Santa Barbara East Beach
Claire & Malcolm

Ce Week-end je me suis éclaté à New York avec mes anciens potes du lycée, aller danser en boîte cela ne m'était plus arrivée il y a de cela un petit moment, surtout depuis que j'ai pris mon rôle d'actrice aux sérieux. Enfin, on est semaine et les cours en repris je suis donc de nouveau en Californie plus précisément à Los Angeles, car mon université, c'est l'université de Californie du Sud. L'université de Californie du Sud dit en anglais, University of Southern California, USC, est une université américaine privée située à Los Angeles. L'université a été fondée en 1880. Elle est considérée comme l'une des plus sélectives des États-Unis. Son budget est de 2,74 milliards de dollars. Dans le domaine sportif, les USC Trojans défendent les couleurs de l'Université de Californie du Sud, dont moi je suis l'une des leaders de l'équipe des cheerleaders. L'USC est réputée pour son école de cinéma, fondée en 1929. Elle a formé quelques-uns des grands noms du cinéma américain : Robert Zemeckis, Ron Howard ou George Lucas. La fondation de ce dernier a annoncé en septembre 2006 qu'elle ferait un don de 175 millions de dollars notamment pour construire ou rénover les bâtiments. La présence de cette école de cinéma et la proximité de l'USC avec les studios de cinéma d'Hollywood ont fait que l'Université de la Californie méridionale a été utilisée dans de nombreuses productions cinématographiques, des publicités et des émissions. On y a souvent tourné les scènes censées se dérouler à l'Université Harvard ou à celle d'Oxford, utilisation rendue possible par l'aspect et l'architecture de l'université. Je ne pouvais pas choisir mieux comme université et puis ma mère n'est pas contre le fait que je devienne une excellente élève.
Je parle, je parle, cependant bien que je sois en première années dans cette université, j'ai quelquefois du mal à suivre les cours, le niveau est élevé. Comme cette semaine, lundi, mardi et mercredi, ma classe et moi avons fait que des examens de math et de physique, l'horreur. Je n'ai même pas eue le temps de m'entraîner avec mon équipe, tellement que j'étais raide de fatigue. Aujourd'hui, certains profs font un genre stage pour être sûr qu'ils ont toujours les qualités pour enseigner et donc les élèves qui devaient faire cours avec c'est profs là sont libre aujourd'hui. Je suis allée en voiture à l'une des plages de la Californie, "Santa Barbara East Beach" qui se situe à 150 kilomètres de Los Angeles, je suis partie vers 8h j'y suis arrivée 11h. La plage était déjà remplie de monde, hors que nous ne sommes pas encore en Week-end. Je suis allée dans un vestiaire, mettre mon bikini et puis je suis partie m'installer quelque part où je pourrai me reposer sans être gênée.

Je suis depuis déjà une heure victime d'assaut de ballons de volley, franchement, moi qui croyait être bien placée. Il a fallu qu'un groupe de cowboys venu pour s'amuser au volley, viennent s'installer vers un endroit où je me ramasserai toutes leurs balles, quel bonheur, non vraiment, merci les gars c'est sympa. Bon dieu, après avoir râlé intérieurement, je me suis dit qu'il était temps d'aller prendre un bon bain dans le large océan pacifique qui se frétillait devant moi. Depuis un moment je suis épiée par des regards pervers, mais bon, je suis maintenant habituée à cela étant cheerleader. Une fois proche des vagues de la plage, je laisse celle-ci toucher mes pieds, histoire de savoir la température de l'eau. Une fois rassurée, je me suis jetée dans celle-ci sans hésitation, cet océan bien tiède. Quand-il fait chaud comme cela et que vous avez du mal à supporter la chaleur, un bon bain tiède il y a rien de mieux.
J'étais en train de me demander pendant, quand j'étais encore sur la plage, qu'allait-il se passer dans l'avenir, mon avenir. Ma mère m'a fait part de ses plans, apparemment pour les J.O 2012, elle, les Smith et d'autres organisations d'humains noirs vont essayer de révéler au monde la magie. Vais-je devoir y participer ? Vais-je devenir l'ennemie d'Orphéo quand cela arrivera ? Je suis un humain, mais je suis bon et je voudrais que ma mère et Dorian le soient aussi. Dorian, ce gamin je l'aime parce que c'est mon petit frère, mais je lis dans ses yeux, une effroyable froideur, j'espère que son jumeau Djibrïl est différent. Si on en revenait à nos moutons, j'étais en train de me rafraîchir dans l'eau salée... Pour dire la vérité, c'est dingue ce que je m'ennuie, ben oui, comprenez-moi je suis toute seule et je ne cherche même pas à me faire des amis sur la plage. J'aurai dû rester à l'université, même si certain de mes amies, son encore en cours, j'aurai fait du cheerleading en attendant. Je sors de l'eau toute tremper et avec une expression noire, non pas parce que je suis une humaine noire, rien avoir, mais parce que je dois à nouveau me coltiner ces cowboys en string. Et au moment où j'arrive vers ma serviette, je me reçois cette fichue balle de volley, bien sûr je l'attrape de justesse pour ne pas me la prendre dans la gueule... Cependant, à cause du recule, je bouscule une personne au passage, un homme. Je renvoie avec fureur la balle avant de me retourner vers le malheureux...

