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Invité Invité | Sujet: Welcome to Dreamland Dim 5 Juin 2011 - 12:42 | |
| Welcome to DreamlandRaconte moi une histoire... Dans l'épisode précédent;
- Spoiler:
J'ai ordonné au majordome de me laisser seul un moment, le temps pour moi de réfléchir. Beaucoup chose se sont déroulé devant mes yeux qu'à présent je ne sais pas ou j'en suis. J'ai l'impression que ma tête est passé sous un mixeur. Un maux de tête interminable. Tout est confus, tout est mélangé, ... Comment faire disparaître ce mal? Ma seule solution est de faire disparaître le mal par le mal. Mais l'endroit est mal choisis et Ren peut voir à tout moment, l'horrible chose que je suis devenu.. Alors il ne faut pas que cela se produise. Alors enlevons le mal d'une autre façon beaucoup plus simple. Isolation. Être à l'écart du monde et du reste. Le temps que je reprenne mes esprits et que j'aille mieux. Cependant Ren n'est pas de mon avis et m'a inviter à loger chez lui, pour que je puisse me reposer. Mais je doute qu'il n'y est que ça, derrière sa tête.. Mais bon: Ma raison a dit non et mon cœur à dit oui, lequel choisir?
Est-ce qu'il vous est arriver d'entendre ses voix dans votre tête. Celle de l'ange et du démon. Le démon qui te pousse à faire l'interdit et l'ange qui te dit de ne pas le faire sinon tu risques d'avoir des ennuies. C'est ce qui se passe en ce moment dans ma tête, entre le oui de mon cœur et le non de ma raison. Cependant ce n'est pas pour la même raison. Vous vous en doutez non? La raison ne veut pas parce qu'elle croit que cela ne va qu'empirer l'état dans lequel je suis et le cœur me dit d'y aller parce que c'est ce que je veux.. Être auprès de lui! Il m'est impossible de choisir. Cependant une voix a changé les cours des choses. Cette voix c'est Kanzaki. L'homme qu'auparavant j'ai aimé et qui est mort en se sacrifiant en combattant mon père. Cette voix me dit, que si c'est vraiment ce que je désire alors je dois accepté la proposition de Ren. L'homme que j'aime. Mon regard se niche alors entre le bleu du ciel et celui du sol qui est plus dur. Puis enfin celui de Ren. Après avoir durement réfléchit, j'opte pour la réponse A : Accepter l'offre. Toute façon, je sais que tant que je serais avec lui, il ne pourra rien m'arriver, n'est-ce pas?
Voilà comment ça s'est passé avant que nous arrivons devant sa demeure. Ah oui, je ne vous ai pas encore dit. J'ai peur du noir. Tout le monde a peur du noir non? Enfin ça me semble normal, car dans l'obscurité on ne peut rien y voir et par moment notre imagination nous joue des tours et fait qu'on semble voir des choses qui n'existent pas. Enfin c'est ce qui se passe dans ma tête quand je suis seul dans le noir et que personne ne peut m'aider. Si je dois vous décrire la scène, maintenant.. Je dirais que.. Je suis en train de tracer mon chemin dans l'obscurité pour aller dans la chambre de Ren. Mais vue qu'il ne me tient pas la main et que pendant le trajet, je heurte plusieurs choses.. Mon imagination commence à travailler et c'est à ce moment là que je commence à paniquer en courant dans la soit dans disant chambre. Bien sur il n'y a aucun bruit à part mon hurlement qui a cassé toute l’atmosphère..
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Quoi j'y peux rien, si j'ai une imagination terrifiante. Puis vous n'avez rien à me reprocher tout à commencer depuis que mon père m'a battu et violer donc vos gueules! Je ne suis pas vulgaire mais énerver parce que je suis seul sous la couverte et que je me suis payé la honte. Aussi parce que dans un cas aussi désespérer que ça, je me met chaque fois à la défensive. Conclusion : Je me méfie de tout et de n'importe quoi..
Mais bon, je finis par sortir de la couette même si j'ai la trouille de me retrouver seul dans un endroit que je ne connais pas et qui n'est pas le mien. Encore si c'était ma chambre, ça m'aurait rien fais vue que j'en ai habitude mais là c'est pas chez moi, alors comprenez que c'est différent et que je suis terrorisé. Cependant, cela ne m'empêche pas de me pencher vers la fenêtre en regardant la lune qui éclaire toute la surface de la terre. A ce moment, une seule chose me vient à la tête. Kamisama. Pourquoi? Parce que j'ai besoin de parler à Dieu et de lui poser certaines questions que lui seul peut répondre donc silence complet je vous prie. Merci.
- Kamisama.. Est-ce que je dois le faire ou pas? J'ai besoin de savoir, si c'est le bon moment... Alors je vous en prie.. Faite moi un signe, pour m'aider.. Kamisama onegai! C'est à cet instant que le miracle arrive, enfin le signe de Kamisama. Ren entre dans la chambre en se tournant vers moi. Je prend ça comme un Oui de sa part. Mais est-ce que j'oserais vraiment le faire, après tout je ne suis qu'un novice. Ça fait des années que je ne suis pas retomber amoureux de quelqu'un. Et peut être que j'ai perdu la façon de m'y prendre avec les gens. Bref, je verrais quand le moment arriva. A présent, je ne dois penser qu'au moment présent à ses cotés.
Mettons nous à l'aise, non pas pour ce que vous croyez. Vicieux va! Mais juste parce qu'il est tard et qu'à cet heure là, il faut se mettre en pyjama. Il me semble que c'est la tenue la plus approprié pour dormir non? Je sais, je ne ne suis pas venu pour dormir mais pour profiter d'être avec lui. Toute façon, je n'ai pas l'intention de dormir, je ne suis pas fatigué, alors dans le cul. Je veux juste me mettre en tenue du soir pour me sentir à l'aise. Mais est-ce que je dois le faire devant lui ou dans la salle de bain? Si je le fais devant lui je vais me faire passer pour un provocateur ou un aguicheur. Et ce n'est pas le cas. Je veux juste me mettre en pyjama moi.
- Est-ce que tu pourrais.... -rougit comme une tomate- m-me m'aider.. Ça me met mal à l'aise de demander ça à un garçon. Bon c'est vrai que j'en suis un. Mais physiquement, je n'en suis plus un. C'est assez dur à expliquer, mais un jour vous comprendrez. Qu'il ne rêve pas trop quand même, je veux juste qu'il déboutonne ma robe et délasse le corset pour que je puisse respirer et aller dans la salle de bain, me changer. Ça ne se fait pas de se déshabiller devant un bel inconnu, enfin ce n'en est plus un. Mais ça ne se fait pas, donc chut. |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Dim 5 Juin 2011 - 16:37 | |
| Don't be such a wimp!
Miyaki compte beaucoup pour moi, et si je l'invite à dormir chez moi, c'est bien parce que j'ai conscience qu'il ne va pas aimer le trajet retour. Alors, tant qu'à retarder l'échéance, au point de retrouver le visage de l'homme qui l'a fait souffrir, je préfère ça que de le laisser à ses mains diaboliques. Je le saurai en sécurité, tant qu'il sera près de moi. C'est certes un homme, mais il n'a apparemment pas l'étoffe pour se battre contre son père. Je l'ai eu contre ma mère, mais moi non plus, je pense que je n'aurai rien pu faire si mon père s'était mis contre moi dès ma naissance. Cet enfant me désole, et j'ignore si le sentiment qui ancre lentement mais profondément toutes mes entrailles est dû à ce que j'appelle véritablement de l'amour ou bien une profonde compassion pratiquement indélébile. Je préfère opter pour la première solution, mais uniquement le fait que j'hésite et ne veuille pas lui faire de mal, ce la n'est-il presque pas une preuve de pitié?
Je pense que c'est dans ma nature de m'en faire autant, et que cela n'a rien avoir avec de la pitié. Je l'aime, un point c'est tout. C'est la vie. Et je m'inquiète, comme le ferait n'importe qui. Ces réflexions m'angoissent plus qu'elles ne me rassurent, et avec cette guerre toujours d'actualité, je redoute ma prochaine mission. C'est d'une telle difficulté. Et à présent, voilà que nous entrons dans ma maison. Étant donné que je ne suis pas venu en voiture, nous avons dû faire le chemin à pied, et j'avoue que cela ne m'a pas déplu. Son majordome est parti peu de temps auparavant, et je me fiche d'ailleurs bien de ce qu'il peut penser actuellement. Peut-être croit-il que la princesse Miyaki est dans sa tour dorée, gardée par un affreux dragon. Tant qu'à faire le dragon, je préfère changer le cours de l'histoire. Au moment où le prince charmant arrive, dixit Lestat, j'aimerai le renvoyer d'où il vient par un coup de queue magistralement violent.
Un sourire nait sur mes lèvres, tandis que je me présente devant ma chambre. J'observe Miyaki... accompagnant un magnifique hurlement. Je ne note rien, à part un petit rire. Ben, alors il a peur du noir? Doucement, j'indique ma présence et, afin d'éviter un second cri qui réveillerai le quartier et me ferai passer pour je-ne-sais-quoi, j'allume la lumière, qui prend d'ailleurs un certain temps à enregistrer l'information. Je fronce les sourcils d'un air suspicieux. Va falloir changer l'ampoule, on dirait. Pas grave. Je ferai ça plus tard. Miyaki se retourne à cet instant précis, me fixant d'un regard gêné. Tu sais, c'est pas grave si t'as peur du noir, tout le monde a un jour eu peur du noir. Il suffit de stopper ses idées loufoques et pensées morbides, et tout va bien. Bon, à part ça, Miyu à l'air d'avoir besoin de mon aide. En effet, je n'a pas fait un pas que sa voix retentit doucement, comme un murmure.
-Est-ce que tu pourrais....m-me m'aider..
Je lève un sourcil. Le voilà qui rougit brutalement. Eh bien, en voilà un qui n'a pas peur de moi. Je suis un mec, et j'ai les sous-entendus assez vilains par moment. Bon, pour le coup, ça ne rentre pas dans mes « sous-entendus ». Moralité, à voir la tête assez sérieuse déguisée sous un masque presque honteux, je m'en tiens à ses demandes. Sans rien ajouter, je hoche la tête et me dirige vers lui. Bon, alors, c'est que c'est compliqué tous ces fils. Vous savez, dixit Takeji, les musiciens ont tous des doigts très fins. Allez savoir pourquoi. Que ce soient des femmes ou bien des hommes, on ne voit pas la différence. Et on ne peut pas dire que ce soit dans les gênes, étant donné qu'une personne n'est pas destinée à être musicien(ne). Voilà pour l'anecdote. Moralité, je n'ai pas vraiment de difficulté à défaire son magnifique corset qui doit être un peu étouffant à la longue. Et c'est au tour de la robe à présent. Encore là, je n'ai pas de problème. Il tient sa robe pour éviter qu'elle ne tombe. Choix judicieux. Je n'ajoute rien parce que j'ai pas la tête à ça. Enfin, il y a un début à tout. Bon, ça suffit.
Malgré sa tentative de tout vouloir cacher, j'ai tout de même la possibilité d'observer son dos, morcelé de part et d'autres de mutilations plus ou moins violentes. Et je dois laisser faire ça? Hors de question. Je suis un attaché fétichiste de l'esthétique. Mais ça, tout le monde le sait déjà. Alors, doucement, je m'approche de lui, lui glissant d'une voix mielleuse ces mots à l'oreille :
-Dans un mois, j'espère qu'il n'y aura plus rien d'autre que ta belle peau blanche.
Comprenez par là que je lui interdis de se mutiler de nouveau. Mais qu'en plus, elle va devoir se soigner. Si jamais l'une de ces blessures s'infectent, je vais devoir l'emmener à l'hôpital. Et lui et moi, on s'aime pas. du. tout. Et maintenant? Je recule, de façon à lui laisser du mou. Ensuite, je me dirige vers mon armoire. D'un air interrogateur, je parcoure mes étagères. Je suppose qu'il n'a pas vraiment prévu le coup de « je t'emmène chez moi ». Moralité, c'est bien de vouloir se changer, mais étant donné qu'il n'a rien à se mettre, je le vois mal avec une serviette autour de la taille. D'autant que cette serviette sera certainement la mienne. Mes réflexions font surface, et je m'exclame oralement :
-Je suppose que tu veux que je te prête un de mes pyjamas? Pour une fois, même si c'est la nuit, tu seras habillé en mec, tu m'en verras désolé si ça te gêne.
En fait, s'il compte rester plus longtemps, ça risque même de le changer totalement. Je me sens mal de laver tous les jours son unique habit qui m'a l'air d'être relativement long à sécher après un passage en machine. Si tout du moins ce truc peut-être lavé en machine. Bon, si ça se trouve il a tout prévu... mais ça m'étonnerai franchement. Quand ça sera fait, il va falloir penser à aller se coucher. Il commence à être tard. Et je me demande si cette lumière tiendra longtemps. Mien de rien, ça m'inquiète. Et demain c'est dimanche. Rien d'ouvert... Finalement, la lampe va devoir tenir deux jours. J'en ai bien peur. Et deuxième chose importante, je sais au moins par expérience que ce petit prince n'aime pas dormir seul. Ce qui signifie qu'il va vouloir dormir avec moi. C'est pas vraiment un problème, car puisque j'aime m'étendre dans un lit, mon lit est double. Bref, déjà on va se contenter d'attendre qu'il se change. Pour cela, je m'installe sur le lit et passe mes mains sous ma tête. La salle de bain est un meilleur endroit pour se changer. Bon, en vérité, c'est que quand il ira se changer, je ferai de même. Point. _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Dim 5 Juin 2011 - 17:37 | |
| Je suppose qu'il a vue les traces rouges dans mon dos. Mais faut être logique, cela ce n'est pas moi qui me les suis faite. Car il m'est impossible de me taillader le dos avec ma main. Donc conclusion c'est mon père. Elles doivent être profondes et rouges. Comme la douleur que j'ai ressentis à ce moment là. Je crois même que celle là sont de l'autre fois ou il m'a frappé avec sa ceinture. J'ai cru ce jour là que j'allais mourir. J'ai eux tellement peur que j'étais à deux doigts de m'abandonner à ces mains. Un mois. Tout ne disparaîtra pas. La profondeur des plaies sont beaucoup plus importante pour disparaître dans un délais aussi court. La seule chose pour que ma peau retourne dans son état normal, ça serait d'utiliser ce don de guérison inexpérimenté que je tiens de ma mère. Mais si j'échoue que deviendrais-je ? Qui ne tante à rien, à rien, n'est-ce pas ? Je ferais mon possible alors pour qu'elle disparaisse de mon corps, même si cela implique de demander de l'aide à ma mère. Cependant ce que je ne vous ai pas dis, c'est qu'en faite dans notre monde, on nous appelle « Ange de glace » car notre beauté est tellement parfaite qu'aucun défaut n’apparaît. Vous savez ce que les humains normaux ont et détestent « Les grains de beauté, les boutons, ... » tout cela on en a pas. Notre peau est comme une poupée en porcelaine, en cristal et magnifique. Vous en croyez pas vos yeux ! Pourtant avant que ces traces soient sur mon corps, j'étais comme ça. A présent, je ressemble à rien. Mais depuis cet accident, je ne peux rien faire. Mon père a abîmé une de mes ailes de glaces et à présent il m'est impossible de voler ou de me transformer. Alors je ne peux pas utiliser se don qu'à ma mère et que je dois avoir en moi, vue qu'on l'a de mère en fille. Mais je vais toute de même essayer de le faire marcher, même si aucun résultat ne va apparaître. Puis sortir mes ailes en public, c'est assez dangereux pour moi, vue que la personne peut être choqué et m'abattre. Les anges n'existent pas pourtant nous existons.. Ma mère et moi, nous avons jamais sortis nos ailes, même si la vie de quelqu'un en dépend. Nous ne voulons pas être détruit, car ca peut paraître fou, mais on est fragile et le simple contact avec le feu, nous est dangereux pour notre santé. C'est pour ça qu'en été, nous sommes faible et que nous devons dormir plus longtemps que les autres pour reprendre des forces et ne pas être atteint par le soleil. D'autre appelle ça « hibernation » mais pour moi c'est faux. Vue que hiberner c'est dormir pendant des mois ou même des années alors que nous c'est limite un ou deux jours. Cependant il faut tout même rester à l'écart du soleil. « Il n'y avait rien auparavant, aucun défaut, aucune marque.. A cause de lui, je ne ressemble plus à rien.. » Non le fait d'être vêtu en homme me dérange pas du tout. Quand j'étais enfant, il m'est arrivé de m'habiller en homme. Puis j'avais l'habitude de me déguiser avec les costumes de ma mère, qui date de l'époque de mes grands parents que d'ailleurs je n'ai jamais connu. Mais bon, ça me gêne que ça soit ses pyjamas seulement. Les pyjamas de celui que j'aime. Je prend timidement de ses mains la tenue du soir et va dans la salle de bain. Face au miroir, je retire ma robe que je dépose doucement et lentement sur le sol, comme si j'avais peur de voir mon reflet. Et malheureusement c'est bien le cas. Je n'aime pas ce que je suis, alors la simple vue de moi-même dans un miroir, me terrifie. C'est comme me dire dans un miroir « Tu vois ça c'est ce que je suis, un cadavre vivant.. » c'est horrible de penser ça, cependant j'en suis arrivé là. Quelques larmes coulent sur mon visage, alors je prend le soin de les retirer pour que personne ne s'inquiète pour moi. Et met le pyjama TROP grand de Ren. Fallait s'en douter, il est trop grand pour moi. Je ne suis pas trop maigre, seulement c'est un pyjama d'homme alors que moi je prend des nuisettes ou bien un chemisier de nuit pour dormir alors que là, c'est un long haut avec un short. Juste de me voir habiller comme ça me fait rire, mes bras et jambes tendus pour voir la l’ampleur des dégâts. C'est assez drôle à vrai dire, très drôle même. « Beaucoup trop grand ! Ren tu dois maigrir ! » Suite à mes paroles que je prononce dans le vide, un rire sortit de mes lèvres et mon visage rayonnant comme jamais apparu dans le reflet du miroir. Cependant ne vous inquiétez pas, je ne pensez pas du tout ce que je disais. Seulement pour moi, ça me semble énorme alors que lui ca lui tombe pile poil. Alors je reviens ensuite le voir laissant ma robe sur le bord de la baignoire et observe les lieux pour savoir dans quel monde, je vais vivre pendant un petit moment. Immense demeure, un comme chez moi mais en plus petit. Tant mieux, tout cet espace me donne la nausée chez moi. Arriver devant la chambre, je souris inconsciemment, il est beau allongé sur le lit. Puis je m'avance doucement et baisse la tête légèrement gêner, vue que c'est beaucoup trop grand et que j'ai l'air con dans ces habits. « Tu as fais exprès dis... De me donner ce pyjama.. » Je dis ça d'un ton amusé bien sur, ce n'est rien de trop sérieux. Juste pour m'amuser comme je ne l'ai jamais fais auparavant, faut-il encore que le professeur ne le prend pas mal. Je viens m'installer auprès de lui et vient poser mes lèvres contre les siennes. J'en ai envie mais ma timidité me bloque au moment ou je veux passé à l'acte, donc je fais mine que j'ai mal à la tête posant ma main sur mon front et retire mon visage de là ou il est. Bon ca ne sera pas pour maintenant dommage, quoi que s'il veut m'aider, je ne dis pas non ! |
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Lun 6 Juin 2011 - 11:56 | |
| C'est en cherchant la p'tite bête, qu'on trouve la grosse.
