Madame ? Enchanté.

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 Madame ? Enchanté.

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Allen Kristiansen
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MessageSujet: Madame ? Enchanté.    Madame ? Enchanté.  EmptyMar 30 Mai 2017 - 21:50

« Et si on remplaçait les épinards par des petit pois ? »

Non mais sincèrement. Quelle idée. Pour quelle raison les épinards existent-ils ? À partir de quelles algorithmes la Nature s’est-elle dit « allez, je vais inventer un légume vert qui a un goût insipide et ressemble à de la bouillie ! » Je ne comprends sincèrement pas ceux qui peuvent s’enfiler des tonnes et des tonnes d’épinards sans jamais s’en lasser. Comme mon co-directeur par exemple. Il adore ça. Mais vraiment. Du coup, j’ai tendance à lui offrir de bon cœur le contenu de mon assiette. Il me regarde avec son air de merlan fris avant de me sourire de toutes ses dents, comme si je lui avais annoncé une promotion. Plus facile à contenter, je ne connais pas.

Bref, je parle des épinards. Pourquoi ? Parce qu’une réunion s’est un peu éternisée et qu’à la libératrice phrase de fin, je me suis dirigé avec hargne -oui de la hargne- vers le self. Il était presque 14h. Et tout le monde sait qu’à cette heure, dans les restaurants d’entreprise il ne reste plus grand-chose, directeur ou non. Du choix ? Nop, tu prends ce qu’il reste et tu ne te plains pas. Et évidemment, il a fallu qu’aujourd’hui, entre toutes les journées de la semaine, ils sortent les épinards. Sincèrement ? J’ai une raison de faire la gueule là, non ? On ne me dira pas simplement que je ne suis jamais content hein ? Non, mais je déteste ça. Je ne peux pas en manger. Cette bouillasse immonde qui bouge comme du pudding, c’est juste… juste pas possible. Du coup, je grince des dents lorsque la louche déverse cette espèce de gélifiant visqueux dans mon assiette et vient polluer mon poulet. Je me rattrape avec deux desserts, un fruit et un yaourt puis m’assoie aux côtés de mes collaborateurs et distribue allègrement l’amoncellement de feuilles cuites dans l’assiette de mon co-directeur.

Le repas se déroule sans heurt, on discute, on blague, on finit par rire. Cela me fait du bien et contraste avec toutes les revendications auxquels j’ai fini par m’habituer. J’inspire profondément et sors mon téléphone de ma poche de pantalon, discrètement. En faisant défiler mon agenda de l’index, je me concentre sur le reste du programme de la journée. Une inspection, trois études à vérifier, j’étais parti pour terminer ma journée assez tôt, bonne nouvelle.

Puis, je constate la présence d’un minuscule rectangle sur la plage horaire 14h30-15h. Hein ? Comment ai-je pu oublier un rendez-vous ? ça ne me ressemble pas. Un rapide coup d’œil sur ma montre m’indique 14h32. Misère. Le temps de retourner au siège, j’en ai pour facilement 5 minutes. Je m’excuse auprès de mes collègues et quitte la table en emportant les consommables. La pomme dans le bouche, mon café à la main et la veste sur le bras, je décale une mèche de ma main libre et marche d’un pas très rapide jusqu’au grand hall. Si ça ne tenait qu’à moi, je ferais usage de mon pouvoir pour geler le sol et arriver plus vite en glissant dessus. Ça en ferait chier plus d’un mais hey, c’est de bonne guerre, il n’y a pas de raison que je sois le seul à essuyer les mauvaises grâces. Mais bon, en soit, ce serait inutile puisque je risquerais davantage de me ramasser sur le sol.

Du coup, je me contente de courir à moitié, ma chemise sur le dos aux poignets relevés, la cravate un peu desserrée autour de mon col pour m’éviter un étouffement quelconque. J’avale mon café comme s’il s’agissait d’un jus d’orange et manque de me brûler la langue. Me présentant à l’accueil, j’interpelle un agent :

-Bonjour, est-ce que Mme Porter s’est présentée ?

L’homme me salue et clapote sur son clavier. Quelques instants plus tard, il m’annonce :

-Oui, M. le directeur, il y a une dizaine de minutes. Je l’ai faite patienter en salle d’attente.

Je laisse échapper un faible « Merci » et me précipite dans la pièce susnommée. Ils sont assez nombreux à patienter plus ou moins calmement, pour des affaires plus ou moins graves. Je fais fonctionner mon don pour passer en revue les esprits des personnalités assises et me stoppe rapidement sur une dame aux cheveux bruns et au joli visage. My my, faire attendre une dame, voilà qui n’est pas mon habitude. Je passe ma veste sur mon bras gauche pour libérer la droite et tend cette dernière pour saluer mon hôte.

-Mme Porter ? Veuillez me pardonner pour ce retard, ma réunion s’est éternisée. Permettez que nous discutions plus confortablement dans mon bureau.

Sur ces mots, je me tourne et indique à ma compagnie de bien vouloir me suivre. Nous prenons l’ascenseur, bifurquons à un carrefour de couloir et me voilà de retour dans mon bureau, non sans avoir déverrouillé la porte au moyen d’une clé et d’une rune. Je la dirige vers le bord sur la droite semblable à un salon et lui propose de s’asseoir sur un fauteuil.

-Je peux vous offrir quelque chose ?

Je lui souris d’un air avenant, tentant de masquer ma pseudo gêne. Je n’ai absolument rien indiqué sur mon agenda quant à la raison de sa présence malgré le fait d’être certain d’en avoir déjà évoqué le sujet. Ce manque de professionnalisme ne me ressemble absolument pas. Je commence à faire fonctionner la cafetière et amène les quelques douceurs du jour. Quand je vous dis qu’on a de bons cuisiniers, on a aussi de bons pâtissiers.


Dernière édition par Allen Kristiansen le Mer 7 Juin 2017 - 21:48, édité 1 fois
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Elizabeth M. Porter
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MessageSujet: Re: Madame ? Enchanté.    Madame ? Enchanté.  EmptyMer 31 Mai 2017 - 18:01

Ce matin il faisait très beau à Berlin. Cormag mangeait tranquillement ses œufs aux bacons sur la table de la salle à manger.
J'étais dans le hall en train de mettre mon manteau. Pour une fois que j'étais prête à partie avant lui !

-À quelle heure part ton vol ?
-À 8h47. Je pense prendre un taxi.

Il se leve pour le rejoindre et m'embrasse sur le front.

-Bon voyage, préviens moi quand tu arrives.

- Compte sur moi !

Je pris ma valise et entra dans l'ascenseur. Avant que les portes ne se referment, je lance un sourire.

- Ne te fatigues pas trop au travail mon amour.

~~~~~~~

L'aéroport est plein à craquer, la prochaine fois je demanderai un jet privé, ça ira plus vite.
Une fois dans l'avion, on me conduit à ma cabine en première classe. Le siège est en cuir blanc crème, et il y a un coussin rouge. L'hôtesse installe ma valise dans le coffre. J'étais seule dans la cabine. Je m'installe dans mon siège et contemple le ciel par le hublot.

-L'avion va bientôt décoller madame, mettez votre ceinture.

C'est la première fois que je prend l'avion pour quittée le continent. En fait, c'est la première fois que je quitte le continent.... le Canada, j'avais toujours rêvé d'y aller. Mes parents ont passé leur lune de miel aux chutes du Niagara, rien que ça. Ils en avaient eu de la chance. Mais Ca y est, j'y allais à mon tour. Bon, je n'y allais pas assez longtemps pour pouvoir visiter mais déjà j'allais à Ottawa, et c'était un bon début. L'avion décolla. C'était partie pour 11h de vol, et il fallait que j'organise le dossier pour le présenter au directeur du QG Canada... selon les rumeurs il était très jeune, et assez séduisant. Hm.... Cormag m'a dit autre chose à son sujet mais je ne me rappel plus.
Les nuages était blancs, j'avais l'impression de nager dans de la chantilly, avec du sucre glace. Tout ce que je détestais.... je ferma le rideau.

Quelques heures après le décollage, les hôtesses m'apportèrent mon repas. Poulet sauce blanche et épinards, avec salade de fruit en dessert.
Saviez vous que les goûts changent en altitude ? L'altitude assèche le palais et altère le goût, c'est pour cela que les plats servis dans les avions sont copieusement salé et poivré, puis enrichis d'arômes divers afin d'accentuer le goût. Pareil pour les vins, les plus délicats peuvent être aussi fade que du pain, les plus grands chefs proposent pour cela des vins charpentés et capiteux. En tout cas, une grande partie de la nourriture n'est pas adaptés à la consommation en altitude.

~~~~~~~

L'hôtesse me réveilla.
-Madame, nous atterrissons dans 15 minutes.

