CITATION DU PERSONNAGE : Je perds du temps, frappée par une lassitude où sentiment de solitude est insistant...
MESSAGES : 1495 DATE D'INSCRIPTION : 30/03/2012
Niveau du personnage Point RP: (57/100) Point Membre: (45/100) Niveau: 6 - AffirméeBastila Black | Sujet: Les chroniques d'Alma Dim 23 Déc 2012 - 0:37 | |
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La mort a une heure
Dernière édition par Claire Smith le Dim 23 Déc 2012 - 0:54, édité 1 fois |
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CITATION DU PERSONNAGE : Je perds du temps, frappée par une lassitude où sentiment de solitude est insistant...
MESSAGES : 1495 DATE D'INSCRIPTION : 30/03/2012
Niveau du personnage Point RP: (57/100) Point Membre: (45/100) Niveau: 6 - AffirméeBastila Black | Sujet: Re: Les chroniques d'Alma Dim 23 Déc 2012 - 0:54 | |
| Je pensais que ma mère voulait me punir, je pensais qu'elle avait envoyé son meilleur élément Leon Dî Forza pour le faire. Mais apparemment Leon n'est pas cette personne qui me suit depuis des mois, apparemment ma mère n'est pas derrière ce cauchemar qui me bousille la vie. Je me suis un soir, réveillée avec une ombre imperceptible qui se tenait en face de moi, j'ai tout de suite pensé qu'il s'agit d'une apparition. Oui, parce que, la plupart du temps les morts viennent me voir à cause de cette foutue faculté naturelle à les distinguer. Quand j'ai voulu allumer la lumière pour mieux l'observer, il a disparu... Je n'ai pas fait le rapprochement ce jour-là avec cette personne qui me harcèle aujourd'hui. Chaque soir, devant le seuil de la porte de ma chambre, je le revoyais et chaque fois, il disparaissait avant que j'ai pu le voir. Un soir, je sentie une main caressée mon ventre comme je le fais les fois où je parle à mon bébé...
Ma réaction fut un réveil en sursaut et une chose se tenait à côté de moi la main posée sur mon ventre. Je ne ressentais rien émanant de lui, je ne ressentais aucune chaleur émanant de lui comme si ce n'était qu'un mur, sa main sur mon ventre, était lourde et Telma donnait au même moment des coups terribles m'empêchant de garder les idées claires. Je ne savais pas si la personne à côté de moi était un homme ou une femme, ce que je sais... C'est qu'elle n'avait pas une silhouette humaine, un simple ombre. Je me rappelle avoir perdu toute force, toute volonté de bouger en sa présence. Je me sentais comme compressée par la gravité, mon corps était si lourd que j'en avais du mal à respirer. La silhouette ne daigna même pas m'observer de sa face sombre invisible dans le noir, seul mon ventre semblait être le sujet de son attention.
Quand je me suis sentie la force à le faire, je criais pour réveiller ma camarade qui dormait de l'autre côté de la pièce, cela a eu pour résulta, un autre réveil de ma part en sursaut. "Un rêve, ce n'était qu'un rêve"... La silhouette, que j'avais vu venait que d'un mauvais rêve. Je suis allée en cours avec ma camarade de chambre, les idées pas tout à fait à leur place. Et chaque jour depuis ce cauchemar, je me sentais de plus en plus observer. Et je devenais deux fois plus vigilante pour cacher ma grossesse à mon entourage. Un soir, en rentrant des cours, je l'ai vu de nouveau... Cette silhouette qui ne représente qu'une ombre dans un coin de rue très peu éclairé par les lanternes. C'est alors que j'ai remarqué que cette silhouette semblait porter un chapeau du style Gottmann, c'est pour cela que j'ai pensé que la silhouette était en réalité Leon Dî Forza, il aime ce genre de chapeau à l'ancienne. J'ai ressenti la crainte que le rêve était bien une réalité.
Cela voudrait dire que Leon sait que je suis enceinte et qu'il l'aurait dit à ma mère, une catastrophe. Je ne me voyais pas expliquer à ma mère, comment je me suis retrouvée en cloque. Ma mère voudra absolument s'occuper du bébé et faire d'elle une future tueuse, ce que jamais je ne permettrai. J'ai donc quitté temporairement Los Angeles pour New York, où je vivais dans un petit appartement en attendant un éventuel texto de ma mère. Un texto qui n'est jamais venu, néanmoins, j'étais toujours suivie, par cette silhouette que j'accusais être Leon. Un matin, je me suis réveillée hors de mon lit le ventre nu, couché sur le sol dans un cercle Runique. Comme la fois avec la silhouette à côté de moi, j'étais paralysé, mon corps était lourd, j'avais du mal à respirer et j'avais de terribles contractions. Cela aurait pu en rester là, sauf que l'appartement été en feu. J'ai dû chercher dans le fond de mon âme pour trouver la force de me télé-transporter hors du cercle.
Je ne savais pas ce qui m'était arrivée après ça, j'étais désorientée et j'étais en colère... Non. J'étais dans une rage noire, est-ce ma mère qui avait demandé à Leon de me tuer à petit feu ? Pourquoi de cette manière ? La rage m'embrouillait l'esprit, je suis retournée à Los Angeles peu après cette triste aventure. J'ai envoyé un texto à Leon qui prétendait ni être pour rien, mais qui à par lui, savait où je me trouvais ? C'est un agent de la CIA, il est capable de retracer l'endroit où je suis grâce à ma puce. Je suis allée à l'endroit où j'ai recruté Matt, Leca et Léo. Peu après que j'ai déconnecté ma puce, ou éteins mon portable, comme vous préférez, j'ai caché celui-ci derrière une brique où j'y ai dessiné un Phoenix. Dans mon portable, il y a une photo de moi que j'ai pris quelques jours auparavant. Une photo, que j'ai pris dans un lieu bien précis, le lieu où est décédé mon arrière grand-père, un hôpital désinfecté du Minnesota.
Je m'étais dite, que si j'irai là-bas je pourrai m'occuper de celui qui me harcèle. Ou, au cas où je me fais avoir, je laisse derrière moi un indice important. Quelle erreur... Dans cet hôpital désinfecté, j'étais plus seule que jamais. La silhouette s'est montré de nouveau dans l'ombre, elle sentait la magie et même à travers la lumière du jour, je n'arrivais pas à "la" discerner. Je savais que quoi je fasse, c'était peine perdue avec les contractions qui attaquèrent de nouveau... Je crois que la silhouette l'avait compris, car dès que je perdis toute volonté de la combattre, de la fuir, elle s'approche de moi, de la même manière qu'un véloce. Mon corps ne voulait pas bouger et pour la première fois, depuis la nuit de mon viole, la peur me tiraille les entrailles. Plus que la chose s'approchait de moi, plus que ma vue se troublait et dès que la chose fut seulement à quelque centimètre de moi, j'étais plongée dans l'obscurité la plus totale. C'est alors que je perdis connaissance... Suis-je morte ?
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