-Les passagers de l'embarquement 1045 destination Londres, sont demandés au quai no125. Le départ est prévu pour 12h45.
-ILS SONT BONS MES POISSONS, ILS SONT BONS!

Le petit port de Little Angleton était bien agité. Les marchants vantaient leur marchandises douteuses pour lesquelles les passants n'avaient à peine qu'un regard méprisant. La masse noire qui s'amoncelait devant les quais d'embarquements annonçait la proche arrivée d'un navire; les corps se pressaient et se dandinaient tous, et se déplaçaient petit à petit vers la passerelle qui donnait sur les pontons. C'était drôle, on aurait dit une armée de manchots venu en touriste sur les quais d'un port. On entendait crier les mouettes, et les pécheurs qui revenaient du large, portant leurs lourdes cargaisons de macros, de soles... et j'en passe et des meilleurs. J'aime beaucoup les odeurs de port, ça me rappelle mon enfance, quand on allait pécher avec mon père, près du port de Tao Tyu, et qu'on rapportait des dorades à la maison; ma mère les faisait ensuite griller à la poêle. J'adorais ça et surtout, c'était les seuls moments où je pouvais avoir un moment intime avec mon père. Le port de Little Angelton me remettait en mémoire toute la nostalgie de ces merveilleuses années. Mais bien plus encore toute cette agitation, tous ce tintamarre ambulant, toute la nouveauté de l'Écosse qui se dessinait à mes pieds et ce petit côté en moi plein de stress et d'impatience, c'était un sentiment au goût sucré et subtilement délicieux c'était... quoi déjà? Ah oui la liberté.

-Hé vous! Vous comptez rester planté là 2h comme ça?

Cette interpellation m'était destinée. Nan mais attend! Y s'prend pour qui c'ui là?

-Nan mais hé! Tu t'prends pour qui là? Tu m'agresse pas comme ça! Pigé?Alors, tu te la ferme et tu t'écrase!

Sur ce, j'attrapai mon sac et voulant le lui balancer à travers la figure, je pris mon élan, fis volte face, et mon sac fusa jusqu'à frapper violemment mon adversaire à la poitrine... qui ne s'effondra pas sous la force de l'impacte, impacte qui ne fis qu'un vulgaire « pouf » sur le torse du marin qui devait bien mesurer , quoi, 2metres, 2metres10 de haut et peser 95 kg au minimum.

-T'as dit quoi? J'ai pas compris.

L'homme affichait sur sa face défigurée par son métier le sourire de quelqu'un qui croyait avoir gagné d'avance.

_Bah en fait... J'ai voilà quoi attendez que je prenne au moins mes affaires, c'est pas la peine de s'énerver!

Je pris mes affaires et partit, pas en courant; j'ai tout de même encore (un peu) de dignité! Attendez! Mais vous avez cru quoi là? Je suis courageux (un peu) OK , mais pas suicidaire tout de même faut pas pousser le bouchon trop loin! En fait c'est vrai que j'aurais pu lui balancer un sort mais voilà; ce pauvre faiblard face à ma redoutable puissance, franchement c'était pas équitable. Je respecte le code de l'honneur!
Après ce bref moment de frayeur, je repris la route vers là où mes pieds me guidaient, avec pour seul bagage un peu de pain et de fromage (piqué dans la cuisine du rafiot) une petite trousse de secours et une épée (que je ne m'était pas à ma taille pour éviter d'être fiché dès mon arrivé).

Début de retrouvailles...

C'est une journée plutôt maussade qui se lève aujourd'hui. Voilà plusieurs jours que la météo indique des ondées, qui ne sont malheureusement pas que passagères. Je crains d'arriver sous le seuil des 0°c avant la fin de la semaine. Rien qu'à y penser dans mon lit, ça me fait frémir. Vous savez, je n'aime pas le froid. Ça me met dans un état d'insomnie impossible à curer. D'où la difficulté d'avoir à sortir d'un endroit bien chaud qu'est mon lit. Et pourtant, mon travail m'y oblige.
On est en semaine, et le week-end est passé à une vitesse dingue. Vous ne pouvez pas savoir comment.
Allez, on doit travailler aujourd'hui. Quoique ma journée ne débute que l'après-midi, alors j'ai le temps de passer à Little Angleton avant. Histoire de m'habituer à la fraîcheur hivernale. Rien que pour ça, je vais aller au port, pour prendre mon bol d'air frais.
J'inspire et avance vers la douche. Un rapide coup, et un jet d'eau froide pour me réveiller.
Et... je vous passe les détails de ma matinée.