Je m'étais endormie, mon livre dans les mains et mes lunettes sur le nez. Quelle heure il était ? J'ouvris le volet du hublot et le soleil m'éblouit. Je pris mon téléphone.
12h48. Et bah mince, je vais devoir tenir tout le reste de la journée, j'ai rendez vous à 14h30 et j'ai à peine dormis 2h. Et en plus je commence à avoir faim. J'ai beau avoir mangé deux repas et un goûter, ça ne m'a pas vraiment remplis l'estomac.
L'avion atterrit. Heureusement je n'ai pris qu'une valise à main, ça m'a évité d'attendre une heure au tapis à bagages, déjà que la douane me pris une demi heure minimum.

~~~~~~~

Le taxi freina, ce qui me dis sortir de mon état de somnolence.
-Madame, si vous voulez je connais une excellente petite boutique qui vend de bon sandwich pas très loin.

-Je serais ravis que vous me conduisiez à elle.

14h09. Il fallait que je fasse vite.

-Je reviens, ne bougez pas.

Je pris un sandwich complet thon et retourna au taxi. Il me déposa dix minutes plus tard à l'adresse indique sur le carnet de rendez vous.

-Attendez m'dame ! Vous avez un peu de mayonnaise...

Il mis son doigt au dessus de sa lèvre. Je me mis à l'imiter et en effet, j'avais de la mayonnaise. Sourire gêné.

-Merci beaucoup !

-De rien ma p'tite dame.

Le taxi glissa dans le rang de voiture et disparut à l'angle. Je me retourna, le bâtiment qui me faisait face était beau, majestueux. À l'accueil, on pouvait entendre les talons des chaussures résonner, donnant une symphonie de clapotement à moitié synchronisée. Avec un peut d'entraînement ça aurait pu donner quelque chose d'intéressant. L'homme à l'accueil m'informa que le directeur Kristiansen n'était pas encore arrivé et m'indiqua la direction de la salle d'attente.

-Excusez moi, où se trouvent les toilettes ?

-Deuxième porte au fond du couloir.

-Merci.

Les toilettes étaient claire, et la lumière blanche reflétée sur le carrelage blanc rendait le lieu assez froid. Mais en tout cas, ça permettait de faire ressortir mes cernes, mes cheveux qui n'étaient plus en place et... oh ! Un peu de mayonnaise sur la joue... j'avais pas une belle tête, le décalage horaire ne me réussi pas. Après un petit coup de peigne et un coup de rouge à lèvre, je m'installe sur un siège dans la salle d'attente. Je pris mon livre et attendis.

-Mme Porter ? Veuillez me pardonner pour ce retard, ma réunion s'est éternisée. Permettez que nous discutions plus confortablement dans mon bureau.

Oh bah ça, on m'avait dit qu'il était déduisant mais je ne pensais pas qu'il l'était à ce point. Je retire mes lunettes, range mon livre et lui serra la main.

-Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas grave. Je vous suis.

Il m'indique le chemin. Nous prenons l'ascenseur, et arrivons à son bureau. Il déverrouilla sa porte, et m'invita à entrée. Je le remercia avec un sourire et hochement de tête. Le bureau est bien plus grand que celui de Cormag. C'est certainement par ce que le plafond est plus haut, Ca donne l'impression de. Mais en tout cas, j'aime beaucoup. Il m'indique un des fauteuil à droite.

-Je peux vous offrir quelque chose ?

-Je veux bien un café ! Merci.

Il me sourit et alla démarrer la cafetière. Il arriva quelque minutes plus tard avec une tasse et un plateau de gâteaux. Mince, je ne raffole pas des pâtisseries... mais bon, elles ont l'air bonnes et je vais faire un effort. Je pris la tasse et une tarte qui ne m'a pas l'air pleine de crème.

-Merci pour le café !

Je pris mon sac et sortis le dossier. Bon il va falloir que je réussisse à tenir le rendez vous.
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MessageSujet: Re: Madame ? Enchanté.    Madame ? Enchanté.  EmptyJeu 1 Juin 2017 - 17:18

« Ça m’fait toujours un p’tit truc au cœur. »

De se sentir apprécié, voyez. Par une remarque, par un sourire, par une intention. Surtout sur une femme. Encore plus sur une belle femme. Encore plus sur une belle femme mariée. Encore plus sur… D’accord, vous avez compris. Je lui souris pour m’excuser de mon retard. Je lui souris aussi pour lui rendre la monnaie de sa pièce, implicitement. Rencontrer de nouveaux visages, ça ne peut que faire du bien. Moi, ça me détend. On repart à chaque fois de zéro, sans accroche, sans arrière-pensée, on se découvre l’un l’autre avec une pudeur excessive, un champ d’action limité, dans l’espoir ou non de ne plus jamais se rencontrer. J’aime les rencontres, parce qu’elles sont fraîches et qu’elles amènent des sensations que l’on ne retrouve nulle part ailleurs, comme celles, instinctives, que l’on lance face à de beaux visages ou de beaux corps. Je lui souris, parce que c’est la seule chose qu’il me soit possible de faire.

-Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas grave. Je vous suis.

Je n’ai besoin de rien de plus pour l’amener hors des couloirs fades et sans âmes du QG. Peut-être sont-ils colorés, je n’y fais à vrai dire plus attention depuis longtemps. Cormag. Elle est la femme du directeur d’Orphéo d’Allemagne. Ça me revient à présent, clair comme de l’eau de roche. Je n’ai pas beaucoup de liaison avec ce pays. Mon champ d’action est relativement large et isolé pour ne m’autoriser des relations qu’au travers de mon continent. L’Amérique du Nord, entre autre, le Mexique, les Caraïbes, la Colombie, le Venezuela et une partie du Pérou. Guère plus loin, même si le Brésil et l’Argentine couvrent une bonne partie du territoire sud. Ah et Orphéo Londres aussi, bien évidemment. En dehors de ça, c’est relativement silencieux. Du coup ça me revient. La demois… pardon la dame s’attend peut-être à ce que nous développions nos relations, ce genre de choses. Je ne connais pas l’Allemagne et si ça ne m’a jamais effleuré les oreilles c’est qu’il n’y a pas grand-chose à grapiller là-bas vis-à-vis de mes centres d’intérêts. Le Canada n’est pas centré sur la recherche pour des prunes, il y a simplement – et curieusement en fait – une mine à cavernes runiques, sites archéologiques et autres sur ce territoire. Je ne me suis jamais demandé pourquoi était-ce le cas d’ailleurs… mais maintenant qu’on en parle, est-ce que… ?

-Je veux bien un café ! Merci.

POUF, mon cerveau s’éveille de sa douce torpeur de scientifique en mal d’études sur lesquelles se pencher pour prendre en compte la commande de la dem… DAME BORDEL. Je fais un blocage, c’est pas possible. Je dois avoir un problème avec le mariage, c’est la seule explication. J’acquiesce et fait démarrer la cafetière. Je passe des capsules de bon café et me réserve celle de moins bonne qualité puisque, voyez, j’aime le café bon marché et insipide. Ça permet de rester concentré, je vous assure. Une fois que vous l’avez bu, vous ne pouvez qu’être réveillé par ce goût amer et râpeux que ces cafés ont tendance à laisser sur la langue. Je ramène le tout et le dépose sur la table. Je me console avec un muffin aux abricots et éclats de chocolat et savoure un instant le sucre en petite quantité affluer dans ma bouche et se déverser dans mon estomac. C’est. BON. C’est même très bon.

J’inspire tout en l’observant agir de manière très professionnelle. Pas comme moi. Bon, j’ai clairement tout ce qu’il me faut sous la main, papier, ordinateur, stylo, surligneur, mais rien de préparé. Enfin, je suppose que le fait de rentrer dans mon bureau après l’heure du déjeuner peut en partie expliquer mon problème. Sinon... sinon, la DAME reviendra dans son pays d'origine probablement avec une bien piètre opinion de moi. Et je l’ai dit, je dois absolument soigner ma relation avec l’entourage lointain. Absolument. C’est même plus important que mon entourage proche. Bref, on s’en fiche, vous avez le droit de le dire. Je souffle.

-Parlez sans vous presser. Même si le créneau est un peu étroit je serais ravi de vous offrir le dîner si vous l’acceptez. Cela vous permettra de visiter un peu Ottawa.

Je pense que c’est acceptable non ? J’avoue avoir quelques difficultés à savoir comment me comporter face à une dame. Je suis naturellement plutôt proche avec les étrangers, femmes comme hommes, mais je ne sais absolument pas jusqu’à quel point mon droit s’applique en matière d’invitation galante. C’est un peu de ma faute si cette réunion ne peut pas s’éterniser alors quelque part ça me chagrine un peu de la voir faire un aller-retour aussi rapide alors que la Canada lui tend les bras. Oui, le Canada c’est beau. Vous en doutez ? C’est grand ! C’est Vert avec un grand V, comme les TGV. On a d’ailleurs de très beaux trains verts et jaunes ou rouges et blancs, comme la Suisse. Mais on est mieux quand même. Parce que c’est le CA-NA-DA et que c’est le meilleur endroit sur terre, même quand il caille.
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MessageSujet: Re: Madame ? Enchanté.    Madame ? Enchanté.  EmptyJeu 1 Juin 2017 - 19:06

9h plus 11h et quelques minutes… Bon, il doit être 20h, 21h en Allemagne non ?
Cormag est toujours –et encore- à son bureau, il a du encore refuser le énième diner offert par un de ses ‘amis’ de bureau pour plancher sur les affaires en cours. Je lui ai déjà dis mille fois qu’il travaillait trop, et même si je suis sa femme, c’est pas pour autant qu’il m’écoute. Loin de là.
Tiens, j’ai oublié de lui envoyer un message. Et crotte… ca commence bien. J’espère pouvoir être opérationnelle pour le reste de la journée sinon je suis parée pour le casse pipe. Je rigole… Enfin presque. J’étais venu pour quoi déjà ? Ah, pour essayer de trouver un accord commercial –ou autre- afin de rapprocher nos deux QG et de nous entraider et contrer la crise actuelle qui frappe le Monde –et l’Europe en particulier dans le temps qui court... Tiens, j’ai finalement retenu mes cours ! D’ailleurs ça me surprend que la crise économique ait autant affecté le monde magique, faut croire que nos mondes ne sont pas si éloignés. Quoi qu’il en soit il faut trouver une solution, et en suivant les directive expliqué par Cormag je devrait arriver a trouver quelque chose d’intéressant.
Je prends de nouveau mes lunettes et les pose sur le bout de mon nez. Il va falloir que je retourne chez l’ophtalmo, et que je change tout ça, j’ai l’impression d’être une vielle de 250 ans. Bon je ne suis pas jeune, d’accord, mais ce n’est pas pour autant que je devrais en avoir l’air. Je n’ai pas encore de rides, ni de problème de ménopause et … Attend. «
Pourquoi tu penses à ça toi ? Pourquoi maintenant ?
». Je fais pitié parfois. « Recentre toi ».
Je relève la tête pour voir mon hôte. Il était en train de réunir ses affaires face à moi. Non mais, il est clairement bel homme. Bon, note à moi même : éviter de le relooker pendant la réunion. Dans le pire des cas, en dehors ça ne serait pas de refus, car bon, entre nous, regarder n’est pas tromper.
Je bois une gorgé de café. Il est bon, quoi que pas assez fort à mon gout. Mais ça, il n’est censé me connaître. Sinon ça aurait été étrange… C’est bon ! Je sais ce que j’avais oublié. « Il lit dans les pensées. Oh. » . La je suis gênée. Par reflexe je lui souris.
Quand faut y aller, faut y aller. Je vous avouerai que je ne sais pas par où commencer. Et bien je ne suis pas en forme aujourd’hui.

-Bon, comme dit dans le mail envoyé par mon époux –Cormag Scrimgeour- Je suis venu pour parler d’un accord possible entre nos deux QG.

Je crois que j’ai été assez claire. Rapidement je regarde ma montre. On a perdu du temps… Je ne sais pas si je vais pouvoir trouver quoi que ce soit comme accord avec Monsieur… Kristiansen ? Oui c’est ca.

- Parlez sans vous presser. Même si le créneau est un peu étroit je serais ravi de vous offrir le dîner si vous l ‘acceptez. Cela vous permettra de visiter un peu Ottawa.

