EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Sujet: La déprime du gros chaton Sam 12 Nov 2011 - 22:53
Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner.
Ça doit faire maintenant une journée entière que je suis rentrée chez moi. En Écosse, je veux dire. Et je n'ai la foi pour rien faire. Hier, je n'ai pas repris les cours et je n'ai pas non plus envie de le faire aujourd'hui. Toujours dans mon lit, aux côtés de Miyaki, je pousse un long soupir. Mon moral est au plus bas. Et ça provoque souvent des colères improbables. Il vaut mieux que je n'ouvre pas ma bouche pour toute la journée. Et pour ça, il n'y a pas trente six mille solutions. Il faut que je ne parle à personne. J'ai un jour parlé de passer ma journée en chat. Je sens que c'est ce que je vais faire. Bon, je peux bien sûr parler sous ma forme animale, mais je vais me retenir cette fois-ci. Parce que je n'ai la foi pour rien aujourd'hui. J'ai envie d'être malade. Et quand on a envie de revenir à ses formes animales quand rien ne tend à le vouloir, c'est qu'on est malade. Alors, pour cette fois, je serai malade.
Je me lève donc ce matin, plutôt fatigué. En fait, non, je suis pire que fatigué. Je n'ai pas dormi de la nuit. Il me faut un bon café ce matin. Je décroise mes mains de la poitrine de Miyaki et me lève du lit. Pas d'étirement, je suis encore endormi. Alors autant rester endormi toute la journée. Je dois avoir une mine d'allumée mental. Ne serait-ce que par mes habits. Le haut est pratiquement défait, et le pantalon pend mollement, comme un jogging. Je n'ai pas non plus envie de sourire.
-Ohayo Hime-sama.
Vous savez quoi ? J'ai vraiment envie de rien faire. Parce que là justement, j'ai envie de dormir. Je soupire d'un air à fendre l'âme, avant de me diriger d'un pas nonchalant vers la porte. Chaque soulèvement de pied me demande un effort énervant. Je ne fais rien en vitesse, parce que je suis en recherche de vitesse. Reste à savoir si c'est une flemme quelconque, habituelle, ou bien une véritable déprime. Je penche pour la deuxième option, ou bien une première option, mais à un stade très avancé. Qui n'a jamais été aussi avancé. J'inspire profondément, avant de me diriger vers les escaliers. Pour ensuite me stopper devant la cuisine. Je n'ai même pas faim. Alors qu'en temps normal, je suis le premier à manger. Mais non, là je n'ai pas même envie de voir quelqu'un. Je veux rester cloîtré, moi et mes idées noires, ruminant quelques poésies dans mon esprit. En attendant, il faut bien que je mange. Pourtant, j'ai l'impression que je vais vomir si jamais j'avale quelque chose.
Je remonte à l'étage, tandis que Miyaki se lève avec peine, s'étirant de tout son long. Je dois au moins la prévenir de mon mutisme de la journée. Au moins elle, étant donné qu'elle va devoir me supporter en tant qu'animal de compagnie très attaché à sa maison pendant une journée. Animal de compagnie habitué au luxe, en voilà des manières.
-Excuse-moi pour aujourd'hui, chéri, j'ai vraiment pas la volonté pour discuter.
Ajouté à cela une folle envie de se métamorphoser pour dormir toute la journée, étalé de tout son long. Alors survient le moment que tout le monde déteste lorsqu'on y est pas habitué. Je me métamorphose en belette afin de m'extirper de mes vêtements. Ce qui, d'un point de vue extérieur donne quelqu'un, puis des vêtements qui tombent au sol. Pour finir, une bestiole toute en longueur qui s'extirpe de ces mêmes vêtements éparpillés sur le sol. Et puis, une nouvelle métamorphose en ocelot, parce que je n'ai pas non plus envie de me balader toute la journée en léopard des neiges. D'autant plus que je sais que ma forme fusionnelle est toute poilue et donc extrêmement confortable pour moi et les autres. Passons. Je déteste le désordre. Je me saisis donc de mes affaires dans la gueule, tout en sautant sur le lit et déposant le tout près de mon oreiller. Je ne suis pas réveillé, alors je me roule en boule, réflexe de chat, puis ferme les yeux. 'est vrai que de l'extérieur, j'ai sans doute l'air mignon et minuscule, mais intérieurement, je suis juste exténué et terriblement déprimé.
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Sujet: Re: La déprime du gros chaton Dim 13 Nov 2011 - 0:29
I thought you were my fairytale A dream when I'm not sleeping A wish upon a star
Je vous traduis : Je dors. J'avoue que ce n'est pas très sympathique mais il ne faut surtout pas me réveiller le matin, sinon vous risquez de vous prendre un oreiller dans la figure, ou pire un regard noir qui signifie « Salop ! Tu m'as réveillée ! ». Je déteste qu'on interrompt mes heures de repos. Ca me met hors de moi. N'allez pas vous plaindre par la suite, qu'un aigle vous a becté. Vous l'aurez bien chercher. Mon heure idéal c'est 13h avant c'est que je dois vraiment mais vraiment y être obliger. Là, ce n'est pas le cas.. Car mon amour peut très bien se débrouiller tout seul, comme un grand garçon qu'il est. Donc dodo ! J'espère qu'il me reste encore du temps, sinon je vais être d'humeur râleuse et à faire chier mon monde. Lestat vous direz sûrement que je suis comme ça tout le temps, mais non ! Lui c'est un cas exceptionnel, je vous expliquerez plus tard. A part ce détail, dix minutes après que Ren m'est dit « Ohayo », la sonnerie de mon portable qui est « Gotta go my own way » raisonne dans la pièce. De quoi c'est la honte d'écouter la musique des High Musical School ? Je ne l'ai pas vue d'abord, puis j'apprécie les musiques du film, j'ai bien le droit non. -boude- Ma main se met machinalement a chercher le portable pour cliquer sur « Quitter » et stopper la musique avant qu'elle m'énerve. Bien sur, malchance, le mobile tombe par terre et augmente le son en tombant sur la touche. Je me met à couiner en frottant mes yeux.