« Je suis vraiment navrée, vous avez le droit de me haïr pour ça. »

Je peux tout de suite vous dire que ce type est un étranger, vu comment il est habillé cela se voit qu'il n'est pas un habitué à la Californie. La façon dont il est habillé, est serte pas adéquate, mais sa petite chemise à moitié ouvert, c'est chaussure et son manteau à la main le rend bizarrement irrésistible, ce n'est pas comme tout c'est grand babouin qui se tortille torse nu.

« Vous n'êtes pas du coin n'est-ce pas ? » Lui dis-je avec un sourire amicale.

Salutation, c'est moi la fille qui bouscule les étrangers sur les plages, Claire et c'est clair pour tout le monde que ce type n'a pas apprécié. Aurai-je hormis de préciser, que je n'avais pas fait exprès, non ? Non vous avez raison j'ai hormis de le préciser, je suis coupable pendez-moi. Bon ça va, j'ai quand même dit que j'étais navrée. En tout cas, c'est un homme susceptible que j'ai en face de moi et j'avoue qu'il me plaît de plus en plus. Je croise les bras et le regarde avec un sourire amusé après qu'il m'a sorti son mécontentement, oui, la façon dont il m'avait répondu, m'a parue très comique. Je lui dis sous forme d'interrogation, qu'il n'est pas du coin et il me répond ceci :

« Et je n'ai pas envie d'en savoir plus sur ce "coin", merci. »

Mais regardez-moi ce Bad Boy, s'il continue, il se peut que je tombe amoureuse de ce Man in black en fureur. Non, non je ne plaisante pas, j'aime ce genre de personnes au caractère que je classifierai d'uniques. Je suis maudite si ce mec est un sorcier noir ou un mêlé, c'est toujours la même chose. À chaque fois, qu'un truc de bien m'arrive sous la dent, que le malheur s'abat déjà sans pitié sur moi. Bon et même si ce type est un mêlé ou un sorcier noir, s'il ne me le dit pas, no soucis, n'est-ce pas ? Enfin, celui-ci me pousse sur le côté pour continuer sans chemin, compte-à-moi, je retourne vers ma serviette pour m'essuyer. Quand, je ramasse ma serviette encore au sol, une idée me vient à l'esprit. Je me retourne vers l'homme, qui est aussi retourné vers ma direction, ce qui me surprend j'avoue. Bref, j'ai pour l'idée d'invité cet homme à aller prendre un verre avec moi, quoi ? Vous ne m'avez pas cru quand j'ai dit que ce mec m'avait plût ? Je ramasse mes affaires, ainsi que ma serviette, tout en m'essuyant le corps et les cheveux je retourne près de l'homme qui me regarde toujours.

« Je tiens réellement à m'excuser de vous avoir bousculée, laissez-moi vous inviter à boire un Cocktail glacée, je paye bien sûr ! »

Par pitié ne refuse pas, de toutes les manières je ne lui laisserai pas le choix. Je ne lâche plus de toute la journée, tant que mon erreur, ne sera pas pardonné et puis faut avouer que j'aimerais profiter de sa compagnie avant de retourner à l'université. Hey guys ! Je suis qui je suis, on y peut rien c'est la vie...

