Arrête moi si tu peux

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 Arrête moi si tu peux

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MessageSujet: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyMer 8 Mai 2019 - 0:06

Tu observes le corps encore endormi de Ange à travers ses draps. Ses courbes lasses, ses cheveux emmêlés, son air rêveur. Il ressemble à un enfant ainsi, innocent. L’envie te grille l’estomac, mais tu la retiens, la contiens. Même si votre amour est toujours aussi fougueux, tu sais désormais retenir la bête en toi et choisir des moments plus doux, plus amoureux. Un dernier regard puis tu te glisses sous la douche.
L’eau fraîche finit de te réveiller. À présent, tu dors chez Ange à chaque fois que tu te rends à Londres. Même lorsqu’il est absent, tu sais où il cache ses clés et il te laisse se glisser dans sa chambre. Dans sa vie.
Bien sûr, tes parents ne sont toujours pas au courant. Que tu vois quelqu’un. Quelqu’un qui est à Orpheo et, de surcroît, est un mêlé. Tu souris en imaginant la tête de ton père s’il savait que sa fille baise avec un mêlé. Avant de grimacer. Nul doute que Ange ne resterait pas en vie bien longtemps.

Tu sors de la douche et te glisse dans un jean et un pull moelleux. Rapidement, tu embrasses Ange qui somnoles encore avant d’enfiler une paire de basket et de sortir à l’extérieur. Tu dévales alors la ville jusqu’à un petit café quelques bloc plus loin où tu commandes un grand verre de jus d’orange ainsi qu’un croissant.
Confortablement installée devant ta commande, tu sors ton carnet et commence à travailler. Pour des raisons évidentes - vous êtes dans deux camps différents - tu ne peux pas faire cela chez Ange. C’est toujours étrange pour toi, d’imaginer cela. Il suffirait que ton amant fouille dans tes affaires pour lire tes notes et découvrir les plans de Rosenrot. Tout comme toi tu pourrais certainement découvrir des éléments à propos d’Orpheo en explorant ses affaires. Ce que tu ne fais pas.
À un moment ça va péter.
Ça va forcément péter.

À midi, en bonne allemande, tu commande une pinte de blonde puis tu te replonges dans tes notes. Tu t’en veux de ne pas être mieux organisée, cela te simplifierait le travail à la relecture. Mais qu’importe, tu n’as rien d’autre à faire de ta journée de toute façon. Tu as rendez-vous avec Ange au restaurant, mais ce n’est pas avant 20h.
Au bout d’un moment, tes yeux louchent sur les lettres alors tu repousses le cahier et en profite pour sortir le tome 4 de Harry Potter, en espagnol. Avec tes parents, vous avez si souvent voyager de pays en pays, que ta tête est remplie de différentes langues. Tu en maîtrises pourtant certaines mieux que d’autres. L’allemand, évidemment, que tu considères comme ta langue maternelle. Tes parents te parlaient toujours dans cette langue. L’anglais également, qui te permettait de discuter avec tes frères lorsque vous étiez petits. Maintenant vous switcher de l’allemand à l’anglais, dépendant de votre humeur. Et puis il y a l’espagbol également. Tu es née à Madrid et tu as vécu plusieurs années là-bas. Assez pour que la langue te marque. Pas assez pour que les mots ne commencent pas à t’échapper arrivée à l’âge adulte. Alors tu maintiens ton niveau en te perdant dans les bouquins. Pour ne pas oublier.

Les pages défilent aussi sûrement que le temps et, lorsque tu reposes enfin ton livre dans un soupir, il est déjà 15h et ton estomac gronde. Tu commandes une portion de frite et ressors tes notes ; il faut vraiment que tu t’y remettes.
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AnonymousInvité
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MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyMer 8 Mai 2019 - 3:04

Allé, un café et on y va.

Ce matin , j'ai rendez-vous au commissariat central de Londres. Une de mes vieilles connaissances m'a appelé et m'a demandé de faire un saut. Un boulot. Rien d'officiel évidemment, ça se passe toujours de la même manière, s'en est presque un rituel. je jettes un coup d’œil au dossier, je parle avec mon contact, et je me casse en faisant attention que ça arrive pas aux oreilles des gradés. J'me fais discret, j'ai l'habitude. Qu'est ce que ça m'ferais marrer de voir la tête d'un de ces pontes de la police londonienne si il apprenait que quelques unes de leurs affaires les plus prestigieuses ont en fait été résolu par un mec qui n'est même plus de la maison. Faudrait que je fasses ça un de ces jours. Balancer un pavé dans la mare.