_ Maudit soit-il ! grognais-je en prenant le portable au sol en l'éteignant.
Bon maintenant, faut que je me lève. Je ne vais pas rester cloîtrer dans la chambre et faire ma no-life en restant toute la journée au lit à ne rien faire. Même si j'aurais aimée l'être mais aujourd'hui c'est impossible. Je dois être là pour mon chaton qui est malheureux à cause de l'accident de sa maman. Alors arrêtons de faire la fainéante, et commençons par le commencement « l'étirage ». Je m'étire de tout mon long en sortant un petit couinement adorable. Ma main va chercher automatiquement le bout de couverture qui se trouve au bord de mes pieds pour le remettre sur moi. Ah non ce n'est pas possible, je n'arriverais jamais. Je suis faite pour dormir jusqu'à 12h ou 13h et non avant. Quel vie de chat, ahah. Cependant il y a bien quelque chose ou quelqu'un qui va tout interrompre le rituel habituel.. Mon n'amour. L'accident de sa mère l'a vraiment mis dans un sale état, je me fais du soucie pour lui. Je sens que c'est une drôle de journée qui va commencée.
_ Excuse-moi pour aujourd'hui, chéri, j'ai vraiment pas la volonté pour discuter. _ Ne t'excuse pas, mon amour, c'est compréhensible ! Mais ne t'en fais pas, j'en suis sûr que ta mère s'en sortira, c'est une femme forte ! Répliquais-je en me levant du lit pour le prendre dans mes bras et lui montrait que je serais toujours là quand ça ne va pas.
Oui, la connaissant depuis toujours, si on peut dire ça.. C'est une femme forte qui ne s'avoue jamais vaincu, tout comme son père d'ailleurs.. et le mien ! D'ailleurs j'aimerais par moment qu'il reprend son côté humain pour être un père digne tout comme M. Takahata. Mais je crois que j'en demande trop là. Bref, je crois que je vais me retirer de ces bras, parce que je peux voir dans ses yeux, qu'il a envie de faire autre chose que des câlins toute la journée. Donc je me replace dans le lit en m'allongeant confortablement pour bien voir ce qui va se produire devant mes yeux. Car j'ai honte de l'avouer, mais je n'ai jamais vue mon poussin se métamorphoser en un animal. Oui ben ne faite pas « BOUH » car c'est de sa faute, c'est lui qui n'a jamais voulu.. Pourquoi ? J'en ai aucune idée.. donc chut ! Pour la première fois, voici Renou qui se transforme en Belette.. Mimi retient toi, ne va pas prendre la belette dans tes bras, même si tu trouves ça adorable et choupinou. Non faut pas que tu fasses ça.. J'en suis sur qu'il s'est transformé en cet animal pour X raison donc attendons qu'il prend sa forme féline pour lui sauter au coup. Ouh la méchante ! Tadam.. Tadam.. Tadam.. Voici l'ocelot.. Attention à vos yeux cette scène est choquante -exagération- Mes yeux scintillent quand je le vois en félin. Puis commence à reprendre de mon sérieux pour m'excuser de mon futur comportement qu'il va devoir subir toute la journée.
_ -quelques minutes de sérieux- Excuse-moi, moi aussi, mon amour.. Mais quand je te vois en Ocelot, je ne peux pas résister ! -changement de comportement- Ooooh il est adorable et minuscule ! Comme c'est mignon ! Mais c'est que tu es à croquer comme ça ! Je vais t'appeler « Mireliow » -dis-je en sautant du lit pour venir te caresser.-
Quand je vous disais que je suis incapable de résister, je ne mentais pas. Quand il est en Ocelot, je suis dans tous mes états. C'est pitoyable mais ça m'amuse dans le fond. Et je sens que cette période de « Oh qu'il est mignon » ne va pas encore se terminer aujourd'hui. Pauvre pauvre chaton qui va devoir subir le comportement lunatique d'une fanatique qui adore les animaux mais surtout les félins. Sincèrement, je ne sais pas comment il va faire.
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Sujet: Re: La déprime du gros chaton Dim 13 Nov 2011 - 20:26
La forme n'est que l'enveloppe, à l'intérieur, il n'y a plus rien.
