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Un souvenir oublié, un passé noir lointain. On m'a toujours dit que j'ai été trouvé dans une marre de sang, on m'a toujours dit que j'ai été le seul survivant d'un massacre. Un massacre qui aurait touché ma mère, mon unique frère et peut-être aussi mon père. James Little Gibbs mon père adoptif, fut celui qui se trouva en premier sur la scène de crime, ce jour-là. Ce fut cet homme qui me trouva dans cette rivière de sang, je devais avoir seulement que trois petites années, d'où la raison de se souvenir non présent dans ma tête. Pourtant, James avait envisagé un certain traumatisme et il n'avait pas tort.


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Ce fut lors de mes jeunes âges, que le passager noir fit son apparition. James l'avait remarqué et pourtant, il n'avait pas cherché à le faire disparaître au contraire, il voulait l'apprivoiser. Avec tous les cadavres de chiens que j'avais enterré dans le jardin, il savait que ce passager noir, n'était pas que passager finalement. La seule excuse que j'ai trouvé sortir à mon père, pour avoir tué presque tous les chiens du quartier, était qu'ils faisaient trop de bruit la nuit et qu'il réveillait maman le soir... Oui, notant que, je ne devais pas avoir plus loin que 9 ans. Bien sûr, mon père n'était pas né de la dernière pluie et pour lui mon comportement était dû à mon soit-disant traumatisme. Mon père savait bien qu'en réalité un monstre de la pire espèce attendait, d'atteindre sa maturité pour enfin pouvoir chasser le gros gibier. Il savait qu'un jour les chiens, ne seraient plus assez suffisant pour rassasier cette faim, la faim du passager noir. Cependant, mon père James qui connaissait mon réel traumatisme, ne pouvait point envisager qu'un jour je sois enfermé ou que je subisse la peine de mort. C'est alors, qu'il décida de m'apprendre à me nourrir sans voracité...


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Mon père m'instaura un code, avec plusieurs règles respecter. D'après mon père, il existait dans la nature des gens comme moi, des criminels. Il m'a dit, que parfois l'autorité d'Orphéo pour laquelle travaille mon père, n'arrivait pas à capturer certain criminel ou qu'il les relâchait pour leur manque de preuves. Il m'a dit qu'un jour, une personne devra les faire payer, pour leurs méfaits et que cette personne s'était moi, à seule condition que je n'aurai en aucun cas le droit de tuer des innocents. Il m'explique ceci, de mes 11 petites années, jusqu'à sa mort. Mon père a toujours été bon envers ma personne, il connaissait mes besoins et il m'aidait à "les" assouvir. Je devais avoir 14 ans quand il m'emmena avec lui pour la première fois chasser le cerf, il me permettait de les achever avec un couteau rien de plus banal, mais jouissif néanmoins. Bien sûr ce qui passait à la chasse, était mon petit secret entre moi et mon père, ma belle-mère et ma belle-petite ne savait rien de tout cela. Et puis cela faisait partie du code de James, dont la règle première est : Ne pas se laisser prendre.

Je devais cacher mon identité à tous, ce qui n'était pas facile au début. Quelle identité ? Pas celle auxquelles vous pensez, oh non, non ! Je parle de l'identité du passager noir, ce passager qui en réalité ne ressent rien à par le désir d'assouvir sa faim. Oui, je ne ressens rien, je l'ai remarqué et James la remarque aussi, quant une fille m'a fait la demande d'aller à une soirée de bal de fin d'année avec elle et que ma seule réponse fut « Pourquoi faire ? »... Je ne serai, vous dire, si c'est à cause de ce fameux traumatisme que mon père a trouvé comme excuse à ma démence, mais je suis incapable de ressentir chaque émotion qui fait de vous un être humain. J'ai quelque peu, étudier ce cas et d'après mes recherches, la partie de mon cerveau qui traite les émotions, est défaillante. Même la colère, je suis incapable de la ressentir, c'est donc pour cela que James m'a alors demandé de créer ce masque. Un masque qui cachera m'a véritable personnalité, je devais devenir un excellent comédien, si je voulais continuer à vivre avec ceux qui m'entoure.

