Sujet: (+) un entraînement particulier ft. Ren Takahata Mar 26 Fév 2013 - 21:04
Love gives you wings..
Le Japon. 2030. Il neigeait comme chaque année. La belle brune s'était métamorphosée. Il n'était plus question, d'une adolescente, mais d'une adorable boule de poils. Il était hors de question, qu'elle mette un seul pied dehors. Elle se sentait tellement bien. Ayumi était totalement cachée dans la chambre. Le bruit du ronronnement attira tout de même quelqu'un. L'oreille de l'animal dépassait légèrement. Elle se mit à s'étirer d'une façon très élégante, avant de se mettre en mode « méfiance ». Elle se redressa doucement, avant de venir se frotter contre son père. Le chat se mit à galoper dans toute la maison, attirant toujours autant l'attention de son père. Il n'y avait pas à la surveiller. Il n'y avait pas son petit-ami. La jeune femme était en vacances, en plus de ça. Il n'allait tout de même pas la réprimander. Les devoirs. Elle avait encore le temps de s'y pencher plus sérieusement, pendant la semaine prochaine. « J'ai envie de retrouver Lee Mee Hoo ! » Il y avait seulement de chose, qui la retenait à la maison. La neige. Le paternel. Il la voyait comme son « bébé ». Il comptait bien surveiller toutes ses fréquentations. Elle ne savait pas trop quoi penser de son comportement « protecteur ». Elle n'était plus une enfant, non ? Ayumi était borné et têtu comme son paternel. Il était difficile de trouver un accord. L'adolescente reprit forme humaine, par lassitude. Elle vint prendre la chemise de son père sur le canapé. Il était hors de question, qu'elle soit observée même chez elle. « Je t'ai volé une chemise, papa ! » Elle se mit à ricaner, sachant qu'il avait horreur, qu'on lui prenne ses vêtements. Elle se mit à tourner sur elle-même, pour lui montrer qu'il lui allait à merveille, peut-être mieux qu'à lui, non ? « Elle me va bien, non ? »
L'adolescente provoquait son père, voyant comment celui-ci s'y prenait pour l'empêcher pour voir son petit-ami. 19 ans. Elle était à deux doigt d'être « majeur » non ? Elle pouvait se permettre d'avoir un petit-ami. « Je ne sais pas quoi faire ! Je suis sûr que papa veux même pas que j'aille voir Lee Mee Hoo, en plus ! » Elle fit une moue adorable à sa mère, pour la convaincre de parler à son père. Il savait que lorsque c'était de la bouche sa femme, c'était plus facile à accepter. Il pouvait tout de même accepter qu'elle est un petit-ami. Il était comme lui, en plus. Il était protecteur, râleur, aimable, et avait un grand cœur. Elle était sûr, qu'ils allaient s'entendre. « S'il te plaît, maman chérie ! Je veux revoir mon petit-ami.. Je n'aime pas que papa me surveille sans arrêt ! Je n'ai plus cinq ans ! » La mère était d'accord, qu'elle n'avait plus cinq ans, mais elle avait tout de même besoin d'être protéger. Il était pourtant bizarre de voir un homme surveiller autant son « bébé ». La jeune femme avait peut-être une idée. La jolie brune pensait qu'elle pouvait s'entraîner avec son père, avant de lui demander de sortir avec son copain. Il était toute façon, trop occupé en ce moment. Il ne pouvait pas la guetter sans arrêt, tout de même. « PAPOUNET CHERI QUE J'AIME TRES FORT ! » Le père braqua son regard sur son enfant, se doutant qu'elle allait lui demander quelque chose déjà. Elle fit une moue toute tristounette, en voyant comment réagissait son père, au moindre compliment de son enfant. Elle voulait seulement s'entraîner, pour le moment. « Tu fais peur à me fixer comme ça.. Arrête ! » Elle recula légèrement, avant d'avoir perdu ce qu'elle voulait dire auparavant. Il savait qu'il était difficile de lui tirer de son travail, mais c'était pour son enfant, alors il pouvait faire une exception, non ? « Est-ce que tu peux m'entraîner ? Oh dis oui, s'il te plaît.. Je m'ennuie terriblement ! Et j'adore m'entraîner avec toi, c'est différent qu'avec les enseignants de l'Orphelinat ! » En même temps, c'était normale c'était son enfant. Il se comportait différemment. L'adolescente appréciait voir son père inquiet pour elle, au moment elle était à bout de force, ou même l'encourager à se redresser. Il était vraiment un père formidable. Elle le pensait vraiment même si par moment, il était exaspérant d'être autant protecteur. « Alors dis-tu acceptes.. » Elle avait les mêmes yeux que le chat botté, pour amadouer son père, tout en se mordant la lèvre. Il espérait qu'il accepte, cela l'occuperait, et permettrait de pouvoir passer un moment à ses côtés.
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Dernière édition par Ayumi Takahata le Mar 26 Fév 2013 - 22:44, édité 1 fois
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Sujet: Re: (+) un entraînement particulier ft. Ren Takahata Mar 26 Fév 2013 - 22:43
Tell me i'm frozen but what can i do ? Can't tell the reasons i did it for you.
Encore une journée bien chargée. Les vacances ? Connais pas. Je n'ai pas le droit à mes cinq semaines de congés payées, parce que ici c'est moi qui les offre. Oh bien sûr il y a l'argent qui vient derrière mais bon, ce n'est toujours pas ça. Je préférerai amplement une bonne semaine de vacances pour la passer avec ma famille. Et puis, Ayumi est de retour à la maison. C'est un peu de cette façon là que je me rends compte du temps qui passe. Et surtout, de la période de vacances. Très sérieusement, voir ma fille deux ou trois mois par an, ça finit par me rendre sur-protecteur à son retour. C'est peut-être une bonne chose de l'avoir éloigné de moi, au moins durant les autres mois, elle ne m'a pas sur le dos. Quoiqu'il en soit, je ne suis pas non plus un bonhomme tyrannique, pour la principale raison que... je n'ai pas le temps de m'occuper de toutes ses amourettes... Je n'aurai jamais pensé que mon travail me prendrait un temps aussi conséquent. On ne compte pas ses heures. Dès que je rentre chez moi, je sais qu'il y a un gros paquet qui m'attend. Le planning n'en finit pas de s'allonger, et on doit reporter tel ou telle chose par manque de temps. En plus, avec les vacances, les gens ont tendance à acheter. Mais bon, tout ceci est bientôt terminé, et à présent je suis un peu plus libre. Bientôt, je pourrais me détendre. Au pire, je demanderai à mon père de me remplacer pour quelques jours. J'aimerai passer un peu de temps avec Miyu. Elle est toujours avec moi, pourtant, j'ai l'impression de ne faire que passer. Je la vois et pourtant. À chaque fois qu'elle vient me voir, c'est pour me faire la morale gentiment sur Ayumi. Franchement... Bon, il y a des bons moments, mais toutes ces histoires commencent à me monter à la tête. Il faut vraiment que je prenne des vacances. Et si elles n'existent pas, tant pis. Je m'en offrirais. Après tout, c'est moi le directeur ici. Je fais ce que je veux. Enfin, c'est ce que j'aimerais dire. Bref.
Aujourd'hui, je suis chez moi. Dans mon bureau qui, je l'avoue, est l'une des plus grandes pièces de la maison. Ma main soutenant ma tête, je garde un sourcil levé, songeur, les yeux posés regardant au travers de verres sur un dossier. Des projets, toujours des projets. Et combien d'entre eux parviendront à se réaliser ? Peu. Les propositions sont multiples, mais les créateurs ont souvent tendance à oublier l'argent à fournir pour financer ces projets. Et le principe est de gagner de l'argent, non d'en perdre. Il y a aussi des débutants dans le métier, des inventeurs pour un nouveau parfum. Souvent, j'apprécie leur travail, mais ces temps-ci, l'inspiration a tendance à manquer. Et j'ai déjà suffisamment de pain sur la planche pour m'occuper d'autres travaux. Franchement. C'est justement le moment pour moi de faire une pause. Dès que j'aurai terminé ça, ceci dit.
