Welcome to Mystery...Green
Soul
Mon dieu faites moi un oiseau que je puisse m’envoler loin loin d’ici.
feat Xavier Samuel
Âge : 21 ans. Date & Lieu de naissance : 21 Décembre, Madrid.Race : SorcierStatut : CélibataireGroupe : Sorcier noir.Don premier : Lecteur de rêvePouvoir premier : Lévitant( Cours facultatif suivis : pour les élèves) ///( Matière(s) enseignée : pour les professeur) ///( métier : pour les humains innocents)
« RACONTE-MOI-UNE-HISTOIRE... »
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Assis devant le feu, je reste là. Je tiens des photos entre mes mains. Les photos de ma vie. Je n'en ai pas beaucoup. Mes yeux se promènent sur la première. Un bébé. Moi. Je souris. J'ai les yeux grands ouverts. Comme ébahit.
Que dire de ma petite enfance ? Je ne m'en souviens pas. Quand on est petit, on est chouchoutés. Un minimum. Vous comprenez, la famille place un espoir fou en vous. Alors vous êtes dorloté. Aimé. Je crois.
Je la jette. La feu lèche l'image. Le ravivant. Je regarde la suivante. Les cheveux blonds en bataille, je suis sur la rambarde du balcon. Mais pas du bon côté. Un bras est sur l'image. Je suis sûr que c'est mon père qui a prit la photo. Avant d'aller me dire que je peux mourir ? Je ne sais pas. Et ce bras, ce n'est sûrement pas ma mère. Maria, Louise, Silvia ou je ne sais quelle personne passagère qui aidait mes parents.
Elle aussi tombe sur le bûcher. Je suis fasciné par les flammes. Celle d'après est déjà moins drôle. Aucun sourire sur les lèvres de l'enfant. Un regard sombre. Un peu apeuré. Je me rappelle assez nettement. J'avais dis haut et fort que je voulais quelqu'un d'important. Qui sauverait des gens, que je ferais le bien. Forcément, ça n'avait pas plu. Pas du tout. On punni comment le gamin ? Enfermement dans la cave. Quatre mètre carré. Noir absolu. On m'oubliait des fois, vous savez ?
Aucune importance.
Je jette.
Oh ! Mon père. Les sourcils froncés. Il a les cheveux très bruns. Il ne me ressemble pas. Je ne ressemble pas à mes parents.
Au feu.
Celle là semble retouchée. C'est l'effet qu'elle me fait. Je suis à deux mètres au dessus du sol. Et je n'arrive pas à redescendre. On le voit à mes bras qui se tendent vers le bas. Et au regard noir de mon père. Je le déçois. J'ai douze ans. Et je suis inccapable de redescendre. Lui, y est arrivé beaucoup plus vite.
Je n'ai aucune haine envers mes parents. Aucune colère. Aucun amour. Ils ont fait ce qu'ils ont appris à faire. Sorciers noirs. Je ferai peut être ça, un jour. C'est comme ça, pas autrement.
Oh. Oh. Jeune femme. Qui pose en rigolant. Sans se prendre au sérieux. J'hésite. Je déglutis. Pose la photo à côté de moi. Je ne peux pas la jetter. Je ne veux pas l'oublier. Je l'aimais trop. Beaucoup trop. Voilà enfin quelque chose d'intéréssant dans ma vie ! Oh, elle était si jolie ! Si jolie ... Elle, je l'aimais. C'était réciproque.
Je continue le défilé d'images.
Je suis de dos. Ma main gauche attrape la goutière du toit. Tous les muscles de mon dos sont tendus. J'ai trois zébrures rouges violacées Je me souviens très bien de la douleur dans la chair. Son regard. Froid. Innexpressif. Sa ceinture enroulée autour de son poignet. Toujours acculé dans un coin, j'avais l'impression que c'était interminable. Et sa voix. Qui répétait inlassablement 'C'est pour ton bien.'
Je ne lance pas au feu non plus. Je ne veux pas oublier.
Je veux me rappeler pourquoi un jour, je suis parti de chez moi. Avec cette jeune femme pétillante aux cheveux châtains clairs. Parce que la colère de mon père était telle, que j'avais peur. Réellement peur de lui. En colère parce que j'étais devenu parain. De la magnifique petite fille que ma meilleure amie avait mis au monde. Des yeux clairs, un sourire d'Ange, tellement adorable ! Myaw. Pour une fois, je savais ce qu'était, d'avoir quelqu'un si qui compter. Quelqu'un qui nous attend. Quelqu'un qui se soucie vraiment de comment vous allez. Ce qui n'avait jamais été le cas.
La suite de clichés, se ressemble. Moi. Elle. Deux sourires. Deux rires. On a voyagé. Dans les grandes villes parfois. Ou les endroits déserts, sauvages. On s'amusait.