En observant les marques rouges qui cisaillent son dos, je ne peux m'empêcher d'éprouver une profonde tristesse. Forcément, c'est bête de n'y avoir pas pensé plus tôt. Il ne peut pas se faire ces marques tout seul, à moins d'y aller vraiment fort. Et dans ce cas, le cerveau humain stoppe les mouvements qu'il considère trop violent. Moralité, c'est forcément quelqu'un qui lui a fait ça. Et ce quelqu'un, je connais déjà son identité. C'est certainement ce père indigne. Je me mords la lèvre pour signifier mon envie de meurtre, mais n'ajoute rien. Je risque d'enfoncer le couteau dans la plaie si je continue de lui parler de ça. Si les blagues les plus courtes sont les meilleures, alors les blessures les plus graves sont tranquillisantes lorsqu'on en parle le moins. C'est ma façon de penser en soit.
« Il n'y avait rien auparavant, aucun défaut, aucune marque.. A cause de lui, je ne ressemble plus à rien.. »
Je me retins de lui dire le contraire. Se trouve-t-il laid? Je ne l'aurai pas trouvé aussi attirant si c'eût été le cas. Alors finalement, je ne veux rien dire. Des fois, il faut mieux le laisser. En plus, je vais devoir dormir dans quelques instants. À propos de dormir, il faut peut-être qu'il se change. Tandis qu'il saisit mon pyjama et s'éloigne en refermant la porte, je m'affaire sur mon lit, pose mes mains derrière ma tête et soupire un bon coup. Je vais devoir me changer moi aussi. Alors, lentement, je bouge un orteil, puis un doigt, puis ma tête, mes jambes et finalement tout mon corps pour me relever. Je soulève mon oreiller en saisissant le pyjama plié, puis entreprend de me changer. J'ai hâte de voir à quoi ressemble Miyu habillé en homme. Il a certainement dû porter une fois dans sa vie un habit d'homme, alors raison de plus pour continuer. Ça me fera très plaisir.
J'ai choisi le pyjama en toute tranquillité, en pensant qu'il irai bien à Miyu. Mais voilà, maintenant que je suis à mon tour en long t-shirt et short, j'ai la curieuse impression d'avoir prêté une copie de ce pyjama, mais en changeant uniquement la couleur. Totalement au hasard. Il va croire que c'est un coup monté. Mais puisque mon pyjama est encore propre, je me sens mal de le mettre au sale sous ce prétexte idiot.
Miyu apparaît quelques secondes plus tard. À ce moment, la première chose que je fais, c'est pousser ce rire tant amusé que honnête. Il est. Trop. Marrant. C'est deux fois trop grand pour lui, je n'aurai jamais cru qu'il était aussi frêle. Ses longues robes montrent le contraire, mais en vérité, il a de belles petites jambes toutes fines, à tel point qu'on a du mal à croire que c'est un homme. Bon, finis la rigolade, Miyu s'exprime.
« Tu as fais exprès dis... De me donner ce pyjama.. »
Exprès? Nan, je pense pas. C'était totalement au hasard. Mais j'avoue que c'est très comique. Après, s'il fait référence au fait que nous portons au final le même habit, différencié uniquement par sa couleur, ça encore, ce n'est pas fait exprès. J'inspire pour reprendre mon souffle. Soulevant un sourcil, je répond à sa question, tout en poursuivant par une autre :
-Non, j'ai pris presque au hasard. Tu veux dormir avec moi, je suppose?
Oui, notre première nuit à l'hôtel m'a suffisamment marqué pour que je comprenne qu'il n'aime pas dormir tout seul, tout du moins quand il n'est pas chez lui. Je respecte ce qu'il pense, et c'est pour cette raison que mon ton de voix n'est pas du tout moqueur, mais plutôt honnête. Alors voyons, mon lit est double, heureusement. Je tourne légèrement la tête, me retrouve subitement à quelques millimètres d'écart de Miyu, penché sur moi. Il mime magnifiquement mal un mal de tête, mais, à moins d'avoir des idées de travers, j'ai cru comprendre qu'il voulait m'embrasser. Allons bon, finit ce que tu as commencé. Mais si tu as du mal, je peux toujours t'aider. Je pousse Miyu sur le lit, et pose ma main près de son visage, de manière à le surplomber sans le toucher.
-Tu as mal à la tête? Si tu veux, j'ai un bon médicament, mais je ne l'offre pas à tout le monde.
Mon regard se fait ravageur, et mes yeux brillent d'un éclat nouveau. C'est sans doute la joie mêlé à un semblant d'excitation.
Ah, les mecs... _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Lun 6 Juin 2011 - 13:02 | |
| Au hasard, tu en es sur. Parce que c'est fou que le hasard fait des miracles. On a le même pyjama mais en différente couleur. J'ai l'air d'un mini Ren vêtu comme ça. Ça me met deux fois plus mal à l'aise. D'habitude je met des nuisettes sexy en dentelle, ce qui attire beaucoup les yeux des hommes. D'ailleurs, si je m'en souviens bien, il m'est arrivé une mésaventure avec deux hommes.. Mais je ne vais pas en parler aujourd'hui, sinon je vais croire que Ren est aussi tordu qu'eux. Et ce n'est pas le cas, j'en suis sur qu'il est gentleman et bien élevé. Quoi que ca veut rien dire, il peut très bien être bien élevé et avoir des pulsions sexuels agressives. Pitié faite que ca ne soit pas le cas. N'empêche que je prend mal, le fait qu'il rit de moi. Quoi je suis ridicule c'est ça. Ben c'est pas ma faute, si je n'ai pas prévu de prendre une nuisette de secours. Comme si je savais que tu allais m'inviter à dormir chez toi, patate ! Bon voilà, à présent, je me comporte comme un enfant à bouder pour rien. Enfin pour un rien, c'est vite dis. Vue que le coupable, c'est lui. Il se moque de moi, et ça c'est pas gentil du tout. Alors, je boude, point c'est tout ! Mais bon ça ne dure jamais longtemps avec moi, la preuve c'est que le monsieur me demande si je veux dormir avec lui. Ça te gêne alors je dors chez moi, na ! Ce n'est pas une question de noir là, mais que j'entends cette voix et aussi la vision du miroir qui recommence toutes les nuits. Si je ne sens pas la présence de quelqu'un auprès de moi, je vais m’effondrer en larmes, comme d'habitude. Cependant Lestat était là ensuite pour me consoler et me rassurer. Comme ferait un père ou un frère, ce qu'il est d'ailleurs à mes yeux. N'empêche que si ça le gêne tant que ça de dormir avec moi, je dors au coin du lit, même si je risque de passé une nuit blanche. Parce que l'autre fois, il n'a pas voulu que je dors auprès de lui, il était comme.. dégoutté ! Donc à partir de ce jour, je me suis dis que plus jamais je me collerais à lui ou que je dormirais avec lui, au risque de me prendre un vent ou de l'avoir sur le dos tout le long de la nuit. Sur le dos, je veux dire par là qu'il va m'expliquer tel et tel chose pourquoi c'est repoussant de dormir avec moi ou pourquoi il ne souhaite pas m'avoir contre lui. Bon en venons au faite, je dois répondre quelque chose à ce qu'il vient de dire. Réaction numéro un ; je tortille mes cheveux avec mon doigt (Gêner) - Réaction numéro deux ; Je rougis timidement en baissant le regard vers le bas (Très gêner) et pour finir on lance la conversation. « Oui mais vue ce qu'il s'est passé l'autre fois, je vais me mettre à l'écart, pour ne pas te déranger.. » Ça c'est dit et toc. Pas de t-a-c-t mais je suis au moins, direct et d'ailleurs je l'ai toujours été donc changeons pas ce que je suis. J'y peux rien, s'il m'a repoussé, ce n'est pas de ma faute, donc autant ne pas le gêner de nouveau en restant auprès de lui, cette nuit. Puis il faut dire les faits sans passer trois fois par le même chemin non. Donc c'est ce que j'ai fais. D'ailleurs en parlant de ce que j'ai fais, là je dois dire que je mérite le premier prix du pire acteur de l'année. Ren a vue que c'est du bidon donc il sous-entend que j'avais une idée derrière la tête pour être autant près de ses lèvres. Non ce n'est pas vrai, je ne voulais rien faire. C'est ton imagination qui te joue des tours Ren. Je suis une vierge marie enfin pas trop vue que mon père m'a violé mais ça, ça ne compte pas n'est-ce pas. Sinon c'est de la triche. Vicieux, satyr, pervers ! Non mais je vous jure les garçons, au moindre sous-entendu, ils ont le sexe comme cerveau. Les hormones sexuels profitent trop souvent des hommes, vous ne trouvez pas. Cependant là, ca se voit bien, car le mâle en question, me pousse sur le lit pour que je le rejoins. Son visage est lumineux et ravageur, ce qui veut dire, qu'à ce moment, il a envie de sexe, non ? Non je ne sais pas, mais là ca veut bien dire ce que ca veut dire. Mais bon pour l'instant, je crois qu'il ne cherche qu'à me provoquer pour qu'au final, il gagne et que je viens l'embrasser. Sale vicieux va ! Le Prince qui se change en crapaud, non mais je vous jure ! Si tu ne l'offres pas à tout le monde, c'est bien dommage, vue que grâce à ça beaucoup de gens serait sauver non ! Non me sous-estimez pas ! Je sais très bien qu'il parle d'autre chose, mais bien du fait qu'il veut m'embrasser. Je ne suis pas niais. Il veut m'aider à finir mon acte, ça se voit très bien, avec tous ses sous-entendu et ses yeux tout scintillant. Bon on va jouer à son jeu, ainsi cela me permettra de l'embrasser aussi, et de faire le premier pas que j'ai du mal à faire. Mais avant tout faut répondre quelque chose d'aussi farouche que lui. Ainsi on va être provocateur tous les deux, et non pas que lui. Qu'est-ce que je peux dire.. Ah oui j'ai trouvé, enfin c'est pas provocateur, mais ça montre que je veux jouer avec lui. Mais si ca va trop loin, je stopperais ! Vue que je ne suis pas encore sur de me donner à quelqu'un aussi rapidement. Je n'ai jamais fais « l'amour » avec un homme, même Kanzaki il y a rien eux. Il a dit qu'il préférait me laisser le temps d'être prêt. Alors il ne s'est rien passé. Donc s'il espère aller plus loin, faudra attendre, ou me faire craquer sans pour autant être brutale. « Donne moi, le alors.. Ou peut être que je ne fais pas partis de ces exceptions ! » Sacré Ren et moi aussi tout de même avec ma sacré réplique. J'ai pas habitude de me montrer la facette qui se cache derrière le Prince, peut être est-ce une opportunité qui sait. Alors je prend mon courage à deux mains et vient poser mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser amoureusement, posant par la suite ma mains sur sa joue. Mes joues s'empourprent d'un beau rose que ma mère dirait que c'est « le rose de l'amour » enfin moi je dis simplement que je rougis pas besoin d'en faire tout un plat. Puis dépose une main sur sa main libre, puis entre-lacent nos mains ensemble, avec beaucoup de timidité. Ça c'est ce que j'appelle l'amour. Enfin lui, peut être que pas, mais ce que je fais de mon coté, c'est « une preuve d'amour » que je l'aime. Mais bon faut-il qu'il le remarque encore, sinon c'est peine perdue d'avance. |
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Mar 7 Juin 2011 - 10:05 | |
| C'est l'heure de dormir, ou bien de faire la fête?
La petite princesse n’a pas l’air d’avoir compris le sens réel de ma phrase. Je n’ai pas cherché à me moquer de lui pour une quelconque raison, j’ai sérieusement pensé qu’il ne sera pas bien s’il ne dort pas avec moi. Notre première nuit à l’hôtel m’a certes un peu marqué, mais à présent que mes sentiments à son égard ont changés, j’ai réellement envie qu’il se plaise chez moi. Il n’y a pas de raison qu’il soit aussi distant subitement. Ah… pour une fois que je m’exprime sincèrement avec une personne, voilà que cette dernière ne comprend pas son sens réel. Et voilà le problème, qui induit cette réponse plutôt hésitante.
« Oui mais vue ce qu'il s'est passé l'autre fois, je vais me mettre à l'écart, pour ne pas te déranger.. »
Pour ne pas me déranger ? Croit-il que je vais le virer ? C’est arrivé une fois, j’espère que ça n’arrivera plus. Je soupire et détourne légèrement la tête. Que dois-je répondre ? Il croira que je me fiche de lui. Alors que ce n’est pas le cas. Tout du moins que ce n’était plus le cas. Et je ne compte plus le mettre à l’écart. S’il le demande, je pourrais même le prendre dans mes bras. En attendant, il n’a pas l’air de me comprendre, loin de là. Et pour une fois, je n’ai pas envie de lui laisser penser ce qu’il veut. Alors, en fronçant presque les sourcils, j’ajoute après un temps d’arrêt :
-L’autre fois, c’était le passé. Mes sentiments ont changés depuis, et tu le sais aussi bien que moi…
Puis, soudainement, comprenant légèrement qu’un sous-entendu aurait pu se cacher dans ma phrase, je ne peux m’empêcher de rire, puis de sourire, et enfin de terminer ma phrase.
-Mais ne t’inquiète pas, je n’ai pas l’intention de te violer non plus. Tu ne me connais pas encore suffisamment, et je n’offre pas mes services à tout le monde. Tu peux dormir sur tes deux oreilles.