« PAPOUNET CHERI QUE J'AIME TRES FORT ! »
Je sursaute et relève des yeux surpris avant de les voir se métamorphoser en moue agacée. Ce n'est pas spécialement méchant, mais j'ai surtout l'impression de me répéter sans cesse. Combien de fois lui ai-je de ne pas me déranger pendant que je travaille. Miyaki ne s'y risque pas, mais Ayumi n'en fait décidément qu'à sa tête. C'est l'âge c'est l'âge, me répète ma femme. Très certainement. C'est l'âge depuis un sacré bout de temps alors. Je repose mon regard désabusé vers mes papiers, et tente de me concentrer de nouveau. Si je ne réponds à sa folle demande d'amour ? Quand elle commence comme ça, ça veut toujours dire quelque chose. Ce n'est qu'une phrase comme une autre, qui sert à masquer une demande. Quelconque ou non, elle voit bien que je travaille. Elle n'aura qu'à me demander ce qu'elle veut ce soir, ou bien s'adresser à sa mère. Après tout, ça a l'air d'aller très très bien entre eux deux. Et moi, pour le coup, je joue le père tyrannique qui empêche sa fille de sortir avec un garçon. Il n'empêche qu'elle n'est pas majeure. Qu'il peut lui arriver n'importe quoi, avec son coréen là. Lorsqu'elle aura 21 ans, elle pourra faire tout ce qu'elle veut. Pour l'instant, elle est à notre charge, et j'aimerais qu'il lui arrive un minimum de chose. Pour elle comme pour moi. Je ne l'empêche pas de sortir avec ses amies, juste avec des copains. Qu'importe, je ne réponds rien à ses paroles et porte mon regard sur l'ordinateur avant de taper quelques informations.
« Tu fais peur à me fixer comme ça.. Arrête ! »
Reste à savoir si ce sont mes yeux qui lui font peur ou bien mon regard. Parce que ce dernier n'est particulièrement offensif... ou bien tuez-moi parce que ce n'était pas du tout l'intention recherchée. Je me suis certes un peu -beaucoup- renforcé depuis quelques années, mais tout de même, n'en arrivons pas à de telles extrémités. Et pour les yeux... pour les yeux je n'y peux rien, ma couleur si particulière fait peur a beaucoup de personnes. Mes yeux sont clairs. Beaucoup trop clairs d'ailleurs. Dès que je fronce les sourcils, on dirait que je vais tuer la personne que je fixe. Alors que ce n'est pas le cas. J'ai appris à gérer ça notamment à la télévision où je fais passer cela pour des lentilles de couleur, et mets de temps en temps des lentilles pour faire « comme si » c'était naturel. Bref, là n'est pas la question. Je soupire et demande doucement.
-Qu'est-ce que tu veux, Ayumi ?
C'est toujours comme ça que ça finit de toute façon.
« Est-ce que tu peux m'entraîner ? Oh dis oui, s'il te plaît.. Je m'ennuie terriblement ! Et j'adore m'entraîner avec toi, c'est différent qu'avec les enseignants de l'Orphelinat ! »
Je cligne des yeux avant de les relever vers elle. Allons bon, maintenant ? Qu'est-ce qui lui prends, tout à coup ? Les profs du Mystery sont très bien, je ne vois pas ce qui la chagrine, je n'ai rien de plus qu'eux, j'ai même tendance à me ramollir. Yoren est parti depuis de nombreuses années, et à part avec Ayumi, je n'ai aucun entraînement. Après tout, elle n'a pas tort. Un peu de défoulement me ferait le plus grand bien, car même si je suis fatigué, ma forme fusionnelle hurle depuis longtemps pour sortir. Il me suffit de regarder à l'extérieur la neige tomber pour avoir une envie furibonde de sortir, obstruant tout le reste. C'est très gênant en réunion d'autant que je dois absolument m'en retenir. Un jour, je ne parviendrais plus à me transformer et ce sera la fin. La fin de tout. J'espère que ce jour n'arrivera jamais. J'ai pourtant entendu des histoires horribles. Mais mon père croit que ce sont des sornettes. Pendant plusieurs années il ne s'est jamais transformé, et ça ne lui a pas empêché de le faire lorsque l'envie lui reprenait. Mais moi, j'ai toujours peur de perdre cet héritage, dont j'ai apparemment transmis les gênes à ma fille. Qu'importe, je pense à autre chose et Ayumi ne tarde pas à me rappeler à l'ordre.
« Alors dis, tu acceptes.. »
Je soupire une nouvelle fois et retire mes lunettes protégeant mes yeux de ces saloperies d'ordinateurs qui déchirent les yeux.
-Tu vois bien que je travaille. Peut-être demain, après-demain, que sais-je. Et puis, les profs du Mystery sont aussi bien voir mieux qualifiés que moi pour t'entraîner à présent.
Non, je ne cherche pas d’échappatoire. Je sais que j'en ai envie, au fond de moi, mais je ne peux pas me permettre de céder ainsi à mes pulsions. C'est aussi simple que cela. Qu'elle n'insiste pas. Même si je sais que tout ceci est loin d'être fini. Je garde mon regard posés sur la jeune femme et mâchonne une des branches de mes lunettes. Ça, c'est révélateur. Je suis stressé. Je suis sur les nerfs. Là, ce n'est vraiment pas le bon moment de me parler de son soi-disant copain. De toute façon, ça m'a toujours étonné mais Ayumi n'aime pas sortir quand il neige alors qu'elle a la même forme fusionnelle que moi. C'est vraiment étrange.
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Sujet: Re: (+) un entraînement particulier ft. Ren Takahata Mer 27 Fév 2013 - 0:14
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« Tu vois bien que je travaille. Peut-être demain, après-demain, que sais-je. Et puis, les profs du Mystery sont aussi bien voir mieux qualifiés que moi pour t'entraîner à présent. » Ayumi avait toujours habitude de voir « son père » se répétait, sans arrêt. Il ne s'accordait jamais aucune pause. L'adolescente se faisait du soucie pour son paternel. Elle croyait qu'il allait s'en rendre malade, ou perdre la vue à cause d'être devant son écran. Ils étaient peut-être plus « qualifiés », mais elle préféra tout de même, l'entraînement avec son paternel. Elle fit une mine contrariée, un court moment, voyant qu'il reprenait de travailler. La jeune femme tourna légèrement la tête. Elle savait qu'il n'y avait aucun moyen de l'atteindre, ou peut-être bien que.. « Oh dans ce cas, tu ne vois aucun inconvénient à ce que je vois Lee Mee Hoo ! » Elle se mit à trottiner, vers sa mère pour venir lui dire que son père était d'accord. Il serait incapable de résister à l'appel, et de venir la contredire, ou intervenir lui-même. Oh, pire si vraiment cela ne marchait pas. Elle utiliserait les grands moyens. Elle connaissait son père, pour savoir qu'il ne supporterait pas de voir un de ses beaux costumes recouverts de marques d'animal. Elle se mit un pantalon, avant de mettre autour de son cou son écharpe, et son manteau. Elle annonça la bonne nouvelle à sa mère. « Maman, il est d'accord pour Lee Mee Hoo ! » La mère fut surprise, par la réaction de son mari. Elle ne savait pas si son enfant mentait pour amadouer son père, ou il était tellement préoccupé, qu'il n'avait pas fait attention à sa demande. Ayumi retourna auprès de son père, pour le bisouter, et le remercier d'accepter malgré lui de vouloir qu'elle revoit son petit-ami, maintenant. « Merci ! » Elle se mit en route, avant d'entendre quelqu'un se lever. Le sourire de l'adolescente devint soudainement joueur. Elle se demandait si c'était son père, qui avait décidé de réagir, ou c'était sa mère qui voulait poser des questions à son père.
