New-York, Manhattan, 18 mai 2013...

J'ai reçu il y a deux jours une lettre de père François, un homme d'église français. Je reçois beaucoup de demande pour un exorcisme, mais je demande souvent qu'on me désigne les signes de la possession et les signes non naturels de l'environnement qui entour le possédé. Tout simplement, car ce n'est pas réellement certain que l'individu soit possédé... Quand on m'envoie par exemple une description du possédé, qui stipule que l'individu cri des insultes, qu'il se tord de douleur, que ses yeux se révulse, qu'il est violent... Je ne réponds pas à la lettre, tout simplement, car se n'est pas là les signes d'une possession. Quand une personne est possédée, on le voit que très rarement... Un voleur n'irai pas allumer la lumière de la maison qu'il vole, pour montrer sa présence... C'est la même chose pour l'esprit, il fera tout pour cacher sa présence à son hôte et ceux qu'il l'entour. Néanmoins, les esprits sont des morts et un mort reste mort.

Un possédé, ne ressent pas d'émotion si ce n'est que la colère, car généralement se sont les poltergeist qui possède un être. Les signes d'une possession sont les pupilles dilatées à un niveau anormal, les yeux sont imbibés de sang du à l'adrénaline, le fait que le possédé parle plusieurs langue tout d'un coup, alors que se n'est pas un as en temps normal et le fait qu'il soit insensible à la douleur. La lettre envoyée par le père François, m'indique deux des signes d'une possession... De plus, il m'indique que depuis que l'individu semble agir étrangement, les murs se fissurent, autre signe d'une possession. Les murs qui se fissurent indique que l'esprit en question, est très puissant. J'ai donc décidé de répondre à l'appel de détresse du Père François, il avait laissé sont numéro sur la lettre. J'ai pris deux, trois vêtements utiles avant de me rendre à l'aéroport et acheter un billet pour Paris, j'ai eu le premier vol pour Charle de Gaule, ceux pour Paris me ferait perdre du temps.

Au final...

France, Paris, 20 mai 2013...

Je suis arrivée en France dans l'aéroport de Charle de Gaule, le 19 mai à 8h du matin... J'ai pris le RER B jusqu'à Paris Gare du Nord, j'ai ensuite pris le bus après conseil d'un passant pour me rendre à l'hôtel le plus proche. Aujourd'hui, je dois me rendre a Luxembourg et d'après ce que j'ai cru savoir ce n'est pas à côté. J'aurai pu prendre mon temps et me reposer un moment pour récupérer du décalage horaire, cependant le coup fil que j'ai reçu m'en a dissuadé radicalement. L'esprit sait, qu'il est repéré et apparemment il a tenté de se suicider, tuer son hôte après avoir agressé celle qui semble être la compagne de l'hôte. J'enfile ma veste après m'avoir rincé le visage et je descends de les escaliers avec un sac à l'épaule, je sors de l'hôtel, je constate que le soleil n'est pas encore à son zénith. Je recherche du regard un Taxi, ce qui n'est pas facile vu qu'il n'y a aucune couleur pour les désigner, mais dès que j'en trouve une et qu'elle s'arrête, je monte à l'intérieur...

« Vous permettez ? C'est mon taxi. »

Je tends un billet de 100 euros, au chauffeur...

« Je suis pressée, pouvez-vous me conduire là où cette femme vous à demandez d'aller, j'ai une urgence... S'il vous plaît Mademoiselle. »

Elle me sourit et attrape mon billet, le chauffeur est bien sûr, une jolie demoiselle. Je me retourne vers l'autre blonde et je rajoute en français...

« Vous devriez faire attention avec ce que vous avez derrière votre hanche, ce n'est pas très discret... »

J'ai l'œil photographique, il a suffit d'un millième de seconde pour que je repère le creux de l'arme... Un Desert Eagle à n'en pas douter, je ne préfère pas vérifier et puis, ça m'importe peu de savoir ce qu'elle fait avec ça dans son dos.

« Je n'ai pas envie de vous connaître et encore moins envie de voyager avec vous, mais je suis pressé. »

Dis-je en essayant d'allumer ma cigarette après avoir ouvert la fenêtre... Merde, pas de feu, foutu briquet !

