai pas eu l'occasion d'être ici pour plus d'une journée. Deux semaines, ça me laissait un tel choix d'activités possibles que j'en avais déjà le tournis. En attendant, il était maintenant dans les environs de 6h du matin au Japon, et nous avions toute la journée devant nous.

"Je ne sais pas, peut-être une petite balade dans les rues de Tokyo ? "

C'est un programme simple, mais j'ai tellement envie de revoir ma ville natale ! Et puis, je pourrais peut-être en profiter pour acheter des souvenirs pour Kei, histoire que ce soit fait. Si j'attends le dernier jour, je risque d'oublier ou de ne pas avoir le temps. Parlant de Kei...

« C'est super d'être ici avec toi. J'espère que la prochaine fois on emmènera aussi Kei … Tu penses qu'il finira par me pardonner ? »

Voilà la question que me pose Ichiru tout en me serrant contre lui. Une question difficile. Il y a encore un an, j'aurais répondu oui sans hésiter, mais cela fait tellement longtemps qu'il campe sur ses positions que je commence à douter légèrement. Cependant, pas question que je montre mes doutes, alors je lance un sourire rassurant à Ichiru.

"Je suis certaine qu'un jour, il réalisera qu'il a eu tort et que tu n'y es pour rien."

Ce n'est pas un mensonge: je pense sincèrement que les choses vont s'arranger. Je n'en suis juste plus certaine à 100% à présent.

Mes pensées sont interrompues par l'arrivée de nos bagages, et après que nous les ayons récupérés, Ichiru m'emmène hors de l'aéroport. A peine étais-je sortie de l'aéroport que j'avais déjà oublié ce qui m'inquiétait, trop occupée à m'émerveiller en redécouvrant ma terre natale.
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MessageSujet: Re: " Ienakatta kono kotoba wo, ima koko de kimi utau yo. "   " Ienakatta kono kotoba wo, ima koko de kimi utau yo. " EmptyJeu 9 Aoû 2012 - 16:54

"Je ne sais pas, peut-être une petite balade dans les rues de Tokyo ?
- Ca me va ! "


Une balade dans Tokyo, oui, ça fait tellement longtemps que nous ne sommes pas venus ici, il doit y avoir tout un tas de nouveaux trucs à voir, de nouveaux magasins...

"Je suis certaine qu'un jour, il réalisera qu'il a eu tort et que tu n'y es pour rien."

Je l'espère, sincèrement, je l'espère ... Mais j'en doute. Enfin, une chose est sure, c'est qu'il ne me pardonnera pas de sitôt. Enfin je pense. J'aimerais tellement...
Bref.
Le temps ici, c'est pas terrible. C'est pas beaucoup mieux qu'à Little Angleton. Il fait surement un peu plus chaud, un peu plus beau, mais c'est pas encore ça. J'aurais du emmener Ruka dans un pays chaud. Au moins, on en aurait profité. Là ça va pas tellement être des vacances. Je pense qu'on va passer la moitié de nos après-midi à table à écouter la vie de nos oncles et tantes. A écouter comment ils ont découvert qu'ils étaient sorciers, et bla bla bla. Des histoires qu'on a déjà entendu quoi.

Nous parcourions les grandes rues de Tokyo, à la recherche d'un taxi qui voudrait bien nous conduire jusqu'à chez notre tante, mais tous ceux que l'on croisait était déjà pleins. C'est comme ça ici.

" Je crois qu'on est bien partis pour faire la moitié de route à pieds .. "


En plus, j'aime pas marcher.

Au bout d'une quinzaine de minutes, nous étions enfin dans un taxi qui nous emmenait directement chez notre tante. La route n'était pas longue. En voiture je veux dire. Parce qu'a pieds, ça faisait une trotte !
En regardant par la fenêtre, je reconnu la route; c'était sur cette route que j'avais eu l'accident, sur cette route que mes parents avaient pardu la vie.
Mon regard se dirigea automatiquement vers le fossé où la voiture était tombée, et je revis toute la scène, la bruit, les cris, ma mère hurler, et le choc. Boum.
Je fermai les yeux afin de chasser tout ça de ma tête.