Je continue de sourire, et là survient le moment où Miyu mime un mal de tête, que je ne laisse évidemment pas passer aussi facilement. Je m’exprime, un léger ton amusé dans la voix. Miyaki comprend aussitôt l’allusion. Enfin, peut-être l’a-t-il détourné de multiples façons pour me faire paraître comme un violeur. Mais sans doute est-ce à cause de cette flemme étouffante, ou bien cette satané manie de choisir méticuleusement celui ou celle qui partagera ma vie. Et pourtant, je ressens beaucoup de sentiments pour Miyaki. Davantage en bien, mais certains en mal aussi. Je pense que c’est une bonne chose, car idéaliser quelqu’un sans lui trouver de défauts, ça n’avance à rien. Autant avoir une poupée pour femme. Je n’aime pas les attitudes passives. Alors, Miyaki s’empresse d’ajouter ces mots :
« Donne le moi alors. Ou peut être que je ne fais pas partis de ces exceptions ! »
Sans attendre une quelconque réponse de ma part, Miyu s’approche et entreprend de m’embrasser. C’est marrant, quand ce n’est pas moi qui commence, je ne ressens pas la même chose. J’ai l’impression qu’il s’adresse directement à mes entrailles par un simple baiser. Et il pose sa main sur ma joue, en rougissant violemment. Moi, ça me donne envie de rire, et même si je fais tout pour me retenir d’exploser de rire, je ne peux réprimer un petit sourire. Il entrelace sa main à la mienne, comme si elle n’en faisait qu’une. Mon sourire se tarit, et je commence à peine à apprécier ce baiser à sa juste valeur. C’est mon problème. Je ris longtemps, et c’est uniquement à cette fin que je redeviens sérieux et que je commence alors à apprécier le monde environnant. Pour le coup, la seule chose qui compte à mes yeux ici, c’est une personne, et c’est Miyaki.
Heureusement que je suis un peu fatigué tout de même. Sinon, je n’ose penser jusqu’où j’aurai pu aller. C’est peut-être contradictoire, mais je suis paradoxal de nature. Je me contente d’apprécier le baiser à sa juste valeur, et je n’insiste pas pour forcer sa barrière de dents. En fait, je crois que je commence à le respecter. Comme Takeji. Et quelques personnes auxquels je tiens beaucoup. Quelques secondes plus tard sans avoir bougé d’un millimètre, je finis par esquisser un geste afin de rompre le baiser. Sans me montrer trop brusque, je me relève légèrement, m’asseyant cette fois, et tourne un regard bienveillant sur le petit ange à mes côtés. Doucement, je murmure :
-Le médicament à l’air d’avoir marché. Tu n’as plus mal à la tête à ce que je vois.
Je me recouche quelques mètres plus loin, mais à l’endroit propice de mon sommeil, sur mes draps, avec un oreiller sous la tête. Alors, sans quitter du regard le plafond blanc doré, je m’adresse à Miyu :
-Tu viens dormir, alors ? _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Mar 7 Juin 2011 - 10:56 | |
| « Le passé c'est le passé, et le présent c'est le présent » n'est-ce pas ? J'ai comme l'impression t'entendre ma mère. Me répétant qu'il ne va rien m'arriver que je suis en sécurité à la maison. Pourtant j'en ai pas l'impression, je me sens tout de même en danger. Et si avec Ren, c'était pareil que je me sentes pas en sécurité et que j'ai peur qu'il lui arrive quelque chose à cause de moi. Mon père s'en est déjà pris à lui dans la forêt, il peut très bien recommencer pour m'atteindre et m'avoir plus facilement. Alors la seule chose à faire dans ce cas, c'est tout bêtement de rompre les liens avec lui et si par malheur il n'accepte pas ça et qu'il désire toujours me faire souffrir pour se venger. Je protégerais Ren ! C'est décidé ! Cependant c'est vrai que nos sentiments ont changé l'un pour l'autre, et qu'on est devenu plus proche. Alors si il dit vrai, je pourrais me blottir dans ces bras pour être protéger du mal. Mais seulement si cela ne le gêne pas. Ainsi ni la voix ni les visions ne pourra m'atteindre. Heureusement que tu ne comptes pas me violer, sinon je me serais déjà enfuis depuis longtemps ou bien je t'aurais assommé avec un oreiller pour t'étouffer et pouvoir ensuite m'enfermer dans la salle de bain. Na ! Mais je sais très bien que tu n'es pas comme ça, malgré que c'est vrai que je te connais que très peu, tout comme toi. Malgré le fait que tu connais mon passé. Mais le passé ne veut pas dire connaître la personne. Lestat lui peut dire qu'il me connaît, il a vécu avec moi depuis que je suis enfant. Il sait tout de moi, de A à Z. Même si nous ne sommes pas de la même famille, nous sommes quand même proche. Alors je peux te dire qu'il te faudra du temps pour vraiment me connaître et savoir comme je suis. Parce que j'ai beau être comme tel ou tel, ça n'en définit pas ma vrai personnalité. Ahah ! Eh oui, je suis un mystère pour certain et pour ma famille, un ange ! Bref, après que j'ai osé l'embrasser, celui ci à comment dire.. Sourit ! Mais je crois plutôt qu'il comptait rire et non sourire ! Je sens quand quelqu'un se moquer de moi ou parle en mal de moi. Mais je ne dis rien à ce sujet, pour ne pas gâcher ce moment qui finit par finalement être briser par lui. Je crois que Monsieur est fatigué et veut dormir. Alors que moi c'est le moment que je redoute le plus dormir. J'ai peur de voir ces visions, et entendre cette voix. Je profite qu'il se soit assis pour me faufiler sous la couverture et me cacher par la même occasion, pour me faire tout petit. Le regard bienveillant de Ren, me fit intérieurement sourire et pour répondre à ce qu'il vient de dire par rapport au mime de mal de tête que j'avais stimulé. Je hoche la tête simplement et l'observe tomber sur lit en silence. Il est magnifiquement beau, même sans maquillage et costume. La beauté que je vois est autant physique que mentale. Autant les deux me plaisent chez lui. Je me demande même par moment, s'il n'est pas parfait ou bien un Prince . Qui sait les miracles existent. « Je suis sous la couverture ! » Après avoir dis ces quelques mots, je me met à rire doucement, sortant ma tête de la couverture. Ce qui me donne un air décoiffé vue qu'auparavant j'étais sous la couverture. Spontanément, je me stoppe au contact de la fenêtre et admire la lune qui de là haut m'observe de son œil bienveillant. Je deviens tout à coups nostalgique et une soudaine envie d'exploité mon don de chat me sort des tripes. Alors je commence à chantonner tout bas, une chanson très belle d'un spectacle musicale français. Et oui en même temps je suis plus française que japonaise malgré que je suis né là bas et que j'ai l'apparence efféminé d'un japonais . Bref la chanson s'appelle « Si tu n'étais qu'un rêve » de Cendrillon. Je me met même à mimer la scène comme si c'était moi Cendrillon. Je me paye la honte, je sais mais c'est tellement tentant vue la scène qui se produit. Puis ce n'est rien ridicule, je m'accroche juste à la couverture au rythme de la chanson. Puis finalement ca sort finalement de ma bouche en version japonais vue que sinon l'autre va me prendre pour un taré vue qu'il comprend pas le français mais ca donne quand même quelque chose de beau non ? « J'aimerais te murmurer tout bas, j'ai tant de choses à partager tu vois... » |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Mar 7 Juin 2011 - 12:12 | |
| C'est en observant la lune, qu'on aperçoit une lueur d'espoir.
Miyu a l'air d'avoir compris que mon rire n'est en rien méchant, mais plutôt qu'il montre ma surprise apparente. De toute façon, même si n'était pas le cas, je n'aurai jamais osé le lui dire de peur de le blesser. Alors, j'observe Miyu s'infiltrer sous mes couettes, en ne laissant rien paraître, pas même sa tête. Mais finalement, à l'annonce de ma phrase, le petit ne peut s'empêcher de ressortir son visage à l'air libre, tel une tortue sortant de sa carapace. Enfin, la tortue en question est plus belle qu'une tortue en vérité. Alors, mettons, on va dire que je parle d'un... panda roux... avec une coquille de bernard l'ermite sur le dos. Bon, les proportions ne sont pas respectés, alors on va penser que la coquille fait la taille du panda roux. Dans ce cas, la métaphore est autre. Reprenons. Tel un panda roux sortant de sa coquille. C'est plus poétique, n'est-ce pas? Peut-être un peu compliqué à comprendre aussi, certes.
Miyaki dirige son regard vers la lune transperçant mes fenêtres. Ça me fait d'ailleurs penser que je ne les ai pas fermés. Seulement, s'il les observe, ou plus précisément, s'il observe le ciel derrière mes vitres, c'est un peu malpoli de refermer le tout, non? C'est pour cette raison que je n'esquisse aucun geste, posant peu à peu mon regard sur cette lune d'une couleur blanchâtre. Elle est pleine, mais malheureusement, je la préfère en quart. Dommage. Je soupire légèrement. Regarder la lune, ça me donne envie de dormir. Car la lune, elle reste toujours accrochée au ciel, mais on ne la voit distinctement que lorsque l'astre du matin et de l'après-midi ne cesse d'illuminer le ciel. Et à ce moment-là, c'est la nuit. Et la nuit, à défaut d'avoir quelques animaux nocturnes parmi mes formes de métamorphose, je préfère dormir. Un homme normalement constitué, non alcoolique et non SDF serai certainement du même avis que moi.
« Je suis sous la couverture ! »
J'en ai bien conscience. Vous savez, puisque mes iris ont une couleur gris clair, et que mes pupilles observent attentivement la lune, peut-être que j'ai l'œil presque entièrement blanc. Je pense que ça fait peur. Ça devrait ressembler à un aveugle. Finalement, je détache mon regard de la lune, pour le reposer sur Miyaki qui, je le remarque à présent, m'observait depuis un certain temps. Le voilà qui détourne le regard pour fixer les fenêtres. Je m'apprête à parler, mais me rend compte que finalement, non, il faut rester silencieux. À propos, non, d'accord, ça n'a aucun rapport, mais j'y pense maintenant, je n'ai pas vu mes petits amis à quatre pattes aujourd'hui. Et c'est grandement possible que j'ai fermé la porte-fenêtre à l'arrière, ce qui, logiquement, leur éviterai de rentrer dans la maison. Et la dernière fois que j'ai osé fermer la porte-fenêtre la nuit, j'ai retrouvé quelques marques de griffures à l'extérieur. Et le double vitrage, ça coute cher. Surtout pour la dimension qu'il me faut.
« J'aimerai te le murmurer tout bas, j'ai tant de choses à partager tu vois... »
Dans mes pensées, je perçois à peine le chant qui s'élève dans la pièce. C'est pour cette raison que je secoue légèrement la tête. C'est qu'il chante bien. Et sa voix se situe pile dans le soprano des hommes et l'alto des femmes. C'est très étrange, mais c'est mignon. Beaucoup de choses sont mignonnes avec lui. Bien qu'il m'ai dit que c'était un homme, j'ai quelques doutes à présent. Je préfère le penser en femme. Ça lui va... mieux. En revanche, c'est clair qu'il est très très beau pour un homme. Et son visage porte bien la marque des japonais, un genre de petit visage tout rond qu'on a l'impression de pouvoir porter dans sa main. J'adore ça, ça me donne envie de lui faire des câlins. Après, je peux très bien dire que Takeji est pareil, mais lui... lui c'est pas pareil. Il a vraiment une tête pour faire rire, et je sais franchement pas pourquoi. Alors, je fais pas dans le sentimental, je fais dans la rigolade. J'ébouriffe ses cheveux, ou bien je lui offre une pichenette sur le front. Il faut dire que la relation n'est pas la même non plus. Moralité, voilà. Ça c'est de la conclusion.
-Il faut que je m'occupe de mes trois bestioles à quatre pattes. Je dois y aller.
Comprenez par là que je dois simplement m'éclipser un certain temps, histoire de préparer la nourriture, d'ouvrir la porte etc.. Alors, doucement, je me relève, ébouriffe mes propres cheveux pour leur donner un peu de volume après aplatissement total par mon ami l'oreiller -parfois ennemi, je dois l'avouer-, et ouvre la porte. Je jette un coup d'œil derrière mon épaule.
-Je reviens dans quelques minutes. Attends-moi d'ici là. Je reste dans la maison si tu as besoin de quelques choses, je suis au rez-de-chaussée. _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Mar 7 Juin 2011 - 12:55 | |
| Par moment, j'ai l'impression d'être une sorte de Cendrillon qui attend patiemment l'arrivé de son Prince. Mais qui finalement n'arrivera jamais, vue que Cendrillon est devenue un cadavre vivant. Cependant Ren qui s’avère un Professeur, se transforme en Prince et vient changer le cours de l'histoire pour sauver Cendrillon. Ça me fait tout étrange de parler de ça. Comme si je vivais dans un conte de fée. Certaines personnes croient que je viens d'un livre ou d'un Disney. Si je pouvais choisir mon Disney, je dirais.. Il était une fois ! L'histoire d'une Princesse qui à cause de la sorcière, se retrouve dans le monde réel ou elle est complètement perdue et tombe amoureuse d'un homme banale. A c'est beau l'amour quand même. J'aimerais être aimer et pouvoir vivre cet amour sans avoir sorcière et autres monstres derrière nous, pour vivre un conte de fée éveillé. Hélas cela est impossible, nous ne sommes pas dans un rêve ou dans les Disney mais dans la vie réel et ça ne se produit comme on le souhaite. Cependant je me rend compte que je dérive complètement entre l’irréel et le réel . Faut que je reviens sur Terre car pas tous les rêves se réalisent, malheureusement. Le chaton me réveille de mes pensées enchantées en me disant qu'il doit s'occuper des bestioles à quatre pattes. Quatre pattes ? Shiyu et Prunelle, ils sont tous les deux à la maison. Ah non les pauvres, je les ai laissé tous seuls ! J'espère que Lestat et Mia s'occupent bien d'eux, sinon je vais culpabilisé de les avoir laisser seul au château. Shiyu va sûrement me reprocher le fait que je les ai oublié pour aller chez Ren. Ah j'aime pas ça. Je me met à ronchonné sous la couverture, culpabilisant de les avoir oublié. Gomen-ne mes chéris ! J'aimerais qu'il y est le volatile de ma mère pour que je puisse lui demander de jeter un coup d'oeil au château, voir comment cela se passe. Bon j'espère simplement que tout ira bien pendant mon absence. Pauvre Lestat, s'occupait de ma sœur et des deux animaux ca doit le fatiguer. Je me demande ce que je serais sans lui. En parlant du château, demain j'ai cours particulier de chant avec Sensei. Ah zut ! J'ai pas envie d'y aller ! Si je n'y vais pas, il va me le reprocher lui aussi en me faisant la morale « Ce n'est pas en séchant les cours, que vous deviendrez une grande artiste ! » Gna gna gna.. Je le sais très bien mais j'ai bien le droit de me reposer non ? Ah les professeurs, insupportables. « D'accord, ne t'en fais pas ! Je ne disparaîtrais pas... Je t'aime! » Est-ce qu'il va l'entendre les derniers mots ? Non ! Tant mieux dans ce cas, car j'ai fais exprès de le dire au moment ou il part pour ne pas qu'il entend et qu'il me dise « Je ne peux pas encore répondre à ton attente ! Patiente et un jour ca viendra ! » Tu vois le genre de phrase pour dire qu'il m'aime pas encore moi je l'aime et que pour ne pas me blesser, il dit ça. Ah les hommes, insupportables. Cependant un jour, faudra bien que je lui dise la vérité sinon on ne pourra pas avoir complètement confiance l'un à l'autre. Mais faudra du temps pour que je lui dise tout. Qu'est-ce que je peux faire pendant le retour du chat ? Faut que je m'occupe sinon, je vais sombrer. Observons alors sa chambre et voyons ce que nous pouvons faire. Armoire, placard, bureau.. Ah sa garde-robe ! Tiens, si je jouais à « On change de personnalité ». Ce n'est pas sur que Ren apprécie que je fouille dans ses habits. Mais bon, il en saura rien ! Je ferais en sorte de tout ranger avant qu'il ne revient. A l'attaque ! Je sors du lit discrètement et va voir dans quel monde vit le chaton. Costume ! Costume ! Aaaah, je veux essayé les costumes. C'est ma deuxième passion « les costumes » après « la musique ». Vite, vite avant qu'il ne revienne ! Alors prenons celui-là et voyons ce que ca donne sur moi. Première étape : Se déshabiller ; Deuxième étape : Mettre le costume & pour finir : Se regarder dans la glace. Wouah impressionnant comme c'est énorme comparé à moi. Cependant les costumes sont magnifique. Eheh, regardez-moi, je suis « Ren » Ahah trop fort, j'adore. A présent, souvenons-nous de sa démarche et imitons le, sans moquerie. Un, deux, trois.. « Ah! Ah! Ah ! -ris doucement en posant ma main sur ma bouche- J'adore ! Je suis Ren Takahata, Professeur de Japonais, Métamorphose, Musique.. Ce que vous ne savez pas de moi, c'est que je suis un métamorphe.. Je m'admire ! C'est vraiment très amusant de se prendre pour quelqu'un d'autre.. » |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Mer 8 Juin 2011 - 9:12 | |
| Dans une grande chambre, aux murs dorés.
