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| Rencontre entre une sanguine et un clown | |
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CITATION DU PERSONNAGE : Fear only makes the wolf bigger than he is
MESSAGES : 3861 DATE D'INSCRIPTION : 12/06/2010
Niveau du personnage Point RP: (324/300) Point Membre: (402/300) Niveau: 8 - ReconnuTakeji Kido Admin | Ex- Professeur de sabre & téléportation ~ le pot de fleurs | Sujet: Rencontre entre une sanguine et un clown Lun 27 Sep 2010 - 21:47 | |
| Cours de sabre. C'est marrant de donner des cours de sabre. Vraiment. Même si les jeunes là, je pense qu'on va faire une parenthèse "cours d'endurance" dans pas très longtemps. Et puis après ça sera "cours de concentration" suivi d'une leçon sur "le sabre n'est pas un hachoir". Je trouve que ça résume assez bien les problèmes de certains dès la rentrée. Vous savez que les trucs sur les traditions liées au sabre et tout ça, c'est pas que des contes pour enjoliver les samouraïs du Japon et faire passer cette arme pour un truc noble? Il y a pas mal de choses un peu cérémonieuses sur cette arme, et j'avoue que j'ai tendance à les faire passer à la trappe régulièrement au profit de l'entrainement. Mais des fois, pour la concentration c'est parfait. Donc on va rouvrir la trappe en sens inverse et en faire méditer certains. Ou réussir à mêler tout ça à du renforcement, parce qu'il faut tenir la distance. Je ne pousse pas les élèves à bout brutalement, mais oui je décide des pauses et les oblige à bouger quand ils faiblissent. Faut bien repousser les limites à un moment ou à un autre. Pour autant, j'en ai jamais poussé au suicide. Et plus sérieusement, quand ils s'écroulent à la fin du cours parce qu'ils ont trop bougé, ils ont tous le sourire. Pourquoi je cause de mes cours de sabre tout seul avec moi-même? Parce que moi-même était absent pendant la dernière heure où j'ai justement donné un cours. Donc je lui racontais. Comment ça on me croit pas? Mais moi non plus j'vous crois pas. Qu'est-ce que vous croyez. Il est temps que j'ouvre un dictionnaire et trouve un synonyme à ce verbe. Plus tard. La flemme d'aller à la bibliothèque. Même si j'ai du temps à perdre avant le prochain cours qui commence dans un bon moment. D'ailleurs j'ai constaté que quelqu'un a eu l'idée absolument géniale de placer des cours de téléportation le soir. De quoi je me plains? Bah écoutez, allez trouver vos élèves après une téléportation ratée quand il fait bien noir dès 17h en hiver dehors. j'aime bien jouer à cache cache mais quand même. Je ne suis pas encore équipé de la vision nocturne. Oui bah on peut pas tout avoir. J'arrive déjà à jouer la prise de courant sur pattes et à défier les lois de la physique. J'estime que c'est pas mal. C'est même beaucoup. En parlant de loi de la physique, je ne suis pas sur de vraiment savoir par où passe la téléportation. Sérieusement, on voit rien. C'est instantané. Je sais pas... Qu'est qui pourrait faire office de comparaison... Tenez, clignez des yeux. Même pas le temps de voir le noir hein? Bah pareil. Et puis, certes on le ressent, mais ça n'explique pas grand chose. C'est un don qu'on a ou qu'on a pas. Parce qu'un fois qu'on l'a, je ne sais pas comment ça se fait, mais entre téléporteur on se comprend. Riez, mais je suis sérieux. Sans avoir de mot précis désigner telle ou telle chose, qu'on doit donc désigner par la sensation, on se comprend. Et après, toujours les mêmes conseils. A commencer par la concentration. Je bouffe celui qui dit que je ne suis jamais concentré. Vous avez vu la vitesse du battement de cil tout à l'heure? Ouais bah je me concentre aussi longtemps et ça marche. Tout un art. Évidemment, suffit de se déconcentrer tout aussi longtemps et ça foire. Tout un art aussi. Mais ça fait parti du jeu. C'est marrant la téléportation. Je traine un peu dans les couloirs depuis deux minutes. Enfin, trainer... Disons que j'essaie de me décider à aller faire quelque chose. Ok, ok, j'avoue je sèche sur l'occupation là. Même si ça ne va pas durer. Mon futur cours est prêt depuis belle lurette. C'est chiant d'avoir un trou comme ça en plein milieu*. Bon, vous savez quoi? Je vais me faire un cours tout seul et aller m'entrainer quelque part. La flemme de faire autre chose. Laissez ma définition de la flemme tranquille merci bien. Je tourne dans un couloir pour aller vers les escaliers et tombe presque nez à nez avec une jeune femme. Bon, presque de loin, disons qu'avec un pas de plus de la part de chacun de nous on aurait pu se rentrer dedans. Heureusement que ça n'a pas été le cas, parce que je ne connais pas cette femme. Ou plutôt... Attendez si, je crois que c'est la nouvelle professeur d'armes blanches et d'hébreu. Enfin à part ça en fait non je ne la connais pas. Oh et puis, je peux bien lui demander qui elle est non? Alors c'est ce que je fais avec un sourire:
- Bonjour. Vous êtes bien la nouvelle professeur d'armes blanches et d'Hébreu ?
[*Bon j'invente hein xD Si plus tard ça colle pas avec l'emploi du temps qu'aura été crée... Euh... J'ai une excuse pour cette fois? x)] _________________- Lova ya ♥:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Rencontre entre une sanguine et un clown Mer 29 Sep 2010 - 21:23 | |
| L'Écosse n'était pas la porte à côté franchement. Bastet marchait dans Little Angleton, elle était arrivée par train dans la petite ville. D'abord elle avait atterrit dans la capitale par avion et pis, en route pour le bon vieux train! En gros elle manquait légèrement de sommeil, les yeux légèrement cernées, elle ne devait pas avoir bonne mine. Pourtant son teint restait pâle et ses lèvres ressortaient légèrement. Elle mima un bâillement et s'étira longuement. Son seul sac de voyage, elle le portait en bandoulière sur l'épaule. Le reste, comme son épée d'exorciste, elle était coincée entre ses omoplates. En bonne professeur d'armes blanches, elle avait su se procurer une lame plus petite et la couvrir de runes et de charmes pour servir face aux poltergeist légèrement teigneux.
La femme adulte marchait dans la ville sans broncher. Elle portait des bottines avec des petits talons, un pull bleu-gris un peu usé qui glissait mollement sur ses épaules. Elle plissa ses yeux marron qui portaient une teinte de vert alors qu'elle quitta le village pour s'engager sur une route de campagne menant vers le célèbre Mystery Orphage. La sorcière était pensive, ferait-elle des rencontres intéressantes? Elle savait d'or et déjà qu'elle se ferait des ennemis, pour changer. C'était une véritable tête brûlée qui avait besoin de se défouler mine de rien. Elle continua son petit bout de chemin, elle ressentait la présence de certains esprits, et pas forcément mauvais. La région était connue des sorciers pour être remplie des esprits, bon comme mauvais.
Bastet vit au loin un immense manoir, elle entendit même le rire des enfants. Merci à son don des sens félins. Les cinq sens, elle avait toujours en permanence ce don un minimum actif. Certes en fin de journée elle arrivait sur les genoux mais qu'importe. Elle se sentait en quelque sorte en sécurité comme cela, et qu'importe le prix à payer. Elle traversa un jardin tout en évitant de se manger un ballon. Bastet entra dans l'immense bâtisse, sans vraiment savoir où aller. Avait-il un sens précis après tout? Peut-être bien, peut-être pas. Elle resta à observer le lieu, l'odeur des vieux bouquins, et la magie s'y sentait aussi. Bastet évita un enfant qui hurlait, déguisé en indien. Elle ne put s'empêcher de sourire, et se mit pourtant en marche. Cherchant une trace de sa chambre, d'un bureau, d'une salle pour ses cours qu'importe flûte! Se fut alors que quelque chose de grand, de beau, et de sexy lui tomba sous le nez. Elle qui avait entendu dire que les orphelinats n'avaient que des enfants...
- Bonjour. Vous êtes bien la nouvelle professeur d'armes blanches et d'Hébreu ?
