Je viens de refaire ma valise, mon avion est près à partir pour 18 h précise. Little Angleton est bien loin de ressembler à la citée des anges, mais une fois qu'on vit quelques jours ici, on s'y plaît. Il est bientôt midi, mes affaires sont déjà devant la porte d'entrer de ma chambre. Je repense à un petit moment, à toutes les rencontres, que j'ai faite jusqu'à maintenant. Kirsten mon amie, ma véritable amie, oui Kirsten a été vraie avec moi et même si on s'est vue qu'une fois, elle restera dans mon coeur à jamais. Je m'allonge sur mon lit et je laisse mes pensées danser librement... Kirsten, ma seule véritable amie... C'est drôle, je suis une actrice célèbre et je dis ce genre de choses... Non, croyez-moi ! Il est difficile pour une célébrité d'avoir un ami, un véritable ami sur qui compter, un ami qui ne vous suit pas seulement parce que vous êtes riches, belle et célèbre. Moi, j'ai des amies, cependant ils appellent que pour la soirée Party, ben oui, avec une Star, on entre VIP...

Bon je vous avoue, que je m'en contrefiche de ce que pensent les gens, de ma personne, je vis le jour le jour et puis point. Je dois retrouver Malcolm, mais la question est... Pourquoi dois-je le retrouver ? Je ne me comprends pas, disant que je ne me comprends plus... Pourquoi je poursuis un homme tel que Malcolm, un sorcier, un sorcier noir qui plus est ? Je déteste les sorciers noirs, je déteste Malcolm, pourtant je veux le revoir malgré le fait, qu'il m'a violenté dans cette ruelle. Je me hais d'aimer ce genre de type, je hais mon coeur de m'avoir lâché pour un tel monstre, je hais ma personne que je trouve si égoïste. Bientôt, je vais vous sortir un, je veux effacer mon existence, mais si je fais cela, Leo aura-t-il encore de la valeur à mes yeux ? Ma mère... Que ferait ma mère, si elle savait que, j'en pince pour un de nos ennemis mortels ? Je dirais qu'elle me séquestrerait dans un sous-sol accompagné des coups de fouets, pendant des semaines entières, qui deviendrait mois entier.

Je n'aurais sûrement plus le droit à ma petite vie de Star et autant dire, fini les beaux rêves Hollywoodiens. Mais, voilà je veux retrouver Malcolm, je ne sais pas du tout ce que je ferai une fois devant lui, peut-être, l'aimer encore plus, ou mettre fin à ses jours avant que ma famille me force à le faire ? Je ne sais pas, j'espère n'avoir jamais à faire ce genre de choix dans l'avenir, même si pour une humaine noire s'est obligée. Je me lève du lit d'où je me suis allongée, il y a quelques minutes et je me dirige vers la sortie. Je vais aller me promener, prendre l'air et me changer les idées, ça va me faire le plus grand bien. Bon, je suis sortie avec un jean noir et un décolleté blanc. Aujourd'hui, grosse flemme d'attacher mes cheveux, ce n'est pas grave, cette longue chevelure blonde a besoin de respirer aussi, de prendre l'air. Je ne sais pas où je vais, mais je continue à marcher pour ne penser à rien, ce qui n'est pas évident. Je marche, je marche et je me fais percuter la jambe gentiment par une petite fille.

« Ah ? Est-ce que ça va, tu ne t'es pas fait mal ? »

Après un petit moment de réflexion, je remarque que je suis toute seule avec cette fillette... Il y aurait pas un soucis quelque part ? Où sont les parents de cette fille ? Non mieux encore où est-ce que je suis moi, d'abord ? Et puis l'idiote que je suis, est sortie sans son téléphone portable. Oui, je n'ai plus qu'à réellement aller me suicider là... Bref, plus sérieusement...

« Où sont t'es parents ? Pourquoi es-tu seule ici m'a puce ? »

Bon, il doit forcément y avoir dans les parages, une généreuse personne pour aider cette petite ? Ah ben non, je suis cette généreuse personne, cool... Je ne connais même pas cette ville ! Je go suicide, bye...

