EMPLOIS/LOISIRS : Je m'accroche LOCALISATION : Dans le désert CITATION DU PERSONNAGE : I'll taste the devil's tears, drink from his soul but I'll, never give up you - Angus & Julia Stone
MESSAGES : 681 DATE D'INSCRIPTION : 01/07/2012
Niveau du personnage Point RP: (41/100) Point Membre: (93/100) Niveau: 6 - AffirméeMary-Jane L. Howard Humaine Noire | Sujet: Mary-Jane {OK} Dim 1 Juil 2012 - 23:01 | |
| Welcome to Mystery...Mary-Jane Lucy Howard Elle est où Jeanne ?-Don't talk to me like I'm a shell you found on a beach and you put to your hear
feat Julia Stone | Âge : 28 ans Date & Lieu de naissance : 31 Mars 1984 à Llandrindod Wells, Pays de Galles Race : Humaine Statut : Célibataire Groupe : Humains Noirs Don premier : Influente Pouvoir premier : Métamorphe Végétale (FF : Manguier, Autres : Bambou, Cactus à fleur rose, Nénuphar, Rosa Candida, Amaryllis)
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« RACONTE-MOI-UNE-HISTOIRE... »Il y a trop de clios blanches, trop de roses fanées, trop de personnes agées assises seules sur les bancs, trop de clarinettistes, trop d'histoires d'heroic fantasy, trop de camionnettes de moins de trois tonnes cinq, trop de trentenaires célibataires, trop de chats de gouttière noirs et pas assez écailles de tortue, pas assez de soirées pluvieuse avec de la pizza au menu, pas assez de fruits juteux, pas assez de déserts, pas assez de ponchos, pas assez de chevaux sauvages, pas assez de moments pour se coucher contre la terre et écouter les morts, et se retourner sur le dos et regarder la vie.
Je suis née au Pays de Galles, trois ans après mon frère adoré, Richard. Mes parents étaient deux sortes de hippies à la sauce magique. Je me souviens de ma mère, grande, ses robes à imprimés fleuris, ses pieds nus, les pétales de roses qu'elle faisait voler dans la maison. Elle était élémentariste d'air, ma mère. Elle était détendue, elle aimait la vie, et peu avant de mourir, elle nous parlait, d'avoir peut-être, un petit frère ou une petite sœur. Je me suis toujours demandé si ma mère portait ce fœtus désiré le jour de sa mort. Mon père était très barbu, il se laissait pousser les cheveux, parfois. Richard lui ressemble beaucoup. Il fumait, souvent, trop souvent mais il sortait toujours dans le jardin et nous interdisait formellement de l'approcher lorsqu'il avait une clope à la main. Je me suis toujours demandé comment on pouvait regretter à ce point d'être dépendant à la nicotine. Je n'ai jamais essayé, je n'avais pas envie de dire la même chose à mes futurs enfants. Je suis sure qu'ils fumeront rien que pour m'emmerder. Je suis le genre de personne qu'on aime emmerder. Quand j'étais petite ça me faisait pleurer. Maintenant ça me fait foutre des baffes aux gens ou partir et ne plus jamais les revoir. Sauf quand la personne en question est mon frère, un ami ou la personne dont je suis tombée amoureuse.
Ma mère me faisait des tresses, ou me laissait les cheveux attachés. Mon frère avait les cheveux très court, ce qui change de maintenant, et courait partout dans notre jardin, avec un ballon au bout de sa chaussure défoncée ou de son pied nu.
Je me souviens des meetings et des rencontres des "Fleurs de Glace". Tout le monde était gentil avec nous. Il n'y avait que peu d'enfants, mais on restait sagement au milieu des adultes à en écouter d'autres parler de paix, de nature, de magie et d'âmes errantes. On dira ce qu'on voudra sur ces organismes. Mais petite, j'ai appris des tas de choses en assistant à ces réunions, assise juste devant ma mère, souriant pour faire plaisir et parce que j'étais partie, écoutant l'orateur, essayant de démêler son discours, de le comprendre pour l'appliquer après. Ces réunions prenaient place à différents endroits du monde comme en Australie, en Finlande, en Californie, au Kenya, en Colombie, au Cambodge. Je me souviens de courir avec mon frère et quelques autres enfants dans du sable, de l'herbe, tandis que nos parents préparaient le repas sur de grandes planches installées sur les tréteaux.
On avait un chat. De gouttière, noir. Je l'adorais, c'était comme mon doudou, il courait avec moi dans les herbes folles du jardin. Les sorciers noirs l'ont tué en même temps que mes parents. Je me suis toujours demandé quel intérêt ça avait. Je ne me souviens plus de son nom. Je trouve que Le Chat, c'est bien pour appeler un chat. Je suis tout de même triste qu'il ait été tué par des salauds de sorciers noirs.