Elle avait failli se le manger, et son premier reflex aurait peut-être de sortir ses lames pour se battre. Elle était plus sorcière d'Orpheo que professeure par certain côté. Mais ce qu'elle avait vécu jeune, elle ne souhaitait à personne. C'était bien pour cela qu'elle enseignait, pour donner des bases qu'elle n'avait pas acquise et qu'elle aurait voulu avoir au fond d'elle. Heureusement, elle ne dégaina jamais ses armes. Bastet leva son regard sur un jeune homme, parce qu'il avait la vingtaine et qu'elle, elle allait avoir bientôt trente ans sans déconner! Elle ne dit d'abord rien, parce qu'elle ne savait pas comment réagir en premier lieu. Ce qui était tout à fait débile, mais dès que l'idée la traversa, elle sut quoi répondre, et surtout comment répondre.
"Je peux savoir, qui vous êtes, vous?"
Elle n'aimait pas qu'on sache qui elle était sans qu'elle ne sache qui elle avait en face d'elle. Ce qui était tout à fait normal, elle s'était faite poursuivre par des sorciers noirs quand elle était jeune. Comment pouvait-elle réagir autrement maintenant quand on savait des choses et qu'elle, elle était ignorante? Cela la foutait sacrément mal, et agressive, seul moyen de défense potable dans ce cas-là. Bastet toisait toujours l'inconnu, sacrément mignon mais ce n'était pas ses affaires, avec une certaine hargne. Elle soupira longuement, laissant tomber son sac qui émit un bruit mat. En plus de l'épée qu'elle cachait dans son dos sous son pull large, elle avait une dague dans le creux de ses reins. Elle portait un jean gris qui était assez large pour laisser passer une larme. Dans son sac il y avait aussi des armes. Ce qui lui avait surpris, c'était que le type se souvienne qu'elle était professeure d'hébreux. Pour elle cela représentait beaucoup de chose, c'était son pays et sa langue maternelle.
"Je suis enfaite Bastet Ahila, la nouvelle professeure. Il n'y a pas de plan pour ce manoir?"
La femme avait beau avoir vingt-huit ans, elle se montrait assez sanguine encore. Et peut-être que cela ne la lâcherait véritablement jamais. Elle ne toisait plus le jeune homme, elle le regardait. Nette différence dans son vocabulaire, c'était déjà un grand bond en avant. Oui elle voulait un plan, parce qu'à vue d'œil il y avait beaucoup trop d'étages. Cela le rendait légèrement nerveuse, mais elle le cachait parfaitement. Que serait un prof s'il passait son temps à être nerveux, n'est-ce pas?
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| | | CITATION DU PERSONNAGE : Fear only makes the wolf bigger than he is
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Niveau du personnage Point RP: (324/300) Point Membre: (402/300) Niveau: 8 - ReconnuTakeji Kido Admin | Ex- Professeur de sabre & téléportation ~ le pot de fleurs | Sujet: Re: Rencontre entre une sanguine et un clown Jeu 30 Sep 2010 - 22:02 | |
| - Je peux savoir, qui vous êtes, vous?
Et si j'veux pas le dire? Hmm, pardon, c'était juste le ton qui m'a percuté trop fort. Après tout, c'est de ma faute aussi, je sais plus ou moins pourquoi elle est là, mais elle n'a absolument aucune idée de pourquoi je le sais. Y'a de quoi se poser des questions. Par contre si elle pouvait arrêter de me regarder méchamment, comme si elle allait sortir je ne sais quel truc pour m'attaquer avec... J'ai pas mon sabre sur moi là. Me faudrait quelques secondes pour aller le chercher en fait. Pratique la téléportation hein? Je trouve aussi. On ne peut rien oublier avec. Ou plutôt, on peut justement tout oublier. C'est pas grave, faut pas longtemps pour aller le chercher. Si tous les écoliers savaient faire ça, la scoliose serait déjà éradiquée de la surface de la Terre. Et y'aurait plus de problèmes de pollution si tout le monde était capable de se téléporter. Par contre je pense qu'on aurait quelques problèmes au niveau de la sécurité des lieux... Faillite de toutes les banques du monde, on garde son argent chez soi. Crise économique majeure, encore plus forte que celle de 1928? Oui j'ai suivi mes cours d'histoire! Non mais. Et voyez, rien qu'avec la téléportation, on déclenche une crise économique. Vous savez ce que je déduis de ça? Qu'en fait on est un petit nombre à la maitriser en don premier, et on a été choisis dès la naissance. Nah. Voyez, même le Tout Puissant nous aime. Un petit délire mégalo de temps en temps après les cours... Mais bref, c'est pas le sujet de départ. Et pour en revenir à mon sabre, je ne peux pas aller le chercher, il est pas très sympathique au réveil. Oui il dort. Vous dormez jamais vous? Ha, plus rien à répliquer hein? Ça tombe bien j'ai plus d'arguments. La jeune femme laisse tomber son sac avec un soupir. Ça me fait penser... Elle sait où se situe son appartement? Elle débarque complètement et y'en a pas un pour l'accueillir. Bande de nuls.
- Je suis Takeji Kido, le professeur de sabre et de téléportation.
Voilà pour les présentations. Hey, on enseignes deux matières très proches. Oui oui, j'aurais dû percuter y'a deux minutes. Mais personne ne le sait. Même moi je ne le sais pas. Et toc.
- Je suis enfaite Bastet Ahila, la nouvelle professeure. Il n'y a pas de plan pour ce manoir?
Ha, voyez que ma mémoire fonctionne! Un plan? Mauvaise personne, trèèèès mauvaise personne. Faut pas s'adresser à moi pour ça. Jamais. Enfin, faut pas abuser non plus, l'orphelinat je le connais à force. J'espère très fort. Quant à avoir un vrai plan... Jamais entendu parler. Y'en a surement, mais alors où, grand mystère. Enfin voilà, je ne sais pas si ils en donnent aux nouveau arrivants, mais franchement quand on débarque ici -en tant qu'orphelin- on a autre chose à faire qu'étudier un plan. De toute façon, il y a toujours moyen de croiser quelqu'un dans les couloirs. Bastet... C'est un joli nom. Ce n'est pas aussi celui que porte une déesse chat égyptienne? Je crois, mais je n'en suis pas sûr. Qu'importe, c'est son nom ici.
- Bienvenue au Mystery Orphanage. Je ne pense pas qu'il y ait de plan, mais à défaut je peux vous guider.
Reste à savoir pour aller où. Sachant qu'elle ne connait pas l'endroit, ça serait complètement stupide de lui demander non? Enfin, je suppose que l'amener à son appartement, et peut être trouver sa salle de cours doivent être sur la liste au moins. Ça, je peux trouver. Ou pas. En fait, les appartements sont au deuxième, mais après je ne sais pas lequel elle a. Ni quelle salle lui a été attribuée. Allez hop, duo de touristes. Un tour en salle des profs s'impose. Bah, ça tombe bien elle est dans le coin.
- On va devoir aller chercher quelques renseignements en salle des prof.
Enfin, si elle veut évidemment. _________________- Lova ya ♥:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Rencontre entre une sanguine et un clown Dim 3 Oct 2010 - 15:14 | |
| Bastet bénissait en ce moment-même le ciel de ne pas pouvoir lire dans les pensées des gens. Parce qu'elle était entrain de se rendre compte que ce genre de chose l'énervait plus qu'autre chose. Mais elle se demandait quand même ce que pensait ce type quand il ne parlait pas. C'était bien l'un des premiers asiatiques qu'elle rencontrait. Il n'était pas mal, mais ce n'était pas son ethnie préférée avec qui flirter. Elle n'en n'avait que cure. Bastet passa une main impatiente dans ses cheveux longs bruns onduleux. Ils tombaient en cascade mais cela ne l'empêcherait pas d'attaquer, voir de se défendre si elle en ressentait le besoin présent pour dire vrai.
- Je suis Takeji Kido, le professeur de sabre et de téléportation.