L'avantage d'avoir une forme fusionnelle habituée au froid, c'est qu'on gagne un peu ces capacités. Je ne suis donc pas parmi la catégorie des plus frileux, ce qui n'empêche pas ma flemme de m'empêcher de sortir dehors. Eh oui, la flemme c'est une maladie, je vous l'apprend.
Cinq minutes: c'est le temps qu'il me fait pour manger. Pas plus, pas moins.
Je sors vêtu d'un pull à manches longues, qui me permet de m'emmailloter les mains dedans. En-dessous, un t-shirt aux manches toute aussi longues. Après cela, un simple jean et des chaussures. J'enfile un manteau noir et file à toute vitesse dans le garage. Rin décide d'elle-même de sauter sur la banquette avant, signe qu'elle désire passer du temps avec moi. Je la prévient mentalement qu'elle a intérêt à trottiner près de moi pour me suivre, et que je ne compte pas la prendre dans mes bras. Ce qu'elle se contente d'acquiescer silencieusement.
Pas le choix, je suis pas censé avoir d'animaux chez moi. C'est elle qui me suit, pas le contraire. Vous savez, je n'aime pas beaucoup les chiens. C'est sans doute dû à ma forme féline, mais... je trouve que c'est moins gracieux. Ça s'amuse pour rien, ça remue sans cesse la queue, c'est trop fidèle. Et pourtant, malgré ces nombreux choses, que je trouve totalement désavantageuses, j'apprécie leur compagnie. C'était pour la partie explication, même si on en a rien à faire.

J'arrive au port. Moi qui aime le silence et la solitude, je ne suis pas vraiment à mon aise. Ça crie de partout, on décharge les cargaisons; On a beau être dans un petit port, celui-ci est bien animé. D'autant plus que j'envoie régulièrement des ondes télépathiques à Rin pour lui empêcher de manger les poissons laissés à l'abandon sur le rebord du quai. Ça me dégoûte, mais l'air marin me relâche. J'aurais dû aller à la plage. Au moins, à cette période de l'année, on ne risque pas d'être gêné par des familles. De toute façon, c'est rare que quelqu'un se baigne, à part quelques suicidaires.
J'inspire profondément. Je sens d'ici l'esprit félin de Rin qui m'interpelle. Automatiquement, je ferme mon esprit pour l'empêcher d'empiéter sur le mien. C'est comme ça, et pas autrement.

Pourtant, brusquement, j'aperçois quelqu'un. Un japonais. Et bien que je commence à croire que je ne suis pas seul. Il est blond. Han la, il a les cheveux mi-longs. J'ai peur de le reconnaître. Je m'avance à pas mesurés vers lui, et remarque qu'il ne m'a encore aperçu. Son visage me dit quelque chose. De loin, il pourrait même ressembler au mien. Et je l'ai déjà rencontré. Il va certainement me voir.
En attendant, il suffit d'attirer son regard. Je m'avance encore de quelques pas, pour lui bloquer la route s'il regarde ses pieds. Doucement, je me pointe en face de lui, et l'interpelle enfin :

-Dis, on ne s'est pas déjà vu?

Question posée à part. Je n'en avais pas l'intention. Je voulais juste prendre l'air. Mais bon, j'ai encore une marge assez importante devant moi avant de faire cours. Ce qui est sûr, c'est que je ne ferais pas ça dehors aujourd'hui.

Je marchais à travers les étalages de poissons, je visitais rapidement le monde dans lequel je me retrouvai, afin de me familiariser un peu avec cette environnement ''légèrement'' différent du mien . C'est notamment avec la langue que j'ai un peu de mal; l'avoir apprise en cours n'empêche pas le fait que je ne comprenais rien au jargon que ces personnes sortaient en permanence, enchainant tout à la suite, sans marquer de pause. Je dois dire que ce fus assez compliquer de capter une seule phrase entière de ce qu'ils racontaient. J'essayais de suivre les conversations des marins entre eux, discrètement. En fait, au bout d'un certain temps, je saisissais peu à peu le sens de leur parlé; il faut juste s'habituer un peu! Puis je continuais ma petite promenade, je commençais à parler au personnes qui se trouvaient près de moi. J'adressais la parole à quelques marins, m'expliquant le lourd labeur qu'était le leur, et à de belles jeunes filles auxquelles j'offris à boire. On parlait d'un peu de tout et d'un peu de rien, on rigolait et franchement on m'avait dit que les femmes occidentales n'étaient pas frivoles et plutôt réservé, ben le gars y s'est gouré quand il a dit ça parce que c'est pas vrai, elles sont même plutôt attirantes! Je commençais à bien me plaire là avec ces jeunes femmes, quand un individus s'approchât de moi. Un concurrent, peut-être? Nan attend personne ne peu rivaliser avec moi! On aurait dit un japonais, il me ressemblait un peu en fait, même un peu trop d'ailleurs.

- - Nan attend, je rêve là! Pensais-je en mon fort intérieur. Non, non … Je rêve là! C'est trop beau pour être vrai! Je cherche ma proie et c'est elle qui viens à son prédateur?

Je le regardais avec des yeux de merlan fris, tant j'étais au comble de l'étonnement.


- Hé bien Shiki, me susurra une sublime créature au cheveux d'ange. C'est moi qui t'obnubile ainsi?

Je la considérais un moment; c'est vrai quelle était bien belle, avec ces cheveux platine. Malheureusement, elle n'était pas ma préoccupation première. Avec un soupir de regret, je lui répondit, avec mon regard le plus craquant;

- Je suis navré, chérie, mais d'autres occupations plus importantes m'appelles.