A l'école j'avais des copines, il y avait aussi des garçons qui tiraient mes nattes. On jouait aux chevaux, aux poneys et aux pandas. Les parents de mes copines n'aimaient pas beaucoup dire oui lorsque je les invitait à la maison. Mes parents n'étaient pas montrés du doigt à la sortie de l'école, mais presque. Mais moi je m'en fichais. Enfin si j'ai pleuré quelques fois mais aujourd'hui c'est rien. C'est juste un beau souvenir d'enfance, de quand Papa et Maman étaient encore vivants.
Quand Papa et Maman étaient encore vivants, c'était plein d'herbe, de fleurs et d'arbres. Je me suis fondue dans le paysage à partir de l'âge de neuf mois. Il arrivait certaines périodes durant lesquelles mes parents étaient obligés de m'arroser pour me nourrir et de câliner un bébé cactus : je ne retrouvais pas forme humaine. Mon frère et moi on jouait à cache-cache et il disait "elle est où, Jane ?". Et puis la nuit il se cachait dans mes rêves. Il n'a jamais été jaloux parce que j'avais un pouvoir et pas lui. Il était simplement protecteur avec moi. Je l'aime. Je crois que c'est la personne que j'aime le plus au monde. Richard jouait au foot dans la cour de récré mais il a toujours été assez fort pour me surveiller en même temps. Sauf quand il est allé au collège. A partir de là il venait à la sortie de l'école me chercher en vélo, toujours un brin de paille au coin de la bouche.
Notre maison était toute petite et vieillotte, mais même tachée de sang, elle était belle.
J'ai échappé au massacre en devenant une Rosa Candida. C'est une variété de rose sans épines. Candide. Gentille. Pour piquer, j'ai le cactus. Même orné d'une fleur rose. J'arrivais plus à parler quand j'ai vu leurs corps. Richard m'a expliqué alors calmement le pourquoi du comment. On est partis, on a dormi dans les champs tous verts et pleins de rosée. Deux matins plus tard, un visage soulagé nous a pris dans ses bras. Il nous a dit qu'il s'appelait Lilian De Fressancourt et qu'il était un ami de jeunesse de nos parents, le parrain de Richard. Ils nous a prouvé son identité, et quelques minutes plus tard, j'étais dans une grande et belle maison, en France. Je n'ai rien compris à ce qu'il se passait. J'ai laissé la gouvernante me séparer de mon frère, me mettre une grosse couverture sur le dos, me laver, me frictionner, me faire mon lit, me donner une chemise de nuit, un bol de soupe, et me dire de dormir. J'ai dormi.
Le lendemain en me réveillant dans une chemise de nuit propre et toute blanche, dans une maison immense, j'ai erré. Et c'est là que je l'ai vu pour la première fois. Cédriss. C'était un blondinet plein de laque dans les cheveux en chemise blanche et pantalon noir qui me regardait avec de grands yeux étonnés. Il était mignon. Il m'a mené à la salle à manger. Là, Anne De Fressancourt, sa mère, m'a parlé. Elle m'a parlé pendant que j'avalais tout ce qu'on me présentait sans rien dire. Anne ne s'arrête jamais de parler, tandis que Lilian ne dis que des choses importantes. Mais écouter parler Anne, ça me repose. Et puis, ça apprend des tas de choses. Quand je voulais parler, je devais lui dire environ deux phrases, et mon discours finissait par "non rien". Mais au final, elle m'a toujours dit ce que je voulais entendre.
Mon frère et moi on est restés ensemble. On est entrés à l'école St Burstry. Très classe. Je me prenais pour Hermione dans Harry Potter. J'apprenais, mais les cours m'ennuyaient. Richard était doué en séchant les trois quart des cours. Souvent, il se battait avec Cédriss, et la gouvernante les ramenait tout les deux par le col, et ils étaient punis ensemble, je me retrouvais seule au diner entre Anne et Lilian. Richard aimait bien Cédriss mais il se tapaient dessus parce qu'ils sont simplement des antithèses, et parce qu'il se doute que si Cédriss m'embrassait, je le giflerai pas. J'ai toujours trouvé Cédriss craquant avec du sang sur le visage, et de la terre sur sa chemise.
J'ai des amies à Saint Burstry. On fait les magasins, on se promène, on fantasme sur des garçons. Elles savent toute que j'adore Cédriss, elle me vannent à cause de ça sous le tilleul de la cour.
J'apprends des tas de choses sur le monde magique, mais je m'ennuie en classe. Je dessine des trucs moches sur mes feuilles, j'écris des poèmes sans aucun sens, j'essaie d'influencer le prof pour qu'il dise un mot improbable.