Il a accepté, oh my god ! C'est le plus beau jour de ma vie, vous n'allez peut-être pas le croire, mais ce type est le premier garçon avec qui je parle plus de cinq minutes. La plupart du temps, je mets des vents à tous les mecs qui viennent me faire chier, désoler du langage. C'est en quelque sorte pour cela, que ce bad boy m'attire, il ne me regarde pas avec les même yeux que les autres et je trouve ça marrant, sexy de sa part. Il fait de plus en plus chaud à l'approche de l'après-midi et vu que je ne vais pas retourner dans l'eau, je vais aller me rhabiller histoire de protéger ma peau des rayons du soleil. Je fouille dans mon sac pour voir si j'ai toujours la clé du vestiaire de plage, que je me suis réservée. A l'intérieur je remarque, que mon portable est allumé, je le sors et apparemment, j'ai reçue cinq messages et trois appels manqués de « Maman ». Je lirai les messages plus tard et j'appellerais aussi ma mère plus tard. Je regarde l'homme et je lui dis :

« Accordez-moi cinq minutes, je vais aller remettre mes vêtements ! »

Je passe devant lui en courant pour atteindre le vestiaire, qui se trouvait seulement à quelques pas de moi et l'homme. Vestiaire 5, Vestiaire 4, hop j'arrive aux 3, c'est le mien, j'entre à l'intérieur, certains de mes affaires sont entreposées sur des étagères, ainsi que mes vêtements. Je retire la serviette autour de ma taille et je coure à la douche pour enlever les dernières trace de sable sur moi. La douche n'a même pas durée deux minutes, le temps de me savonner et de me rincer. Je m'essuie avec une grande hâte, puis après avoir remis mes sous-vêtement, ce fut autour de mes vêtements, un ensemble jogging et sweatshirt blancs. Mes cheveux sont encore en peu trompés, mais ce n'est rien ils vont sécher au soleil. Serviette et bikinis dans mon sac, je sors du vestiaire dont je suis restée précisément quatre minutes vingt-trois. Un sourire illumine mon visage, quand je vois encore l'homme toujours à la même place. Je remets la clé du vestiaire au gardien avant de retrouve l'homme.

« C'est par là ! »

Lui ai-je dit avec un sourire, même s'il ne me le rend pas. Le bar le plus proche d'ici, se trouve à l'autre bout de la plage, on va devoir faire de la marche sous la chaleur avant d'atteindre le bar. Je vais profiter du long chemin pour parler avec notre homme, j'aimerais bien savoir son nom.

Oh, je m'ennuie, il fait chaud et je transpire... Monsieur Man in black n'est pas très bavard, c'est ennuyeux, mais j'avoue que son côté mec « je ne révèle rien de moi » est assez classe. Je mets la capuche de mon sweatshirt, car le soleil se montre un peu trop joyeux en ce moment. Si cette chaleur continue, même la transpiration sur mon front finira par s'évaporer, si ce n'est pas déjà fait. Je remarque, que je suis vraiment un peu trop flashant avec mes vêtements, mais au moins je fais que refléter la lumière du soleil. Alors que pour l'homme qui m'accompagne, c'est une autre histoire lui qui porte du noir, il absorbe carrément la chaleur du soleil... Le pauvre. Je peux le voir souffrir, c'est plus qu'évident qu'il n'apprécie pas beaucoup le soleil, il transpire deux fois plus que moi. Je comprends maintenant, ce qu'il voulait dire par « je n'ai pas envie d'en savoir plus sur ce "coin" », il est mignon.

« Plaît-il ? »

S'en est trop, je ne peux pas continuer à le regarder souffrir, je fouille dans mon sac sans répondre à sa question et je sors un petit jus de fruit à la paille. Je me retourne vers lui toujours avec un sourire joyeux en sa direction et je lui tends mon seul petit jus de fruit.

« Tenez, cela vous permettra de récupérer un peu de vitamines et de glucoses par ailleurs. »

Je ne tiens pas à ce qu'il s'évanouisse à côté de moi, alors faisant les démarches à suivre pour ne pas que cela arrive. Moi ? Ne vous en faites pas pour moi, je suis habituée à cette chaleur je suis donc un peu plus endurante, mais ne tardant pas à aller au bar, ce bar précisément à l'autre bout de la plage. Finalement, c'est vrai qu'il y a pas mal de bar autour de nous, cependant, ils sont nuls et puis je parie que les gens y sont en masses. Non, là où nous allons nous serons tranquilles et de plus, avec moins de gens, il fera plus frais. Je tends toujours mon petit jus de fruit à la paille vers l'homme, en espérant bien évidemment, qu'il accepte. Je viens de me rendre compte que ce type à réellement un accent étranger, ce n'est pas un américain.