Sur ce, je la pris par les bras, et posa un doux baisé sur son épaule;

- A une prochaine fois j'espère.

Je lui avais si bien murmuré ces mots que quand je la quittait, elle avait l'air de fondre sur place. J'adore ça moi quand je fais craquer les filles. Je partis donc rejoindre ma ''préoccupation'' avec le super sourire au lèvre du tombeur professionnel . La personne que j'allais voir , qui me ressemblait en tout point, et qu'on c'était déjà croisé, bah c'était Ren Takahata, mon cousin que je voulais plus que tout retrouver pour me venger de son dernier affront. Je me suis reclus sur moi- même pour étudier la sorcellerie rien que dans ce but précis. Je me suis privé rien que pour lui asséner le coup fatal. Et maintenant qu'il est là, à quelque pas de moi, je n'avais plus qu'une chose en tête. Il avança vers moi, je tremblais d'excitation, puis il me dit;

- Dis, on ne s'est pas déjà vu?

- Ouais mec tu m'fais penser à quelqu'un! Lui dis-je en lui serrant la main. Et toi ça va comme tu veux?

Bon bah les idées de vengeances, c'est pas pour tout de suite.

T'es qui déjà?

J'inspire profondément. Ouais, je le connais. Aucun doute la-dessus. Après, reste à savoir d'où il vient, qu'est-ce qu'il fait là, et s'il me reconnaît. Tant de questions que je ne pense pas avoir le temps de poser. Sans oublier que, bien qu'il me restât du temps avant de commencer les cours, je suis tout de même aux prises du temps. Ce qui n'arrange pas ma situation.
Je l'observe encore un peu, secoué par une odeur de déjà-vu. Vous n'avez jamais sentis ça? Comme si vous aviez le nom sur le bout de la langue, que vous en souvenir reviendrais à ouvrir une porte empli de lumière, la connaissance, en gros.
Je dois être fatigué pour commencer à philosopher à cette heure-ci, alors qu'on se les caille comme pas possible. Je demande à Rin de s'écarter légèrement de moi. J'ai beau regarder cette personne avec intérêt, je ne sais pas où ni comment je l'ai rencontré. Autant faire preuve de méfiance.
Cependant...

-Ouais mec tu m'fais penser à quelqu'un! Et toi ça va comme tu veux?

Il a l'air de me reconnaître, lui. C'est vraiment dérangeant. Et honteux. Je décale ma tête sur le côté, pour l'observer d'un autre angle, puis finit par lâcher après quelques seconde de silence :

-Oui, ça va. Tu... me reconnais?

Je reste en suspense sur cette phrase. Ça m'étonne. Cheveux blonds... Cheveux blonds... Cheveux blonds... je crois que c'est ce qui me gêne en fait. C'est juste les cheveux. J'ai peur de me tromper. C'est... difficile à dire. Vraiment compliqué. Je demande à Rin de revenir vers moi, et la voilà qui se poste au garde-à-vous à mes pieds, assise telle une sculpture égyptienne. La tête haute, elle fusille du fond de ses yeux gris l'homme dressé devant moi.
Il n'a rien fait. Pas la peine qu'elle s'excite comme ça.
Puis, finalement, je me décide à lui faire de mon incompréhension. Je m'adresse alors en japonais, ce qui devrait largement l'aider, puisque son anglais n'est pas au top. C'est toujours mieux la langue maternelle.

-Excuse-moi, je vois trop de monde, je ne saurais pas dire ton nom. Tu es?

Bon, voilà, j'espère qu'il ne le prendra pas trop mal. De toute façon, il ne va quand même pas me taper pour ça... Et puis, j'ai encore cours après moi. Faudrait que je repasse par chez moi avant de... Oh! Au diable les cours, j'ai encore le temps, je vais pas mourir tout de même. Pour l'instant, ce qui m'intéresse c'est de découvrir l'identité du monsieur japonais qui se teint les cheveux en blond -je n'ai rien à dire sur cette couleur étant donné que je le suis aussi- et qui me donne un tel air de familiarité que s'en est dérangeant.
Je soupire puis saisis Rin dans mes bras, à sa demande. Elle est plus légère. L'avantage des chats, c'est qu'il sont flexibles à mort. Tu peux les prendre d'une main sans leur faire mal. Encore un avantage que les chats ont, contrairement aux chiens. Haha, on se demande pourquoi une majorité de métamorphe sont félins. Sauf pour Autumn, la pauvre ou l'heureuse -à elle de voir- qui ne possède que des formes canines.
Je souris à son intention. Si j'avais su que Takeji était son tuteur... Bref, c'est pas le sujet. Je pense avoir posé assez de question comme ça, laissons l'autre répondre tranquillement.

Après lui serré la main, il resta interdit un moment, m’observant plus en détail ; je devais lui rappeler quelqu’un (moi peut-être !).

- Oui, ça va. Tu... me reconnais?