Ça y est je sors de l'apart. Je souris un coup en repensant à la tête que ferais le préfet de police, rouge de honte et de colère, bouillonnant intérieurement. Pfft... Aujourd'hui est un bon jour. C'est rare dernièrement. J'ai quasiment rien bu hier, enfin par rapport à d'habitude. Je vais avoir suffisamment de boulot pour m'occuper l'esprit et arrêter de penser et en plus il fait beau.
Je m'allume une clope et entame mon chemin vers mon rendez-vous.

Une fois sur place, je suis accueilli par mon contact directement, il m'attendait à l'entrée, pas par sympathie ou courtoisie, non, tout simplement pour être le plus discret possible. Ça me va. Je hais cet endroit de toute façon, il représente toutes les limites du système que je déteste et tout le passé que je n'arrive pas à lâcher. Mon ex-femme, ma fille, l'accident, la rage qui bouillonne... Ça suffit, arrête de penser, vieux machin, là t'as du boulot!

Une affaire de meurtre! J'avais raison, je vais être bien occupé. La victime est un homme, blanc, visiblement relativement aisé. Et....et c'est tout?! Pas de nom, rien sur son identité, pas une empreinte, pas un indice! Soit les flics de cette ville sont de plus en plus incapables, soit c'est du lourd.

Je préviens mon indic' que je reprends l'affaire, récupère des copies des photos de la scène du crime et quitte rapidement cet enfer administratif où tout le monde s'affaire comme dans une fourmilière géante.

Bon, déjà 14 h, je devrais manger un petit quelque chose avant de commencer, j'ai rien avalé depuis hier et je commence à le sentir. j'ai besoin d'avoir l'esprit dégagé. Le restau le plus proche fera l'affaire, de toute façon c'est juste du carburant. La nourriture n'a plus vraiment goût pour moi depuis longtemps. Je m'installe et commande rapidement un café et des toasts. L'envie de boire un verre est déjà là, putain. Mais je dois avoir les idées claires, et puis de toute façon, ils servent que de la bière ici.

Dès que je suis servi, je rejette un coup d’œil aux photos récupérées plus tôt ce matin. C'est fou... même moi je ne remarque rien... C'est bien la première fois que ça arrive. D'habitude je remarque toujours le détail qui a échappé à tout le monde. Mais là... rien... Avec la frustration de ne rien trouver, l'envie d'un verre se fait plus présente. Allé concentre toi vieux machin!

Faut pas que j'oublie de manger. Les toasts sont quasiment déjà froids. Il faut que je me force à faire une pause. Je range tout ça et commence à boire mon café en regardant les gens présent dans le restaurant. Clairement, il n'y a pas foule. Un couple en est au dessert et partagent une coupe de glace, un petit vieux se boit un café en lisant le journal et une fille à l'air gentil lit un bouquin pas très loin. C'est un tome d'Harry Potter en espagnol, sûrement une étudiante en échange linguistique.

Tout à coup la jeune femme, ferme son livre en poussant un soupir, commande à manger dans un anglais parfait et sors une série de notes, des cours peut-être...
Je sais pas pourquoi mais j'ai envie d'aller lui parler, faire connaissance... Et bah! pour que je pense comme ça c'est que ça doit être un putain de bon jour en fait! J'ai déjà réessayé par le passé, de retenter le contact avec d'autres humains, mais généralement je les trouves insipides et inintéressants au possible. Et de leur côté, ils me trouvent froid. Sans compter que je suis rarement totalement sobre... Mais cette fille... elle a un air que je n'ai jamais vu... comme si elle portait un secret...des secrets... douce mais mystérieuse. Comme si nous existions dans deux réalités parallèles...
Décidément! c'est dur de se concentrer aujourd'hui! Je dois me faire violence! Retour au boulot!
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MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptySam 11 Mai 2019 - 10:32

Ton pouvoir scan automatiquement la pièce, comme une vague. Il va et revient, t’inondant des émotions de ceux qui t’entourent. Tu as appris é faire avec, à ne pas faire attention aux sentiments des gens autour de toi, en particulier aux émotions négatives. Il y en a beaucoup pourtant, il y en a toujours. À croire que chacun porte un masque avec un sourire alors que, lorsque l’on gratte, on se retrouve face à la souffrance existentielle tellement propre à l’être humain.
Fichue société du 21e siècle. Plus mortelle que toutes les précédentes, ou en tout cas plus consicente de son propre destin. Un putain de trou avec un cercueil. Pas de Dieu pour les accros au smartphones. Juste le vide absolu et des questions plein la tronche. Résultat, un stress permanent qui t’assaille et t’agresse. Les humains ne savent pas gérer leurs émotions. Ils sont faibles. Du moins tu le penses. Ce n’est pas comme les sorciers, qui sont plus forts. Ton père n’a jamais fait preuve de la moindre émotion forte. Il se maîtrise trop bien, en particulier quand tu es dans les parages. Indéchiffrable.

