Kâlî, la Noire est, dans l'hindouisme, la déesse du Temps, de mort et de délivrance, mère destructrice et créatrice. C'est l'aspect féroce de la Devî, la déesse suprême, qui est fondamental à toutes autres déités hindoues. Kâlî était déjà présente dans les Veda, comme étant une des sept langues de feu du dieu Agni. Kâlî est considérée comme la force qui détruit les esprits mauvais et qui protège les dévots. Elle est la Parèdre de Shiva. Son nom dérive du mot kāla, le temps en sanskrit, celui qui détruit toute chose. Celui qui la vénère, est libéré de la peur de la destruction.

1000 ans Av J.C, Bihar Terre du Nord...

Une femme aux regards pleins de férocité, à la peau noire et le corps nu, armé de plusieurs épées se tient fasse au grand Asura, dit l'esprit maléfique, Rakta-Vija. Cette femme se tenait face à lui, à la demande du peuple. Cela était pour eux impossible à combattre cette créature invisible et destructrice, les personnes qui avaient osé le braver au-delà des Terres du Nord de Bihar, n'en étaient jamais revenus vivants. Personne ne savait exactement qui était cette femme noire, au corps nue, le regard féroce et la langue tirée, portant un long collier, descendant parfois à ses genoux, composé de crânes humains. Elle était effrayante, néanmoins elle fut la seule à encore braver le pouvoir destructeur de l'asura Rakta-Vija. Le peuple dit, qu'au loin sur les Terres du nord l'on pouvait apercevoir des Lumières émanées entre les arbres, on disait que la terre tremblait et que cela était dû à la férocité du combat entre cette femme noire et l'asura, le démon.

Après plusieurs jours et nuits passés comme la flèche enflamme du Dieu Shiva, la Terre cessa de trembler, les lumières avaient disparu. La femme noire revint des Terres du nord, par le plus grand étonnement du peuple. Quand on a voulu la récompenser pour ça bravoure, elle leva sa main verre le ciel en prononçant ses mots. « Je n'ai nul besoin de récompense éphémère, seul votre croyance en moi suffit, Mon nom est Kâlî et vous êtes mes enfants... Je vous fais Don de mon éternel protection »... Ce fut les derniers mots de celle qui, à partir de cet instant, allait être considéré comme l'une des plus Grandes Déesses de la religion Hindouisme. Le temps passait et on racontait l'histoire de Kâlî, on disait que Sous le nom de Chamunda, elle fut chargée de tuer l'asura Rakta-Vija en buvant tout son sang, car chaque goutte tombée sur le sol, disait-on, engendrait un nouvel asura (= esprit mauvais). Elle finit par consommer sa chair.

On dit que les lumières vues lors de l'affrontement, était la Lumière de Shanti, Shanti qui signifie la paix, le salut, le calme, la sérénité...

Année 2006, 21e siècle, Bombay...


La rencontre


« Poussez-vous, excusez... Je dois passer, pardonnez-moi ! »

Un jeune homme à peine sortie de l'adolescence, cours à la hâte entre le marcher de Bombay... Il est poursuivi par deux hommes habillés d'un vêtement noir, ne cachant pas leur mauvaise intention d'attraper le gamin et de leur faire, je ne sais quelle chose horrible. Il avait fallu que quelques heures plus tôt, le gamin se soit retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment et que pour finir, il a été pris en chasse pour être réduis au silence. Le jeune homme n'avait jamais été un enfant comme les autres, n'y voyez pas là un cliché de l'enfant battu, mais plus tôt de l'enfant rejeté par ses camarades, exclue de sa propre société. La raison exacte, il ne l'a jamais su, tout comme il a toujours ignoré d'où il venait, de quelles familles il descendait. Il sait juste, qu'il est différent, de toutes ces personnes qu'il côtoyait et qu'il côtoie encore aujourd'hui. Qui est-il ? Il l'ignore, lui qui a toujours vécu à l'écart du monde extérieur, exclue de tout.

Le jeune bifurqua dans une ruelle, croyant enfin qu'il était sorti d'affaire il s'arrêta pour reprendre son souffle. Cependant, il fut pris au piège, à chaque bout de la ruelle les hommes l'attendaient, il était cerné, il était condamné, condamné... L'était-il juste à cause du hasard ? Se demandait-il intérieurement, cela lui fit rire un moment, car il ne croyait ni hasard, ni aux dieux et Déesses de sa propre religion. Il reçue une balle et ce fut le néant d'un coup, l'obscurité comme il a toujours pensé que ce serait cela qu'il verra à sa mort... Pour lui, ce moment fut la fin de sa vie, du moins c'est ce qu'il croyait. La balle n'a pas touché le coeur, seulement effleuré de quelques millimètres. En voyant le jeune s'écrouler au sol, les malfaiteurs ne prirent pas la peine de vérifier son pou. Peu après deux étranges personnes descendirent des airs, sur un tapis volants.

« C'est cet enfant ? Mais, c'est un garçon...