- Euh… Bah oui, pourquoi toi pas ? Pensais-je en mon fort intérieur, fort étonné
aussi, que sa mémoire n’est pas retenu notre dernière (et seule, il est vrai) rencontre. Ou peut-être qu’elle ne me trouvait pas assez intéressant pour encombrer ainsi l’espace de son cerveau … Snif… BEUHEUHEEEEUUUUH !!!!! J’ai jamais été aussi humilié de ma vie ! … Hum hum. Nan bon, on arrête le délire là. J’acquiesçais donc pour répondre à sa question.

- Excuse-moi, je vois trop de monde, je ne saurais pas dire ton nom. Tu es?

Ouais, non, en fait, il ne me reconnaît pas du tout là ! Ca fait peur, attend! Je veux bien que sa place dans la société lui permette de rencontrer plein de monde! Mais de là à oublier son propre cousin ! J’étais dans un tel état de choque!

- Attends ! Tu ne me reconnais pas? Lui lançais-je effarouché. Enfin, d’un côté, je voyais bien que ça le gênait de pas me reconnaitre. Et si je lui mentais? Si je lui disais que j’étais le fils de la reine d’Angleterre ? Peut-être qu’il me montrerait plus de respect. Héhéhé … Il irait peut-être même jusqu’à me vouvoyer, et à me faire des courbettes ! Et quand il saura qui je suis… MOUHAHAHA ! Ma vengeance sera terrible ! Bon le seul ennui, c’est que je ne peux pas me faire passer pour un fils purement anglais, vu mon accent et mon visage. Sinon, je lui dis que je suis le fils caché de la reine Elizabeth avec son majordome, qui aurait été japonais, et que quand je suis né, il m’a emmené avec lui au Japon et m’y a élevé ! Ouais, mais en fait, ça colle pas, je suis trop jeune, et la reine n’a pas de majordome japonais. Nan bon on laisse tomber. De toute façon, un jour ou l’autre, il va s’en rappeler de notre rencontre, et là, je l’aurais dans le baba.

- Mais, enfin quoi, c’est moi ! Shiki Ikeda !

Bon, Bah, voilà, ça y est, c’est dit, y avait plus qu’à attendre sa réaction. En fait, finalement, c'était peut-être mieux comme ça parce qu'en fait, je ne savais pas du tout où dormir, donc au final, j'allais peut-être réussir à lui demander le gîte et le couvert. Surtout, que j'avais vraiment fin et froid, avec ce temps de chien. Il faisait tellement froid, et je me gelais tellement sur place que je croyais que j'allais me transformer en stalactite sur place.

- Bon... heu ... ET si on y allai? Je me caille ici comme c'est pas permis!

Aussitôt que j'ai eu prononcer cette phrase, une petite poussière blanche et froide vint se coller sur mon nez. C'était quoi au juste? Ho et une deuxième encore!

- Il neige! m'exclamai-je

J'étais vraiment heureux! J'adore tant la neige! J'étais là, comme un gamin, à essayer d'avaler les flocons qui tombaient et virevoltaient dans des tourbillons de vent, comme un souffle palpitant qui réchauffait le coeur et piquait le bout du nez et les oreilles. Les enfants excités sortirent des alentours, hurlant, et chantant gaiment, des airs populaires enfantins, sentant le feu de bois dans la cheminée, le bruit des marrons chauds qui éclatent. Et d'autres airs, chanter par des enfants un peu plus grands, qui eux fleuraient bons les mauvais alcools des tavernes, grouillantes de monde et de musique, musique qui sortait directement des chopes de ces joyeux fêtards, une musique qui sentait bon l'ivresse. (Attention, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé!)

Je considérais un moment mon cousin, drapé de son long manteau noir… Il avait quelque chose de si mystérieux dans son regard, son attitude… Et c’était si, euh, comment dire … Attirant. Non pas pour mon cas ! (Je vous rassure !) Mais Je me demandais vraiment comment il se faisait qu’il n’ait jamais connu une fille. Enfin je ne connais pas sa vie donc je n’étais pas au courant de la fréquence de ses « périodes de conquête » ni leur nombre. Mais à le voir, on décelait une certaine distance entre lui et la gente féminine. Enfin ! Ce n’est pas à moi de juger de son tableau de chasse ni de son envie de plomber les petites bêtes ! BREF ! Il me semble que je m’égare un peu !
Alors… On était dehors par ce froid, en train de se les geler grave, et je crus bon de répondre à sa question précédente, qui était ;

-T'as un endroit où dormir? Ou bien tu es venu les mains dans les poches?


-Oui, je suis venu ici sans rien, vivant d’amour et… de ce que je pouvais trouver ici ou là, de ce que l’on pouvait me donner ! Nan je plaisante ! T’inquiète ! J’avais de quoi me nourrir et de l’argent au cas ou. Mais j’avoue que de ne pas avoir à payer pour me loger me comblerais amplement ! Si jamais je ne cause pas de dérangement bien sur !

-Au fait, tu fais quoi ici? Tu as quitté le Japon?