Cette petite fille est tellement mignonne, cela me désole de pensées que des gens non intentionnés, est pu laisser cette petite sans surveillance. Non, mais sérieux où sont ses parents ? Quand, je pose cette question directement à la gamine, ses dans mes bras qu'elle se réfugie et laisse ses larmes couler à flot telle une rivière. Je crois et il en est plus qu'évident, j'ai dû toucher un point sensible, alors je ne dis rien, je la laisse pleurer dans mes bras. J'aime les enfants, mais cette fille est la première qui me sert comme elle le fait dans ses bras. Je ne sais pas si c'est l'instinct maternel qui vient me posséder à ce moment-là, je ne sais même pas si j'en ai un... Cependant, le fait de voir cette fille pleurer dans mes bras, sans dire un mot je l'enroule dans mes bras, comme tu le faisais avec moi quand j'étais au bord des larmes... Tu t'en souviens ma Lumière ? Cette fille, on peut lire la tristesse dans ses yeux, je me demande pourquoi ? Dans un moment d'égarement, je me dis à quel point j'aurai aimée être mère et cette fille dans mes bras, elle, ma fille ? Je pense trop loin.

« Pardon… Je suis désolée… »

M'a-t-elle dit après m'avoir lâchée, elle est tellement polie et elle semble si mature pour une enfant. Mes pensées sont redevenues claires, je ne peux pas me permettre de pensées à être mère, moi. Pas parce que je suis jeune, non, non pas du tout, mais à cause de mes études, je ne pourrai pas m'occuper d'un bébé ou d'un enfant. Mais, j'avoue avoir pensées un moment à embarquer cette fille avec moi aux États-Unis et je vous interdis de rire. La fille est désolée, elle ne devrait pas l'être. C'est vrai que pleurer, je déteste ça, je n'ai jamais aimée pleurer, car cela fait mal, mais pour une fille ce n'est pas évident de retenir ses larmes. Je lui fais un sourire, à la place d'une réponse. Je crois que le plus important pour le moment que de pensées faire cette fille mienne, c'est de retrouver ses vrais parents, non ? Mais comment procéder, j'ai peur de chagriner à nouveau la petite, si je prononce encore le mot parent. Que dois-je faire ?

« Vous êtes jolie… Comment vous vous appelez ? »

Vous êtes jolie... Je rougis à cette phrase, étrange ? Je rougis seulement parce qu'elle m'a dit que j'étais jolie... On me dit tous les jours ces genres de mots, mais venant d'elle, ça me touche vraiment. Dire que cette petite est devant une célébrité, dont elle se rendra compte que quand elle aura grandie, dire aussi qu'elle se trouve devant une future tueuse de mêlés et de sorciers... La vie est étrange. J'espère ne jamais devenir une tueuse plus tard, je suis bien entant qu'actrice de cinéma et je continuerai dans cette voie-là, seulement. Je suis perdue dans mes pensées, encore une fois et j'en suis désolée. Je regarde la petite silencieusement, cherchant le moyen de lui venir en aide avant que je quitte l’Écosse. Quelque chose me tracasse vraiment, la fille doit bien être accompagnée par des tuteurs légales ? Mais je ne comprends, pourquoi elle s'est mise à pleurer quand, j'ai prononcée parent. J'attrape en douceur ses mains, je la regarde tendrement dans les yeux et je pose cette question.

« Dis-moi, tes parents sont partis et ne sont jamais revenues, c'est ça ? »

Je mérite trois gifles, je suis un monstre pour lui avoir posée directement une telle question. Non mais Claire, merde ! On ne demande jamais ce genre de choses à une gosse... Par pitié ne réponds pas cette question, car si la réponse et oui, je ne sais pas ce que je ferai de toi... Et quand je dis, je veux dire que je t'embarquerai sûrement avec moi. Non, non, bien sûr que non, elle doit forcément avoir des parents ou des tuteurs légales, je dois les retrouver avant de faire la connerie d'embarquer cette fille avec moi. Et puis ma mère est trop méchante pour s'occuper d'elle, je ne tolèrerai pas le fait qu'elle la maltraite, même si ma mère à aussi un bon coeur. Je suis accroupie devant la jeune fille, je réfléchis, comme jamais. Bon et si en allait ailleurs trouver des gens pour commencer ? Oh quelque chose vient de me revenir...

