 Invité
Invité |  Sujet: Crystal D. Wolf {OK} Jeu 5 Juil 2012 - 5:06 | |
| Welcome to Mystery...Crystal Daya
Wolf Le monde est ma démence, La peur est ma folie
 feat Christina Ricci | Âge : 16 ans
Date & Lieu de naissance : Le cinq février 1996, sans doute dans une cabane en bois, qui sait.
Race : Sorcière
Statut : Célibataire
Groupe : Solitaire
Don premier : Télépathe avec les Esprits.
Pouvoir premier : Élémentariste de feu
( Cours facultatif suivis : pour les élèves)
( Matière(s) enseignée : pour les professeur)
( métier : pour les humains innocents)
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« RACONTE-MOI-UNE-HISTOIRE... »● ● 15 lignes minimum de votre histoire sont demandées.
Une naissance. Un évènement heureux. Mais tout ce que la femme pouvait voir, c’était les deux petites filles. Les deux bébés, à quelques mètres d’elle. Son cœur lui serra dans la poitrine. C’était injuste. Ils n’avaient pas besoin de deux enfants. Ils auraient assez avec un seul enfant. Alors qu’elle détourna son regard des enfants, on lui fit savoir que le cœur d’une des deux enfants battait trop lentement. Que l’enfant ne pleurait pas, que l’enfant ne bougeait pas. Se précipitant vers le nourrisson, elle s’excusa auprès de la famille. On ne pouvait même pas oublier un certain degré de politesse à un tel instant. Sortant de la pièce en compagnie de deux autres infirmières, elle tenait l’enfant près d’elle. Cette petite fille ne pouvait pas mourir. Elle ne pouvait pas laisser un bébé mourir.
Arrivé dans une autre pièce, les trois femmes s’occupèrent de la petite. Son cœur avait cessé de battre, pendant quelques secondes. Peut-être même une minute. Il fallait faire quelque chose, ils étaient tous des sorciers, ils savaient sauver la vie d’un enfant tout de même. Affolé, une des deux femmes l’accompagnant sortit de la pièce. Mais alors que la panique devenait de plus en plus insupportable, la petite fille se mit à bouger et à pleurer. Pas assez fort pour qu’on l’entende hors de cette salle. C’était sa chance. Son unique chance d’avoir un enfant, maintenant. Elle couvra la petite et la serra contre sa poitrine. Alors, elle se retourna vers l’autre femme qui l’avait suivie.
« L'enfant est morte. L'enfant. Est. Morte. »
Elle devait être sûre que l'autre femme en était persuadée. Quand celle-ci s'excusa en devenant toute pâle, elle savait qu'elle venait de réussir. Elle aurait une fille, sa fille. Cachant comme il se devait le nourrisson qui était maintenant à elle, elle soupira une fois avant de quitter la pièce en question et de se diriger vers la chambre de la mère. C'était là que la soeur, la jumelle de sa fille se trouvait. Non, ce n'était pas sa soeur. Ce n'était plus sa jumelle. Elle ne regarda pas la famille dans les yeux, trouvant un soudain intérêt au sol. Intérieurement, elle dansait de joie. Mais elle se devait de montrer de la tristesse. Elle ne pouvait pourtant ne s'adresser qu'au père, car l'idée de parler à la mère biologique de ce qui était maintenant SA fille la dégoûtait.
« Votre autre petite fille était trop faible, elle n'a pas survécu. Je suis vraiment navrée, Monsieur Cross. »
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Mensonge. Que feriez-vous si vous sachiez, si vous appreniez que toute votre vie était basée sur un mensonge ? Vous pleuriez ? Vous hurleriez de rage ? Ah, si seulement on savait quoi faire dans de telles situations. Si seulement.