J'ai cru entendre que les Françaises parlaient beaucoup, pourtant la seule demoiselle qui me semble être française ici est plutôt silencieuse comparée à notre amie British, ou Ecossaise, je crois... En tout cas, il n'y a pas d'accent français dans son anglais, mais pas non plus américain. Bref... La voiture démarre, je n'accorde aucun regard ni à la chauffeuse qui tente de croiser mon regard justement, ni à la blonde à côté de moi. J'ai besoin d'une cigarette, je la mets en bouche, mais apparemment mon briquet ne fonctionne pas sur le coup. Je lâche un grognement de frustration, je parie que c'est l'oeuvre du seigneur, mon cul... Comme si Dieu m'accordait une quelconque importance, je peux bien crever pour lui. Je crois en lui évidemment, mais je n'ai pas foi en lui, je ne crois pas qu'il accorde les voeux des hommes et qu'il réponde à nos prières, mais je sais qu'il existe. Alors, je grogne en regarde le ciel, mon briquet...

« C'est interdit de fumer dans les taxis.

- Vous m'en voyez désolé... »

Dis-je sur un ton ironique, de façon à dire que c'était pour cela qu'elle ne s'accordait pas le plaisir de fumée dans un taxi, ou fumée tout court. C'est parfois l'excuse des gens, pour ne pas fumer ou peut-être bien paraître et fumer derrière. Quoi qu'il en soit, je range ma cigarette dans son petit boîtier ridicule. Le paysage défile sous nos yeux, je n'y accorde qu'une rapide attention, pas vraiment charmer par la ville des lumières. Je ne comprends pas pourquoi les célébrités, du moins, certaines célébrités de mon pays s'obstine à vouloir passer les vacances à Paris. Paris qui est comme de nombreuses autres villes, la ville du crime et du commerce de drogues... Ne me demander pas comment je le sais, je le sais, c'est tout ce qui importe. La femme donne à la chauffeuse une adresse bien plus précise, je fronce un sourcil... Elle se rendait au même endroit que moi, coïncide, ou pas ?

Une fois le taxi arrête, la chauffeuse me demande d'attendre pour me rembourser, je lui ai dit que j'avais apparemment payé pour deux, une fois que j'ai vu l'autre femme sortir de la caisse. Je demande à la chauffeuse de m'attendre, que je n'en avais pas pour longtemps, du moins je l'espérais... Je sors du taxi et je cherche le nom et le numéro de l'immeuble dans lequel, je devais me rendre. Une fois trouvée, je m'y rends en sortant à nouveau m'a clope et mon briquet. Tout en rentrant dans l'immeuble et en assistant sur le briquet, je finis par enfin avoir une petite flamme. J'y fais brûler le bout de m'a cigarette avant de tirer un coup...

« Vous avez décidé de me suivre partout ?

- Vous me devez 50 balles. »

Dis-je en lâchant un nuage de fumée, tout en lui faisant un sourire faussement enjoué... Je passe devant elle et je me rends aux escaliers, je monte deuxièmes étages en trottinant. J'arrive enfin à la porte de l'appartement où je devais me rendre, je frappe trois fois quand peu après l'ascenseur ouvre ses portes donnant vue, sur l'autre casse-pied...

« Maintenant, c'est vous qui me suivez partout... »

Je sais voir quand une personne n'est pas fréquentable et je peux clairement dire que cette blonde n'est pas fréquentable. D'ailleurs, je dirais, qu'elle n'a guère de fréquentation de son côté, un peu comme moi, une solitaire à non pas douter. Cependant, moi je suis quelqu'un n'a pas de passé et qui n'essaye même pas de le chercher. La femme a un flingue sur elle, je ne me suis pas demandé ce qu'elle faisait avec ça sous sa ceinture. Pourquoi je me poserai la question alors que je trimballe des poignards, fusils enchanté dans mon sac. Dans le hall, de l'immeuble je daigne à peine rétorquer une réplique à la joyeuse femme qui n'a même pas la décence de remercier celui qui lui a payé le voyage. Clairement pas américaine, celle-là et vue son tempérament, elle est Ecossaise. J'avais emprunté les escaliers pour me rendre aux deuxièmes étages en trottinant, porte 23, chez les Mendez.