- C'est le dernier des Aja à posséder la lumière en lui et il est donc destiné à devenir la prochaine Kâlî... Amenons-le au Palais de Laylah wa-Laylah. »

- Un Garçon !? »

Océan Blanc, Palais de Laylah wa-Laylah, quelque part dans l'Inde...


La famille Divine


Le jeune homme, ce réveilla dans à l'endroit même de sa naissance et à l'endroit qui sera sa renaissance. Les deux étranges personnes qui l'avaient sauvé dans la Ruelle et l'avait soigné, se tenaient aux pieds du lit sur laquelle il était. Le jeune homme savait en lui où il était, mais n'arrivait pas à avoir une vue nette et précise à ce souvenir dans lequel il se voit en ces lieux. Lorsqu'il tenta de se lever, il fut bloqué par l'une des deux personnes, mais la chose qui semble étonnant, c'est que cette personne en question s'était déplacée instantanément depuis l'autre bout de la pièce. Le jeune se rappela que ce genre de choses ne lui étaient pas si inconnu, les deux personnes lui expliqua alors qu'il n'était pas ici pour une raison hasardeuse, il était ici, car il avait une mission à accomplir... Mais que pour l'instant, il devait se préparer à la cérémonie d'ascension... Quelle cérémonie d'ascension ? Ce demanda-t-il tout comme il se demanda, pour quelle mission il était ici...

Peu après son réveil et sans autre explication, d'autres personnes vinrent dans la chambre pour accompagner le jeune homme au bain. On le leva lui qui avait un corps mince et petit. On le coiffa, lui qui avait une longue chevelure brun et soyeux. On le maquilla, lui qui avait la peau noire aussi douce que celui d'un bébé. Puis, On l'habilla d'un vêtement identique à ce que l'on offre aux plus belles princesses de ce pays, pourquoi avait-on fait de lui, pas un, mais une mariée ? Etait-il tomber dans une secte, ou quelque chose de genre et pourquoi toutes les personnes en ses lieux, n'osèrent croiser son regard comme si cela était un blasphème envers lui. Quand il fut près, on l'amena à la chambre où l'y attendaient les deux personnes l'ayant sauvé. Une fois face eux, ce qu'attendait le jeune était des explications à tout cela. L'une des deux personnes mystérieuses s'avança.

« Mon nom est Sephora Aja et son nom à elle, est Esmeralda Aja... Nous sommes vos soeurs, vos serviteurs et vous êtes notre Kâlî à tous, vous êtes supérieurs à l'humanité.

- Pardon ? Kâlî, la Déesse Suprême !? Je ne suis qu'un être humain...

- Vous êtes un Aja, vous êtes un Dieu...

- Un Aja ?

- Oui, les Aja son issus de la divinité, nous sommes des Dieux et vous, vous êtes la réincarnation de notre ancêtre, la grande Kâlî...»


La cérémonie de l'ascension


« Où sommes-nous ?

- Au Palais des Ajas, nos frères et sœur Divins vous attendent. Ainsi que vos fidèles croyants.

- Je... Je suis vénéré !? »

Le jeune homme ne comprenait pas grand-chose à sa situation. On lui avait expliqué que l'histoire de leur famille remonte à la nuit des temps. On lui avait dit que la Déesse suprême, Kâlî, était leur ancêtre. On lui a dit, qu'il était parmi les dieux et déesses nés sur terre, la réincarnation de Kâlî. Il ne comprenait pas et il finit par se résoudre à ne pas chercher à comprendre. On lui dit qu'il était le porteur du Shanti, la lumière divine de Kâlî. Ce que le jeune voulait savoir était cette vérité, que les Aja ne sont pas une famille de dieux, mais de sorciers et que Kâlî était l'une des plus fortes et respecter à l'époque... Malheureusement, les Ajas en vécu avec leur croyance dans leur pays, pour eux ils sont divins. Le temps passa, on faisait avaler des pilules violets chaque jour qui passait au jeune, qui prenait de plus en plus l'aspect d'une femme. Ses hanches s'étaient élargies, sa poitrine s'était développée...

En effet, les pilules violets sont des hormones féminines, avant ça, on lui avait fait prendre des anti-hormones mâles. Cela avait pour but, à ce que son apparence fasse réellement pensez à celui de Kâlî pour ses fidèles. Oui, à la différence de leur congénère sorciers noirs qui font des humains leurs esclaves, les Aja laisse les humains venir à eux afin qu'ils leur vouent un culte. Cependant, tout comme leurs frères noirs, les Ajas tuent les mêlés, qui pour eux, sont des êtres horribles, imparfait, des demi-dieux. La cérémonie d'ascension allait commencer, le jeune homme à la beauté d'une femme allait désormais renaître en tant que Kâlî, lui qui avait vécu durant toutes ces années sans nom. Il allait devenir un véritable Aja... C'est le corps nu recouvert que d'un mince tissu blanc, que le jeune entra dans la pièce du baptême, la pièce de l'ascension vers sa divinité, l'endroit ou son pouvoir allait s'éveiller comme leur avaient dit ses soeurs.