Journée qui commence mal, et qui m'a l'air de vouloir mal terminer. Ce n'est vraiment pas le moment de s'amuser avec moi. Lorsque je suis déprimé, je suis capable de beaucoup de choses. Qu'elles soient joyeuses ou pas. En vérité, je penche plus pour l'énervement que les ronronnements. Sans mauvais calembour. Je m'excuse à l'avance de ma journée marquée par le silence. Moi, parler ? Ce ne serait que pour débiter d’indubitables conneries. Et dans le mauvais sens du terme. Violent, je pourrais le devenir. Méchant, possible. Je n'aime pas qu'on m'énerve. J'aime bien la solitude par moment, et cela se manifeste en grande majorité lorsque la déprime vient s'installer. Plus je plonge dans la déprime, plus la déprime me plonge. M'enfouit. M'enterre sous quelques kilos de déprime. Bien enfouit sous la terre. Un mort vivant pour, je l'espère, une simple journée.
_ Ne t'excuse pas, mon amour, c'est compréhensible ! Mais ne t'en fais pas, j'en suis sûr que ta mère s'en sortira, c'est une femme forte !
Elle vient me faire un câlin. Je n'ai pas la force de lever les bras. En fait, je n'en ai carrément pas envie. Une femme forte ? Quand il s'agit de me snober, ma mère est forte oui. Quand il s'agit de m'engueuler, encore une fois, sa force me surpasse. Mais face à une mort où elle seule peut luter, que peut-on faire ? Si j'étais lecteur de rêves, je m'incrusterai dans son esprit pour lui faire comprendre qu'elle doit luter. Que malgré toute la haine que je lui porte, elle doit luter. Ça paraît si simple. Ça doit être triste d'être entouré de noir sans savoir qu'on est entouré de noir. La tristesse n'a sans doute pas sa place parmi cet environnement. Pas même les autres humeurs ou expressions. Mon regard, un peu perdu dans le vide, semble vouloir s'accrocher à quelque chose. Mais partout où il semble se fixer, l'image se désintègre pour ne montrer qu'une minuscule parcelle de vide. Je dois m'accrocher au vide ? Je risque de tomber. Le souffle de Miyaki s'éloigne, me rabattant un instant dans le monde des vivants.
Quelques minutes. Le temps qu'il me faut pour m'installer sur le lit, sous forme d'ocelot. L'attitude mignonne ? Je l'ai probablement. Mais ce n'est que de la surface. Miyaki m'observe un instant, puis finit par lâcher, des étoiles apparaissant progressivement dans ses yeux.
_ Excuse-moi, moi aussi, mon amour.. Mais quand je te vois en Ocelot, je ne peux pas résister !
Résister ? Ce n'est pourtant pas si dur. Si je me change en okapi, je m'étonnerai que tu me vois du même œil. Un okapi, ce n'est pas mignon, ni petit, ni poilu. J'aurai sans doute dû commencer avec ça. Mais de toute mes formes, l'ocelot est la plus pratique. Petite, rapide. Tout comme la belette. Mais cette dernière est justement trop petite. J'aurai peur de me faire marcher dessus. Terminer sa vie sous le pied de quelqu'un, ce n'est pas très glorieux. C'est carrément débile. Le regard de Miyaki s'illumine progressivement, tandis que son approche se fait dangereusement rapide.
_ Ooooh il est adorable et minuscule ! Comme c'est mignon ! Mais c'est que tu es à croquer comme ça ! Je vais t'appeler « Mireliow »
Exceptionnellement, je ne bronche pas. Les câlins et tout ça, j'y suis presque immunisé. Je l'ai dit. Quelques minutes passées dans le monde des vivants, le reste n'est que trouble et déprime. Une bulle forgée par mon seul esprit. Je ne réagis à rien. Je ne parlerai pas. Quand bien même on m'y forcerai. Je serai chat pour une journée. Et je le resterai jusqu'à ce qu'un problème survienne. On m'assigne d'un nom inutile. Lorsque j'étais étudiant, mon professeur de philosophie m'a un jour dit qu'un mot, répété cent mille fois, finissait par perdre son sens. Si je me répète mon nom, perdrais-je mon identité ? Fatale question, mais intéressante à étudier.
Le décompte commence.
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Sujet: Re: La déprime du gros chaton Mer 16 Nov 2011 - 14:04
Dites.. il compte vraiment se taire toute la journée ? Ce n'est pas que ça me fait peur, mais c'est étrange. Je n'ai pas habitude d'entre des mouches voler. Toute façon, ça ne peut durer longtemps, ce mutisme. Il va bien parler un moment. Non non, je me fais pas du soucie.. Enfin si bien sur, parce que c'est mon homme qu'on parle, et je n'aime pas le voir comme ça. Mais qu'est-ce que je peux faire.. Je ne sais même pas si c'est des blessures physique ou mental. Si ça n'était que physique, ma mère est guérisseuse.. Ah je n'aime pas ce silence, faut que ça cesse. Je vais donc prendre la parole comme d'habitude. Pour cela, je m'en presse de m'asseoir sur le lit, ou il est installé puis me met entre lui. S'il n'est pas pervers, il ne regardera pas là ou je pense. Bref, puis me met à le caresser le dessus de la tête avec une mine inquiète.
_ Ce n'est pas en déprimant ou en te lançant dans un mutisme que ta mère ira mieux ! Puis je n'aime pas te voir comme ça ! Même si c'est dur, faudrait que tu penses positif, peut être que ta mère est au coma mais elle va se réveillée, j'en suis sur.. Elle n'est pas comme mon père à être prêt à sacrifier sa vie pour pourrir la mienne..