J'y avais donné trois coups au moment ou les portes de l'ascenseur s'ouvrit, donnant vue sur la Miss Ecossaise de la région "je déteste tout le monde". Quand le Prêtre ouvrit la porte, avant que, je n'ai pas eu le temps de le saluer, que la femme passa devant moi et entra dans l'appartement. Le père me regarde étrangement, du coup je suis obligé de lui demander s'il connaissait cette femme tout en entrant à mon tour dans l'appartement. Celui me fit un geste de la tête pour me dire non, je lui demande de prendre la femme de l'homme que je suis venu exorciser et de sortir de l'appartement, que cette femme blonde était dangereuse. Je coure en direction de la pièce dans laquelle était entrée la femme et je lui saute dessus seulement pour détourner sa ligne de mire et heureusement que je suis arrivée, cela se jouait seulement à quelque seconde... Je ne sais pas à quoi elle joue, si c'est une tueuse à gage ou pas, je m'en fiche.

Si elle avait tiré, elle aurait donné au Poltergeist ce qu'il voulait... Une fois libérée de son hôte, il sera encore plus puissant qu'il ne l'était avant de le posséder et on aurait bien du mal à le combattre.

« Qu'est-ce qu'il vous prend ?!

- Ce n'est pas plutôt à moi de vous demander ça ?! »

Elle me fout un coup de cross, elle commence à me plaire celle-là... Je lui foutrai bien, une balle bénite entre les deux yeux...

« Vous avez vu ce que vous avez fait ? »

Je me lève et me dirige vers, le possédé, je regarde ses pupilles et je me retourne vers la femme.

« Vous avez une solution peut être ?

- Si vous le tuez, sachez que vous et moi, on est risque d'y passer, d'une parce que le Poltergeist, ne sera que libérer et deux parce que l'homme que vous aurez tué, se transformera aussi en Poltergeist ce qui fait qu'on aura deux Poltergeist sur le dos... Avez-vous les armes pour combattre deux Poltergeist en ce moment ? »

Je sais qu'elle est au courant pour les esprits, cela se voit dans ses yeux, je rajoute...

« Pour l'instant, l'esprit ne sait pas encore montrer, suivez-moi à l'extérieur, il faut qu'on parle... »

Dis-je en sortant de la pièce... Je ne sais pas si elle va tirer ou pas, mais on va dire que je pense qu'elle va attendre, de voir ce que j'ai à dire à avant... Rien ne l'empêchera de tuer ce mec, de toute façon.

S'il y a une chose de pire que le Poltergeist, c'est bien ce genre de personne qu'est cette femme... Que tuer pour gagner sa vie, c'est lamentable... Je lui demande de me suivre à l'extérieur où elle me déballe sa vie, qui m'aurait presque sûrement intéressé, dans une autre vie. Presque... Je ne prends même pas le temps de l'écouter, à peine le temps de lui adresser, un regard. Je me dirige vers l'entrée de l'appartement pour récupérer mon sac et revient vers elle. J'attrape un sac poubelle vide au passage, un sac encore non utilisé donc encore neuf et je demande à la tueuse de mettre un objet au hasard dans le sac, une fois cela fait, je mets aussi un objet au hasard dans le sac. Le possédé ne peut pas nous voir d'où nous sommes, je ferme le sac poubelle, je récupère mon sac à « malice » et retourne dans la chambre avec la blonde. J'ouvre les rideaux, ce qui fait réagir notre homme attaché à la chaise. Je demande à la blonde de tenir le sac.

« L'esprit ne sait pas encore montrer, dites-moi comment être réellement sûr que ce type est possédé ? Je vais faire un test, observe en silence... »

Elle, ce qui lui importe c'est de tuer pour son fric, une femme qui ne pense qu'à l'argent et la preuve c'est qu'elle n'a même pas payé son voyage. Ou peut-être, est-elle frustré d'avoir partagé le carrosse avec moi, une gamine dans ce cas. Je dépose mon sac contenant les armes enchantées, puis je m'approche de l'homme pour vérifier à nouveau ses pupilles, elles sont normales. Pourtant, l'homme semble à peine conscient, je le gifle légèrement pour le réveiller, ce qu'il fit.