Elle prit son téléphone portable, et composa le numéro de son petit-ami, mais c'était simplement un piège. Elle commença une conversation imaginaire, avec Lee Mee Hoo qui était ravis de pouvoir la revoir, sans la garde « concentré » de son père. « Hey Lee Mee ! C'est moi.. Oui, Ayumi ! J'ai une bonne nouvelle ! On peut se voir au parc cet après-midi ! Oui, mon père est tellement occupé, qu'il est d'accord pour qu'on se voit ensemble ! » Elle mima les mimiques habituelles au téléphones, à merveille. La mère observait le comportement de son mari, mais également de son enfant. Elle trouvait cela plutôt comique, qu'elle essaie tant bien que mal de faire réagir son père, malgré le travail qui l'attendait, en revenant. Elle se mit à dire les mots adieux, avant de raccrocher à son petit-ami. « D'accord à 16h alors ! Je t'aime aussi ! Oui, mon père est géniale quand il veut ! Il est seulement trop protecteur ! Bisous ! » Elle observait le comportement de son père, qui n'allait pas apprécier, ou aller la retenir à la maison. Il allait peut-être même lui trouver des excuses. Elle attendait de voir ce qu'il avait dans le ventre. Il lui fallait bien plus qu'un « non » ou « interdiction d'aller le voir ». Ayumi savait qu'il était capable de faire mieux que ça. Il était tellement ramollo ces temps-y, qu'il oubliait son côté « félin », voire même masculin. Il trouvait cela dommage, car elle était en admiration devant son père, et qu'elle le trouvait formidable malgré tout. « Je t'aime, Papa ! » Elle ne le disait pas à haute voix, mais savait qu'il entendrait de là ou il était. Elle aurait aimé avoir un père plus présent, et se demandait même si ce n'était pas à cause de sa mère, et d'elle-même que son père avait du tout arrêter. Elle s'arrêta un moment, avant de voler un bout de la crème au chocolat que sa mère préparait pour le dessert. Elle adorait manger, ou même piquer des gâteaux. Elle n'avait pas perdu cette mauvaise habitude. Elle attendait son père réagisse. Il était vraiment le seul à pouvoir lui donner, l'envie s'entraîner dans un froid pareil. Le côté « chat » était justement celui qui prenait le plus sur elle, et qui l'empêchait s'amuser avec la panthère des neiges. Elle ne savait pas comment s'y prendre, mais avec un peu entraînement ça devrait aller, non ?
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Sujet: Re: (+) un entraînement particulier ft. Ren Takahata Sam 2 Mar 2013 - 18:32
Where's the life we once had It cannot be denied
Je suis tellement concentré sur son attitude que je ne remarque qu'une dizaine de minutes plus tard ses vêtements. Elle vient très probablement de se transformer. Ah, si j'avais su que mon enfant serait métamorphe, je... je ne sais pas, lorsqu'elle était petite, il me semblait même l'avoir vu se téléporter. Mais non, parmi tous les pouvoirs existants, il a fallu que le pouvoir choisi soit la métamorphose avec forme fusionnelle en léopard des neiges. Mon gène doit être terriblement puissant pour se transmettre de mon père jusqu'à ma fille en passant par moi. C'est en quelque sorte un héritage, de ce point de vue-là. Qu'importe, elle me demande de m'entraîner justement. Et moi je n'ai pas encore la tête à ça. En fait, disons que je l'ai, mais que je tâche de me persuader le contraire. Mon père m'a pourtant assuré que l'envie de transformation disparaîtrait à force de ne plus l'utiliser. Mais pour moi, c'est tout simplement impossible. Je l'ai trop utilisé plus jeune. À présent, il fait partie intégrante de mon corps, je ne peux absolument pas m'en libérer. Il arrive d'ailleurs souvent que Miyaki se retrouve avec léopard sous les draps.
-... Et dépose ces vêtements où tu les as trouvé.
Décidément, Ayumi est comme sa mère. Je ne sais vraiment pas ce qu'ils ont à me prendre mes affaires. Pourtant, elle ne manque de rien. Peut-être est-ce mon odeur ? Je sais que ça compte beaucoup, surtout pour les métamorphes, mais ça n'explique dans ce cas en rien ce pourquoi Miyaki le faisait et le fait très certainement encore dans mon dos. Je ne comprends pas. Et à part m'agacer, ça n'a pas d'autre effet. Quoique, pour le coup, je peux la comprendre. Elle veut son entraînement, et met tout son cœur pour me faire réagir. C'est fait, à présent qu'elle range mes affaires et aille s'entraîner toute seule. Elle ne sortira pas par un temps pareil, je le connais bien.
« Oh dans ce cas, tu ne vois aucun inconvénient à ce que je vois Lee Mee Hoo ! »
Son Lee Mee Hoo commence à me monter à la tête. Je n'ai rien contre les coréen, mais vraiment j'en ai plus qu'assez de ces insinuations. Je tâche de me calmer, pour ne pas répondre à la provocation orale. Vraiment, elle ne perd rien pour attendre celle-là. Aussi têtu que sa mère et moi, voilà un drôle de spécimen. Elle sort enfin de mon bureau, mais moi je n'ai pas fini de parler. Têtu comme son père.
-Arrête de me faire chanter, te connaissant, tu ne sortiras jamais par un temps pareil, même pour retrouver ton ami.
Ami. Je suis tout à fait incapable de l'annoncer comme copain. Si elle compte un jour me le présenter, il va lui falloir une motivation sans faille. Et des os solides. Je sais gueuler très fort lorsque je le veux. Je lâche les lunettes assez brusquement lorsque ma fille sort et me masse les tempes. Mes yeux jouent violemment au yoyo, dilatant la pupille ou en la rétrécissant. Moi, ça ne m'aide vraiment pas à me concentrer, puisque je ne cesse de voir trouble. Je résiste tant bien que mal à la provocation mais si même ma forme fusionnelle s'y met, je suis dans de beaux draps. Je repousse ma chaise et respire doucement.
En bas, ça discute. Ayumi... Qu'est-ce qu'elle est en train de sortir à sa mère ? Cette enfant est terrible. Elle joue avec mes nerfs, et ils sont eux-mêmes assez violentés ces derniers temps.Mais mince, il me faut simplement terminer quelques dossiers et je serai libre. Alors pourquoi insiste-t-elle ? Après, je pourrais l'entraîner autant qu'elle le souhaite. Les jeunes de ces jours, ils veulent tout tout de suite. C'en devient déprimant. Ma fille revient quelques instants plus tard pour m'embrasser et me remercier. De quoi ? De lui autoriser à sortir pour retrouver son ami ? C'est tout à fait hors de question, et sa mère doit le savoir aussi bien que moi. Elle n'a que deux ans à attendre. C'est tant que ça ? Qu'ils apprennent à se connaître dans des lieux publics au lieu de fréquenter d'autres endroits. Après, elle sera indépendante. J'ai conscience que les enfants restent vraiment longtemps au domicile familiale au Japon, mais si elle souhaite autant prendre son indépendance, qu'elle aille vivre dans un appartement. Or, trouver un appartement dans Kyoto pour une mineur, c'est chose difficile. Avec un accord parental, ce pourrait être facilité, mais je ne la vois déjà que peu de temps par an alors il est hors de question que l'on m'en sépare de cette façon. Peut-être est-ce de la jalousie. Ou autre chose. Ma fille compte trop à mes yeux pour la voir disparaître je ne sais où.