Oui j'imagine bien mon père justement le faire pour que je prends sa place ou me forcer à aller vivre avec ma mère ou au Japon, restant au côté du père de Ren pour reprendre l'entreprise. Puis dans tout ça, j'ai oubliée de lui dire que mon père est inculpé. Normalement l'argent devrait nous revenir. On attends.. Mais je suis positive ! Je crois que cela va vite se faire et que ma vie « normale » va pouvoir enfin débuter. Tant que sa mère ne sera pas réveillée, on n'avancera pas.. Pendant ce temps, je vais m'amuser à enquiquiner le chat pour que cesse son mutisme. Même si pour me gueuler dessus, c'est déjà ça.
_ Toute façon, tu sais quoi.. Ca ne va pas durer longtemps ! Je vais tout faire pour que cela change.. -dis-je en tirant la langue- D'abord, je vais déjeuner.. et sortir le lait!
Premier coup foireux, la patté pour chat pour le dîner ou le déjeuner. Il ne va pas en manger, mais même si c'est chez lui, je l'empêcherais de manger au frigo. Car un animal mange de la nourriture faite pour les animaux, et non autre chose, et tac ! Bon let's go, même si je n'ai pas la fois, faut tout de même que je me bouge le cul. Je sors du lit, en remettant correctement ma nuisette blanche, et court pieds nues jusqu'à la cuisine. Alors qu'est-ce que je vais pouvoir me servir ? Mmmh.. du lait et des céréales. D'ailleurs en repensant à ça, c'est le seul repas que je mange correctement. Alors si j'ai bien fais les courses l'autre fois, il doit avoir mes céréales « Spécial K ». Ah les voilà, pour garder la ligne et se faire plaisir.. Je m'en met un peu, pas trop sinon ça me dégoûte et prend le lait pour m'en mettre. Maintenant que mon repas est fait, il faut que j'en verse aussi pour les chats, donc j'en mets dans les gamelles, et avec des croquettes juste à côté que je dépose. Puis appelle les chats :
_ Minou, venez ici manger ! Mireliow à table.. rigolais-je en appelant Ren pour le déjeuner.
Je reviens dans la chambre, en rigolant.. C'est vraiment hilarant qui soit en chaton pour la journée. Je ne sais pas comment il va réagir, mais ça va être drôle. Je lui mettrais les points sur les « I » même si c'est chez lui. Ahah la rime. Parce qu'un chat reste un chat, et non un humain, donc peut etre que ca va le faire bouger de la journée et se transformer en humain et non en chat. Je me met face à lui en fronçant les sourcils.
_ Allez Mireliow, faut manger.. Je te dis de suite, interdit de manger la nourriture humaine, c'est pour les hommes et non les chats, d'accord ! Dis-je en montant le ton pour montrer mon sérieux.
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Sujet: Re: La déprime du gros chaton Dim 20 Nov 2011 - 17:19
Rien ne se mêle, lorsqu'on ne pense pas.
Quoi dire ? Que je déprime, que le fantôme de ma mère me hante sans cesse ? Que je n'arrive pas à réfléchir ? Ou bien paradoxalement que je réfléchis trop ? Je ne sais plus quoi penser. Sous forme animale, on apprend à se poser moins de questions. Après tout, le cerveau n'est pas le même quoiqu'on en pense. On récupère l'instinct perdu des humains, on apprend à s'y fier plutôt qu'à s'en méfier. Je me demande si je pourrais tenir longtemps sous forme de belette. Les belettes ont un petit cerveau, il y a moins de place pour penser. C'est ce que je pense. Nous, les humains, on se prend trop la tête à penser à des choses dont on n'a pas besoin. La philosophie par exemple. La politique, l'économie. Tout ça, seul, on n'en a pas besoin. Et je suis seul. La présence rassurante à mes côtés semblent venue d'un autre monde. Sans doute est-ce moi qui ai déjà mis un pied dans le monde sombre et peu joyeux de la déprime.
_ Ce n'est pas en déprimant ou en te lançant dans un mutisme que ta mère ira mieux ! Puis je n'aime pas te voir comme ça ! Même si c'est dur, faudrait que tu penses positif, peut être que ta mère est au coma mais elle va se réveillée, j'en suis sur.. Elle n'est pas comme mon père à être prêt à sacrifier sa vie pour pourrir la mienne..
On me câline. Un chat, je suis un chat. Un chat qui ne pense à rien, qui ne devrait penser à rien. Qui ne devrait se fier qu'à son instinct, instinct qui lui dicte de ne penser à rien. Mais l'humain dans l'animal se méfie de son instinct, et l'humain pense. Pense qu'il ne devrait pas penser. Pense qu'une déprime n'est pas une solution. Il s'inspire d'un paradoxe qui ne le mène à rien, qui ne le mènera à rien, sinon à blesser son entourage. Mais cela, l'humain s'en fiche. Parlons de cet homme. Moi, je suis le chat. Un chat qui devrait vivre sa vie de chat, mais qui par moment doit vivre parmi les humains. Parce que la chat à une capacité que les autres chats n'ont pas. Il peut discuter avec les humains, et même prendre leur apparence. Moi, le chat, j'ai un jour cru avoir été humain, certain d'être né dans une famille humaine, d'avoir fait une scolarité humaine. Mais les humains ne sont pas bons. Ils se prennent trop la tête.