Après vingt minutes de voiture sur des routes étroites mais infiniment longues, nous arrivions enfin dans le petit village où vivait notre tante, celle de qui j'étais le plus proche.
Lorsque le taxi nous déposa devant chez elle, elle nous attendait sur le pas de la porte, accompagnée de toute la famille. Surprise !
Je descendis de la voiture, arborant un sourire chaleureux, et m'approchai pour leur dire bonjour. Ma tante Suki m'étreignit, me disant que je n'avais pas changé, que j'étais toujours aussi beau. Je sais, je sais.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas parlé et entendu parler ma langue maternelle; le japonais. Personne ne parle anglais dans notre famille, nous allions devoir nous réhabituer à parler notre langue.
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MessageSujet: Re: " Ienakatta kono kotoba wo, ima koko de kimi utau yo. "   " Ienakatta kono kotoba wo, ima koko de kimi utau yo. " EmptyLun 20 Aoû 2012 - 9:04

Ichiru ayant accepté la balade dans Tokyo après déjeuner, il était maintenant temps de se rendre chez notre tante. Et dire que j'étais persuadée qu'on trouverait vite un taxi qui nous y conduirait: à croire que j'avais déjà oublié à quel point tout dans Tokyo est bondé, y compris les taxis.

D'un autre côté, ça ne me dérange pas vraiment de marcher, surtout après quatorze heures en avion: on ne peut pas dire que mes jambes soient fatiguées. C'est d'ailleurs ce que je réponds à Ichiru lorsqu'il m'explique que, selon lui, on risque de faire la moitié de la route à pieds. Se dégourdir un peu les jambes, ça ne peut pas me faire du mal.

Une bonne dizaine de minutes plus tard, je change d'avis; en fait, si, ça peut me faire du mal. Notamment à mes pauvres pieds, qui n'ont pas l'habitude de tant marcher. Dieu merci, quelques minutes plus tard, nous trouvons enfin un taxi disponible.

Le trajet est plutôt silencieux, probablement parce que nous sommes tous les deux un peu fatigués par le voyage en avion, à tel point que je surprends même Ichiru en train de fermer les yeux... Enfin, sur le coup je pense qu'il s'endort, mais je me rends compte après quelques secondes qu'il a plutôt l'air malade: il est un peu pâle, et tant de silence de sa part est inhabituel. Une minute plus tard, il a déjà l'air d'aller mieux, et je décide donc de ne pas m'en inquiéter. Ca devait juste être un coup de barre passager.

Arrivés devant la maison de ma tante, je la vois immédiatement sur le perron, entourée par toute la famille. Ca fait vraiment plaisir qu'ils aient tous voulus nous voir, mais dis donc, ça en fait du monde à saluer à peine arrivés !

Entre deux effusions de joie, j'entends les habituels "Tu nous as manqué", "Oh la la, mais comme tu as grandi !", etc. Je n'ai pas vraiment grandi, tout au plus ai-je pris deux centimètres, mais un compliment de temps en temps, ça fait toujours plaisir. Presque autant que d'entendre à nouveau sa langue natale, parlée sans effort et avec un accent parfait. En ce qui me concerne, mon Japonais est rouillé depuis le temps que je ne l'ai pas parlé - si j'avais su, j'aurais pris Japonais en cours facultatif, juste histoire de pouvoir pratiquer encore un peu la langue. Réaliser qu'on a des difficultés, si minimes soient-elles, à s'exprimer dans propre langue, ça fout un sacré coup au moral je trouve.

Mais bon, je suis certaine qu'avec un peu d'entraînement, ça reviendra très vite, donc j'en profite pour demander à notre tante où on peut déposer nos bagages. Je sais, ce n'est pas le plus urgent, mais j'aime autant que ce soit fait tout de suite: on dira que c'est mon côté maniaque qui s'exprime. Elle nous indique l'étage, et je suppose que les chambres d'amis sont là haut.

En montant, je ne peux pas m'empêcher de demander à Ichiru (en japonais, parce qu'il faut bien se réhabituer):

"Ca fait un choc de tous les revoir d'un coup, tu ne trouves pas ? L'espace d'un instant j'ai eu l'impression d'être revenue plusieurs années en arrière !"

Ce n'est pas du tout un reproche, loin de là: je suis absolument ravie, et ça doit se lire sur mon visage. J'essaye donc de monter les bagages au plus vite, pour mieux pouvoir redescendre et profiter de ma famille: depuis le temps qu'on ne s'est pas vus, on va en avoir des choses à se dire !
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