Ô, I am Death, and nothing satisfies me but your soul

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 Ô, I am Death, and nothing satisfies me but your soul

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Ange & Démon
EMPLOIS/LOISIRS : Marchande
LOCALISATION : Londres
CITATION DU PERSONNAGE : Nous sommes ce que nous croyons être.

MESSAGES : 1095
DATE D'INSCRIPTION : 18/09/2011

Niveau du personnage
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Niveau: 7 - Confirmée
Finola Halliwell
Finola Halliwell
Ange & Démon
MessageSujet: Ô, I am Death, and nothing satisfies me but your soul   Ô, I am Death, and nothing satisfies me but your soul EmptyLun 18 Sep 2017 - 1:22

Ô, I am Death, and nothing satisfies me but your soul



La voilà vêtue d'un pantalon noir et d'une chemise bleue, couleur ciel, s'adaptant malgré elle assez bien à cette époque. Elle n'aurait jamais imaginé un jour porté un pantalon, mais elle n'aurait pas non cru qu'elle apprécierait de se sentir si à l'aise dans ces accoutrements contemporains. Son regard est profond, son visage impassible comme à son habitude. Aujourd'hui, Finola avait tenu garder le contrôle de son corps, Sadima exposait son anatomie à des efforts bien trop éprouvant. Et aujourd'hui, la sorcière voulait se contenter d'une simple promenade sans pacte, sans complot... Juste être cette fois la Finola d'antan et laisser de côté la sorcière pourpre dans un coin de sa tête. Tandis qu'elle marche à travers les rues animées de San Francisco, elle admire ce qu'elle n'avait jamais pris le temps d'admirer depuis qu'elle était revenue d'entre les morts. La diversité de population en un même endroit... En effet, il y avait des personnes blanches, noires, jaunes et bien d'autre... C'était quelque chose de bien plus rare à son époque.

Finola, contemplative, s'arrête devant une boutique de musique et observe à travers une vitrine le téléviseur qui retransmettait la rediffusion d'un clip du roi de la pop. Il s'agit de « Beat It » que la sorcière observe et écoute avec un grand intérêt. Elle finit par lever les yeux vers le ciel tandis que la silhouette d'un avion fend le ciel lentement. « L'humanité... » Chuchote-t-elle sans pour autant finir sa phrase. Elle glisse à la suite délicatement les mains dans ses poches, ayant vite acquis le réflexe des hommes de son temps, mais aussi ceux et celles de cette ère contemporaine. Elle poursuit alors son chemin les mains dans les poches, elle trouve en fait que c'est plutôt agréable. Lorsqu'elle arrive à un passage piéton, elle observe l'attitude des personnes qui attendent tandis que les véhicules motorisés avait la priorité. Et quand le petit bonhomme rouge disparaît pour laisser sa place à celui en vert, et que les personnes se mettent enfin à traverser... La sorcière ne peut s'empêcher de sourire et rire gentiment devant la situation qui lui semble ironique.

Le quotidien de l'Homme est déterminé par une chose comme un bonhomme rouge et un de couleur vert. Dans le fond, ça n'étonne pas tellement Finola, à ses yeux l'Homme n'est pas vraiment libre... Le libre arbitre n'est qu'un odieux fantasme religieux. Aucune créature de ce monde n'est vraiment libre, pas même la sorcière pourpre qui est esclave de son propre désir d'être éternelle, prisonnière de cette folie qui a grandi en elle depuis la mort de son époux et qui ne l'a plus jamais quitté depuis.

Elle observe les gens traversés sans pour autant les suivre, tandis qu'une silhouette de l'autre côté du passage piéton restait aussi immobile, la fixant. Elle a une silhouette élancée, semblant à première vue très athlétique. Elle possède une chevelure qui n'échappe pas à la perspicacité de la sorcière pourpre. Une chevelure qui la projette bien loin dans ses souvenirs... En effet, voilà qu'elle se remémore l'époque où elle le rencontra pour la première fois... Elle était, jadis, à peine âgée de dix-huit années...

C'est en Grèce, printemps 1866, dans le domaine du clan du feu qu'Aggatha a le regard levé sur le blason de ce clan qui représente un dragon. Un homme possédant une chevelure blanche avance vers la femme dont la beauté ne passe pas inaperçue à ses yeux. « On dit de vous que vous êtes la plus puissante sorcière de votre famille, la plus jolie aussi semble-t-il ? C'est un honneur d'enfin vous rencontrez, votre majesté. » Annonce alors l'homme peu avant de baiser la main de la sorcière très courtoisement. « Je ne crains que ces rumeurs sur ma puissance ont été quelque peu embellie autour de conversation entre ami. Voyez-vous, il existe au sein de ma famille une sorcière beaucoup plus puissante que moi mon ami. » Réplique alors la Reine du clan Cromwell, tandis que son regard se tourne en direction de sa plus jeune sœur, Finola Cromwell. L'homme curieux se tourne vers les deux autres sorcières qui accompagnaient la reine, son regard se concentre particulièrement vers celle qu'Aggatha désignait du regard. Cette dernière sentant soudainement qu'elle est observée avec insistance, baisse le regard comme pour échapper à la pression qui semblait grandir en elle. « Mais elle n'a pas encore conscience des pouvoirs qui sommeillent en elle. » Rajoute Aggatha avant de sourire de nouveau en direction de l'homme.