La femme adulte le regarda droit dans les yeux, Takeji? Quel nom à coucher dehors, enfin pour elle. Bastet ne devait pas valoir mieux à ses yeux. Téléportation, elle n'en n'avait connu que très peu. La sorcière d'Orpheo se souvenait d'avoir lu une fois dans une des bibliothèques d'Orpheo des histoires sur les téléporteurs. Durant très longtemps, quand les humains trouvaient des fois des sorciers, ils les avaient considérés comme des monstres issus du Diable. Ils avaient trouvé moyen de les bloquer dans la téléportation. Une décharge électrique qui normalement interférait avec le pouvoir en lui-même. Empêchant ainsi le mouvement des molécules, et le téléporteur était assez déstabilisé durant dix secondes, le temps pour quelqu'un de sauter dessus. Elle fut tentée d'aller chercher un bâton électrique pour tester cette théorie ancienne, mais cela ne devait pas se faire...Bastet avait pris l'habitude d'être taquinée dans l'armée, durant un an, avant qu'elle n'ait Eva. La femme adulte chassa sa fille de son esprit, par contre professeur de sabre...C'était intéressant ça!
"Je peux voir votre sabre?"
La femme féline avait toujours considéré les armes blanches comme le prolongement de la main, du corps tout entier. Elle adorait s'entraîner des heures dans de longs mouvements pour ensuite les faire de plus en plus rapide en communion avec son don. Quand on savait s'en servir, c'était juste sublime à admirer. Quand on ne savait pas, c'était juste le massacre, ce n'était pas pour dire. En bonne professeure, Bastet connaissait son sujet. Elle était axée sur les dagues, poignards, et mini-sabres ainsi de suite. Mais les épées, katanas, et sabres restaient aussi un domaine qu'elle s'était donnée la peine d'étudier. Pourquoi pas les armes à feu? Parce qu'à ses yeux c'était tricher. Hors elle avait beaucoup de défaut, mais tricher n'en faisait définitivement pas parti.
- Bienvenue au Mystery Orphanage. Je ne pense pas qu'il y ait de plan, mais à défaut je peux vous guider.
La femme hocha la tête pour le remercier. Elle cligna pourtant des yeux avec une certaine exaspération en comprenant qu'il n'y avait pas de plan. Comment ça?! Alors pour les adultes, comment faisaient-ils? Ils devaient demander leur chemin aux fantômes, s'il en avait, style comme dans Harry Potter? Bastet ne tourna même pas la tête pour voir si des esprits rôdaient prêts d'elle, elle verrait en temps voulu. Apparemment c'était chacun pour soit, et Dieu pour tous. Bastet se massa l'espace entre les deux sourcils, ronflant d'énervement. Elle passa une langue impatiente sur ses lèvres, se retenant de tordre le cou à ce type. Alors qu'il ne lui avait rien fait, elle était juste une sanguine, juste, si seulement hein! Elle l'était du bout du nez, jusqu'à la pointe des pieds.
- On va devoir aller chercher quelques renseignements en salle des prof.
Bon, et la salle des profs, elle était où? S'il lui disait qu'il ne savait pas, elle l'étranglerait sur place. Non mais les gens des fois je vous jure! Bastet attrapa son sac, qu'elle balança avec une certaine rage sur son épaule, et foudroya presque sur plus le pauvre asiatique qui devait venir d'un bled perdu où ils mangeaient des nouilles. Elle avait un humour un peu figé, Bastet évitait de parler pour rien dire, et donc, elle n'avait pas vu souvent de contacts humains transcendants. Il fallait surtout être quelqu'un d'intéressant pour attirer son regard.
"Alors, on y va. Et j'espère que vous savez où cela se trouve."
La sorcière de l'Ordre lui jeta un drôle de regard et se mit en route. Elle marcha lentement, observant les pièces du rez-de-chaussée. Elle s'arrêta nette devant le salon du piano, les enfants couraient partout, riaient et se taquinaient avec l'insouciance de la vie. Bastet serra les dents, tellement que cela les fit grincer. Elle ferma à demi les yeux, son enfance, ou plutôt son adolescence avait été détruite par les sorciers noirs. Elle ne laisserait pas que cela arrive à d'autres, et ferait en sorte que ces enfants sachent se défendre. Bastet sursauta violemment quand un des enfants tomba et se mit à pleurer avec force. Les autres l'entourèrent, ils formaient une famille. Là où les parents étaient absents, cela devenait une force, ils ne formaient qu'un. La sorcière fut déstabilisée en voyant ce drôle de tableau.
"Personne ne les surveille?"
La femme de vingt-huit ans leva son regard sur Takeji. Les traits de son visage s'étaient adoucis. Elle semblait comme apaisé, mais toujours se méfier du chat qui dort, car celui-ci même endormit peut vous bondir dessus. Elle souffla bruyamment, sortant les pensées sombres de son esprit, elle se rendait enfin compte que peut-être l'idée de devenir professeure n'était peut-être pas une bonne idée enfin de compte. Car la vision de son monde, il était si sombre comparé à ses enfants insouciants qui ne demandaient que de vivre, tout simplement.
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| | | CITATION DU PERSONNAGE : Fear only makes the wolf bigger than he is
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Niveau du personnage Point RP: (324/300) Point Membre: (402/300) Niveau: 8 - ReconnuTakeji Kido Admin | Ex- Professeur de sabre & téléportation ~ le pot de fleurs | Sujet: Re: Rencontre entre une sanguine et un clown Lun 4 Oct 2010 - 19:38 | |
| - Je peux voir votre sabre?
Bien sur... Si je l'avais sur moi. Il dort à sa place, parce que je ne me balade pas avec dans les couloirs si je n'en ai pas besoin. Pourquoi? Parce que c'est quand même un orphelinat ici. Bref. Je peux très bien aller le chercher, me faudrait deux secondes. Mais ça va faire bizarre non? Enfin, ça se voit que je ne l'ai pas sur moi. Donc la réponse qu'il faudrait sortir ça serait plus:
- Je ne l'ai pas sur moi. Mais j'irai le chercher le chercher.
On est obligés de passer au deuxième de toute façon. Je le prendrai à ce moment là. Je me demande ce que donnerai un entrainement à deux... Sabre et armes blanches, c'est quand même plus qu'hyper proches comme disciplines. Le sabre est plus ciblé, mais au final ce sont des lames. Je me demande si il serait possible de faire des cours en commun, histoire que ça profite aux élèves. J'irai jeter un œil aux emplois du temps plus tard pour commencer. Bastet n'a pas l'air d'apprécier de ne pas avoir de plan. C'est compréhensible vu la taille de l'orphelinat. Elle change rapidement d'humeur... Si seulement ça pouvait ne pas être de la colère dirigée contre moi. J'ai rien fait de mal de la journée. Elle me foudroie du regard, je comprends encore moins. Peut être un truc contre les asiatiques? Allez savoir. Je reste neutre tant que je ne comprends pas. De toute façon, je n'aime pas la bagarre. La téléportation est parfaite pour ça. Non pas pour se tirer, mais pour agir plus vite que l'autre. Et puis j'avoue qu'en combat, ça m'amuse toujours qu'on ne puisse pas me toucher. Ce qui est moins drôle c'est que je ne peux pas toucher avec la téléportation, ça n'a aucun pouvoir offensif. Mais pas grave, suffit d'un peu d'imagination pour pallier au manque. Et puis avec l'électricité, on a des résultats très intéressants.
- Alors, on y va. Et j'espère que vous savez où cela se trouve.
Elle attrape son sac et commence à marcher. Oui je sais où ça se trouve, mais alors pourquoi est-ce qu'elle se tire sans attendre que je lui montre la direction? Merci au Dieu qui nous surveille actuellement, elle a pris la bonne direction sans le savoir. Je la suis donc sans rien ajouter en la laissant essayer de prendre des repères. Il y a pas mal d'enfants dans l'orphelinat, même si un certain nombre est en train de jouer dehors. On ne dirait pas que c'est un orphelinat pour enfants avec des pouvoirs. Heureusement, je crois qu'on aurait des problèmes sinon. Y'a déjà suffisamment de rumeurs qui circulent. On passe devant la salle avec le piano. J'irai bien en jouer, mais pas maintenant. T'inquiète pas Piano, on se voit plus tard, j't'oublie pas. Moi faire des infidélités à ma guitare? Pas du tout. C'est l'amour fou entre nous, je vais juste passer le bonjour à un pote. Savez quoi? Allez voir ailleurs si j'y suis. En Thaïlande par exemple. C'est beau la Thaïlande. Ça vous plait pas? Bon, n'importe où du moment qu'on me fiche la paix en Écosse. Voilà, heureux? Un enfant qui courait tombe et commence à pleurer. Aussitôt il y en a d'autres qui viennent l'aider.