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« Crystal, je t’ai déjà dit qu’il ne fallait pas enterrer les plantes. On enterre les graines, pas la plante elle-même. »
Tout allait pour le mieux. Personne n’avait jamais rien découvert. La femme regarda avec amour la petite fillette de trois ans la regarder avec de grands yeux. Crystal, car tout ceci semblait un rêve. Un rêve pouvant se réduire au néant si quelqu’un venait à découvrir la vérité. Daya, pour la miséricorde. Combien de fois n’avait-elle pas souffert de ne pas pouvoir avoir d’enfant. Combien de fois ne souffrait-elle pas en sachant qu’un jour ou l’autre, la famille biologique de la petite fille découvrirait le mensonge et viendraient ici, l’arracher de ses bras. Wolf. La petite fille était à présent une Wolf. Une famille de sorciers, prenant chacun un chemin différent. Si un Wolf voulait négliger ses pouvoirs, personne dans la famille ne lui en tiendrait rigueur. Si un Wolf voulait devenir un sorcier noir, il pouvait le faire sans rencontrer de problèmes de sa famille. Si un Wolf ramenait soudainement un bébé en disant qu’à présent, l’enfant serait un membre de la famille, la famille n’en dirait rien de mal. La seule chose que la famille n’acceptait pas était toute relation avec les humains, ces créatures sans importances. Mais au-delà de cela, tout était permis. Les Wolf étaient une famille soudée. Certes, les sentiments n’étaient pas leur point fort, mais ceux qu’ils avaient étaient forts et réel. Si Eralda n’aurait pas été une Wolf, elle n’aurait sans doute pas su montrer cette enfant à sa famille. Bien qu’elle gardait Crystal caché de la face du monde, plus particulièrement des Cross et de tous ceux qui pourraient connaître leur fille. Pourtant, il semblait que tout cela soit inutile. Très peu de monde, voir personne ne savait que les Cross en avaient eu une. C’était à s’en poser des questions, parfois.
Mais c’était une bonne chose, personne ne remarquerait la possibilité d’une certaine ressemblance. Eralda n’aurait pu dire si les jumelles étaient identiques ou non, mais elle ne voulait rien risquer. Alors, Crystal ne quittait que rarement la maison, le jardin. Quand il y avait du monde, elle ne la laissait pas non plus sortir de la maison, elle l’enfermait en haut, pour être sûr que personne ne la voit aux fenêtres. Et Crystal était une si gentille petite fille ! Elle ne réclamait jamais, elle ne demandait jamais à sortir ou à avoir des copines. D’accord, elle n’avait que trois ans, mais tout de même !
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Eralda se laissa glisser le long du mur. Retombant sur le sol d’un bruit sourd, elle enlaça son corps de ses bras. Tremblant comme une feuille, les larmes coulèrent sur ses joues. Crystal la regardait, de l’autre côté de la pièce. Alors qu’elle avait, sans le faire exprès, mis le feu à un objet, sa mère l’avait giflé. La petite fille devait avoir à présent 6 ans. Elle savait écrire, elle savait faire des sommes mathématiques que seul un enfant d’au moins 14 ans pouvait résoudre. Elle savait situer la plupart des guerres et des années dans l’histoire. Elle savait dessiner, sa mère lui disait d’ailleurs toujours qu’elle dessinait bien. Mais elle ne parlait toujours pas. Chaque jour qui passait, chaque seconde qu’elle restait dans le silence semblait pousser de plus en plus sa mère à bout. Alors, se relevant, la fillette tenta une approche.
« Non, non, reste loin de moi. Tu as le même pouvoir qu’eux. Tu ne devrais pas. Personne ne peut savoir, personne ne doit savoir. Ils vont venir te chercher, ils vont venir t’enlever, je ne peux pas les laisser faire, je ne peux pas les laisser faire ! »
Sa mère se releva d’un bon et l’attrapa par les bras, son emprise lui faisait mal. Sa mère la secoua violemment, jusqu’à ce que Crystal ne sache plus ce qui se passait autour d’elle. Et puis, sa mère la prit dans ses bras et pleura. Alors, elle fit ce que sa chère et tendre mère faisait toujours avec elle, elle lissa de sa main la chevelure de celle qui disait être sa ‘maman’.
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Dans un coin de la chambre, Crystal c’était roulé en boule. Elle était près d’un miroir, et alors qu’elle savait qu’elle était sans doute toute bleue et ensanglanté, son reflet était normal. Dans le miroir, elle était plus belle. Elle n’avait pas de blessures aux bras. Elle n’avait pas de vilains bleus aux visages. Son œil n’était pas gonflé d’avoir reçu un mauvais coup. Ses cheveux n’étaient pas coupés n’importe comment dans un élan de rage venant de sa mère.
Pourtant, une chose attira son attention. Dans le miroir, son reflet avait les joues trempé. Alors, avec l’énergie qu’elle avait encore en elle, Crystal leva la main pour toucher son visage, ses joues. Elles n’étaient pas trempées. Elle ne pleurait pas. Pourquoi elle ne pleurait jamais, pourquoi son reflet tenait toutes les larmes ? Mais bientôt, elle ne pu plus voir son reflet. Tout devint noir. Tout ce qu’elle savait, ce qu’elle ressentait leur présence, comme d’habitude. Et pour une fois, même eux semblaient se taire.