« Vous venez d'un pays du nord ? »

Lui demandais-je avant tout ceci, à cause de son endurance au soleil et puis j'ai devinée qu'il n'était pas de ce pays vu son accent.

Il refuse mon petit jus de fruit, bon c'est lui qui voit... Mais j'avoue que son refus m'a un peu fait mal, c'est étrange de ressentir ce sentiment à cause d'un simple étranger qui doit avoir sûrement le double de mon âge. Mais c'est comme si mon coeur était attiré vers lui, comme si je devais faire quelques choses pour cet homme, sauver son coeur ? Pourquoi ai-je dit ça d'abord ? Pourquoi devrais-je sauver son coeur, il ne m'a pas l'air mal en point ? Je dois être folle, c'est clair que je suis cinglée, quelle fille qui se respect inviterait un parfait inconnu à boire un verre ou deux ? C'est drôle, je ne suis pas pressée d'arriver au bar, je me dis que une fois cet homme aura eu son verre, il partirait sans se retourner. Je peux le sentir, il n'aime pas m'a présence à côté de lui, il ne m'aime pas, mais je continue à lui sourire... Je lui souris, car je sens que je dois le faire, je sens que je dois lui transmettre mon amour.

Amoureuse ? Moi ? Je ne sais pas, je suis sortie avec un mec au lycée juste parce que j'étais la plus populaire et lui le plus populaire, mais il y avait en réalité rien entre nous. Donc, en gros je ne sais pas vraiment ce qu'est vraiment être amoureuse. Vous voyez, par exemple avec cet homme, j'ai envie de lui faire plaisir et je ne sais pas pourquoi. Il répond qu'il est britannique sans vraiment me répondre directement, encore une fois j'en prends un coup au coeur, mais je garde le sourire comme tu me la toujours conseiller ma Lumière. Si une personne veut te faire du mal, ignore sa méchanceté et donne le lui, de ton amour... Soit proche de tes amis et encore plus proche de tes ennemis, n'est-ce pas ? Je vous rassure, je ne considère pas cet homme comme mon ennemi et puis même si je l'aurai considérée comme mon ennemi, je ne l'aurai pas haïs pour autant. Je tiens la brique tristement dans la main avant de la remettre dans le sac.

« Est-ce que vous avez une idée de combien de mètres il nous faut encore parcourir ? »

Je souris à sa question, il a dû remarqué que mon regard à son égare avait changé, un regard devenu beaucoup plus expressif. Vraiment je ne comprends pas ce qu'il m'arrive, j'ai presque du mal à le lâcher du regard. C'est affreux, car quand le moment pour lui et moi sera venu de nous séparer, je sais que mon coeur aura du mal à le tolérer... C'est drôle venant d'une régénérante, au moins maintenant, vous saurez que ce n'est pas, de toutes les blessure dont nous pouvons cicatriser.

« C'est seulement à quelques pas, on peut déjà voir l'entrer du bar d'ici ? »

Ai-je dit avant de me caresser la nuque, je regarde l'heure sur mon portable, il est 13 h 23... On approche du bar et j'ai l'impression qu'à chaque pas que je fais, je m'écarte de plus en plus, de l'homme où est-ce lui qui disparaît ? Pourtant, je suis toujours à côté de lui. Je m'arrête sans dire un mot, l'homme naturellement a dû se retourner vers ma direction pour voir pourquoi je suis restée immobile, alors que le bar est tout proche. Oui, vous pouvez me traiter de toute sorte d'insulte pour l'action que je vais faire. J'ai besoin d'enlever ce doute que, j'ai dans le coeur, je veux savoir si ce sentiment que je ressens est réellement celui que je crois. Je m'approche vers l'homme et avant qu'il me dise, quoi que ce soit, c'est sur ses lèvres que je déverse ce sentiment qui me ronge de l'intérieur. Un baiser, qui me donne d'étrange sensation dans tout le corps. Qu'est-ce que j'ai fait, je suis cinglée, oui, je dois l'être pour embrasser un inconnu. Mais maintenant, j'ai une petite idée de ce sentiment que je ressens pour lui...