« M. Mendez, cette femme est là pour vous tuer, écoutez-moi et tout ira bien... »

Je suis du genre direct, on me l'a souvent reproché, qu'importe... Ce qui est dit, est dit. Avant que l'homme prenne nettement conscience de ce que je lui eusse dit, je l'invite à deviner ce qu'il y a dans le sac tout en sortant quelques pièces de ma conception, des pièces, que j'ai forgé. L'homme ne comprend pas la situation et me sort un « quoi, mais qu'est-ce que vous me voulez, je ne veux pas mourir, j'ai une femme »... Je lui réponds rapidement d'un mouvement de la tête, avec un ouais ouais, je comprends M. Mendez, mais concentrez-vous je vous prie. Je lui demande de nouveau de deviner ce qu'il y a dans le sac, il me dit, qu'il ne sait sans avoir essayé... Je lui demande de deviner, seulement deviner que ce n'était pas un jeu. Je hausse le ton de la voix au passage. Alors, il regarde le sac noir à poubelle que tient entre ses mains, mademoiselle Mercer, si j'ai bien compris son nom d'après son téléphone, qu'elle m'a si généreusement montré.

L'homme observa un moment le sac à poubelle et me répondit...

« Une cigarette et une balle d'un neuf millimètres ! »

Je me retourne vers Mercer et m'approche d'elle, puis je prends la poubelle entre ses mains. J'y sors la cigarette, que j'ai placé dans la poubelle et la balle que Mercer a placé dans la poubelle. Je montre les objets à l'homme qui semble étonné de voir ceci... Je regarde Mademoiselle Mercer et je rajoute...

« Voir et savoir l'inconnu, c'est là l'un des signes d'une possession. Mais je suppose que ça vous importe peu, temps que vous êtes payé à la fin. »

Je me retourne vers la fenêtre à nouveau, tout en demandant M. Mendez de me dire comment il a su ce qu'il avait dans la poubelle, celui-ci regarde le vide et s'exprime d'une voix presque basse, que c'était elle qui le lui avait dit... Elle ? Les ombres des pièces que j'observe avec la lumière du soleil, viennent se poser sur le visage de l'homme. Je lui demande de me dire ce qu'elle lui dit d'autre, cette fameuse personne, cette entité. Elle lui fait apparemment voir des choses à travers des rêves, des choses horribles, parfois elle lui montre le moment de sa propre mort. L'homme se mit alors, à réagir à l'ombre de la pièce de Salomon, la Rune de l'inquisition... Je demande à l'homme de me dire le nom de celle qui lui a dit ce qu'il y avait dans le sac et ce qu'il lui fait voir des choses dans ses rêves... Je me retourne vers Mercer...

« Je ne doute pas que vous sachez combattre les esprits, mais je doute que ce soit votre domaine de prédilection... Car, vous auriez su qu'il ne suffit pas d'avoir une balle avec quelque Rune pour détruire un esprit... Chaque esprit, selon sa puissance, demande un niveau différent des marques Runiques... Et donc, qu'auriez vous fait si la balle Runique dans votre flingue, n'aurait pas infligé de dégât à l'esprit... »

Je lui dis ça, car autrefois, je pensais qu'il suffisait d'une arme est quelques Runes pour détruire un esprit... Seulement, je suis tombée un jour sur un esprit assez puissant pour n'être qu'égratigner par la Rune qui détruisait en une seule fois les esprits à qui j'avais eu à faire avant lui. Je fais comprendre à Mme Mercer, du moins j'essaye de lui faire comprendre... Qu'un esprit d'un millénaire, sera beaucoup plus puissant et plus résistant qu'un esprit d'une centaine d'année. Je remarque que l'homme était silencieux et qu'il n'avait pas répondu à ma question... Alors, je lui repose la question tout fixant yeux dans les yeux mademoiselle Mercer, car oui, je trouve qu'elle a de beau yeux et que j'ai envie de les observer si ça me chante... L'homme ne répond pas, ce qui attire mon attention sur lui. L'homme bouge sa tête lentement comme pour s'étirer la nuque, je me rapproche de lui et observe à nouveau ses pupilles, cette fois elles sont dilatées à un niveau anormal.