« Je suis vraiment impolie, je ne t'ai même pas répondue tout à l'heure... Je m'appelle Willow Claire Smith, mais tu peux m'appeler Claire. »

Les yeux de cette fille, son regard, sa façon d'être me rappelle beaucoup quelqu'un que je connais, mais qui ? Je voudrais m'en souvenir, mais je ne peux pas c'est le trou noir total. Un détail seulement, un détail me permettant de m'en souvenir, manque à l'appel. Cette fille me fait beaucoup pensée à cette personne en question, j'ai l'impression qu'elle me cache ses sentiments, ses véritables sentiments, ses craintes. A qui me fait-elle donc pensée ? Qui est cette personne dont je n'arrive absolument pas mettre un nom et un visage ? Je lui ai posée une question difficile, qu'on devrait éviter de poser à un enfant. Je ne sais pas encore réfléchir comme une mère, je n'ai pas le droit de pensée à avoir un enfant, je suis encore trop immature. Je ne suis après tout encore qu'une fille âge de 19 ans, au fond je suis moi-même qu'une enfant. Ma question semble avoir surpris la petite, non mais à quoi je m'attendais aussi ? Bravo Claire...

« Ils sont partis, ils se sont juste absentés car ils ont beaucoup de travail. Mais ils vont bientôt revenir… »

Oh alors c'est pour cela que tu es perdue ici, ma puce... Ce qu'elle vient de dire m'a fait me souvenir de ce que je disais aux gens, à ton enterrement... Tu t'en souviens ma Lumière ? Quand les gens me disaient que tu étais partie à jamais et que moi, je leur répondais que tu étais pris par le temps, que tu reviendrais, quand tes problèmes seraient réglés... Tu t'en souviens ? A cette époque, il m'a fallu beaucoup de temps pour accepte le fait que, je ne te reverrai plus jamais... Oui maintenant je m'en souviens, je me souviens de la personne à qui me fait penser cette fille... Cette personne qui aussi, n'aime pas montrer ses larmes aux autres, cette personne qui sourit à longueur de journée pour que tout le monde souris autour de soit, cette personne qui, au fond souffre, mais se garde de le révéler aux autres, cette personne que je connais et qui n'est autre... Que moi. Je la regarde sans mot à dire, car cette révélation me fait réfléchir sur mon passé et t'es parole... Ma Lumière.


Pourquoi s'enfermer quand-on peut sortir ?
Pourquoi pleurer quand-on peut rire ?
Pourquoi se briser quand-on peut s'épanouir ?


Oui, pour que tout le monde souris avec toi, souris toi avant tout... Ris et tout le monde rira avec toi, pleure et tout le monde pleurera autour de toi... Pourquoi s'isoler dans la noirceur la plus totale, alors qu'on peut sortir pour vivre le bonheur... Pourquoi vouloir se briser, se tuer le coeur de tristesse, de haine, de rage, alors qu'on peut connaître la joie, l'amour et l'épanouissement d'une vie. La petite fille, s'approche de moi et force mes lèvres à sourire, ce qui me fait naturellement rire. Cette fois-ci, c'est à toi qu'elle me fait penser... Ma Lumière. Elle me fait un bisou sur la joue droite, ce que j'apprécie énormément et pour l'en remercier, je lui redonne long et gros câlin avant de lui dire mon nom. Cela fait un bout de temps, que je n'ai pas eue le droit à des câlins, alors j'en profite, c'est gratuit. Je la regarde, elle est tellement mignonne, les personnes qui sont en charges d'elle, ont sûrement dû remarquer son absence.

« Wil… Wil... Low ! Willow ! Pourquoi dois-je t’appelé Claire et pas Willow ? Moi j’aime bien Willow, c’est mignon ! Comme toi !