Un sentiment plus fort que les autres te surprend d’un coup. Tu agites la main devant ton visage, comme pour chasser une mouche agaçante, mais la sensation demeure, te hante. Énervée, tu relèves les yeux et affrontes les autres clients du regard, tes yeux gris fouillant les tables alignées pour débusquer le coupable.
La fouille est rapide, le café est à moitié vide. Dans un coin, un couple amoureux partage une glace. Tu n’as même pas besoin de creuser pour ressentir le sentiment d’ennui de la jeune femme et la jalousie naissante de son compganon lorsque le serveur leur apporte l’addition. Ce n’est pas un couple qui durera, tu en fais le pari. Un peu plus loin, un vieillard lit le journal. Il a l’air triste et il l’est. Comme égaré dans son vieil âge.
Mais le sentiment qui rôde autour de toi avec tant d’empressement, est dégagé par un homme sur la fin de la trentaine, des photos étalées devant lui. Et c’est l’envie qui se dégage de son corps, qui sue par tous ses pores. Une envie insidieuse d’alcool qui se dégage de lui et t’envahit, te pénètre. Tu observes avec un certain dégoût la bière à moitié vide posée devant toi, comme si l’envie cherchait à te contaminée et que cela te révulsait.

Tu en as déjà rencontré des alcooliques par le passé. Des hommes et des femmes, surtout des sorciers. Il y a cet homme de Croix, Jack Weiss, qui est mouillé jusqu’à la moelle. À se demander comment son foie peut encore résister. Toujours la bouteille à la main et l’ivresse dans la tête. Les rumeurs disent qu’il est de la même famille que Anja et tu te demandes comment un homme aussi répugnant peut avoir un quelconque lien avec la reine de Rosenrot. Si droite, si maîtresse d’elle même.
Tu as toi-même connu l’alcool. Tu étais d’ailleurs bien bourrée la nuit où tu as rencontré Ange, tu n’en gardes d’ailleurs que des brides étiolées dans ta mémoire. Tu aimes ce sentiment qui coule en toi lorsque tu bois, la chaleur qui t’envahit et, surtout, la capacité de l’alcool à annihiler ton don. Lorsque tu as bu, les émotions des autres ne t’atteignent plus, ou alors de manière étouffée, comme si tu étais dans du coton. C’est agréable de pouvoir se retrouver, pour une fois, seule avec toi-même. Et pas perpétuellement polluée par les émotions des autres.
Mais ton rapport avec l’alcool reste occasionnel. Pas comme Jack ou cet homme.

C’est triste tout ça. L’envie qui se dégage de cet inconnu. Une envie noire, comme poussée par des événements tragiques. Tu aimerais pouvoir t’en défaire, aller voir ailleurs, vivre ailleurs. Et pourtant quelque chose t’attire irrémédiablement chez cet homme.
Alors tu regroupes tes notes qui, de toute façon, te sont inutiles. Il n’y a rien là-dedans pour ta mission actuelle. Ces mots griffonnés sont vides de sens et tu te demandes ce qui t’a poussé à prendre ces notes. Sans doute pour faire genre. Bianco prend toujours des notes, lui, et il a la classe. Il est respecté par votre père, lui. Alors dans une action de mimétisme tu t’es dit... ce qui est ridicule. Tu n’es pas Bianco, tu n’as pas ses caapcités de déductions ou son organisation. Tu es Bleuann et tu n’es pas bonne à ce que tu fais. Traquer Orpheo.
Agacement.
Tu bourres tes affaires dans ton sac, attrape ton assiette de frites tout en ignorant ta bière et te rapproche de la table de l’inconnu. D’un geste autoritaire, tu poses alors ton met devant lui et tes fesses sur une chaise puis balances, le plus naturellement du monde :

- Salut.

Tes yeux s’égarent alors sur les photos qui jonchent la table. Elles ne sont pas très belle à voir : un cadavre bien amoché en est l’unique sujet. Tu ne sourcilles pourtant pas et trempes une frite dans du ketchup. Il faut dire que des morts, tu en as vu. Tu en as même provoqué pas mal. Alors ce ne sont pas ces photos couleur hémoglobine qui vont te couper l’appétit.
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MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyDim 12 Mai 2019 - 0:13

Rien.
Toujours rien. c'est à me rendre fou. Jamais je ne me suis retrouvé dans ce cas de figure. Certes, certaines enquêtes m'ont résisté, mais jamais comme ça. Il n'y a rien dans le dossier, rien sur les photos...