J'approche ma bouche de son oreille droit et je chuchote en anglais directement à l'esprit qui vient de se montrer.

« C'est Constantine... James Constantine enfoirée ! »

L'exorcisme allait pouvoir commencer...

Madame par au quart de tour, madame croit que le monde est à ses pieds, madame pense qu'elle est tellement forte que rien ne peut lui arriver peut-être ? Décidément, je ne l'aime pas et je ne compte pas la laisser prendre une vie devant moi sans rien faire. Je ne réponds pas à sa violence pour deux raisons, je ne suis pas connu pour frapper les femmes à par si elle a vraiment cherché le noix là où il ne fallait pas comme elle d'ailleurs, mais dans son cas et j'en viens à la deuxième raisons... Mieux vaut éviter de lui donner carte blanche pour tuer un être innocent et moi avec. La blonde pense qu'elle contrôle la situation, il suffit d'un rien pour que le danger ne survienne de nulle part. Enfin, soit, je vais arrêter de perdre mon ton avec elle, j'ai quand même mieux à faire en ce moment, n'est-ce pas ? Les pupilles de l'homme s'étaient anormalement dilatées, l'entité se montra enfin. Je lui fis connaître le nom de celui qui le fera regagner les enfers... Et qui n'est autre que Constantine, James Constantine. Pas de réaction agressive, celui-ci ce contente de sourire et nous regarder l'un après l'autre. Son regard insistant vient se poser sur le mien, c'est alors qu'il dit une chose qui ne m'était pas étrangères.

« Avant de t'occuper des ténèbres dans le cœur des autres, tu devrais t'occuper de celle qui t'habite... C'est le diable en personne ! »

Il finit sa phrase avec un rire qui raisonne au-delà d'entre les murs, or qu'il ne devrait pas avoir de raisonnement, la pièce est trop petit et pas tout à fait vide. Je pose la pièce de Salomon sur son front, son rire se transforme en cri. La pièce de Salomon agit sur l'esprit comme l'eau bénit agirait sur un démon, c'est-à-dire que cela le brûle et l'affaiblie. Je réfléchie un moment en songeant à Mercer, elle ne m'aime pas et Dieu sait à quel point j'ai envie de lui faire manger le bout de ma botte dans son jolie visage... cependant, je pense que nous entre aider, ne nous fera pas de mal, si ? Je la regarde et je lui demande de prendre mon sac, l'ouvrir et d'y prendre l'arme ayant la forme d'un crucifie. Je lui demande aussi de prendre les balle en or avec l'écriture de Salomon dessus, qu'elle ne pouvait pas les manquer, c'était les plus grosse balle de munition du sac. Je lui demande braquer, l'arme en direction du possédé et d'attendre.

L'homme, ou plutôt l'esprit arrive à détacher le bras droit du lien qui le retenait, pour m'attraper mon poignet de la main libre. Alors, je commence « le Rite » et donc réciter l'incantation pour repousser les l'esprit hors du corps. Mercer dit savoir ce qu'elle fait, elle sait donc qu'il faudra qu'elle tire avec le crucifie sur l'esprit pour le détruire. Le détruire ? Je sais que la Rune de Salomon affecte cet esprit, mais je n'ai aucune idée si la Rune est assez puissante pour le détruire avec une balle en un seul ou plusieurs coups. L'esprit ressert sa main sur mon poignet, quand après avoir cessé de crier il me dit... Que mes peines ne sont rien comparé à ce qu'il fait endurer à cet homme, que tu devrais prier ton Dieu pour sauver ton âme. Puis, il finit de nouveau avec un rire dégoûtant, pervers... Ce Poltergeist n'était pas comme ceux, que j'ai rencontré auparavant, celui-là est conscient de sa perversité, j'ai peine à croire que ce soit un esprit perturbé.