_ Toute façon, tu sais quoi.. Ca ne va pas durer longtemps ! Je vais tout faire pour que cela change.. D'abord, je vais déjeuner.. et sortir le lait!
Moi, le chat, je ne me prends pas la tête comme les humains. Et l'humaine avec moi, elle, se prend trop la tête. Ce prend la tête car le chat ne lui va pas. C'est l'humain qu'elle veut. Mais l'humain ne veut de personne. Il est cloître dans sa peau d'animal, renfermé sur lui-même, emporté par un tourbillon de sentiment. Et il n'arrive plus à refaire surface. Alors le chat prend la relève. Lui, il est net. Les soucis, il ne connaît pas. Il vit sa vie de chat comme l'entendrait seul un chat. Le chat solitaire. L'humaine se lève du lit, entraînant avec elle le soulèvement du matelas. Le chat est stoppé dans sa pensée instinctive. Réapparition temporaire de Ren l'humain.
_ Minou, venez ici manger ! Mireliow à table..
Mes oreilles se lèvent. Simplement parce que l'ouïe d'un animal est bien plus élevée que celle d'un humain. Reposons cela sur le principe de l'instinct. Quoiqu'il en soit, je vais bouger. J'ai décidé de ne pas parler, mais je peux vivre ma vie de chat l'espace d'une journée. Et un chat ne fait pas QUE dormir. Quoiqu'on puisse en dire de leur flemmardise absolue. Je m'étire dans un miaulement étouffé avant de sauter du lit. Le surnom ? Je m'en fiche. Je suis habitué aux surnoms, et du moment qu'il n'y a aucune méchanceté derrière je ne parle pas. De toute manière, je n'ai pas l'intention de m'exprimer.
_ Allez Mireliow, faut manger.. Je te dis de suite, interdit de manger la nourriture humaine, c'est pour les hommes et non les chats, d'accord !
Bien, bien. Je me doute qu'il y a anguille sous roche. Elle va vouloir me faire manger de la pâtée pour chat ? C'est Rin qui ne va pas apprécier. D'ailleurs, tandis que je descend mollement les marches de mon salon, cette dernière se précipité à mes côtés. Elle a très bien senti les ondes neutres émanant de moi. Et pour elle, ce n'est pas bon signe du tout. Je suis loin d'être un personnage qui s'efface. Et le peu de fois où c'est arrivé, je suis tombé malade. Elle n'a pas été nourrie pendant une semaine. Et ça, c'était pas cool du tout. Alors, elle me fixe de son regard émeraude. Les ondes télépathiques parviennent jusqu'à moi, mais j'enferme mon esprit entre quatre murs. Aucune interférence. Je fixe Miyaki. Puis la table de travail. Je n'ai pas spécialement faim, mais ce n'est pas de refus. Mais je ne pense pas m'abaisser à de la pâtée. Je saute sur le plan de travail, avant de me mettre sur mes deux pattes arrières. Mes deux pattes avant tentent d'ouvrir tant bien que mal une étagère pas très haute. Cependant, par manque de force, je décide de sauter à ce moment sur le frigo, assez haut, et observer, moqueur, Miyaki. Ne pas me laisser approcher du frigo ? C'est déjà fait.
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Sujet: Re: La déprime du gros chaton Dim 20 Nov 2011 - 18:06
Déjà c'est bien le chat se décide à bouger son cul pour manger. Il ne manquait plus que ça, que je lui apporte son déjeuner comme un Prince. Je l'aurais fais, si c'était Ren mais là ce n'est pas lui. Mais un chat. Et l'homme à le pouvoir sur l'animal. Dire que depuis que je suis petite, je suis végétarienne, et que je refuse de manger de la viande. Je ne sais pas comment je vais m'en sortir. On a beau dire que même si je ne le mange pas, d'autre le feront.. et que c'est trop tard pour eux, car ils sont devenu de la nourriture. Mais ça m'équerre et me donne la gerbe. Oups, je n'aurais pas dû reparler de ça, maintenant j'ai la nausée. Je pars en courant vers les toilettes et vomis.. J'en ai marre, je veux que ça cesse. Shy a de la chance d'accoucher. Elle n'a plus à supporter les symptômes de la femme enceinte. Puis je viens d'apprendre qu'avorter et accoucher, c'est pratiquement la même chose.. du sens qu'on te retire tôt ou tard le bébé. Je n'aurais pas supportée ça. Même après avoir vue le film d'horreur ou la meuf avorte d'une larve géante. Berk, rien que d'y penser.. J'ai la nausée. Allez rebelote, je me remet à gerber de bon matin. Bon appétit. Faut que j'oublie tout ça donc je retire le liquide sur mes lèvres à l'aide du papier toilette et tire la chasse d'eau en revenant par la suite dans la cuisine.
MALHEUR ! Il ne faut jamais laisser un chat sans surveillance. Sinon il se met à vous désobéir et à fouiller dans les placards. Je ne supporte pas ça, heureusement que Prunelle n'est pas comme ça. Sinon je péterais un câble. Je fronce les sourcils en sa direction, en croisant les bras. Non mais sérieux, il croit que je vais laisser manger de la nourriture. Il rêve trop là. Je vais donc là ou il se trouve, puis le retire du frigo pour le refermer. Ca va être clair et net pour moi, s'il veut être « chat » pour la journée, qu'il assume. Et non pas qu'il fait ses manières en voulant manger de la nourriture humaine. Okey, on va régler entre espèces.. _ Alors là, tu rêves mon beau.. Tu as voulu être « chat » tu l'assumes ! Un chat ne mange pas la même chose que l'homme, si tu ne l'as pas oublié ! Alors si tu veux manger ce qu'il y a au frigo, redevient humain.. Sinon la pattée ! Dis-je en le mettant ou il y a les gamelles à chat.
