Je suis assis à mon bureau. Oui vous ne rêvez pas ! Je suis dans mon bureau ! Énorme n'est-ce pas ? Oui ça m'arrive pas souvent je sais. Je suis en train de lire un dossier, les pieds en éventail sur mon bureau, installé confortablement dans ma chaise. Ce n'est pas passionnant. Surtout que le dossier que je lis viens d'un certain Alan. Je connais Alan, un type sympas, mais assez renfrogné et très très très susceptible. J'ai eu le malheur de lui dire que sa femme avait raison, il fallait qu'il essaye de prendre des vacances avec elle car il prenait trop de temps au boulot et à penser au criminel plutôt qu'à penser à sa femme. Je n'aurais peut être pas dû parce que son dossier vient de me filer une feuille de pensée où les mots inscrits sont : " Marre / Höwigräsche / Vie privée / Bordel / Plaindre " Effectivement, je n'aurais pas dû. Mais en même temps c'est mon boulot. Je jette la feuille dans le broyeur, celle là n'a aucun intérêt pour le service souvenir, on ne garde que l'important et on balance le perso, ou presque tout le perso. Parce qu'il y a des informations intéressante dans le privée. Ces informations sont sous ma juridiction exclusive, personne n'y a accès. Les quelques personnes travaillant sous ma responsabilité me font parvenir les dossiers sensibles. Et devinez qui a l'exclusivité des dossiers des hauts placé ? Kurty !

Je pose le dossier d'Alan. Je range dans le "à garder" l'interrogatoire qu'il a fait subir à un témoin et jette le reste dans le broyeur. Alan n'est pas un de mes clients réguliers si on veut. J'entend par client, personne dont les dossiers sont à ma charge. Les irréguliers sont ceux que je prend en plus de temps en temps. Bon, un de moins ! Je passe au suivant. Sur le dossier est écris pour mon plus grand bonheur John Charles Smith. Ce que j'aime bien chez John, c'est que c'est jamais chiant à lire. Y'a toujours un truc d'intéressant à apprendre. Ces temps ci, je commence à me demander quand est-ce qu'il va enfin oser embrasser Luka Era Grey, lui demander de sortir avec lui et coucher avec elle. Tenez ! Quand je parlais des trucs personnels qui sont parfois importants à garder, ce genre de rencontre ou de discution ça l'est. Évidement je n'ai pas tous les détails car la machine fait un peu ce qu'elle veut malheureusement, mais ce sont tout autant d'informations qui sont intéressantes. Je me dois de les révéler seulement si elles ont un véritable impact négatif mais je suis seul juge. Quand mes subordonnés tombent sur un truc comme ça ils sont obligé de me refiler le dossier. Bref, la rencontre entre Luka et John n'a rien d'embêtant je dirais même au contraire. Mais je suis tenu au secret professionnel, je me tais.

Donc je vois qu'après l'épisode du restaurant, très sympathique, ils ne se sont pas encore revu mais John pense beaucoup à elle. Autre fiche de pensée avec cette fois les mots : " Luka / Culotte / Sexe " Je pense qu'on fait difficilement plus explicite. John pense beaucoup plus à Luka et beaucoup moins à Nawel. En même temps cette dernière n'était qu'une sexe friend. Luka semble commencer à lui faire chavirer le coeur. Ils n'arrêtent pas de se parler par SMS. J'ai le détail d'une conversation qu'ils ont eut hier à propos... de la nourriture asiatique. Passionnant. Le problème avec la machine, c'est que c'est plutôt fragmenté. Elle décide elle même ce qu'elle juge important, et croyez moi des fois elle joue des sales tours. Tout ce qui concerne l'amour et le sexe est important pour elle. C'est comme ça qu'avec mon propre dossier en main je me suis vu relire tout mes ébats de la nuit passée. Charmant. La famille est importante aussi. Les pensées fortes. Bon et ce qui nous intéresse le plus quand même : le boulot (enquêtes, décisions, interrogatoire, etc...). Bref. Vous comprenez. Le téléphone se met à sonner. Je décroche.

-" Höwigräsche, dans mon bureau, maintenant."