Sur le seuil de la porte, je m’apprête à me diriger vers les marches, jusqu’à ce que j’entende une phrase venant de la chambre. C’est Miyaki qui croit certainement que je ne fais plus attention. Mais ma forme fusionnelle est un léopard, et plus précisément, un félin. Plus je me sens près de ma forme principale, et plus mes sens humains se développent. C’est pour cette raison que j’arrive à entendre tout, jusqu’à l’hésitation portée par les mots de Miyu, et ses dernières paroles. Qui sont, à vrai dire pour moi, la chose que je préfère écouter de la personne que j’aime.
« D'accord, ne t'en fais pas ! Je ne disparaîtrais pas... Je t'aime! »
Je souris légèrement, heureux de me compter parmi son « petit-ami ». Cependant, je vais le laisser croire pour l’instant que je n’ai rien entendu. Pour l’instant, parce que je ne résisterai pas à l’envie de lui répondre quand je reviendrai à ses côtés. Je fais mine de partir un instant, pour voir s’il ajoute quelque chose, mais finalement, écoutant le silence subitement tombé, je me décide à descendre.
Et voilà, j’ai encore eu raison. J’aperçois Rin qui s’apprête à gratter le bas de la porte-fenêtre. Agressif, je lui lance un regard noir. Je suis gentil, mais dès qu’il y a de l’argent en jeu, je suis une vraie bête en furie. J’entends un râle derrière la porte, et Hiro débarque, sur le dos de Mokkun. Ravi de savoir qu’ils s’entendent toujours aussi bien. Finalement, je finis par sourire, puis entreprend de m’accroupir, en ouvrant les portes par la même occasion. Aussitôt, Rin saute sur moi, manquant de me faire chanceler. Je ris légèrement, la caresse sans attendre, puis la prend dans mes bras. Quiconque serait jaloux de cette relation d’amitié. Même Takeji je crois. Cette chatte est vraiment mon animal favori. Autant elle parmi les trois. Je pense que si elle n’existait pas, je serai devenu dépressif depuis un certain temps. Alors, au moins pour cette raison-là, je lui offre le couvert et le logement, avec ses deux autres amis.
Je me dirige donc vers mon frigo et commence à sortir de la pâtée que je dissémine dans les petites gamelles destinées à mes bestioles à quatre pattes. Ces derniers, affamés par cette journée –je me demande bien ce qu’ils ont dû faire pour se précipiter autant sur de la nourriture, spécialement aujourd’hui- se sont rués sans demander leur reste. Même Rin n’a pas insisté pour rester dans mes bras en attendant que les autres mangent. Enfin… ça me permettra de remonter plus vite. En fait, je crois que Rin fait une crise de jalousie. Elle a du se douter de quelque chose, et maintenant elle me boude. Alors, tranquillement, je pose ma main sur le sommet de son crâne, et le gratte gentiment. Celle-ci ne peut s’empêcher de ronronner en mangeant. Je crois que je me fais des idées, elle ne se doute de rien. Sinon, voilà quelques secondes qu’elle aurait déjà feulée.
Remontant lentement les marches, sans faire trop de bruit pour surprendre Miyu, je me présente sur le seuil de la porte et aperçoit Miyu portant mes habits. Bon, la dernière fois que quelqu’un est entré dans ma chambre, je l’ai frappé même si c’était mon meilleur ami. Là, Miyu loge chez moi, dans ma chambre, et porte mes habits. Et je suis censé rire ? Je ne sais pas comment réagir. Je suis très très très possessif. Il le saura très bientôt. Alors, légèrement stressé et surtout dans un début de colère, je pose mes mains sur mes hanches d’un air lassé, et observe Miyaki sans un bruit. Le voilà, il a remarqué que je suis là. Que dois-je répondre sans paraître méchant ? J’ignore vraiment. En même temps, s’il est vraiment mon petit ami, je ne devrais rien dire et me contenter de sourire. Mais je n’y peux rien, c’est un défaut que m’a inculqué ma mère « fais attention à tes affaires », « ne les laissent pas traîner », « ne prête pas ton manteau » et j’en passe. Résultat, maintenant, j’ai du mal à avaler ça. Alors, je secoue la tête avec mon air blasé et m’approche de Miyu. Un léger haussement d’un sourcil et je surplombe Miyaki de ma grandeur. Pointant mon index sur le bout de son nez, je lui dis :
-Dis donc, on ne t’a jamais appris à ne pas fouiller dans les affaires des autres ?
Mon ton se veut amusé, en réalité il est plutôt vexé. C’est le seul sentiment que j’arrive à faire ressortir avec mon état actuel. Un peu dans les vapes, en somme. Surtout dans les vapes. Je peux me coucher tard, mais comme mon horloge biologique m’oblige à me lever assez tôt, je manque de sommeil et je n’arrive pas à me concentrer. Moralité, il va falloir dormir. Je m’assoie sur le lit, attend quelques secondes, puis ajoute à son attention :
-En plus, c’est trop grand pour toi.
Je souris légèrement, parce que mine de rien, c’est amusant de le voir comme ça, sans réponse, ne bougeant plus même le petit doigt. Ah ! J’ai oublié de fermer la porte de la chambre. Allez, on se relève, on file jusqu’à l’entrée de la porte, et on referme le tout. Miaouuu Choupette, qu’est-ce que tu fiches ici ? Ah ? Je crois que j’ai omis un détail important. Genre important de chez important. Heureusement que Miyu apprécie les animaux, parce qu’il va devoir se coltiner Rin toute la nuit. Explication rapide, clair et nette. Rin dort au pied de mon lit la nuit. Bon, en général, je bouge tellement qu’elle finit par se retrouver dans les couettes pour être tranquille, mais puisqu’il y aura un invité surprise ce soir, je bougerai sans doute moins. Alors, sans attendre, je saisis l’animal dans mes bras. Dites, en fait, vous ne savez pas à quoi il ressemble mon chat, pas vrai ? Je dis chat sauvage, chat sauvage, mais il y a beaucoup de sorte de chat sauvage. Alors, courte description. C’est un chat roux et blanc –le roux des chats est réputé, parce qu’il montre que ces chats-là sont soi-disant très câlins- avec une queue plutôt touffue, et une tête relativement allongé, à la manière des chats européens. En fait, il me fait penser à un chat norvégien, si mes ressources sont bonnes en la matière. Je ne m’y suis jamais intéressé, mais ma mère a toujours aimé ces bestioles et m’a forcé à en apprendre. Depuis j’en ai oublié beaucoup.
Quoiqu’il en soit, je dirige mon regard vers Miyu, et lui montre le chat en question, tenu par la seule force de mes bras tendus. Mon visage a radicalement changé. Passé de grognon à rayonnant, ce n’est pas donné à tout le monde. Je crois que ce chat me comprend trop bien. C’est pour ça que j’y attache beaucoup d’importance et d’amitié.
-Voici mon chat Rin. J’espère que vous serez de bons amis car elle a pour habitude de dormir sur mon lit pendant que je dors.
Voilà, ça c’est dit. Je n’ai pas peur pour la relation Miyu/Rin, mais plutôt pour Rin/Miyu. Cette bestiole ne fait pas confiance à beaucoup de monde, voir d’ailleurs carrément à personne. C’est son problème. Elle n’aime personne. Mentalement, je lui demande gentiment d’être gentil avec Miyaki. Mais elle a l’air d’avoir compris que ce n’était pas qu’un simple ami. Alors voici sa réponse :
« On verra. » _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Mer 8 Juin 2011 - 10:36 | |
| Toutes mes félicitations Miyu, tu viens de te payer la honte national devant l'homme que tu aime. Tu es vraiment trop fort. En plus de ça, tu l'a énervé en fouillant dans ses affaires. Nous félicitons tous notre gagnante de notre nouveau jeu « Qui peux se payer la honte dans -2 minutes » Vos gueules ! Je n'ai pas pu empêcher, c'est plus fort que moi. Puis sachez que je suis « curieuse » et que j'ai la fâcheuse habitude de fouiller là ou il faut pas. Comme là par exemple. Je me rappelle même ma mère faire la leçon sur ça « Miyaki Ange Yuuji, ce ne sont pas des manières de Princesse de fouiller partout ! » Oui mon second prénom est « Ange ». Elle ne s'est pas embêter ma mère, elle s'est dis que je suis « Un ange de glace » et que j'ai l'apparence d'un ange tombait du ciel donc on va l'appelait « Ange ». Ce qui peut expliquer bien des choses.. Oui c'est vrai, c'est beaucoup trop grand. Mais c'est hilarant de me voir vêtu comme toi. C'est comme si je changeais de vie. Puis ça me fait oublier mon monde. D'ailleurs il faut que je vous dise quelque chose, « les anges de glaces » ont un don pour pouvoir apparaître des choses avec la glace. Et vue que ce pouvoir ne prend pas d'énergie supplémentaire pour se réaliser. Je vais m'en servir pour me remettre en pyjama. Je retire ses habits petit à petit en faisant attention de ne pas les abîmer. Je remet ensuite le haut long qui me sert de pyjama sans pour autant mettre le bas. Car je trouve que c'est trop grand, d'un et de deux, je me sens plus à l'aise sans pantalon ou short. J'aime sentir l'air traversé mes jambes, ca me donne d'agréable frison. Certes va fait dénudé en même temps, c'est la faute à Ren. Alors chut ! Il pourra en profiter dans la même occasion, sans me toucher bien sur, sinon c'est plus drôle. Oui, car j'adore voir un homme frustré par l'envie. Oh le vilain ! « Gomen-ne ! Je ne voulais pas te vexer ou te mettre en colère.. J'ai juste voulu jouer comme ferait tous les enfants.. Pour me faire oublier ce que je suis.. et me mettre dans la vie d'un autre ! » Bon à présent, résumons tous.. J'ai rangé les habits, je me suis excusé et pour me récompenser voilà qui me sort un chat qui je dois dire à l'air possessif, un peu comme son maître et ses habits. Déjà que je ne vais pas dormir, il faut en plus que je me coltine un chat qui a des tendances meurtrières. Ah ce moment là, tu aurais voulu dire « Shiyu vient mon chien ! » Je suis méchant ! N'empêche, que je comprend pourquoi elle n'aime pas les chats. « Les chats ça ne sert à rien, ils ne font rien de leur journée et ils ne sont pas intelligents ! En plus de ça, ils sont infidèles ! » voilà les propos du chien. D'ailleurs je crois que tous les chiens sont pareil. Même si je m'entend bien en générale avec les animaux et surtout les chats. Je ne crois pas que celle ci, va être du même avis que moi. Bon, soit je dis à Ren « Onegai, je peux dormir sur le canapé ! » ou bien « Je ne crois pas qu'on va s'entendre, donc il vaux mieux que je pars pour ne pas la déranger ! Au revoir ! » Lequel des deux choisir, c'est monstrueusement dangereux un chat comme ça. Si je reste, je crois qu'elle va me griffer et me tuer. « Oh ça me fait penser à notre rencontre... Pas toi ? Cependant en générale, j'aime les bêtes mais je ne crois pas que celle ci va m'aimer.. Je devrais peut être.. » Je devrais peut être partir.. Mais je n'en ai pas envie. Je veux dormir avec toi, Ren. Cependant un mal étrange vient se nicher dans ma poitrine. J'ai comme l'impression que ca va être la plus longue soirée de toute ma vie. Toute façon, tu veux que je te dise.. Je ne vais pas dormir, je n'arrive jamais à fermer les yeux assez longtemps pour que le sommeil arrive. C'est les visions qui volent la place au sommeil et d'ailleurs cela ne se font pas prier pour me détruire. Je met ma tête dans le cousin, en soupirant de mal être. Je suis une nouvelle fois de trop. Son soit disant frère et à présent sa chatte. Mme hasard veut me montrer que je suis le mal venu et qu'on ne veut pas de moi ici. Et elle a raison, son chat met une ambiance pesante et lourde comme j'en ai habitude d'en voir avec mes parents. On se croirait à la maison. C'est affreux ! « Dors, si tu veux.. Moi.. Moi j'ai perdu le sommeil depuis des jours.. Il ne reviendra pas ! J'en suis sur ! » Ca se voit qu'il est fatigué, après toutes les journées qu'il fait de travail, il y a de quoi sombrer en rentrant. Bon je vais m'occuper de lui dans ce cas, pour montrer que je l'aime sans vraiment le dire. Je l'attire dans le lit dans lequel je me suis déjà faufiler et le fait allonger en veillant à bien le couvrir. Ne vous inquiétez pas, le chat est déjà sur le lit sinon je ne l'aurais pas fais. Puis je souris amusé, on croirait une mère qui s'occupe de son enfant. Ah que j'aime pas cette vision de moi, parce que je suis un homme et que... Ah oui, les pères mettent aussi les enfants dans leur lit non ? Moi il semble même si mon père ne l'a jamais fait ! Après m'avoir occupé du chaton, voilà que j'entends un miaulement ou plutôt quelqu'un me parler. Qui cela peut être à cet heure là ? Je regarde par la fenêtre et voit Prunelle qui miaule mon nom. Comment elle a fait pour nous trouver ? Lestat ? Possible, il sait toujours me localiser, n'importe ou ou je suis. D'ailleurs ça me surprendra toujours. J'accours devant la porte d'entrée pour ouvrir à Prunelle et la prend dans mes bras en lui caressant le haut de la tête. Les étoiles pleins les yeux, je la conduis jusqu'à ta chambre pour qu'elle puisse dormir auprès de nous. Mais dés que je m'approche du lit, elle commence à feulé en direction de Rin. « Prunelle, calme toi.. Elle ne te fera aucun mal ! » « Je ne l'aime pas, celle là ! Surtout la façon comment elle te dévisage.. Je ne laisserais pas cette chose, te manquait de respect ! » « Prunelle arrête ça tout de suite ! » Par moment, je ne les comprends vraiment pas. Pourquoi ils agissent bizarrement envers les hommes. Surtout là, c'est histoire de deux chats, mais on dirait plutôt un chien et un chat. Ce qui me fait penser de nouveau à notre rencontre, Ren qui se faisait passé pour Rin et qui a eux une sérieuse rivalité avec Shiyu. Malgré qu'il soit humain, j'ai plutôt l'impression que c'est un animal. C'est ce qui fait son charme. Je me retourne vers lui, en faisant des yeux de « chien abattu » avant de lui demander. « Ca ne te gêne pas que Prunelle vient nous rejoindre ? » Prunelle pendant ce temps s'installe sur mes jambes en boule. Elle est trop mignonne comme ça, que j'en ai encore les yeux tout scintillant. J'adore les animaux, c'est une grande passion et mon passe temps favoris. Rien de tel qu'une balade dans le parc avec Shiyu ou engager la conversation avec Prunelle sur les nouveautés esthétiques. Puis les chevaux qui parlent des compétitions et des ragoûts des gens. Ca me donne envie de rire, d'ailleurs sans vraiment comprendre pourquoi, un rire sort de mes lèvres. Il va me prendre pour un fou. Mais tant pis pour moi, Prunelle sait de quoi je pense, rien que dans mon regard, elle a pu le sentir. C'est pour ça, qu'elle fait un sourire, enfin pas comme nous bien sur, mais à la façon animale bien sur. |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Lun 13 Juin 2011 - 12:33 | |
| Quand on a pas le temps, On essaye de se dépêcher.
Je l'ai dit, je n'aime pas que l'on touche à mes affaires. C'est sûr, même certain que je vais devoir changer de caractère si je veux sortir avec Miyu. Mais en attendant, je profite des derniers instants qu'il me reste à vivre en solo pour appliquer à la règle des habitudes auxquelles je suis très attaché. C'est idiot, égoïste, mais je pense que j'ai vécu trop de temps avec ce train de vie particulier pour pouvoir changer maintenant. Moralité, si Miyu vient vivre avec moi, il devra faire avec ça. Chacun ses qualités, chacun ses défauts, le mieux est qu'ils s’imbriquent comme au Tetris pour éviter une trop grande différence de caractère.