Et bien, il est charmant. En toute franchise, j’aurai accepté bien plus qu’un diner si j’avais été plus jeune. Et bien, va pour un diner ! C’est vrai que la ville me paraît belle, et aujourd’hui il a l’air de faire plutôt beau, il faut en profiter. Dans ce cas, promis jeune homme, je fais un effort pour tenir jusqu'à ce soir.

- Je serais ravie ! Et je vous avouerai, que j’ai grande envie de visiter votre ville.

Mon dieu, voilà que j’arbore un sourire niais, telle une petite fille à qui on dit qu’elle aura le droit de regarder la chaine qu’elle veut ce soir. Si ça avait été le cas, je pense que j’aurai regardé une bonne série policière.

- Du coup, comme nous n’avons pas forcement le temps, je vous propose de commencer. Alors…

Je prends un dossier.

- J’ai cru comprendre que votre QG est spécialisé dans la recherche scientifique, et sans vous mentir c’est ce qui manque beaucoup au QG Allemagne. On est assez bon coté militaire et industrie, mais le reste c’est très peu développé, ou juste assez pour nous permettre de garder la tête hors de l’eau.

Je sortis un document et le mis devant moi.

- De plus, un partenariat avec une grande entreprise qui nous sponsorisait a été arrêté récemment, suite a une attaque de leur hangar de réserves par les sorciers noirs. Ils ont eu peur, je leur ai dis que ce coup avait été prémédité, fait pour qu’ils réagissent comme ils le faisaient, et j’ai beau leur avoir proposé un autre accord qui leur aurait permis une sécurité plus grande de leur entrepôts et un accès au budget souple, ils n’ont rien voulu savoir. C’est un coup qui nous a mis au pied du mur.

Petite pause théâtrale.

- Je pense également qu’il faut qu’on montre que nous ne sommes pas tous solitaires et éloignés, que nous sommes au contraire unis, car comme on le dit : l’union fait la force non ? Sur cela, votre aide nous apportera une sérénité partenariale et rassurerait pour un temps nos divers ‘amis’. Et enfin, si nous pouvons resserrer nos liens entre nos deux pays, nous contrerons plus efficacement l’avancer de l’ennemie grâce à un transfert de données plus rapide et une communication directe.

Mon dieu. J’ai réussis à dire tout ça. Je ne sais pas si il a tout entendu ou tout compris, mais moi j’ai soif. Je pris une grande gorgée de café, et une bouché de tarte au pommes. Elle était bonne. Non, vraiment, j’aime beaucoup. Ca vous étonne ? Il faut bien que je ne sois pas tout le temps chiante non ? Sinon je serai capable d’énerver tout le monde. C’est vrai ça, qui n’aime pas le sucre ? Et le chocolat ? Tout le monde aime le chocolat ! Voyons, c’est évident. C’est comme si on disait qu’aucune femme ne fait caca, ou pire, ne pètent pas. Une fois ma meilleure amie m’a dit : « Je suis une princesse, et quand je pète je fais des paillettes » (Pour notre défense nous avions 10 ans et nous ne nous imaginions même pas que, laver une culotte pleine de paillette, c’était chiant.)
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MessageSujet: Re: Madame ? Enchanté.    Madame ? Enchanté.  EmptyVen 2 Juin 2017 - 10:49

« Va falloir aller à l’essentiel. »

Totalement. Rien ne me paraît plus véridique que cette phrase. Nous sommes finalement assis l’un face à l’autre et il ne doit pas être loin de 14h45. Quinze minutes, pour une réunion, ce n’est pas censé être grand-chose. Non effectivement. Quinze minutes à échanger, ce n’est rien. Le problème vient de là. Nous venons à peine de nous poser et la moitié du temps disponible est déjà parti en fumée loin, loin si loin. S’il m’était seulement possible de moduler mes horaires, je reporterai volontiers ces histoires mais il a fallu que cette inspection se pose en plein milieu de l’après-midi. C’était une visite qui promettait d’être un peu houleuse. Un nouveau centre venait de s’être ouvert à Gatineau et visiblement ça n’avait pas plu à celui déjà en place. Ça avait rapidement tourné au vinaigre et, comme des gamins de cour de récré, les deux directeurs avaient finis par se taper dessus à coup de procès pour « mauvais traitement sur les employés », « mauvaises conditions de travail », « vétusté des locaux et appareils » et j’en passe. Bref. Bien entendu, ni l’un ni l’autre ne parvenait à faire plier son adversaire pour la simple et bonne raison que tout fonctionnait à merveille. Un peu comme cette pub sur Twix gauche et Twix droite. Ils pouvaient fonctionner parfaitement ensemble mais ça, ils ne l’avaient visiblement pas encore compris. Ça s’était d’abord réglé à coup d’avertissements répétés de cessation d’activité compte tenu de leurs gamineries. Puis, le dossier avait fini par remonter jusqu’à mes oreilles et j’avais immédiatement programmé une visite pour régler définitivement le problème. Je comprenais certes leurs raisons, mais dans la recherche il n’y avait pas de concurrence à avoir. S’ils voulaient faire mieux, qu’ils trouvent les réponses à nos questions non formulées.

-Bon,

Je n’aurais pas dit mieux

-… Comme dit dans le mail envoyé par mon époux –Cormag Scrimgeour- Je suis venu pour parler d’un accord possible entre nos deux QG.

Je lève un sourcil interrogateur tout en sirotant le café amer. Oui, jusque-là, je suis et sans soucis. Cormag. Diable, que les allemands pouvaient bien avoir des noms étranges. Je n’évoquerais même pas le second nom. C’est inutile. Est-ce que c’est allemand, même ? Ils ne prenaient même pas de natif allemand pour diriger Orphéo Allemagne ? Ok, oui je sais je n’ai rien à dire, je suis suédois de naissance. Je me recentre sur le sujet et constate qu’elle parle à un rythme assez effréné. Et là me viens cette idée de lui proposer un repas. Je pense pouvoir lui proposer quelque chose de correct, non ? Le temps de faire l’aller-retour, de régler le bordel, ça devrait pouvoir être bouclé en 3h. Le temps de vérifier les deux trois études en cours, 2h supplémentaires. 20h. Ça me paraît acceptable pour une heure de dîner. Elle pourra se balader à Ottawa en attendant, je pourrais même lui assigner un exorciste si elle le désire. Genre mon co-directeur par exemple, c’est un fabuleux guide touristique à défaut d’être efficace dans son travail.

- Je serais ravie ! Et je vous avouerai, que j’ai grande envie de visiter votre ville.

Elle me convainc finalement à penser que je n’ai pas fait d’impair, tant son sourire la rajeunit – pas qu’elle ne soit vieille – et l’embellit. J’ai déjà dit que j’aimais voir les gens sourire ? Le sourire, c’est quelque chose de très intéressant, c’est ce qui provoque la joie, ça agit sur les neurones miroirs des gens en face et du coup ça leur fait souvent imiter ce geste. En gros, plus tu souris, plus tu offres de la joie autour de toi. Si c’est pas magique. Voyez, mon sourire à moi s’élargit encore davantage. Je pense que nous pourrions bien nous entendre et rire comme de vieux camarades autour d’une bonne bière… si bien sûr Miss Porter boit de la bière. Elle m’a l’air bien trop raffinée pour ça. Oui, raffiné, c’est le mot.

Je pourrais bien continuer les mondanités encore longtemps, malheureusement l’heure tourne et file sans nous attendre alors je réserve mes phrases de courtoisie pour le repas de ce soir. Ah, il me faut donc aussi penser au restaurant. Le Wilfrid’s, peut-être ? Je n’y passe pas si souvent parce que la nourriture y est chère mais les plats sont canadiens pour la plupart, de bonne qualité et le service est impeccable. Ça me paraît parfait. Bon, il faut vraiment que je me concentre. Allez, une gorgée de café en plus. Inspiration. Sérieux.

- Du coup, comme nous n’avons pas forcement le temps, je vous propose de commencer. Alors… J’ai cru comprendre que votre QG est spécialisé dans la recherche scientifique, et sans vous mentir c’est ce qui manque beaucoup au QG Allemagne. On est assez bon coté militaire et industrie, mais le reste c’est très peu développé, ou juste assez pour nous permettre de garder la tête hors de l’eau.

Je me gratte le dessous du menton tout en visualisant le dossier ouvert devant elle, puis relève les yeux sur les siens. Hm. Peut-être ne s’en doute-t-elle pas, mais en vérité, elle n’est pas la première à me faire une offre… ou tout du moins à me communiquer ce désir, si ce n’est besoin, de lier des partenariats entre les deux QG ou leurs associés. Le Canada est faible militairement parlant. Très faible même, parce que tout est basé sur la recherche. Ça demande une organisation de taré et c’est parfois difficile d’envoyer des exorcistes en mission tout en sachant qu’ils pourraient ne pas revenir alors qu’ils travaillent en parallèle sur leurs études. Comment qualifier une recherche plus importante qu’une autre, qui envoyer tout en sachant qu’une majorité n’est pas spécialisée dans la lutte contre les sorciers noirs, surtout par les temps qui courent ? Ce n’est pas évident et quelques QG commencent à vouloir s’accaparer cette science sans s’affaiblir. C’est la raison pour laquelle j’ai refusé la totalité des alliances jusqu’à présent, exceptions faites pour les pays limitrophes. Et c’est très certainement aussi pour cette raison que j’ai placé Madame sur un créneau aussi limité après la pause repas tout en sachant que la réunion risquait de s’éterniser.
Bon, mystère résolu.

- De plus, un partenariat avec une grande entreprise qui nous sponsorisait a été arrêté récemment, suite a une attaque de leur hangar de réserves par les sorciers noirs. Ils ont eu peur, je leur ai dis que ce coup avait été prémédité, fait pour qu’ils réagissent comme ils le faisaient, et j’ai beau leur avoir proposé un autre accord qui leur aurait permis une sécurité plus grande de leur entrepôts et un accès au budget souple, ils n’ont rien voulu savoir. C’est un coup qui nous a mis au pied du mur.

Je fronce les sourcils. Evidemment. J’ai tendance à penser que la Canada est le seul à souffrir de ces mesquineries poussées à leur extrême mais il n’en est rien. Ce sont de simples faits qui se produisent à tous les niveaux, dans tous les pays du monde où Orphéo s’est implanté. J’ai eu affaire à ce genre de désertions et je comprends tout à fait la sensation ressentie au moment de résilier un contrat partenarial. Heureusement, malgré les attaques à répétition, la solidarité ici fonctionne plutôt bien et les aides accordées aux entreprises en liaison avec Orphéo sont en général bien dédommagées et importantes. Mais voilà, ce n’est sans doute pas le cas par chez eux ou sans doute sont-ils trop isolés. Hm. Jusque-là, tout est assez logique et surtout actuel.

- Je pense également qu’il faut qu’on montre que nous ne sommes pas tous solitaires et éloignés, que nous sommes au contraire unis, car comme on le dit : l’union fait la force non ? Sur cela, votre aide nous apportera une sérénité partenariale et rassurerait pour un temps nos divers ‘amis’. Et enfin, si nous pouvons resserrer nos liens entre nos deux pays, nous contrerons plus efficacement l’avancer de l’ennemie grâce à un transfert de données plus rapide et une communication directe.

Je plisse les yeux de malice. Ah, il semblerait que la carte de l’émotion ait été posée sur la table. Les femmes sont décidément très douées pour faire réagir leur entourage. C’est vrai, nous devrions être soudés les uns les autres. Nous devrions nous entraider et peut-être que, de cette façon, nous pourrions sincèrement contrer l’invasion de sorciers noirs et récupérer l’orphelinat du Mystery. Peut-être. Mais, qu’elle s’en doute ou non – et en vérité je penche pour la première hypothèse – Orphéo n’est plus si soudé que ça. Il n’y a qu’à voir les conversations houleuses que l’on peut rapidement obtenir en s’exprimant librement à propos d’un des sorciers noirs retenus dans les cachots, par exemple. Les conservationnistes ont tendance à me taper sur le système avec leurs propositions drastiques de vouloir tuer tout le monde. Qu’ils se déchaînent sur les poltergeist ! Sinon, ils ne valent guère mieux que ceux que nous mettons en prison. Je pousse un soupir à fendre l’âme et m’exprime d’abord sur le dernier point cité :

