Invité Invité | Sujet: Go ahead and take me on the floor {Ok ☀} Mar 5 Juin 2012 - 0:22 | |
| Welcome to Mystery...Alexander O'Callaghan I want to be bad. But I can't. I guess. Or not.
feat Bradley Cooper | Âge : 42 ans. Date & Lieu de naissance : 13 Juin à Wesel, Allemagne. Race : Sorcier. Statut : Célibataire. Groupe : Sorciers Noirs. Don premier : Oculo-Auditif. Pouvoir premier : Elémentariste (Terre).
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« RACONTE-MOI-UNE-HISTOIRE... »● ● Ma très chère Meda,
Je crois qu'il est temps, temps pour moi de te dire aujourd'hui que ça y est : j'ai osé. J'ai osé. J'ai osé prendre mon courage à demain. J'ai osé taper du poing sur la table. J'ai osé dire non. J'ai osé tourner le dos à ma famille. J'ai osé prendre quelques affaires et j'ai osé partir. Sans le moindre remords. Et sans le moindre regret.
Enfin.
Me trouverais-tu horrible si je te disais que j'ai osé profiter de l'euphorie dû à la naissance de Mikeal pour partir ? Si je te disais que je n'ai même pas eu le temps de le voir, de voir son visage, ses traits, d'entendre ses cris et de voir ses petits doigts potelés enserrer mon pouce ?
Je ne suis qu'un égoïste après tout. Ou un utopiste, selon. Cela dépend du point de vue, non ? Car j'ai beau espérer qu'il ne suivra pas le même chemin que moi, je sais déjà ce qui l'attend tout au long de sa vie -si on peut appeler ça une vie- : une route semée de troubles, de désordres et de crimes. Surtout de crimes.
Tu dois te demander pour est-ce que j'ai choisi ce jour-ci en particulier pour mettre les voiles, pas vrai ? Et bien... pour jouer franc jeu, je n'en ai aucune idée. Ou peut-être que si, en fait : je crois qu'au fond, je n'ai pas très envie d'assister à sa déchéance. Ni même au commencement de sa déchéance. Je crois qu'au fond, j'ai envie de garder de lui une image -floue car issue de mon petit esprit je l'avoue- d'être pur et immaculé, d'un être sans visage et sans voix, un mirage auquel je pourrais adresser mes pensées sans avoir à me soucier de comment il est traité. Sans penser au futur. Sans penser à son avenir. Tragiquement noir. Un avenir avide de cris et de sang.
Mais je sais que je n'ai pas le droit d'espérer quelque chose de bien pour lui. Parce que je ne suis pas digne d'être son frère. Parce que sinon je serais resté à ses côtés pour le protéger de tout. De rien. Du monde en général.
Mais je suis un égoïste. Et un lâche de surcroît. Né dans la mauvaise famille peut-être. Pas digne d'avoir vu le jour aussi. Après tout ma Meda, connais-tu seulement une personne autre que moi capable d'éprouver tant de dégoût et de hargne vis-à-vis de sa propre famille ? Vis-à-vis de ses propres géniteurs ? Oh... ça doit bien exister mais aucun d'entre eux n'a daigné croiser ma route, pour l'instant.
J'essaye d'alléger ma conscience, pas vrai ? Oui. Oui c'est vrai, je l'avoue mais je me console en me disant que nous nous verrons bientôt : je compte bien profiter pleinement de ma liberté retrouvée -si l'on considère un temps soit peu que j'en ai eu une, un jour- pour te rendre visite. Oh ! Et me faire sermonner aussi : je t'entends de là me dire qu'en dépit de ma famille j'ai un bon fond parce que je ne les aurait pas quitté de mon propre chef, sinon. Cependant, le fait est que je fais toujours partie de Rosenrot, que je demeure un sorcier noir et que je reste sous les ordres d'Hammersbrück.
Malgré tout, il me tarde de te voir enfin, ma très chère amie. Je t'embrasse.
Alex.
P.S : je ne crois pas qu'il soit nécessaire de te le dire, mais je ramènerais une boite de chocolat Weiss pour la grosse gourmande que tu es (et aussi parce que je n'ai pas envie de me faire éventrer si j'arrive les mains vides. Par qui ? Toi, bien entendu. Qui d'autre après tout ?).
Tâche de patienter bien sagement en m'attendant.
***
Ma très chère Meda,
Je suis enfin arrivé à New York après de longs jours de voyage, officiellement pour une mission (je dois me charger d'un petit groupe des Fleurs de Glace localisé dans le Queens), officieusement pour passer te féliciter. Enfin... vous féliciter.
