Ryn Krios {Ok}

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 Ryn Krios {Ok}

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AnonymousInvité
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MessageSujet: Ryn Krios {Ok}   Ryn Krios {Ok} EmptyVen 13 Avr 2012 - 0:00

Welcome to Mystery...

Ryn
Krios
Ce n'est pas parce qu'ils sont plusieurs à avoir tort qu'ils ont raison



      Ryn Krios {Ok} 10ie8vr
      feat Jared Leto
        Âge : 20
        Date & Lieu de naissance : 26 Mai 1991, Etats-Unis.
        Race : Sorcier
        Statut : Célibataire
        Groupe : Solitaire
        Don premier : Véloce
        Pouvoir premier : Invisible
        Métier : Tueur





« RACONTE-MOI-UNE-HISTOIRE... »

    ● ● 15 lignes minimum de votre histoire sont demandées.
    [10 décembre 2002]

    La neige tombait à gros flocons ce jour là, recouvrant les rues d’une pellicule blanche, embellissant ce vieux quartier, lui donnant une atmosphère presque joyeuse. Le froid faisant fuir les gens, il régnait dans les rues un calme assez inhabituel, et pourtant si relaxant. Plus de cris, plus de coups, rien que lui, la neige et le silence. Depuis toujours il aimait être seul, profitant des quelques moments de solitude, de répit, que lui offrait la vie. Il marchait donc lentement, son cartable sur le dos, la neige crissant sous chacun de ses pas, retardant le moment fatidique où il devrait pousser la porte de chez lui, et replonger dans le vacarme incessant de la vie familiale. Il atteint son immeuble en quelques minutes. Ces minutes étaient passées si vite qu’il préféra attendre un peu sur le palier, regardant les flocons tomber sur le sol gelé. Après une bonne dizaine de minutes, il se ressaisit et entra dans son immeuble ; il monta les 10 étages qui le séparaient de son appartement, son foyer, son « cocon ». Sauf que c’était tout sauf son cocon, il détestait vivre ici. Enfin ce n’était pas tant l’endroit qui le dégoutait que les gens qui y vivaient. Ses soi-disant parents. Tous les jours son père partait travailler, puis revenait le soir puant l’alcool bon marché du bar du coin. Puis il frappait sa mère, et ensuite il le frappait lui. Il était, selon son père, la source de tous les problèmes qui leur arrivaient. Bien sur le fait d’être un alcoolo doublé d’un abruti n’y était pour rien… Passons à sa mère maintenant. Aaah sa mère… On penserait logiquement qu’elle joue le rôle de victime ici, et on aurait surement raison, mais le fait est qu’elle n’avait jamais rien fait pour s’en sortir ou même aider son fils. Il faut dire qu’elle était la plupart du temps trop défoncée ou dans ses délires psychotiques pour prêter attention à son entourage. Et donc elle subissait. En entrant dans l’appartement, Ryn se rappela que son père n’était pas encore rentré, il pourrait donc filer dans sa chambre et n’en ressortir que pour manger. La soirée n’allait peut être pas si mal se passer finalement. Il prit des gâteaux dans le placard et se dirigea vers sa chambre. En passant dans le couloir il vit sa mère, avachie sur le canapé, encore en train de regarder un programme stupide à la télé. Seul son père travaillait, sa mère passait toujours la journée devant la télé ou shootée dans son lit. Il soupira, puis partit dans sa chambre. Il avait des devoirs à faire, mais il était passé à la bibliothèque en sortant de l’école et il avait envie de lire. Il sortit donc un des livres de son sac, et commença à lire…
    Il jeta un coup d’œil à son réveil : 22h00. Il avait été tellement pris par sa lecture qu’il n’avait pas vu l’heure passer, et la nuit était tombée depuis quelque temps déjà. C’était étrange pourtant, il aurait du entendre son père rentrer, crier après sa mère, comme chaque soir. Et pourtant, rien… L’appartement n’émettait aucun son. Même la télé, d’habitude constamment allumée, ne faisait aucun bruit ; un silence absolu régnait sur tout l’appartement. Mais bon, ça n’était pas plus mal, et puis il devait aller se doucher de toute façon. Il se déshabilla, attrapa une serviette qu’il enroula autour de sa taille et sortit de sa chambre. Non, il y avait définitivement quelque chose qui ne tournais pas rond, toutes les lumières étaient éteintes. Il avança lentement dans le couloir. En passant devant le salon, il remarqua que sa mère ne s’y trouvait plus, ce qui était encore plus inhabituel que tout le reste : quelque chose ne tournait pas rond. Il continua d’avancer jusqu’à arriver à la porte de la cuisine, qui était entrouverte ; il avait un mauvais pressentiment, et plus il s’approchait, plus ce sentiment grandissait. Il s’approcha donc lentement et regarda discrètement à travers l’embrasure de la porte ; son œil mit du