Maurice Nienta, l'art d'être grand-père... [PDL] {OK}

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 Maurice Nienta, l'art d'être grand-père... [PDL] {OK}

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Admin | Exorciste d'Orpheo
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Sylvester A. Aonghus
Sylvester A. Aonghus
Admin | Exorciste d'Orpheo
MessageSujet: Maurice Nienta, l'art d'être grand-père... [PDL] {OK}   Maurice Nienta, l'art d'être grand-père... [PDL] {OK} EmptyDim 12 Fév 2012 - 10:44


    Maurice Nienta, l'art d'être grand-père... [PDL] {OK} Gaisbourg1
    feat Serge Gaisbourg

    Maurice
    Nienta

    Humain doué ~ Grand solitaire
    AGE : 168 ans
    DON | POUVOIR: Lecteur de rêves | Interprète de signes
    STATUT : Veuf
    RACE : Humain doué
    COURS / MÉTIER / AUTRE ? : Retraité



    « Peut-on jamais savoir par où commence, Et quand finit l’indifférence ? »

    Par où commencer... Le début serait une bonne idée, non ? Mais pour cela il faut remonter à il y a très longtemps. Et quand je dis très ; c'est peut-être un euphémisme... Il faut remonter à plus d'une vie d'homme pour assister à ma naissance. Une vie d'homme normale, bien entendu.
    Le véritable début de cette histoire commence quelque part au Tessin en 1843, le 8 juin pour être précis. Une journée à première vue banale. Mais pas pour Antonio et Louisette Nienta. Pour eux c'était le début d'une autre vie ; une vie de parents. Mon père avait 25 ans et ma mère 18 ans et tous deux étaient paysans. Ce n'était pas forcément un mariage qu'on devait à l'amour, mais malgré tout ils trouvaient le moyen d'être heureux. Très vite je fus rejoins par cinq petites soeurs et un petit frère. J'étais l'aîné, l'initiateur de bêtises et peut-être bien le plus malin. J'avais appris à lire tout seul comme un grand, malgré l'analphabétisme de mes parents et le fait que ni moi ni mes cadets n'allions à l'école. Un de mes amis du village, Dino, dont le père possédait une exploitation bien plus grande et qui avait donc le moyen de se permettre le luxe de posséder quelques livres, m'en prêtait et chaque soir je faisais la lecture à ma famille devant le feu. Mon père marmonnait dans sa barbe que c'était "complètement inutile et que ça me mènerait à rien dans la vie", mais je voyais bien dans ses yeux que, quand je leur contais l'histoire de la belle Blanche Neige, il était heureux de l'entendre.
    Je passais mes journées à aider mes parents à la ferme et mes soirées à leur raconter leurs histoires. Je trouvais même le temps d'aller draguer quelques minettes au bal du village. Il ne faut pas croire que, parce que je suis né plus d'un siècle avant vous, j'étais incapable de séduire les jeunes filles... Bien au contraire, bien au contraire. L'année de mes 15 ans fut plutôt bien remplie de jolies paysannes que je séduisais le temps d'un après midi avant de laisser. Dino et moi avions même fait le pari de qui en ramènerait le plus dans la grange... Si j'en ai honte ? Absolument pas...
    C'était la "bella vità" comme on dit chez moi. Nous n'avions pas beaucoup d'argent et pourtant nous étions heureux... Mais l'hiver de mes 16 ans, toute ma vie a basculée.
    Ça a commencé par une fleur fanée au bord d'un chemin. Pas n'importe quelle fleur, une tulipe fanée. Une tulipe fanée au plein milieu de l'hiver, c'était un peu bizarre, non ? Très étrange... Je me suis penché vers la tulipe et j'ai effleuré ses pétales, en faisant tomber un au passage. Mais ça, je ne l'ai même pas remarquer, emporter à mille kilomètres par des dizaines de flash.
    Des tulipes. Il y a des tulipes partout. Une le jour de ma naissance. Elle n'est pas morte, elle vient de naître. Une nouvelle tulipe viendra saluer la naissance de chacun de mes frères et soeurs. Une tulipe pour mes débuts en lecture. Une tulipe sur la couverture du premier roman que j'ai lu. Une dans les cheveux de la fille de mon premier baiser. Pleins de tulipes sur la robe de la belle Giuletta le jour où j'ai réussis à l'emmener dans la grange pour aller plus loin qu'un simple baiser. Des tulipes partout. Mais aucune n'était fanée.
    Sans savoir exactement pourquoi, je me suis relevé et j'ai couru jusqu'à chez moi. Je savais, je savais mais je ne voulais pas croire... Ma plus jeune soeur, Elisa, était morte. Tombée du toit de la grange où elle allait récupérer son ballon. Elle n'avait que six ans.
    Et la tulipe fanée...
    L'enterrement fut simple. Un petit cercueil, une rapide cérémonie, à peine quelques gens. Moi je regardais la petite boîte qui contenait ma soeur d'un regard vide. Les mots de prêtre passaient au dessus de ma tête sans que je ne réussisse à les entendre. Rien n'avait de l'importance, je ne voyais plus rien mis à part ce minuscule cercueil...
    C'est en sortant de l'Eglise que j'ai vu mon père aller vers un homme d'une quarantaine d'année et tout habillé de noir. Ils ont commencé à parler à voix basse sans vraiment que je puisse y comprendre quelque chose. Mon père a hocher la tête en me regardant. Puis l'inconnu s'est avancé vers moi.