Et la voilà repartie au rez-de-chaussée. Si ce n'est pas malheureux. Elle a l'air décidé à partir. Et si ce n'est as le cas, en tout cas, elle joue très bien la comédie. Alors, je décide de me lever et manque de me casser la figure. Miyaki arrive mais je suis trop concentré sur mon propre équilibre pour oser lui parler. J'inspire, ferme les yeux, me tenant au bureau pour être debout. Il faut que j'aille jusqu'à la salle de bain m'asperger d'eau fraîche. C'est la meilleure chose à faire. Abaisser la volonté du léopard. Est-ce que je pourrais aller là-bas ? Assis, ça me paraissait beaucoup plus facile à réaliser. Mais plus maintenant.
« Hey Lee Mee ! C'est moi.. Oui, Ayumi ! J'ai une bonne nouvelle ! On peut se voir au parc cet après-midi ! Oui, mon père est tellement occupé, qu'il est d'accord pour qu'on se voit ensemble ! »
Une attitude désabusée ? Pas le moins du monde. Plutôt un agacement se muant progressivement en énervement. Elle ne lâche décidément pas l'affaire. Ça suffit, elle a gagné. Sans aucune pudeur, je me déshabillais entièrement et n'eut pas besoin de me faire prier pour me changer en léopard. Secouant la tête, tout de suite, je me sentis mieux. C'est dingue la pression que peu exercer un pouvoir sur soi. En tout cas, ça fait vraiment du bien de se sentir un peu plus entier. Bon, maintenant, il faut régler son problème à ma fille. Sans même faire attention aux paroles prononcées par cette dernière, j'arrive à sa hauteur, d'une démarche totalement féline et m'adresse à elle.
-J'espère que tu es fière de toi. Je ne suis pas du tout d'humeur. Ta petite mascarade a bien marché. Dépêche-toi de te transformer.
J'ai rarement été aussi directif dans mon intonation.
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Sujet: Re: (+) un entraînement particulier ft. Ren Takahata Sam 2 Mar 2013 - 19:41
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« ... Et dépose ces vêtements où tu les as trouvé. » Ayumi déclina légèrement la tête. Elle le trouvait « pervers », dans le sens de lui demander de retirer le vêtement. Il n'avait pas eu le « flash » de penser, qu'elle était dénudée. Il fallait vraiment qu'il soit concentré sur son travail, pour négliger ce détail important. Elle était blasée, par le comportement du paternel. Il n'y avait peut-être personne, mais ça ne se demandait pas. La brunette n'avait aucune envie d'enlever les vêtements. Elle se sentait tellement bien dedans. Il n'y avait pas que ça également, cette odeur apaisante rassurait énormément l'adolescente. Il en était de même pour sa femme, d'ailleurs. Il ne pouvait peut-être pas comprendre après tout. Ayumi fait une adorable moue, avant de se tourner auprès de son père. « Je.. Je ne peux vraiment pas le garder ! » demanda-t-elle timidement, ne voulant pas effectivement dire la vérité. « Je peux comprendre, que tu ne nous comprends pas.. mais ton odeur m'apaise, et me rassure.. Je me sens en « sécurité », même quand tu n'es pas là ! » Il ne s'était jamais demandé, pourquoi deux, voire même trois chemises disparaissaient pendant des mois, sans jamais revenir. Ayumi s'en était accaparée. Elle avait besoin d'avoir quelque chose de ses deux parents, pour se sentir rassurée. Les rubans qu'elle mettait souvent dans les cheveux, venait de sa mère. Le fait d'être aussi éloignée de ses parents, elle se sentait par moment seule, donc avait besoin de quelque chose qui pouvait les « lier » à eux. « Arrête de me faire chanter, te connaissant, tu ne sortiras jamais par un temps pareil, même pour retrouver ton ami. » Il voulait parié, peut-être le « gros chat ». Ayumi était peut-être un « chat » en forme fusionnel, mais elle n'en restait pas moins un léopard des neiges, avant tout. Il suffixait simplement de la mettre en condition, comme quand elle était encore une enfant. Il ne fallait surtout pas la provoquer dans ce terrain là. La brunette se mit soudainement à sourire, d'un air assez machiavélique. Il avait provoqué, maintenant il devait en payer le prix. « Oh papa, c'est mal me connaître.. Je pourrais dire la même chose ! M. Takahata est tellement accaparé par son travail, qu'il serait INCAPABLE de sortir dehors ! » Elle était même sûr et certain, quais par malheur il viendrait la rejoindre dehors, même si c'était pour sortir avec son petit-ami, et non un simple ami. « Au faite, c'est mon petit-ami ! » Il était certain qu'en tant que « chat » elle n'oserait jamais sortir dehors, mais qui sait, en tant que léopard des neiges.. Ayumi serait très bien capable. Il ne faut jamais sous-estimer une adolescente aussi bornée, et têtue que « son paternel », cela risquerait de vous surprendre.
Ayumi ne cessait de batifoler. Elle prévoyait de sortir avec son « petit-ami », même si ce n'était qu'une comédie, pour faire chanter son paternel. Elle adorait son père, et avait besoin de s'en accaparé pendant quelques minutes, voire heures. Le bruit dans les escaliers inquiéta les deux femmes qui se demandaient ce que cela pouvait bien être. Le beau blond s'était mis en quête de rejoindre son enfant, mais on aurait dit, qu'il était tout déboussolé, comme s'il venait de se réveiller ce matin. Il n'avait aucune pudeur, et se transforma devant sa femme, qui trouvait le beau blond toujours aussi « merveilleux ». Le léopard des neiges étaient visiblement content de retrouver sa forme fusionnelle. Il devait au moins ça, à son adolescente têtue, et bornée, non ? Il fallait un peu se dégourdir. « J'espère que tu es fière de toi. Je ne suis pas du tout d'humeur. Ta petite mascarade a bien marché. Dépêche-toi de te transformer. » Ayumi était effectivement fière d'elle, et comme elle le faisait chaque fois, quand elle gagnait, ou qu'elle réussissait à avoir quelques temps avec son paternel. Elle l'enlaça tendrement, comme pour le remercier, ou du moins pouvoir être rassurée. Il était d'humeur, cela se voyait. Il était très content de retrouver sa forme fusionnelle, ou du moins la bête était sortie, et cela lui plaisait énormément. Elle savait qu'il ne résisterait pas longtemps. Il ne pouvait pas la voir aussi longtemps, donc cela ne lui gênait pas trop.. peut-être un peu, mais bon, cela en valait le coup, non ? Ayumi enleva la chemise, avant de se transformer en léopard des neiges. « Oui, c'est vrai.. Je suis assez fier de mon coup ! Oh, le menteur.. J'en suis sûr que tu en mourrais d'envie ! Je suis bien meilleur coureuse que toi, en plus.. » Elle se mit à galoper partout, pour s'échauffer, avant de se stopper net. Ayumi avait envie de rigoler. Elle vint donc se cacher, en se transformant en "lapin nain" qui était méconnaissable avec un climat hivernal pareil.