Je grimace, je suis sûr qu'Alan est allez se plaindre. Mais quand est-ce que cet homme va comprendre que c'est mon boulot de trier les informations et donc que DOIS lire sa vie. Et puis quoi, j'essayais juste de l'aider. C'est pour ça aussi qu'en général je ne me la ramène pas trop. Et puis les gens sont pas sensé se faire emmerder par un mec qui connait leur vie. Le truc qu'est bien, mais étrange, c'est que la machine semble avoir un cerveau, alors elle trie un peu ce qui est vital. Le truc c'est qu'on a pas toujours le même point de vu sur ce qui est vital. Bref. Je sors de mon bureau et aperçois Ronald. Un petit sourire. Je lui touche l'épaule. Ce mec est téléporteur, pas besoin de me faire chier. J'entre donc en me téléportant directement dans le bureau de monsieur mon corps entier n'est que provocation et incitation au viol sur place.

-" Plait-il ?"

Je souris. Je sais que mon sourire innocent ne passera pas mais bon. C'est drôle parce que Edwin est télépathe avec les objets, et que souvent les gens le croient pas. Moi je suis voleur, ce qui fait que je peux lui emprunter son don et que quand j'ai envie de rigoler, je le fais. C'est plutôt fun. Ca n'arrive pas souvent mais bon. J'ai ainsi pu apprendre que mon caleçon du jour était totalement gay et me trouvait parfaitement à son goût. Bon, par contre mon pot à crayon avait des envies de suicide parce qu'il n'était pas assez, selon lui, nettoyé. Ca ne dure pas longtemps en général, donc heureusement mon caleçon a arrêté de me dire qu'il aimait se frotter contre moi. Celui là d'ailleurs je l'ai jeté. C'est assez perturbant. Pauvre Ed. D'ailleurs j'aimerais bien savoir ce que son caleçon pense de lui....

J'en étais sûr, Alan évidement. Je hoche la tête mais sans vraiment prendre note. Et puis quoi je suis déjà aller m'excuser de toutes façons, non sans rappeler que c'est mon boulot. Mais je lui ai promis que je resterais strictement professionnel et que je ne commenterais plus sa vie. Je lui ai même dis que je ne lirais plus ses dossiers. Alors je ne sais pas ce qu'il lui faut ! Qu'on me vire ? Déjà, il faudrait qu'il soit beaucoup plus influent. De plus, le service souvenir c'est quelque chose de délicat et comme je fais parfaitement mon boulot bah ils ont rien à dire, voilà. Je pense qu'Alan était encore en colère, parce que vraiment, c'est un chouette type. Un peu obsédé par le boulot et paranoïaque (car ancien maquilleur) mais quelqu'un de sympas quand même. J'ai déjà mangé chez lui. C'était plutôt bien. D'ailleurs la machine m'avait fait tout un plat sur mon dossier, elle avait raconté que je ne cessais de mater indiscrètement les fesses du frère d'Alan, de passage. Bon elle n'avais pas tout à fait tort mais quand même !

-" Ed, je me suis déjà excusé, et puis quoi ? C'est mon job !
- Et ne vous engueulez pas dans les couloirs ou je vous mettrai à la porte moi même."

Je soupire. je déteste les engueulades, je préfère partir. Alors me disputer avec lui dans les couloirs, je dirais que c'est presque impossible. Enfin si. J'aime les engueulades en fait. Mais juste celles dans lesquelles je suis celui qui engueules. Parce que sinon c'est pas drôle. Oui je fuis les ennuis. Non ça ne s'appelle pas un lâche mais un profiteur. Pareil ? Absolument pas. Opportuniste même. D'ailleurs en parlant d'opportunité... Monsieur Al Hattal a le pantalon un peu bas et quand il doit ranger des dossiers... Hum ! Il faudrait que je détourne les yeux histoire de faire semblant, regarder la fenêtre en prétendant que si j'ai l'air d'avoir les joues un pue rouges c'est parce qu'un oiseau viens de passer dehors... Je m'assois sur une des chaises devant le bureau. Edwin a l'air totalement perturbé quand il me regarde. Enfin je ne suis pas totalement sûr que c'est moi qu'il regarde.

-" Si je t'offre une montre, tu la porterais à la place de celle que tu as là ?
- Seulement si je sais ce qu'elle raconte !"

C'était donc la montre qu'il regardait. Je me lève et avant qu'il ait pu faire quoi que ce soit je l'ai touché. J'attends à peine quelques seconde et un chuchotement commence à prendre forme. La voix de la montre ! Et elle s'éclaircis jusqu'à devenir parfaitement audible.

-".... Et puis tu l'embrasses fougueusement avant de lui mordre le téton. Et n'oublie pas de me laisser, je veux y assister ! Le bureau serait mieux que le sol quand même... Kurt ? Tu m'entends ? Mince..."

Je te le fais pas dire la montre. J'explose de rire. Je l'arrache de mon poignet et la pose sur le bureau. Les objets raconte n'importe quoi. Surtout quand ils sont stimulés par... je ne sais quoi.