Bon voilà j'ai donnée la leçon à Mireliow.. Maintenant je vais m'asseoir et finir mes céréales. Qu'est-ce que je pourrais faire ensuite.. Il faut que je trouve de la suite dans les idées pour le forcer à redevenir humain. Ah, je sais.. Foutre la musique à fond, en faisant la folle. Non ça ne va pas marcher. Quelque chose qui va le mettre de mauvais poil, qu'il sera forcé d'ouvrir sa gueule. Ses habits chéris, mais oui ! Voilà la solution.. Une fois que j'aurais finis de manger, je vais ouvrir son placard et me déguiser en lui, en l'imitant. Ah ah, j'adore les imitations, ça me donne chaque fois le fou rire. J'espère que ça va marcher.. Pour ça, faut essayer ! Donc une fois que j'ai finis.. Je met ça au lave vaisselle et me dirige vers ta chambre, en t'observant du coin de l'oeil. Toute façon, je l'entendrais.. Je vais laisser mon sens animal prendre le devant pour entendre ce qui se passe.. Bon go ! Je suis dans notre chambre à coucher, même si on n'a fait qu'une fois.. Pourquoi, je crois que mon ventre l'effraie donc il ne veut plus me toucher, ce qui signifie que je vais être en manque..
Bref, me voilà devant le placard que j'ouvre doucement. Je me dévêtue, espérant que les chats ne soient pas pervers pour me regarder dans la position d'eve. Puis regarde tous les beaux costumes qu'il y a à l'intérieur. Oh celle là, c'est celle que j'ai mis l'autre fois. Non je vais mettre un autre, bien plus beau et scintillant, qu'il pique bien sa crise. Puis s'il me griffe ou mord, mon don de guérison automatique, viendra faire son effet. Alors ah celle ci est PARFAITE ! Je vais l'essayer. Alors je la sors du placard, en prenant soit de le fermer par la suite, et me met à l'essayage. Il est lourd quand même, et surtout grand... Tellement que je suis fine, je me parais un enfant dedans. C'est magique. Maintenant manque plus qu'à me faire passer pour le chat pour réveiller sa colère. Ahahahah. Bon un, deux, trois.. Go, je teste ma capacité à changer de voix pour faire une voix masculine et assez prometteuse pour l'imiter. _ Miyaki ne touche pas à mes affaires ! gromellais-je d'une façon imitative. Ah parfait, je crois que je suis enfin prête pour attaquer. Je me dirige ou se trouve les chats, puis en voyant Renou, un sourire malsain vient sur mes lèvres. Il ne va pas apprécier, mais c'était à ses risques et périls d'être chat.. Alors un petit test à présent, voyons voir comment réagit le chat, à mon imitation : _ Mireliow, fait attention.. Je t'ai à l'oeil. imitais-je d'un air blasé.
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Sujet: Re: La déprime du gros chaton Jeu 24 Nov 2011 - 11:02
La déprime se dissipe peu à peu, l'amusement vient prendre sa place.
J’observe Miyaki se diriger d’un pas pressé vers la salle de bain. Et cela, deux fois de suite. Ça me fait mal au cœur, mais comme ce dernier est déjà suffisamment blessé, un de plus, un de moins, je ne suis plus à ça près. J’inspire profondément avant de me coucher sur le haut du frigo. Il va falloir que je fasse la poussière ici un jour. Ne serait-ce que pour être plus confortablement installé la prochaine fois que je fais une déprime. Et j’espère de tout cœur que cela ne se reproduira pas avant longtemps. C’est comme une sorte de maladie. Tiens la chanson française « je ne veux pas travailler » serait vraiment bien pour décrire mon envie actuelle. Et puisque je n’ai envie de rien… J’ai le droit de soupirer ? Ne serait-ce que pour m’enfoncer encore plus dans un mon état de dépression avancée. Je me fais subitement soulever du sol. Connaissant l’identité de la personne, j’en profite pour me faire aussi lourd qu’un chat. Et puisque je suis déjà plus lourd qu’un chat normal, j’avoue que c’est un peu méchant de ma part de l’obliger à travailler comme ça, alors qu’elle est enceinte.
_ Alors là, tu rêves mon beau.. Tu as voulu être « chat » tu l'assumes ! Un chat ne mange pas la même chose que l'homme, si tu ne l'as pas oublié ! Alors si tu veux manger ce qu'il y a au frigo, redevient humain.. Sinon la pattée !