Si tu savais comme je suis heureux pour toi ! Je commençais à me dire que tu finirais lesbienne ou vieille fille, entourée d'une douzaine de chats pour seule compagnie. Bon sang, il était grand temps que tu trouves un homme capable de te supporter, hein ! Je plaisante. Tu sais que te taquiner est un de mes passe-temps favoris (et cesse de froncer les sourcils, tu vas avoir des rides plus rapidement que prévu). Ça fait longtemps que je n'avais pas lu de lettres aussi joyeuses de ta part, surtout depuis que ton élève a tué... pardonne-moi, je n'aurais pas dû soulever le sujet. Je recommence.
Cet Harry York semble être, d'après ce que j'ai pu lire, un homme bon qui te convienne et qui soit capable de te combler. J'ai hâte de le rencontrer... ...ce qui me fait penser qu'au final, je te dois encore des excuses : j'espère que tu ne tiendras pas compte ni mon désistement plus que tardif, ni de mon absence à la cérémonie. C'est qu'Hammersbrück a cette fâcheuse manie de nous envoyer en mission quand le moment s'y prête le moins, et tu sais aussi bien que moi que je ne suis pas du tout du genre à le défier (je préfère vous voir en entier qu'aussi mort qu'un Poltergeist).
Oh. Concernant tes questions vis-à-vis de Mikeal, j'ai rencontré un de mes anciens esclaves, il y a peu. Il semblerait que le petit grandisse en faisant lentement son chemin. Et qu'il a déjà son caractère : il paraît qu'en dépit de son jeune âge, il a déjà tué quelqu'un de colère et ce, en utilisant la télékinésie.
Comme mes parents doivent être fiers.
Apparemment, il ne me ressemble pas du tout (que ça soit mentalement ou physiquement, d'ailleurs) : si à son âge mes dons et pouvoirs n'étaient pas encore apparus, lui semble être franchement prometteur. C'est qu'il a déjà tapé dans l’œil d'Hammersbrück, rien que ça !
Mais peu importe, pas vrai ? Puisque ça ne me concerne plus.
N'est-ce pas ?
Je vous étreins par pensée, Madame York.
Alex.
P.S : je devrais passer chez toi dans environ 2 semaines (le temps de terminer ma mission et de vous rejoindre dans le Tennessee). Promis, je ne manquerais pas de t'appeler pour te tenir au courant de mes projets.
*** *** Ma très chère Meda,
Cela fait plus de 3 mois que je n'ai eu pas de tes nouvelles, si bien que je commence à me poser des questions. 3 mois de lettres dans le vide, c'est long. Harry et Hayley te prennent-ils tant de temps à un point même où tu ne peux même plus répondre à ton meilleur ami ? Si c'était le cas, j'en serais vexé. Non pas que je sois inquiet (je me souviens encore de ces périodes de silence où tu étais submergée de travail entre l'éducation de Maher et tes missions d'exorciste), mais tu sais que notre correspondance me tient vraiment à coeur.
Et puis si tu avais des problèmes, tu me l'aurais dit, n'est-ce pas ? Je sais que tu me l'aurais dit. A moins que ce soit le fait que j'appartienne à Rosenrot qui te tracasse et t'en empêche ? Je comprendrais si c'était le cas (après tout, ta fille est une mêlée, n'est-ce pas ?) mais tu me connais : jamais je ne ferais de mal à ta famille, et je ferais tout pour vous protéger.
Si jamais tu te mets à douter de mes motivations vous concernant, tu dois me le dire parce que quitte à disparaître de ta vie, je préfère que tu joues franc-jeu avec moi.
J'espère que cette lettre sera porteuse, dans un futur plus ou moins proche, de vos nouvelles, quelles qu'elles soient.
Je vous embrasse par pensées.
Alex.
P.S : ci-joint un petit cadeau pour Hayley. J'ose espérer qu'il lui plaira.
***
Ma très chère Meda,
Voilà. Aujourd'hui, ça fait 8 ans. 8 ans. 8 longues années de silences et de mystères. Jusqu'à ce matin tout du moins.
Il te faut savoir, je crois, que j'ai mis longtemps à me poser des questions, à me demander ce qui pouvait bien t'empêcher de simplement me dire que tu allais bien. Je suis désolé. Je suis navré d'avoir mis autant de temps. Peut-être que les choses ne se seraient pas passées de cette manière si je n'avais pas été aussi... aveugle. En même temps, comment aurais-je pu imaginer une seule seconde que tout pouvait basculer de la sorte ? Comme ça. Du jour au lendemain.