temps à s’adapter à la semi-obscurité qui régnait dans la pièce, si bien qu’il ne comprit pas tout de suite ce qu’il voyait. Un calme oppressant régnait sur la pièce, mais à part ça tout semblait normal. Sauf une chose. Son père était assis à table, la tête entre ses mains, un couteau ensanglanté posé à coté de lui. Le regard de Ryn se porta alors sur le sol et il vit une chose à laquelle il n’avait pas prêté attention jusqu’à maintenant : une grande flaque opaque s’étendait sur le carrelage de la cuisine. Ryn mit un moment à comprendre ce qu’était cette flaque. C’était du sang. Celui de sa mère. Elle était étendue par terre juste à coté, baignant dans son propre sang. S’en fut trop pour le jeune Ryn, qui lâcha un cri. Il mit ses mains devant sa bouche pour couvrir le son juste après mais le mal était fait : son père l’avait entendu. Ryn le vit relever la tête et attraper le couteau de sa main droite. Il allait tuer son propre fils pour couvrir son meurtre ? C’était complètement insensé, un meurtre de plus ne ferait qu’aggraver les choses ! Mais son père n’était pas dans son état normal, il ne réfléchissait qu’à l’instant présent : son fils était un témoin, et il ne fallait laisser aucune trace. Son père se leva lentement, sans dire un mot, et se dirigea vers la porte. Ryn courut pour aller se réfugier dans sa chambre, trébucha sur sa serviette, qui tomba, le laissant nu. Il ferma la porte à clé et mit tout ce qu’il avait à portée de main devant la porte pour la bloquer : son lit, son bureau, etc… Puis il s’assit dans un coin et attendit. Il entendait son père marcher lentement dans le couloir, prenant son temps, certain que son fils ne pouvait s’échapper ; ils étaient au 10ème étage après tout, son fils ne pourrait jamais sauter de cette hauteur. Il préférerait peut-être sauter que mourir par sa main, mais il serait de toute façon mort au bout du compte, cela ne changeait donc rien pour lui. Il entendit la poignée tourner, mais la porte resta bloquée. Son père resta calme pendant quelques minutes, à essayer d’ouvrir la porte, puis il commença à s’énerver, à vociférer, à crier à Ryn d’ouvrir la porte. Pour Ryn, ces minutes furent les plus longues de sa vie ; il essayait de trouver une issue, mais il n’en voyait pas. Les seules choses qui lui venaient à l’esprit étaient les milles et une façon que son père pouvait utiliser pour se débarrasser de lui. Mais étant donné qu’il avait un couteau, il allait surement l’égorger, tout simplement. Ou peut-être allait-il le pendre, pour faire croire à un suicide. Ou bien le jeter du haut de l’immeuble… Tout d’un coup, tout bruit cessa. Son père ne tambourinait plus contre la porte et ne criait plus. Il avait du abandonner. Ryn poussa un soupir de soulagement, une lueur d’espoir éclairant ses pensées : peut-être son père était-il revenu à la raison, peut-être qu’il ne voulait plus le tuer. Ils pourraient trouver une solution ensemble, il était sur que la mort de sa mère était un accident, tout pouvait encore s’arranger. Mais tout espoir fut anéanti lorsqu’il entendit son père :
    - Si tu ne veux pas ouvrir cette putain de porte, je vais devoir le faire moi-même ! cria-t-il.
    La seconde d’après, un morceau de la porte partit en lambeaux. Son père était parti chercher la hache de secours qui se trouvait dans les couloirs de l’immeuble et apparemment il entendait défoncer la porte avec. Il allait peut-être finir décapité après tout. Ryn ouvrit la fenêtre avant d’aller se réfugier dans son armoire ; avec un peu de chance son père penserait qu’il avait sauté et ne le chercherait pas dans la chambre : espoir insensé bien évidemment, mais Ryn n’était qu’un enfant, un enfant dont le père, rappelons-le, souhaitait la mort, il n’est donc pas étonnant de le voir s’accrocher à un espoir aussi mince. Il se cacha donc dans l’armoire, se raccrochant à la pensée qu’il était invisible et que personne ne pourrait le trouver ici. Il entendit les derniers morceaux de la porte tomber, puis son père écarta tout les meubles d’un coup de pied. Après un rapide coup d’œil il vit que son fils ne l’attendait pas bien sagement derrière la porte.
    - Où est-ce que tu te caches petit merdeux ? cria-t-il, avant de remarquer la fenêtre ouverte; tu me crois assez con pour penser que tu as sauté ? Tu dois être dans ton armoire, comme d’habitude.