Nan ! Pas possible ! Tu vois, j’suis là mais seulement par la pensée ! En fait, tu ne me vois pas vraiment parce que mon vrai moi est resté au Japon, et en faisant passer mon esprit par ta pensée, tu crois que je suis là mais je suis pas vraiment là ! Je ne suis qu’une image brouillée de tes souvenirs empêtrés dans ta mémoire qui se remémore cette seule et unique entrevue, comme un pépin gênant le cours de l’histoire ! Nan bon je m’égare encore là… C’est le froid ! ça congèle le cerveau.

-Bah comme tu vois… Je voyage, je prends du bon temps, je m’éclate quoi ! Vaut mieux faire ça maintenant, à 50ans, ça sera trop tard ! Sinon toi t’es ok en ce moment ? C’est cool pour toi ? Ah ouais c’est vrai que t’es prof ! Comme j’te plains ! Les gosses c’est l’horreur non ? Toujours en train de parler, ils s’intéressent à rien ! Tiens tu vois, moi en connaissance de cause, j’ai arrêté les cours ! J’avais tellement de pitié pour mes profs que je me suis dit que je pouvais au moins faire ce petit sacrifice pour eux, pour la bonne cause !

Oui c’est sur ! Je ne suis pas aveugle ! J’avais bien vu la lourde charge que je représentais pour eux dissipé, toujours en train de parler…Alors j’ai décidé de faire quelque chose…surtout quand j’ai compris les avantages que j’avais à faire ça ! Enfin ! J’espère qu’on va bientôt se mettre en route dard dard vers son petit chez lui. Soudain, un projectile m’atteignit au dos. Le choc, brusque, me projeta en avant, dans un bruit sourd et mate. Je me retournai ; une bande de gamin nous avais choisit pour cible (Ren et moi). Mon sang ne fit qu’un tour, et mon corps, en seul bloc organisé, se rua, main en avant, pour former ce que l’on appellerais dans un langage commun une boule de neige, formé de... neige, en fait, bien que ce que je tenais en main avait une forme proche en apparence de la patate. Puis, bombant mon torse et m’armant de mon plus fort courage, je m’élançait en avant, face à l’ennemie, et soutenant mes hommes (euh… mon homme) devant la rage des combats je m’écriai ;

-Eh ! C’est trop de la balle mec ! ça fait trop longtemps que je suis pas retomber en enfance !

Ah, les enfants! C'est comme un immense arc-en-ciel,
il en existe de toutes les couleurs.

Sous le petit abri, Shiki se décide enfin à me répondre. Je l'écoute patiemment et silencieusement.

-Oui, je suis venu ici sans rien, vivant d’amour et… de ce que je pouvais trouver ici ou là, de ce que l’on pouvait me donner ! Nan je plaisante ! T’inquiète ! J’avais de quoi me nourrir et de l’argent au cas ou. Mais j’avoue que de ne pas avoir à payer pour me loger me comblerais amplement ! Si jamais je ne cause pas de dérangement bien sur !

En gros, tu me demandes si tu peux squatter chez moi, si j'ai bien compris. Je croise les bras, puis finit par acquiescer silencieusement. Apparemment, il n'a pas terminé.

-Bah comme tu vois… Je voyage, je prends du bon temps, je m’éclate quoi ! Vaut mieux faire ça maintenant, à 50ans, ça sera trop tard ! Sinon toi t’es ok en ce moment ? C’est cool pour toi ? Ah ouais c’est vrai que t’es prof ! Comme j’te plains ! Les gosses c’est l’horreur non ? Toujours en train de parler, ils s’intéressent à rien ! Tiens tu vois, moi en connaissance de cause, j’ai arrêté les cours ! J’avais tellement de pitié pour mes profs que je me suis dit que je pouvais au moins faire ce petit sacrifice pour eux, pour la bonne cause !

Alors comme ça, "les gosses c'est l'horreur?". Ça me fait doucement sourire. On a tous été enfants. Et quand on passe le cap de l'adolescence, on a tendance à rejeter la partie de notre vie que l'on a trouvé la moins importante, la plus inutile, la moins évoluée. J'ai l'habitude avec tous ces adolescents. Et pourtant, l'enfance est l'époque la plus amusante et la plus magique. Par contre, s'il a l'intention de dormir chez moi, mieux vaut le prévenir de la présence d'une gosse dans les parages, qu'il ne la rejète pas brutalement. Après tout, si le courant ne passe pas, il peut toujours dormir au Lonely Ghost. Je peux largement payer.

-Tu as l'intention de dormir chez moi ou au bar du coin? je peux largement te loger mais je dois te prévenir qu'il y a une enfant à la maison. Elle est assez associable, alors essaye de ne pas trop lui chercher des poux.

Mais il n'a pas l'air de m'écouter et lance une boule de neige à des enfants qui courent. Alors comme ça, les gamins c'est l'horreur? Pourtant, tu joues bien avec eux. Tu sais, le métier de professeur est très amusant. Et il a la plaisir de réserver des surprises à chaque nouveau jour.

-Eh ! C’est trop de la balle mec ! ça fait trop longtemps que je suis pas retomber en enfance !