L'éveil du Shanti


Corps nu, Kâlî est plongée dans un source bénie par Shiva, c'est dans cette source que Kâlî éveillera le Shanti... Tout au tour de lui, ses fidèles prient, prient en son nom, tandis que Kâlî est lavé par ses soeurs. Les caressent des mains de ses soeurs sur sa peau noire et douce, plus les prières des fidèles autour de la source crée un état de transe chez Kâlî qui le fit perdre conscience. Pourtant, les prières continuent de plus belle et de plus en plus fortes... Les soeurs ce chargent de coucher le corps de Kâlî sur la nappe d'eau, sans pour autant le laisser couler. L'une des soeurs, voyant que la cérémonie touchait à sa fin, dit sous un dialecte que les humains présents concentrés à prier Kâlî inconscient, ne comprenaient pas un mot. Et quand la soeur finie, ce qui pourrait ressembler à une incantation, elle posa le pousse sur le front de Kâlî, le corps de celui-ci s'illumina d'une lueur argenté semblable à la clarté de la lune.

A cette lueur la pièce de l'ascension était plongée dans une vague de sérénité, c'était bel et bien là, le pouvoir de la Lumière de Shanti. Les prières s'arrêtèrent et lorsque Kâlî rouvrir les yeux, il flottait dans les airs, le corps scintillant de cette clarté argenté et les croyants étaient agenouiller devant lui. Kâlî était maintenant de retour en ce monde et le jeune garçon qu'il était autrefois, n'était plus.

Londres, année 2013...

« Wouah, tu as vu cela, Aladin ? Il y a beaucoup de monde ici...

- Oui, oui maîtresse Kâlî... Mais s'il vous plaît, évitez de voler en tapis volant au-dessus des humains. Une déesse telle que vous, se doit de se préserver des regards de ces mécréants infidèles... »

Dis-alors une voix émanant de la flûte autour du coup du jeune sorcier Kâlî, qui avait bien grandi, depuis sa cérémonie d'ascension. Kâlî avait décidé de quitter le palais royal pour découvrir le monde, apprendre de nouvelles choses. Il est vrai que sa magie n'est plus très efficace en l'absence de ses fidèles, mais cela lui importait peu. Enfin, ses soeurs ont tout de même, tenu à ce qu'une fidèle Croyante du nom d'Alpa Rai, accompagne Kâlî afin que celle-ci, use de son pouvoir. Mais parlant plutôt de ce tapis volant et de cette mystérieuse flûte, je suis sûr que vous posez des questions à ce sujet. Après la cérémonie d'ascension, Kâlî reçue deux cadeaux de la part de ses deux soeurs, Sephora et Esmeralda. Sephora offrir le tapis qui d'après l'histoire de la famille, fut conçue de matières incrustées de Rune par Pritam Aja, en l'an 200 après J.C. La flûte est possédée par l'esprit frappeur d'Aladin, un humain qui est mort tuer par la violence des guerres d'autrefois.

Seul Kâlî à le pouvoir de faire sortir temporairement Aladin de sa flûte, car c'est à l'aide du sang de Kâlî que celui-ci fut sceller d'un pentacle Runique noire très puissant... Aladin est donc le « familier » de Kâlî.

Kâlî est de nature très sympathique, il aime tous ses fidèles et leur apporte l'amour qu'ils attendent de lui. Il est, néanmoins du genre insouciant et innocent. Il considère les humains comme des êtres inférieurs qu'il faut guider sur le droit chemin, sans utiliser la violence... Il ignore l'injustice de ses congénères sorciers de l'Europe de l'Est, il ignore la loi d'Orphéo, il ne connaît pas l'existence d'Orphéo. Kâlî qui a entendu parler des guerres dans le monde souhaite apportait la paix, grâce à sa force et sa conviction. Kâlî est une personne honnête, directe et qui ne cache jamais la vérité, ni ce qu'il pense. Il aime la musique, il aime chanter et danser, il aime réussir ce qu'il entreprend. Il déteste la méchanceté et chasse les mauvais esprits. Quand un homme est sans toit, il lui vient en aide afin que celui-ci devient en même temps son fidèle et qui croit en lui comme une déesse. Son désir le plus cher est de découvrir le monde au-delà de l'Inde. Homme très lunatique et pointilleux sur les règles. Par signe de respect, il préfère que ses fidèles le nomment Grande Déesse, Déesse suprême, ou Altesse Kâlî, jamais "Kâlî" seul.

Kâlî est homme au physique de femme, il a reçu un traitement hormonal afin que ses traits et son apparence fassent plus femme et qu'il soit vu comme une Déesse par ses fidèles. Les yeux de Kâlî sont de couleurs noisettes, sa peau est noire, ses cheveux de couleurs bruns. Ses dents sont toujours bien entretenue, ses cheveux toujours bien coiffée. Il s'habille de la même manière qu'une princesse indienne dans sa demeure, cependant... Il porte les vêtements des personnes occidentales à l'extérieur pour ne pas être reconnue des personnes mécréants, comme ses soeurs le disent. Homme de petite taille, 1,63m pour être précis.

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