    - Buongiorno Maurice, sono tuo nonno.

    J'ai haussé un sourcil. Cet homme prétendait être mon grand-père ? Quelle bonne blague ! Je n'ai pu m'empêcher d'entendre son accent anglais au travers de ses paroles et je me suis décidé à lui répondre dans la langue de Shakespeare. Dino la parlait et la lui avait apprise et je n'étais pas peu fier de pouvoir étaler mes connaissances devant cet inconnu.

    - Vous pouvez parler anglais, je connais ce langage. Mais vous devez vous tromper de gens, je n'ai pas de nonno.
    - Ton accent est plutôt satisfaisant, mais pas encore parfait.
    - Le votre en italien est loin de l'être. Et vous m'avez toujours pas dit pourquoi vous pensiez être mon nonno. Au passage, vous êtes bien trop jeune.

    Un sourire s'est profilé sur ses lèvres et il a commencé à me raconter une histoire... Le genre d'histoire qu'on ne trouve dans aucun livre ni conte de fée. L'histoire de la magie, l'histoire de ma famille.
    Pour une quelconque raison, il semblerait que les dons et pouvoirs de notre famille saute une génération. Ce phénomène n'a jamais vraiment été compris, ni n'a trouvé aucune explication. Mais la magie n'est-elle pas déjà une phénomène sans explication ? Toujours selon mon nonno - il fallait bien que j'accepte mon ascendance avec cet homme -, le membre qui reçoit les pouvoirs dans notre génération, en plus d'être le seul à être magique et donc à vieillir moins vite, reçoit très souvent le même don que ses prédécesseurs ; lecteur de rêves.

    - Et toi alors, t'es-t-il arrivé de rêver chez les autres ?

    J'ai pensé aux tulipe, mais il n'y avait aucun rapport avec les rêves. Alors j'ai secoué la tête négativement.

    - Mais tu as senti autre chose, n'est-ce pas ? Peut-être ton pouvoir...

    Un sourire s'est dessiné sur les lèvres de mon nonno. Au loin j'ai vu mon père qui nous regardait, un sourire triste sur les lèvres. Mon frère, mes soeurs et ma mère étaient déjà partis. Seul restait mon père qui m'a adressé un dernier geste de la main avant que nonno me demande de le suivre.
    Sans savoir que c'était la dernière fois que je voyais mon père.

    « Je connais mes limites. C'est pourquoi je vais au-delà. »