Tu vois quand tu veux. Je garde les bras croisés et observe mon cousin s'amuser. Tu pourrais devenir professeur toi aussi. Tiens, d'ailleurs, je ne connais pas ces pouvoirs, à l'autre là. M'approchant de lui tout en esquivant une boule de neige -Takeji m'a largement entraîné sur ce point avec tous ses câlins-, je lui demande doucement :

-Au fait, étant donné que l'enfant dans ma maison -qui est pour le moment à l'orphelinat- a des pouvoirs, je suppose et je suis sûr que tu en as aussi. Tu sais faire quoi?

On ne s'est pas beaucoup parlé, raison de plus pour rattraper le temps passé.

Je m’amusais comme un petit fou. C’était tellement bien de pouvoir à nouveau jouer comme je l’avais fait plus tôt, autrefois… Jadis… ENFIN ! Il ne faut pas s’attarder trop sur les souvenirs maintenant; c’est le passé, on le laisse là où il est ; sinon, on a pas finit de se faire souffrir inutilement ; les choses changent, des évènements inattendus surgissent, on créé son propre chemin, on s’élève vers là où on a toujours rêvé d’aller, et tous dégénère. Et c’est là que les souvenirs interviennent, quand on est vieux, et que la vie ne peut plus rien nous apporter; ils sont là pour nous rappeler qu’avant , c’était bien, la vie nous a apporter du bonheur et du malheur, y a rien a regretter. Et vaut mieux se rappeler, ce qu’on à fait quand on était jeune en disant des choses genre ; « Tu vois, ma vie n’a pas été exemplaire, mais sert t’en pour apprendre a ne pas faire les mêmes erreurs que moi » et non pas en disant « J’ai passer ma vie en me rappelant qu’avant c’était mieux. Du coup, j’ai pas profité de ce que la vie m’offrait. » Mais de toutes façon, les choses sont obligés d’évoluer ainsi, car on peut pas s’imaginer vivre la même chose toute une vie durant ; tout commence, tout s’améliore, et un jour on s’améliore plus, on stagne, jusqu’à régresser. BON !! Sinon je m’éclatais trop à ce moment, parce que je faisais une bataille de boule de neige, par contre, à la fin j’étais trop trempé et j’avais trop froid, et je me les caillait tellement, que je décidais de me rapprocher de Ren, qui se réfugiait sagement sous l’abris, et qui n’avait pas pris par aux ébats.


-Bah écoute je préfèrerais plutôt dormir chez toi pour avoir un peu de ta compagnie, vu que c’était un peu pour toi au départ que j’étais venu, donc ça serait trop bien, si je pouvais venir chez toi, de plus je suppose que la nourriture japonaise sera meilleur chez toi qu’à l’hôtel. Et si je vois que le courant passe pas entre moi et ton colocataire, bah tanpis quoi !


Parce que moi les associables je veux bien mais faut voir à ce que ça me perturbe pas trop ; ça me rappelle trop moi avant, quoi, alors ça me gène et ça me stress trop ! Et si jamais elle m’apprécie pas, j’en aurais sûrement pour mon compte ! Enfin, on verra comment ça se goupille cette histoire ! N’empêche ; rentrer dans le lieu de vie de mon cousin ; on verra s’il a bon goût pour la déco et si à part les livres de classe, il a de bon goût littéraire, même si je reconnais que moi-même, je n’ai pas une culture immense dans la littérature ! Et voir ses goûts musicaux. En bref, connaître mon cousin de font en comble !


-Au fait, étant donné que l'enfant dans ma maison -qui est pour le moment à l'orphelinat- a des pouvoirs, je suppose et je suis sûr que tu en as aussi. Tu sais faire quoi?


Euh… Bah faudra bien que je lui dise. C’est vrai, j’ai des pouvoirs ; un don de télékinésie et je fais de la magie vue que je suis un peu sorcier ; je peux devenir…Invisible ! Mais j’avoue que j’aime pas trop de devoir m’en servir, sauf en cas de nécessité.


-Ouais bah, j’ai un don de télékinésie et je pratique la magie ; je peux me rendre invisible. Je suis sorcier tu sais ? Oui tu le sais, j’ai un peu oublié que comme t’étais de ma famille, t’étais un peu au courant de tout ce qui se passait dedans !


Bon bah voilà, manquait plus qu’à aller chez lui .


- Heu sinon ; je pourrais, avec ta permission, bien sur, amener quelques filles dormir à la maison ?

En fait, là, je réfléchissais a un truc, c’est que mon cousin, depuis ces nombreuses années passées en Écosses, bah…il devait avoir prit les habitudes du coin, quoi ! Donc en gros je peux dire adieu à la bouffe japonaise. NAAAANNNN! Moi qui avis hâte de manger à nouveau de la nourriture bien de chez nous, bah je suis trop triste, là ! Enfin, je pourrais comme ça apprendre à manier le couteau et la fourchette ; c’est toujours bon à savoir ! Quand on arrive en terre étrangère, il faut toujours apprendre les manières du coin ; la façon de manger, de marcher, les traditions régionales… Enfin bref, tous ce que l’on apprenait pas en cours, quoi ! Cela permet de se fondre plus simplement dans la masse, même si les origines transparaissent à travers l’accent et le faciès. N’empêche, ils sont compliqué ces occidentaux ; manger avec un couvert a chaque main, alors que tout peut être réglé avec une seule ! Et puis c’est pareil, c’est quoi leur façon de manger assis sur une chaise ; on est quand même mieux assis en tailleur par terre, quand même ! En fait, je crois que je risque de mettre assez longtemps à m’habituer à leur manières ! Bon sinon on en était resté à mes pouvoirs et à sa famille.

