You're just a kid. [Ella]

Auteur

Message

LOCALISATION : Derrière toi
CITATION DU PERSONNAGE : J’te fascine hein ? Allez viens on parle de moi !

MESSAGES : 781
DATE D'INSCRIPTION : 01/09/2011

Niveau du personnage
Point RP:

(51/100)
Point Membre:

(48/100)
Niveau: 6 - Affirmé Evan Adams

Evan Adams
Sorcier Noir ~ Membre de Rosenrot

Sujet: You're just a kid. [Ella] Ven 28 Oct 2011 - 13:43

Ella & Evan ♠ CRÉDIT - CSS Quelle sympathique journée. Le soleil brille, les oiseaux chantent et les enfants rient. C'est merveilleux. Merveilleusement ennuyeux. Merveilleusement mignon. Or, je hais tout ce qui est mignon. Oui, tout dans cette belle journée m'exaspère. Je troquerai volontiers ce soleil qui n'a pas sa place contre une pluie froide et lugubre. Je pousse un long soupire et rentre mes mains dans les poches, reprenant mon inlassable déambulation. Voilà prêt d'un quart d'heure que je fais les cent pas autour du parc. Juste comme ça. Parce que je m'ennuie. Oui, moi, Evan Adams, je m'ennuie. Profondément, même. Il n'y a rien de plus frustrant. Plus le temps passe, plus la tentation de m'enfermer dans un bar devant une bouteille d'alcool pour le reste de la journée est grande. Pour l'instant je résiste. Mais quelque chose me souffle que je ne tiendrais plus bien longtemps. À moins que je trouve quelqu'un à embêter. C'est une possibilité. Une jeune fille en détresse par exemple... Non, stop ! Evan, tu t'étais pourtant promis de mettre un terme à ses relations de courte durée sans queue ni tête. Mais trêve de bavardages. Ce n’est pas en regardant les enfants se pousser sur des balançoires que je trouverais mon inspiration, c’est certain. Mon inspiration pour quoi, d’ailleurs ? Je n’ai rien à faire puisque je m’ennuie. Je passerais volontiers au QG de Rosenrot leur quémander une petite mission de rien du tout, histoire d’occuper mes journées, mais, je crains de me faire une fois de plus envoyer balader. Nous traversons apparemment une période de calme. Quelle blague ! Toujours est-il que je peux me considérer en vacances. Maudites vacances… Je me demande bien qui a eu l’idée de les inventer. Je pourrais peut-être passer une soirée entre amis, après tout. Mais non, suis-je bête. Je n’ai pas d’amis. À vrai dire je n’en ai jamais réellement eu. De simple connaissance par-ci par là. Oh, non, par pitié. Ne prenez pas cet air attristé. Je me débrouille très bien sans avoir continuellement des amis dans les pattes ! Les sentiments c’est encombrant. Ça ne sert à rien, si ce n’est à vous compliquer la vie. C’est pourquoi j’ai décidé de m’en passer. Pas d’amis, pas de sentiments. C’est comme cela que je fonctionne. Bon, assez parlé. Je bouge d’ici. Je marche d’un pas décidé vers les rues. Je m’y sens beaucoup plus dans mon élément. On ne sait jamais quels genres de rencontres on peut y faire… Je veille à conserver une expression indéchiffrable tout en exprimant ma confiance en moi-même et mon ego surdimensionnée. C’est très efficace pour dissuader quiconque de vous approcher ! Les yeux rivés vers l’avant, je manque de remarquer la forme accroupie à même le sol. Je fronce les sourcils. C’est une fille. Une enfant. C’est une enfant ! La surprise se lit un bref instant sur mon visage puis je serre la mâchoire. Enfant ou pas, elle est sur mon chemin. Et je ne suis pas d’excellente humeur. - Pousse-toi de là, fillette. En vérité, je ne lui donne pas moins de quinze an, ou peut être quatorze. Mais tout ce qui ressemble de près ou de loin à une enfant, peut être qualifié de fillette. Mes muscles se tendent imperceptiblement lorsqu’elle lève ses yeux pour les ficher dans les miens. Étrange ce que le regard d’un enfant peut en dire long. Je n’aime pas les enfants. Je n’ai jamais aimé cela. C’est encore une source d’ennui. Et si je suis certain que jamais je n’en aurais, c’est également pour leur épargner de vivre dans un monde qui n’a pas de sens. Vous me direz, nous avons tous été enfants. Certes. Mais il faut croire que j’ai oublié. J’ai oublié ce que cela faisait. Et je ne suis pas pressé de me souvenir ! Comme je plains cette fillette. D’un côté, elle n’a pas à se soucier de grand chose, elle. Son principal souci consiste à trouver sa tenue du lendemain ou à savoir s’il fera beau ou non. Pour cela, je l’envie. C’est tellement plus simple d’être insouciant et naïf… J’émerge soudain de ma rêverie. La fille –tiens, ce n’est plus une fillette maintenant ?- me regarde toujours. L’échange paraît durer des heures alors qu’à peine quelques secondes se sont écoulées. Puis le détail qui m’avait échappé me saute au yeux. Étrange. Cette fille dégage quelque chose de différent. Quelque chose de… magique. C’est donc ça ! Encore une de ce fichu orphelinat. Je ris intérieurement. - Pourquoi tu n’es pas avec les autres ? Je fais un geste du menton pour désigner le parc. Oh c’est vrai. Elle a un peu passé l’âge de jouer au papa et à la maman… Vraiment, sympathique journée.