-Vous devez certainement avoir conscience des tensions qui règnent au sein d’Orphéo, non ? Le directeur d’Allemagne n’est pas réputé – et vous m’excuserez de le faire remarquer – pour sa tendresse. Nous avons des idéologies opposées – pour ne pas dire radicalement opposées – et c’est la raison pour laquelle je me sens en droit de vous demander si c’est vraiment ce que vous voulez.

Je pose doucement ma main sur son dossier pour lui faire relever les yeux. Je fixe ses prunelles, dans l’espoir de sonder son esprit. Le fait de pouvoir le faire, accessoirement, m’octroie une certaine aura convaincante. J’ai tendance à me méfier par les temps qui courent, c’est vrai. Je n’ai que peu de place à accorder à la confiance, tant le climat tend parfois à faire naître un orage au-dessus du QG. Il y a des jours où tout va bien. D’autres pas.

-Je ne fais pas dans la charité – première nouvelle – ni pour vos beaux yeux – deuxième grande nouvelle, bienvenue dans le monde de l’argent *insérez un arc-en-ciel ici* – Ce QG n’est pas particulièrement défendu. Croyez bien que je suis tout à fait désolé vis-à-vis des récents événements survenus sur votre territoire, mais j’aimerais connaître les offres que vous me proposez puisqu’à l’évidence, j’apparais là davantage comme une bouée de sauvetage qu’un partenaire.

Oui, un échange, ça se fait dans les deux sens, belle dame. J’ai cru comprendre que l’Allemagne possédait visiblement de bonnes connaissances dans l’industrie – et encore, ce mot est bien trop large pour moi – et le militaire, mais suis-je vraiment disposé à laisser pénétrer volontairement sur le territoire des allemands bien plus forts et entraînés que la majorité de mes troupes ? Pas dit, vraiment, vraiment pas dit. Si l’homme à la tête du QG possédait mes convictions, ça ne me poserait pas trop de problème, mais dans l’instant ça pouvait presque menacer mon statut actuel. À moins que cela ne le renforce vis-à-vis des conservateurs présents ici. Mais je perdrais considérablement auprès de ceux qui me soutiennent. Et s’il y a bien une chose que j’ai appris depuis le début de cette merde sans nom, c’est qu’il ne faut faire confiance qu’à soi et maintenir le cap quoiqu’il arrive.

-Je ne connais pas l’Allemagne et effectue rarement des échanges d’une quelconque nature outremer – jamais en fait, sauf Londres – je n’ai donc aucun a priori sur la question de vos ressources. Peut-être pourriez-vous m’éclairer sur le sujet ?

Et tant qu’à faire me proposer quelques petites choses intéressantes.

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Elizabeth M. Porter
Elizabeth M. Porter
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MessageSujet: Re: Madame ? Enchanté.    Madame ? Enchanté.  EmptyMer 7 Juin 2017 - 19:42

Les tensions. Selon la définition cela signifie que les situations sont nerveuses, qu'elles ne tiennent plus en place.
Oui il y a des tensions. À chaque couloirs, dans chaque bâtiments. Orphéo est éparpillée et justement c'est ca qui cause tant de problème. Je ne sais pas si notre ennemie le sait, mais En tout cas je pense qu'il s'en rendra compte assez rapidement. 

-Vous devez certainement avoir conscience des tensions qui règnent au sein d’Orphéo, non ? Le directeur d’Allemagne n’est pas réputé – et vous m’excuserez de le faire remarquer – pour sa tendresse. Nous avons des idéologies opposées et c’est la raison pour laquelle je me sens en droit de vous demander si c’est vraiment ce que vous voulez.


Il parle bien. Très bien même. 
Il posa sa mains sur le dossier, ce qui me fit lever la tête. Ses yeux me fixèrent, des yeux profonds, sombre mais néanmoins sûrs d'eux. "Est ce comme cela qu'il lit dans les pensée? C'est assez radicale je dois l'admettre..." . J'aime ce regard, ça me prouve que c'est un homme qui sait ce qu'il veut et qui sait par conséquent ce qu'il ne veut pas. La je suppose qu'il ne souhaite pas d'un accord avec l'Allemagne, car le QG est le plus grand repère de Conservateurs et qu'il a -je cite- une idéologie opposée. Cormag m'avait prévenu que ça allait être dur de le faire changer d'avis, mais j'aime les défis mon amour, tu devrais commencer à le savoir. 
Il est définitivement beau et je me demande si son regard fait chambrer les femmes plus jeunes. Je redresse mes lunettes et l'écoute. 
 
-Je ne fais pas dans la charité ni pour vos beaux yeux. Ce QG n’est pas particulièrement défendu. Croyez bien que je suis tout à fait désolé vis-à-vis des récents événements survenus sur votre territoire, mais j’aimerais connaître les offres que vous me proposez puisqu’à l’évidence, j’apparais là davantage comme une bouée de sauvetage qu’un partenaire.
 

- Si j'étais venu avec seul envie de vous faire part de mes conviction politique, je n'aurai même pas pris la peine de me déplacer en avion. Je ne suis pas un de ces enfants qui se chamaille dans la cours de récré pour savoir qui a raison ou non, il y a quelques année jai été assigné au poste de sous dirigeante et depuis je m'occupe de la politique économique et budgétaire du QG Allemagne, je suis ici dans le seul intérêt de remettre sur les roue mon QG, en sachant que notre pays, même bien développé pour ses armes anti-sorcier, est en proie à un conflit qui nous ronge de l'extérieur et -malheureusement-de l'intérieur. Je ne vous demande ni la charité, ni à ce que vous appréciez mes yeux. De plus, je ne suis pas mon époux. En effet Cormag n'est pas tendre, ça je vous l'accorde.... Si vous voulez continuer de parler d'accord ou d'échange je serai votre seule interlocutrice, et ce autant de temps que vous le désirerez.

-Je ne connais pas l’Allemagne et effectue rarement des échanges d’une quelconque nature outremer, je n’ai donc aucun a priori sur la question de vos ressources. Peut-être pourriez-vous m’éclairer sur le sujet ?

Hm.... autrement dis qu'est ce que vous avez à y gagner. C'est vrai que je n'ai pas encore tout dis, mais le fait qu'il me pause la question me montre qu'il est un minimum intéressé, sinon il n'aurait rien dit, ou alors il m'aurait gentiment fait pars d'un franc : "Je ne suis pas intéressé, au revoir madame et à ‪ce soir 20h‬ pour le dîner !"

- J'ai une grande estime de vous, même si je ne vous connais que depuis dix minutes, votre renommé vous précède et la renommé c'est important. Donc je vais parler franchement : nous fabriquons des armes et accessoires runées -ou non pour garder accessible aux humains- afin de fournir les armées. Exemple récent : des balles qui brûlent, qui immobilisent, ou qui retirent l'un des sens voir tous -selon la puissance- durant un temps déterminé. Sinon, nous augmentons la puissance sur les armes à feux, ou alors on leur rajoute des effets qui facilite leur utilisation. En plus de cela, nous entraînons un grand nombres de recrues et chaque année 1 garnison sort de notre école. 

Pause théâtrale Number two. C'était donc le début de mon exposé et je pris une petit gorgée de café. Je pose mes coudes sur mes genoux, joins mes mains et continue.

- Je propose que nous commencions par l'immédiat : vous avez besoins d'homme, je peux vous envoyer une garnisons de 50 hommes - sorciers et humains doués - qui sont formés à la maîtrise des armes, aux d'offenses stratégies militaire moderne et capable de s'adapter à différentes situations basiques de défense et d'attaques, et ceux pour une valeur de 100000 par tête. Ensuite, je dispose actuellement d'un ou deux bataillons d'élites actuellement en permission. Mais je me doute bien que ce n'est pas ce qui vous intéresse le plus. Comme je vous l'ai fait part tout à l'heure, notre pays pour participer à l'effort de guerre a fait face a une situation de réarmement et de recrutement massif, nous sommes donc dans une situation de confort stratégique au vue du nombre d'arme par militaire. Mais nous pouvons aussi ouvrir les négociations sur un potentiel échanges quand aux armes et technologie de pointes de l'Allemagne.Qu'en pensez vous ? Et je ne parle bien évidement pas de mes yeux.

Il veut jouer ? On va jouer. 
J'aime les jeux ou on gagne gros, j'aime quand tout semble impossible, ca rend l'objet plus désirable et ça me rend plus dangereuse. Même si il me faut plusieurs années j'y arriverai. La course commence et nous sommes deux sur la ligne de départ. 
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Allen Kristiansen
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MessageSujet: Re: Madame ? Enchanté.    Madame ? Enchanté.  EmptyMar 13 Juin 2017 - 0:15

« J’ai pas besoin qu’on me prouve quoique ce soit, je demande juste à avoir confiance. »

Et la confiance ne s’achète pas ni ne se gagne aisément, surtout par les temps actuels. Je la regarde intensément et pense au repas de ce soir. Oui, au repas. De ce que l’on va bien pouvoir échanger nous deux. Me parlera-t-elle de son QG, de son époux Cormag ? Éludera-t-elle mes questions sur le penchant conservateur de cet homme ? Et elle, qu’en pense-t-elle, de toute cela ? Je ne suis pas de ces hommes qui croient que la neutralité existe. Ou bien, si elle existe, je suis persuadée qu’elle est créée dans un but précis et ne se trouve donc pas aussi apaisée et pacifique qu’elle devrait l’être. Donc, cette neutralité posséderait des intérêts, intérêts servant pour une cause. Nullement neutre, en somme. Et que ce soit clair.
Je n’aime pas les conservateurs.

Je me recentre sur ma tasse de café après lui avoir fait part de mes premières revendications. Je ne crains pas de fixer ces magnifiques yeux bleus, mais j’ai souvent besoin d’un point fixe pour me concentrer. Un moyen de supprimer l’utilisation d’un sens pour mieux en compléter un autre. Je ne peux m’empêcher de froncer très légèrement les sourcils, par automatisme lorsqu’une discussion prend une tournure intéressante et hautement importante. Quinze minutes. C’est le temps restant. Le temps nécessaire pour arriver à un compromis ? J’ai quelques difficultés à y croire, ce n’est pas quelque chose qui se décide en si peu de temps. De plus, cela me tue de le dire mais je ne suis pas préparé à entreprendre une négociation. J’ai banalement installé la dame sur un créneau terriblement serré, dans le but d’asséner refus sur refus jusqu’à la fin des trente minutes. C’est une technique que j’ai tendance à utiliser assez souvent, trop sans doute. Néanmoins, bien qu’elle se soit trouvée la première à nécessiter un rendez-vous, j’ai toujours quelques difficultés à faire partir mes hôtes comme des papiers cadeau soigneusement emballés. L’hospitalité, vous voyez.

Oui, comme je le disais, je ne suis pas préparé, je ne connais pas leurs intérêts, leurs craintes, leurs besoins, leurs désirs. Je ne sais pas si les choix seront judicieux, s’ils leur apporteront plus que ce qu’ils m’offriront ou si l’échange pourrait être efficace et sur une base de gagnant-gagnant. A condition bien sûr de respecter chacun de son côté ses engagements. Je ne me suis pas renseigné sur l’Allemagne non plus. C’est vrai, je dois l’avouer, rien ne m’intéresse là-bas. Parce que leur régime est radicalement opposé au mien d’une part et que les points de recherches sont faibles voire inexistants – sauf pour les armes, ça c’est difficile de passer à côté – d’autre part. La réponse à mon charmant monologue ne tarde pas à fuser, soigneusement préparé ou tout du moins mûrement réfléchi. Eh bien, voilà une dame qui ne perd pas son temps. Je souris très légèrement.