    Nonno et moi sommes allés vivre dans sa grande maison à Londres. J'ai appris à me battre, j'ai appris à tracer des runes et à utiliser mes pouvoirs. Mon don pour les rêves étaient bien présent, mais terriblement capricieux. Nonno disait que c'était de famille et qu'il nous fallait du temps pour maîtriser tout cela... Quand à mon pouvoir, celui avec les tulipes... Nonno n'en avait jamais entendu parler. Il m'a dit que c'était à moi de me débrouiller avec. Alors je l'ai apprivoisé, nommé "interprète de signes", tenté de le comprendre... sans jamais y parvenir complètement.
    Ce que je préférais, c'était les livres. Ils venaient de partout et il y en avait des milliers. Un jour j'ai vu un livre d'un fameux Mr Descartes... écrit en français. C'était une langue que je ne connaissais pas, alors je l'ai appris. Trois mois plus tard j'avais lu Descartes.
    J'ai enchaîné avec bien d'autres. Philosophes, géographes, physiciens ou mathématiciens. Je me passionnais pour tout, bien plus assidu à mes cours de savoir et de langue qu'à mes cours de combats ou de pouvoir. Malgré tout, mon grand père était un bon maître et au bout d'un temps je compris un peu mieux mon don de lecteur de rêve.
    Puis un jour je rencontrai Pandora Mystery. J'avais 20 ans, elle 18 et son maître était un grand ami de mon nonno. Ainsi ils passèrent une nuit au château. La soirée ne fut pas grandement passionnante, ni elle ni moi n'avons pipé mot. Mais le soir même je me suis glissé dans son rêve, curieux de voir de quoi pouvait rêver une si jolie jeune femme. Oui mais voilà, Pandora m'a immédiatement repéré et nous avons commencé à discuter.
    Au matin même je me trouvais dans son lit.
    Durant deux ans nous avons trouvé le moyen de nous voir et d'être amants. C'était une belle relation qui plus est avec une femme intelligente. Ce n'était pas que des parties de jambes en l'air. Certes, il y avait ça ; après tout nous étions jeunes et nous en profitions. Mais nous parlions aussi, nous parlions souvent après une nuit à faire l'amour.
    Si nous étions amoureux ? Je ne crois pas. Nous étions juste jeunes. Jeunes et beaux.

    « La beauté est la seule vengeance des femmes. »

    Lorsque Pandora eu 20 ans, son maître mis fin à son apprentissage et la jeune femme commença à travailler pour Orpheo avec un certain Lighton. Il avait une sale tête ce Lighton, je ne l'ai jamais vraiment apprécié.
    De mon côté des sorciers noirs attaquèrent la maison de mon nonno en pleine nuit. Absolument tout fut brûler. Des meubles en bois aux livres anciens. Et à mon nonno. Mort dans un incendie...
    C'est à partir de ce moment là que j'ai commencé à voyager, me séparant inexorablement de Pandora. Au fil du temps, nous ne nous voyions plus que le temps d'un café, sans pouvoir assouvir les besoins naturels de deux jeunes gens. Je remarquais aussi la façon dont elle parlait de Lighton, ce mélange d'agacement et d'autres choses.
    De l'amour ? Peut-être bien.
    Et ça n'a pas manqué. Sept ans seulement après sa rencontre avec Lighton, Pandora endossait une robe blanche. J'étais présent à son mariage, bien sûr que j'étais présent. Mais ça devait être la dernière fois que l'on se voyait avant un bon bout de temps...

    « Si j'avais à choisir entre une dernière femme et une dernière cigarette, je choisirais la cigarette : on la jette plus facilement ! »

    J'ai beaucoup voyagé. Beaucoup séduit. De femmes en femmes, de lits en lits, de pays en pays. Et de cigarettes en cigarettes aussi, cette délicieuse drogue légale... Ma vie a filé entre mes doigts à toute vitesse et, avant même que je m'en rende compte, j'avais 50 ans. Même si je n'en avais pas plus de 30 en apparence.
    Mes pas me reconduisirent alors dans mon village natale, jusqu'à la maison de mes parents. La porte était ouverte alors je suis entré et ce que j'y ai vu ma fait l'effet d'un choc.
    Ma mère, vieille.

    - Maurice, sei Maurice ?
    - Sì... Sono Maurice... Dove è il mio papa ?
    - È morto da dieci anni...

    Et c'est ainsi que ma mère me raconta la vie depuis mon départ. Mon frère avait été emporté par une pneumonie une année après Elisa. Mes autres soeurs s'étaient mariées à divers paysans. Mon père étaient morts dix ans plutôt, écrasé par une vache. Ne restait plus que ma mère.
    Dino qui avait repris l'exploitation de son père avait commencé à racheter les parcelles de mon père, lentement mais sûrement. À la fin il n'était resté plus que cette vieille maison... Dino avait alors proposé à ma mère de la laisser y mourir, mais de le mettre sur son testament pour lui léguer ce qu'il restait de la famille Nienta. Ma mère avait accepté.
    Nous avons longuement parlé. J'avais envie de savoir ce que Dino était devenu ainsi que les filles du village. Et mes soeurs aussi. J'avais presque envie d'aller les voir. Mais ma mère m'a bien fait comprendre que je ne pouvais pas ; je paraissais avoir 30 ans alors que je devais en avoir 50 ! Mes soeurs n'étaient au courant de rien et il valait mieux qu'elles ne sachent jamais rien. Il me fallait tourner la page. Alors je l'ai tournée.
    Dans le jardin de la maison ; poussaient des tulipes...