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Sujet: Re: (+) un entraînement particulier ft. Ren Takahata Dim 14 Avr 2013 - 19:52
Mon stylo tourne dans ma main droite avec frénésie. Ayumi est décidément bien ma fille, il n'y a rien à redire. Assez convaincante pour me faire capituler. Même si ce n'est pas encore le cas, je sens que je vais finir par lui accorder ce qu'elle désire. Elle n'a pas tort, je dois un peu me métamorphoser si je ne veux pas devenir un vieux papi à soixante ans. Mais j'ai tellement de travail. Toujours, tout le temps, à n'importe quelle heure de la journée. Il m'est impossible de dire que je suis à jour. Au début, au tout début de mon service, je tâchais tout le temps de tout finir avant de commencer autre chose, de me détendre en somme. Mais fort fut de constater que c'était tout à fait impossible. En tant que chef d'entreprise, on peut rester souvent chez soi, c'est vrai. Mais les heures de travail, on ne les voit plus passer, elles font partie intégrante de notre vie. Je sais que ça peut poser des problèmes familiales après, mais en tant qu'héritier, non. En tant que chef, je ne peux pas me résoudre à passer plus de temps avec famille que veiller à la prospérité de mon marché. Il y a trop de personnes derrière moi pour qu'il me soit si aisé d'en finir. On compte sur moi, tout comme je compte sur eux. Et ma famille. Ma famille, c'est mon souffle d'air frais, ceux qui m'encouragent et me permettre de ne pas me démonter. Ils sont mon tout, même s'ils n'en ont peut-être pas l'impression.
Quoiqu'il en soit, et pour en revenir au sujet principal, je trouve Ayumi fort convaincante afin de me sortir de mon état de léthargie avancée. Du sport. Un peu de sport ne devrait pas faire de mal, n'est-ce pas ? J'essaye de m'en persuader, en tout cas, doucement. Et puis, c'est vrai que travailler avec un professeur ou bien avec son père, ce n'est pas la même chose. Et justement oui, ce n'est pas la même chose. Je n'ai strictement rien à lui apprendre. Son autre professeur doit être bien plus compétent que moi. Je me doute qu'elle veut simplement passer du temps avec moi, mais tout de même. Et puis, en relevant la tête, je l'aperçois enfin, habillée avec une de mes chemises. Franchement, je me demande ce que je vais faire d'elle. On dirait sa mère à son âge. C'est terrible. Suite à ma demande, Ayumi me sort alors une petite moue adorable.
« Je.. Je ne peux vraiment pas le garder ! Je peux comprendre, que tu ne nous comprends pas.. mais ton odeur m'apaise, et me rassure.. Je me sens en « sécurité », même quand tu n'es pas là ! »
Je lève un sourcil. Recentre mon regard sur ma grande gamine. Mon odeur ? Mon odeur a des propriétés thérapeutiques sur les gens ou bien c'est juste spécifique à ma famille ? Pas que ça m'effraie, au final, je finis par m'y habituer. Mais c'est simplement que... je ne sais pas. Tout père de famille trouverait ça étrange, voir même gênant. Mais pas moi. Après tout, je suis métamorphe. Pour nous, les odeurs sont souvent révélatrices. Et puisqu'elle possède elle aussi le même pouvoir que moi, je ne peux m'empêcher de songer à cela. Alors, plus gentiment, un léger sourire vient illuminer mon visage jusque là sévère. Si elle éprouve tant le besoin de garder mes affaires, qu'elle fasse. D'un côté, ça me fait terriblement plaisir. Et je ne suis pas à une chemise près. D'autres ont disparues avant elle, mais j'en possède un tel nombre que cela reste assez bénin. Sans lui répondre, je garde une attitude un peu rêveuse, en repensant au passé. Le jour où Miyaki m'avait pris mes affaires et où je m'étais énervé. J'étais tellement susceptible à l'époque. Beaucoup plus qu'aujourd'hui. Il faut dire que mon travail m'a bien aidé. On apprend à démêler le vrai du faux.
Et puis, la discussion tourne alors en cacahuète. Littéralement. Évidemment, il faut qu'elle en arrive au fait de parler de petit-ami. Bien sûr. C'était à prévoir. Quoi de mieux pour réveiller M. Takahata ? Pas grand chose de plus. Comme si en plus ça ne suffit pas, il faut que ma forme fusionnelle fasse des siennes et me hurle dans les tympans pour sortir. La métamorphose est vraiment un pouvoir opportuniste. Lorsqu'il pense avoir la chance de se montrer, il met alors tous les moyens en place pour obtenir ce qu'il souhaite. Et il va l'obtenir, fatalement. Quand on met Ren en colère, on finit toujours par se trouver face au léopard.
« Oh papa, c'est mal me connaître.. Je pourrais dire la même chose ! M. Takahata est tellement accaparé par son travail, qu'il serait INCAPABLE de sortir dehors ! Au faite, c'est mon petit-ami ! »
Oui, c'est mal la connaître. Quelle perfidie dans son intonation. Elle me donne toutes les clés pour m'énerver. Et évidemment, je plonge dans ce trou comme un idiot. Qui pourrait y résister de toute façon ? C'est une trop bonne occasion. Alors, je décide de me lever. Lever raté. Est-ce que je vais avoir le temps d'aller à la salle de bain ? Pas sûr, pas sûr. Au fur et à mesure du temps, les proportions deviennent de plus en plus faibles. Et puis, de quoi elle me parle ? Son copain ? Son petit-ami, vraiment ? Est-ce qu'elle cherche encore à me charrier, ou raconte-t-elle enfin la vérité ? Pour moi, je préfère croire à la blague. C'est mieux pour mes nerfs. Ne pas s'énerver. Respirer. Rester calme. Ces trois phrases résonnent dans ma tête en boucle, mais au final, cela finit par provoquer une sorte d'agacement progressif. Et puis, paf, ses dernières paroles me reviennent en mémoire. Petit-ami. Le loup sort du bois. Et je respire enfin. Mes sens se prolongent et je perçois toutes les odeurs de la maison. Je me sens infiniment mieux. Mais si quelqu'un me voit, je risque d'en prendre pour mon grade. Il a fallu que je cache mes pouvoirs pendant vingt ans, et que je les cache encore pour longtemps. Évitons de sortir pour le moment, qui sait ce que peut provoquer comme rumeur la sortie de deux léopards dans la demeure des Takahata. Je ne veux pas déclencher un scandale, de grâce.
Je me dirige donc alors lentement vers ma fille, lui faisant gracieusement remarquer qu'elle a pu obtenir ce qu'elle voulait. Qu'elle devait en être fière. Que ça n'allait pas se reproduire, accessoirement. Enfin, ça c'était à l'oral. La vérité était tout autre, et je remercie de tout cœur de ne pas avoir de fille télépathe. Sa présence ici est une bonne chose, et ce n'est sans doute pas un défaut de vouloir me forcer à sortir. À part elle, je ne pense pas que quelqu'un en soit capable. Je m'énerver franchement, et puis après j'apprécie. Avec moi, il faut savoir relativiser, ne pas tout prendre au pied de la lettre, sauf quand je joue vraiment mon sérieux, ou qu'une décision importante est à prendre. Mais nous ne sommes pas dans ce cas de figure. Elle s'approche alors de moi et m'enlace gentiment. Pour ma part, je ferme les yeux durant ce court instant. Ma fille possède un sacré caractère. Je soupire puis l'écoute.
« Oui, c'est vrai.. Je suis assez fier de mon coup ! Oh, le menteur.. J'en suis sûr que tu en mourrais d'envie ! Je suis bien meilleur coureuse que toi, en plus.. »
Encore de la provocation, elle ne s'arrête jamais. J'inspire profondément. Oui, j'en avais envie, mais qu'on me tue plutôt que de l'avouer. En ce qui concerne la deuxième partie... c'est encore à vérifier. Elle est dans la force de l'âge, mais j'ai une endurance qui n'est absolument pas comparable à la sienne. C'est ce qu'on appelle communément l'expérience. Et la voilà qui sort sans peur de la demeure par la porte arrière pour foncer vers la petite forêt en amont de la maison. À cet âge, on ne fait aussi vraiment attention à rien. Elle a toujours été aventureuse, c'est pourquoi je ne m'en formalise pas. Néanmoins, un peu plus prudent, alors que Ayumi est déjà au loin, moi je prononce alors à haute voix :
-Je sors avec Ayumi, chérie.