Cela faisait deux jours qu’elle n’avait pas bougés de son coin. De toute façon, sa mère n’était pas venue s’excuser. Avant, elle s’excusait à chaque fois, mais depuis un certain temps, elle ne le faisait plus. Crystal n’avait jamais rien espéré, ni de sa mère, ni de sa famille. Malgré qu’ils soient tous des sorciers. Sa mère avait usé de son don de persuasion sur eux. Ou alors, ils étaient vraiment naïfs et sa mère était très bonne comédienne. Choqué, Crystal se redressa et se regarda dans le miroir. D’où lui sortaient de telles pensées ? Non, elle les avait toujours. C’est juste que.. Elle en avait marre. Si sa mère avait le droit de la giflé, pourquoi pas elle. Si sa mère avait le droit de dessiner dans sa peau, pourquoi pas elle ? Elle finit par se lever. La porte était fermée à clé, l’enfermant dans le grenier. Alors, il lui restait le toit. Brûlant ce qui se trouvait entre elle et l’air frais. Mais du toit, il fallait descendre. Et elle n’était pas lévitante. Mais il n’y avait qu’un chemin pour descendre, alors elle sauta. Tentant bien que mal à atterrir les pieds d’abord. Il serait vraiment malchanceux de tomber sur la tête.
Dès qu’elle toucha le sol, elle se dirigea vers la cuisine. Sa mère était assise à la table, son regard perdu dans le vide. Soupirant, la jeune fille attrapa un couteau de cuisine. Rien de bien original. Enfin. Elle le cacha derrière son dos, alors qu’elle s’avança vers sa mère. Cette dernière ne la vue que maintenant et quand Crystal posa une main sur son bras, Eralda lui fit un sourire. Elle allait dire quelque chose quand Crystal lui enfonça le couteau dans le menton, pour qu’il lui passe à travers la langue et qu’il finisse son chemin dans son cerveau. Si elle en avait un.
« Je sais, maman, je sais. Tu es désolée. »
La dernière chose que sa mère eu le courage de faire, c’était de montrer son choque. Crystal n’avait jamais parlé avant. Sa mère tomba, entrainant avec elle la nappe de la table et la chaise dans laquelle elle était assise. Crystal regarda un instant autour d’elle avant de prendre une fourchette dans un des tiroirs. Elle s’était toujours demandé si on savait dessiner avec une fourchette. Eralda avait dessiné sur sa peau aussi, même si ses dessins n’étaient pas très beaux. Alors, attrapant en même temps une cuillère, elle se rédigera vers sa mère.
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Étais-ce mal d’être habillé ainsi ? Et pourquoi n’y avait-il personne, dans les rues ? Il faisait nuit, pas froid, mais il faisait noir. Crystal avait enfilé la grande veste bleu de sa mère, qui la recouvrait presque comme une cape. Elle voulait se laver les cheveux et avoir une plus belle coupe, d’ailleurs. Elle sentait le sang qui lui collait à la figure et aux doigts. À son plus grand étonnement, une vieille femme qui entendu son chien aboyer sortit de sa maison et la vue. Après l’avoir regardé avec des yeux énormes, comme si elle venait de voir un être venant d’une autre planète, elle la fit rentrer chez elle. Avant qu’elle ne le sache, on lui posa dix mille questions. Avant qu’elle ne le sache, elle posa ses mains sur ses oreilles et hurla, voulant faire taire la femme. Elle ne voulait pas qu’on lui parle, elle ne voulait entendre personne. Elle voulait le silence, elle voulait dormir, elle voulait prendre un bain pour enlever le sang. Et avant qu’elle ne s’en rende compte, il y eu comme une explosion. Ça devait être ça, d’où viendrait le feu sinon ? D’elle. Oui, d’elle. Elle n’avait que onze ans, si on la trouvait, on la mettrait certainement dans une espèce de famille ou même en prison. Sa maman lui avait toujours dit qu’il y avait des gens qui lui feraient du mal, s’ils savaient qu’elle existait. Alors elle devait courir, courir et encore courir.
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« Pourquoi vous êtes devant la porte de ma maison ? »
Crystal se tourna, son regard se posa sur le petit garçon qui venait de lui poser la question. Il avait les yeux bleus, les cheveux courts et blond. Il la regardait comme si elle était un danger. Alors qu'elle ne faisait rien de mal.