Tiens, une gamelle. J’ai déjà dit que je n’avais pas faim. Et je ne métamorphose pas en humain avant longtemps. Je veux être tranquille aujourd’hui, même si je sais que Miyu fait tout pour me narguer. Je me demande ce qu’elle va imaginer maintenant. Toucher à mes produits de beauté et les foutre dans la poubelle. Ah non, là, ce serait vraiment méchant. Là, c’est certain que je me métamorphoserai en humain et que je me disputerai aussitôt avec elle. Mais elle comme moi connaît bien le prix de ces choses, et ce serai vraiment par pure méchanceté. Et je n’aime pas les gens méchants. La crise passée, je retournerai sous forme animale, et cette fois-ci, j’aurai une autre raison pour ne pas lui adresser la parole. Véridiquement. Rin suit furtivement Miyu qui monte dans ma chambre. Moi ? Je reste planté sur mes positions, observant d’un air blasé la gamelle face à moi. Je me demande bien le goût que ça a, ces choses. Il paraît que les humains mettent de croquettes pour chiens dans certains apéritifs. Si je n’ai pas envie de goûter à la pâtée, c’est parce que j’ai peur d’aimer. D’aimer parce que ma forme fusionnelle est un chat, et parce que j’ai les papiers gustatifs d’un homme. Ça serait vraiment la honte. Alors, je préfère regarder cette gamelle rempli sans chercher à en goûter un peu. En plus, je ne vois vraiment pas comment manger dans une gamelle. Lorsqu’on a des habitudes humaines, on a du mal à se dire qu’il faut plonger la tête dans la gamelle pour manger. C’est… dégoûtant ? Rin descend à la charge, sautant les quatre dernières marches de mon salon. Vive l’agilité. Je soupire avec désastre lorsqu’elle m’annonce ce que trame Miyaki. Pourquoi elle prend autant de temps, en somme. Je suis tout de même censé réagir là. Ne serait-ce par un feulement inattendu. J’attends de voir pour voir quoi faire. Rin se place à mes côtés, tandis que je me décide à me coucher sur le sol glacé. Mes oreilles se lèvent instinctivement lorsque Miyaki fait son entrée dans la cuisine. Je lève lentement les yeux pour découvrir une de mes tenues préférées sur le dos de Miyaki. Elle n’a pas intérêt à la tâcher. Sinon je mords. Laver cette chose, c’est pire que sculpter du béton. Pratiquement impossible lorsqu’il y a une tâche. Je l’étripe directement si elle met de la sauce tomate dessus. Mieux vaut sortir de la cuisine pour limiter les dégâts.
_ Mireliow, fait attention... Je t'ai à l'œil
C’est ça. Moi aussi, je t’ai à l’œil. Surtout mon costume bien trop grand pour toi. N’est-ce pas ? Etrangement, je passe sans rien dire devant Miyaki tandis que Rin feule furieusement à l’attention de ma petite amie. Voyons. Si elle veut la guerre, la petite humaine, elle va l’avoir. Si je ne parle pas, je peux faire des bêtises. Comme un vrai chat. Bon, étant donné que c’est tout de même ma maison, on va limiter les dégâts à ses affaires. Je ne vais pas m’amuser à faire mes griffes sur mon canapé. Je monte à l’étage, comme si de rien n’était, toujours suivi par Rin. Bon… trouver quelque chose. Ah ! Ha ha. J’ouvre une armoire. Sous-vêtements. Je sais que les femmes ne supportent pas qu’on touche à ce genre de choses. Je reviens donc à la charge près d’elle, tenant dans mes dents une magnifique culotte bien sexy. Mes yeux pleins de malice s’amusent alors à lancer une pique. Des fois, le regard suffit à lui seul à faire comprendre le fond de ses pensées.
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Sujet: Re: La déprime du gros chaton Jeu 24 Nov 2011 - 21:26
Ou est-ce qu'il va le minou ? Ca sent pas bon du tout. S'il touche à un de mes sous-vêtements, parole de femme enceinte.. ca va hurler et pas qu'un peu. Non pas je n'aime pas qu'on touche à mes affaires. Mais les sous-vêtements s'est fragile et le moindre faux pas, c'est fichu. Et venant en plus d'un chat, j'ai quoi avoir peur qu'il fout ses griffes dessus pour abîmer la matière. Mais je ne m'inquiète pas pour ça, surtout que s'il touche à mes robes haute couture, faite sur mesure, il est mort. Oui je sais, il fait comme moi.. mais j'ai une raison de le faire, MOI ! Oui, la raison est que je fais tout mon possible pour lui pourrir sa journée et que sous le coup de la colère, il redevient humain. Alors que lui, c'est de la vengeance. Je ne supporte pas ça, donc je m'empresse de le suivre pour savoir ce qu'il mijote et quand je me rend compte qu'il a chopée une de mes culottes sexy que je cache dans le placard. Mon regard se fait plus noir que noir, mon ton de voix change soudainement et les paroles ne sont pas aussi agréable, qu'au début..
_ Si tu oses foutre tes sales pattes de chat sur le sous-vêtement.. Je te jure, que tu ne vas plus revoir ton costume ! Dis-je d'un ton sec et froid, comme on m'a jamais entendu avec.