Tout en sortant le bout de mon nez par la porte-fenêtre, je guette à droite puis à gauche, cherchant un quelconque journaliste ou autre. Non, ce n'est vraiment pas le moment de déclencher un débat sur le fait que les Takahata gardent des léopards des neiges chez eux, qui, tenons à le signaler, sont des espèces protégées et donc interdites à l'adoption. Et je ne souhaite même pas me risquer à expliquer en justice que ma fille et moi sommes métamorphes. Car là, ce n'est plus simplement le tribunal que je vais me mettre à dos, mais Orphéo même. Tout ça, Ayumi n'en a pas encore conscience, évidemment. Et puis, elle est encore mineure donc n'a rien à craindre. Et c'est bien là le problème. Bref, aucune personne, je peux sortir sans encombre. M'élançant alors à toute allure, je finis par ralentir aux abords de la forêt. Trottinant légèrement, je regarde à droite puis à gauche. Je suis persuadée qu'elle est dans le coin. Les animaux sont agités. Il y a quelque chose qui n'est pas normal, et ce n'est pas seulement mon approche, c'était déjà ainsi. Alors, je prolonge mon don assez loin pour repérer un endroit et me transforme alors aussitôt en belette. Ah, ça fait tellement longtemps. Je sautille pour passer au-dessus de l'épaisse couche de neige, et ça finit par me fatiguer, alors je reprend ma forme de léopard. Légèrement amusé, je me poste derrière l'arbre où doit visiblement nicher un lapin, d'après les dires des animaux de la zone. Posant mon arrière-train sur le sol, je dis alors, sans même voir ma fille :
-Alors, sur quoi veux-tu que je t'entraîne aujourd'hui ?
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Sujet: Re: (+) un entraînement particulier ft. Ren Takahata Lun 29 Avr 2013 - 17:21
Love gives you wings..
vous ai-je déjà parler de moi ? Je suis né dans la famille « Takahata » qui est gérant de deux sociétés différentes. Il n'est pas facile de naître dans une famille, ou vous ne manquez de rien, et que vous pouvez vivre uniquement d'une société. Oh, cela aurait pu se terminer comme un conte de fée que me racontait ma mère, mais les contes de fées n’existent pas. Les adultes ont habitude de mentir aux enfants pour les protéger. Il va s'en dire que tout ce que vous avez entendu, n'est que des mensonges. La petite souris. Le père noël. Le lapin de pâque. Le prince charmant. Jusqu'à qu'elle âge avez-vous cru tout ça ? Je n'y crois plus depuis longtemps. Il y a pourtant à une époque, ou mon père était un héros, mon amoureux, mon prince charmant. Je voulais vivre dans un château pour empêcher de travailler. Il était à la maison pour travailler, ou même au travail pour revenir très tard. Je l'attendais souvent, en me disant qu'il reviendrait. Il ne pouvait pas finir tard de toute façon. Il fait ça pour nous. Il fait ça surtout par obligation. Il n'existe pas de raccourcis, mais seulement des longs chemins. Il aurait fallut qu'il me revienne comme auparavant. Je ne demande pas le ciel, mais uniquement un père disponible, comme les familles normales. […] Au fond de mon terrier. Je me sentais comme en sécurité. Je ressentais cette chaleur, comme dans les bras de mon père quand il s'amusait et s'occupait de moi. Il fallait pourtant me réveiller. La réalité à un goût amer. Je pointe le bout de mes oreilles, pour apercevoir mon père. Oh, si tu pouvais comprendre le fond de mes pensées. Tu verrais combien j'ai mal. Le son de sa voix raisonne dans ma tête. J'aimerai que ce moment dure une éternité. « Alors, sur quoi veux-tu que je t'entraîne aujourd'hui ? » Je veux apprendre n'importe quoi. Le principe c'est qu'il reste auprès de moi. Je sais que c'est trop demandé. J'ai pourtant tellement besoin de lui ! Je serais prête à faire n'importe quoi pour avoir toute son attention. La famille c'est sacré ! Je ne me permettrai pas d'abandonner mes espoirs, en observant travailler sans relâche. Il va s'en rendre malade. Je dois tout de même faire quelque chose, avant de faire quoique ce soit. Je sors de ma cachette, et me transforme en humaine pour venir enlacer par derrière longtemps. « tu m'as tellement manqué, papa ! pourquoi te fais tu autant de mal pour nous.. » Je me retire lentement. Je regrette déjà que ce moment soit aussi court. Je dois cependant reprendre mon apparence animal. Je me transforme en léopard des neiges. Il faut choisir maintenant un entraînement. Je fredonne une mélodie, tout en réfléchissant. J'ai besoin de chantonner. Je suis né avec un père anciennement professeur de musique, et ma mère chanteuse, et musicienne. La musique fait partie de mon univers. Il faudrait m'apprendre comment pouvoir me transformer, en déjà sous forme animal par exemple. Je maîtrise assez bien la transformation, mais pour changer comme mon père. Je crois que c'est impossible. Il faut peut-être me référer aux bases en début d'année non ? « pouvoir changer de transformation, en étant déjà sous une forme animal, comme toi.. » il peut toujours proposer quelque chose d'autre après tout. Il a de la chance de pouvoir communiquer avec eux. Je formerai un complot pour pouvoir transformer le monde entier en un monde de paix et d'harmonie. Je pose mon regard sur mon père, me voilà comme projeter dans mon passé. Je crois que maman m'a dit qu'en regardant dans les yeux d'un homme, on peut tout y voir.
~~ there a few years ~~
Je suis devant la porte d'entrée. Je l'attends encore. Il n'est toujours pas rentré. Pourquoi ? Il m'en veut, parce que je n'ai pas été très sage ? Je m'excuse. Je t'en prie, papa revient à la maison. Je veux te faire un câlin avant de dormir. Je ne dormirai pas sans mon câlin. Je l'ai dis à maman, mais elle est triste en ce moment. Je ne sais pas pourquoi, elle ne veut pas me le dire. Je me met à bailler de nouveau. « Dépêché-toi papa ! Je suis fatiguée ! » Il y a quelqu'un qui s'approche de moi. Je la reconnais. C'est maman. Elle se met à ma taille pour pouvoir me parler. Je crois que c'est important. Je n'aime pas quand elle me regarde comme ça. « ma chérie, papa ne reviendra pas ce soir ! » comment ça il ne reviendra pas ce soir ? Il revient toujours à la maison pour me faire un câlin. Il ne peut pas revenir que demain. Je veux le voir maintenant. Je ne veux pas dormir sans que papa ne revienne pas à la maison. Je ne dormirais pas tant que papa ne reviendra pas à la maison pour être avec maman et moi. Il m'avait promis qu'il reviendrait. Je ne peux pas croire qu'il a oublié sa promesse, à cause du travail. « Il avait promis qu'il viendrait me faire un câlin avant de me raconter une histoire ! Il me l'avait promis ! » Il y a quelqu'un qui m'a dit qu'une promesse est faite pour être tenue. Je tiendrai le coup pour qu'il tienne sa promesse. Je m'accroche au fauteuil qui m'a servis pour voir au delà de la fenêtre, qui se trouve à côté de la porte d'entrée. Il est mon amoureux, et il a dit qu'il ferait n'importe quoi pour moi. Je fais confiance à papa. Il a dit qu'il reviendrait. Il faut seulement attendre un peu. C'est ce que font tous les adultes, attendre un peu. « je veux rester debout maman, s'il te plaît » maman elle est extraordinaire. elle essaye de combler le manque d'avoir un papa absent. c'est elle qui me raconte une histoire, avant de dormir, et qui passe le plus clair de son temps avec moi. elle est une super maman, qui est toujours là pour moi, c'est pour ça que je ne veux pas qu'elle soit triste. Il faut alors que papa revienne pour s'occuper de maman. « d'accord, mais quelque minute, ma chérie, pas plus ! » ça veut dire combien quelques minutes ? Je n'en ai aucune idée. J'espère que cela suffira pour que papa revienne à la maison. Je sais qu'il reviendra. Il tient toujours ses promesses, même quand il ne peut pas. Je l'aime beaucoup, mon papa. Je me remet à bailler, en clignant des yeux par moment. Je suis vraiment fatiguée. Je vais attendre sur le canapé, cela ne changera rien du tout. Je serais moins fatiguée comme ça. Je ne dois pas dormir cependant. Je dois veiller pour voir papa, et recevoir mon câlin du soir. Je ne veux pas m'endormir. Je sens quelqu'un qui me pose une couverture. Je ne dors pas, du moins pas encore. Je crois du moins, ne pas être encore endormi. Je suis pourtant tellement fatigué que.. [...]