« In nomine Patrice spiritous sontis ! »

Répétais-je plusieurs fois, pour finir l'incantation. C'est alors, que les murs vibraient et se fissuraient, signe que l'esprit quittait le corps de son hôte. Je suis repoussé par une force invisible et l'entité dévoilait enfin son vrai visage. Le Poltergeist était face à nous, hors du corps de M. Mendez. Maintenant c'était autour de Mme. Mercer d'agir, je restais silencieux...

J'aurai dû m'en douter, l'esprit en question était réellement plus puissant, qu'il voulait nous en faire croire. J'ai forgé les balle du crucifix, avec les Rune de l'inquisition connu comme étant l'écriture de Salomon. Ces balles à la différence d'une balle normale, ou d'une autre balle enchantée, elles sont enchantées de manière à fusion avec l'au-delà... C'est-à-dire qu'elle sont fait pour toucher l'esprit de manière explosive et le réduire en morceau et il arrive que j'en vienne à l'utiliser sur les hybrides, des possédés consentants qui sont en parfaite harmonie avec le fantôme. Ce sont des balles puissantes que j'ai forgé moi-même avec l'expérience et les années de connaissance en chasse au Poltergeist. On apprend pas tout devant un bureau, l'expérience et les rencontre forge l'âme et la connaissance. Je regarde la femme combattre l'esprit, elle se débrouille bien, je ne comprends pas réellement ce qui ce passe quand vient poser sa main sur moi...

Mais je devine que c'est pour notre bien à tous les deux, bien que je me sens étranges vides de mes force petit à petit. La pièce de Salomon est toujours collée au front de M. Mendez, tant mieux c'est le mur qui séparer le lien entre lui et le Poltergeist. Je me dirige vers mon sac, y sort une craie et commence à poursuivre ce que cette femme a marqué au sol. Mon action va affaiblir le champ d'action de l'esprit ce qui va laisser plus de main d'œuvre à Mercer. Quand je vois qu'elle se fait attraper par l'esprit, je tente de me lever pour la rejoindre, cependant... Mes jambes sont encore tremblantes, je n'ai pas encore récupéré de l'énergie qu'elle m'a subtilisé. Mais apparemment elle arrive à reprendre du poil de la bête, et s'en sort sans que je vienne lui apporter mon aider. Elle n'avait pas menti qu'elle disait qu'elle était débrouillarde, je trouve sa dommage qu'elle gâche ses talents dans le crime professionnel.

Puis, elle réussi au bout du compte à ce débarrasser du spectre, elle lâche l'arme au sol avant de s'en aller vers la cuisine je crois. J'ai peine à croire qu'elle arrive encore à tenir debout avec les runes qu'elle a utilisé, plus le crucifix qui demande aussi de l'énergie magique à son utilisation, car les calibre et les balles sont marqués de Runes. Je réussis à me lever finalement, je détache l'homme et je me dirige vers la cuisine ou j'y trouve la femme... La maison est en piteuse état, je pense qu'il sera plus sage que M. Mendez et sa femme déménage à partir d'aujourd'hui, pour le sécurité. Je m'approche de la femme, elle m'avait l'air blessé... Mais apparemment c'était juste mon imagination, juste quelque bleu sûrement. Celle s'attarde sur le calibre encore au sol.

« Où avez-vous eu cette chose ?

- J'ai fabriqué cette chose ! Tout comme les balles et les pièces... Le crucifix sert généralement à tuer un hybride, homme et femme qui ont eux-même insisté l'esprit à fusionner avec qu'eux. Je l'ai tue, seulement si l'un deux dépasse les bornes... Généralement, les hybride sont des sorciers, car l'énergie d'un Poltergeist est un bon carburant pour booster leur magie. »

Je lui réponds sur un ton neutre, pas amical, mais pas non plus de manière agressif... Je ne vois plus l'intérêt de lui foutre mon pied dans la tronche, je crois qu'elle a reçu ce qu'il fallait de l'esprit. Peu après ma réponse, Mercer montre des signes évidentes d'une fatigue prononcée, elle a abusé de ses forces. Je la regarde un moment, oubliant notre mauvais départ, tentant de reprendre à zéro... J'attrape l'arme et le met dans mon sac, je reprends la pièce qui avait glissé sur l'oreiller et je la mets dans ma poche. Ensuite, je me retourne vers la femme...