À la base (et puisque tu ne répondais ni à mes appels, ni à mes lettres), j'en étais venu à la conclusion que tu avais décidé de prendre tes distances avec moi par rapport à ta fille et qu'en temps venu, tu me donnerais des nouvelles.
Jusqu'à ce qu'une mission à Franklin ne me fasse prendre les devants, il y a tout juste une semaine.
Au départ, je t'avouerais franchement que je comptais juste régler mes affaires là-bas puis repartir aussi vite que j'étais venu. Il y avait la tentation, c'est certain, mais si tu avais décidé de garder tes distances, je me devais de respecter ton choix. J'avais donc décidé de vous laisser vivre en paix. Au début. D'accord, ma première intention n'a pas même duré plus d'une heure : la frustration et l'incompréhension en étaient arrivées à un point tel que j'ai mis ma mission initiale de côté pour finalement en arriver à agir. Aussi, et sans prévenir personne, je me suis donc rendu chez vous : quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre (de la bouche d'une vieille voisine visiblement très curieuse) que non seulement de toi, Harry ou Hayley, il ne restait personne, mais qu'en plus, tu avais disparu du jour au lendemain sans prévenir personne !
Toi. Andromeda Warren York. Disparue sans laisser de traces. Comme un fantôme. Laissant derrière toi ta petite fille et ton mari.
En clair, quelque chose de complètement... insensé. D'absurde. Et d'impossible.
Je revois encore cette voisine resserrer son chandail sur ses épaules, rapetissant de minutes en minutes, se tassant sur elle-même en sentant la tension qui régnait dans l'air : je ne suis, après tout, pas une personne réputée pour sa patience infinie, surtout que je sais me faire relativement pressant quand il s'agit de sujets aussi importants et aussi graves. Qui plus est, elle ne faisait même pas l'effort de cacher son ressentiment vis-à-vis de toi, disant que tu avais du partir avec un autre homme pour refaire ta vie ou que tu avais certainement trempé dans des trucs pas très nets qui avaient du te coûter cher.
A plusieurs reprises, j'ai failli perdre mon sang-froid mais je suis parvenu à me maîtriser. Ce n'est qu'une humaine après tout. Et puis j'avais besoin d'entendre tout ce qu'elle savait : quelle aurait été sa valeur si je l'avais tuée, hum ?
Je l'ai donc laissé poursuivre, aussi bien sur ton départ précipité que sur la déchéance d'Harry qui, apparemment, ne s'est jamais vraiment remis de ton départ. Quant à Hayley... … cela reste encore un mystère à épaissir, bien que j'ai ma petite idée sur la chose.
Mystery. Mystery, n'est-ce pas ?
Je serais bête et stupide de ne pas y penser en premier : après tout, avec Harry de mort et toi de disparue, où pourrait-elle bien être, si ce n'est là-bas ? Un orphelinat ordinaire peut-être ? Hum... si c'est le cas, je te promets de la retrouver coûte que coûte : elle n'est absolument pas en sécurité dans la nature. En tant que mêlée d'abord, en tant que ta fille en suite. Ne nous faisons pas d'illusions ma Meda, veux-tu ? Nous savons aussi bien que l'autre que tu as beaucoup d'ennemis dans le monde magique et qu'il ne serait pas très raisonnable pour elle d'être totalement livrée à elle-même sans personne pour la guider.
Je t'ai promis, n'est-ce pas ? Que je prendrais soin d'elle si jamais il arrivait un malheur. À toi. À Harry. Et je ne suis pas quelqu'un qui manque à sa parole. Jamais. D'autant plus que je l'ai juré sur la tête de Mikeal.
Je sais donc ce qu'il me reste à faire ma Meda. Pour une fois dans ma vie, je n'agirais pas en lâche : parce que non seulement je trouverais ce qu'il t'es arrivé, mais aussi parce que je protégerais Hayley dans l'ombre quand je lui aurais mis la main dessus. Peu m'importe Rosenrot. Je le ferais quoi qu'il m'en coûte, même si pour cela je dois à nouveau brider ma liberté et redevenir un O'Callaghan.
Un vrai.
Ma très chère Meda, cette lettre est la dernière d'une longue série. Pendant 8 ans je n'ai cessé de t'écrire sans jamais rien envoyer. J'ai tout gardé.
Nos lettres, mon humanité.
Nous nous reverrons, je t'en fais la promesse solennelle.
Je t'embrasse.
Alexander O'Callaghan.