« Je suis une amie à ta maman. Elle est là ? »
L'enfant lui fit un grand sourire et lui répondu que sa mère n'était pas encore rentrée. Qu'il était plus tôt de l'école parce que blablabliii, blablabla. Mais qu'est-ce qu'elle en avait à foutre. Il dû remarqué son ennui, car il lui demanda soudainement qui elle était, lui disant qu'elle avait l'air d'être trop jeune pour être une amie de sa 'môman'.
« Oh. Je suis en fait la fille de son amie. Tu vois, ta maman m'avait demandé si je pouvais aller acheter un cadeau pour ses enfants et..Oh, mon dieu !, Non non non, je voulais dire, elle m'avait demandé d'acheter un cadeau pour son mari, oui, c'est ça, son mari ! Et je devais lui apporter et.. »
L'enfant sauta devant elle, excité à l'idée de recevoir un cadeau. Décidément, les humains étaient si facile à avoir, ça devenait plutôt ennuyant. Il lui demandait de donner le cadeau. Non, sale gosse.
« Non, tu vois, j'habite plus loin, dans la ville en fait. Et si je ne donne pas le cadeau à ta maman, je vais le reprendre avec. Même si l'idée de rentrer à cette heure-ci du soir à New York me fait un peu peur. J'ai peur qu'on essaye de me voler mon argent, ou même mon sac où il y a le cadeau. M'enfin, on fera avec hein. »
L'enfant l'attrapa par la manche et avant qu'elle ne se rende compte de ce qui se passait, elle était dans la maison. Dès que la porte se referma et que l'enfant lui dit que pour l'instant, ni papa, ni maman étaient là, elle laissa son sac tombé par terre. Enlaçant l'enfant de ses bras, elle lui murmura quelques mots à l'oreille.
« Maintenant, on joue. »
L'enfant tente de s'enfuir, sans succès. Il essayait d'hurler, mais elle tenait sa main à sa bouche pour qu'il se taise. Il ne trouva rien de mieux que de la mordre. Alors, elle l'attrapa et le gifla.
« Si tu es gentil, je ne dirais pas à maman que tu as laissé rentrer une inconnue. »
Il n'écouta pas et tenta une nouvelle fois de s'enfuir. Elle n'aimait pas qu'on on la désobéisse, et dire qu'elle essayait d'être gentille ! Attrapant son couteau de sa poche, elle se jeta sur le gamin. Son bond aurait été digne de celui d'un lion attrapant un zèbre. Plaquant l'enfant au sol le visage en premier, elle le fixa en s'asseyant sur lui, chantonnant à son oreille.
« Enfant dors, enfants dors
car on n'échape pas
son destin d'or. »
Laissant la lame de son couteau trancher l'oreille de l'enfant, son hurlement fût la dernière chose qui retentit avant qu'elle lui assona un coup à la tête. Mettant sa main sur la blessure, elle se leva et souleva le gosse dans ses bras avant de chercher la salle de bain. Arrivé là, elle fit couler de l'eau froide et y déposa l'enfant. Elle avait mis juste assez d'eau pour que seule une partie de son visage arrive à la surface. Puis, laissant sa main ensanglanté traverser les murs, laissant des traces de sang jusqu'à la porte d'entrée, elle déposa l'oreille au milieu des escaliers. Et elle s'installa confortablement derrière la porte de la salle de bain.
« Maman vient, maman vient
Sauver son, sauver son
N'enfant, n'enfant
Mais tombe, mais tombe
Sur le grand méchant loup. »
La chanson fût juste terminé quand une voiture s'arrêta devant la maison. Un simple sourire s'installa sur les lèvres de Crystal. C'était si facile. Et comme toujours, depuis qu'elle était née, les voix dans sa tête étaient satisfaites du fait qu'elle tue, encore et encore. Ils allaient l'encourager à aller chez les voisins, continuer à dessiner. Elle le savait, mais comme ils étaient sa seule compagnie depuis plus de 13 ans, elle faisait avec.
« QUI-ES-TU ...? »● ● 10 lignes minimum de votre psyche sont demandées.
« As-tu déjà vu un chien mourir noyé, mais pas dans de l’eau, mais dans du sable ? Moi je l’ai déjà vu. C’est un spectacle surprenant. Triste, mais amusant. Tu sais ce qui est encore plus chouette, par contre ? C’est quand on y met un enfant. »
L’humour, une valeur qui n’a pas réellement sa place dans le monde de Crystal. On pourrait vous dire qu’elle est folle. Ou qu’elle est sainte d’esprit mais à juste beaucoup d’imagination. Mais peut-on vraiment dire cela ? Sans doute. Probablement même.