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Sujet: Re: (+) un entraînement particulier ft. Ren Takahata Sam 2 Nov 2013 - 19:10
Partir avec l'impression d'avoir fait son devoir quelque soit ses ambitions, son histoire.
Il n'y avait pas à dire, ma fille tient bien de moi. Cette satané habitude à changer... les habitudes justement. Je suis toujours là, à me plaindre constamment pour un oui et pour un non. Et puis Ayumi débarque, chamboule mes râles. Me parlant de son copain. Ah ce copain. Si un jour je le vois, croyez bien qu'il passera une sal quart d'heure pour avir occupé mes pensées plus d'une fois. Je m'en fais trop pour ma fille ? Peut-être. Il n'empêche qu'elle me semble trop jeune pour sortir avec quelqu'un. Je suis un père protecteur ? Sans doute. Après tout, j'ai rencontré Miyu lorsqu'elle n'avait même atteint sa majorité. Oh, quel homme j'étais à cet âge. Intrépide, prêt à tout. J'en ai fait des bêtises dans ma jeunesse. Et peut-être que j'aurai dû en pousser certaines un peu plus loin. À commencer par ce travail qui occupe beaucoup trop mon temps. Je ne compte plus le nombre de fois où Miyu m'a fait remarqué que je restait trop dans mon bureau. Oui, ce jour-là j'aurai peut-être dû refuser platement de rentrer au Japon et de suivre l'entreprise familiale. Peut-être que j'aurai dû faire une croix sur certains privilèges monétaires, mais au moins, j'aurai pu voir grandir ma fille. Mon unique fille. Alors maintenant, même si je ne le montre pas, j'aime bien l'avoir auprès de moi, et ce pour un temps encore. Je rattrape le temps perdu, en quelque sorte.
Pourtant, je dois avouer que parfois, c'est un peu embêtant d'avoir une jeune fille pleine d'énergie sauter dans votre bureau jusqu'à vous énerver et faire sortir la bête. Elle sait très bien s'y prendre, n'en doutez pas. L'insouciance des premières années, une sacrée chance. Mais je finis par rapidement réondre à l'appel parce que mine de rien, je ne compte plus les jours où j'ai dû maîtriser ma bêbête un peu envahissante. Vous n'imaginez même pas devoir feinter d'un mal de tête en réunion parce qu'il neige dehors. Oh non, vous ne l'imaginez pas. J'inspire. Expire. Il faut que ça se calme. Mais je sais qu'il n'y a pas beaucoup de solutions. Et hop, je deviens léopard, aussi facilement que ça. Elle est douée. Je râle quelques paroles, mais Ayumi sait qu'elle a gagné. La tigresse.
Et là voilà qui sort, comme si de rien n'était, en effectuant une pointe jusqu'à la forêt. Moi, je fais un peu plus attention, parce qu'à mon âge, on est beaucoup plus méfiant. Mais voilà, pas de journalistes en vue, je m'extirpe de la maison après avoir annoncé mon départ à ma femme. Et puis, dehors, j'apprécie enfin la neige sous mes coussinets. Je ronronne un peu, parce que même le léopard est heureux, au final. Alors, je coure, je coure à travers bois pour finalement me stopper. Autour de moi les animaux sont agités. Ah, c'est bien le seul don que j'ai pu considérablement développé après toutes ces années. Il est invisible et me permet de parfois bien m'amuser. Je regarde alentours, mais n'aperçoit pas ma fille. C'est étrange, un lapin m'a pourtant annoncé qu'il en avait vu passer un il y a quelques secondes. Qu'il avait accessoirement eu la peur de sa vie. Je ris.
Et puis, finalement je te trouve. Là, quelque part. Un animal sur une branche t'a repéré. Alors je me pose, les fessiers dans la neige et j'attends. J'attends quelques minutes avant de déclarer, la tête en l'air, ce sur quoi tu voudrais travailler. Quelque part, je suis encore très professionnel. On me demande un cours, j'exauce sans plus de prières. Le plus dur est de me sortir de mon état de léthargie avancée, au final. Puis, subitement, de longs bras viennent s'entourer autour de moi et je ressens la chaleur de ma fille.
« tu m'as tellement manqué, papa ! pourquoi te fais tu autant de mal pour nous.. »
Je soupire. Ce doit être la millième fois qu'elle me pose cette question. Mais ça me fait plaisir qu'elle pense à moi de temps en temps, même si ce n'est que pour se remémorrer les vieux souvenirs. J'ai au moins réussi ce travail là de père. J'aimerais aussi l'enlacer et pourtant je ferme les yeux, pensif. Un jour, il va falloir que je lui en parle. Cela fait à présent vingt ans que je travaille ici. J'ai la chance d'être japonais et donc de vieillir lentement, mais un jour il va me falloir me retirer. Parce que je ne vieillirai pas comme les autres. Et Ayumi devra prendre mon travail. Je refuse de le léguer à n'importe qui venu de n'importe où. c'est tout à fait hors de question. Pourtant je sais qu'elle doit penser que ce travail n'est pas bien, parce qu'il osbtrue la vie familiale. Je ne lui mentirai pas. Il faut choisir entre le travail et la vie de famille, c'est certain. Mais viendra un jour où elle devra faire ses preuves dans ce monde. Et ce moment arrivera bien plus vite qu'elle ne s'y attend.
-Tu m'as aussi manqué, Ayumi.
Je ne réponds pas à la question. Et ma phrase est une demi-vérité. Je pense à elle oui. Mais souvent mes pensées sont prises par autre chose. Ce qui, paradoxalement, me donne encore plus envie de l'avoir auprès de moi le reste du temps. C'est étrange, j'en ai bien conscience. Et puis, Ayumi reprend sa forme de léopard et me propose un entraînement.
« pouvoir changer de transformation, en étant déjà sous une forme animal, comme toi.. »
Je hoche la tête doucement. Se métamorphoser en différents animaux. Ça me rappelle de doux suvenirs, il y a longtemps, avec mon apprenti. Je souris et me tourne enfin vers ma fille. Ce n'est pas bien compliqué. Il faut juste parvenir à faire corps avec chacune d'entre elles. Un simple mais long entraînement.
-Ça ne s'apprend pas en une journée. Toutes tes formes ont leurs caractéristiques, et une utilité. C'est lorsque tu les auras trouvé qu'il te sera plus facile de passer de l'une à l'autre.
Oui, il y avait ça, mais ce n'était pas tout. En y repensant, pour passer d'une forme à une autre, il fallait un peu réapprendre toutes les bases, une à une. Lentement mais sûrement, se réapproprier les saveurs que procurent chaque forme et la tourner à son avantage.