« Je n'ai aucune raison de vous le dire, mais disons que j'ai envie de croire qu'on fond vous êtes une personne bien... J'ai demandé au Taxi de m'attendre, je vais y aller maintenant que mon travail est fini, vous devriez m'accompagner... Le prêtre à l'entrée à du appeler la police et dans votre état, je doute que vous puissiez rivaliser avec l'autorité. »

Je lui tend m'a main pour l'aider à se relever...

« Suivez-moi et je vous parlerai du crucifix. »

Elle attrape ma main, cela peut paraître n'être qu'un simple geste, mais à travers ce simple geste le conflit entre moi et elle, s'est envolé de mon esprit. La page est de nouveau blanche, prêt à réécrire un meilleur texte que celui précédent. Elle semble beaucoup plus meurtrie que moi, en ce moment présent, alors je l'aide du mieux que je peux à ce rétablir et se remettre sur ses jambes tremblantes. Je l'accompagne jusqu'à l'arrière de la maison, où on y trouve une issue improvisée. Mon regard ce perd quelque instant dans le coin de la vitre, où j'y observe mon reflet sans cligner des yeux. Perdu dans un songe, une pensée soudaine, une sentiment étrange. Je repense à ce qu'à dit l'esprit à mon sujet, je repense à l'avant dernier esprit que j'ai exorcisé. Ils m'ont conseillé de m'occuper d'une certaine noirceur tapis en moi, de la combattre. Je ne comprendre toujours pas ce que cela signifie, suis-je possédé ? Si oui, pourquoi les Rune ne m'affecte pas ?

« Quel est votre nom ? Je suis Scarlett Mercer. »

Je la regarde un moment dans les yeux, avant de m'en détourner, peiné de voir que de si jolis yeux viennent d'une tueuse... Je lui réponds sur un ton calme, toujours neutre.

« James... James Constantine, enchantée. »

Presque. Je retourne vers la chambre et récupère mon sac où j'y entrepose mon crucifix, je vérifie que chacune de mes pièces sont dans ma poche droite. Je me dirige à la suite vers l'entrée, j'ouvre la porte. Le prêtre et la femme de M. Mendez attendaient à l'entrée, la police arriva au moment où je sortais de l'appartement. Le prêtre s'avança vers moi inquiété, je lui dis que tout était réglé concernant la possession, ce pourquoi il m'avait fait venir. Ensuite, la police nous interpella pour savoir si c'était bien nous qui avait appelé. Le prêtre et la femme acquirent d'un mouvement de la tête, l'un des officiers me demanda qui j'étais dans l'histoire et ce qu'il y avait dans mon sac. Le prêtre se mit immédiatement entre nous pour dire que j'étais un ami à qui il avait fait appel, que c'était une étrangère qui avait tenté d'agresser M. Mendez. On me questionna sur comment s'était dérouler la situation, je ne dis aucun mensonge, je ne leur dis pas non plus toute la vérité.

Je leur dis qu'il y avait bien eu cette femme avec une arme à feu qui a tenté de tuer le mari de Mm. Mendez, que j'ai secouru M. Mendez et que la femme s'était enfuit par l'arrière de l'appartement. Mais je ne leur dis pas qu'elle se trouvait dans un taxi juste en face de l'immeuble, d'une part parce que je n'en étais pas sûr et deux, parce qu'elle me faisait confiance et qu'elle a su me faire confiance pendant l'exorcisme. Il me demanda une description précise de la femme, ce que je fis sans vraiment tout dire, prétendant que je n'ai pas trop fait attention préoccupé par M. Mendez... Ce qui est en partie vrai, tout en rajoutant que la seule chose que j'ai décrite, était la seule chose que j'ai retenu de son apparence... Ses yeux. Il finit par me laisser partie au bout de quelque minute, je dis au prêtre que M. Mendez était dans la chambre sur le lit, qu'il récupérait de sa mésaventure. Et puis, je partis, rejoignant le taxi.