On pourrait vous dire qu’elle manque clairement d’empathie. Qu’il y a un manque de sentiments en elle. Qu’elle ne montre aucun signe d’émotions ou de pensées irrationnelles ou même rationnelles. C’est comme.. Une coquille vide. Un corps, sans son âme ou son esprit. Elle peut vous regarder, ce regard vidé de tout, même de vie. Un néant quelque peu effrayant. Mais accueillant en même temps, certaines personnes s’y sentent attirés. Sa démarche est confiante, féline et provocatrice. Avant que vous ne vous en rendiez compte, elle devient un prédateur approchant sa proie. Imitant les choses aussi normales telles qu’un sourire ou un regard rempli d’envie. Des gestes calculés ou non, des mimiques d’humain quelconque. Mais au fond, il y a toujours cette cruauté.
Crystal aime être cruelle. Elle aime voir le sang et y goûter. Elle aime déguster de la chair, même si on lui a souvent dit de ne le dire à personne. Pourquoi donc ? Est-ce si mal d’apprécier autant les autres ? Vous l’aurez compris, elle n’est pas très sociale. Oh elle peut l’être, mais alors c’est l’autre elle qu’il l’est. Crystal est trop.. Sur elle-même pour ne même qu’accepter la présence d’autrui. Elle aime quand les choses se déroulent comme elle l’avait prévu. Elle aime qu’on l’obéisse, qu’on ne la contredise pas. Mais elle aime la rébellion. C’est comme quand on lui fait du mal, qu’importe. Ce n’est qu’un bon moment à passer et puis c’est terminé. Elle ne conçoit pas la douleur comme les autres le font. Elle ne conçoit même pas le monde comme les autres. Le monde est fou, le monde est mauvais.
C’est peut-être là d’où vient sa démence. Quand elle arbore soudainement une démarche délicate. Pas par pas. Comme valsant sur une mélodie silencieuse. Quand elle ne vous parle plus sur un ton normal, mais presque silencieux. Quand certains de ses gestes sont ceux d’un enfant, ceux d’un animal n’ayant ni conscience ou remords. Quand elle vous sort des phrases n’ayant ni queue, ni tête. Ou quand elle commence à vous parler, comme si vous étiez sa meilleure amie.
« J'aime bien avoir un animal de compagnie. Mais c'est comme avec les humains. Après plusieurs jours, ils deviennent silencieux et perdent leur énergie. Ils ferment leurs yeux et deviennent silencieux. Même les battements de leur coeur ne fait plus un bruit. Alors, je me dis que je dois en prendre plusieurs à la fois, pour être sûre qu'un d'entre eux reste bruyant. Ils vivent plus longtemps en groupe. Ce qui est bien aussi, c'est que quand il y en a un qui meurt, je ne dois rien nettoyer. Le corps disparait tout seul. Je crois que c'est parce que les autres mangent les morts. Mais c'est une pensée stupide. »
Les besoin des humains, les besoin de chaque être vivant sur cette terre, elle ne les comprend pas. C'est ce qui fait en sorte qu'elle soit légèrement plus maigre qu'elle ne devrait l'être. Pourquoi boire ou manger ? Pourquoi perdre son temps à dormir ? Pourquoi avoir besoin d'amis ? Pourquoi avoir besoin de famille ?
Et le problème, c'est qu'une partie d'elle le sait. Une partie d'elle connait toutes ses réponses. Une partie d'elle sait que dessiner sur les corps de ses victimes n'est pas de l'art. Ou encore que s'introduire dans une famille pour les tuer par la suite n'est pas juste. Pire même, qu'ignorer ce qu'elle est, ce que le monde est en réalité, ce qui se cache dans l'ombre.. Tout ça n'est pas bien. Mais pourquoi s'en inquiéterait-elle, après tout. Chacun est libre de faire ce qu'il veut. Si l'un veut tuer l'autre, qu'il fasse. Si l'un veut violer l'autre, qu'il fasse. Si l'un veut détruire une autre espèce, qu'il fasse.
« Tu sais, tous ces gens qui s'interposent toujours. Ils se mettent dans le chemin d'autres gens. Et tout le monde n'est pas toujours aussi clément que nous, alors.. Alors ils meurent. C'est qu'ils voulaient mourir, aussi. »
● ● 5 lignes minimum de votre physique sont demandées.