Un homme est mort.
C'est tout.

Je ne peux même pas dire si il s'agit d'un suicide. On croirait presque qu'il fait semblant et que son sang étalé est en fait du ketchup. ketchup,faut pas que j'oublie mes toasts. Le crime parfait. Jusqu'à maintenant c'était impossible à mes yeux mais visiblement j'avais tort. Et cette fille qui me perturbe toujours autant...

Je ferme les yeux et fais le vide dans ma tête. Je reconstitue la scène de crime mentalement grâce aux photos et essaye de calculer les statistiques:
-Suicide: peu probable étant donné la disposition du corps et les traces de luttes dans l'appartement.
-Cambriolage qui aurait mal tourné: peu probable vu la valeur de certains objets restants.
-meurtre: probable.
-cause(s): ?
-arme(s): ?

PAUSE

Je stoppe ma frénésie de réflexion malgré toute l'excitation et l'endorphine que me procure à chaque fois ce ping-pong de questions réponses avec moi-même, mais il le faut. J'ai un problème.

Arme inconnue? Ça aussi c'est une première. Pourtant je peux facilement reconnaître n'importe quel calibre de flingues ou de couteaux. Pendant une affaire j'avais même reconnu un katana à la plaie qu'il avait laissé. Mais là, rien que je ne connaisse. Les plaies sont trop parfaites , on dirait presque que c'est de l'air comprimé qui en est la cause comme dans le film "No country for old men". Est-ce qu'un taré aurait pu s'en inspirer et copier cette méthode? Ça colle pas... En tout cas, si c'est un meurtre, tout laisse à penser que le meurtrier savait qui était la victime et qu'il comptait le tuer. Et vu la minutie dont a fait preuve le tueur pour dissimuler preuves et traces, soit c'est un nouveau tueur en série, soit c'est un assassinat commandité.

Et merde.

Je sens que cette affaire va aller loin...

Je sors de mes pensées et lève la tête.

Euh...
La jeune femme de tout à l'heure se tient devant moi, un air ferme dans les yeux. Elle est assez belle, mais ce n'est pas ce qui m'a attiré chez elle, non c'est cet air étrange, cet aura de mystères.Maintenant que je vois clairement ses yeux je peux y voir autre chose... je crois.... je crois qu'elle connaît ce que je ressens...la même mélancolie... Elle aussi a souffert et a perdu quelque chose de précieux. Elle aussi est prisonnière de son passé.
Les sentiments se bouleversent en moi.
L'homme en moi sent que nous avons beaucoup en commun.
Le détective est intrigué et séduit par cet atmosphère de secret qui l'entoure.
Mon instinct lui me dit de me méfier et que cette femme est dangereuse.

Elle s'assoit sans hésitation aucune et lâche une sympathique mais nonchalant

-Salut.

J'aime bien son aplomb. Je sais pas encore ce qu'elle me veut mais peu de gens osent venir parler à des inconnus de nos jours, il faut bien l'avouer.

-Salut. Je t'en prie assieds-toi. dis-je en souriant.

Soudain, je réalise que j'étais en train de travailler et que mes photos sont éparpillées sur la table. Elle les a visiblement vu et n'a pour autant pas l'air choqué le moins du monde. Je décide quand même de les ranger. Ce sont quand même des documents confidentiels.

Bon allé maintenant, finis de rigoler. Qu'est-ce que tu me veux et lequel de mes instincts à raison?
-On se connaît?
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MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyDim 12 Mai 2019 - 23:52

Tu sens le mélange de sentiments qui se chamaillent dans l’esprit de l’inconnu. Un relent de méfiance, mais surtout, beaucoup d’interrogation. Il pourrait te repousser d’un grognement, s’énerver, appeler le serveur pour payer et se casser, mais il ne fait rien de tout ça. Quelque part, tu sens que tu as éveillé sa curiosité et cela te plaît. Tu ne peux t’empêcher de croiser tes jambes, un sourire presque aguicheur flottant sur tes lèvres. C’est bien évidemment ridicule ; il ne se passera jamais rien entre vous. Tu aimes Ange de toute ton âme - enfin si tant soit peut que l’on puisse considérer que les Soul soient pourvu d’âme - et malgré tes grands airs de sorcière noire, tu serais bien capable de lui être infidèle. Tuer, oui. Tromper, non.
Tu es pleine de paradoxes. Tu as appris à décapiter, torturer, lacérer la chaire humaine, mais jamais tu n’oserais toucher à un chaton. Ou à un quelconque animal, par ailleurs. Encore moins désormais que tu te refuses à manger de la viande.