-" Heu Kurt, vu que tu m'entends pendant deux secondes, tu pourrais me mettre plus souvent parce que j'aime tes formes !"

Mon caleçon... Sérieux les caleçons sont les plus bavards avec moi. Je regarde mon entrejambes par dessus mon pantalon. Mes yeux alternent entre Edwin et l'entrejambe. Je crois que je serais fou si je restais tout le temps comme ça. J'ai un sourire gêné. Non mais que mon caleçon révèle à Edwin mes formes, bon c'est pas trop top. HEY ! Mais si la montre et le caleçon s'y mettent, ça veut dire qu'en fait ça se trouve depuis un moment les objets parlent de mon corps à Ed ! Oh non pitié. Je me mord les lèvres, embêté. C'est un peu gênant. C'est dommage que le caleçon d'Ed soit un peu moins bavard que le mien aujourd'hui, je suis sûr que je pourrais arriver à le faire parler, mais je pense qu'Edwin nous entendras et ça... Bref voilà.

Monsieur j'ai un cul magnifique vient de me faire un compliment. Je lui répond par un clin d'œil. Oups... J'ai fait ça moi ? Non mais il ne l'a sans doute pas vu. Je prie pour qu'il ne l'ai pas vu. Ou plutôt je pris pour qu'il ne tente pas de l'interpréter. Bah, après le râteau d'il y a une bonne vingtaine de jours de Ed par John, faudrait pas pousser mémé dans les orties en le brusquant le pauvre petit. En tout cas, ma porte est grande ouverte et il le sait : je suis omnisexuel et je l'assume parfaitement, et je cris au célibat depuis quelques années maintenant. Enfin bref, un compliment ça fait toujours chaud au coeur. En tant que chef de mon service, je suis ravis qu'il me le face, en tant que personne, j'aurais préféré qu'il me complimente sur mes yeux ou mon sourire, mais bon, c'est pas toujours les désires personnels qui vont en premier. Ma montre hurle toute seule sur le bureau. Elle couine, se lamente. Je vous jure que le bruit d'arrière fond est assez insupportable.

-" Les objets personnels comme les montres sont presque toujours comme ça. Je n'y prête plus trop attention en général."

Ah, ce doit être assez insupportable d'être télépathe avec les objets alors. Se faire soit insulter, soit aguicher, soit tourné en ridicule vingt quatre heures sur vingt quatre... Quelle horreur. Je ne veux même pas imaginé ne serait-ce que le quart de ce que vie, ou survie Edwin. Non mais vous imaginez ? Vos objets personnels ? Et si votre lit se met à vous faire la causette à quatre heure du matin ? Ou alors votre verre remplis de jus d'orange qui vous supplie de ne pas l'utiliser tant que vous ne vous serez pas lavé les dents ? Ou pire, vos toilettes qui commentent votre passage... Non mais franchement les objets sont des sans gênes. C'est du grand n'importe quoi si vous voulez mon avis. C'est assez drôle quand même. En fait je suis sûr que s'ils sont comme ça c'est qu'ils n'ont pas peur de dire ce qu'ils pensent. Personne d'autre peux les entendre après tout. Ca doit désinhiber un max !

-" Et si ça peut te rassurer, elle ne parle de toi qu'en bien !"

-" Je t'ais fidèlement servie pendant sept ans. Tu me mettais au poignet tout le temps et maintenant tu me jettes lamentablement comme une vielle chaussette ! Snif, si il existait un tribunal pour les montres maltraités j'exigerais que tu ailles en prison. Tu me brise le coeur Kurty... S'il te plait remet moi à ton doux poignet... S'il te plait je t'en supplie à genoux. Enfin non je t'en supplie. Je suis au plus bas j'ai compris la leçon plus jamais je ne parlerais d'Edwin au corps sexy, j'ai compris que tu étais jaloux s'il te plait remet moi je ne veux plus jamais te quitter je suis tellement désolée. Bouhouuuuu. Kuuurt ! Edwin est à toi et vos ébat sexuel aussi. Je regrette ce que j'ai dis... Je... MAIS QUESQUE TU FAIS ! Non Kurt ! Non ! AAAAAAAAAAH NOOOOOOOOOooooooooooooooooo...."

Non je ne viens pas du tout de jeter une montre par la fenêtre. Je me retourne vers Edwin l'air effaré. Je ne sais vraiment plus ou me mettre. Je le regarde effrayé un peu. Eh merde !