Que pourrait-on dire de Crystal ? Elle n'est pas grande. Elle n'est pas petite. On vous l'accorde, 1m62 n'est pas grand. Mais ce n'est pas petit non plus, vous suivez ? Elle n'est pas grosse et elle n'est pas mince. Ah, mensonge. Elle est mince. À première vue, elle pourrait avoir l'air d'une jeune fille ayant simplement une taille de guêpe. Ce qu'elle a. Le truc, c'est qu'elle n'est pas anorexique, mais n'a pas le bon poids pour son âge ou sa taille. À peine 51kg. Pourtant, elle a des formes aux bons endroits. C'est à n'en rien comprendre. Parfois, elle se demande si c'est parce que son cerveau ne pèse que quelques grammes. Là, on divague.
Ses cheveux ? Oula. Elle les aime, elle les adore. Elle les lisse. Elle les brosse. Des heures et des heures. Ils lui arrivent presque à la taille quand elle les lisse. Si elle les laisse au naturel, ses boucles lui passent à peine les épaules. Au naturel, ses cheveux sont bruns. Mais Crystal aime chipoter avec ses cheveux et s'amuser avec, donc, il se pourrait que hier ils étaient blonds. Et demain peut-être même rose.
La peau de Crystal est un peu comme son nom. Crystal. Blanche comme neige, comme si elle évitait le soleil comme une maladie monstrueuse. Pourtant, aux touché, sa peau est douce. Mais voilà, pour brunir faut-il déjà aimé le soleil et perdre son temps. Mais en plus, il faudrait découvrir certaines parties du corps qu'à l'origine, Crystal n'aime pas découvrir. Ainsi, sur son bras droits se trouvent des cicatrices. Trop petites pour être vue de loin, mais dès qu'on regarde de plus près, elles sont là. Des coupures, au haut du bras, clairement non-intentionnelles. Mais les cicatrices aux environs de son poignet, de son avant-bras et bien, ces cicatrices-là lui ont clairement été infligées. Par quelqu'un d'autre ou par elle-même.
Que dire de ses yeux. Ils sont de couleur noisette. Ils ne détiennent aucune vie, aucun sentiment ou aucune lueur. Ils sont vide, vidé de tout. Un néant terrifiant et confortant à la fois. Mais c'est comme avec son expression qui peut toujours être aussi distante. Inexpressive de nature, Crystal ne laisse aucune émotion traverser ses traits, ni son regard. Sauf quand elle sombre dans son petit monde qui est sa folie. Alors, elle a des expressions à revendre, des sentiments à partager.
Oh, il lui arrive de porter des boucles d'oreilles. De préférences avec des plumes, ça l'amuse. Mais pas quand elle décide de s'amuser, car sinon une de ses victimes pourraient lui en arracher une. Et comme ça fait quand même mal quand on vous arrache une boucle d'oreille, elle évite.
Ses vêtements ? Crystal fait dans le sombre. Jamais un seul vêtement de couleurs vives, l'horreur. Bien qu'elle porte généralement des vêtements dévoilant comme il se doit sa féminité, ça n'a que peu d'importance. Elle porte toujours une veste noire, ou une cape au-dessus de ses derniers. Oh, parfois il lui arrive de porter un mini-short en jeans foncé, un top noir ou rouge. Mais ce n'est souvent que pour avoir plus de chance avec une de ses victimes. Ou quand il le faut vraiment.
Question chaussures ? Vives les basquettes bien confortables et pratique. Vive les petites bottes noires avec un talon d'à peine cinq centimètres. Mais toujours dans des couleurs foncées. Ou parfois de petites ballerines.
En tout, Crystal ressemble sans doute à une poupée de porcelaine. Mais malgré sa petite taille et sa forme plutôt maigre, la demoiselle à des muscles. Peut-être pas assez pour savoir combattre une femme adulte, mais juste assez pour savoir vous foutre son poing dans la tronche si vous l'embêtez. Ou pour savoir donner un coup de pied aux messieurs trop entreprenant. Mais surtout, pour savoir tenir la lame de son couteau et dessiner sur les corps. Et avec ses longs et fins doigts, avec ses longs ongles, vous griffer la peau. Avec ses dents blanches et pointues, vous mordre à sang.
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Fréquence de venue : 7/7, jusqu'à ce que je dois travailler pour avoir quelque chose en poche, quoique, dès que j'y suis, je trouverais bien un ordi.. quelque part.. même si je dois le voler.. oui.
Codes : When you see my face I hope it gives you hell ~ Ok by Hayley
Dernière édition par Crystal D. Wolf le Lun 9 Juil 2012 - 14:47, édité 5 fois |
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