    Tout espoir était donc perdu, son père n’était pas aussi débile qu’il le pensait. Alors que son père ouvrait la porte de son armoire, Ryn aperçut son livre et se rappela qu’il ne l’avait pas fini, et qu’il ne le finirait sans doute jamais. Dommage, c’était un bon livre. Abandonnant tout espoir de vivre, Ryn releva la tête pour faire face à son père, prêt à accueillir la mort… Mais plutôt que de lui donner le coup fatal, son père était là, face à lui, cherchant dans chaque recoin de l’armoire où pouvait bien se cacher son fils. Pourtant ils étaient face à face, Ryn pouvait même sentir l’haleine fétide de son père sur son visage. Mais son père ne le voyait pas… Il referma la porte de l’armoire dans un accès de rage puis se rua vers la fenêtre vérifier si son fils n’avais pas sauté de désespoir. Mais non, rien, aucun corps ne se trouvait dans la petite ruelle, seulement les poubelles, comme d’habitude. Mais oui ! Les sacs avaient pu amortir sa chute ! Il courut hors de l’appartement, bien décidé à rattraper son fils. Il fallut quelques moments à Ryn pour reprendre son souffle; il ne comprenait pas très bien ce qui venait de passer mais il n’allait pas laisser passer cette chance. Il se releva, pris des affaires dans l’armoire et s’habilla en vitesse. Il marcha ensuite marcha tant bien que mal jusqu’à son sac, essayant de ne pas s’empaler le pied sur les débris de la porte qui jonchaient le sol de sa chambre. Arrivé à son sac, il l’attrapa et se dirigea vers la cuisine. Mais juste avant de passer la porte, il s’arrêta. Quelque chose n’allait pas mais il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus… Puis il regarda sa main. Enfin il essaya plutôt : le fait est qu’il ne voyait rien. Il sentait que sa main était là, il la sentait bouger, mais il ne la voyait pas. Ryn courut vers la salle de bain pour se regarder dans le miroir : arrivé devant il fut bien forcé de l’admettre : il était invisible. Seuls ses vêtements apparaissaient sur le miroir, flottant dans le vide. C’était pour ça que son père ne l’avait pas vu dans l’armoire, c’était ça qui l’avait sauvé. Heureusement qu’il avait été nu à ce moment-là. Mais il commençait déjà à redevenir visible, il apercevait le bout de ses doigts dans le miroir. Il se rappela que son père pouvait revenir à tout moment et se hâta d’aller chercher à manger dans la cuisine. En arrivant dans la cuisine, il aperçut sa mère sur le sol. Avec tout ce qui venait de se passer il avait complètement oublié pourquoi son père avait voulu le tuer. Il devrait passer à coté d’elle s’il voulait aller chercher à manger dans le placard… Levant la tête pour ne pas avoir à la regarder, il avança en contournant la flaque de sang qui s’était formée autour d’elle. Arrivé aux placards, il prit tout ce qui avait l’air comestible et pouvait tenir dans son sac, puis prit l’argent que ses parents cachaient dans le tiroir. Il s’écarta prudemment, en faisant bien attention de ne pas heurter sa mère. Elle avait rarement été là pour lui, mais elle restait sa mère malgré tout. Il la regarda une dernière fois, gravant son visage dans sa mémoire, puis sortit de l’appartement.
    La neige ne tombait plus aussi fortement qu’avant, mais quelques flocons parsemaient encore le ciel de petites lueurs blanches. Ryn respira un grand coup, remplissant ses poumons d’air, puis commença à marcher. Il n’avait aucun but, ne savait pas où aller, mais il savait au moins une chose : il devait fuir cet endroit. Il marchait depuis 5 bonnes minutes déjà quand il aperçut une silhouette familière en face de lui. Son père, extenué après l’avoir cherché partout, avait abandonné et rentrait chez lui. Le temps que Ryn s’en rende compte il était déjà trop tard. Son père l’avait vu, et il courait vers lui. Ryn courut lui aussi, aussi vite qu’il put. Il courut pour sa vie. Il n’entendait plus que le vent dans ses oreilles, ce même vent froid qui lui fouettait le visage et lui gênait la vue. Mais ce n’était pas grave, plus rien n’avait d’importance. Il courait, tout simplement. Il avait toujours adoré courir, courir lui vidait l’esprit, il ne pensait plus à rien, seulement à avancer. Il se rendit compte qu’il souriait. Sa mère venait de mourir et lui-même était en danger de mort, mais il souriait. Cela le ramena à la réalité et il se rappela qu’il était en train de fuir son père. Il regarda derrière lui pour voir où était son père, mais il n’y avait personne. Ryn s’arrêta et observa les alentours. Il ne reconnaissait pas du tout ce coin. Pourtant il n’avait couru que pendant 5 minutes. D’accord il n’avait jamais couru aussi vite mais il ne fallait pas exagérer, il n’était même plus dans son quartier ! Mais bon, après tout ce n’était pas le plus extraordinaire qui lui était arrivé aujourd’hui. Il s’allongea sur le coté de la route, dans un tas de neige, et éclata de rire. Il ressentait quelque chose après cette course, quelque chose qu’il avait du mal à décrire. Courir l’avait rendu joyeux, mais mieux encore, il se sentait libre. Oui c’était cela.
    Il était libre.



