Elena Evgenia Hastings. {OK}

Sujet: Elena Evgenia Hastings. {OK} Lun 21 Jan 2013 - 19:14

Welcome to Mystery...

Elena Evgenia
Hastings

C'est ta vie. Lève la tête et vis là jusqu'au bout!

feat Nina Dobrev

Âge :

Date & Lieu de naissance :

Race :

Statut :

Groupe :

Don premier :

Pouvoir premier :

« RACONTE-MOI-UNE-HISTOIRE... »

● ● 15 lignes minimum de votre histoire sont demandées.

Dehors, l'orage grondait et le vent soufflait fort, semblable à un ouragan. Peut être que s'en était un, qui sait? Depuis l'alerte qui avait été lancée, personne n'osait regarder dehors. Ils restaient avachis sur leurs canapés, en priant pour que ce soi disant cauchemar s'arrête. Les idiots. Étais-je la seule à comprendre ce qui se passait? Ou peut être que je ne le savais pas, après tout, j'avais à peine douze ans. Cependant, j'avais le drôle de sentiment que je savais quelque chose d'important, sans pour autant savoir ce que c'était. Et ne pas savoir était quelque chose de vraiment frustrant. Quoi qu'il en soit, je n'avais pas peur. J'étais fascinée par la puissance du ciel. Le visage plaquée contre le mur en verre, j'avais passé la nuit à admirer les éclairs déchirer le ciel de leurs lumières vives, parfois violentes. Un spectacle vraiment magnifique. Mes parents étant dans le salon, et mon frère dans sa chambre, j'étais seule à admirer le chaos. Je fermais les yeux. Je pensais à mon chat, qui était mort il y quelques années. J'adorais ce chat qui me suivais partout, et qui ne disait rien pour me fâcher. Normal, me direz vous. Et bien non. Pour la petite fille de 7 ans que j'étais, c'était quelques chose d'agréable d'être comprise. Je rouvrais les yeux et failli tomber de mon fauteuil en voyant ce qui était perché sur la fenêtre. Le chat! J'approchais ma main, et il disparu sous mes doigts. Une illusion. Les premières manifestations de mon don d'Illusionniste. J'avais soupiré et m'étais remise à regarder dehors. Mais ma fascination avait soudain changé. Frappé par la foudre un arbre s'était écroulé sur une maison, brisant fenêtres et murs. Il y avait eu de la fumée, puis des flammes d'une couleur vive. Ça faisait tache dans le paysage, qui n'était jusque là qu'obscurité. Il y avait eu des hurlements, des cris de terreur, de douleur. Le feu s'était étendu rapidement, malgré la pluie. Toujours plus de feu, de cris,de fumée, de terreur. L'air sentait la peur. Soudain, dans un ultime coup de tonnerre, toutes les lumières du quartier avaient disparues. Les flammes continuaient à ronger les bois des arbres, le fer, tout ce qui pouvait brûler, pour ne laisser qu'un tas de cendres grises, aussitôt balayées par le vent. Des vies brisées, des âmes perdues. Des cris, des larmes. Certainement du sang. Nouveau coup de tonnerre. Plus violent que les autres. Un flash. Un bruit de fin du monde. Puis plus rien. Le néant.

Un bip-bip incessant. Agaçant. J'ai mal partout. A la tête. Au coeur. J'ai la nausée. L'impression désagréable de ne plus rien contrôler. Ce que je vois est lointain, flou. Un homme entre, vêtu d'une blouse blanche. Il s'approche et me regarde un moment, sans bouger. Puis il se redresse.

- Bien. Enfin réveillée. Tu nous a fait une sacrée peur.

Une sacrée peur. Je ne comprend pas ce qu'il me dit. Ces mots n'ont aucun sens. Il sort une petite lampe, examine mes pupilles. IL s'assoit. Puis il me débite un long discours, ponctué de ce regard désolé, que j'ai aussitôt détesté. A ce moment, je ne comprenais pas ce qu'il me disais. Et pourtant, des larmes avaient commencé à couler sur mes joues, sans que je puisse les en empêcher. Peu à peu, ces mots avaient pris du sens. Ils étaient morts. Tous. Ma famille. Père, mère, frère,... Tous. C'était le début d'une nouvelle vie. Certes, elle commençait dans la souffrance et la tristesse, mais le voilà. Le changement. Celui qu'il me fallait depuis tellement longtemps, sans que je puisse me l'avouer. Les larmes aux yeux, je sanglotais sans pour autant mourir de désespoir. L'abandon. Ce n'était pas vraiment un abandon, mais je le ressentais comme cela. Je me sentais seule. J'avais besoin de compagnie. Dans un coin d'ombre de la chambre, il y avait eu un mouvement. Puis, une silhouette de chat, plus sombre que la nuit s'était extirpée de ce coin d'obscurité. Avec un pas fluide, elle s'était approché, avait sauté sur mon lit et s'était roulée en boule. J'avais avancé ma main, consciente que ce pouvait être une autre illusion, qui disparaîtrais quand je la frôlerai. Mais non. L'ombre était restée là. Et je l'avais caressée, déversant ce qu'il me restait d'affection dur le chat d'ombre. C'était la première fois que je m'était servie de mon pouvoir d’Élémentariste des ombres. De la magie.