-Je doute que tu le saches, mais si je ne vis plus au Japon, c'est principalement à cause de cette "famille". Enfant rejeté à moitié. Voilà mon passé. À propos as-tu revu mon père depuis le temps où l'on ne s'est pas vu?

Ha oui ! D’accord ! Je comprends maintenant la raison de son exil ! Le pauvre ; plus aucune nouvelle de sa famille, ça doit être assez douloureux ! Enfin je pense que s’il en a décidé ainsi, c’est qu’il devait vraiment en avoir assez de sa famille, qui l’a à moitié rejeté comme il le dit. Franchement, ça me dégoute les parents qui ne savent pas s'occuper de leurs enfants! Si on ne sait pas s'y prendre, si on a pas le sens des responsabilités, bah on fait pas d'enfants! Ça évite les tensions dans la famille, et les troubles qui peuvent influencer l'enfant en question à se mal se développer. C’est vrai que depuis un certain temps, son père cherchait des personnes susceptibles d‘avoir des nouvelles de son fils; d'après ce que j'avais compris, il s'est fait viré de chez lui par sa mère, et son père qu'il n'a vu qu'une fois, attend des nouvelles. Enfin c'est ce qu'on m'a rapporté, en tout cas, car moi j'étais beaucoup trop absorbé par ce que je faisait pour m'intéresser à quoi que ce soit d'autre.

- Non, excuse, mais j'ai aucune nouvelle de ton père, si ce n'est qu'il demande des tiennes, de nouvelles. Pourquoi tu lui écris pas?

Je me rendais bien compte à quel point ça ne servait à rien ce que je lui proposais, tout simplement parce que s'il avait voulu le faire, il l'aurait déjà fait. Il n'ont plus absolument aucun liens, comme ils n'en ont jamais eus en fait! Bon, bah je pouvais rien lui apprendre sur lui, je ne m'étais pas du tout renseigné. Donc on ne va pas en rester là; soudain, une magnifique créature passa à côté de moi, et cela me fit pensé à un truc que je demandais à Ren.

-Tu ne crois pas que je suis suffisamment indulgent pour te permettre de dormir chez moi? J'espère que c'était ironique. Tu ne risques pas d'avoir mon autorisation.

Hola! Il plaisante ou quoi?! Je refuse qu'il se mette entre moi et les femmes! Non mais! Oui je sais que c'est tout de même lui qui m'offre le gîte et le couvert mais franchement là il exagère! Je suis sur qu'il doit être frustré par l'amour et qu'il refuse de le voir et même de l'entendre pour évité d'être tenté! Comme les religieux au Moyen- Age! Bon au pire je peux toujours aller chez la, ou les fille(s) qui veulent de moi, pour éviter les malentendus entre mon cousin et moi.

- Bon je te propose quelque chose; Lorsque je sors en boîte, sois je passe la nuit à l'hôtel, ou alors je dors chez la filles que j'ai dragué. Ça marche?

Bon, fallait plus rien dire et attendre en espérant que dans sa longue et mure réflexion, il me réponde un tout petit mot, qui commence par un « o » et se termine par un « k ». Je croisai les doigt, je retins mon souffle, je ne pensais plus à rien, je me concentrais seulement sur les lèvre de mon cousin espérant se dessiner dessus, quelque chose qui avait comme une saveur de citron -parce que j'adore le citron- et qui aurait un sens de bonheur miraculeux.

Je sais pas du tout quel lien il entretient avec son père, mais c'est sur que là, il a vraiment pas du le voir souvent!

-Je l'aurais déjà fait depuis longtemps si je l'avais pu. Je ne sais absolument pas où il habite, et je n'ai pas un échantillon d'adresse mail. Il demande de mes nouvelles? Tu l'as donc vu? Tu sais où il habite? Oh, je t'en supplie dis-moi ce que tu sais sur lui. Est-ce qu'il va bien?

EH!OH! Calme là! Il devient effrayant parfois, c'est vraiment … effrayant justement! Bon je vais essayer de répondre à sa question, avec assez de tact comme j'en ai jamais eu, pour lui faire comprendre que j'ai juste reçu des nouvelles de lui par l'intermédiaire de quelqu'un d'autre. Donc... ça risque d'être assez complexe vu comment je mis prends toujours! Et puis franchement; est-ce que c'est de ma faute, si son père a décidé pour je ne sais quelle raison de quitter son foyer et de laisser un fils à sa femme sans reprendre contacte pendant plus de vingt ans? Est-ce ma faute si au moment où ce dernier est revenu, Ren s'est fait chasser par sa mère, et que depuis ce jour, il n'a plus du tout de contact avec son père (pas plus que dans son enfance en tout cas!) et que, faute de n'avoir pas pensé de prendre son adresse ou son numéro de téléphone, il se retrouve sans nouvelles de lui? Ou peut-être qu'il ne veut tout simplement pas reprendre contact avec lui. Pour parler de quoi? Jamais ils ne se sont vu ni parler, ils ne peuvent échanger aucun souvenir en commun; a part parler du temps qu'il fait, j'ai du mal à entrevoir leur conversation. Donc, il n'ont aucune nouvelle de chacun, ni l'un ni l'autre! Et malgré tout, c'est moi qui leur sert de pigeon voyageur! Franchement, il y a des moment où je suis mal loti!