    [18 Juin 2011]

    Ryn traversait la foule tel une ombre, esquivant gracieusement les passants les plus pressés, se faufilant discrètement entre chaque interstice. Il n’avait jamais aimé foules, il s’y sentait oppressé, à l’étroit. Il avait repéré sa cible quelques minutes avant, assise à la terrasse d’un café, sirotant un thé. Le soleil matinal illuminait sa chevelure dorée, formant comme un halo autour de son visage si bien que même lui, d’ordinaire si froid et insensible, eut un pincement au cœur en pensant qu’il devait supprimer une telle beauté. Mais bon, on ne remettait pas en cause un contrat, on l’exécutait, purement et simplement ; en plus celui là n’était pas très compliqué, il suffisait de tuer la fille, et ce sans aucun témoin : un travail de routine. Pas comme son dernier contrat, où il avait du infiltrer une tour sans alerter les gardes, pour ensuite tuer le propriétaire qui se cachait, bien évidemment, tout en haut de la tour. Eh oui, c’était ça sa vie : une succession de contrats, une vie de mercenaire. Mais il n’en avait pas toujours été ainsi. Il avait vécu plusieurs années durant au Mystery Orphanage, un orphelinat qui se situait en Écosse, sur le domaine de Landcastle. Il y avait été amené par un sorcier, un Solitaire, qui l’avait repéré dans les rues de Boston alors qu’il volait pour assurer sa survie. Il avait tout de suite vu qu’il avait quelque chose de spécial, à sa façon de courir, et surtout à sa vitesse complètement inhumaine, surtout pour un gamin. Cet homme l’avait donc abordé, lui avait parlé du monde des sorciers, d’Orpheo, de la magie. Il lui avait expliqué d’où venaient ses dons et lui avait offert une chance de le suivre jusqu’à cet orphelinat, chance qu’il avait bien sur saisi. Tout plutôt que de continuer à vivre dans les rues. Il avait donc passé le reste de ses jeunes années à l’orphelinat. Et quel orphelinat ! Il apprenait tout ce qu’il désirait savoir, il comprenait enfin l’origine de ses pouvoirs, il vivait dans un cadre luxueux, tout était parfait. Mais il fallait bien qu’il parte un jour. Ses 18 ans arrivèrent plus tôt qu’il ne le pensait. Ayant refusé de faire partie d’Orpheo et de devenir exorciste, il était parti explorer le monde. Il avait fait pas mal de rencontres, tissé des liens et avait donc pu commencer, dès son retour, sa carrière de mercenaire. Selon le client, il était soi du coté d’Orpheo, soit de celui des sorciers noirs, et cela lui convenait parfaitement. En effet il n’avait jamais adhéré à aucun de ces deux camps et n’avait ni animosité ni bienveillance envers aucun des deux. Ce qui lui avait attiré quelques ennemis, ennemis qui provenaient évidemment de ces deux camps. C’était là le seul petit inconvénient à sa situation. Mais bon, tant qu’on aurait besoin de lui, il serait plus ou moins en sécurité.
    Il avançait donc dans cette foule, suivant l’éclat doré des cheveux de sa cible, qu’il apercevait non loin. Ces cheveux lui facilitaient d’ailleurs grandement la tâche, lui permettant de la suivre en restant à une assez grande distance, au lieu de devoir la suivre de très près en observant chacun de ses mouvements. Sachant cela, Ryn se permit quelques secondes de relâchement, quittant quelque peu sa cible des yeux. Grossière erreur. Sa cible profita de ses quelques secondes pour se fondre dans la foule, disparaissant complètement, et