- Alors, tu peux m'appeler Willow, si tu veux ! »

Lui dis-je en lui adressant, un bisou sur le front. A la suite, la petite Miss, m'attrape la main et m'entraîne dans les environs de Little Angleton. Bientôt, j'arrive à reconnaître la place du marché où j'ai été dimanche dernier et puis il y a maintenant des gens autour de nous, nous ne sommes plus perdues... Du moins en tout cas, je me sentais un peu égarée, avant que la petite, m'emmène ici. Quand j'y pense, je ne connais toujours pas le nom et prénom de cette fillette.

Le comportement de la petite fille change subitement, quelque chose ne va pas, elle recommence à avoir peur, mais pourquoi ? Je ne comprends pas, ne sommes-nous pas sortie d'affaire ? Bon c'est vrai, j'ai oubliée que cette fille était perdue et doit être inquiète à l'idée de ne pas pouvoir retrouver ses parents ou ses tuteurs légales. C'est vrai, je dois retrouver ceux qui sont à sa charge maintenant et le plus vite possible, ils doivent forcément être inquiet eux aussi.

« J'ai... J'ai perdu Nounours... Je ne sais pas où il est... »

Hein ? Quoi ? Nounours ? Parle-t-elle d'un Ours en peluche ou un truc dans le genre ? Je réfléchis deux, trois petites secondes et j'en viens à cette conclusion que cette gamine, s'était perdue en partant sûrement à la recherche de sa peluche. Elle regarde autour d'elle, pour voir où elle aurait pu l'avoir laissée, mais est-ce bien à ici qu'elle l'avait pour la dernière fois ? Que dois-je faire ? Dois-je l'emmener à ses tuteurs sans m'occuper de ses affaires ou, chercher sa peluche avec elle ?

« Je veux Nounours... »

Je la regarde commencer à marcher tristement en regardant à droite et à gauche pour voir, si elle aperçoit sa peluche. Je me cris dessus intérieurement, j'en ai marre d'avoir un coeur d'artichaut... Évidemment, je vais naturellement l'aider à retrouver sa peluche et puis j'ai le temps avant de prendre mon avion pour Londres. Je m'approche doucement d'elle sans dire un mot, je continue à la regarder un peu, puis finalement je lui dis ou plutôt lui demande :

« Veux-tu quand le cherche ensemble ? »

Question bête, je sais... Je m'agenouille devant elle et je lui redemande :

« Allez, essaye de t'en souvenir, à quoi ressemble l'endroit où tu tenais encore Nounours dans tes mains ? »

Finalement, je pense que cette histoire n'est pas si grave que cela, une fois que nous aurons retrouvé le bien, qu'elle a égaré, je pourrais la ramener à ses tuteurs pour vu, qu'il la cherche. Je me demande comment ils ont pu la perdre de vue, c'est d'une irresponsabilité presque impardonnable. Qui sait ce qui lui aurait pu lui arriver si elle était tombée sur le très cher Mr. Bear... C'est sérieux tout ça, même si le danger ne semble pas influer dans le coin, voire dans tout le patelin.

« Devant un magasin de fleurs ! Oui oui oui ! Il y avait des fleurs rouges, des violettes, des oranges ! De toutes les couleurs ! Et j'avais Nounours avec moi, je lui ai fait sentir les fleurs, car elles sentaient vraiment très bons. C'était tout près d'une église je crois... »

Il n'y a pas beaucoup de magasin dans le coin sans compter que je suis passée devant l'un d'entre, il y a peu. Peut-être qu'on va retrouver sa peluche plus vite qu'on ne le pense, peut-être qu'une généreuse personne nous l'apportera entre nos mains. Je me redresse, regarde autour de moi, pour essayer de me retrouve... Bien que cette ville soit petite, il n'est pas évident de s'y retrouver quand on ne connaît pas. Je lui dis une fois, avoir retrouvé mon orientation qu'on pouvait y aller.

« Tu sais toi, où il est le magasin de fleurs ? Parce que moi je ne sais pas trop...

- Oui ne t'en fais pas, allons-y ma chérie... »

Et puis, nous voilà partie en route vers le premier magasin de fleur, celui que j'avais croisé plus tôt. Quand on y arrive, je me retourne vers Naomie que je ne tiens pas la main et je lui ai demandé si, c'est c'était magasin là où elle avait perdu sa peluche ?