« Gomen-ne ! Je ne voulais pas te vexer ou te mettre en colère.. J'ai juste voulu jouer comme ferait tous les enfants.. Pour me faire oublier ce que je suis.. et me mettre dans la vie d'un autre ! »
Mon regard se détend un peu, tandis que j'observe Miyu revenir en pyjama. Bon, à présent que tout est en ordre et que Monsieur Ren n'est plus dérangé ou tracassé par quoi que ce soit, on va aller dormir. Sauf si l'élément perturbateur, alias Rin, vient se faufiler entre nous deux. Elle me calme en quelques centièmes de secondes. Je m'empresse de faire les présentations au plus simple. C'est plus sympathique et moins lourd. Je souris tranquillement, tandis que Rin fixe méchamment Miyu. Allons, ce ne sont pas des manières de faire la tête à un invité. Si tu es possessive, tu vas devoir t'habituer à autre chose. Je sais que pour les chats, 'est le maitre qui appartient au chat, mais croyez-moi qu'avec Rin, c'est plutôt une relation de bonne entente. Je ne suis pas un objet, elle n'est pas non plus un objet. Moralité, chacun peut vivre sa vie sans qu'un empiète trop sur le territoire de l'autre. Je crois que la télépathie y est pour beaucoup. Je suis contente d'être né avec ce don. Bref, la pause publicité est passée, on peut reprendre.
« Oh ça me fait penser à notre rencontre... Pas toi ? Cependant en générale, j'aime les bêtes mais je ne crois pas que celle ci va m'aimer.. Je devrais peut être.. »
Notre rencontre? Comment ça? Je fais mine de réfléchir, et d'ailleurs ce n'est pas simplement une mine, puisque je réfléchis véritablement. Ah! La réflexion aura été plutôt courte -j'ai de plus en plus l'impression que je réfléchis beaucoup plus vite quand la nuit commence à tomber... C'est très étrange. D'autant plus qu'il parait que notre imagination et notre cerveau fonctionne le mieux à deux heures du matin. Je devrais essayer avec mes élèves...-. Bref, elle parle donc de connaître enfin la fameuse Rin que je me suis amusé à remplacer sous forme d'ocelot? Décidément, ça lui est resté en tête. C'est pas grave, je peux comprendre. Mais tout de même. Un ocelot en Écosse, ça ne s'est jamais vu. Déjà, là, on devrait avoir des doutes. En plus de ça, j'ignorais qui il était, je ne pouvais pas prendre le risque de lui dire "Salut, je suis prof de métamorphose à l'orphelinat du Mystery, et toi?". Moralité, je me défends bien. Et ceux qui ne sont pas d'accord vont se faire voir.
-Oui, je m'en souviens -ris-je à moitié- Tu y as cru jusqu'au bout. Ne t'en fais pas pour Rin, je lui ai clairement fait comprendre qu'elle a intérêt à ne rien faire si elle veut être sur le lit demain matin.
En plus clair, je lui ai expliqué que je la lance par la fenêtre si elle me fait chier cette nuit. Moi, violent? Peuh. C'est un chat, ça retombe sur ses pattes jusqu'à une chute de quatre étage. Là, ce ne sera qu'une chute du balcon. Elle ne craint rien, sinon je ne lui aurai rien dit. C'est juste qu'elle risque de terminer sa nuit dehors. Et elle est frileuse. Oui, un chat frileux. Maintenant, vous savez que ça existe si vous aviez des doutes, ou bien si ça vous faisait rire.
« Dors, si tu veux.. Moi.. Moi j'ai perdu le sommeil depuis des jours.. Il ne reviendra pas ! J'en suis sur ! »
Il ne reviendra pas? Qui donc? Je n'ai pas compris la phrase. Du genre pas du tout. C'est la même impression que de te recevoir une tarte à la figure par un extraterrestre. Et qu'il t'engueule juste après dans sa langue. En clair, tu comprends rien. Donc, on va se baser sur la première phrase pour répondre du mieux qu'on peut, en espérant éviter le hors sujet en n'ayant pas compris la deuxième phrase.
-Mais Miyu, dors ici. Rin ne va rien te faire.
Et pouf, deuxième chat qui apparaît. Mais c'est la fête des chats ce soir. Et le comble, c'est que Miyu à l'air de le connaître. Vous savez, les relations chien/chat, c'est déjà bof bof, mais chat/chat, c'est encore pire. Et ce qui doit arriver arrive. Miyu porte le chat jusqu'à moi, et Rin feule brutalement. Bientôt suivit du chat ennemi. D'autant plus que le chat en question doit bien se rendre compte que moi aussi, je en suis pas totalement humain. Deux versus un, dans la demeure des deux premiers. Eh ben, j'imagine pas la baston. Je devrais faire des concours de feulement. Ça pourrait être marrant. Mais saoulant à la longue. C'est pas grave, les riches demandent qu'à claquer du fric pour rien, ce seront les premiers à venir.
« Ça ne te gêne pas que Prunelle vient nous rejoindre ? »
Si tu n'as pas peur qu'il se fasse tuer, c'est comme tu veux. Perso, je veux bien dormir cette nuit, si ça ne te gêne pas. Mais genre pas du tout. Donc, je sens qu'on va les laisser faire connaissance dans une autre pièce de la maison. et on verra le lendemain matin s'ils se font tuer pour avoir saccagé ma maison. Finalement, mauvaise idée. Mais déjà meilleure qu'avoir à saccagé ma chambre. Bon, alors on va partir pour la première idée.
-Si, ça me gêne. Alors que dis-tu de dormir avec un seul animal? À moitié humain.
Je me mets à sourire d'un air malicieux. Rapidement, je me place juste à côté de Miyaki, le surplombe de ma grandeur, juste avant de sortir un nouveau sourire, presque doux. J'ajoute avec cette même douceur ces derniers mots :
-Pour une fois, je vais empêcher Rin de dormir ici. Alors fais de même avec ton chat, sauf si tu n'as pas confiance en moi.
Je lève un sourcil amusé. Personnellement, j'ai un peu trop confiance en moi par moment. S'il tient à ce que je ne l'embrasse pas ce soir, alors mieux vaut qu'il garde son animal. Sinon, il peut le faire partir. En conclusion, qu'il fasse comme il veut. Moi, je ne demande qu'à dormir en paix. D'ailleurs, inconsciemment, je m’emmitoufle dans les couvertures, ne laissant rien dépasser d'autre qu'une touffe de cheveux.
C'est chaud sous les couvertures... Rin, dépêche-toi de partir, j'ai la flemme de te virer... _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Lun 13 Juin 2011 - 21:01 | |
| Oui ben ce n'est pas ma faute, si je suis niais quand même. Et je l'ai à travers la gorge, maintenant. Rigole bien, car on verra plus tard qui rigolera.. Je crois qu'après tu vas regretter d'avoir ris. Je t'en donne ma parole. La parole d'un ange c'est sacré. Alors fait gaffe à ton derrière à présent. Car si tu veux que tout ce termine bien entre nous, va falloir que tu sois un « Ange » et si tu joues le « démon ». Tu vas m'avoir sur le dos. Je tourne ma tête pour lui montrer que je lui fais la tête. Non mais pour qui il me prend lui. C'est bien les hommes ça. Oh, je vais me venger ! Tu peux en être sur, j'ai déjà une idée dans la tête. Il faut juste la mettre en marche pour qu'ensuite la « victime » s'approche du piège. Mouahahahah. Ne jamais s'en prendre à une Princesse qui a du caractère et qui est susceptible. Il serait prêt à virer son chat pour moi. Comme c'est mignon. Mais intérieurement cela me fait rire. J'imagine très bien le chat voltigeait dans les airs avec un « Miaouuuuuu je me vengerais Ren ». Un rire cristallin sort de mes lèvres, c'est l'effet que ca me fait de voir un pauvre chat innocent voltiger dans les airs. Bon j'avoue que je devrais m'inquiéter du chat mais ça me fait trop rire. Attendez ! Imaginez-vous Ren qui prend le chat par la peau puis qui le balance par la fenêtre et qu'à ce moment là le chat lui miaule ça par télékinésie animale. J'en ai un poings de coté, maintenant. Ite.. Je suis méchante, j'avoue mais ce n'est pas de ma faute. Le soir, mon imagination me sort des choses de « Ouf ». Cependant j'avoue que c'est adorable de ma part. En même temps il allait pas préférer le chat à moi, sinon là je serais choquée. Vous vous imaginez votre mari qui préfère le chat à vous, non mais c'est grotesque. Mais bon je m'attends à tout avec lui, vue que c'est un chat lui aussi. « Tu en es si sûr que ça ? » Moi je ne crois pas. Il me hait ce chat, il croit que je vais lui voler son maître adoré. Mais je ne compte rien lui faire du mal à part l'aimer et rester avec lui. Bon si j'habite avec lui, ca va faire mal. Les nuits ou le chat va me mutiler et me menacer. Puis je ne pourrais pas prendre un de ses habits pour m’imprégnez de son odeur, le soir. Que des inconvénients, je me demande si je veux toujours autant vivre avec lui ou du moins chez lui. Mais je ne pense pas qu'il souhaite tout de même partir de chez lui pour habiter chez moi. Quoi que cela ne change rien, vue qu'il y aura toujours ces chats et ses habits. Row, tout est compliqué avec moi, en même temps faut avouer que je suis difficile. Passons Prunelle est allongée à coté de moi et voilà qu'il faut que je lui demande de sortir du lit avec sa partenaire de guerre de la chambre. Bon d'accord, je vais m' exécuter mais avant ça je sens quelque chose se rapprocher de moi alors je tourne la tête et à ma grande surprise je vois Ren tout contre moi. Alors profitons du moment, pour lui réclamer quelque chose. Ainsi peut être je pourrais fermer les yeux un moment. Cependant j'ai envie aussi de jouer avec ses nerfs, genre « Moitié humain ? Mais Ren les chats ne sont pas humains ! » mais bon il risque de mal le prendre vue qu'il est un métamorphe . Alors je vais me contenter de faire ce que j'ai dis en premier, lui réclamer quelque chose. « Si je peux dormir dans ces bras.. -rougit timidement- » Il va faire sortir le chat de sa chambre, enfin si « Monsieur » veut bien bouger ses fesses. Attend, attend, je sais comment l'encourager. Je l'ai fais déjà une fois, et ça à marcher. Alors peut être que là encore, ça va faire effet. Je passe une main dans les cheveux puis secoue ma tête doucement en lui lançant un regard « ange charmeur ». Un mélange de perfection et charme. Voyons si cela fait quelque chose sur lui. Technique de drague n°1 des filles. Ca marche super bien sur les hommes en générales mais vue que c'est un sorcier, on ne sait jamais. Alors je rajoute un petit plus, une petite phrase d'un ton doux et adorable. J'en rajoute un peu trop vous croyez. Mais non, il aime ça que je le séduis. Il attend juste le bon moment pour m'embrasser, donc je l'aide. « Bien sur que j'ai confiance en toi.. Mais mon amour fait un effort, sort ton chat de notre lit » Bon c'est vrai, j'en fais trop mais ca m'amuse de jouer avec lui, même si pour moi ca me fait énormément plaisir de parler comme si on était en « couple » mais bon peut être qu'il ne veut pas encore qu'on soit ensemble. Enfin bref, faut déjà que je sors le chat d'ici. Je me retourne donc vers Prunelle qui soupire, genre qu'elle a déjà compris ce qu'on attend d'elle. Je la caresse doucement sous la tête puis la regarde en train de ronronner. Une consolation pour ne pas qu'elle soit trop triste de m'abandonner pour la nuit. Ben quoi, un chat c'est comme un humain faut l'amadouer pour qu'on puisse faire ce qu'on veut de lui. « Prunelle, Onegai.. -yeux de chien abattu- » « Non ! Non ! Pas ces yeux, Ange.. Bon d'accord.. Tu me redevras ça.. » Elle saute du lit et s'en va d'un pas gracieux vers la porte de sortie pour dormir dans la salle à manger, de préférence le canapé. A présent manque plus de voir l'effet de mon charme sur « mon amour » est-ce qu'il a réussi à la faire sortir ou c'est peine perdu. Tout ça reste à voir. On dirait qu'il est fainéant et qu'il refuse de sortir son chat. Mais qu'est-ce qui fait ? Il se cache sous la couverture comme un enfant qui a peur du noir. Oh que c'est mignon. Mais sérieusement, ca me fait penser à un radis. Je suis méchante, je sais ! Non regardez bien.. Les cheveux, c'est l'herbe, puis la tête c'est le radis qui n'a pas encore poussé. C'est vrai que par moment, j'ai trop d'imagination. Non mais je vous jure, faut que je m'arrête . Je ne vais rien dire d'autre, sinon je vais gâcher tout le moment. Je me contente de lui caresser la tête doucement, sans plus. Sinon mon imagination va déborder genre que tu vois.. Tu tires les cheveux pour sortir le radis. Non c'est que je finis par devenir sadique. Ah non je refuse, il est bien trop beau pour lui faire ça, puis ses cheveux sont tout doux. On dirait ma peluche. Mmmh qu'il est mignon sous la couverture.. |
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| You’re my lucky star I wanna walk on your wave length For you I risk it all.
Pourquoi il hésite comme ça? Hein? Il se moque de moi, croyant que je ne vais pas réussir à jarter l'animal couché sur mon lit, allègrement posé sur son arrière-train, m'observant de ses yeux malicieux et pleins de tristesse? Il croit que je vais pas réussir à résister au regard ravageur que me lance Rin pour l'autoriser à rester dormir au bout du lit? Bon, ça fait beaucoup de contre-sens. Pour rassurer le monde: eh bien si, je vais y arriver. Et même que ça va pas tarder. Laissez-moi d'abord le temps de dormir, on en reparlera plus tard. Rin est assez grande pour se débrouiller toute seule. Voilà.
« Tu en est si sûr que ça? »
Merci, la confiance règne. Ah la la, il me fait tourner en bourrique, ce p'tit travesti. Enfin bref, rien ne vaut un bon câlin. Il a de la chance, ce mec. C'est vrai, je n'offre pas des câlins à tour de bras à n'importe qui. Sauf quand je me sens mal, et en général, ce n'est pas moi qui les fait mais qui les reçoit. Alors, pour que je les fasse, il faut que je sois vraiment, vraiment, vraiment très mal... Et là, en l'occurrence, je suis très, très bien. Moralité, profite bien de ça, petit veinard. Qu'est-ce que je ferai pas pour plaire. Et le pire, enfin, plutôt le mieux, c'est qu'il a l'air de vraiment apprécier. Tant mieux, dans quelques mois, si on est vraiment ensemble, faudra les vouloir du fond du cœur. Je suis méchant? Moi? C'est mon caractère, faut pas m'en vouloir pour ça.
« Si je peux dormir dans ces bras... »
Mais c'est qu'il change d'attitude très rapidement. Y'a pas vingt secondes, il était presque en train de se moquer de ma capacité de persuasion sur Rin, et maintenant le voilà dans mes bras, à me demander de ne pas m'arrêter de l'enlacer. Décidément très changeant. C'est assez surprenant quand on n'y es pas habitué. Mais je crois que c'est ça qui me rapproche de lui. J'ai à quelques exceptions près le même caractère. On dit « qui se ressemble s'assemble », donc je suis ce dicton à merveille. Moralité, Miyu va terminer avec moi. Et le pire c'est que je me persuade de ça. En fait, je lui ai toujours pas demandé. Mais ça paraît décalé. On va attendre que je sois un peu dans les vapes pour lui demander ça. En attendant on cache le tout sous une grande et épaisse couverture. Bon, le câlin traîne en longueur. Trop pour moi. Je me décale progressivement, peu amène à poursuivre ce genre de choses.
« Bien sur que j'ai confiance en toi.. Mais mon amour fait un effort, sort ton chat de notre lit »
J'ai bien entendu? Dites-moi si je suis bouché, je vais consulter un ORL pour traiter mes oreilles et vérifier que y'a pas d'excès de... hrm. Bref. Ça devient trop gore pour moi à partir de ce moment-là. J'ai beau tuer des sorciers noirs à mes heures perdues -haha-, ça ne me fait pas plaisir. Et le sang c'est naturel, tandis que la cérulyse, c'est... naturel aussi. Mais différent. Bon, je vais pas vous sortir ma thèse totalement personnelle et pas du tout argumentée. Donc, vous vous contenterez du minimum. Pas de justification, et on discute pas. Non mais. Bon, cette histoire d'oreille pour un mot. Hum. Je crois que j'ai omis l'ophtalmologiste aussi. Parce qu'avec un regard comme ça, voilà quoi. Où est la caméra cachée? Il veut me faire mourir sous le choc? Il teste ses nouvelles techniques de drague sur moi? Tant que c'est que sur moi, ça va. Je suis un mec assez jaloux et surtout rapidement, voir très rapidement possessif. Je lui laisse le temps de me connaître. Bref. Donc, que me vaut ce sourire et ce regard, et même ce « mon amour ». Bon, comment on peut résister à ça. Je suis déjà amoureux, il n'a pas besoin de faire toute une scène pour déranger ma flemme. Si Takeji arrive à le faire, je pense qu'il n'a même pas besoin de bouger le petit doigt pour que je m'exécute. Une fois que je démarre, je peux continuer longtemps. C'est ça, juste le démarrage qui est pas facile.