l’éclat de ses cheveux, si éclatant il y a quelques minutes, n’était plus visible nulle part. Ryn s’écarta de la foule pour avoir une meilleure vue, mais rien à faire, la fille avait disparu. Le sang-froid de Ryn laissa peu à peu place à la panique : s’il ratait ce contrat, tout ce qu’il avait bâti ces dernières années, sa réputation malgré son jeune âge, ses contacts lui fournissant ses contrats… Tout, tout partirait en fumée. Il avait trop pris son temps, et maintenant il en payait le prix. Il devait absolument retrouver cette fille… Il l’aurait bien attendu à son appartement ou même attendu le lendemain pour la retrouver, assise au même café, mais son contact l’avait informé la veille que le contrat devait être rempli aujourd’hui, car la cible s’en allait le soir même pour un autre pays. Il devait donc se dépêcher. Il entra dans une ruelle, s’assura que personne ne le regardait, puis commença à grimper sur l’un des murs, avec aisance et agilité; il arriva rapidement sur le toit et se mit à observer les alentours, cherchant désespérément l’éclat doré parmi la masse noirâtre de la foule, sans succès. Il monta ainsi sur plusieurs immeubles, observant les rues en contrebas. Puis, alors qu’il commençait à abandonner tout espoir de la retrouver, elle émergea de la foule en courant, comme si elle cherchait à fuir quelque chose. Il la suivit ainsi pendant quelques minutes, lui sur les toits, elle courant dans la rue. Le fait d’être en hauteur lui permit de remarquer quelque chose : elle fuyait bien quelque chose, ou plutôt quelqu’un, et ce quelqu’un était un pro. Et il allait lui voler sa proie. Et ça, ce n’était pas acceptable. La fille fit ce que chaque débile fait quand il est poursuivi par quelqu’un : elle rentra dans une impasse… L’assassin, qui l’avait vu rentrer dans l’impasse, ralentit et prit tout son temps pour la rattraper. Il était temps d’entrer en jeu ! Ryn descendit prestement de l’immeuble, mais l’assassin était bien trop loin, il n’arriverait pas à temps. Enfin si. Il y avait toujours ça. Il n’aimait pas l’utiliser mais bon, il était bien obligé ; il se concentra durant une minute, minute que l’assassin mit à profit pour arriver au niveau de sa cible, on entendait même les cris de terreur de la fille sentant sa fin arriver. La minute de concentration passée, Ryn se mit à marcher lentement d’abord, puis il accéléra tout d’un coup, arrivant en quelques secondes dans l’impasse : il vit l’assassin, une arme brandie en direction de la femme, qui pleurait, recroquevillée par terre. Quelques secondes plus tard, l’assassin était par terre, assommé, et la femme se relevait, ses larmes coulant sur son beau visage. Elle avança vers Ryn, qui n’avait pas bougé :
    - Oh merci, dit-elle, j’ai bien cru qu’il allait me tuer. Oh merci mon Dieu !
    - La ferme.
    Il lui trancha la gorge d’un coup net. Une gerbe de sang éclaboussa le sol, puis elle tomba à genoux, marmonnant quelque chose, pour finalement mourir en silence. Il n’avait jamais aimé entendre les femmes pleurer, ça lui rappelait sa mère. Ryn respirait difficilement, son corps était lourd : voila pourquoi il n’aimait pas utiliser son pouvoir, le contrecoup était bien trop grand ! Il ramassa un des cheveux de sa victime, preuve qu’il avait accompli son contrat, puis sortit discrètement de l’impasse, affaibli et vulnérable.