- Personne ne les surveille?
C'est un peu ce qu'on fait là, non? Si il fallait faire une comparaison... Dans une famille, si un enfant se blesse en jouant, il va trouver ses parents. Ici c'est pareil. Sauf que les enfants ont beaucoup de frères et sœurs, et beaucoup de parents. Et chacun en préfère certains par rapport à d'autres.
- Il y a toujours quelqu'un, on vit avec eux après tout.
J'adresse un sourire d'excuse rapide à Bastet avant d'avancer vers le groupe pour m'assurer que tout va bien, et passe une main rassurante dans les cheveux de l'enfant qui est tombé. Ça ira, il est juste tombé sans mal. Ça tombe tout le temps à cet âge, à force de courir partout. Le petit a vite fait de sécher ses larmes avant de repartir jouer avec les autres, la chute est déjà oubliée. C'est dingue quand même. Je ne m'attarde pas dans la pièce parce que sinon je me retrouverais devant le piano avant de m'en rendre compte. Donc je reviens vers Bastet pour reprendre la marche vers la salle des professeurs avec elle. Salle qui se trouve être au fond du couloir. Donc pas loin. Je dis en m'arrêtant devant la bonne porte -je me suicide si c'est la mauvaise- :
- La salle des professeurs est là.
Et je pousse la porte de la salle en question. Le Saint Esprit est de mon côté! C'est la bonne. Est-ce que mon GPS interne serait en train de fonctionner? Je l'aime ce petit. Il n'y a pas grand monde dans la salle des profs. Je dis ça pour ne pas dire qu'il n'y a personne en fait. Quoi, vous voulez savoir à quoi ressemble la salle? Et si j'ai pas envie de décrire hein? Parce que j'ai pas envie de décrire. Comment ça j'ai pas le choix? Eh bah si. Je le prends. Nah. Ainsi vous ne saurez pas que la salle est toute simple, avec plusieurs tables au milieu histoire qu'on puisse se réunir, une machine à café dans le coin là bas -je sais que plusieurs profs vouent un culte à cette machine-, plusieurs casiers contre un mur et un tas d'autre bazar. J'abandonne Bastet deux minutes pour rentrer complètement dans la salle et chercher ce que j'étais venu chercher. A savoir, le nom de sa salle, et l'appartement qui lui a été attribué. J'ai du mal à croire que personne n'ait été désigné pour l'accueillir... Mais en même temps, je pense qu'ils sont tous occupés à autre chose, avec la fuite de Luka. J'évite toujours d'y penser pour ne pas être complètement démoralisé et ne pas inquiéter les élèves. Plus facile à dire qu'à faire. J'espère qu'elle va bien. Changement de sujet avant que ça ne parte trop loin! Je fouille dans un tas de papier. Mais pourquoi c'est pas affiché au mur hein? Pas ça, pas ça, er... C'est quoi cette feuille hein? Je veux pas savoir. Pas ça. Oh tiens, ça c'est l'écriture de Shy j'en suis sûr. Bref c'est pas ça non plus. Trouvée! Joues pas à cache cache avec moi, toi. Je gagne toujours. Je lis à voix haute:
- Votre salle se trouve au troisième étage. Et votre appartement est le quatrième, au deuxième étage.
Je range rapidement le bazar que j'ai foutu et mets la feuille sur le dessus du tas, histoire que ça serve aux suivants. Bien, on a les lieux. Mais pas les clés. You-pi. Où est-ce qu'on trouve les clés des appartements, hein? Autant les clés des salles doivent se balader dans le coin... Mais celles des appartements... Héhé. Aucune idée. N'aies pas l'air désespéré, ne te passe pas la main dans les cheveux et... Trop tard. Raté. Je me suis passé la main dans les cheveux et j'ai eu l'air légèrement abattu. Mais j'ai pas l'intention de me faire battre par des clés d'abord. Non mais. Savez quoi? On va aller au troisième, et je laisserai Bastet s'occuper de son bureau le temps de jouer avec la téléportation pour trouver ces clés. Donc je vais chercher celles du bureau. Heureusement que tout est bien marqué sur les porte-clés parce qu'elles se ressemblent toutes. J'avance vers Bastet et lui tends les clés:
- Ce sont les clés de votre salle.
J'attends qu'elle les prenne, et puis on est bons pour monter là haut. _________________- Lova ya ♥:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Rencontre entre une sanguine et un clown Mer 6 Oct 2010 - 17:58 | |
| Bastet avait toujours le regard rivé sur les enfants. Elle avait sa propre fille, mais n'était pas un exemple parfait de sens maternel. Pourtant, elle avait essayé d'aimer son enfant. Ce n'était rien contre elle, c'était juste que la vie avait été vache avec elle, et cela l'avait marqué. Takeji affirma qu'il y avait toujours quelqu'un, eux donc. Bastet soupira longuement, elle n'était pas là pour faire la nounou, mais pour leur donner les armes pour se battre dans la vie réelle. Ce qui pour elle changeait la donne, mais elle devait être la seule à le penser. Enfin l'homme revint auprès d'elle, et ils sortirent de la salle au piano pour se diriger vers une pièce de fond. Bastet donnait l'impression de marcher à côté de Takeji, mais en réalité elle le suivait. Elle était juste très discrète, quand vous voyez certaine chose, vous apprenez à vous fermer, peut-être bien.
- La salle des professeurs est là.
Elle arqua un sourcil, et se retint d'envoyer une remarque acerbe. Pour l'instant elle se la coinçait, pour l'instant seulement. Elle savait se faire discrète pour mieux frapper après. Elle avait compris, vu qu'ils s'y dirigeaient. Il donnait l'impression de trop fréquenter les enfants vu comme il parlait mais elle ne fit aucun commentaire. Déformation professionnelle, ce qu'elle, elle ne possédait pas encore, pas tout à fait. Elle hocha tout simplement la tête et le laissa passer devant. Ce n'était pas vraiment le moment de faire des remous. Marchant dans la pièce, Bastet posa son sac sur une table. Elle remarqua une machine à café, cela l'avait aidé à rester debout certaines nuits, quand le chagrin l'avait submergé.
"Certaines choses sont mythiques."
Elle ne put s'empêcher de le dire, sourire aux lèvres en observant la pauvre machine à café. Une machine à café, cela pouvait représenter tellement de chose, et rappeler tant de souvenir au fond. Mais pas de café, elle devait dormir cette nuit, et préparer ses cours même si elle n'avait pour l'instant aucun emploie du temps. Elle savait à quel genre de classes elle allait enseigner. Elle allait donc devoir voir comment elle s'organiserait. Elle pouvait être très méthodique. C'était l'unique clé du succès à ses yeux. Elle activa ses dons félins, et un bruit de feuille retentit. Retournant rapidement la tête, bien trop rapidement pour un humain, et même un sorcier, elle vit une feuille.
- Votre salle se trouve au troisième étage. Et votre appartement est le quatrième, au deuxième étage.
Bien, et ils allaient où? Sûrement dans son appartement, elle hocha la tête. La salle au troisième, et l'appartement au deuxième. Pas assez haut à son goût. Elle préférait être en hauteur, loin des yeux, loin du cœur en quelque sorte. Mais Bastet allait devoir s'y habituer, ici, aucun ennemi pour la poignarder dans le dos. Au sens réel donc. S'approchant de Takeji, elle avait oublié de retirer son don. Sa magie vibrait dans l'air, elle avait appris à vivre avec son don, comme une couverture sur le dos. Cela la fatiguait énormément, et lui permettait ainsi de mieux dormir la nuit. Sa pupille était une fente, comme celle d'un chat, attrapant les clefs, elle fit un sourire carnassier.
"En route pour voir mon lit alors!"
Certes, la phrase pouvait paraître ambigüe, et en réalité, c'était bien le but. Elle sortit de la salle des professeurs, et râla en voyant un enfant l'emboutir. Elle fit un écart sur le côté, le jeune mêlé la regarda comme si elle venait de faire un tour de magie. Car en effet, le mouvement avait été plus que rapide. La sorcière se réceptionna avec légèreté, son sac en bandoulière bougeant, comme agité par un vent invisible. Bastet passa une main dans ses cheveux, ne faisant aucun commentaire et cette fois-ci elle vit des escaliers. Alors, croyant que Takeji la suivait, elle partit devant, marchant avec souplesse, et élégance.