Pour le coup, le démarrage est pas facile. Et ses yeux ont beau être remplis de charme et de passion, ma flemme a pris le dessus depuis bien trop longtemps pour que l'évacuer soi si facile. Je laisse échapper un léger râle presque inaudible, avant de me diriger à pas lents vers le lit. Dormir. C'est tout ce que je demande. En attendant, Miyu demande à son chat de partir. Allez, un chat de moins. Il ne me reste plus qu'à entrer en scène! Plus tard... Je vire mes couvertures pour les remettre sur moi l'instant d'après, ne laissant dépasser qu'une simple mèche de cheveux. De loin, j'entends qu'on me parle. Rapidement, j'en saisis le sens.
« Mon chéri.. Onegai ! »
Deuxième répétition. Faut vraiment que j'aille consulter, ça devient grave si je subis même des hallucinations. Bon, stop la rigolade. Je sais que c'est bien lui qui prononce ces paroles. Alors, on va se lever. Doucement. Histoire de faire enfin déguerpir l'animal toujours couché à mes pieds. Trois. Deux. Un.
J'observe Rin qui me fixe toujours aussi violemment. Je m'accroupis près du lit pour lui faire face, qui émet aussitôt un ronronnement à mon approche. Je lui souris gentiment, en lui demandant de sortir de la pièce sous ordre du petit maitre de maison nouveau venu. Aussitôt, elle arrête de ronronner. Me fixe beaucoup plus brutalement. Je pense qu'elle froncerai les sourcils si c'était une femme. C'est le sentiment qu'elle a l'air de faire paraître. La colère, mêlée à un sentiment de haine profonde.
-Allons, maintenant que ce petit bout d'homme a fait son apparition, il n'y en a que pour lui. Tu me vires de chez moi. -Ce n'est pas chez toi ici. Je te rappelle que je t'héberge. Si tu as quelque chose à redire, tu peux t'en aller.
Un feulement sortit par mégarde de la bouche de Rin. Immédiatement, je lance une aura plus que menaçante. Je ne supporte pas que l'on me feule au visage, sans doute parce que je ressens absolument tout les sentiments qu'elle évacue en ce moment. Et croyez-moi, à défaut d'avoir un félin en forme fusionnelle, ça ne m'empêche pas d'avoir des envies plutôt meurtrières lorsque l'on me désobéit. Rin baisse aussitôt les oreilles, et file la queue entre les jambes, comme si elle était poursuivit par la mort. Je me relève, passe une main dans mes cheveux avant de soupirer longuement. Mission completed. J'abandonne le champ de bataille, je retourne à l'infirmerie. Dodooo. Mais avant ça, je dois m'assurer que je n'ai pas subi d'hallucinations. Et comme je suis déjà un peu dans le coltard, on va en profiter pour exécuter l'idée que j'avais en tête. À savoir, héhé vous verrez bien. Je réintègre ma place dans le lit. Puis sourit à Miyu avant de l'embrasser une nouvelle fois. Très bref, mais suffisant pour lui transmettre tout ce que je veux lui dire. J'ajoute cependant :
-Depuis quand ai-je droit à ces « mon amour »?
Hrm. Peut mieux faire. Reste plus qu'à foncer dans le tas. Trois, deux un :
-Est-ce que tu veux bien sortir avec moi?
Tiens, y'a un oiseau qui vient de s'envoler. [HRP: C'pas moi, j'ai été obligée v_v]_________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Jeu 16 Juin 2011 - 15:52 | |
| Qu'est-ce qu'il a le chat ? Tu es jaloux. Mouahahah. Dommage pour toi, je gagne toujours. Eh oui, c'est ça la vie. Faudra t'y faire car à présent, je compte rester avec ton maître. Et ça ne va pas être un petit chat de rien du tout qui va me faire peur. Cependant j'ai un tantinet de caractère de mon père qui coule dans mes veines. Tu vas morflé, mon grand. Et quand quelqu'un se met à travers de mon bonheur et de celui que j'aime, je sors mes griffes. Regarde et admire ! Je sors un mine toute adorable presque irrésistible. Un peu comme « le chien abattu » mais à ma manière. Ce qui donne un résultat plutôt chaotique vue les dégâts sur les hommes. Déjà deux hommes ont été touché et veulent à présent ma main. Je vous jure, ne jamais abuser de son charme sur autrui. Après je m'approche du chat doucement puis murmure ces quelques mots envers sa personne. Je tourne légèrement la tête sur le coté après avoir dit ces quelques mots en guise de désolation envers l'animal puis lui lance un regard meurtrier que je tiens de mon père. On dirait Satan en personne. Mon père me disait quand j'étais petite « Ca te servira pour déstabiliser tes ennemis et les faire fuir ». Il avait raison sur toute la ligne, voilà une chose dont je peux lui remercier. De m'avoir appris ce regard qui m'a beaucoup aidé pour ne pas me faire violer ou agresser par des hommes machiavéliques. Ahah. Je t'aime Papa juste pour ça. Pauvre chat après moi, voilà que Ren le menace d'un regard menaçant lui aussi. Oh je t'aime, toi ! Puis je regarde le minou partir à toute vitesse comme si quelque chose menaçait sa vie. Le pauvre, je te plains d'avoir tout le monde derrière toi. Ne t'en fais pas, je t'en veux pas de m'avoir effrayé. Car la plus menaçante, entre nous deux, c'est moi. Mouahahah. Bizarrement, j'ai comme l'impression de retrouver mon double masculin. On a à peut près le même tempérament, ce qui me fait sourire intérieurement. Ce qui me fait penser à ce que me disait ma mère « Ce qui se ressemble, s'assemble. » au début je n'y avais jamais cru. Je disais que c'était juste des façons de voir la vie en « rose » et que personne n'est fais spécialement pour s'assembler, que c'était du hasard. Mais étrangement là, maintenant, j'ai l'impression que ce qu'elle a dit et vrai. Pourtant je ne suis n'y croyante, ne croyant pratiquement pas tout ce qui est vœux, miracle, ects.. Alors pourquoi maintenant, je me met soudainement à croire à l'amour et à l'assemblage de deux êtres parfaitement égaux. Je me suis pourtant refuser d'aimer et de ne plus faire souffrir quiconque. Je suis folle. Voilà ce que je suis. Je commence à vouloir quelque chose d'impossible, vue que je vais mourir. Alors je me met à croire à tout. C'est débile n'est-ce pas. Mais avant que je puisse continuer plus loin dans mes pensées. Les lèvres fines et douces de mon amoureux viennent se poser sur les miennes pour un délicieux baiser que je n'ai pu prolonger assez longtemps. Vue qu'il est stoppé assez vite pour être remplacer par des mots qui semble perturber l'être que j'aime. Ces « mon amour » est destiné seulement à la personne que j'aime le plus au monde et avec qui je veux vivre ma vie. Mais je ne vais pas dire tout ça, c'est beaucoup trop direct. Je préfère quelque chose de plus sentimentale et qui me définit assez bien. Pas trop romantique, ni trop long pour ne pas me faire passé pour un « Professeur ». Alors on va faire dans le simple, si cela ne lui gêne pas. Ainsi je me sentirais mieux à l'aise. « Depuis le moment, ou je me suis rendu compte quel homme merveilleux, tu étais.. » En gros ca veut dire « Je t'aime ». Traduction ; Depuis le moment ou je t'ai aimée.. Ouais j'ai que du vert, ca veut dire que j'ai gagnée -applaudissement- Bon je suis idiote, je sais mais j'y peux rien. C'est plus fort que moi. J'ai besoin de faire un peu ma gamine pour remettre les pieds sur terre. M'en voulez pas, nee.. Bref, sans y faire trop attention. J'ai cru entendre Ren me demandait de sortir avec lui. Non vous aussi vous l'avez entendu. Alors je ne rêve pas. Dans cinq minutes, je reviens d'accord.. -Prend un oreiller, hurle dedans et y ressort- Non je ne l'ai pas fais pour de vrai, mais j'aurais aimé. J'ai cet air ahuri qui me colle à la peau qui est revenu. Mes joues qui sont légèrement rouges, sous le coup de l'émotion. Attendez que je reprend mes esprits. Mon cerveau est ailleurs à ce moment, il est à Hawaii en train de se reposer. Non je rigole, seulement je crois rêver. Pincez-moi ! Je ne rêve pas ! Il m'a bien dit ce que j'ai cru entendre. Dans ce cas, vue que les mots ne veulent pas sortir sous le coup de l'émotion. Je viens l'embrasser pour lui faire par de ma réponse avant même que je la dise. Puis y laisse couler une larme sur mes yeux, tellement je suis contente de cette demande. Je retire mes lèvres des siennes, essuyant ma larme de ma joue et vient dire le mot magique. « Oui je veux sortir avec toi, Ren... Je t'aime ! » Je vis un rêve, je crois qu'il n'y a rien d'autre à dire dessus. Un rêve merveilleux et éveillé. Je ne veux plus jamais me réveiller. Je suis bien là, avec l'homme que j'aime. Je ne veux jamais le quitter, même pour tout l'or du monde. Je repose mes lèvres sur les siennes, l'embrassant avec amour avant de me mettre sur lui pour me mettre plus à l'aise et pouvoir à mon retour sur terre, avoir les yeux plongeait dans celui que j'aime et j'aimerais toujours. Cendrillon a retrouvée son Prince Charmant. Et j'espère qu'il y aura « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants » enfin « un » ca me suffit. Je n'en veux pas quarante non plus. C'est cruel, les enfants, ils pleurent tous le temps, il te laisse pas dormir et t'empêche des moments d'intimité avec ton mari ou ton homme. Non mais vraiment, jamais je voudrais des enfants comme ça. Sinon suicide collectif. Vous me révérez dans ce cas au paradis ! Quoi que j'y suis déjà et que je veux y rester encore. Ah c'est beau l'amour.. [HRP : Mais bien sur. Tu es coupable d'avoir trahis ton poste de révision è.é (XD)] |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Jeu 23 Juin 2011 - 18:34 | |
| M'aimes-tu, Petit elfe de mes rêves?
« Ne pas céder aux attentes de la personne qu'on aime. » Je n'ai jamais compris cette phrase jusqu'à maintenant. Pour moi, ça a toujours été logique de ne faire que ce que je souhaite, sans me soucier de ce que ça peut bien faire à l'autre. Je crois que je n'ai jamais compris d'autre que le début de cette phrase. Le « qu'on aime » a subitement disparu de ma mémoire pendant un certain temps. Jusqu'à ce que je renoue une relation avec quelqu'un, en somme. Depuis Ichiru en fait. Le problème, c'est que je ne me suis jamais intéressé sur cette phrase. Si ça se trouve, elle est simplement sortie de ma tête comme ça, sans aucune liaison particulière, ou peut-être simplement par ce que je vis en ce moment. C'est pas le moment de s'interroger sur une simple phrase sorti du néant. C'est comme le professeur qui entre dans la salle, craie ou stylo en main, qui écrit UNE phrase au tableau, qui se retourne et d'un air pire que sérieux, il lance un « vous avez quatre heures ». Le rapport? Aucun. Mais ça m'a tellement choqué pendant ma scolarité que maintenant, j'y pense par moment. Ce qui est sûr, c'est que, faute d'avoir subi ça, je ne vais pas le répéter sur mes élèves. En même temps, demandez à un pseudo prof de sport -la métamorphose c'est presque pareil au final. Tu sors souvent en sueur- de prendre son stylo et d'écrire quelque chose sur le tableau en prononçant « vous avez quatre heures ». Les élèves riront à gorge déployée. Et quand vous leur répéterez au bout de maintes minutes que c'est sérieux, ceux-ci riposteront par cette phrase, aussi idiote que véridique « Monsieur, à force de parler, vous avez déjà écoulés une bonne heure ». À compter à partir du moment où un cours de sport peut durer quatre heures. Psychiquement possible, physiquement impossible. Donc moralement impossible. C'est fou ce qu'on peut faire avec la seule volonté. Je m'éloigne un peu. Beaucoup.
Miyaki s'adresse à mon chat. Attention, ça peut mordre, cette chose. Quand c'est pas content, surtout quand c'est vexé. Encore pire quand c'est propriétaire. En fait, je viens de décrire Rin. Attention bis, Miyaki. Mes pensées te rejoignent, mais mon corps bougera pas s'il ne t'arrive rien de mal. Et si je me lève, c'est Rin qui en pâtira. Et elle le sait trèèèès bien. Alors, je me contente simplement de sourire d'un air plutôt machiavélique en fixant Rin. La petite se contente d'ignorer majestueusement les paroles de Miyu. Il vaut mieux. Y'a que la vérité qui blesse. Héhé.
Hop, on se penche et on envoie un petit baiser dans l'air. Si tenté que le petit malin se retrouve juste en face des lèvres d'une autre personne. Oups, c'était vraiment pas fait exprès. Tu m'excuseras si ça ne t'a pas plu. Ironie du sort, ma volonté est bien moins aléatoire. Je susurre doucement les mots qu'il m'a auparavant adressé. « Mon amour ». Digne d'un roman à l'eau de rose. Je n'ai jamais été fanatique de ce genre de récit. On va se contenter de penser le contraire pour l'instant. Pas besoin de me le dire, je n'ai jamais été heureux que l'on m'appelle comme ceci. Ne reste plus que la signification de cet abrupt surnom.
« Depuis le moment où je me suis rendu compte quel homme merveilleux tu étais... »
C'est trop d'honneur, petit enfant. C'est vraiment mignon ce genre de phrase. Malheureusement, je ne connais que trop les relations amoureuses. Je n'aime pas me leurrer à de minces paroles. Pendant les premières semaines, c'est du « coup de foudre ». Ensuite, l'habitude s'installe, pour une possibilité de devenir lassitude. Et ça n'est jamais bon. Je prends soin de ne m'attacher que pus tard, même si je n'échappe pas à la règle du « coup de foudre ». De cette manière, la blessure est moins douloureuse, et le baume plus facile à appliquer. Cependant, j'aime Miyaki. En ce moment. Demain, et après-demain certainement. Homme merveilleux? J'en suis véritablement bien loin. Je suis blasé, je suis flemmard, trop cupide, parfois violent, fidèle à mes principes, propriétaire. Si mes qualités arrivent cependant à pallier ces innombrables défauts, tant mieux. Sinon, il devra subir. Et je subirai ses défauts. C'est ça qui provoquera l'amour ou la haine.
« Oui je veux sortir avec toi, Ren... Je t'aime ! » -Je t'aime aussi.
Il y a des phrases comme ça, qui provoquent de nombreux sentiments. Parfois contradictoire, parfois en harmonie, parfois seuls ou en abondance. Ce genre de phrases fait une exception. Elle regroupe la totalité. Tantôt rien, tantôt tout, tout ça en quelques secondes. On veut pleurer, on veut crier, on veut frapper, puis embrasser, caresser, rire. Mais tout ça en le partageant à deux. Et personne d'autre. Tu peux rester collé à mes lèvres autant de temps que tu le souhaites. Même jusqu'à ce qu'un barbe me soit poussé. Héhé. Quand même pas, j'irai me raser avant. Je me décale un peu, tandis qu'il a prononcé cette phrase. C'est un peu cette phrase davantage symbolique que lancée dans l'air. Les vibrations de l'air sont une chose vraiment impressionnante. Les sentiments le sont encore plus.
-Je me fiche de ce que ton père pourra bien dire. Reste avec moi. Tu seras en sécurité. Tu n'auras qu'à m'aider à l'orphelinat. Je suis sûr que Mystery n'aura aucune objection. Les enfants sont amusants, ils joueront avec toi.
Paf! Ren démasqué. J'ai dit un truc positif sur les gosses. Ce jour est à marquer d'une pierre blanche. Blague à côté, je pense ce que je dis. J'encadre le visage de Miyaki atour de mes doigts fins. Il a l'air si fragile. Et il ressemble tant à une femme. Si... étrange. Ça risque de me choquer encore longtemps si je ne réagit pas un jour. Patience, il finira par arriver. Ne pas noter les sous-entendus de ces phrases. Je détache mon regard de celui de Miyaki. J'aurai beaucoup de malheur si ce n'était qu'un simple rêve. Au moins pour avoir eu l'illusion d'un parfait conte de fées.