On vivait.
Photo d'après. Du noir. Du rouge. Du bleu. On dirait du gondron mouillé d'eau, et de sang.
Du vide. Du vide dans mon coeur. Du vide dans ma vie. Du vide dans mon regard. Dans mon sourire. Partout.
Elle était morte.
Morte. Plus là. Disparue.
Et Myaw. Toute seule.
C'était l'horreur. Absolue.
Suivante.
Mon père, un rictus mauvais sur le visage. Je rentrais dans Rosenrot. Le fait d'être là-bas, ça ne me faisait ni chaud ni froid. C'est bien ça le problème. Je voulais être heureux. Et je ne crois pas qu'on peut être heureux seul.
Mes doigts touchent le papier glacé. Une photo de Myaw. Je ne peux pas garder contact. Pas avec elle. Il faut qu'elle soit heureuse. On n'est pas heureuse quand on est noire.
Je crois.
Mais y'a un truc de bien. Je suis lecteur de rêve.
Alors je jette un coup d'oeil parfois. Insaisissable. Elle ne me connaît pas. Et moi, pourtant, je le connais un peu quand même. Elle est adorable. Gentille. Douce. Drôle. Naïve mais pas tellement. Mignonne. Et tant d'autres.
Ma cheffe, c'est Anja Von Duisbourg. Elle est courageuse. Froide. Jeune.
Terriblement attirante.
Mais y'a un truc de brisé en elle. Je me dis qu'on ne peut pas être noir, sans avoir un problème. Bref. Je jette le paquet de photo restantes. Toute, sauf celle de la jolie blonde un peu étrange parfois. Il me reste quoi ? Celle de la mère de Myaw. Puis celle de Myaw. Celle ou je suis couturé de cicatrices. Celle d'Anja. Je me relève. Ma vie en quelques photo. Ma vie brûlée.
Je souris.
« QUI-ES-TU ...? »
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Green n'est pas méchant. Ou pas intentionnellement. Il oublie qu'il peut blesser souvent et ses paroles peuvent être froides, dénués de toute pitiés. Il n'a peur de rien sauf de trois choses. Maintenant. Puisque sa pire peur c'est réalisée, avec la mère de Myaw. Il a le vertige. Il n'y peut rien, ça le prend aux tripes. Il est claustrophobe. Son coeur s'emballe immanquablement quand il manque de l'espace. Ca le terrifie. Vous savez pourquoi, maintenant. Puis il a peur de son père. Enfin, le souvenir de celui qui le battait à coup de ceinture le terrifie. Il redevient presque un gamin quand il y repense. Il n'est pas super bavard. Quand ça ne mérite pas de mots, c'est comme ça. Le silence est une belle chose. Il ne croit pas vraiment en l'amour. Il n'est pas libertin non plus. Il s'est plus ou moins renfermé sur lui même.
Il a un fond sadique. Comment provoquer le maximum de dégâts en un minimum d'énergie? Comment lui faire avouer ? Comment lui faire aussi mal qu'il m'a fait mal ?
Je mens souvent. Trop souvent. Tout le temps. Comme je respire. Ca sort. Naturel. Evident. Je cache tout de moi. Sauf à Myaw, mais en même temps, je ne lui ai jamais parlé. Il serait dur de lui mentir.
Je ne dis jamais rien à personne. Comme être sincère ne mène à rien, raconter des choses sur soit est stupide. Moins on en dit, mieux c'est.
Je suis très attaché à Myaw. Il est hors de question qu'on touche à seul de ses cheveux. Elle me rappelle sa mère.
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Simple. Toujours assez simple. Jean, T shirt, basket. Rien d'impressionnant. Juste passe partout. Cheveux blonds aux racines noires. Très souvent en bataille. Il est rare que j'en fasse quelque chose. Si c'est le cas, je mets du gel.
J'ai des yeux sombres. Ils n'expriment aucune émotion. Jamais. J'y fais attention. Ils sont toujours froids. Glacials même. Des sourcils pas trop fournis. Une peau clairs. J'ai les dents blanches. Alignées. Mais je ne souris pas souvent. A quoi bon ?
J'ai une démarche rapide, souple. Silencieuse. Dangereuse.
Je suis de taille moyenne. 1m8o. J'ai cessé de me mesurer a seize ans. J'ai peut être grandis. Je suis assez musclé. Mais je ne fais pas de gonflette. Je n'ai pas d'endroit graisseux. Je ne mange presque rien.
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Âge : 101 ansPoste Vacants ? : [x]oui []nonComment avez-vous connu le forum? : .. Sur un site de chat pour vieux !Fréquence de venue : 5/7Codes : Ok by Mymy'