« Qu'y a-t-il, à l'intérieur de vous ? »

M'avait-elle demandé quand je suis rentré à l'intérieur du taxi, mais la question fut dévié, trouvant plus d'importance à demander à la chauffeuse de nous conduire. Simplement rouler pour l'instant, le temps de réfléchir à l'état de Scarlett. Elle continua de dessiner des Runes, dans son état où trouvait-elle l'énergie pour réaliser des marques Runiques actives. Je détourne mon regard, scrutant le paysage, je préférai ne pas m'en mêler.

« Dites m'en plus à propos de ce crucifix, comme vous l'appelez. Pourriez vous m'en construire un ? J'y mettrais le prix, bien entendu. »

Je la regarde un moment, j'étais partagé... Me demandant si je devais lui répondre où pas, je ne pouvais pas oublier le fait qu'elle était une tueuse. Je frotte mon menton, avant de me décider à lui répondre.

« Le Constantine, je n'avais pas vrai de nom pour le baptiser hormis lui donner le mien. »

Je la regarde droit dans les yeux...

« Cette arme entre les main d'un simple humain, ne fonction pas, il n'y pas de détente... Entre les main d'un être magique, elle tire des balles magiques... Mais je me refuse de vendre des armes qui seront le fruit d'un génocide. Cela qu'importe le prix... Cependant, j'accepte de vous faire une offre, si en échange vous m'aidez. »

Je laisse un moment de silence et je rajoute...

« Aidez-moi à traquer les hybrides et je vous fournis l'arme et les munitions, quand vous le voudrez et gratuitement. »

James était très peu fier de cette journée qui, en passant, lui a pris cinquante balle et un paquet de clope, actuellement introuvable. Il a dû le perdre durant le conflit avec l'esprit. La question de la femme revient dans l'esprit de l'homme, il ne pouvait tout simplement pas lui dire que lui aussi est un pauvre hybride, à la différence que sa possession à lui, est différente des celles des autres qu'il chasse. Malgré cette journée - disons-le - de merde, elle se terminait plutôt bien au final. James venait de gagner une sorte d'alliée dans son combat, ce n'était pas si mal. Le paysage défilait devant ses yeux, un regard impassible à la beauté parisienne. Ville de merde. L'homme n'aime pas vraiment Paris, cette ville lui rappelle bien trop de mauvais souvenir. Après tout, c'est ici que le Führer a posé les pieds autrefois, il n'aime pas trop se rappeler qu'il a été créé pour servir les projets de ce fou. Enfin, créé... Ce n'est qu'une façon de parler, pour dire que c'est de la faute des Nazis, s'il est possédé par la plus ancienne entité de ce monde.

- Chauffeuse tournez là et arrêtez-vous ! Annonce-t-il soudainement, l'homme ignorant à nouveau ce que disait la femme. Il se frotte le menton délicatement, avant de sortir à nouveau l'arme dorée de son sac et la poser sur les jambes de la femme. Désoler, j'ai encore quelque chose à faire ici, mais pour garantir ce que je vous eusse dit plus tôt. Je vous donne cet instrument et je vous fournirai les munitions plus tard, si vous acceptez bel et bien le marché.

L'homme ouvre la porte et descend du véhicule, avant de sortir de sa veste une carte comportant son numéro de téléphone. Il tend la carte à la jeune femme avant de rajouter. « Réfléchissez-y, c'est une bonne affaire pour vous ! » Il ferme la porte avant de taper le toit du véhicule pour autoriser celui-ci à partir. Il observe une dernière fois la femme dans le véhicule qui disparaît au loin, quand il y repense, elle était plutôt jolie. Dommage, qu'il n'est plus l'âge pour ce bordel. Il se retourne et remarque un homme avec une cigarette en bouche, il s'approche de lui et lui demande dans un français anglophone. « Vous auriez une clope ? » L'homme lui fit un geste pour le faire patienter un moment, avant de lui sortir une cigarette de son paquet neuf. L'exorciste lui remercie avant de se diriger vers le métro, clope en bouche, tentant de faire apparaître une flamme de son briquet... Sans succès. Il laisse un soupire, ressemblant à un grognement, s'évader.

- Foutu briquet ! Crache-t-il...