- Salut. Je t’en prie assieds-toi.

Tu n’avais bien évidemment pas attendu une quelconque invitation pour t’asseoir. Tu as appris à t’incruster - après tout, c’est de naissance. Tu es née alors qu’on ne voulait pas de toi, tu as suivi tes frères dans toutes leurs conneries, tu couches avec l’ennemi...

L’homme en face de toi rassemble d’un coup les photos afin de les ranger. La scène de crime ne t’a pour autant pas échapper. Tu n’as, certes, jamais travaillé dans la police ou pour Orpheo, mais tu as commis assez d’assassinats pour analyser rapidement une scène de crime. Et celle que l’inconnu s’empresse de mettre à l’abris de ton regard n’est pas belle à voir. Les plaies sont pourtant relativement précises, droite, presque trop parfaites. On n’aurait pas dit qu’un couteau puisse faire ça, plutôt quelque chose comme... un pouvoir.
Mais tu repousses cette idée. Tout le monde ne peut pas toujours être lié au monde de la magie. Ça serait un comble.

- On se connaît ?

Tu lèves un sourcil amusé. C’est vrai que ce n’est pas commun de s’installer ainsi à la table d’un inconnu, sans raison valable. Encore des manières trop humaines. Les gens n’ont plus le temps, ils ne le prennent plus. Il faut aller vite, ne pas parler aux inconnus, ne plus rencontrer personne. Ligne droite jusqu’à son destin le plus sombre, la mort.
Les sorciers ont cet avantage de vivre plus longtemps et de pouvoir le voler, ce temps. À Rosenrot il n’est pas rare d’aller vers quelqu’un que tu ne connais pas et d’engager la conversation. Au moins, tu sais que vous avez tous un point commun. La haine de l’humanité et la sûreté que les sorciers sont supérieurs aux autres races.
Vraiment ? Te sens-tu personnellement supérieure à Ange ?
Non, pas réellement. Il est plus brillant, intelligent que toi. Et pourtant tu restes bloquée à Rosenrot, dans ton quotidien de sang et de pouvoir. Merci papa, merci maman. À toujours râbacher les mêmes propos, ils se sont ancrés dans ton esprit.

- Non, je ne crois pas.

Puis tu tends une main ferme, mais avenante, vers l’inconnu.

- Je m’appelle Wendy.

Depuis que tu t’es fait engueuler par Cyan pour avoir hurler son prénom en plein Berlin, tu n’oses plus vraiment offrir ton identité à des inconnus. Ne sait-on jamais, cet homme pourrait être à la solde d’Orpheo. Et Bleuann, ce n’est effectivement pas très commun, comme prénom. Encore un coup de tes parents. Comme si le nom de famille de Soul n’était déjà pas suffisamment difficile à porter, il fallait en plus qu’ils t’affublent d’un prénom discernable. La bonne blague.
Alors ton esprit se tourne tout naturellement vers ton autre prénom, le secon. Wendy. Bien qu’il ne soit pas si répandu que cela, il l’est déjà bien plus que Bleuann. Et puis ce prénom te fait un peu penser à Ange et à la statue de Peter Pan devant laquelle il t’a embrassé. C’est aussi toi, Wendy. Une autre toi.

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MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyLun 13 Mai 2019 - 0:35

- On se connaît?

La jeune fille sourcille légèrement. C'est peu visible mais suffisamment pour indiquer qu'elle ne s'attendait pas à cette question. Elle n'a pourtant rien d'incroyable au vu de la situation.

- Non, je ne crois pas. répond-elle.

Elle me tend alors la main, que je serre sans vraiment y prêter attention, attendant la suite.

- Je m'appelle Wendy.

Elle ment. Encore une fois c'était presque imperceptible. un léger frémissement à la commissure des lèvres, les pupilles se dilatant de quelques millimètres mais c'est suffisant à mes yeux. j'en suis sûr. Ça me fait même plaisir de voir que mes talents de déduction et d'analyse n'ont pas disparus. Ça me rassure vis-à-vis de mon enquête. Peu importe son nom. Wendy lui va bien et je n'ai pas réellement besoin d'en savoir plus.

Enchanté Wendy, Isaac WILLIAMS. Que puis-je faire pour toi?