- Si j'étais venu avec seul envie de vous faire part de mes convictions politiques, je n'aurai même pas pris la peine de me déplacer en avion. Je ne suis pas un de ces enfants qui se chamaille dans la cours de récré pour savoir qui a raison ou non, il y a quelques année j’ai été assigné au poste de sous dirigeante et depuis je m'occupe de la politique économique et budgétaire du QG Allemagne, je suis ici dans le seul intérêt de remettre sur les roue mon QG, en sachant que notre pays, même bien développé pour ses armes anti-sorcier, est en proie à un conflit qui nous ronge de l'extérieur et -malheureusement-de l'intérieur.

Nous sommes au moins d’accord sur ce même point. Le désordre au sein d’Orpheo est une calamité qui touche tous les QGs sans distinction. Moins présent dans les QG de conservateurs, mais certainement pas totalement absent. Qu’importe, me voilà donc avec un poste à indiquer sous le nom de la jeune femme. Direction budgétaire et politique économique. Voilà qui nécessite une sacré force de caractère – que je devine tout à fait à sa façon de parler, de se mouvoir, de me regarder aussi – et une bonne connaissance des techniques de négociation. Me voilà bien mal tombé. Je ne suis certainement pas un expert et la gestion du budget est une discussion trèèèèèès délicate à aborder avec moi. Dans le genre très beaucoup. Quant à la politique économique… Eh bien, je gère déjà un QG de recherche alors à un moment c’est pas possible de tout faire, j’ai un département spécial pour ça et je ne reçois que des dossiers parfaitement alignés, parfaitement rangés et n’attendant qu’une approbation – que je ne donne jamais si le pays concerné dépasse les frontières du continent. Voilà, des questions ?

-Je ne vous demande ni la charité, ni à ce que vous appréciez mes yeux. De plus, je ne suis pas mon époux. En effet Cormag n'est pas tendre, ça je vous l'accorde.... Si vous voulez continuer de parler d'accord ou d'échange je serai votre seule interlocutrice, et ce autant de temps que vous le désirerez.

Eh bien me voilà revenu à mon point de départ. Sa seule interlocutrice. Non, non même avec toute la bonne foi du monde, je ne parviens pas à me figurer un seul instant n’être en communication qu’avec elle. En vérité, le simple fait de penser qu’elle fréquente ce genre d’individu – un certain Cormag – me hérisse les poils, d’aussi sympathique et belle qu’elle soit. Comment réagirait cet homme s’il apprenait que nos deux QG se liaient subitement ? Si j’étais lui – et diable comme cela m’est désagréable – je chercherais à exploiter ses faiblesses. Faiblesses actuellement grandes – grandissantes – et facilement accessibles sous réserve d’autorisation d’échanges entre partenaires. Je dois protéger le monde des sorciers et des humains doués au Canada des poltergeist, des sorciers noirs et maintenant d’Orpheo.
Oui, nous n’avons très certainement jamais été aussi démunis et je ne tarderais certainement pas à compter mes alliés sur les doigts de la main si cela continue en ce sens. Heureusement, je garde de très bonnes relations avec Washington et c’est pour l’instant mon principal objectif.

Est-ce que je peux lui dire, dans l’instant, de but en blanc, qu’il n’y a qu’une chance infinitésimale pour que cette discussion parvienne à quelque chose de concret ? Je ne sais pas, je pense même que ce serait ma foi plutôt – très – malpoli de ma part.
Alors je me tais et j’écoute, parce que c’est ce que je fais de mieux.

Enfin, me taire, façon de parler. Je lui annonce tout de même que l’issue risque d’être compliqué, d’une manière bien moins déplaisante que celle que je m’apprêtais à lui déballer quelques secondes auparavant. Voilà, là c’est posé, elle sait à quoi s’attendre de ma part. De la mauvaise foi et encore de la mauvaise foi. MH – Mauvaise Humeur – je te présente ta nouvelle sœur MF. Je suis certain que vous saurez vous entendre à merveille.

-J'ai une grande estime de vous, même si je ne vous connais que depuis dix minutes, votre renommé vous précède et la renommé c'est important.

J’apprends à me méfier de la renommée. Ça dit plein de trucs et puis face à la personne concernée ça rend tout de suite les choses plus fades. Enfin, je doute de la fadasserie – j’ignore si ce mot existe – de Cormag. Un conservateur est un conservateur point à la ligne. On parlait de moi ? Tout revient à cet homme. Toujours. À jamais. Les quinze minutes promettent, c’est moi qui vous le dis. Bref

-Donc je vais parler franchement : nous fabriquons des armes et accessoires runiques -ou non pour garder accessible aux humains- afin de fournir les armées. Exemple récent : des balles qui brûlent, qui immobilisent, ou qui retirent l'un des sens voir tous -selon la puissance- durant un temps déterminé. Sinon, nous augmentons la puissance sur les armes à feux, ou alors on leur rajoute des effets qui facilite leur utilisation. En plus de cela, nous entraînons un grand nombres de recrues et chaque année 1 garnison sort de notre école.

Je tourne ma tasse de café de telle façon à ce que l’anse passe dans ma main gauche. Hm, je le vois arriver comme un ours… non un éléphant dans un magasin de porcelaine. La proposition se tient sur le bout de sa langue, c’est à peine si ses pensées dépassent ses paroles et qu’elles me semblent retentir comme un écho léger dans mon propre cerveau. Ce que je crains le plus menace de s’élever et retentir de sa douce voix. Je n’aime pas ça et aucune solution de repli stratégique ne semble vouloir m’éclairer de sa belle lumière étincelante. Oui je fais dans la poésie. Dès que je me sentirai concrètement dans la merde, je ferai de la poésie maintenant. Ou comment noyer le poisson de son propre esprit, par Allen Kristiansen. Elle boit son café.

Bon, une excuse. Now

- Je propose que nous commencions par l'immédiat : vous avez besoins d'homme, je peux vous envoyer une garnisons de 50 hommes - sorciers et humains doués - qui sont formés à la maîtrise des armes, aux d'offenses stratégies militaire moderne et capable de s'adapter à différentes situations basiques de défense et d'attaques, et ceux pour une valeur de 100000 par tête. Ensuite, je dispose actuellement d'un ou deux bataillons d'élites actuellement en permission.

Je ne peux pas m’empêcher de grincer des dents. Une aide militaire. Bien évidemment. J’ai touché tellement juste que c’en est effrayant. Nous sommes tellement peu protégés qu’amis ou ennemis se proposeraient volontiers de nous assister en protection. Sauf que m’allier avec des potentiels ennemis pour gérer d’autres ennemis, ça finit par faire beaucoup de méchants pas beaux au mètre carré. Et à défaut des sorciers noirs, ces mesdames et messieurs-là, on ne peut pas librement se décider à les enfermer ou les tuer « par inadvertance ». Je grogne dans ma barbe, de manière à être – probablement – le seul à l’entendre. Un jour, je parlerai, un jour. Dans un certain temps. Mais pour le moment, Elizabeth n’a pas terminé son histoire.

-Mais je me doute bien que ce n'est pas ce qui vous intéresse le plus. Comme je vous l'ai fait part tout à l'heure, notre pays pour participer à l'effort de guerre a fait face a une situation de réarmement et de recrutement massif, nous sommes donc dans une situation de confort stratégique au vue du nombre d'arme par militaire. Mais nous pouvons aussi ouvrir les négociations sur un potentiel échanges quand aux armes et technologie de pointes de l'Allemagne.Qu'en pensez vous ? Et je ne parle bien évidement pas de mes yeux.

Je souris face à sa dernière remarque. Madame, vous m’enchantez réellement de vous exprimer ainsi. Si j’oubliais – mais ça risque définitivement pas d’arriver tellement j’ai bloqué mon cerveau sur « non » – qu’elle venait de la part d’un QG outre-Atlantique allemand, je pense que l’on pourrait décemment parvenir rapidement à un accord commun. Mais MF a pour l’instant bien trop de pouvoir sur mes émotions et avec elle le devenir de cette discussion. Après un bon repas cela dit… les choses pourraient potentiellement se délier.
Potentiellement.

J’inspire.
Ça y est, je crois que c’est enfin à moi de prendre la parole. Je fais tourner une nouvelle fois ma tasse pour placer l’anse du côté droit cette fois-ci et me décide à la lâcher pour fixer poliment mon interlocutrice. Voilà, les arguments.

-Je ne saurais accepter
– d’intrusion – la présence de vos forces sur ce territoire. Je dispose déjà d’un appui technique à ce sujet principalement avec Washington. Pas très important certes, mais suffisant pour soutenir nos équipes – meilleur mensonge de ta vie Allen et le tout sans ciller, bravo. Encore une chance qu’elle ne lise pas non plus les pensées, sinon tu aurais l’air bien malin. De plus, organiser le déplacement d’autant d’hommes risquerait de poser certains problèmes et je m’intéresse notamment à l’entrée sur le territoire. Je doute sincèrement qu’il me soit accordé ce droit sans éveiller un quelconque soupçon de la part du gouvernement. Vous comprendrez, j’espère.

Ça par contre, ce n’était pas un mensonge. Amener autant d’armes et de personnalités venus d’un même pays, ça pouvait rapidement devenir louche. Oh, il y avait nettement des possibilités pour pallier à ça, à commencer par faire dispatcher des runes d’oubli à peu près partout et infiltrer les données d’entrée sur le territoire. Oui, enfin ça c’était une technique de conservateurs – vous noterez que tout ce que je n’aime pas est automatiquement épinglé conservateur, bien. Moi, je n’apprécie guère ce genre de méthodes. Je le fais de manière officielle et à la vue de tout le monde, si bien que si les doutes doivent un jour apparaître, ils ne se dirigeraient naturellement pas vers moi. Voilà, disons que tout fonctionne bien jusqu’à présent et qu’un passage Etats-Unis – Canada est moins flagrant qu’un Allemagne – Canada. Point.

Quant à la seconde partie, je pourrais effectivement me trouver intéressé. Non, en fait, la demande est même plutôt attrayante. La technologie. C’est une branche bien évidemment existante chez nous, certes moins développée que le reste mais certainement pas en marge par rapport à d’autres QG. Je me demande bien ce que la technologie allemande a à nous offrir. Il est vrai que le partage des connaissances est bien souvent plus enrichissant qu’il n’y paraît, mais MF a l’air d’être intransigeante sur le sujet. MF devrait se calmer un peu. Je soupire discrètement et m’attaque au gros du poisson.

-Je reste intrigué par votre dernière proposition. Les armes ne m’intéressent que peu sauf si elles sont destinées à traiter avec les poltergeist – sous-entendu juste gratuitmais je peux effectivement trouver un intérêt à vos capacités technologiques. Voyez-vous, mes équipes travaillent sur un bloqueur de don psychiques, comme le mien. Fantaisiste très certainement mais l’appareil fonctionnerait comme un bouclier en émettant des ondes électromagnétiques de forte amplitude capable de brouiller les communications. Pour vous résumer la chose, ce pourrait être basé sur la même technique que les brouilleurs de fréquence. Il s’agit d’une étude de longue date qui se heurte à bien des difficultés, comme bien d’autres. Toutes sont classées confidentielles – du coup, je viens d’en divulguer une, probablement la moins importante et pourtant l’une des plus ardue à mettre en œuvre – pour des histoires de sécurité.

Je m’octroie le même nombre de secondes de silence qu’elle auparavant et poursuit :

