La nuit a été glacée en Écosse, la neige était tombée à gros flocons pour recouvrir tout le paysage des alentours. Tout était immaculé d'un blanc profond qui rend une luminosité persistante des lieux. Tout était si clair, si pur en Écosse à cette époque...

Katsu devait se rendre en ville et pour lui le seul moyen c'est de passer par la campagne, il aimait bien passer par la campagne, surtout que c'était si paisible, mais par sécurité, surtout qu'un roi dans la campagne ca fait bizarre, donc il prend la forme d'une petite belette blanche et gambade dans le long des petits chemins enneigés de la campagne, se fondant un peu dans la masse.

La petite bestiole était donc dans la neige campagnarde, crapahutant gaiement, content comme un enfant d'être dans la neige, il était quasiment invisible dedans, on y voyait juste un petit nez rose et deux petits yeux noirs.

Mais tout à coup, des pas à la fois lourd, brusque mais également gracieux se font entendre. Il se cache dans les herbes enneigées et observe. Il prend cette fois la forme d'un lynx, histoire qu'en cas d'attaque il puisse réagir tout de suite. Non, hors de question de rester dans le risque. Il approche dans la neige à petit pas, cherchant le propriétaire des pas.

A cette heure, normalement c'est vide, car les jeunes sont à l'école et déjà il reconnaitrait son odeur, et en second lieux, il ne reconnaissait ni les pas ni l'odeur donc, il faut se méfier. Il approche lentement. Quasiment en silence.

Il voit une silhouette, sûrement perdu, mais d'apparence, donc il préfère pour l'instant rester caché même si lui et la discrétion ca fait deux puisqu'il marche sur une branche sans faire exprès.

La silhouette se trouve être celle d'un homme, un bel homme même mais là n'est pas notre sujet de conversation. Un homme plutôt mince et élancé, pâle, comme lui lorsqu'il est dans sa forme humaine.

Un bel homme au milieu de la neige cela n'arrive pas souvent, surtout que lorsqu'il parle, il y a un accent profond qu'il ne peut identifié, lui est bien d'origine asiatique, avec le léger accent qui va avec mais il maitrise la langue.

A sa petite vanne, il redresse les oreilles, un peu suspect ce garçon. Reprendre sa forme humaine ? Trop tôt encore. Ce serait dommage de tout de suite révélé le trésor de la rose.

Il est bizarre, tellement bizarre, bon avouons que Katsu n'est guère mieux niveau bizarrerie, si ce n'est pire.

Il reste dans une immobilité complète pour l'instant, attendant de voir la suite des agissements de l'homme...étrange, autant l'admettre tout de suite.

Il finit par rapprocher pour récupérer un objet dans la neige, ce n'est que lorsqu'il le met à son cou qu'il voit ce que c'est. Ce n'est qu'à se moment là qu'il reprend sa forme humaine, alors qu'il était dos à lui. C'est un homme vêtu de façon Cour de Versailles qui apparaît derrière l'inconnu. (voir image + Avatar )

Il parle. Alors que l'inconnu était encore ciblé sur le pendentif autour de son cou.

«_ Qui êtes vous ? »

Katsu était quelqu’un de vraiment étrange, mais lui avoir peur de quelque chose ? Ah ca non ! Jamais, il est un mêlé lui donc aucune crainte. Et puis il n’est pas d’une nature à avoir peur de quoi que ce soit, tout ce qui peut lui faire peur à présent c’est être séparé une seconde fois de son frère jumeau, la première fois ce fut le jour de leur naissance, maintenant qu’il l’avait retrouvé, il était heureux. Entièrement heureux.

L’homme en face de lui se présente et demande la même. Il reste silencieux quelques minutes, histoire de l’observer un peu, histoire de regarder la vitrine quoi. Ben quoi, tout passe en premier lieux par les apparences même si l’habit ne fait pas le moine. Bref. Il répond.

«_ Je suis Kiyo, Kiyo Katsuyoko. Professeur à Mystery de Kendo, Escrime et Coréen. »

Il était plutôt sur de lui alors quand l’autre s’affole presque qu’il reprenne sa forme humaine, surtout qu’il a eut le temps de se rhabillé pour ne pas être qu’en bande devant lui, oui il a trouver une technique pour avoir ses vêtements à portée de main même en animal.