    « Qu’importe le temps, Qu’emporte le vent, Mieux vaut ton absence, Que ton indifférence »

    Le temps a passé et j'ai continué à me perfectionner. Toujours des conquêtes, des livres, de nouvelles langues, de nouveaux savoir. J'ai revu Pandora aussi, mais elle n'était plus elle même. Elle avait perdu Lighton, l'homme qu'elle aimait et quelque chose en elle s'était brisé. De mon côté, je n'arrivais pas à la comprendre. C'était simplement trop dur pour un homme qui n'était jamais tombé amoureux.
    Et pourtant... nous étions en 1979 et j'avais 136 ans. Je n'en paraissais pas plus de cinquante et je venais de m'installer en Suisse, à Genève. Lorsque je l'ai rencontrée. Elisabeth, jolie blonde aux yeux clair, beauté froide et intelligente. Elle avait 25 ans et un charisme étonnant. C'était à une sorte de fête que nous nous sommes rencontrés. Très vite je fus séduit par son intelligence et la maturité de ses conversation. Le séducteur tentait de la ramener dans son lit, mais la jolie Elisabeth était bien trop maligne pour se laisser faire.
    Il me fallut une année pour parvenir à la séduire. Et ce n'est qu'après une belle nuit d'amour, alors que, la tête posée sur mon torse, elle me volait une bouffée de cigarette, que je compris une chose ; je n'avais pas séduit Elisabeth, c'était elle qui l'avait fait, m'emmenant ainsi dans le grand jeu de l'amour.
    Nous avons vécu neuf années merveilleuses. Neuf années d'autant plus belle que nous nous sommes mariés au bout de sept ans d'amour fou et que nous avons agrandit notre famille par la mignonne petite Chloé.
    Malgré tout restait un problème. Je ne vieillissais presque pas.
    Peut-être que sur dix ans les gens n'avais rien remarqué. Mais au bout d'un moment ils allaient se douter de quelque chose. Et moi... moi je ne pouvais rien me permettre de dire à Elisabeth. Car après ? Elle m'accompagnerait dans ma fuite avec une enfant de un an ? Impensable.
    À la place j'ai préféré me faire passer pour mort. Et disparaître de la vie de mes deux seuls amours.

    « Qui ne s’est jamais laissé enchaîner Ne saura jamais ce qu’est la liberté. »

    Quatorze ans de cette vie ont passé et moi j'ai couru le monde une fois de plus. Je repassais sans cesse en Suisse pour observer ma femme et ma fille de loin. Elle était belle ma fille et elle ressemblait de plus en plus à sa mère.
    Aller et retour, retour et aller... Quand soudain, une tulipe. Naissante.
    Un bébé ?
    Myaw Nienta... Mon bébé, ma Chloé avait eu un bébé... Ce fut un choc. Mais un heureux choc. Myaw... Un prénom bien étrange pour un bébé remplis de promesse. Taquinerait-elle elle aussi le monde des rêves ? Cette naissance semblait être pleine de promesse. Et je savais que ma Chloé saurait aimer ce bébé à sa juste valeur.
    Myaw avait un bel avenir devant elle.

    Mais...

    Tulipe fanée. Je n'ai rien pu faire. Quand j'ai vu la tulipe il était déjà trop tard. Chloé morte. Elisabeth morte.
    Et les tulipes mortes.
    Ma vie s'écroulait.

    « La mort a pour moi le visage d’une enfant, Au regard transparent. »

    Ma chère amie,

    Cela fait bien longtemps que je n'ai plus eu le plaisir de partager une conversation avec toi. J'ai disparu de la surface de cette Terre depuis bien longtemps à présent, ce qui ne m'empêchait pas de veiller sur ceux qui me sont chers. J'ai appris pour les McLaren et je ne doute pas que la jeune femme qu'est à présent devenue Nérys soit aussi douée que son grand-père ne l'était.
    Je suis moi aussi devenu grand-père d'une petite Myaw Nienta. Une petite Myaw Nienta qui a eu la malchance de perdre sa mère et sa grand-mère il y a peu... Je ne doute pas que tu comprendras que je ne puisse pas l'élever... Elle me rappelle bien trop Chloé et Elisabeth.
    Je te serais donc reconnaissant de prendre cette enfant à ta charge. Quand à moi... Je vais à nouveau disparaître. Sans doute définitivement cette fois là.