-Ce que je veux vous faire comprendre c’est que le secret professionnel, dans le cas d’un éventuel échange, sera toujours prioritaire sur le reste. Londres nous communique parfois des informations qu’il me serait impossible de vous transmettre. Seriez-vous prêts à débuter des échanges entre vos équipes et les miennes sur la base de ce principe ?

La réponse est non. Qui accepterait ce genre d’offre ? En plus, ce petit monologue avait quelque chose d’intrinsèquement plus précis. Comme le fait qu’autoriser un accord partenarial risque d’amener certes un lot d’informations circulantes, mais des informations soigneusement triées et relativement banales. Ce n’était en général pas ce que venaient chercher les autres QG, mis peut-être était-ce son cas ? Après tout, je ne me souviens pas l’avoir entendu spécifier une demande extrêmement précise. Un soutien, voilà tout. Un soutien contre une main-d’œuvre qualifiée et prête à agir dans la plus totale ignorance de ce pourquoi elle travaille. Je rigole quelque peu. Non, ça n’a vraiment rien d’un accord ni même d’une négociation pour le moment.
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Elizabeth M. Porter
Elizabeth M. Porter
Vice présidente des QG Allemagne et Danemark | Femme dévouée de Cormag
MessageSujet: Re: Madame ? Enchanté.    Madame ? Enchanté.  EmptyLun 3 Juil 2017 - 15:07

Les négociations sont pour moi quelque chose d'ordinaire, un jeu, et j'adore jouer avec des personnes intelligentes, ingénieuses et douées. Quand je perdais, j'appréciais cette défaite car la plupart du temps nous avions tous participé au mieux, voir même du meilleur de nous même et le jeu était devenu plus intéressant encore que ce que la victoire pouvait nous apporter. Quand je gagnais, j'avais une sensation étrange de bonheur, comme si le simple fait d'avoir réussis à faire changer d'avis mon interlocuteur m'emplissait d'une satisfaction indescriptible. Dans ce jeu le plus dur était de trouver les mots. Les bons mots pour dire les bonnes choses aux bons moments. Certe ca ne semble pas être un jeu très compliqué, mais il demande néanmoins de la technique, de la pratique et une vélocité à toute épreuve. D'avoir réfléchir, parler, répondre tout en observant la personne en face et en étudiant chacun de ses mouvements, en disséquant chacune de ses phrases pour trouver la faille et pouvoir le faire chanter. Avec de la volonté, on fait chanter n'importe qui sur cette planète, et même n'Importe quoi. Un jour un ami m'a dit qu'il avait réussi à faire chanter à un perroquet God Save the Queen. Vous voyez ? Rien n'est impossible quand on sait y faire. Et je vous avouerais que la, l'homme assis dans un fauteuil en cuir marron et qui jouait avec sa tasse n'avais rien d'un gros calibre. Pour le moment... j'espère qu'il cache son jeu.
Je pense que dans un contexte différent j'aurai apprécié parler avec lui d'autre chose que d'économie et de contrats. Et dans un autre contexte encore j'aurai certainement apprécié bien plus qu'une conversation. Mais Ca...

-Je ne saurais accepter la présence de vos force sur ce territoire. Je dispose déjà d'un appuie technique ace sujet, principalement avec Washington. Pas très important certe mais suffisant pour soutenir nos équipes. De plus, organiser le déplacement d'autant d'hommes risquerait de poser certains problèmes et je m'intéresse notamment à l'entrée sur le territoire. Je doute sincèrement qu'il me sincèrement qu'il me soit accordé ce droit sans éveiller un selconque soupçon de la part du gouvernent. Vous comprenez j'espère ?

Washington ? C'est plutôt bien joué. Mais bon, Ca se trouve c'est de la poudre aux yeux, après je n'en ai rien à faire il fait ce qu'il veut avec les relations qu'il souhaite je ne suis pas sa mère -même si vu mon âge j'aurai pu l'être.... **moment solitude**. Mais si ce qui le fait peur est le déplacement de troupe, sache mon enfant que oui je comprend, mais surtout que cela se fait tout les jours. De plus ta fonction est assez importante et tu as certainement des relations avec le gouvernement actuel. Mais sache aussi que déplacer 50 hommes surentraîner a se battre et à obéir c'est pas aussi compliqué que ce que tu sous entends. Et puis pour l'autorisation sur l'entrée du territoire, jai également quelque contact au gouvernement allemand et toutes opérations peuvent être couverte sans aucune questions posée en retour. Mais bon... si Washington te fourni des hommes... casse la tienne !

-Je reste intrigué par votre dernière proposition. Les armes ne m'intéresse que peu sauf si elles sont destinées à traiter avec le poltergeist, mais je peux effectivement trouver un intérêt à vos capacités technologiques.

Sous entendu. Évidement, il sait que j'ai compris ses petites attaques personnelles. Mais bon, je ne suis pas la pour jouer avec ça alors pour le moment j'ai été gentille, mais le jeune homme va devoir arrêter les plaisanteries si il ne veut pas que je réponde sérieusement à toutes ses critiques.

-Voyez vous, mes équipes travaillent sur un bloquent de don psychique, comme le mien. Fantaisie très certainement mais l'appareil fonctionnerai comme un bouclier en emmenant des ondes électromagnétiques de fortes amplitude capable de bloquer les communications. Pour vous résumer la chose, ce pourrait être basé sur la même technologie que les brouilleurs de fréquences. Il s'agit d'une étude de longue date qui se heurte à bien des difficultés comme bien d'autre. Toutes sont classées confidentielles.

Évidement, cela va de soit. Mais dans le fond, l'idée est pas mal. Nous avions je la même il fut un temps mais jusque là nous n'avions pas eu les fond pour pouvoir finir de la développer. Il y a peut être moyen que je lui offre mon aide ? Après tout : "elle se heurte à des difficultés, comme bien d'autre". Bon j'imagine qu'il ne l'a pas sortie la plus belle pomme du panier et que cette idée est certainement la moins risquée à évoquer devant moi. N'empêche il me faire un peu rire... il s'est permis de répéter que c'était confidentiel, il est certainement pas encore à l'aise avec tout ça et donc ne connais pas les bases, qui sont que : en accords, avant de donner ses secrets on parle affaires, et les secrets Ca se monnaie. Et puis même... je ne suis pas la pour lui voler ses idées, je suis ici pour permettre à Orphéo Allemagne un nouvel échange qui pourra étancher sa soif pendant plusieurs années. Bon, ce petit n'est pas prêt à m'accorder sa confiance mais je trouve que jusqu'à présent il n'a pas l'air non plus fermé à toutes idées d'accord.

-Ce que je veux vous faire comprendre c'est que le secret professionnel, dans le cas d'un éventuel échange, sera toujours prioritaire sur le reste. Londres nous communique parfois des informations qu'il me serait impossible de vous transmettre. Seriez-vous prête à débuter des échanges entre vos équipes et les miennes sur la base de ce principe ?

"Non, personne ne pourrait."[i] Ok bon. La c'est un petit peu de trop. J'accepte qu'il fasse des sous entendu qui montre qu'il n'est pas d'accord avec la ligne de conduite de mon parti, mais je n'accepte pas d'être prise pour une... je déteste ce mot : imbécile. Le secret politique ? Évidement que nous en avons, nous en partageons avec toute l'Europe et l'Asie, et jamais personne n'avais pensé un jour à me dire ce qu'il vient de dire. Notre QG sait garder les secret. Nous ne sommes pas des enfants, et si il pense le contraire juste par ce qu'il n'est pas d'accord avec ce que je dois représenter (la femme d'un d'homme sans pitié qui extermine tout le monde -soit disant) et bien tant pis pour lui, si il refuse tout accord pour une raison aussi insipide que ça ce sera son problème. Je peux tout aussi bien aller justement à Washington proposer un autre accord et je suis persuadée que eux accepteront. Si Ca se fait, je pense évidement rester en bon terme avec notre ami Kristiansen, mais plus aucuns accords ne sera établis entre nos pays, et Ca, tant que Cormag sera chef du QG. Cela veut évidement dire : plus d'accès aux armes développée en Allemagne et plus aucun apport en hommes. Certainement que les armes qu'il développent sont bien, mais les nôtres sont meilleures -bon d'accord je suis pas très optimiste, mais je suis pas loin de la vérité. [i]"Ok t'en fais un peu trop Eli là... calme.".
Et puis, sa dernière phrase : quel accord ? Quel principe ?
Sur le principe ou tu n'as absolument pas confiance ? Ou celui ou tu dénigre totalement le QG car tu as peur de te faire bouffer par quelque chose d'utopique ? Et bien... j'avais perdu une partie de mon sourire, mais je n'avais pas perdu mon calme -étonnement.
Je dépose délicatement mes lunettes sur la table et le regarde droit dans les yeux.

-Bon, déjà je tiens à vous redire que nous ne sommes pas dans une court de récréation. La-bas sûrement sur les secret finissent en secrets de polichinelle mais ici, dans le monde réel j'entends, nous ne nous amusons pas à jouer avec. Si bien que je suis tout à fait au courant de ce qu'est le secret professionnelle et la confidentialité des projets, nous en échangeons tout les jours avec d'autres pays. Mais soit, si vous ne voulez pas accorder un accès à la confidentialité, je ne vais pas vous en vouloir, chacun fait ce qu'il désire de ses projets. Je voulais vous proposer quelque chose -suite aux projets qui se heurtent à des difficultés, comme bien d'autres- car selon vos dires, les projets avancent mais bloquent, et donc si vous le vouliez, des scientifiques de notre laboratoires auraient pu venir vous aider à aboutir ces projets mais dans le cas où vous le décrivez, si ces hommes n'ont accès à aucunes données, le travail ne pourra pas vous être forcément utiles et de plus, cela signifierait que les personnes envoyées sont les personnes les plus compétentes à résoudre seules et donc, sont les plus cher à embauchées. Mais je suppose aussi que Washington pourra vous être utile également dans cette situation... d'ailleurs en parlant de ça, la capitale vous envoie des hommes et pas en armes ? C'est plutôt étrange... Après si vous êtes intéressé nous avons plusieurs type d'armes destiné à toutes sorte de cible, mais évidement je suis certaine que la moitié ne vous intéresse pas.

Je serre les mains et penche la tête.

-Juste pour éclaircir une dernière fois ce point, Monsieur Kristiansen, je ne suis pas ici pour parler politique donc dans un sens... épargnez moi les sous entendu divers, je ne souhaite pas que nos deux QG soient ennemies à cause de quelques phrases déplacées et d'échauffements entre deux personnes responsables. Ce serait stupide. Donc je parlerais de ce qui vous intéresse, sans parler de ce qu'il vous déplaît et peut vous promettre que je ne suis pas ici pour m'immiscer dans votre magnifique pays, nous avons déjà assez à faire sur autre continents pour prétendre avoir le temps de commencer à se chamailler partout !

J'avais émis un petit rire. En vrai je n'arrivais même pas à m'énerver, j'avais juste envie de reprendre une tasse de café, ma tête s'était mise à tourner à cause de la fatigue et je sentais que si la conversation s'éternisait ça allait m'assommer.

-Pour finir, si Washington vous fournis de l'aide et vous envoie des hommes, vous devriez savoir que ça ne cause pas autant de problème que vous insinuez... Nous travaillons suffisamment avec les gouvernements humains pour pouvoir vivre en parallèle, je pense qu'on est tout à fait capable de faire bouger 50 hommes sans éveiller le moindre soupçons.... c'est comme gérer une classe de neige sur le fond, en beaucoup plus obéissant, entraîner, mortel, et surtout beaucoup moins bruyant.... en plus de la protection magique et de l'aide des gouvernements adéquat qui rendent la chose encore plus facile...