« Je l'aime !? » Ai-je pensée à haute voix. Je suis une imbécile, mais ça on s'en fout, il va sûrement partir pour de vrai maintenant que j'ai fait ça, ou même pire si c'est un « noir ».

« Je suis désolée ! »

Les gens autour de nous, nous dévisage, mais je m'en fous, je passe devant l'homme sans me retourner pour reprendre le chemin du bar qui est maintenant en face de nous.

Vous savez, je me sens vraiment très mal d'avoir agis comme je l'ai fait, je me demande comment il doit me voir maintenant. Je tiens mon avant bras gauche avec ma main droite, la tête baisser vers le sol j'avance vers le bar. Je peux sentir encore mon coeur vaciller, ce sont les premières auxquelles je goûte dans ma vie. Je n'arrive pas à empêcher mon corps de trembler.


Le poids de ta main dans la mienne,
Et se sourire en coin qui disparaît,
Se visage qui rayonnait n'est plus le même,
Se regard agar semble vouloir s'éteindre...


Le bar est maintenant à quelque mètre devant nous, j'avale trois fois ma salive... Quand je pense, que je m'inquiète de ne plus revoir cet homme, je ne me suis même pas préoccupée de sa réaction quand je l'ai embrassée. Je ne me suis même pas retournée une seule fois pour voir, je suis désolée, mais est-ce suffisant de l'être. Toi ma Lumière me pardonneras-tu de t'avoir laissée ?


Ne t'en vas pas reste avec moi,
Tout ce qu'on s'était promis de faire,
On le fera, je t'en pris réponds-moi,
Si tu t'en vas moi je ferai quoi ?
Ne t'en vas pas reste avec moi,
Ne me demande pas de faire sans toi,
J'y arriverai pas reste avec moi...

Je sens une pression dans ma main, je me retourne et c'est les yeux bleus de l'homme que je croise. Celui-ci m'avait attrapé la main, pourquoi me fait-il cela ? Pourquoi ai-je l'impression d'être en face du tortionnaire, qui m'a toujours méprisé ? Ce tortionnaire que ma mère utilisait pour m'hypnotiser et me faire révéler des choses que je ne tenais pas à révéler.


En quelques heures à peine où tu me demandais,
De rester avec toi, mais je ne l'ai pas fait,
Je voudrai tant que tu me parle, mais tu respire à peine,
Lentement tes paupières, se referme...


« Allons un peu à l'écart... »

Ce sont les seuls mots que mon esprit est pu capter, avant que celui-ci sombre dans un trou noir sans fin. C'est comme une possédé que j'acquitte à sa demande, sans dire un mot et avec un regard vide de volonté... Je change de direction, pour quitter la plage et me diriger vers les immeubles. C'est dans une ruelle que j'entre, je ne sais pas pourquoi je le fais ? Je sais juste, que j'ai envie d'être seule avec lui. Je me retourne vers l'homme, mais ce n'est pas lui que je regarde, mais toi...


« Le poids de ta main dans la mienne,
Mère de ma mère, ma Lumière tu t'éteins... »

Grand-mère, pardonne-moi de t'avoir délaissée, je voudrais suivre tes pas et donner de mon amour aux autres, je suis prête à en mourir...

Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi suis-je venue ici alors que mon intention était d'aller à ce bar ? Pourquoi ai-je souhaite venir dans cette ruelle étroite, sombre et froide ou aucun rayon du soleil séjourne ? Pourquoi ai-je voulue être seule avec lui ? Je suis en face de l'homme, le visage calme, bien que je me morde la lèvre inférieure... Je sais que quelque chose ne va pas, mon corps entier frisson de peur, comme si le danger était évident. J'ai peur, mais pas de l'homme, mais de l'idée d'être méprisée de lui. Tu es une imbécile, me direz-vous ? C'est le cas, je l'ai toujours été et cela souvent, depuis que ma Lumière est morte dans mes bras... L'homme s'approche de moi et me pousse doucement contre un mur froid, celui-ci pose sa tête sur moi. Je peux entendre sa respiration changer de ton, je peux sentir encore mon corps frissonner. Chacune de ses respirations font frissonner mon corps, comme un vent glacial qui aurait trouvé le moyen de me parcourir le corps.