J'ai décidé de la tutoyer. Elle vient me parler de son initiative alors je ne vais pas me gêner. Et puis le formel ça a jamais été mon genre.
Je suis encore curieux de savoir ce qu'elle me veut.
Si c'est de la séduction, elle est mal tombé, l'amour avec un grand A c'est plus pour moi et les parties de jambes en l'air c'est comme l'alcool, jamais pendant une enquête.
Si c'est un assassin, j'ai un bon visuel sur la rue et la station de métro, je peux m'y téléporter en un instant. Et elle ne comprendrait même pas où je suis passé.

C'est tout de même bien pratique ce "pouvoir"... Même si ça a toujours été pesant de ne jamais pouvoir en parler autour de moi. J'aurais adorer le dire à ma femme... mais elle n'aurait pas compris. Amy le savait. Je lui avais montré un soir avant qu'elle ne s'endorme. Elle avait d'elle même sans que je ne lui demande promis de n'en parler à personne. Alors tous les soirs avant de dormir, je lui montrais quelques petites téléportations. Je trouvais toujours de nouveaux tours. La plupart du temps je finissais par faire comme si j'allais lui sauter dessus et juste avant de l'écraser je me téléportais dans son placard sur une énorme peluche que je lui avais offerte. Elle adorait ça. C'était devenu notre rituel d'avant dodo. Elle appelait ça "faire le caché". Et rien de tout ça ne lui semblait bizarre. Les enfants admettent beaucoup plus l'incompréhensible que les adultes. Pour eux les règles de ce monde peuvent encore être redéfinis... Je me demande si c'est génétique. Si un jour, Amy aussi aurait pu jouer à faire le caché. Je ne le saurais jamais... Ça suffit, vieux machin, arrête de penser à elle. Tu te fais du mal.

Que peux bien me vouloir cette jeune femme?
La troisième option serait qu'elle veule un renseignement mais ça semble peu probable. Le patron du restaurant serait plus à même de lui répondre. Peut être fait-elle partie de ces activistes et veut-elle me faire signer une pétition contre je ne sais quelle loi ou pour supporter une action caritative? Désolé ma petite mais la seule personne dont je me préoccupe est juste en face de toi et de toute façon je ne pense pas que la vie vaille la peine qu'on se batte pour elle alors tes pétitions ça sera sans moi.

Je dois quand même rester aux aguets... Si vraiment mon crime est un assassinat commandité, qu'un assassin vienne s'en prendre à ceux qui s'intéressent de trop prêt à ce meurtre ne serait guère surprenant. Si c'est le cas, bon courage pour m'attraper.
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MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyVen 31 Mai 2019 - 16:48

L’inconnu saisit ta main, d’un air absent, à moitié absorbé par ses pensées. Peut-être se demande-t-il ce que tu veux. Peut-être ? Sans doute. Les gens ne savent pas accepter l’inattendu, la spontanéité. Il doit penser que tu veux le séduire ou, peut-être, que tu es un menace. Si vous ne vous connaissez pas c’est que, forcément, tu désires quelque chose de lui. Une indication, son corps, sa mort, qu’importe.
Pourtant la vérité est ailleurs. Elle est que tu t’ennuies. Tu pourrais rentrer, lire un livre, attendre Ange et lui faire l’amour. Tu pourrais te balader, manger une glace, écrire une lettre à l’un de tes frères. Mais tu n’as pas envie de tout ça. Tu as envie de partager du temps avec quelqu’un d’autre que ton amant qui est dans un autre camps ou ta famille qui est poison. Tu devrais, en toute logique, te tourner vers un ami, appeler un numéro, boire un café, rire des derniers ragots. Mais, bien sûr, tu n’as pas d’ami. On n’a pas d’ami quand on est une sorcière noire.
Alors tu préfère aller embêter des inconnus. Pourquoi pas, après tout ? Cet homme était tout seul à une table, sa silhouette solitaire brillant comme un sémaphore en pleine mer. C’est que, forcément, il s’ennuie également, quelque part.

- Enchanté Wendy, Isaac WILLIAMS. Que puis-je faire pour toi ?

La légère inflexion sur ton prénom ne t’a pas échappée. Il sait que tu mens. Et tu sais qu’il sait. Bien, au moins cet homme a de l’intuition et ça, ça te plaît. Ça pourrait rendre la rencontre intéressante, ton après-midi un peu moins ennuyante.
Tu pioches à nouveau dans tes frites avant de répondre à sa question. Par une autre question. Un moyen comme un autre d’éviter les interrogatoire, tu es devenue pro grâce à Rosenrot. Ne pas filer des informations à l’ennemi. Enfin, dans le cas présent, c’est surtout ne pas effrayer Isaac, ne pas lui donner une raison de filer alors que vous venez à peine d’entamer une discussion. Tu n’as pas envie de faire, une fois de plus, face à ta solitude. Alors tu ne réponds pas qu’il peut te divertir. Il risquerait de se vexer. Non, changer de sujet pour l’amener à parler de lui est bien plus intéressant.