Petite touche d'ironie. J'espère qu'il n'avait pas mal pris tout ce que je venais de dire... dans l'état actuel ça ne sentait pas bon et je savais que c'était presque impossible que le directeur accepte quoi que ce soit. Mais bon ! Une dernière choses avant de partir, reprendre un café.

-Donc ! Je peux vous proposer des armes pour tuer les poltergeist et si vous désirez, avant un quelconque accord je peux vous envoyez un échantillon que vous testerez comme bon vous semble. Et pour les hommes, ma proposition est la meme qu'auparavant. Si vous voulez y ajouter des scientifiques pour aider à terminer vos projet en y ajoutant nos connaissances d'égal à égal, c'est à dire en toute connaissances des avancés de l'autre, je peux également faire des compromis sur les résultats final et la vente du brevet. Un partage des parts qui vous semblera juste. Et si cela vous rassure, la possibilité d'effacer la mémoire suite à la fin du projet peut être envisagée, mais dans ce cas je l'accepterai que dans les deux sens.

-A vous de voir ce que vous voulez !

Bon en vrai je savais pertinemment ce qu'il voulait : que je parte en prenant avec moi toutes mes idées et mon karma de conservatrice. Mais même si l'accord ne sera pas accepté, je n'abandonnerai pas.
Je regarde ma montre. L'heure était passée, ca allait être juste... Je sourie et regarda la cafetière.

-Je peux ?

Sous entendu : me reprendre un café avant que je tombe d'inanition devant toi.
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MessageSujet: Re: Madame ? Enchanté.    Madame ? Enchanté.  EmptyMar 11 Juil 2017 - 16:39

« Ces quinze minutes vont officiellement devenir les plus longues de ma vie. »

Je m’ennuie ? Non, pas du tout. J’ai beaucoup de choses à penser au-delà de ces échanges bien sympathiques. Oui. Aussi bizarre que cela puisse paraître, je suis à la fois totalement pressé que notre entretien prenne fin et visiblement intéressé par les paroles de la dame. Il se dégage d’elle un charisme assez époustouflant et je ne peux m’empêcher de ressentir pour elle un profond respect. Enfin, respect un peu entaché du fait qu’elle ait pour mari un… OK J’ARRÊTE. Passons.

-Bon, déjà je tiens à vous redire que nous ne sommes pas dans une court de récréation. La-bas sûrement sur les secret finissent en secrets de polichinelle mais ici, dans le monde réel j'entends, nous ne nous amusons pas à jouer avec. Si bien que je suis tout à fait au courant de ce qu'est le secret professionnelle et la confidentialité des projets, nous en échangeons tout les jours avec d'autres pays. Mais soit, si vous ne voulez pas accorder un accès à la confidentialité, je ne vais pas vous en vouloir, chacun fait ce qu'il désire de ses projets.

Je ne note pas le début de phrase. Ok, j’ai conscience qu’on me materne un peu. D’accord, j’y suis allé un peu beaucoup fort et oui, je suis complètement obsédé par ces distorsions à Orpheo. Non pas que j’en veuille personnellement à cet individu allemand, mais la cause qu’il défend corps et âme me cisaille les entrailles au quotidien alors forcément, j’éprouve quelques difficultés à afficher une neutralité impartiale face à sa femme. Une vengeance personnelle contre un spectre présent en toute heure. Mais Madame a raison. Lorsqu’elle avait mon âge, je fréquentais effectivement la cour de récréation. Je n’ai pas la prétention de penser le contraire et d’acquérir en quelques minutes ses techniques de négociation. J’ai exposé bien trop vite mes émotions et elle en a tiré parti. Mes ouvertures sont si grandes qu’elles laisseraient passer une bourrasque de vent. J’en ai conscience mais puisque me voilà de base parti du postulat qu’un « non » serait la réponse finale, je n’ai pas véritablement attaché d’importance au reste. Vilain Allen.

La confidentialité donc. En vérité, ce n’est pas tout à fait ça. Je suis, en effet, attaché à toutes les recherches entreprises au sein de mon territoire mais je suis également prêt à les partager – même si je reste frileux. Je me contredis ? Non, c’est simplement qu’à cette phrase vient s’ajouter mon très célèbre précepte « à condition que cet échange se fasse sur le continent américain ». Pourquoi ? Après tout, je suis européen, je devrais me sentir plus en confiance de l’autre côté de l’Atlantique. Peut-être est-ce lié à Orpheo et sa prédisposition à favoriser les liens les plus proches possibles. Peut-être est-ce simplement devenu une habitude transformée en principe. Sans doute étais-je passé à côté d’offres intéressantes.
Pour le moment je suis jeune et j’aimerais commencer par apaiser les tensions au lieu de les renforcer par différents types d’accords. Peut-être ai-je peur quelque part que les choses m’échappent. J’entraîne mon QG dans une position de défense et de fermeture des frontières qui ne pourra certainement pas lui être entièrement bénéfique.

-Je voulais vous proposer quelque chose -suite aux projets qui se heurtent à des difficultés, comme bien d'autres- car selon vos dires, les projets avancent mais bloquent, et donc si vous le vouliez, des scientifiques de notre laboratoires auraient pu venir vous aider à aboutir ces projets mais dans le cas où vous le décrivez, si ces hommes n'ont accès à aucunes données, le travail ne pourra pas vous être forcément utiles et de plus, cela signifierait que les personnes envoyées sont les personnes les plus compétentes à résoudre seules et donc, sont les plus cher à embauchées. Mais je suppose aussi que Washington pourra vous être utile également dans cette situation... d'ailleurs en parlant de ça, la capitale vous envoie des hommes et pas en armes ? C'est plutôt étrange... Après si vous êtes intéressé nous avons plusieurs type d'armes destiné à toutes sorte de cible, mais évidement je suis certaine que la moitié ne vous intéresse pas.

Elle sourit ? Non elle ne sourit pas. J’aurai pu croire à une boutade mais non. Je suis déçu. Elle décortique chacun de mes mots de manière très professionnelle et je reconnais là quelques belles méthodes. Elle veut me faire flancher. Elle veut puiser au fond de mes ressources pour tenter d’y trouver un intérêt intrinsèque, suffisant pour faire pencher la balance. Nul doute que Madame n’y allait pas de toute sa puissance et aurait pu m’achever en un coup – et je l’aurais, en conséquence, foutue à la porte car bébé Allen vit suffisamment d’agression comme ça.

-Juste pour éclaircir une dernière fois ce point, Monsieur Kristiansen, je ne suis pas ici pour parler politique donc dans un sens... épargnez moi les sous entendu divers, je ne souhaite pas que nos deux QG soient ennemies à cause de quelques phrases déplacées et d'échauffements entre deux personnes responsables. Ce serait stupide. Donc je parlerais de ce qui vous intéresse, sans parler de ce qu'il vous déplaît et peut vous promettre que je ne suis pas ici pour m'immiscer dans votre magnifique pays, nous avons déjà assez à faire sur autre continents pour prétendre avoir le temps de commencer à se chamailler partout !

Je me retiens de renifler très très fort. Très chère dame, tout devient difficile en ce moment. Ne pas aborder le point de vue politique est possible au sein d’un même pays, très probablement. A l’époque de ma promotion, au sein d’une organisation aussi. À présent, tout devient moins clair, tout se retrouve happé dans un brouillard sans fin. On ne sait plus à qui se fier et sans doute suis-je en train de devenir paranoïaque, quelque part. J’essaye, croyez combien Madame j’essaye de ne pas y penser. Mais tout y revient, c’est comme si chacune de vos paroles n’étaient en fait que des branches puisant leur énergie dans un tronc épais, une souche unique. Une plantule autrefois minuscule devenu bel arbre au point de me faire de l’ombre. Et j’ai beau être honnête, à l’écoute, le plus sympathique possible, j’ai aussi un ego qui aime bien de temps en temps être brossé dans le sens du poil.
Bref. Ne pas se chamailler donc, comme l’enfant que j’ai l’air d’être pour elle. Passons. Je regarde fixement ma tasse de café, jugeant du temps restant avant mon départ pour Gatineau. La gestion de conflits, ça se situait un peu plus haut que la négociation dans mon échelle des préférences et j’étais actuellement dans l’humeur parfaite pour régler les différends.

-Pour finir, si Washington vous fournis de l'aide et vous envoie des hommes, vous devriez savoir que ça ne cause pas autant de problème que vous insinuez... Nous travaillons suffisamment avec les gouvernements humains pour pouvoir vivre en parallèle, je pense qu'on est tout à fait capable de faire bouger 50 hommes sans éveiller le moindre soupçons.... c'est comme gérer une classe de neige sur le fond, en beaucoup plus obéissant, entraîner, mortel, et surtout beaucoup moins bruyant.... en plus de la protection magique et de l'aide des gouvernements adéquat qui rendent la chose encore plus facile...

Ok, alors là j’ai honte. Non pas pour l’absolue vérité de ces paroles auxquelles j’adhère tout à fait, mais davantage pour mon inattention affolante. D’une manière ou d’une autre, ma tête avait enregistré l’information à non pas cinquante hommes mais bien davantage. La sonnette d’alarme a dû s’être déclenchée d’un coup et me signifier un véritable débarquement tandis qu’il n’en était rien. Cinquante hommes, c’était suffisant sans être trop. C’est effectivement une colonie de vacances bien disciplinée. Quant aux armes cela pourrait être légèrement plus délicat mais néanmoins faisable si correctement et discrètement transmis. Quant à l’Amérique du Nord, je ne préfère même pas aborder le sujet Washington. La libre-circulation à la frontière des exorcistes et marchandises affiliées à Orpheo existe depuis quelques années, ce n’est absolument pas comparable à quoi que ce soit d’autre et je n’ai clairement pas l’envie de déclencher un débat dessus ou tenter de me justifier vainement. Je sens pourtant que Mme Porter commence un peu à fatiguer, ou bien est-ce un style qu’elle se donne ? C’est diffus, à peine perceptible derrière sa carrure de belle dame très charismatique. Je laisse entrevoir un pâle sourire.

-Donc ! Je peux vous proposer des armes pour tuer les poltergeist et si vous désirez, avant un quelconque accord je peux vous envoyez un échantillon que vous testerez comme bon vous semble. Et pour les hommes, ma proposition est la meme qu'auparavant. Si vous voulez y ajouter des scientifiques pour aider à terminer vos projet en y ajoutant nos connaissances d'égal à égal, c'est à dire en toute connaissances des avancés de l'autre, je peux également faire des compromis sur les résultats final et la vente du brevet. Un partage des parts qui vous semblera juste. Et si cela vous rassure, la possibilité d'effacer la mémoire suite à la fin du projet peut être envisagée, mais dans ce cas je l'accepterai que dans les deux sens. A vous de voir ce que vous voulez !

Voilà donc les termes du contrat. De belles propositions à l’évidence acceptables dans les deux sens. Tout me paraît honnête et plutôt équitable. J’apprécie la vivacité de cette femme et les idées qu’elle apporte. Nul doute qu’avec quelques années encore en moins, j’aurais apprécié pouvoir devenir son apprenti. Malheureusement, on ne devenait pas apprenti à presque trente ans à moins d’avoir vécu hors du Secret toute sa vie. On ne devenait pas non plus apprenti en ayant déjà passé presque sept années en tant que directeur. Ça ne se fait pas. Mais je l’apprécie malgré tout.