"Dites-moi, vous êtes là depuis longtemps?"
Une manière comme une autre d'engager en quelque sorte la conversation. Elle jeta un coup d'œil par dessus son épaule et monta les escaliers. Elle se stoppa nette pourtant en voyant la pouponnière du premier étage. Un enfant pleurait dans le couloir, tenu dans les bras par une jeune professeure. Bastet sentit son cœur se serrer violemment, elle n'avait jamais pris Eva dans ses bras, bien au contraire, elle l'avait repoussé. Serrant violemment son poing, un bas grondement sortit de sa gorge, comme un gros chat fâché. La sorcière tenant le bébé se retourna vers eux, et Bastet se détendit aussitôt. Le bébé avait maximum six mois, observant de ses yeux innocents les deux adultes face à lui.
"Avançons, je n'aime pas les enfants."
Elle ne savait pas du tout pourquoi elle avait dit cela, parce qu'il fallait tout simplement le dire. Elle se remit en marche violemment, peut-être aurait-elle dû expliquer son monologue froid, ou peut-être aurait-elle des questions. Mais elle s'en moquait, elle savait que c'était anti-pédagogique. De toute manière, elle ne travaillerait jamais avec des enfants aussi jeunes. Mais quand ils dépassèrent le bébé et l'enfant, Bastet reçut des flash. Ce qui aurait pu lui arriver si elle n'avait pas confier sa fille. Elle aurait pu la tenir dans ses bras, prendre soin d'elle. Maintenant Eva avait dix ans, étant née quand Bastet n'avait que dix-huit ans. A dix-huit ans nous sommes juste des enfants dans des corps d'adultes, et encore, nous n'avons pas fini de grandir. Baissant la tête en silence, un drôle de soupire la traversa, et elle "rangea" en quelque sorte son don. Ses sens redevinrent humains, et elle se sentit nue, véritablement nue.
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Niveau du personnage Point RP: (324/300) Point Membre: (402/300) Niveau: 8 - ReconnuTakeji Kido Admin | Ex- Professeur de sabre & téléportation ~ le pot de fleurs | Sujet: Re: Rencontre entre une sanguine et un clown Sam 9 Oct 2010 - 23:28 | |
| Ses pupilles ont changé, et il y a de la magie dans le coin. Ça vient probablement de Bastet, mais alors de là à dire quel est ce don. Aucune idée. N'empêche que ça a l'air bien sympathique en combat tout ça, rien qu'à voir ses mouvements. Y'a des élèves qui vont en baver. Elle prend les clés que je lui tends.
- En route pour voir mon lit alors!
Une fan du sommeil? Bizarrement je crois que la phrase a un autre double sens. Mais on va dire que je ne l'ai pas compris. Même si c'est pas vrai. L'hypothèse de fan du sommeil est beaucoup moins tordue. Et ceci mis à part... Je ne sais toujours pas où se trouvent les clés de son appartement. Je lui ai donné les clés de sa salle là, comme je l'ai précisé. Où est-ce qu'ils peuvent bien ranger les clés des appartements inutilisés? Oh! Peut être que Melle McLaren le sait. C'est la sous directrice après tout. Ouais mais ça ne règle aucun problème, parce que je ne sais pas où elle se trouve. Retour à la case départ. Mince alors, sont douées à cache-cache ces clés. Bastet sort de la salle et évite avec une facilité étonnante un enfant qui manque de la percuter. Son don lui donne des réflexes accrus? Bien possible. Même si elle a l'air d'avoir déjà de très bonnes capacités naturellement. J'aimerai bien la voir combattre. Mais pas au milieu du couloir. La voilà déjà repartie, et elle marche vite. Je sors de la salle à mon tour en refermant la porte, et comme y'a quand même quelques enfants dans le couloir et que je n'ai pas envie d'en percuter un, je lance une téléportation pour rattraper Bastet. Elle est déjà presque dans les escaliers. Ça m'apprendra à penser à autre chose.
- Dites-moi, vous êtes là depuis longtemps?
Depuis... Quatre mois je crois. Ça passe vite, très vite.
- Seulement depuis quatre mois.
C'est court comme période. Est-ce que ça compte comme excuse au fait que je ne sache pas où ils cachent les clés des appartements? Hey, de toute façon je ne suis pas censé le savoir hein... Bref. On monte les escaliers du premiers. Et Bastet se stoppe une fois arrivée au premier en entendant un bébé pleurer. Y'a pas un nombre énorme de nourrissons ici. D'ailleurs, je me demande même comment ils savent que ces enfants ont des pouvoirs à cet âge. Peut être parce qu'il en connaissent les parents. Toujours est-il que cet enfant là est réconforté par une autre professeur. Qui s'en tire plutôt bien, puisque les pleures cessent. Et Bastet s'est arrêtée d'un coup, en fixant l'enfant. On dirait qu'elle découvre ce que contient un orphelinat. Enfin, je veux dire, on dirait qu'elle ne s'attendait pas à voir de jeunes enfants ici. Remarquez, c'est peut être le cas. Peut être qu'elle ne s'attendait pas à en voir d'aussi jeunes. C'est un peu bizarre, mais chacun son truc j'ai envie de dire. Ok, je retire, y'a autre chose, sinon elle n'aurait pas lâché un grondement à la manière d'un... D'un chat je dirais. Y'a que des félins dans cet orphelinat, c'est pas possible. Métamorphes félins, dons félins même si je ne sais toujours pas exactement quoi. Bref, que des chats. Et pas de souris, tant mieux ça fera moins de morts. La jeune femme se calme lorsque le bébé relève ses yeux dans notre direction. Plus innocent, y'a pas. Perdre ses parents à cet âge... Il n'aura même pas de souvenir d'eux, plus tard. On peut juste espérer qu'il arrive à reporter leur image sur des adultes d'ici, au moins pendant son enfance. C'est mieux que rien. Vous savez quoi? Si j'ai un gosse un jour -que celui qui a ri se jette dans la fosse aux crocodiles dans le sous-sol-, je m'arrangerai pour ne pas mourir ni le laisser. Oui, facile à dire. Vous verrez, je tiendrai. Sauf si je meurs avant de l'avoir. Hrm, changeons de sujet.
- Avançons, je n'aime pas les enfants.
Y'a pas comme une ambiguïté quelque part là? Enfin, c'est un orphelinat, et en plus de ça elle est professeur. Deux choses qui ne collent pas avec sa phrase. Mais peut-être qu'elle veut dire autre chose que le sens premier de ces mots. Je sens que ce n'est pas le moment de questionner. Rien qu'à la façon dont elle s'est remise à marcher, elle ne doit pas être tout à fait calme. Et me prendre une dague au travers de la gorge ne fait pas parti de mes projets d'avenir. Un dague ou tout autre objet tranchant qu'elle pourrait porter sur elle. Elle est professeur d'armes blanches après tout. Bref, au lieu de soupçonner un homicide, je ferai mieux de réfléchir à cette histoire de clés pendant qu'on se dirige vers l'escalier du second. Peut être que Mrs Mystery aura deux secondes pour m'orienter... Si elle n'est pas occupée bien sûr. La prochaine fois, il faudra veiller à tout mettre en évidence au même endroit et surtout, à ne pas lâcher dans l'orphelinat les nouveaux arrivants sans personne pour les recevoir. Guide touristique, c'est pas ma vocation future. Enfin, ceci mis à part, guider les gens dans l'orphelinat n'a rien de déplaisant hein. Sauf quand il faut débloquer les portes et qu'on a pas les clés. Raison de plus pour convertir le monde à la téléportation. On arrive au deuxième, et il va falloir que j'explique pourquoi on ne peut pas s'y arrêter tout de suite.
- Excusez moi mais je ne sais pas où sont rangées les clés des appartements encore inoccupés. Je vous propose d'aller jusqu'à votre salle et de vous en occuper le temps que j'aille me renseigner.