- T’es flic ?

Il a forcément dû remarquer que tu avais apperçu les photos. Le cacher serait bizarre et, qui plus est, pas nécessairement dans ton intérêt. Ça peut être l’occasion d’embrayer sur son métier, peut-être même réussir à le convaincre de ressortir les photos. Qui sait, tu pourrais même l’aider ? Enfin, si c’est un flic, il risque surtout de t’envoyer balader.
Tu te prends un instant à imaginer ce qu’il pourrait être en dehors d’un métier dans la police. Peut-être que c’est un tueur en série qui admire son dernier trophée. Que, flatté par tes questions, il décidera de faire de toi sa prochaine victime et t’attirera dans une ruelle sombre pour t’écorcher vive. Mouais. Dans ce cas, il risque d’avoir une mauvaise surprise. Tu es sans aucun doute bien plus rôdée que lui au combat rapprochée et tu n’aurais donc même pas besoin d’utiliser tes pouvoirs. Juste quelques poings bien placés. Tu pourrais même le tuer en retour ? Histoire de venger ses victimes et de débarasser la planète d’un humain en plus. C’est sûr qu’ainsi, ton après-midi serait bien rempli. Enfin un peu d’action ! Tu te surprends presque à espérer que ce soit vraiment un tueur en série psychopathe.
Tu rattrapes cependant bien vite ce sentiment. Tu sens plus de méfiance et de curiosité que de réelle folie meurtrière dans les émotions de l’homme. Une fois de plus ton pouvoir te talonne et te remet les pieds sur terre. Pas très rigolo tout ça.
Tu agites légèrement la tête afin de te débarrasser de toutes tes pensées parasites et te refocalise sur ce qui importe vraiment. Isaac Williams, donc. Policier ou tueur caché ?
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AnonymousInvité
Invité
MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyVen 31 Mai 2019 - 18:07

-T'es flic ?
Cette question en guise de réponse... elle devrait me surprendre mais je l'ai déjà tellement entendu, par des prostitués, des dealers, des camés. Et puis bon, elle a vu mes photos donc le lien est logique. Par contre le fait qu'elle me réponde par une question prouve qu'elle a quelque chose à cacher. Je dois savoir quoi... Ca viendra, chaque chose en son temps.

Pour l'instant je dois savoir qui est cette personne.

-ha ha ha pas exactement, non. Mais pas loin, détective privé. Je fais le boulot que la police ne peut ou ne veux pas faire. Mais tu n'as répondu pas à ma question. Qu'est ce que je peux faire pour toi?

Cette fois-ci mon ton est légèrement plus insistant et personne ne pourrait douter de ma méfiance. L'hypothèse de l'assassin est maintenant la plus probable.
J'ai bien en vue la sortie. Au moindre faux pas, je me téléporte et salut la compagnie.

Je ne suis pas vraiment satisfait de cet entretien, soit j'ai tort et cette jeune femme est une personne tout ce qu'il y a de plus banale, auquel cas j'aurais perdu du temps et de l'énergie. Soit mon intuition dit vrai et si c'est le cas il faut que je soit prêt à tout. Même à me battre. J'ai toujours mon revolver sur moi,mais j'aimerais éviter d'avoir un meurtre sur les bras, même en légitime défense. Ca sera en dernier recours. Sinon ca sera un bon vieux duel à mains nues.
Bon, je n'aime pas me battre contre les femmes, mais quand même un bon vieux combat, ca me manque ces temps-ci. J'ai toujours été plus fort que les autres et donner des coups en en prenant quelques uns provoque une décharge d'adrénaline qui me fait me sentir un peu en vie.
Après mon départ de la police, j'ai pas mal arpenté les bars, ivre mort, à la recherche de la moindre excuse pour me battre. et pour le coup, je me suis battu. Je crois que secrètement je cherchais quelqu'un d'assez fort pour me battre avec qui je pourrais faire un duel à mort.

J'aimerai éviter le combat. Mais si c'est un duel mental, je refuse d'être l'interrogé dans cette histoire. Avant même qu'elle ai pu répondre à ma relance, j'ajoute:
- Et cette fois ne me mens pas s'il te plaît.