-Je peux ?

Je souris et lui ressers moi-même du café. Le temps passe vite quand l’on discute, surtout sur des plages aussi limitées. Sans doute souhaiterait-elle également que nous ne nous éternisions pas trop sur le sujet. Je regarde un instant ma tasse, puis les documents posés devant elle avant d’ajouter à mon tour, d’un air laissant transparaître une légère gêne involontaire – ou non.
Haha.

-Pardonnez-moi pour ces enfantillages de « cour de récréation » – Vas-y Allen, enfonce le clou un peu plus, de manière à ce qu’on ne sache plus si c’est du lard ou du cochon – Vos propositions sont tout à fait honnêtes et vous m’avez menée dès le début de cette discussion, je dois bien l’avouer. – Je m’autorise un léger rire complice et amusé.

Des flatteries ? Sans doute un peu, mais le fond de vérité est là. Elle se débrouille bien, je me fais avoir, point. Quinze minutes passent et me voilà exposé à des faits clairs et précis. Je ne devrais avoir aucune raison de refuser. Aucune. Et pourtant. Mon sourire, redevenu amical, laisse peu à peur filtrer de nouvelles paroles. Un « non » assez discret, mais un « non » clair.

-Néanmoins, je ne limite mes partenariats qu’au simple continent américain en ce qui concerne Orpheo et à mon propre territoire en matière de contrats d’entreprises ou similaires. A l’exception de Londres, bien évidemment. – Réglons cette histoire de Washington à présent – Je suis tout à fait persuadé que vos propositions pourront malgré tout intéresser les différents QG d’Amérique. Washington semble être à même de vous proposer, sinon mieux, autant que ce que je puis vous offrir.

Voilà, comme ça déjà de base, elle saura que la pseudo-menace d’ « il y a mieux ailleurs, alerte vous devez signer » n’est pas valable. Washington est presque comme une seconde maison pour le Canada. Une maison sécuritaire pour pas mal de choses. On leur offre les nouvelles technologies, les avancées scientifiques, de quoi attaquer et ils nous fournissent de quoi nous défendre. Cela suppose effectivement un gros transfert d’hommes mais tout se déroule en général relativement sans encombre. Bon, où en était-on, déjà ? Ah oui.

-Je ne saurais profiter de votre offre, aussi gardez vos échantillons. Je n’ai pour le moment aucune nécessité d’élargir mes partenariats et je ne veux pas vous laisser sur une sensation aussi négative que mes précédents propos. Je ne souhaite rien d’autre qu’un digne rapport gagnant-gagnant et, comme vous l’avez dit en premier lieu, nous devrions rester unis. Tout ce que je peux vous promettre, ce sont de bonnes relations. Nous arrivons au terme de notre petite entrevue mais je serais tout à fait ravi d’en entendre plus sur votre pays et vous-même à l’occasion de notre repas de ce soir. Si bien sûr la proposition tient toujours.

À cela, j’ajoute un très charmant sourire. Je jette un œil à ma montre et constate effectivement que ces quelques minutes touchent à leur fin. Je lui ai promis un repas pour ce soir et je compte bien m’y tenir. Sans doute cela me permettra-t-il d’entrevoir un nouveau visage un peu plus classique chez cette personne. Il est souvent ardu de se rendre compte que nos relations professionnelles vivent bel et bien de la même façon que nous. Qu’ils mangent, dorment, vont aux toilettes. J’aime ces aspects humains qui tranchent avec les relations diplomatiques ou autres. Cela permet de se rendre bien plus compte de l’intégrité de la personne face à soi. Je me lève un instant et file à mon bureau pour décrocher le combiné et appeler le standard.

-Appelez-moi le sous-directeur. Dites-lui de se présenter à l’accueil dans le hall. Sous forme humaine.

Je préfère préciser, l’autre serait capable de se pointer sous forme de loup. Je parierai bien 1 000$ dessus. Bref. Je me retourne vers la dame et ajoute :

-Madame Porter, je me vois au regret de devoir vous confier à quelqu’un d’autre. Mon sous-directeur saura vous faire visiter Ottawa et je reviendrais vers vous aux alentours de 20h pour dîner.

Je me saisis de ma veste, réajuste légèrement ma cravate et offre à la charmante dame un nouveau sourire en l’amenant tranquillement à bien vouloir quitter la pièce avec moi. Les autres problèmes me reviennent en mémoire et mes pensées s’orientent déjà vers la suite des opérations.
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MessageSujet: Re: Madame ? Enchanté.    Madame ? Enchanté.  EmptyMar 8 Aoû 2017 - 21:49

"Qu'importe que le vent souffle, la montagne, jamais ne ploie devant lui. "


J'avoue que je ne suis pas tendre. Mais bon, le jeu c'est le jeu. Il a sûrement dû être vexé de certaine remarque, aller savoir. Mais personnellement je sais que j'aurai pu être beaucoup plus dur, sans doute que la fatigue joue là dessus, et que bon, faut le dire, il est particulièrement gentil et mignon. Presque un air de gamin perdu des fois et ca me ferait mal de le vexer alors que je l'apprécie énormément, même si cela fait.... je regarde ma montre : 28 minutes et quelques secondes que nous nous connaissons. Bien, quoi qu'il en soit je sens la fin de la discutions arriver gros comme une maison. Encore une fois il m'a laisser parler sans discuter, sans me couper, ce qui est totalement respectable et j'apprécie énormément. Beaucoup d'hommes -car oui, c'est majoritairement des hommes- qui négocient avec moi ou débattent de tel ou tel projet se permettent de me couper la parole sans aucune raison, ne me laissant jamais finir. Trop de misogynie dans notre monde encore... et je suis loin d'être un cas isolé. Les femmes politiques sont beaucoup moins prises au sérieux par les hommes politiques. Étrange non ? Pourtant nous représentons plus de la moitié de la population mondiale et les hommes cherchent encore et toujours à nous rendre moins.... crédibles. Si un jour nous décidons de crier tous en même temps, les femmes réduiraient à néant leur espoir de se faire entendre, croyez moi.
Bref.
Continuons.
Ce bel homme brun continue de parler, je l'écoute attentivement tout en sirotant mon café comme un thé à la camomille.

-Pardonnez-moi pour ces enfantillages de « cour de récréation ».Vos propositions sont tout à fait honnêtes et vous m’avez menée dès le début de cette discussion, je dois bien l’avouer. Néanmoins, je ne limite mes partenariats qu’au simple continent américain en ce qui concerne Orpheo et à mon propre territoire en matière de contrats d’entreprises ou similaires. A l’exception de Londres, bien évidemment. Je suis tout à fait persuadé que vos propositions pourront malgré tout intéresser les différents QG d’Amérique. Washington semble être à même de vous proposer, sinon mieux, autant que ce que je puis vous offrir.

Bon bah c'est un non. Mais il rigole ! Donc c'est un non mais vous êtes gentille nan ? Haha je l'aime bien ce petit. Pas de soucis mon brave, je n'ai pas dis mon dernier mot et sûrement qu'un jour nous arriverons à nous allier. Par contre, son idee d'aller voir les USA est bonne, d'autant plus se Donald Trump, le nouveau président..... -ne croyez pas que je sois d'accord, j'attend de voir ce qu'il va faire- va se faire des ennemies et si il est au courant pour le secret -sinon ce sera un de ses conseillers- et bien il risque d'avoir plusieurs fronts. Mais bon, les russes sont de notre côté, même si pour le moment l'Allemagne désirerait plus être proche des États Unis plutôt que de la Russie. Enfin, du côté magique je parle. C'est un autre débat. Je retiens juste l'info, cher Allen. Apres j'espère que ce n'est pas une sorte de canular pour me faire dire : hey salut va voir à côté on veut pas de toi ici.

- Je ne saurais profiter de votre offre, aussi gardez vos échantillons. Je n’ai pour le moment aucune nécessité d’élargir mes partenariats et je ne veux pas vous laisser sur une sensation aussi négative que mes précédents propos. Je ne souhaite rien d’autre qu’un digne rapport gagnant-gagnant et, comme vous l’avez dit en premier lieu, nous devrions rester unis. Tout ce que je peux vous promettre, ce sont de bonnes relations. Nous arrivons au terme de notre petite entrevue mais je serais tout à fait ravi d’en entendre plus sur votre pays et vous-même à l’occasion de notre repas de ce soir. Si bien sûr la proposition tient toujours.

Et bien au moins il ne désire pas couper les pont avec l'Allemagne, petite victoire quand même.
Petite entrevue, oui trop courte à mon goût, avec un peu plus de temps j'aurai pu trouver d'autre moyen d'approche et réussir à au moins l'intéresser mais non, j'aurai du demander une heure, sans doute que la discutions aurait tournée un peu plus.... musclée. Tant pis, comme il le dit, le dîner arrive -dans 5h- et nous pourrions bien réussir à parler plus librement qu'autour d'un bureau, bien que les fauteuils soit confortables. N'empêche il souriait. Il avait l'air pressé mais il souriait, bon signe ? Sans doute qu'il n'avait pas prévu un tel rendez vous et je pense qu'il n'était pas forcément préparé, et pourtant. Allen Kristiansen était donc un bon directeur, il a de l'avenir.

-La proposition tiens toujours ! Je serai des votre ce soir. En tout cas, je vous remercie de m'avoir accordé du temps directeur.

Je suis quand même un peu déçue, j'aurai pensé qu'il soit quand même intéressé par l'offre des armes... ainsi donc notre échange s'achève. Je pris les documents, rentra mes dossier dans mon attaché caisse et me leva. Pendant ce temps, le directeur demanda son sous directeur à l'accueil, et précisa : sous forme humaine. Sous forme humaine ? Pourquoi Ca ? Il s'agit d'un être... non humain d'habitude ? Un genre de troll ? Ou alors un animal. Oui Ca doit être ca, un metamorphe animal.

-Madame Porter, je me vois au regret de devoir vous confier à quelqu'un d'autre. Mon sous directeur saura vous faire visiter Ottawa et je reviendrai vers vous aux alentours de 20h pour dîner.

Étrangement je ne suis pas fan du Madame... ça sonnait mieux mademoiselle Porter non ? Bon bref, aucun rapport avec la situation.

-Dans ce cas à ce soir, et bon courage pour le reste de vos rendez vous.

Sur ce, il me guida jusqu'à l'entrée de son bureau. Je lui serra la main en lui souriant, et pris le chemin inverse de mon arrivée. Couloirs, ascenseur... les mêmes clapotis des talons de chaussure raisonnants sur les parois aussi blanches et lisse que celles de hôpitaux. Finalement je ne sais pas si j'allai me balader cet après midi... si le sous directeur humain qui allait m'accompagné était correct alors sûrement, mais sinon, je pense que j'irai tester les lits présents dans ma suites à l'hôtel. #lameufquiselapete
Une fois dans le hall d'entrée, un homme se présenta à moi. Grand, brun, assez jeune lui aussi. Je lui donne pas la trentaine, comme son directeur à mon avis.
Je lui tendis la main, en y ajoutant un sourire et un hochement cordiale et polis.

-Elizabeth Porter. Enchantée.

Charmant. Encore un homme plutôt mignon qui m'aurait plus si j'avais été plus jeune.
Trop de personne au fort pénitentiel partout. Et pourquoi je le suis mariée déjà ?

-Mademoiselle Porter ! Je m'appelle Philip Burgess et je serai votre guide.

Ah et bien là, ca sonne bien. Ravi mon cher !



L'après midi passa rapidement. Je ne pris part à la visite que deux heures à peine, trop fatiguée pour pouvoir tenir la journée et le soir.
Arrivée à l'hôtel je pris un bain qui dura le temps d'un épisode de série qui passait à la télé. Une sorte de télé réalité américaine étrange et à moitié stupide mais bon, il fallait que je me vide le cerveau.
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Madame ? Enchanté.

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