Petit elfe en face de moi. Dis-moi que ce n'est pas un rêve. Peut-être qu'en t'embrassant encore et encore, Je me rendrais compte que ce n'en est pas un. _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Ven 24 Juin 2011 - 16:33 | |
| « Tant que je pourrais te protéger, il ne t'arrivera rien Quel qu'en soit les risques, je serais toujours avec toi. » Ces mots qui nous font rêver. Ces mots qui nous fond pleurer de joie. Ceux qu'on 'aime tant entendre de l'être aimé. Mais est-ce un rêve ou bien une illusion ? J'ai peur qu'à mon réveil, il ne soit plus à mes côtés. Comme s'il avait disparu dans un claquement de doigt. J'aimerais que ce moment dure éternellement et qu'il me tienne dans ses bras pour me protéger de la peur et du mal. Dans ses bras, je me sens en sécurité, je ne crains plus personne. Je me sens immortel comme si rien ne pouvait m'atteindre. Un rêve.. Il est peut être un miracle, un Prince sortit des contes de fée pour m'aider à recroire en moi et me battre jusqu'à la fin. Qui sait ? Ce baiser est magique, il m'a fait voyager dans un univers différent ou il n'y a ni malheur et souffrance. Comme si c'était un monde magique. Juste au moment ou je reprend conscience en ouvrant les yeux petit à petit. Une voix m'atteint. Celle de « mon ange ». Mon père ? Il gâche ce moment magnifique en parlant de mon père. Certes, il va être un adversaire redoutable, vue que tes pouvoirs sont de face et les miens ne sont pas très utiles car le glace fond au contact du feu. Alors si l'un des deux mourra, je crois bien que c'est moi. Le feu me tue. Alors s'il crame, on peut me dire adieux. Mais je ne veux pas penser à ça, c'est trop douloureux. D'ailleurs pour sa sécurité, il devrait garder ses distances ou bien ne pas vouloir habiter avec moi. Pas que je le veux pas . Mais mon père a une fâcheuse habitude de s'en prendre aux êtres qui me sont cher pour m'atteindre et que je cède. Ça à toujours marché et ça marchera encore, vue que j'ai une nouvelle raison de vivre. Il fera tout pour me faire céder et me détruire à petit feu. Quoi que je fasse, quoi je dise.. Il est toujours plus fort que moi. C'est insupportable de se battre contre notre faiblesse.. J'en souffre, et les gens autour de moi, encore plus. J'en peux plus. Il faut que je brise les liens avec lui, même si ca déclenche une colère redoutable. Je dois le faire, sinon tout le monde va en souffrir... « Mon père.. Tu ne peux rien contre lui.. Et je n'ai pas envie qu'il te fasse souffrir.. J'en mourrais.. Alors oublie le ! Je vais rompre les liens avec lui.. Même si cela risque de déclencher sa colère.. » C'est la seule chose à faire pour que ce cauchemar cesse et que ma vie reprenne le sens qu'elle a commencé. Je le protégerais, s'il faut. Même si je dois périr dans ce combat. Je ne veux pas voir mourir l'homme que j'aime à nouveau à cause de mon père. C'est finis, la glace doit affronter le feu pour qu'il redevient poussière. Aider dans un Orphelinat. Il veut ma mort. J'avais déjà du mal à rester sur place alors y rester. C'est impossible. Surtout que.. Je vais le ridiculiser en fille, surtout en Princesse. Il va se sentir mal à l'aise devant ses élèves et il va plus jamais vouloir que j'y reviens. En plus à ce que dit ma sœur, les enfants m'adorent. Ils vont tous se jeter sur moi, et ca va être la fin du monde. Je me sens mal quand je suis encerclé de gens. Je n'aime pas ça du tout. Vous ne savez pas comme c'est horrible déjà d'être séquestrer dans une salle sombre et vide pendant toute votre enfance et qu'un beau jour, on vous libère juste parce que les gens veulent voir votre visage. Alors ce que tu connais pas, te fait peur et tu demandes juste à retourner dans cette cage, parce qu'à présent, tu te sens à l'abri du danger. C'est pareil. Et.. C'est ce que j'ai vécu quand je n'étais qu'un petit garçon.. C'est horrible n'est-ce pas. « Il ne vaut pas mieux.. J'ai comme l'impression que si je vais à l'Orphelinat, je vais te causer du tort. Tu vas te sentir mal à l'aise.. Tes amis te poseront des questions, les élèves vont chahutez en classe.. Je ne veux pas qu'à cause de moi, tu sois gêner et que tu es hontes.. » J'ai déjà eux à faire à ce genre de chose, ma famille m'a mis dans une école ordinaire alors qu'à la base, je devrais être dans une école de bourge. Tous les regards étaient posé sur moi et les professeurs étaient embarrasser et ne savaient plus comment s'y prendre. Ils parlaient tous de moi, me regardant d'un air blasé. Comme si j'étais un monstre. C'est comme ça que je me suis refermé sur moi même et que je suis allé vers les animaux. Eux sont sincères et fidèles, ils ne te laisseront jamais tomber. Pour ceux qui est des enfants, la seule que j'ai vraiment aimé, c'est Mia. Les autres, je n'ai pas confiance en eux. D'ailleurs, je n'ai jamais vraiment eux confiance aux autres. J'ai trop peur de donner ma confiance pour qu'elle soit brisée et que j'en souffre à l'avenir. J'ai peur de me retrouver seule, mais je fais rien pour aller vers les autres, comme dirait ma mère. En même temps, c'est dur de se remettre de ce qui nous a auparavant fait souffrir. Un rire sortit de mes lèvres pour ceux qui des enfants. Car je ne sais pas au fond de moi, j'ai comme l'impression que lui est comme moi, il n'aime pas trop les enfants. Alors entendre ça de sa part est assez étonnant . D'ailleurs j'aimerais lui dire, mais je me retiens pour ne pas qu'il boude, sachant que je sais la vérité. Je ramasse un petit bout de papier dans lequel, il y a écrit mon numéro de téléphone. Oui je sais, c'est extraordinaire, j'ai un portable. Mais remerciez ma mère, elle m'a forcée à acheter un portable. Tout ça pour qu'au cas ou, quelqu'un puisse m'aider, si j'ai un ennuie. Olala les mères. Je lui tend doucement en souriant. « Mon numéro de portable.. Ma mère m'a forcée en à acheter un ! Je hais la technologie.. -ris doucement- Comme ça, si tu veux me joindre.. Tu sauras comment faire.. Vue que demain, je dois rentrer tôt.. Mon professeur de musique particulier.. M'embête à vouloir m'exercer pour mon concerto dans deux semaines.. » Je ris face à ce que je viens de dire. C'est bien le pire professeur de musique aux monde. S'il pouvait le remplacer ça serait merveilleux. Je serais ainsi sur de mieux apprendre. Parce que travailler dur comme fer, matin et soir. J'ai l'impression que c'est des répétitions qui ne servent à rien. On apprend toujours les mêmes choses. Oui je sais, c'est pour que je sois au « top » mais je veux apprendre d'autre chose moi. Non mais oh. D'ailleurs avec le petit bout de papier, avant de venir à l'orphelinat. J'ai acheté deux petits portes clés de peluche. Une pour lui et une pour moi. Mais je crois que c'est ridicule et qu'il ne voudra pas. Je les brûlerais en rentrant dommage. Je prendrais autre chose, pour me souvenir que les garçons n'aiment pas les peluches. Mais au cas ou, s'il veut bien.. Je vais demander ! « Je sais que les garçons vous n'aimez pas tout ce qui est trash et paillette... Mais j'aimerais.. j'aimerais t'offrir une porte clé p.. Non laisse tomber, c'est inutile ! » J'abandonne, il va me prendre pour une idiote. A la poubelle en rentrant, dommage. J'aurais bien voulu le voir avec le porte clé pour voir qu'il pense à moi. Mais ca sera pour la prochaine fois. |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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| Petit ange d'apparence humaine.
Est-ce une folie parlé du père de Miyaki alors que ce dernier n'aime pas qu'on en parle? Pourtant, pour moi, c'est la chose la plus importante qui nous lie. D'un côté, c'est le pire que j'ai jamais connu, de l'autre, c'est celui qui m'a rapproché de Miyu sans m'en rendre compte. Alors, fierté de côté, je lui dois bien cette grâce. Appelons ça une trêve, car je ne sais pas ce qu'il arrivera lorsque je serai de nouveau face à ce monstre. Mais ce n'est plus le moment d'en parler, j'ai certes fait une erreur, mais avant de m'excuser, suite à cette longue période de silence entre nous deux, Miyu prend la parole :
« Mon père.. Tu ne peux rien contre lui.. Et je n'ai pas envie qu'il te fasse souffrir.. J'en mourrais.. Alors oublie le ! Je vais rompre les liens avec lui.. Même si cela risque de déclencher sa colère.. »
Tu as raison, oublions-le. Et s'il réapparait un jour, je le chasserai comme un mauvais rêve. Comme s'il n'avait jamais existé, comme si tu n'avais jamais subi ses persécutions. Et tu vivras à nouveau comme un homme, ou comme une femme si tu t'y plais ainsi. Tu n'auras plus à subir les colère d'un homme ô combien cupide, ô combien cruel. Je resterai à tes côtés, même lorsque tu m'auras jeté. Alors d'accord, je n'en parlerai plus. Dors tranquillement, je te prendrai dans mes bras pour éloigner les rêves enfantins de sorcières et de monstres.
-D'accord, n'en parlons plus, excuse-moi petit ange.
J'ajoute un sourire doux. Le plus doux de tout mes sentiments, le plus doux et le plus tranquille qui ne me soit jamais permis d'avoir. L'amour engendre bien des choses, décidément. Nous verrons ensemble jusqu'où évolue la chose. Nouveau silence. Miyaki réfléchit. Sans doute une allusion à l'orphelinat. Allons bon, si je suis la continuité des choses, c'est vraiment à ça qu'il pense. Qu'il ne se torture pas la tête pour une si petite chose. Si cela lui gêne, il n'aura qu'à faire autre chose. Même si je doute franchement qu'il trouve quoique ce soit dans ce patelin. Si l'on part bien sûr du principe qu'il souhaite travailler. Avec ma fortune et la sienne, on peut largement subvenir à nos besoins, et même plus. Ce serai ma mère la plus heureuse de toutes. Mariage arrangé qui devient mariage consentant, ça n'arrive pas tout les jours. Le problème, c'est que je déteste les mariages. Surtout quand il y a des fioritures et des sourires faux un peu partout à te signifier « mes félicitations » sans le penser le moins du monde. Je préfère l'honnêteté en petit nombre. Le plus dur à trouver. On peut dire que ma fonction d'instituteur est donc totalement sur le principe du bénévolat, même si je touche un salaire à chaque fin de mois. Enfin...
« Il ne vaut pas mieux.. J'ai comme l'impression que si je vais à l'Orphelinat, je vais te causer du tort. Tu vas te sentir mal à l'aise.. Tes amis te poseront des questions, les élèves vont chahutez en classe.. Je ne veux pas qu'à cause de moi, tu sois gêner et que tu ais honte.. »
Ou la, quels sont toutes ces peurs? Tu n'as pas à t'en faire. Takeji le saura bien assez tôt, je me fiche moyennement du reste, et je ne pense pas que cela dérange Mrs Mystery. Alors stoppons ces idées malsaines avant qu'elle ne prennent de l'ampleur pour une raison futile et sans fondement.
-Miyu, pourquoi toutes ces peurs? Rien ne me fera plus plaisir de te savoir à mes côtés, plutôt qu'à gambader je-ne-sais-où. Il va falloir t'y faire, je suis très propriétaire. Et facilement jaloux.
Je poursuis par un petit sourire en coin, démontrant mon amusement et pourtant mon honnêteté. Ce petit a tendance à s'en faire pour un rien. Et ça ne me plaît pas. Il faut qu'il arrive à prendre ses responsabilités. Qu'il me dise franchement « non, je ne veux pas aller à l'orphelinat » sans sortir toutes une série d'horreur. Comment pourrais-je avoir honte d'emmener quelqu'un à l'orphelinat. Mon travail ne déteindra en rien sur le fait qu'il soit avec moi. Au contraire, je n'en serai que plus rassuré. Alors, il doit stopper tous ces accès de folie. En même temps, sans ça ce n'est plus vraiment Miyu. Hum, dure réflexion, quoi choisir? Finalement, ne rien changer. C'est mieux et ça permet de garder les défauts de l'autre en les acceptant. Je sais que ça devrait être normal d'accepter les défauts des autres, mais pour moi ce n'est pas si facile. Prenez ça comme une forme d'égoïsme pur. Le travail de dix-huit années avec ma mère. Je ne détaille pas.
« Mon numéro de portable.. Ma mère m'a forcée en à acheter un ! Je hais la technologie.. Comme ça, si tu veux me joindre.. Tu sauras comment faire.. Vue que demain, je dois rentrer tôt.. Mon professeur de musique particulier.. M'embête à vouloir m'exercer pour mon concerto dans deux semaines.. »
Un portable? C'est normal pour notre époque. Qu'est-ce que l'on ferai sans portable? Pas d'envoi de sms, pas d'appel dans les transports, pas de jeu quand on s'ennuie, pas de musique pour s'enfermer. Le portable... la technologie, effectivement. Rien ne l'arrête, et pourtant, même si j'entraîne la technologie à se développer, je commence à avoir peur du destin qu'elle finira par avoir sur nos vies. Avec toutes ces ondes, qui, finalement, défonce le magnétisme humain. C'est encore pire que le poison, ça nous tue à petit feu. Bon, fermeture de la parenthèse sur l'écologie, je suis loin d'en être un. On parlait de quoi déjà? Ah oui, du portable. Merveille de la technologie. Point. Fin de débat. Deuxième chose intrigante. Qui résonne musicalement à mes oreilles. Concerto? Professeur de musique particulier? Il doit rentrer chez lui? En France? C'est pas la porte à côté. Surtout s'il doit y aller matin et soir. Ce n'est sans doute pas une bonne idée de le laisser vivre ici finalement. Je n'ai pas envie qu'il s'épuise. Je ne vois vraiment pas où son professeur particulier pourrait la voir en dehors de son domicile. Sauf s'il se décide à venir jusqu'ici. Ce qui m'étonnerai. Et puis, à quoi je pense moi? Musique, musique, j'en suis un, de professeur. Ça doit affecter mon oreille comme un acouphène
-Tu dois travailler un morceau? Si tu veux de l'aide n'hésite pas à me demander. Après tout, c'est aussi mon métier. Ton professeur particulier... il est en France? Ton concert aussi je suppose. Ça te pose peut-être un problème de venir ici tous les soirs. Je ne devrais peut-être pas t'obliger à séjourner...
Je ne termine pas ma phrase, rongé par une subite peine. Mes rêves s'envolent, qui aurait cru que la musique, ma passion, aurait été le facteur de cette certaine séparation. Certes, le terme de « sortir ensemble » date d'aujourd'hui, même de ce soir, mais je ne sais pas, j'ai l'impression que ça fait déjà plusieurs semaines que ça dure. Je baisse légèrement les yeux, en proie à une grande fatigue. Je me suis levé tôt ce matin, et couché tard la veille. Je commence un peu à virer de bord. Oh nan, pas le bateau. Je n'ai pas le mal de mer, mais le ballotement répété de la coque sur les vagues me renvoie encore plus au sommeil. Jusqu'à ce que la houle s'emporte et que la voix de Miyu me ramène à bord.