Le soir au manoir De Fressancourt, c'est presque comme une famille. Les grands chiens me sautent dessus quand je rentre, la gouvernante prépare mon gouter, je fais mes devoirs. Et le soir on dine tous ensemble. Anne m'embrasse pour me dire bonne nuit. Bien sur j'ai pleuré parce que je regrettais mes parents. On va au moins une fois par vacances au Pays de Galles pour voir leurs tombes.
Ces trois ans là passent vite. Richard se renseigne sur les humains noirs. Il croit en Dieu, et moi aussi. Comme Papa et Maman. Mais ils y croyaient selon leurs propres règles. Un soir, Richard se dispute avec Lilian. Il en a marre de l'école, il a seize ans. Lilian cède et le confie à un très bon maitre, à Berlin. Alexander. Il est très bon. Je dis à Lilian qu'on ne peut pas nous séparer. Il me confie à Zita. Elle est très bonne aussi. Ensemble, on a traqué un repère de Rosenrot et on l'a remis à Orpheo. Je débute ainsi mon apprentissage. Je téléphone des fois à Cédriss, je lui écris des lettres. J'ai l'impression qu'il s'en fiche. Et je suis malheureuse. Sauf quand je regarde la grande ville de Berlin autour de moi. Je suis heureuse.
J'ai rencontré Peter, il est allemand, il est plus vieux que moi. C'était près de la port de Brandebourg, Zita avait rendez-vous avec lui près de l'ambassade des Etats Unis. Il devait faire un rapport à la section Orpheo qui s'y trouve. J'ai écrit des lettres à Cédriss du début à la fin de mon séjour à Berlin, mais mes sentiments se sont estompés peu à peu. J'ai été attirée par Peter, lui il riait parce qu'il me trouvait jolie et intéressante, mais que j'étais trop jeune. Et puis un jour on s'est embrassés. On s'est baladés partout dans Berlin en riant, il m'a appris des tas de choses. J'étais tellement heureuse que j'ai eu l'impression de vivre une seule journée avec lui. Alors que nous avons bien du rester plusieurs mois ensemble. Et puis Zita l'a remarqué, elle s'est engueulé avec lui, moi j'étais enfermée dans ma chambre, je pleurais en me bouchant les oreilles. Zita ne m'en a pas voulu à moi. Elle lui en voulait à lui. Il est reparti aux Etats Unis. J'étais triste. Richard a soupiré en me tapotant sur la tête et m'a emmenée dans un bar boire une bière, et puis je suis allée dormir chez Alexander et lui. Le lendemain ça allait un peu mieux. Je crois que je ne m'en suis jamais remise. J'étais plus amoureuse que ce que je pensais.
Quand j'ai eu dix-huit ans et Richard vingt et un, nous sommes retournés au Pays de Galles et nous avons tué méticuleusement tous les sorciers que nous avons pu trouver. Ce faisant nous avons rencontré Eileen, qui s'est retrouvée sur la même proie que nous. Bon. En fait c'est surtout Richard qui l'a rencontrée parce qu'il l'a invitée à agir avec nous et qu'ensuite il l'a invitée à boire dans des bars, et qu'ensuite il l'a invitée dans son lit et qu'ensuite il l'a invitée à partager sa vie.
Je me souviens du mariage de mon frère. Il y avait les De Fressancourt, Alexander, Zita, des anciens amis de mes parents, quelques potes de Berlin et de St Burstry, et des suédois. Ceux d'Eileen. Je me suis fait draguer par l'un d'eux, très beau, très blond. Je riais avec une coupe de champagne à la main. Tellement que je n'ai presque pas parlé avec Cédriss. J'avais une robe blanche et légère, un peu en dessous des genoux, avec des lilas dans les cheveux. Eileen était la plus belle femme du monde, sa robe était énorme. J'en voudrais une pareil. Richard avait un costume propre, pour une fois. Il était très ému. Je ne l'ai jamais vu comme ça. Il serait génial en papa. C'était la fin de l'été, il faisait très beau, c'était dans une église près de la côte galloise. C'était beau. Ca leur allait bien.
Moi j'aime beaucoup Eileen. C'est une femme entière, fière et douée dans tout ce qu'elle entreprend. Là j’attends juste qu'elle me fasse un neveu. J'adore les enfants j'ai remarqué. Depuis que Peter m'a larguée en fait. Avant j'étais enfant moi même je ne pouvais pas aimer les enfants. Enfin si, en tant qu'amis. Maintenant je veux des enfants à protéger, pouponner. Alors tant que moi je n'ai personne, il me faut un neveu. Ou une nièce. Je m'en fiche, les deux sont mignons, les deux sont fascinants. Du coup je me cherche un amoureux. Enfin, je ne recherche pas activement, je ne suis pas inscrite sur adopte un mec ou meetic. Non. En fait je veux juste aimer quelqu'un et être aimée en retour, me marier et avoir un môme. Richard a vaguement le projet de monter une organisation d'humains noir. Il veut avoir la sienne, pas en rejoindre une autre. J'aime l'idée. Howard&Howard, frère, femme et sœur, chasseurs de sorciers et exorcistes. Classe. Même si cette saloperie d'Orpheo risque de nous mettre des bâtons dans les roues. J'ai revu Cédriss. Et ça m'a frappé. Je suis toujours attirée par lui. Il est insupportable par moments mais faire ma vie avec lui est une idée qui me tente. Je devrais arrêter d’être romantique. Pas bien Mary-Jane, pas bien.