Pas terrible mais on fera avec. Bon, puis c'est pas tout à fait une proposition dans la mesure où elle ne peut pas faire grand chose d'autre. Désolé? Bref. Je reprends donc la marche direction le troisième étage. J'y songe seulement maintenant, mais en fait... Je me ramasse dans les escaliers seulement quand il est question de les descendre. Me rappelle pas m'être mangé les marches une seule fois en montant. Tant mieux. Elle cognent fort les marches. Et hop, troisième étage. D'après l'indication sur la clé -enfin quelque chose d'indiqué clairement-, c'est une salle qui se trouve un peu plus loin à gauche. En même temps, vu que les dortoirs sont à droite, ça parait logique. Pas celle là, pas celle là, non plus, ah! Trouvée. C'est Bastet qui a les clés.
- C'est celle-ci. Je vais chercher les clés de votre appartement.
Je lui souris puis me téléporte. J'espère qu'elle n'avait pas de question. Sinon ça sera à mon retour. Je suis au rez-de-chaussée, direction le bureau de la directrice. Et comme finalement, quelqu'un là haut a enfin décidé d'être gentil avec les mortels d'Écosse, je croise Melle McLaren juste avant d'arriver au bureau visé. Juste quelques phrases, et on va chercher ces fichues clés. Il était temps! Le jeu de piste sans indices c'est pas un jeu de piste, les clés. La prochaine fois signalez votre position par des sons et des lumières oranges clignotantes. Histoire qu'on ne vous loupe pas. Je remercie la sous-directrice de son aide, et repars en téléportation au troisième. Monter les escaliers c'est trop long de toute façon. La porte de la salle m'a l'air entrouverte, je toque donc et l'ouvre tout en annonçant:
- J'ai les clés, on peut redescendre.
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Rencontre entre une sanguine et un clown Mar 12 Oct 2010 - 9:36 | |
| La rage l'avait rempli comme un verre, parce qu'elle était furieuse de voir des enfants si jeunes. Cela ne faisait que lui rappeler son propre enfant qu'elle avait abandonné de son propre gré. Le meilleur remède que Bastet connaissait contre la rage c'était encore le désir. Mais ce n'était pas Takeji qui allait allumer quelque chose en elle. Quoi que, sait-on jamais...Et pis il était si jeune, il semblait avoir encore du lait derrière les oreilles. Expression moqueuse et gentille à la fois pour faire ressentir la jeunesse de certaines personnes. Ils marchaient dans les couloirs pour s'approcher des chambres, à chaque pas, elle avait l'impression de rentrer dans les murs, et ne faire qu'un avec cet environnement. Bastet huma l'air, elle s'y habituerait peut-être bien plus vite que prévu. Ses pas étaient réguliers, et elle jetait souvent des coups d'œil à Takeji. Les chambres s'approchaient de plus en plus.
- Excusez moi mais je ne sais pas où sont rangées les clés des appartements encore inoccupés. Je vous propose d'aller jusqu'à votre salle et de vous en occuper le temps que j'aille me renseigner.
Elle roula des yeux, et grommela bien bas mais se retint de lui arracher la tête sur place. Autant éviter de faire un massacre, ils reprirent alors leur marche. Il n'y avait que cela à faire au fond. Au troisième étage, il y avait les adolescents, et ceux-ci faisaient du bruit dans le couloir. Mais ils se turent en voyant les deux adultes passer, ou plutôt, en sentant l'aura que dégageait la professeure. Elle dégageait une aura d'une personne d'âge mûr et qui savait quoi faire de sa vie au fond. Qui en avait connu des choses, et pas forcément belles. Elle laissa les clefs à Takeji, et pendant ce temps, elle observa le jeu de ses doigts. Elle avait envie de goûter sa chair soudain. Une montée d'hormones, ça arrivait régulièrement. Levant son regard marron sur son visage, elle fut surprise par la pureté de son visage. Il s'avérait être plutôt mignon, et posséder des lèvres plus qu'attirantes...Bon sang, elle n'était pas bien dans sa tête!
- C'est celle-ci. Je vais chercher les clés de votre appartement. -Merci."
Elle attrapa vivement les clefs comme si elles allaient s'enfuir de ses mains et elle ouvrit la porte d'une façon tremblante. Au même moment Takeji disparut et cela fit grogner d'appréhension Bastet. Elle aimait moyen les téléporteurs, d'excellents combattants. Tiens ils pourraient s'entraîner une fois ensemble, cela serait « sympa ». Elle regarda son bureau dans son ensemble, elle l'aimait déjà. Et pas qu'un peu! Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu une pièce bien à elle. La sorcière posa son sac sur le bureau, et fit le tour de l'endroit d'un air pensif. Elle avait relevé encore une fois ses cheveux, elle s'amusait à les lâcher puis les remettre en place. Affreux petit tic. Pinçant les lèvres, la sorcière s'arrêta en entendant un bruit, son don toujours en place, mais qu'une infime partie. Elle tourna lentement la tête pour voir Takeji surgir, presque fièrement? Difficile à dire.
- J'ai les clés, on peut redescendre.
Redescendre? Pourquoi faire? Bastet s'approcha du sorcier, elle prit ses clefs de ses mains et les laissa tomber mollement au sol. Elle mima un « oups » avec la bouche grande ouverte, et bientôt, un sourire gourmand traversa ses traits. La tigresse en elle venait de surgir, c'était une métaphore, elle n'était pas du tout méthamorphe. Les clefs produisirent un bruit mat alors que la femme adulte prit le visage de l'homme en coupe. Posant ses lèvres sur les siennes, elle força la barrière de dents pour l'embrasser. Il était plus grand qu'elle, ah les hommes! Bastet approfondit le baiser rapidement, ses mains glissant sur la nuque de Takeji, et elle se colla fortement à lui. C'était une femme à fleur de peau, elle était très impulsive, peut-être trop aux yeux de certaines personnes. Elle continua d'embrasser le sorcier, puis soudain, elle coupa le baiser. Se pinçant les lèvres, elle posa son regard marron dans le regard de Takeji.
"Voyez ça comme un merci."
Elle se décolla de lui, et attrapant vivement ses clefs en se penchant en avant. L'odeur du jeune homme l'entourant entièrement et faisant légèrement tourner sa tête de plaisir. Elle agita les clefs sous le nez du sorcier. Elle avait un énorme sourire collé au visage, et oui, elle était très contente d'elle! Le baiser avait été superbe à ses yeux, passant sa langue sur ses lèvres légèrement gonflées par le désir, elle arqua un sourcil pour taquiner le japonais. Il n'allait pas faire une crise de timidité hein? Vu son âge, il avait dû connaître le corps d'une femme, elle peinait à croire qu'il soit encore puceau. Les hommes étaient moins accrochés à leur virginité que les femmes pour dire vrai. Enfin, il y avait toujours l'exception qui confirmait la règle après tout...
"On y va? Où vous comptez revister l'endroit avec moi, à ma manière?"
Un petit sourire amusé traversa son visage. Elle ne manquait pas de culot, et n'avait pas froid aux yeux plus. Elle était extrêmement amusée par la situation pour dire vrai. Quoi de plus normal quand vous volez un baiser à quelqu'un? Elle se demanda trente secondes s'il allait faire comme si rien ne s'était passé, ou s'il allait chercher une suite. Peut-être bien...Sait-on jamais! Elle voulait aller visiter sa chambre, maintenant qu'elle avait les clefs après tout.
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Niveau du personnage Point RP: (324/300) Point Membre: (402/300) Niveau: 8 - ReconnuTakeji Kido Admin | Ex- Professeur de sabre & téléportation ~ le pot de fleurs | Sujet: Re: Rencontre entre une sanguine et un clown Jeu 14 Oct 2010 - 17:42 | |
| Bastet attrape les clés et les fait tomber. Elle l'a fait exprès. Euh...? J'avoue que je ne comprends pas trop le but de la manœuvre. Par contre son sourire et son regard sont assez limpides. Enfin, ils le seraient si y'avait moyen de relier tous ces faits entre eux parce que là je ne vois pas. Et alors je vois encore moins quand elle m'embrasse. Un point d'interrogation résume assez bien ce que je pense. J'ai fait quelque chose pour avoir ça? Notez que ce n'est pas une plainte. Enfin, ça n'empêche pas mon absence de réaction, parce que je ne m'y attendais pas, et qu'elle a arrêté avant que je ne percute quoi que ce soit. Bon... A part ça, elle embrasse très bien.