-" Bah elle doit être frustrée de pas avoir de sexe alors elle se venge ! Bpn tu n'as plus besoin de moi ? J'y vais !"

Plus de téléportation, time out, temps écoulé. Bon je commence à partir du bureau en marchant. Du grand bureau. J'étais à la fenêtre donc c'est le chemin le plus long. J'espère qu'il n'a pas capté ce que la montre à dit. J'essaye d'aller très vite tout en paraissant décontracté mais je suis complètement raide là. Merde, saleté de montre. J'ouvre la porte quand...

Quand une main s'abattit sur mon épaule. C'est tout rouge que je me retournais. Oh non Ed s'il te plait ne demande pas d'éclaircissement sur ce que la montre a dit parce que quand il s'agit d'amour et de sexe je suis un très mauvais menteur. Voir même un très très très très très mauvais menteur. Oui à ce point là c'est possible. D'ailleurs Jeremy ne cessait de me le dire. Alors du coup je ne mentais plus jamais en ce qui concernait notre couple. Le mensonge c'est bien utile parfois. Ca permet de se cacher, de protéger l'autre. Mais bon, je suis pas très doué pour cacher des choses concernant ces trucs. C'est comme si j'étais cramé d'avance. Pas cool j'en conviens.

- Pars pas comme ça voyons ! Tu sais, ça fait du bien d'avoir quelqu'un qui les entend aussi parler, même si ce n'est que temporaire.

Je soupire. C'est cool parce qu'il n'a pas l'air d'avoir compris ce que la montre a hurlé : Kurt + vision d'Edwin = Kurt qui veut coucher avec Edwin. En tout cas ça me fait sourire parce que je commençais justement à ne plus trop les entendre les objets sauf qu'il a posé sa main sur mon épaule. J'y peux rien, c'est automatique, et sur ce genre de chose, comme ce sont des dons dit permanent (qui ne nécessite pas, et souvent au contraire, l'aide de la volonté) bah j'entends encore les objets. Si ça avait été télékinésie bah j'aurais pu ne pas faire voler des objets, mais là je peux pas faire autrement qu'entendre les objets. Il enlève sa main et j'ai envie de le supplier de la laisser. Je commence à me sentir un peu mal. Enfin un peu à l'étroit si vous voyez ce que je veux dire... Hum... Ed s'il te plait laisse moi partir avant que je me couvre de ridicule.

-" Tu les entends encore là ?
- EDWIN ! J'AIME PAS LES COURANTS D'AIR ! Ferme la fenêtre s'il te plait, et reviens t'assoir, j'ai froid.
- Oui, tu viens de me toucher l'épaule..."

Je souris mais intérieurement j'ai juste envie d'une chose, me tirer... Je me mord les joues histoire de me calmer mais ça ne fonctionne pas du tout parce que monsieur j'ai un cul de rêve se balade juste sous mes yeux et je ne peux m'empêcher de mater. Surtout qu'il va fermer la fenêtre juste devant moi. Arg.

-" T'as un truc de prévu à la pause de midi ?"

Un truc prévu ? Me détendre ! Espérer que l'agitation dans mon caleçon ne se voit pas et filer le temps qu'elle se calme ? Ou lui sauter dessus ? Bah dans l'immédiat je préfèrerais nettement la deuxième solution mais pas sûr qu'il soit d'accord. Je sais qu'il trouve que j'ai de belles fesses grâces à la machine mais... Mais... Ca veut pas dire pour autant qu'il veut coucher avec moi et qu'il veut avoir une relation stable et durable et... Juste coucher m'irait pour le moment. Bien que j'aimerais bien qu'Edwin devienne mon petit ami. Sérieux Edwin retourne toi tout de suite que j'arrête d'avoir mes yeux qui ne cessent de se poser sur tes fesses ! Ou pas... Parce que si il se retourne et que ses yeux se posent sur mon entrejambes... Il risque de fuir en courant.

-" Euh non... Pourquoi ?"

Sérieux c'est vraiment embarrassant. Je suis devant mon chef de service, excité comme un malade et je n'ai qu'une envie, lui sauter dessus ! Pourquoi ce genre de situation complètement tordues n'arrivent qu'à moi ? S'il vous plait faites qu'il se passe un miracle ! Je ne demande pas grand chose, juste un miracle !

-" Ça te dit de déjeuner ensemble ?"

Oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non... Bref vous l'aurez compris, c'est le foutoir dans ma tête. Je regarde Edwin et je sais pas quoi répondre. Non parce que là il faut que je me calme mais en même temps je meurt d'envie d'aller manger avec lui et que l'heure du déjeuner commence à se faire sentir. Mon ventre gronde...