« QUI-ES-TU ...? »Je ne suis pas du genre à me prendre la tête. Certes, mon activité principale consiste à tuer des êtres qui ressemblent à des humains, mais je suis quelqu'un de simple, de proche de la nature, et qui vit pour le bien, et le bien être. Je suis parfois un peu trop désinvolte sur des choses importantes, enfin, que les autres trouvent importantes. Du genre rouler un peu trop vite, sur une route de campagne...C'est pas si grave, non ? Je me suis souvent faite arrêter pour excès de vitesse. Je laisse souvent mes casseroles pourrir des jours dans l'éviter... Mais bref. J'ai envie d'être écolo mais j'oublie souvent la lumi7re allumée dans une pièce que je quitte. Là ce n'est plus de la désinvolture, c'est un oubli. J'oublie des tas de trucs. C'est pourquoi mes mains voire mes bras ressemblent souvent à des listes de courses, des récapitulatifs de machins et de trucs...Toutefois s'il y a bien une chose que je n'oublie pas, ce sont les problèmes des autres. J'écoute beaucoup, et je sais réconforter. J'ai assez de douceur pour être un chat mais je me change en cactus. J'ai beaucoup d'affection et de tendresse à donner. A un homme, ou à un enfant. Ou les deux. Souvent mes pensées se dirigent vers cette image de moi dans un gros pull en mohair blanc avec un nouveau né dans les bras, dans une petite maison en bois écolo au bord d'une falaise en Californie. Après je pense à ma mère avec Richard dans les bras, puis moi. Je rêve beaucoup. Quand je m'ennuie c'est un excellent remède. Mais comme je vous l'ai dit, je sais écouter, aussi. Ça dépend si j'ai envie. Je fais ce que je veux de toute façon. Richard a toujours dit que j'étais têtue. Mais il n'a jamais énormément protesté contre ça. C'est étrange car paradoxalement, c'est le seul à être capable de me faire changer d'avis. Je fais ce que je veux et je profite de la vie à fond. Je suis heureuse de vivre, même si j'ai des passages mélancoliques, en pensant à mes échecs amoureux, à la mort de mes parents...Mais souvent seule ! Je fais surtout profiter aux autres de ma bonne humeur, et je leur cause aussi de grosses frayeurs. En effet depuis toute petite je suis attirée comme un aimant par les situations risquées, j'ai récolté des tas de bleus et des bosses, et des blessures plus importantes en essayant d'exorciser un fantôme ou de tuer un sorcier. Je suis quelqu'un d'entier, fidèle à moi même et à mes principes, je dis souvent "fuck" et le reste peut aller se faire foutre. Je m'aime bien comme je suis après tout. Je n'ai pas à me plaindre. Je suis plutôt grande, avec de longs cheveux châtains, un peu ondulés une peau assez hâlée, des yeux qui passent du bleu au gris en passant par le vert, perçants et rieurs. Mon visage n'est pas parfait et lisse comme celui d'une actrice américaine. Il a de la personnalité, il est vivant et marqué par ce que je suis. J'ai des mains de bucheron et des pieds, de hobbit, mais sinon, je suis assez féminine. Assez. Je met rarement des escarpins et encore moins de robes de soirée. J'aime les vêtements en toile, les imprimés ethnique, parfois le style un peu médiéval, avec des bracelets en cuir...J'aime la laine et le mohair, l'hiver. J'aime beaucoup tout ce qui vient d'Amérique du sud, un jour, j'irai là bas. Mon corps a des formes, il est sportif car entrainé par l'exorcisme. Je ne suis pas le type du canon de beauté, mais encore une fois je m'en fiche. Au moins je ne risque pas de bruler ma peau trop fragile ou de me casser un ongle... MORE?
Boum, PAF Âge : 17 ans Poste Vacants ? : [X]oui []non Comment avez-vous connu le forum? : Par la mère du père du frère du cousin du tonton de l'arrière grande tante du neveu de ton chien. Fréquence de venue : 2/7 Codes : MOI J'AI LE POUVOIIIIR ! OK By moi même
Dernière édition par Mary-Jane L. Howard le Mer 25 Juil 2012 - 15:07, édité 9 fois |
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