- Voyez ça comme un merci.
Étrange façon de remercier. Enfin je dis ça, mais moi je saute dans les bras des gens pour les remercier en général. Chacun son truc. Elle arque un sourcil en me regardant, auquel je réponds par un sourire amusé. Parce que je ne vois pas quoi répondre à part "de rien", donc je me tais. Elle s'est baissée pour ramasser ses clés après sa réplique. Fin de la récréation? Ou pas. Elle a l'air très fière d'elle. Hmm... J'aime pas qu'on me nargue sous mon nez, parce qu'après je réponds. Et je finirai par me prendre un mur. Ça fait mal de se manger un mur vous savez.
- On y va? Où vous comptez revisiter l'endroit avec moi, à ma manière?
J'ai envie de répliquer. C'est un peu trop facile de me faire répondre aux provocations. En même temps ça m'amuse.
- Vous ne vouliez pas rendre visite à votre lit?
Y'a bien un double sens, mais c'est juste pour la taquiner. Quoi, on peut être deux à s'amuser. Je ne pense pas qu'elle le prenne mal, vu que la situation l'amuse beaucoup. Bref, puisqu'elle a récupéré ses clés, on peut y aller. Tiens, ça me fait penser qu'il faudra que j'attrape mon sabre au passage. Est-ce que j'y penserai encore en bas des escaliers? Suspense... J'ouvre la porte et sors dans le couloir en attendant que Bastet vienne aussi. Y'a plus grand monde par rapport à y'a cinq minutes. Je me demande quelle heure il est... Oh, aucune importance. Pour le moment, l'objectif va être de descendre les escaliers sans les voir de trop près. Et de me rappeler le numéro de l'appartement de Bastet maintenant que c'est elle qui a les clés avec le numéro de marqué dessus. Je pourrais très bien utiliser sa technique de tout à l'heure pour les récupérer, mais quelque chose me dit de ne pas le faire. Peut être bien parce qu'on est au milieu du couloir. Entre autres. C'était une façon détournée de faire comprendre qu'on a commencé à avancer, sans le dire directement. Je commence à m'embrouiller, on sent la fin de journée. Vous ne savez pas à quelle heure je me suis levé. Et c'était tôt. Tôt dans l'avis courant. De mon avis, c'était inhumain. Je me rattraperai à un moment ou à un autre. Un jour, j'apprendrai même à dormir debout comme les chevaux. Mais bon, d'ici là y'a encore du boulot. Retour au deuxième. Rapide? En même temps c'est à côté. Voyons, les appartements. Reste à trouver le bon. Alors... On va faire par élimination. Tous ceux là sont occupés. Logiquement, ça serait... Lui là. Le nombre me dit même quelque chose. Et non ce n'est pas le mien.
- Voilà, bonne installation.
Hmm... Je crois qu'on a fait le tour des choses importantes non? Pour l'emploi du temps, faudra aller le demander. Je ne vois pas ce qu'il peut manquer, ça veut dire qu'il ne manque rien alors. Parfait, j'ai rempli mon rôle je pense. Ah, mon sabre! J'allais l'oublier celui là. De toute façon j'en aurai besoin tout à l'heure. En plus, vous savez quoi? J'ai clés de chez moi dans ma poche. Pour une fois. Ne me prenez pas pour un illuminé, mais comme je ne sors jamais par la porte, je n'ai jamais mes clés sur moi d'habitude. Y'a que les téléporteurs qui peuvent comprendre ça. Bon, Bastet n'a pas besoin de moi pour s'installer dans son appartement nan?
- Je reviens.
Et avec ça, je vais vers l'autre côté du couloir. Nan pas de téléportation, juste parce que j'ai mes clés et que la porte meurt d'envie que je les utilise. Parce que la porte et les clés ses sentent très inutiles si elles ne servent pas de temps en temps. En fait, je crois que la porte de mon appartement est plus utilisée par les autres personnes que moi. Je suis un étranger pour ma propre porte. Pourtant on vit sous le même toit, et à moins de dix mètres de distance bien souvent. En même temps, ça fait un truc de moins qui essaie de m'agresser tous les jours. Bon, promis j'arrête de raconter n'importe quoi pendant les deux prochaines phrases. Je joue avec mes clés dans ma poche, et une fois arrivé devant la porte de chez moi, je les sors pour ouvrir. Il y a un bruit annonçant le déverrouillage, et la porte s'ouvre docilement quand je tourne la poignée. Deux phrases sérieuses, je peux placer mes commentaires. Ça fait bizarre d'ouvrir cette porte, depuis ce côté là. En fait, ça fait très étrange aussi de la franchir depuis ce côté là. Quoi? Y'a des gens qui rentrent chez eux en voiture, d'autres en vélo, d'autres en transport en commun, d'autres à pieds, et bah moi en téléportation. La différence d'avec tous ceux cités avant, c'est que mon moyen de transport m'emmène directement de l'autre côté de la porte. Voilà. Je suis sûr que si je racontais ça à quelqu'un, il me regarderait bien plus bizarrement qu'un type qui lui dirait qu'il prend l'avion tous les jours pour rentrer chez lui. Allez savoir pourquoi. Elles étaient bien mes phrases normales hein? Maintenant vous savez tous comment on ouvre une porte avec des clés. Vous le saviez surement déjà avant, mais ça ne fait pas de mal de réviser. Bref. Arrêtons là avec les portes. Parce qu'il va falloir la passer en sens inverse, donc on fait une pause "allons chercher le sabre". En fait, la pause ne va pas durer puisque mon sabre est toujours à la même place contre un mur. Il est très sage et ne bouge jamais de là. Phrase inutile, mais j'avais envie de la placer. Est-ce que je l'ai déjà décrit? Non? On va arranger ça. Quoique... En même temps y'a pas grand chose à dire dessus. Il a une lame plutôt longue, et je le trouve léger. Mais ça, c'est mon point de vue. A force de le manier, il pèse peut être moins sur mes bras. C'est un excellent tranche-fantôme. Encore heureux, un exorciste avec une lame défaillante risque d'avoir du mal dans certaines situations. Et a part ça, il y a quelques motifs sur la garde, mais rien sur la lame. Il est plutôt simple en fait. Tant mieux, je ne me vois pas manier une arme pleine de décorations. Et quant à son origine... Demandez à mon maitre. Parce qu'il s'est contenté de me l'offrir quand il a jugé que j'étais apte à le manier. Mais il n'a rien dit dessus. Ou peut être qu'il avait fait une blague foireuse dont je ne me rappelle plus. Bon, j'arrête là la description parce qu'en fait, il n'y a pas grand chose à dire dessus. Et que je n'ai pas envie de décrire les motifs. Allez mettre un mot dessus. Dans tous les cas, il est parfait pour l'utilisation que j'en fait. Comment le vieux a t-il pu savoir que ça m'irait très bien, mystère. Bref. J'ai attrapé le sabre, refermé la porte et remis les clés dans ma poche. L'étape suivante c'est refaire le couloir en sens inverse pour voir si Bastet a besoin de quelque chose de plus, et lui montrer le sabre. Après ça j'aurai mon diplôme de guide touriste pour non-touristes de l'orphelinat. Une fois devant l'appartement de Bastet, je pousse un peu la porte restée ouverte et demande:
- Vous avez encore besoin de quelque chose? _________________- Lova ya ♥:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Rencontre entre une sanguine et un clown Lun 18 Oct 2010 - 14:13 | |
| Takeji n'avait pas bougé d'un pouce un peu comme s'il venait de faire un arrêt cardiaque sur place. Pourtant il semblait bel et bien en vie. Se serait bête qu'il la force à aller vérifier, n'est-ce pas? Bastet fut amusée par la situation mais ne dit rien. Elle le laissait encaisser le baiser même s'il n'avait pas répondu à celui-ci. Il avait été ailleurs, enfin quoi, elle avait fait l'activité toute seule. Ah ces jeunes! Un peu prude des fois. C'était un peu son style de molester les gens, ouh la vilaine fille hein?! Très vilaine même, mais elle l'assumait complètement, il fallait toujours une mauvaise fille dans la bande, quoi qu'on en pense. Et ce rôle, elle le prenait sans aucun souci. La jeune femme fit un sourire en coin, alors que la phrase de Takeji retentit comme pour la provoquer.