Il l’observe, presque perplexe.

«_ Je ne crains absolument rien moi, et puis les sorcier, ils ne me font absolument rien, autant faire peur à un septique, ca reviendra au même. Détendez vous. On craint absolument rien, c’est pas dans ce coin là qu’ils viendront, surtout si vous êtes avec un professeur de Mystery. Et si les sorciers étaient dans les parages, je le saurais bien assez tôt, les animaux me le dirait. »

Malgré son explication, l’homme s’envole dans les airs, il soupire en levant les yeux, décidément, un vrai paranoïaque celui là. Il se remet en bande et reprend une forme animale pour le suivre, non par peur de protection mais simplement par curiosité et surtout réussir à le faire se calmer. Franchement, ca l’amuse de voir la panique de la personne.

Il piétine en le suivant, prenant des informations par télépathie avec les animaux du coin et quand enfin il se pose. Il avait sa forme de Léopard, et donc il était assit, il relève alors la tête. Et parle sous comme un humain mais sous forme d’un léopard des Neiges.

«_ Pourquoi avoir si peur ? Vous êtes un traite ? Car c’est bizarre d’avoir autant peur. »

«_ J’ai été adopté à 15ans, je ne suis pas revenu ici depuis près de 10ans, vous avez du y vivre pendant ce lapse de temps, je viens tout juste de revenir en Europe, depuis mon adoption, j’étais en Asie Orientale... »

Il tente par tous les moyens de comprendre mais pour l’instant c’était confus jusqu’à son explication sur le faite qu’il vient de Roumanie et l’histoire de sa bien aimée, il est sentimental quand même le jeune japonais.

Il finit par comprendre mais d’un coté il trouve dommage qu’il s’inquiète autant alors qu’il est en sécurité pour l’instant. Il se décide de lui montrer un peu.

«_ Vous êtes en Ecosse, en plein milieu d’une forêt, alors cesser de penser deux minutes au danger, vivre dans la crainte n’est pas une vie. S’il y avait quelqu’un, je le sentirais et les animaux me le dirait et là à ce moment là, on fuira, faite confiance à la nature, si vous faite confiance, elle vous le rendra. Alors pitié, faite moi plaisir, ne vous inquiétez plus jusqu’à que le danger soit vraiment là, vous savez vous défendre, et moi aussi alors détendez vous. Je vous fais la promesse que tout va bien, qu’au moindre danger, on fuira en sécurité. »

Il voulait le rassurer, il est vrai qu’il connait les forêts ici comme sa poche, il connait tous les passages même les plus secrets, même les plus invisible à l’œil humain, il a le regard d’un félin, le flair d’un félin, même sous forme humaine alors il n’a pas peur, il a vécu dans ses lieux 15ans alors la crainte est partie depuis longtemps, il fait confiance à ce qui l’entoure, il espère de tout cœur détendre l’homme en face de lui. Il s’approche.

«_ Ayez confiance en moi, je connais les lieux mieux que quiconque, si nous sommes en danger, je saurais nous mettre à l’abri, je saurai par où aller, je saurai où fuir là où ils ne pourrons venir nous attaquer. Faite moi confiance. J’ai vécu a vie ici, les lieux sont ma terre, je connais des passages que le commun des mortels ignorent. Vous pouvez avoir confiance en moi. »

Katsu hoche vaguement le museau, c’est certain, lui il se souvient de beaucoup de gens, mais l’intégralité non, bien sur que non, il faudrait être fou ou muni d’une mémoire plus qu’immense. Et ce n’est pas du tout le cas de Katsu, lui ne se souvient que des personnes cher à son cœur, celle qui ont gravé l’or de son petit cœur.

Il continue sa méfiance, se pensant toujours et encore en danger, Katsu est a cours d’arguments, donc il le regarde de ses grands yeux bleus azur qui ressortent d’avantage par la blancheur de son pelage et par la neige qui les entourent. Dieu sait combien les yeux de Katsu sont beaux et purs, on le lui dit depuis qu’il est bébé, les yeux de Katsu sont les yeux d’un ange malgré ses coté un peu diable quand il s’y met.