-Nan, je ne l'ai pas revu ton père, pas directement; c'est juste que des gens dans ma famille, mon père, m'a parler de ton père, comme quoi il cherchait de tes nouvelles. Sinon lui il a l'air de se porter bien, selon les dire de mon père, un peu triste de ne pas te connaître... voilà, c'est tout ce que je peux t'apprendre sur lui maintenant! Sinon, si jamais je retourne au japon, je peux lui porter de tes nouvelles si tu veux! Ou alors je peux envoyer tes nouvelles à mon père, qui les transmettra au tien!

Ouais bon là, ça devient un peu trop compliquer! Attend mais je me prends vraiment pour un pigeon voyageur, là! C'est mon caractère; je suis trop altruiste. Je devrais plutôt le laisser se démerder tout seul, c'est pas mes affaires, ça! Et puis c'est vrai que si ça l'inquiète tant que ça, il a qu'a reprendre contact avec lui, genre c'est pas trop à moi de le faire, quoi! Bon sinon il y avait une question en suspend, genre un truc comme; -Est ce que je peux ramener des filles à la maison? Donc on peut espérer si ça a porté ses fruits, et que mon cousin est fin prêt à me répondre oui! Mais malheureusement, il y répond par la négative; peut-être qu'il voudrait que je l'invite aux festivités?

-Bon je te propose quelque chose; Lorsque je sors en boîte, sois je passe la nuit à l'hôtel, ou alors je dors chez la fille que j'ai dragué. Ça marche?

Bon j'espère toujours l'impossible mais après tout, on peut toujours espérer! Mais je doute de la réponse de mon cousin: après tout, c'est vrai que c'est pas chez lui que ça va se passer, vu que ce sera chez la fille ou à l'hôtel, mais c'est vrai que si je me fais viré de chez la fille comme c'est déjà arrivé, je risque de le réveiller, surtout à une heure du mat', genre à moitié bourré, et puant comme pas possible! Mais pitié qu'il ne pense pas à cette option, je peux pas vivre sans filles moi!

-Tant que tu ne viens pas me déranger à une heure du matin parce que tu t'es fait jeté par une fille ou que tu as la gueule de bois, ça me va. Et arrange-toi pour te trouver du boulot à Orphéo, je ne compte pas te payer l'hôtel pour que tu couches avec la première fille que tu croises dans la rue.

Ah! Bas il y a pensé! J'ai vraiment pas de veine moi! Mais bon il est d'accord pour que j'aille m'éclater donc pour l'instant ça ne me pose pas de problèmes! Nan, mais il est cool mon cousin quand on a l'habitude de lui! Moi ça fait déjà deux heure que je le connais, bah je suis déjà habitué à lui, dit donc! Et puis je pense qu'il pourra me pardonner , si je rentre en larme en disant que je croyais que c'était la femme de ma vie (au bout d'une nuit!). Mais là il me regarde genre suspicieux et tout là, je crois qu'il se méfit. Et puis hé; je connais pas ses pouvoirs moi! Ça se trouve, il lit dans mes pensés!

-Tu me diras, si tu rentres à un heure du matin, tu risques de te faire mordre par certains animaux qui logent chez moi.

Heu... il est sérieux là? C'est quoi son chaton qui va me faire du mal? Nan mais il déconne ou quoi? Je sais me défendre tout de même, c'est pas un vulgaire chat ou furet ou je ne sais quoi d'autre qui loge chez lui qui va avoir raison de moi! Et puis même, ils ont pas intérêt a m'abimer mon corps sublime parce que là, ça chaufferait pour eux! Nan mais franchement, c'est pas les animaux qui font la loi ici, que diable... ou que diantre! C'est très joli aussi; je commence a avoir du goût pour les vieilles expressions pourri comme celles là! Nan bon on va faire preuve d'un peu de compréhension de ma part, c'est très généreux ce qu'il fait pour moi mon cousin; il me laisse faire ce que je veux à condition de ne pas go back home to night trop tard, sous peine de me faire déchiqueter par ses animaux domestique mangeur d'homme; non il préfère me laisser dormir dehors comme un sdf! C'est très gentil de sa part dis donc!

-C'est très gentil de ta part dis donc! Nan c'est vrai, c'est sur, j'aime beaucoup que tu t'inquiète pour mon cas, c'est très touchant!

Je ne sais pas si c'était pas un peu trop ironique, mais bon.

- Bon, bah, moi j'y vais!

[FIN]