« Dis-moi, dis-moi, dis-moi... Qu'est-ce qui te fais croire que tu m'aimes ? »

Je me pose encore cette question depuis que mes lèvres en croisées les tiennes, je ne lui réponds pas, je le regarde seulement avec un regard perdu... Perdu loin dans mes pensées, car oui, je suis en ce moment perdu dans mes pensées, des pensées dédiées seulement à lui. D'une simple bousculade au départ sur la plage, nous en sommes là, dans cette ruelle sombre. D'une simple bousculade nos regards se sont croisés et j'ai été charmée par ses yeux couleurs cristal bleu. Qu'est-ce qui me fait croire que je l'aime ? Est-ce dû au fait, que nous nous soyons bousculés ce qui aurait tout déclenché ? Peu probable... Est-ce dû au fait, que ses yeux ne me regardent pas, comme ceux des autres ? Qui sait... Est-ce dû au fait que mon coeur a volé en éclat au moment où je l'ai embrassée ? Peut-être... Est-ce dû au fait que mon corps frisonne de peur d'être séparé de lui ? Pourquoi pas... Est-ce dû au fait que chacune de ses caresses m'enivres de désires et que mon coeur pleure à la simple pensées qu'il ne sera jamais mien ? Oui j'en suis certaine...

Son visage s'approche du mien, mon coeur commence à prendre de la vitesse dans ses battements... Ses yeux se plantent dans les miens, mon coeur va de plus en plus vite, ce sentiment d'amour éparpille mes pensées dans chaque coin de mon esprit... Ses lèvres se rapproche de plus en plus, des miennes, mon coeur se déchaîne dans ma poitrine, j'ai de plus en plus de mal à garder ma respiration stable. Et puis la chute, mon coeur rate un battement avant de reprendre une triste allure, l'homme vient de me biser le bras gauche. Mes yeux ce ferment sous la douleur de mon bras, je sers les dents pour ne pas crier de douleur.

« Désolé. Rien de cassé ? Humaine. »

Et maintenant que l'homme a révélé sa véritable personnalité, moi Claire va tenter de s'enfuir... Avouer que c'était à cette idée que vous pensiez de moi, ben désoler de vous décevoir, je ne vais pas tenter de m'enfuir ou quoi ce soit d'autre. En effet, Car si je m'enfuis, je ne pourrais plus revoir cet homme. Imbécile. Oui, je sais, je sais, je le suis, je suis une imbécile, mais même si c'était Satan lui-même, je continuerai à le suivre, car il a tout simplement un coeur qui bat lui aussi... Une fois la douleur oubliée, je relève la tête vers l'homme avec un sourire qui illumine à nouveau mon visage salit par les larmes que j'ai versées entre temps, ce même sourire, que je lui ai offert sur la plage, se sourire, qui définisse mon bonheur d'être en sa compagnie et c'est avec un regard plein d'espoirs que je lui dis :

« Cette humaine a un cœur qui ne bat en ce moment, rien que pour toi ! »

Je sens déjà la douleur disparaître, bien que, j'ai perdue connaissance au moment ou ma figure se mange le mur... Je sens l'os de mon bras se remettre place, il en est de même pour mon nez... Il m'a brûlé avec sa cigarette, mais la blessure a déjà disparue, je suis à nouveau comme neuf dirait-on. Bien sûr mon sang qui a tâché mes vêtements blancs, y est toujours, je reprends peu à peu mes esprits. Que dois-je faire, me défendre ou le laisser se défouler sur moi jusqu'à ce qu'il en soit lasse ? Oui, je ne tiens pas à le combattre, je n'en ai pas envie et puis je le sens qu'il viendrait à me maîtrise en quelques coups, il est plus fort que moi. Il veut savoir me semble-t-il combien de temps vais-je tenir avant de mourir ? S'il savait, il perd son temps à attendre ma mort, car elle viendra sûrement dans une éternité. Il m'avait demandé me semble-t-il combien de temps j'allais tenir avant de crier, s'il savait... Les blessures physiques me font serte souffrir, mais elles ne me font pas mal. S'il pense que je vais crier ou que je vais mourir par de simples coups, il sera bien déçu.