Il recule de quelques pas pour reprendre sa forme humaine, il l’entend parler de confiance alors qu’il remet ses vêtements, précédemment vêtu par les bandes, il retourne son visage lentement vers lui et le regarde de ses grands yeux, avant qu’un sourire se pose sur ses lèvres.

«_ Si on ne fait pas confiance en la confiance, cette chose est perdue d’avance, mais si on a foi de tout notre cœur, alors elle sera éternelle et rien ne pourra la détruire...Comme la neige est combattue par les fleurs en hiver »

En parlant il avait fait quelque pas et il s’était mit quasiment à genoux dans la neige et lentement il avant foncé sa main pour déplacer un peu de neige et y cueillir du bout des doigts une fleur. Une marguerite bleue. Il sourit et se relève.

Comment a-t-il fait ? Son flair animal lui à donner l’odeur de la fleur et puis, il connait très bien le langage des fleurs. Plus que quiconque surement, il est le romantisme incarné, on le voit, il a une rose rouge éclatante dans la poche.

Et ce n’est pas pour rien qu’il a déterré une marguerite bleu, elle signifie « je vous suis fidèle » cette fleur était le signe pur de la confiance qu’il pouvait avoir en lui. Katsu aime le romantisme, ca lui prend parfois comme ca de partir dans des tirades sur les fleurs, sur les sentiments.

Il relève les yeux et sourit avant de continuer ses propos, prouvant encore d’avantage toute la confiance à avoir en lui, approchant avec la fleur qu’il dépose dans la poche de la veste de l’homme tout en parlant.

«_ Tel est le combat de l’Ageratum , de l’Anis Vert, de la Fougère, de l’Héliotrope et de la Pensée bleue »

Telle est l’âme de Katsu, si pure et si tendre, il est un silène, un enrobage des plus étonnants pour un intérieur des plus exceptionnels. L’extérieur n’est que pire fantaisie romanesque avec ses costumes assez particuliers dignes d’il y a plusieurs siècles. C’était les costumes typiques de l’ère de Louis XIV en France. L’une de mes périodes préférée. Là où le romantisme avait sa place par excellence, après il y avait l’époque du genre artistique Romantique qui lui convenait bien.

Katsu est une œuvre d’art à lui tout seul. Il est pur et crypté comme une papyrus égyptien, chaque signe a sa signification, chaque symbole a son importance. Chaque détail est primordial pour son évolution. Chaque instant de sa vie est un roman. Sa vie en elle-même est un silène, sa vie en elle-même est une rêve malgré la difficulté des réveils certains jours. Sa vie était quelque chose d’indescriptible pour le monde des humains.

L’homme en face de lui n’a plus goût à la vie. C’est tellement triste qu’il en ferme les yeux pour ne pas faire voir à quel point il est touché dans sa sensibilité. Il ne rajoute rien jusqu’à l’instant où un sourire prend place sur le visage de son interlocuteur, le premier sourire sincère, le premier sourire même tout simplement.

Katsu sourit, de tout son cœur, heureux de voir de nouveau de l’espoir dans ses yeux, il aime cette flamme dans les yeux des gens, surtout lorsqu’elle était éteinte à la rencontre, cela lui réchauffe le cœur comme jamais. Il plante ses yeux bleus purs dans les beaux du jeune homme, devant lever un peu la tête pour le regarder, il est si grand, si majestueux.

«_ Si on a pas foi en la force de l’espoir, parfois le combat est difficile mais il faut lever les yeux et ne plus quitter l’horizon, le fixer avec ardeur, jusqu’à être libéré du poids qui pèse sur notre âme. »

Sur ses mots. Katsu lui sourit avec tendresse, il était comme poussé par une force invisible à l’aider, à le sauver d’un destin fatale, qui l’entraine vers les profondeurs de l’enfer. Il était comme guider tel un messie. Mais cela semblait le combler de voir les résultats. Il en vient à espérer lui-même.

«_ Laissez moi vous offrir une petite collation afin de nous réchauffer le corps et l’esprit en ce froid si glacial. Cela nous fera du bien. »