« QUI-ES-TU ...? »● ● Pour vous, un Sorcier Noir, qu'est-ce que c'est ? Je vous répondrais par ces trois mots : sanglant, meurtrier et mauvais. Pourtant, ce n'est pas parce qu'Alex est un membre à part entière de Rosenrot qu’il pose sur chaque chose un regard noir et opaque, où serpente une arrogance certaine et incapable de se taire. Au contraire, il se veut ouvert d'esprit, tantôt joyeux, tantôt farceur, et a toujours le mot pour rire. Au grand dam de sa famille qui le souhaiterait plus... comment dire ? Sanglant, meurtrier et mauvais, en fait.
Difficile à croire que ce garçon descende d'une famille aux origines aussi obscures que la nuit, hein ? Haha ! Après tout, ce n'est pas pour des couilles de chameaux qu'ils détestent viscéralement ses géniteurs...
Ça ne l'empêche pourtant pas de rester très lié à son organisation, d'apprécier Anja à sa manière et de lui être totalement fidèle et dévoué, bien qu'il soit prêt à trahir sa confiance si cela concerne la sécurité même de la jeune Hayley. D'ailleurs, il éprouve (à l'instar de cette dernière) beaucoup d'affection pour la mère de celle-ci qu'il tente de localiser par tous les moyens possibles (tout en faisant attention à ne pas éveiller la suspicion d'Anja, ce que serait regrettable).
Si vous avez l'impression que toute la provocation du monde pend au bout de son nez, vous êtes alors tout aussi conscient de la sournoiserie (celle, semblable à de la narquoiserie, qui appartient à celui qui n’a pas vraiment grandi) qui se cache sous la dentelle de ses cils.
On aime Alex ou on aime le détester. ● ● Dans un murmure, sur un soupir las, mes yeux s'ouvrirent et je me réveillais enfin. Sous mes paupières engourdies, mon regard sans éclat se posa sur l'embrasure de ma fenêtre et le peu de lumière qui y filtrait me donnait cette étrange impression d'avoir rêvé d'un songe important.
Que j'avais sans vergogne oublié. Bien entendu.
Seuls quelques bribes de souvenirs obscurs me revenaient cependant, hantant mes sens et pétrifiant mon corps : ceux d'un désespoir sans fin et la certitude d'avoir appelé après quelqu'un. Mikeal peut-être ? Si d'aventure ma nuit était dénuée de rêves, de cauchemars et autres fantaisies, le fait de ne me souvenir de rien ne me préoccupa pas plus d'une seconde.
Dans un mouvement impérieux, je soulevais mes draps noirs et me dégageait de mon matelas, prenant toutefois le temps de m'étirer de tout mon long, les yeux rivés sur mes jambes dénudées (et dont la peau hésitait franchement entre le blanc translucide et le délicatement doré).
Puis mon regard se perdit sur le miroir qui me faisait face, observant avec attention le reflet de ma personne, s'attardant sur les détails, scrutant minutieusement mes traits : je ne me fis l'effet que d'une ombre fugitive qui ne se soucie guère du fait que le haut de sa silhouette (en partant de ses hanches) revêt le velours et l’incarnat léger d’une pêche dorée plutôt que la blancheur de la nacre.
Mes pupilles remontèrent ensuite le long de mon torse imberbe, du galbe de mon cou, de la ligne gracile de ma mâchoire, de mes lèvres rosées étirées en un sourire forcé, avant de se poser sur leur propre image.
Si mes rares conquêtes me confiaient y trouver des paillettes couleur du ciel, je vous avouerais ne les avoir jamais vues et ce, peu importe le nombre de fois que je les observe, que ce soit de près ou de loin : je les trouve simplement très bleus, sans relief ni aucun éclat précis.
Je fixai ensuite d'un œil désapprobateur les lignes violacées qui ornaient sans gène mes iris, vestiges de mes nombreuses nuits blanches passées, et mon menton et mes joues parsemés de poils plus ou moins longs. Non pas que j'eus subitement oublié l'existence de mon rasoir électrique, merci de vous en préoccuper, mais c'est-à-dire que j'avais autre chose à penser. Oh ! Et puis peu importe : ce n'était pas comme si j'étais d'une beauté à couper le souffle sans mes poils au menton.
Je ne suis qu'un homme, après tout. MORE?
Meuh refait la vache Âge : 19 Poste Vacants ? : [X]oui, il paraît []non, je crois pas Comment avez-vous connu le forum? : C'est une question piège ? Fréquence de venue : 9/7 Codes : Toujours ok, toujours par Mymy ☀
Dernière édition par Alexander O'Callaghan le Mer 20 Juin 2012 - 17:47, édité 49 fois |
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