« Ceci dit, c'est aussi un honneur pour nous qu'un Greyjoy nous offre l'opportunité d'entrée dans l'un de leur domaine. » L'homme sourit à son tour, il n'était pas méconnue du monde des sorciers que la famille Greyjoy est une communauté très fermée, bien qu'il fasse partie d'Orphéo et qu'il soit à la tête d'un de leur QG... Cependant, le clan Well est encore bien plus secret qu'eux, c'est après tout, une famille qui aurait fondé un village dissimulé afin de ne pas être influencée par le monde extérieur comme ils le disent... Les deux familles s'intriguaient mutuellement et ne cachaient pas leur envie de s'ouvrir à une forme d'alliance, via les liens du mariage. « Je vous présente mes deux jeunes sœurs, Penny et Finola, elles sont jeunes mais elles m'ont aidées fondé mon village. » L'homme les salue de la même manière qu'avec Aggatha. « Les Well sont-ils tous aussi jolie que les sœurs Cromwell ? » Les têtes se tournent vers celui qui venait de dire cela... Un jeune homme traversait le jardin du domaine pour rejoindre le chef du clan du feu et la reine du clan Well.

Mais une fois arrivé au niveau du chef et de la reine, son cœur manque de rater un battement. Ses yeux fixant la plus jeune sœur de la Reine, aucun mot ne sortit de sa bouche, semblant soudainement comme noyé dans le regard de Finola qui se contenta de le fixer avec curiosité. « Vos yeux sont-ils bleus ou bien verts ? » Demanda-t-il soudainement à l'intéresser qui se tourna vers sa sœur aînée sans savoir quoi répondre. Finola n'ayant pas tellement l'habitude de parler directement à un homme en dehors du village. Un homme qui n'est pas de la famille, un parfait étranger... Elle prend quelques secondes à réaliser que le jeune homme s'était rapproché d'elle jusqu'à attraper sa main. « Ils sont les deux... ils sont même un peu marrons, un marron si clair qu'il semble être d'un jaune doré. Vous êtes magnifique ! » Le visage de la jeune sorcière était déjà longtemps passé au rouge, rien qu'avec le contact de sa main contre celui de l'homme. Penny se moqua discrètement de la scène, tandis que sa jeune sœur avait bien trop de mal à soutenir le regard de l'homme. Penny savait trop bien que la seule envie de Fino présentement était de foutre une baffe au garçon, mais elle en avait pas le courage.

Le chef du clan du feu la sauva malgré tout en attrapant ce jeune impertinent par l'oreille. « Désoler pour cela, je vous présente mon fils, Persée. » Bien que difficile, Finola avait réussi à soutenir son regard comme un défi personnel. Elle croyait être la plus faible des sœurs Cromwell et manquait de confiance, c'est pourquoi elle ne voulait pas paraître davantage faible. Son regard ne se détacha pas du jeune homme, comme le sien ne se détacha pas de celui de Finola.

J'aurais aimé ne jamais le rencontrer ce jour-là, ainsi je n'aurais jamais connu cette terrible souffrance.

Hiver 1883, Persée tend sa main en direction d'une femme en larme, soutenant le corps d'un homme ensanglanté, le regard vide... « Il ne respire plus Finola, je suis navré... C'est trop dangereux de rester ici, ils pourraient revenir plus nombreux. » Annonce alors l'homme à la chevelure blanche, longue et soyeuse. « Pourquoi vivons-nous ? Pourquoi mourons-nous ? Pourquoi faut-il que des femmes aient à pleurer la mort de leur époux en tant de guerre ? Pourquoi faut-il que des mères aient à pleurer celles de leurs enfants ? » Annonce la voix tremblante de Finola, entre plusieurs gémissements, son visage caché par sa chevelure dorée. « C'est ton amour pour moi qui a provoqué cette situation, Persée... » Pourtant, elle n'arrive pas à le détester pour autant. « Va-t-en et laisse-moi... » L'homme se redresse tristement et souffreteux, laissant tomber la main qu'il tendait vers elle, tandis que l'autre main soutenait une blessure au ventre.

Alors qu'il se retourne, la main de Fino l'attrape une dernière fois, son visage enfin redressé vers l'homme. Le cœur de Persée manque de rater un battement de nouveau, mais à la différence de leur première rencontre, c'était dû à la peur qui s'engouffrait en lui. « Un jour... Je ferai mienne la mort elle-même. » Décrète la sorcière, ses yeux brillants d'une lueur sombre tentée de cette couleur pourpre. Le chagrin se lisait sur son visage, ainsi qu'une immense colère. « Je la ferai mienne. » Répète-t-elle avant de lâcher le Greyjoy pour reporter son attention sur l'homme gisant dans ses bras.

Ai-je vraiment perdu l'esprit comme tout le monde semble le penser ?

Finola, les mains toujours dans les poches, fixe cette autre femme à la chevelure si particulière. Cette dernière approche enfin de la sorcière pourpre, traversant le passage piéton jusqu'à être à quelques centimètres l'une de l'autre. « Offre-moi ta protection. » Annonce alors la femme tandis qu'elle sortit une lettre qu'elle donna à Finola. La sorcière scrute la lettre avec une concentration tel qu'on pourrait croire qu'une bulle l'isolait du monde extérieur. Elle releva son regard vers l'étrangère et s'exprima. « C'est mon écriture, ma signature, pourtant... Je n'ai jamais écrite cette lettre. » Il n'y a pas non plus une once de surprise sur le visage de la sorcière qui toise l'inconnue. Cette dernière se contenta de rester silencieuse ne lâchant pas du regard Finola. « Je vois... » Crache Finola avant de Lever son regard de nouveau vers le ciel...

Voilà que la trompette de Jibrāʾīl sonne à ma porte... Persée.
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