- Vous ne vouliez pas rendre visite à votre lit?
Elle s'approcha de lui, le toisa quelques secondes en caressant sa joue. Ce qu'il était craquant, on avait envie d'en croquer un bout sincèrement. Un sourire gourmand étira ses traits mais elle fit taire la voix malsaine dans sa tête. Elle haussa ses épaules pour toute réponse, attrapant son sac, elle sortit de la salle sans un mot, Takeji à ses côtés. Bastet était pensive, se pinçant les lèvres, son regard marron entouré de vert observait les murs de l'orphelinat et ils se retrouvèrent bientôt au second, là où se trouvait les chambres. Bastet s'approcha de la sienne et l'ouvrit lentement, elle sentait la présence de l'autre dans son dos et avait terriblement envie de lui sauter au cou pour dire vrai.
- Voilà, bonne installation.
Elle hocha la tête et soupira longuement, son nouveau chez soit, cela lui faisait tout drôle, mais alors vraiment. Elle laissa tomber son sac sur le lit alors que Takeji lui dit qu'il reviendrait, aucun souci sur ce coup-là. Au pire elle le suivrait. Elle se souvenait assez de son odeur pour pouvoir le retrouver avec ses dons félins. Bastet s'assit sur son lit et ouvrit son sac, elle sortit d'une des poches une photo d'une fillette. Elle observa la dorure des traits de son enfant et elle sentit son cœur se serrer. Cela lui faisait tellement drôle au final, sa petite fille, elle rangea rapidement la photo en entendant des bruits de pas. Levant son regard marron vers un Takeji qui venait pour son plus grand bonheur avec un sabre. Si la vie n'était pas belle, hein!
- Vous avez encore besoin de quelque chose?
Excellente question, Bastet se leva lentement, le regard rivé sur la lame. Elle aurait pu lui demander de lui tenir compagnie. Etrangement, pour une fois, l'idée d'être seule de l'enchantait guère. Et pis elle devrait peut-être cesser son état d'ermite, même si elle adorait l'être au fond. Non, elle ne se refaisait pas. Elle demanda l'autorisation par le regard au japonais de prendre l'arme. Coinçant la lame entre ses doigts, elle la souleva lentement, observant la finesse de l'arme, c'était si beau, et cela faisait battre son cœur d'émerveillement. L'arme était légère, mais elle savait qu'elle couperait la chair sans aucun souci. Elle avait été forgé pour cela, à la base.
"Ta lame...Elle est sublime...Qui l'a forgé?"
C'était un métier très rare de nos jours mais que la femme adulte admirait. Forger des armes, c'était de l'art pour elle. Il restait encore ici bas des forgerons, Bastet s'approcha de Takeji, et soudain, elle attrapa l'arme par le manche. Pivotant sur ses hanches, elle donna un coup dans l'air. Ce même air qui vibra de rage en sentant la lame le briser. Elle eut un sourire ravi, oui c'était très beau de manier une telle arme. Elle n'avait pas de sabre, juste des dagues. C'était plus aisé pour elle, moins bloquant dans les mouvements. Cela la faisait trembler de plaisir. Elle sentait l'adrénaline couler fortement en elle. Bastet était soudain excitée, l'excitation d'un combat.
"Je veux un combat un jour, hein!"
Elle fit un sourire provocateur alors qu'elle rendait la lame à Takeji. Le regardant droit dans les yeux, elle se pencha soudain en avant et attrapa les lèvres de l'asiatique. Savoir que c'était lui qui maniait cette arme excita la femme adulte. Il lui fallait peu de chose des fois pour s'exciter. Ne faisant qu'effleurer les lèvres, elle les posa enfin sur les siennes et l'embrassa lentement, avec une certaine douceur on pouvait dire. Bastet l'embrassa sans aucune gêne, ils étaient à l'abri des regards, et même cela ne la gênerait même pas. La sorcière d'Orpheo continua le baiser, l'approfondissant quelques secondes, un sourire ravi sur le coin des lèvres.
"Je crois que se sera tout pour aujourd'hui, non?"
N'est-ce pas? C'était suffisant, à moins que l'homme soit assez motivé pour coucher avec elle. Mais cela ne semblait pas le moment à ce genre de chose. Bastet rapprocha ses lèvres de la joue de Takeji et effleura sa joue rasée. Se serait tout pour l'instant, une autre fois. Même si sa réputation sulfureuse allait sûrement faire le tour du bâtiment, et tant mieux d'un côté, n'est-ce pas?
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| | | CITATION DU PERSONNAGE : Fear only makes the wolf bigger than he is
MESSAGES : 3861 DATE D'INSCRIPTION : 12/06/2010
Niveau du personnage Point RP: (324/300) Point Membre: (402/300) Niveau: 8 - ReconnuTakeji Kido Admin | Ex- Professeur de sabre & téléportation ~ le pot de fleurs | Sujet: Re: Rencontre entre une sanguine et un clown Mar 19 Oct 2010 - 23:48 | |
| Elle me demande par le regard à toucher mon sabre. Comme je n'y vois aucune objection, et qu'après tout il est là pour ça, je la laisse faire. J'irai bien trancher quelque chose après... Suffit que j'ai mon sabre entre les mains pour vouloir m'en servir. C'est une bonne raison pour ne pas me le laisser dans les pattes. Non, non en fait, si on me le retire alors que je ne veux pas, je mords. Très fort. - Ta lame...Elle est sublime...Qui l'a forgé?Ah, excellente question. C'est vrai que le nom de la personne qui l'a fabriquée serait bon à connaitre. Parce que la lame est superbe après tout. Maitre, espèce de bon à rien qui ne m'avez pas dit d'où vous la tenez. En même temps, il ne le sait peut être pas lui même. Ça m'étonnerai quand même mais bon. - Je ne sais pas... Celui qui m'a formé me l'a offerte sans jamais préciser.Une raison de plus pour le recontacter. Enfin, techniquement il sait comment me joindre hein. C'est lui qui a disparu dans la nature. Parti retourner vivre à l'état sauvage quelque part... Allez savoir ce qu'il peut bien fabriquer. Aucune nouvelle depuis plusieurs mois. Enfin, j'en recevrai quand je ne m'y attendrai pas. Histoire d'être bien surpris. Bref. Je laisse Bastet me prendre l'arme des mains en l'observant faire. Et elle la manie avec une grande aisance, et une certaine grâce je dois dire. Je veux savoir ce que ça donnerait avec ses propres armes. Ça donne une impression étrange de voir son arme maniée par quelqu'un d'autre. Ou je me fais juste des idées. - Je veux un combat un jour, hein!- Bien sur!Quand elle veut même. Ça risque d'être intéressant. J'aime bien les duels au sabre. Encore plus quand je peux y placer la téléportation évidemment. Ce qui arrive tout le temps parce que c'est un réflexe de l'utiliser chez moi. Une manière de plus d'esquiver, qui mise un peu sur le hasard des fois. Le nombre de fois dans le début de mon apprentissage où j'ai cru bon de me téléporter sur place pour éviter, et du coup me suis pris une beigne parce que l'autre n'avait pas finit d'enchainer les coups... Bref. J'ai retenu la leçon entre temps. Éviter de se téléporter sur place, sauf si on est sûr de ne pas se faire cueillir à la réapparition. Tout ça pour dire que je prends ça comme un engagement, et qu'on aura ce combat un jour. Elle me rend mon sabre que je remets à ma taille. Bastet se penche pour effleurer mes lèvres, puis m'embrasse. Cette fois, au contraire de tout à l'heure, j'y réponds en posant une main sur sa joue et la seconde sur sa taille. En rattrapage de la fois précédente. - Je crois que se sera tout pour aujourd'hui, non?Effectivement. En plus je crois bien que j'ai un cours à donner... Hmm qu'importe, j'arriverai à l'heure de toute façon. Je la laisse effleurer ma joue avant de faire de même sur la sienne avec le dos de ma main. Ça sera tout. - Oui, bonne fin de journée.Je quitte son appartement. Il faut que je repasse chez moi chercher quelque chose pour la prochaine heure. Vous revoulez un cours sur comment ouvrir une porte? [Terminé] _________________- Lova ya ♥:
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