« QUI-ES-TU ...? »

    ● ● 10 lignes minimum de votre psyche sont demandées.
    Je pense que vous l’aurez compris, Ryn est quelqu’un de discret. Silencieux, il ne parle que lorsque c’est vraiment nécessaire. Cela vient sans doute du fait qu’il préfère être seul ; en effet, plutôt solitaire, voire misanthrope, Ryn sort rarement de chez lui, excepté pour certaines tâches indispensables, comme son boulot. Et pour couronner le tout, Ryn fait preuve d’un cynisme quasi-omniprésent dans tout ce qu’il dit ou pense, ce qui ne le rend pas très sociable. Bien sur un peu de cynisme ne fait pas de mal, mais à trop être cynique on en devient insipide, négatif, ce qui ne rend pas très sociable. Et ce qui rend donc bien service à notre ami ! Pour faire simple, Ryn n’a plus confiance. Plus confiance dans les gens, dans la société, il n’a plus confiance en l’homme. Il continue donc à vivre, seul, enfermé dans ses propres pensées sans pouvoir les partager avec personne, et malgré le fait qu’il veuille faire croire que cela ne le gêne pas, il est bien forcé d’admettre qu’à certains moments, une épaule sur laquelle pleurer serait la bienvenue. Il fut un temps où cela se passait autrement, à l’orphelinat où il avait réussi, malgré sa personnalité assez corrosive, à se faire quelques amis. Il se souvenait parfaitement de ce sentiment, cette chaleur réconfortante que seul l’amitié, ou bien l’amour, peut provoquer. Mais cela ne faisait que lui rappeler que connaître cela de nouveau serait bien difficile et malheureusement Ryn était du genre à abandonner facilement. Et donc, pour oublier tout cela, il se plongeait dans le travail, cloisonnant son esprit et enfermant ses sentiments, en espérant que cela suffise. Mais bien sur, cela ne suffirait pas.
    Oh, encore une chose : Ryn adore la musique. Elle l’accompagne partout où il va, rythme chaque moment de sa vie. La musique le relaxe, le détend, l’apaise, l’inspire même. Elle est la compagne, faute de mieux, qui le soulage dans les moments difficiles et l’encourage à toujours se relever. Ryn trouve dans la musique le réconfort dont il a besoin. Et pourtant, Ryn ne joue même pas d’un instrument. Non, lui ne parle pas, il ne fait qu’écouter.


    ● ● 5 lignes minimum de votre physique sont demandées.
    Ryn sortit de la douche, puis s’arrêta quelques secondes devant le miroir ; il se passa la main dans les cheveux, ses cheveux bruns qui n’arrivaient jamais à rester en place. Mais bon il aimait bien ça de toute façon. Il regarda un peu plus attentivement son corps et s’étonna de voir qu’il restait encore des traces de ses précédents combats, des cicatrices qui n’étaient pas encore parties, des traces de brulures… Tant que ça restait léger, ça ne le dérangeait pas, mais il devrait faire attention à l’avenir, il ne voulait pas d’une énorme cicatrice en plein sur le torse ou au visage. Après tout s’il réussissait à passer inaperçu c’était encore grâce à son visage assez commun, si jamais il se retrouvait avec une grosse balafre lui barrant le visage, il pourrait dire adieu à sa discrétion. Sa barbe commençait à le gratter. Il devait se raser mais, comme d’habitude, il avait oublié. Il se trouvait assez bien bâti, suffisant pour lui permettre de faire son boulot efficacement, et assez peu pour ne pas se faire remarquer, un équilibre parfait . Bon, il était Presque l’heure d’y aller. Ryn attrapa quelques affaires et s’habilla en vitesse. Il ne faisait pas vraiment attention à ce qu’il mettait, et puis toutes ses affaires se ressemblaient après tout. Il portait toujours des teintes sombres, du noir en général. Et puis, un jean, un pull et ça suffisait, pas besoin de faire plus. Ryn sortit de chez lui, se fondant dans la masse, personne ne le remarquant. En même temps c’était le but, non ?


If more of us valued food and cheer and song above hoarded gold, it would be a merrier world.



    Âge : 17
    Poste Vacants ? : []oui [x]non
    Comment avez-vous connu le forum? : Saku m'a harcelé pendant des semaines gentiment demandé de venir, donc me voila ^^
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CITATION DU PERSONNAGE : Ce qu'il nous faut décider, c'est quoi faire du temps qui nous est imparti.

MESSAGES : 1971
DATE D'INSCRIPTION : 04/05/2010

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Point Membre:
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MessageSujet: Re: Ryn Krios {Ok}   Ryn Krios {Ok} EmptyVen 13 Avr 2012 - 22:18

Je n'ai rien à redire, tu es VALIDE!

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Qui a dit que Zach n'était pas sexy ?:


Ryn Krios {Ok} 181112065921562205
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Ryn Krios {Ok}

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