-" Ca me dit bien."

Merde. Je devais dire noooon. Je le regarde, sourire éclatant jusqu'aux oreilles et intérieurement c'est toujours le foutoir. Non mais quel abruti je fais vous ne trouvez pas ? Comment ça ? Vous trouvez que j'ai fais exprès de remplir des lignes avec les mêmes mots juste pour remplir un peu ? Vous trouvez que c'est du foutage de gueules ? Je ne vous le fait pas dire ! Mais MOI au moins je ne remplie pas mes postes avec Wikipédia et je ne racontes pas d'où viens le thé. Eh oui moi je fais pas chier mon monde, j'étale pas ma science. Non moi j'étale mon corps mesdames messieurs. Donc foutage de gueule parfaitement je ne savais pas quoi mettre. Faut bien que ça arrive parfois non ? Revenons à nos moutons. Enfin Edwin Al Hattal n'est pas un mouton certes. Ca l'empêche pas d'avoir un beau cul. Parfaitement !

-" Tu es sûr que tout va bien ?
- Hum... Oui tout va parfaitement bien. Faudra que j'aille prendre mon manteau par contre, histoire de..."

Histoire de respirer un bon coup, et voire de l'eau. Faire descendre le stress quoi ! Non parce que je pourrais aller m'enterrer sous un pot de fleur et prétendre pour mon retard qu'un sucre m'a sauvagement attaqué et qu'il m'a griffé le pied mais c'est pas mon genre. Non je ne vise personne absolument pas. Ou alors je pourrais également tomber amoureux d'un être complètement opposé qui me domine parfaitement et qui pète un câble toute les cinq minutes sachant également que nos familles sont totalement opposées depuis des générations. Ou alors je pourrais aussi tombé amoureux du fils du directeur (John ?) et ne pas le dire au directeur qu'on sort ensemble parce que voilà... Parce que en fait John il aurait peur, et en plus il serait enceint. Ah non ça de toutes façons c'est pas possible. Bref bref bref... Que dire d'autre ?

-" T'entends le silence ?
- Je l'entendais. "

Il me fait rire Edwin. Non je n'ai pas du tout été méchant avec lui. Si j'avais voulu être méchant je lui aurais dit arrête de te teindre les cheveux de toutes les couleurs on dirait un monstre de foire. Ah non ça c'est quelqu'un d'autre désolé. Je tiens à dire à cette personne que ça lui va bien alors faut pas qu'elle change c'était juste une plaisanterie. Bref faut vraiment que j'aille chercher mon manteau. Au moins lui ne me fait pas du rentre dedans, pas comme une certaine canne avec un certain monsieur. Je souris à Edwin, j'ai le bas ventre en feu. C'est une parfaite révolution les amis. Si je devais le dire comme une certaine personne : révolution du diaphragme. Ed me tend un dossier.

-" Est-ce qu'il serait déjà passé à la machine par hasard, et donc ses pensées entre tes mains ?
- Tu sais qu'en entrant dans ce service c'est la première chose qu'on fait. Je vais chercher mon manteau je reviens !"

Et je pars limite en courant. Non je ne m'enfuis pas c'est faux j'ai un alibi j'étais au cinéma. Parfaitement. J'ai vu Winnie l'ourson. Parfaitement. En tout cas moi je ne me trimbale pas avec une coupe de lion. Je ne sais absolument pas pourquoi je dis ça. Faudrait peut être que j'arrête un peu de cracher sur les gens parce que c'est pas du tout mon caractère. En fait je dois avouer que c'est parce que je n'avais vraiment aucune idée de comment répondre à ce poste aussi magnifique que les fesses de son propriétaire. Donc... J'ai eu cette idée, qui est peut être une mauvaise idée. Donc je suis allé prendre mon manteau, et j'ai réemprunté le don de... Comment il s'appelait là l'autre ? Non parce que là je suis obligé d'aller voir tout en haut du début de cette drôle d'histoire. Donc je clique sur le lien et je regarde. Il s'appelle donc Ronald. Je suis sûr que vous êtes super heureux de le savoir. Donc je retouche Ronald lui pique son don un moment et me téléporte directement une seconde fois dans le bureau de monsieur incitation à la pornographie parfaitement ! Entre temps j'ai eu le temps de calmer le feu de mon caleçon, en espérant que celui ci ne dise rien à Edwin vu que je capte plus ce que dise les objets. Voilà, fin du post j'espère que vous avez aimé.

Applause pour ce gros foutage de gueule !