-Après, c'est l'endurance. Passer d'une forme imposante à un minuscule lézard entraîne un changement dans le rythme cardiaque très important. C'est ça qu'il te faut apprendre à maîtriser avant de souhaiter changer à loisir.
Oh, je l'ai expérimenté étant jeune ce changement cardiaque. Ne pas rester bloquer sous une forme, avoir l'impression de faire un arrêt cardiaque. Tout métamorphe passe par ces moments-là, ces moments de peur intense. Et puis, il s'y habitue lentement et finit par ne faire qu'un avec son pouvoir. C'est à ce moment que l'on devient vraiment un métamorphe digne de ce nom. Néanmoins, Ayumi n'en est pas encore là si elle me demande un entraînement de ce genre. Alors, je dois la guider vers ce bon accomplissement. Je demande alors :
-Dis-moi ce que symbolise chacune de tes formes pour toi. Non pas ce que tes profs t'ont dit, mais bien ce que tu ressens toi et toi seule lorsque tu te transformes.
Après tout, pour l'avoir enseigné de nombreuses fois, je sais parfaitement qu'on cherche à faire entrer les élèves métamorphes dans un moule. On essaye de leur dire ue tel animal correspond à tel sentiment ou tel souvenir. Mais c'est faux. Chacun enfant doit être pris à part avec son vécu et son caractère. C'est l'unique façon d'en faire quelqu'un d'unique.
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Sujet: Re: (+) un entraînement particulier ft. Ren Takahata Lun 17 Fév 2014 - 20:54
Love gives you wings..
Il y a toujours cette même question : Pourquoi ? Pourquoi ne fait-il pas l'effort de rester plus longtemps. Il ne pense sans cesse au travail. Et il ne voit que ça uniquement. Comment on est censé réagir ? Fermer les yeux peut-être ? Je ne veux pas que mon père.. tombe grièvement malade. Qu'est-il devenu de cet homme qui passait beaucoup avec son enfant, comme sa femme ? Il a complètement disparu. Il fait ça pour nous. Je le sais parfaitement. Il me manque tellement. J'ai impression d'avoir un fantôme comme parent. C'est vraiment effrayant. Comment peut-on retourner en arrière ? Et pourquoi maman ne l'a pas empêcher ? Je ne comprend pas. Il n'a pas besoin de travailler. Ils peuvent vivre avec qu'une seule « entreprise » non ? Le voilà le problème : « le travail »..
« Tu m'as aussi manqué, Ayumi. »
Il ne prend même la peine de me répondre. Le summum c'est qu'il ne fait même pas effort. Il se focalise sur son travail. Comme si on n'avait jamais compté. Comme si ce qu'il a vécu n'était qu'un « rêve ». Moi aussi j'aurai besoin de papa. Quelqu'un qui me conseille. Qui m'aide. Qui est là quand je vais mal.. ou qui me réconforte également. Oui je sais y a maman. Cependant elle n'est pas seule à m'avoir fait non ? J'aimerai vraiment retrouver cet homme là. Papa tu me manque ! Je suis comme une ombre. Je crois que c'est ça.. Toujours attirer son attention. Toujours me faire passer pour « l'emmerdeuse ». Je me demande si sa vie d'autan, ne lui manque pas. Quand il était avec maman à l'orphelinat. Elle m'a tout raconté, en me montrant le côté « héroïque » de papa. Sûrement pour préserver son image, à mes yeux, mais aussi aux yeux du monde.. Je crois que c'est ce qu'il y a de plus important pour maman. Le protéger. J'aimerai aussi pouvoir l'aider. Il n'y a que comme ça qu'il peut redevenir cet animal sauvage.
Là commence donc mon apprentissage. Ainsi le libérant de sa cage dorée. Ou il aimait tant s'enfermer. Je ne compte même plus le temps. Je me suis donc éloigner de lui pour commencer l'enseignement. Je veux apprendre à changer d'animal rapidement. Ca me semble tellement.. facile quand je l'aperçois que j'aimerai me transformer avec autant de « facilité » que lui. Je me demande si j'en ai la capacité comme le courage.
« Ça ne s'apprend pas en une journée. Toutes tes formes ont leurs caractéristiques, et une utilité. C'est lorsque tu les auras trouvé qu'il te sera plus facile de passer de l'une à l'autre. - Alors ne perdons pas de temps ! Je comprends.. »
Je dois chercher à quoi ils me servent. Sans oublier leurs « caractéristiques ». Je crois que ça va prendre du temps. Il a peut-être quelque chose à m'apprendre. Ou une façon de le découvrir non ? Le fait qu'on nous a déjà donné beaucoup d'informations. Et qu'il est dur de se faire son propre opinion, ou idée qu'un animal. Je ne sais pas pour moi chacun à sa représentation. Justement une à en a une particulièrement. Qui me rattache beaucoup à mon parent. Le symbole même de notre lien. Le léopard. Je m'y suis attaché comme le chat. Pour des raisons qui me rapproche de mon « passé ».
« Après, c'est l'endurance. Passer d'une forme imposante à un minuscule lézard entraîne un changement dans le rythme cardiaque très important. C'est ça qu'il te faut apprendre à maîtriser avant de souhaiter changer à loisir. - Je vais devoir me mettre au sport ! Je vais m'y prendre tôt alors.. Le chat va me poser un réel problème surtout en hiver ! Il est aussi fainéant que frileux pendant cette période de l'année ! Je vais essayé de m'attirer dehors, avec du poisson frais cela marchera peut-être.. »
Je suis sérieuse en plus. J'ai remarqué que quand maman me met les aliments sur le milieu de la table. C'est tous mes sens qui réagissent en même temps. Et je me retrouve toujours première. Comme par magie ! Le chat est bon coureur quand il le veut. Uniquement. Je ne me sens tout de même pas « inférieur » au chien. Un jour je me suis combattu avec un. Pourquoi ? Il m'a simplement provoqué. Car je fouillais dans sa « poubelle » apparemment. Et pour dire que c'était beaucoup plus animal qui répondait que moi-même. Il s'est mis en avant pour me protéger. C'était assez surprenant.
« Dis-moi ce que symbolise chacune de tes formes pour toi. Non pas ce que tes profs t'ont dit, mais bien ce que tu ressens toi et toi seule lorsque tu te transformes. - Okey.. mmh le chat l'agilité, quant au daim la liberté, le léopard des neiges la sécurité et la puissance, le cheval la rapidité, et le dauphin.. euh.. l'approche. Je crois que le compte est bon. »
J'ai même envie de lui dire que le « léopard » me rappelle lui. La première fois c'est quand maman m'a mit contre son pelage pour m'endormir. J'ai adoré cette impression. Quand j'étais enfant, le fait de le sentir en mode « animal » ça m'aidait à m'endormir, et à me sentir en sécurité, comme une peluche qui me protège des cauchemars. Pourquoi ne peut-on pas retourner en arrière simplement ? Je lui demanderai de ne pas accepter. Même s'il va me sortir quelque chose comme « tu comprendras quand tu seras plus grande ». Je ne veux pas comprendre. Le plus dur c'est de le regarder s'éloigner. Et de ne pas pouvoir l'y empêcher. Un tourment infernal comme dit maman. Qui ne s'arrêtera que quand papa se rendra compte de son « erreur ». Ou que l'entreprise fera faillite.. également. Je tourne la tête sur le côté légèrement, avant de rajouter :
« - Le léopard des neiges.. pour moi c'est toi papa ! Les moments qu'on a passé ensemble. Et ce qu'on n'a pas pu avoir à cause de ton « travail ».. J'ai grandi en me disant que je voulais devenir comme toi.. J'aimais te voir te transformer.. comme jouer de la musique.. »
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Sujet: Re: (+) un entraînement particulier ft. Ren Takahata