Plus les années passaient, plus James faisait de moi le plus redoutable des prédateurs. Faisant partie de la police magique, James m'appris tous les astuces pour échapper aux pouvoirs des télépathes, pour ne commettre point d'erreurs. Ce qui fut d'une facilité déconcertante, car mon esprit a toujours été vide, vide de toute chose inutile qu'un être humain penserait à longueur de journée et pour un rien. De plus mon père, était lui-même télépathes, alors ce fut facile de m'entraîne à pensées à des roses en sa présence. Que nenni, je vous le dis-moi ! Le pire des prédateurs que je suis, n'attendait qu'une chose... Être relâché dans la nature. Ah ! Je suis confus, je ne vous ai même pas parlé de mes capacités magiques, ce qui est point excusable. Je suis un marquant, que du bonheur surtout quand-on connaît les avantages que cela apporte et ce qui me rend encore plus heureux, n'est autre que mon Don, ce cadeau du ciel. Je suis un Effaceur, n'est-ce pas évident que s'il avait une force supérieure en ce bas monde, cette force à tout fait pour munir d'arme redoutable le monstre sous mon masque, le monstre que je suis ?


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L'année 2012, l'année des JO de Londres, tout le monde attend cela avec impatience et pourquoi ? Regardez des gens se fatiguer à des jeux stupides ? Effectivement, je n'ai jamais été intéressé par le sport, je trouve cela ridicule tout comme fêter son anniversaire. Pourquoi donc fêter son anniversaire ? N'est-ce pas-là, fêter chaque année où on se rapproche de plus près de sa mort ? Oui, je n'ai pas le même état d'esprit que toutes ces personnes, je préfère utiliser la capacité de mon cerveau à des choses plus utiles, plus brillante. Ah oui ! Ma belle-mère est morte à mes 18 ans et mon père nous a quittés, moi et Debora, il y a seulement 3 ans de cela. Ah sa mort, moi et ma soeur, sommes tous deux rentrés dans la police magique. Nous avons été bien accueilli, apparemment mon père était un héros comme ils le disent. Moi, j'ai su déjouer les télépathes d'Orphéo, comme me l'avait si bien appris mon père. Je travaille donc désormais, dans la police criminelle d'Orphéo entant que légiste, spécialisé dans le sang. Enfin, seulement le jour, dois-je préciser ? La nuit, je suis Dexter le tueur de tueurs en série, mais bon ce que Orphéo ignore, ne peut lui faire de tort, n'est-ce pas ?

Je traque et je tue des tueurs en série, je prélève un échantillon à chacune de mes victimes pour les garder comme trophée. Et oui, je tue et j'aime ça, j'aime sentir la lame d'un couteau transpercer la chaire, le coeur... J'aime, le fait de cisailler mes victimes, les découpant en morceau, c'est ainsi qu'est le passager noir. Orphéo ne m'a toujours pas démasqué, comment le pourrait-il ? Comment pourrait-il soupçonner un petit légiste, bon qu'à apporter des Donuts le matin ? Et puis concernant mes meurtres, quelques bâches en plastique, gant en latex et le tour est joué pour ne point laisser de trace d'un quelconque massacre dans le coin et encore moins d'empreinte sur les lieux du massacre... Un meurtre Parfait, qui ne laisse aucune trace derrière elle ! Et sans compter que, je me débarrasse des corps en morceau dans la mer, ce qui apporte une touche de crime parfait. Oui, c'est moi Dexter Jonathan Gibbs, le plus brillant cerveau criminel de cette Terre... Enfin, c'était cela que je pensais, avant de rencontrer les chefs-d'oeuvre de cet homme... Backer, Malcolm Backer ! Prétendue mort aujourd'hui, ce que j'en doute fort. Oui, pour moi cet homme est aussi brillant que je le suis, je le soupçonne d'avoir simulé sa mort ! Un homme tel que lui, ne pourrait mourir aussi misérablement que d'une simple chute. Un homme, un criminel, qui se doit de résider parmi mes plus beaux trophées, un homme qui se doit de mourir, tué de mes propres mains.


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Que dire de plus de mon histoire à par qu'étant un marquant, je me perfectionne à essayer d'inventer une Rune aussi parfaite que mes meurtres. Un Rune, qui pourrait effacer à-même l'existence d'une quelconque défaillance génétique, ou guérir un gène destructeur tel que le Sida... Pourquoi ferai-je une chose pareille, bien qu'en réalité je m'en contrefiche ? Peut-être est-ce seulement pour me créer une seconde image du gentil légiste aux yeux des autres et non du méchant passager noir, qui sait ? Malcolm, mon très cher frère criminel, mon ami... Nous nous rencontrerons, très bientôt !

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