« Je sais que les garçons vous n'aimez pas tout ce qui est trash et paillette... Mais j'aimerais.. j'aimerais t'offrir une porte clé p.. Non laisse tomber, c'est inutile ! »
De quoi? Hein? On peut répéter? J'ai l'oreille un peu dure là. Trash et paillette. Ah d'accord. Non effectivement, je n'aime pas trop ça, même si mon maquillage du matin peu parfois faire penser à une femme. Pour ce qui est du reste, ce n'est as trop ma tasse de thé. Alors ensuite. Offrir... offrir? Quoi rien? Un porte clé? Ah! Je détourne la tête, non pas par gêne -que d'ailleurs je n'ai pas- mais plutôt pour observer mon portable posé sur la table de nuit. Sait-on jamais, des fois que mon réveil ne survive pas au coup de poing matinal, le portable lui, sera épargné et m'énervera quand même. Porte clé démasqué, je l'aimais bien. Une petite vache toute violette, ça me fait penser à Milka©. Sauf qu'elle est légèrement plus grande en vrai et qu'elle a le logo de la marque dessus. Bon d'accord, je sais que vous vous attendiez à quelque chose d'autre, mais bon, elle était tellement mignonne que... voilà quoi, j'ai craqué et j'ai acheté. Mais bon, je l'ai depuis tellement longtemps -croyez bien que deux mois pour un porte clé, c'est énorme- et même s'il est en bon état, ça ne me gêne pas de changer. En fait, dépend juste de la taille de la chose proposée. Genre si c'est supérieur à cinq centimètres de diamètre, la réponse sera certainement non. Je me recouche dans la lit et, sans attendre, en fermant les yeux, j'insiste :
-Qu'est-ce qu'il y a? Si tu veux m'offrir quelque chose, ce n'est pas de refus. De toute façon, mon porte-clé commence à m'énerver. _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Ven 24 Juin 2011 - 22:58 | |
| « Petit ange » ? Moi ? J'ai peut être l'apparence d'un ange mais j'en suis pas un. Enfin je n'en suis plus un. Je dirais plutôt que je suis « un ange déchu » après tout ce qui s'est passé, c'est normal que je dise ça. Mais le fait qu'il m'appelle comme ça, provoque des petites rougeurs sur mes joues. Heureusement que les rougeurs ne sont pas aussi visible que les feux d'une voiture, sinon il verrait que je rougis, et pour moi rougir c'est une faiblesse. Vous allez me dire qu'au contraire, rougir pour une femme ou un homme, c'est ce qu'il y a de plus mignon. Pour moi, ce n'est pas le cas. Le fou rajoute un sourire doux, comme pour me rendre encore plus rouge. Ah non vous êtes méchants les garçons. On croirait que vous aimez ça, faire rougir « l'être aimé » après vous dites « Oh tu es adorable ! » ou bien « Ca te va tellement bien ». Pfff n'importe quoi, moi je dirais plutôt « Mon cul, ouais.. Rougir, c'est montrer qu'on est faible.. » et tac dans le trou du cul. Je ne suis pas vulgaire, juste fatigué et ca me met dans tous mes états. Pourquoi toutes ses peurs ? Depuis que je suis toute petite, je suis très peureuse. J'ai peur d'être seule, du noir, des monstres et fantômes, des hommes qui se téléporte derrière mon dos comme « Mon professeur de musique » ou bien « mon coussin ». Enfin des gens comme eux quoi, me donne pas envie de les revoir. Car un, il te surprenne chaque fois quand tu t'y entends pas et de deux, ils te pourrissent la vie. Bref je me fais peur tout le temps même si je sais que par moment, c'est de la paranoïa. Mais vous ne pouvez pas comprendre, vous êtes pas à ma place. Gambader ? Ah j'aime ça. J'adore la nature et l'air libre. Je me sens en liberté. D'ailleurs par moment avec mon professeur qui me court après toute la journée. Oui parce que quand j'en ai marre, j'en ai marre. Alors je fais la gamine capricieuse, en fuguant et en allant gambader n'importe ou. Oui, je sais.. Il va me retrouver grâce à la téléportation mais aux moins ca m'amuse de faire tourner en bourrique mon cher professeur adoré. Propriétaire. A ca me rappelle mon professeur aussi. Je me demande si tous les professeurs de musique sont comme ça. Il est toujours à me vouloir que pour lui pour devenir une « grande artiste » comme il dit. Mais j'en suis sur que je lui plais vue ses attouchements aux fesses de la dernière répétition. Il a 30 ans, pauvre de lui.. Je crois que c'est pour ça que ma mère l'a pris pour ne pas qu'il soit attiré par moi, mais bon même l'âge ne leur fait pas peur. Pff.. « Parce que c'est ma vie.. J'ai toujours vécu avec des peurs futiles.. Même si ma mère croit que c'est de la paranoïa.. Très propriétaire.. va dire ça à mon professeur.. Il est collant.. Oh j'aimerais voir ça ! » Mes yeux sont à ce moment tout scintillant. Je crois que c'est l'effet de le voir jaloux qui me rend comme ça. Il doit être mignon quand il est jaloux. Du genre qu'il est énervé et qu'il frapperait la personne ou « l'homme » qui me touche. C'est romantique ! Puis j'ai toujours dis que la « jalousie » c'est une preuve d'amour. Ne me demandez pas pourquoi. Parce qu'il se fait tard et que j'ai pas envie d'entamer la conversation sur ça. Mais de toute façon, je vais rien faire pour qu'il soit jaloux. Vue que dans la matière, je suis très fidèles.. Un exemple à suivre, car quand j'aime quelqu'un.. Je ne le quitte plus. Le rapport, nul part. Mais oh moins je l'ai dis, na ! Oh oui, j'aimerais beaucoup que tu m'aides, même tu peux devenir mon professeur particulier et virer l'autre. Ma mère dira rien vue que c'est moi qui va prendre car c'est moi qui l'est voulu. Tac ! Oui c'est vrai, j'avais déjà penser à te le demander mais j'ose pas et en plus de cela, l'autre va péter un cable, par jalousie car « C'est lui mon professeur particulier » comme il dirait. Ah les hommes tous possessif pour un soue. Non ca me gêne pas du tout de venir ici et ensuite là bas. Vue qu'il est « téléporteur » et que demain il risque d'intervenir derrière mon dos sans me prévenir. Ils sont un GPS dans leur cerveau pour nous retrouver, je vous le dis. C'est fort agaçant car on ne peut pas avoir d'intimité avec eux. Pour ce qui est de venir en Ecosse ou chez toi. C'est moi qui est voulu pas toi, donc tu ne m'as pas obligé. Sinon tu m'aurais entendu, si ca aurait été le cas. Même si je suis un être aimante, j'ai droit de péter un cable quand on me force à faire quelque chose que je ne veux pas. Comme par exemple un abus de « musique » Ahah comme je suis drôle. « Deux.. Oui je comptais te le demander.. Oui les deux sont en France mais ma mère insiste pour que j'en fais un, au Japon.. Genre qu'elle veut que je tombe sur mon père et faire « Coucou Papa c'est moi ! » Mmmh, j'aime pas ça ! Je vais mourir.. Non du tout, puis tu ne m'as pas obligé, c'est moi qui est voulu.. Puis M. Musique comme je l'appelle.. Ah il va me tuer pour ce surnom.. Il est téléporteur à ses heures perdues.. Il saura me trouver avec son GPS incrusté dans son cerveau.. Malgré que je déteste ça, ca me donne envie de vomir ! » Ca me fait penser qu'une fois, j'ai essayé de l'effrayer en lui disant de ne pas me téléporter avec lui, sinon je lui vomis dessus. Là, il a plus ris et il m'a... foutu une baffe dans la figure. Merci M. Musique. Puis aussi Maman quoi, elle veut que je fasse « Coucou Papa c'est moi ! Tu veux violer ? Alors suis-moi ! » Genre la fille qui insiste à venir au Japon pour revoir son père. Ou elle veut que je le fais de suite, la rupture de liens. Eeeeh.. Je suis tout seul, donc il va me tuer. Houra, elle n'a pas pensé à ça. Puis surtout que si elle veut que je pars à la mer avec elle, je n'ai pas intérêt à revenir K.O sinon je m'enferme à la maison et je pars pas en vacances. D'ailleurs j'ai insisté pour que ca soit pas maintenant, vue que je veux partir avec Ren, s'il le souhaite, bien sur. Conclusion : Vivement qu'on soit en vacance, car le soleil est en train de me décomposer en petit morceau. D'ailleurs, je commence à peler. Ne vous foutez pas de moi, c'est une façon de me dire « Attention, tu vas bientôt dormir dans un sommeil profond » Eh merde alors ! Il accepte mon porte clé en forme de chat. Pour moi c'est comme un moyen de penser à l'autre sans vraiment qu'on le voit. Un lien entre nous deux, qui montrera qu'on s'aime. Enfin j'ai toujours fait comme ça, mais si ca lui gêne ca me dérange pas de stopper mes envies de « souvenir » entre nous. Vue qu'il accepte, je sors de ma robe, deux petits porte clé, un qui est déjà sur mon portable rose clair pas fluo c'est trop moche. Puis un autre pour Ren que je lui tend timidement. Un chat avec un petit cœur rouge en bas. C'est mignon non. Un signe d'amour et de penser à lui. Enfin pour moi bien sur. Car peut être que pour lui ce n'est pas la même chose.. Bref je m'emporte beaucoup pour si peu, n'est-ce pas ? Et vous pouvez pas me le dire, que je recommence à me faire des peurs pour rien. Pff.. « Un petit chat.. Je me suis dis que ca serait un moyen de pensé à l'autre même si celui ci est à une longue distance.. » Une fois que je lui ai donné le porte clé, je m'allonge sur le lit en tendant mes bras droit devant en fixant mon porte clé dans mes mains et m'amusant à le toucher comme un enfant ferait avec son joujou ou tétine. Du coup, cela m'embrasse beaucoup tout cela, j'ai l'impression que je vais m'endormir, si je ne parle pas. Et je ne veux pas faire des cauchemars, sinon je vais encore en souffrir. Bon faisons discrètement ce que j'ai envie de faire. Je me décale vers lui, petit à petit. Plus j'avance plus je rougis et plus je suis ridicule, vous ne trouvez pas. Mission réussie à présent, manque plus qu'à me mettre dans ces bras, voilà. Eh hop, je prend sa main que je met sur mon ventre puis je baisse ma tête vers le sol toute gêner. Un peu comme une petite souris. Ah non maintenant que je suis bien installé, je baille. Une vrai marmotte, surtout que je suis dur à me réveiller le matin. |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Welcome to Dreamland Dim 26 Juin 2011 - 16:36 | |
| Dormir aux côtés d'un ange, C'est comme atteindre les cieux.
Miyu a des façons parfois étranges de penser. Comment, ou même, qu'est-ce qui lui est passé par la tête, pour qu'il aille à penser qu'il me gêne en m'accompagnant à l'orphelinat. Je suis sûr qu'il s'y plairait. Si même moi j'ai réussi à changer d'idée, même en faisant semblant de montrer le contraire, Miyaki en sera aussi capable. Moralité, je ne veux pas l'y obliger, mais j'aimerai beaucoup qu'il m'accompagne. Et puis, s'il s'y sent bien, il sortira peut-être enfin de son cocon et se décidera à parler à cœur ouvert aux élèves et professeurs qui constituent la vie à l'orphelinat. Rien qu'à l'imaginer, et je souris déjà. Enfin, passons. Lorsque je l'interroge enfin sur ces peurs non fondées, le voilà qui répond pratiquement aussitôt :
« Parce que c'est ma vie.. J'ai toujours vécu avec des peurs futiles.. Même si ma mère croit que c'est de la paranoïa.. Très propriétaire.. va dire ça à mon professeur.. Il est collant.. Oh j'aimerais voir ça ! »
Effectivement, désolé de te dire ça, mais malgré tout l'amour que je te portes, je pense sérieusement que c'est de la paranoïa. Certes, tu n'en es pas à un stade très avancé, mais sache que je t'empêcherai d'en arriver là. Je suis sûr que c'est de la faute de ton père. Il t'a tellement traumatisé que maintenant tu crois que le mal est partout. Et moi, j'appelle ça de la paranoïa. Pure et simple. Alors, je j'envoie une légère pichenette sur le front de Miyaki, comme pour lui faire sortir ces idées malsaines de la tête. Ensuite... la deuxième partie de sa phrase repose sur mon caractère. Je fronce les sourcils. Comment ça, son professeur? Collant? On va pas s'entendre. Magnifique enchaînement sur ma jalousie. Oh oui, je t'assure que quand je m'y mets, ça peut devenir très... chiant. Et le fait d'être propriétaire n'arrange rien. Vraiment rien. Donc ton professeur et moi, ça va pas le faire. Le ramène pas à la maison, si tu veux pas que je le tue par mégarde. Je blague.
-C'est de la paranoïa. Et crois-moi, à ta place tu ne devrais pas me voir jaloux.
C'est juste un conseil. Peut-être aussi une prévention, vu le ton sur lequel cette phrase est sortie. Enfin, bref, maintenant qu'il sait tout, parlons maintenant de ce fameux concert. Encore là, la réponse fuse. Il a la forme ce soir.
« Deux.. Oui je comptais te le demander.. Oui les deux sont en France mais ma mère insiste pour que j'en fais un, au Japon.. Genre qu'elle veut que je tombe sur mon père et faire « Coucou Papa c'est moi ! » Mmmh, j'aime pas ça ! Je vais mourir.. Non du tout, puis tu ne m'as pas obligé, c'est moi qui est voulu.. Puis M. Musique comme je l'appelle.. Ah il va me tuer pour ce surnom.. Il est téléporteur à ses heures perdues.. Il saura me trouver avec son GPS incrusté dans son cerveau.. Malgré que je déteste ça, ca me donne envie de vomir ! »
Ce qui signifie que? Ce professeur de musique va venir chez moi? Has he want. Ici, c'est la dimension du chat de Cheshire. Et le Cheshire n'est pas réputé pour faire de cadeaux. Il n'aime pas qu'on touche à ses affaires. Il n'aime pas qu'on foute le bazar. Il n'aime pas que des étrangers pénètrent chez lui, sauf autorisation spéciale. Pour le coup, l'autorisation est ce petit bout d'homme en face de moi. Alors, ça passe pour cette fois. Mais que le professeur en question ne se sente pas chez lui pour autant. Parce que lorsque le chat sort de sa tanière, on n'en voit que les longues griffes. Belle ressemblance, vous ne trouvez pas? Voilà ce que signifie le terme jaloux. Pour moi, tout du moins. Et les griffes ne sont pas une métaphore. Je ne suis pas métamorphe pour rien. Et croyez bien qu'il n'y a pas beaucoup de téléporteurs qui me font réellement peur. En fait, le seul vraiment dans mon estime, c'est Takeji. Mais je ne parle que des téléporteurs. Les autres, c'est pas la même chose. Bref. Miyu me demande mon aide. Mais s'il fait de la musique avec son prof, il sera sans doute un peu fatigué lorsque je rentrerai. Et moi aussi. Quand aux deux concerts, il y en a qui me gêne. Enfin... s'il me demande de l'accompagner, je ne saurai pas trop comment réagir. Parce que techniquement, je travaille. Et que je me suis accordé un peu trop de vacances. Même s'il n'y a pas de programme à suivre, Mystery n'a pas trop apprécié mes nombreuses sèches. Eh oui, il n'y a pas que les élèves qui sont pénalisés. Résultat, plus de vacances jusqu'aux grandes vacances. C'est ainsi. Ce qui signifie, bosser même le week end pour préparer les cours. Ce que je faisais avant de rencontrer Miyaki, ce que j'ai tendance à oublier en fait... ce qui signifie aussi que je vais devoir être dans le calme. Ça passe ou ça casse. Mais c'est trop long à réfléchir pour le moment, je ne demande qu'à dormir. Point.
-Tant que ton professeur ne touche à rien ça m'ira.
Poursuivons.
« Un petit chat.. Je me suis dis que ça serai un moyen de penser à l'autre même si celui ci est à une longue distance.. »
Voilà le porte-clé en question. Ça va, c'était mon terrible que ce que je pensais. C'est simplement mignon. Un petit cœur tout rouge, un chat noir rayé blanc dans le dos. C'est parfait, pas trop cucu. Pas trop masculin, ça va attirer des soupçons chez Take, mais je m'en fiche, il le saura un jour ou l'autre. Alors, en attendant, je peux me permettre de lui donner quelques petits indices. J'accepte le cadeau avec un sourire non-dissimulé. Puis me retourne, saisis le porte clé sur mon portable, l'ôte délicatement et met l'autre. Il résiste d'abord, mais cède rapidement. D'ici là, je me dirige vers Miyaki et fait de grands yeux un peu surpris lorsque je me rend compte qu'il s'est largement rapproché de moi. Et il n'a pas terminé, il prend ma main et le pose sur son torse, comme un nounours. Puis, il baisse la tête. Quand à moi, je souris tranquillement en fermant les yeux, et passe ma main gauche sous ma tête, tournée vers Miyaki.
« Pas dormir.. » -C'est ça.
Je ne le pense pas du tout, je sais qu'il est sans doute déjà en train de dormir. Je vais devoir faire de même. Je lève les yeux vers la tête de lit, puis les ferme en soupirant de fatigue. Je pense que le sommeil ne va pas tarder à arriver pour moi aussi. Surtout avec la chaleur qui émane du petit ange endormi face à moi.
[TERMINE]
_________________- Spoiled children:
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