    J'ose conclure cette lettre par un baiser,
    Maurice


    « Rendre l'âme ? D'accord, mais à qui ? »

    Cette fois ci, j'étais décidé à mourir. À quoi cela sert-il de vivre vieux si tous ceux que l'on aime meurent avant nous ?
    Et pourtant...
    C'est à ce moment là que j'ai rencontré Edwin. Un brave petit gars cet Edwin ! Il croyait être fou avec son don... En même temps télépathe avec les objets... ça ne s'invente pas comme pouvoir ! Ce sont de multiples signes qui m'ont conduit à lui, jusqu'à ce que l'on se rencontre en rêve et que je comprenne que je n'avais pas le droit de mourir avant de l'avoir vu en vrai.
    Nous avons passé une année ensemble. Je lui parlais des pouvoirs. J'ai aussi tenté de lui apprendre les échecs, mais lui s'engueulait toujours avec ses pions et nous finissions bien souvent pas abandonner la partie. Je crois que, sans Edwin, je ne m'en serais pas sortit.
    Je lui ai donné le goût à la magie et lui en échange m'a redonné goût à la vie. Il m'a fallut une année de deuil pour que je comprenne que je ne pourrais jamais oublier ni Elisabeth, ni Chloé. Qu'il fallait que j'apprenne à vivre avec ça. Mais que je pouvais vivre avec ça.
    Alors j'ai appris.
    La petite Myaw elle semblait être heureuse à l'orphelinat. Elle n'avait pas besoin d'un vieillard de plus dans sa vie. Alors un jour de 2008, une année après ma rencontre avec Edwin, je suis parti.
    J'ai redisparu.

    « Si j'étais Dieu, je serais peut-être le seul à ne pas croire en moi. »

    - Vous avez un cancer du poumon en phase terminal monsieur Nienta. Je suis désolé.

    La fin de ma vie approche. Nous sommes de retour au présent, en 2012 et je sais à présent que ma mort sera bientôt là. Que j'irai revoir Chloé et Elisabeth. Enfin.
    Durant les quatre années où j'ai disparu, j'ai encore appris beaucoup de choses. Mais pourtant, il y a une chose que je n'ai pas apprise. Une chose que j'aurais dû aller apprendre il y a longtemps.
    Myaw.
    Ma petite fille... Je dois la rencontrer. Depuis que mon médecin m'a annoncé qui ne me restait plus que quelques mois à vivre, je me répète cette phrase en boucle. Je dois la voir, je dois la voir, je dois la voir... Même si ce n'est qu'à travers un rêve.
    Je ne compte pas lui dire qui je suis. Mais au moins la rencontrer. Alors je vais sortir de l'ombre. D'abord j'irais saluer Edwin, ce petit gars m'a bien manqué durant ces quatre ans. Je me demande ce qu'il est devenu.
    Puis quand j'aurais le courage, j'écrirai à Pandora...
    Et j'irai voir Myaw.

    « Un poison violent, c’est ça l’amour Un truc à pas dépasser la dose. »

    Chaque jour meurt une tulipe...

    [Désolée pour la longueur, mais 168 ans de vie... c'est long !]



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Mymy - Shy - Anja - Carlalalalalacarla

    Âge : Bah... de toute façon ça change tous les ans !
    Comment avez-vous connu le forum? : J'ai vu la lumière et je suis entrée
    Fréquence de venue : 7/7
    Codes : Pouet Tralala Plouf ! [On va dire que c'est ok par moi même =D]
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Admin | Ex- Professeur de sabre & téléportation ~ le pot de fleurs
CITATION DU PERSONNAGE : Fear only makes the wolf bigger than he is

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Takeji Kido
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MessageSujet: Re: Maurice Nienta, l'art d'être grand-père... [PDL] {OK}   Maurice Nienta, l'art d'être grand-père... [PDL] {OK} EmptyMar 14 Fév 2012 - 23:15

T'as eu mes remarques en live sur la CB, j'ai rien à redire. VALIDE ♥
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Maurice Nienta, l'art d'être grand-père... [PDL] {OK}

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