J'ai prononcé ces mots, un sourire honnête et bienveillant sur les lèvres mais je suis certains qu'elle comprend très bien que je suis le plus sérieux du monde.

Suivant sa réponse je saurais à qui j'ai affaire.
Fini de jouer.
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MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptySam 6 Juil 2019 - 20:24

L’inconnu se met à rire à ta question, un rire un peu amer, toujours méfiant. Il n’a pas l’air de savoir maîtriser ses émotions, mais peu de gens savent le faire. En surface, oui, mais toi tu ne vois pas la surface, tu ressens l’intérieur, la profondeur la plus terrible des gens. Les sentiments en bataille, les pulsions affreuses derrière les masques hypocrite.
Seul ton père s’échappe, se glisse hors de tes filets. En partie grâce aux runes dessinées sur son corps. Pour le reste, tu en es persuadée en tout cas, c’est surtout qu’il n’a pas de cœur. Et donc pas d’émotions.
Isaac pue la méfiance, sur le qui-vive. Il ne doit donc pas être un tueur en série ; un psychopathe prendrait trop son pied à voir une inconnue, une potentielle cible, l’aborder. Cette thèse là s’effile donc alors que tu attends sa réponse.

- Ha ha ah pas exactement, non. Mais pas loin, détective privé. Je fais le boulot que la police ne peut ou ne veut pas faire. Mais tu n’as pas répondu à ma question. Qu’est ce que je peux faire pour toi ?

Il insiste et ton cœur d’enfant s’agace. Pourquoi ne pas accepter une rencontre ? Pourquoi devoir toujours poser des questions ? Il a bien choisi son métier en tout cas ; tel un chien, lorsqu’il a une question en tête il ne lâche rien. Et laisser le mystèe planer sur sa vie alors, ça ne l’intéresse pas ? Il doit bien s’emmerder.
Tu te demandes ce qu’il dirait si tu utilisais tes pouvoirs sur lui. Chercherait-il à comprendre ? À creuser ? Serait-il capable de découvrir l’existence de Rosenrot, du monde magique ? Cette pensée te tire un sourire mental. Tu t’imagines le lancer sur une quête sans fin de l’inacceptable, l’illogique, l’irrationnel. Un peu comme ces vieux mages au début des livres de fantasy, ceux avec une longue barbe et un air mystérieux, qui remettent tout le futur du monde entre les mains d’un héros un peu maladroit alors que, soyons honnêtes, ils auraient pu accomplir leur mission eux-même.
Donc tu serais ce mage, mais en version bien plus glamour. Et en femme aussi. Parce que faut pas déconner, mais le temps des vieillards est derrière eux. Nous sommes en 2019 et les femmes méritent le même salaire ET la même place dans la fiction. Non mais.

Ta tête t’emballes et tu ne réponds pas tout de suite, ce qui laisse à Isaac le temps de placer une autre remarque, presque une menace.

- Et cette fois ne me mens pas s’il te plaît.

Un peu vindicatif le mec, non ? Le sourire sur ses lèvres est bienveillant, mais tu comprends qu’il n’a pas envie de jouer. Tu ne peux tout de même pas t’empêcher de glisser un narquois :

- Détourner la conversation et choisir de ne pas répondre, ce n’est pas mentir.

Puis tu soupires pour la forme avant de reprendre ton sérieux. S’il veut la vraie réponse, il l’aura. Mais tu passeras pour une folle ou une associale - voir les deux - et il trouvera le premier prétexte venu pour s’éclipser. Dommage. Tu devras trouver une autre victime pour tromper l’ennui.

- La vérité c’est que je m’ennuie. Mon mec bosse, j’ai pas d’amis et je préfère ne pas évoquer ma famille. En temps normal j’aurais rendu visite à mon plan cul, mais je suis amoureuse et cela me rend apparemment fidèle. Marrant, non ?

Non, bien sûr que ce n’est pas marrant, c’est pathétique. Mais si Isaac voulait la vérité, au moins il est servi. Aucun détour cette fois. Toutes les cartes sont sur table. Il sait au moins que tu ne cherches pas à le draguer ni à l’assassiner. Enfin... rien ne prouve cette dernière hypothèse et il peut bien continuer à se méfier - il est détective après tout, donc méfiant par nature. Mais quel assassin irait imaginer une histoire pareille ? Même Victor Hugo n’aurait pas une telle inspiration. Il va bien devoir accepter que tu es la reine de l’improvisation ou simplement honnête.
Puis il prétextera un appel urgent pour se casser. Et tu retourneras à tes frites et ton Harry Potter. Retour à la case départ.

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