Une fois toutes mes blessures régénérer, j'attrape le poignet de l'homme et tout en la pliant d'un côté sans le casser pour qu'il me lâche les cheveux, je fais venir grâce à mon pied gauche, la jambe droite de l'homme devant moi pour le faire tomber, lui, en arrière. Une fois qu'il est au sol, j'essaye de neutraliser ses deux mains en tenant ses poignets avec force... Bien sûr, avant de neutraliser ses mains, c'est ses jambes que j'ai neutralisées en me mettant directement sur son bassin au moment où il est tombé au sol. Oui, vous avez bien entendu, je suis sur l'homme et même de manière érotique à cause du fait que je maintienne ses poignets en même temps que je suis sûr son bassin. Je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas tentée de fuir au moment où je l'ai fait tomber. Idiote, cela doit être mon deuxième prénom. Je ne sais pas combien de temps ma force de petites filles, va le retenir, mais je vais profiter de ce moment pour lui parler calmement.

« Qui es-tu ? Sorcier qui n'aime pas le soleil... »

Oui, dans cette simple phrase, je venais de révéler, qui j'étais... Une fille pas tout à fait innocente, qui fait aussi partie du monde de la magie et qui le sait. Je crois que monsieur a dû deviner que j'étais magique au moment où mon nez et mon bras gauche se sont remis en place. J'ai devinée que ce type était un sorcier au moment où il a dit « Humaine », il faut voir aussi la façon dont il se comporte... Bon, j'avoue qu'au début, je n'avais rien remarquée et comme une idiote, c'est pour un sorcier noir que mon coeur a éclairée sa lanterne. Je voudrais le haïr, comme je le fais d'habitude pour des êtres tels que lui, mais je n'y arrive pas. Je ne supporte pas le fait d'aimer une personne telle que lui, pourtant je l'aime, c'est juste incroyable d'aimer une personne aussi vite... Foutu traître de coeur, rien que le fait d'être sur ce type, me donne des frissons de plaisirs dans tout le corps, de légères mauvaises et perverses pensées me traversent l'esprit un petit moment. Je sais, je suis une idiote...

Jeudi 05 avril 2012, Los Angeles, USC, heure 22h57...
Hello the world ! Je suis Claire Smith, j'ai 19 ans, je suis célibataire et je crois que je suis amoureuse d'un tueur en série. Je suis aujourd'hui une très grande actrice reconnue aux États-Unis et parmi tous les hommes que j'ai rencontrées dans ma foutue vie de princesse, il fallait que mon coeur se plie pour un psychopathe... Je suis en ce moment dans ma chambre en compagnie de ma colocataire, Hayden, qui est vraiment une personne très bavarde. Je voudrais volontiers discuter avec elle, cependant, je n'ai plus vraiment le coeur à cela en ce moment. Je réfléchis, j'essaye de comprendre ce qui a bien pu se passer cet après-midi. Mal... Colm... Malcolm O'shea... Je l'entends encore son nom résonne inlassablement dans ma tête, je ressens encore ses lèvres se poser sur les miennes, son visage hanté toutes mes pensées. Mais... Que m'arrive-t-il donc ?

Je me demande si je vais un jour réussir à oublier cette journée, oubliée cet homme, oublier ce sorcier... Il va bien le falloir, je suis une humaine et lui un sorcier, nous ne pouvons être ensemble. Ma mère me tuerait de ses propres mains si elle savait, dois-je continuer à vivre avec ça dans mon esprit ? Dois-je continuer vivre comme si de rien n'était, alors que c'est faux ? Pourquoi n'ai-je donc pas de réponse ? Ma Lumière j'aurai temps aimer que tu sois là, toi au moins tu aurais su trouver les mots justes, pour me faire comprendre... Ma Lumière, te rappelles-tu quand tu m'avais parlée de toi et grand-père ? Malgré le fait que, salaud ne montrait aucun signe d'affection pour toi, tu restais tout de même à ses côtés... Je ne comprenais pas ta façon d'être et toi, tu m'as alors expliquée ceci... « Lorsque tu auras trouvée ton étoile, tu ne voudras plus t'en séparer, car l'amour t'en interdira. ». Ô ma tendre Lumière pardonne-moi, car ce n'est que maintenant que j'ai compris ce que tu voulais me dire... Oui, mon coeur aujourd'hui me fait tellement mal, je ne supporte pas le fait d'être séparée ainsi de lui.

Cette douleur est insupportable, je voudrais qu'elle disparaisse, je voudrais ne plus à avoir à exister pour ne plus ressentir ce mal... Ce mal qu'est l'amour.


Nous nous reverons prochainement, sois en sûr... Malcolm O'Shea.