S'il continue comme ça, il va passé sa nuit dehors. Il va se faire bouffer par les loups, piquer par les moustiques, attraper la crève, tout.. tant que ça le punis de son comportement de gamin, ca me convient. Ah que je suis méchante là, non mais il aurait pu prendre une robe normale, j'aurais rien dis.. enfin presque.. mais un sous-vêtement tout le monde sait à quel point c'est gênant, en plus le fait que ça soit super fragile, ces trucs là. Puis ce n'est pas pour dire mais là, le chat tu es un sales pervers de toucher à des sous-vêtements de chats, on va croire que tu es en manque. Quoi que ça pourrait être ça, mais j'en doute sincèrement. Alors, vue qu'il n'est pas décidé de lâcher ma culotte entre ses crocs, je vais le faire déstabiliser, en lui jetant des cousins dans la figure. Et vue que j'aime bien les batailles de polochon entre copines, ca va faire mal. Mais d'abord lançons quelques injures, l'histoire de lui faire comprendre le fond de ma pensée :
_ Pervers ! Satyre ! Vicieux ! Obsédé ! Répliquais-je d'un ton mécontent, tout en balançant des oreillers sur lui, histoire de le mettre au tapis et de récupérer mon sous-vêtement indem.
Allez tu vas lâcher prise, oui ! Sinon je te fous dehors toute la nuit, ou pire je te prives de nourriture pendant un long moment. Ahah, que je suis sadique quand je n'ai pas ce que je veux. Cependant il y a quelque chose qui va le faire changer d'avis, j'en suis sur. Je prend mon portable dans mon manteau noir lolita et compose le numéro du vétérinaire de mon chat pour demander un vaccin et un examen pour le chat. J'espère que ça va le faire bouger son cul et faire lacher prise, sinon je ne vois pas comment faire du tout. C'est que par moment, il est vraiment borné et y a pas solution. Ah tient, justement, la chance est avec moi.. ca décroche.
_ Allo, docteur ! Oui, c'est Miyaki.. J'aimerais faire un examen à mon chat ! Non pas Prunelle, mais Mireliow.. je l'ai pris à l'association y a quelques moments, et j'ai peur qu'il soit enragé ou qu'il attrape des verts.. D'accord, je vous l'emmène cet après midi.. merci beaucoup docteur, à toute à l'heure ! Répondis-je avec un sourire de victoire avant de raccrocher.
Là tu as perdu le chat, tu vas te faire vacciner et te faire passer un examen, que tu le veuilles ou non, ça t'apprendra à t'en prendre à moi. Non mais je te jure. Mais si tu cherches à aller plus loin, on va voir si ta partie humaine résiste à mon charme, lorsque je me déshabille devant toi. GAME OVER ! Je ne suis pas beaucoup vêtue d'habit en plus, donc il suffit de quelques tour de passe passe et je me retrouve dénudée.. Que le jeu commence, je frotte ma jambe contre mon autre jambe en lançant un regard provocateur et charmeur à la fois, au chat en face de moi. M'en fiche si Rin me voit, comme ça il y en aura pour deux. Puis baisse petit à petit les deux bretelles de ma nuisette avant de la faire tomber à mes pieds, je m'approche dangereusement du chat, en me léchant les lèvres sensuellement, tout en me mordant la lèvre par moment. Une fois face à face, je caresse le haut de sa tête en faisant des regards envoûteur. Puis me décale légèrement en baissant légèrement le soutien-gorge, pour que ça fait sexy.
[On va dire, qu'elle a déposée avant de le faire son streap tease. d'accord.]
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Sujet: Re: La déprime du gros chaton Sam 26 Nov 2011 - 19:10
Un jeu, une farce, et c'est le démon qui s'anime.
Le piège semble ma fois très bien marcher. Et vue le regard noir lancé par ma jeune petite amie, elle semble comprendre qu'on ne s'en prend pas aux affaires des autres. Une façon de lui faire entendre qu'on ne touche pas non plus à MES affaires. La raison, dans tout ça ? Au lieu de m'énerver, je l'énerve elle et je m'amuse moi. Elle devrait se penser heureuse. Elle a quelque peu extirpé l'image de ma mère de mon cerveau. Je ne parle toujours pas, je ne métamorphose toujours pas en humain. Mais au moins, je ne suis plus vraiment déprimé. Et c'est une bonne chose.
_ Si tu oses foutre tes sales pattes de chat sur le sous-vêtement.. Je te jure, que tu ne vas plus revoir ton costume !
Eh bien, il me semble que l'irritation de ma copine soit monté à son maximum. Oh, allez, je ne dis rien depuis ce matin, et pourtant tu me traites d'animal. Ce qui, en somme, a pour effet de dégrader mon image. Et je ne supporte pas ça. Sauf aujourd'hui. Tâche exceptionnelle. Il faut dire que Miyu est vraiment marrante à vouloir me tirer une quelconque expression humaine. D'accord, d'accord, si elle y arrive, je promets de faire quelque chose pour la récompenser. On verra quoi sur le coup.
_ Pervers ! Satyre ! Vicieux ! Obsédé !
Légèrement déconcentré sur la situation, je refais subitement surface en me retrouvant plaqué au sol par un oreiller. Subite retour au monde réel. J'inspire profondément, avant de m'extirper des coussins et esquiver les coups meurtriers lancés par ma petite amie. On se calme. Incroyable. Tout ça pour une malheureuse culotte. Les femmes peuvent aller vraiment loin quand elles veulent. C'est effrayant. Ah ! Elle laisse tomber. J'ai donc gagné. Je me dirige vers Rin d'un pas lent, ponctué une queue qui remue légèrement, signe d'un début d'agacement contrairement à la joie pour un chien. Ce jeu est fatiguant. Me voilà replongé dans un état mi somatique, mi éveillé. Je fixe Miyu qui s'approche de la porte d'entrée. Je crois durant un instant qu'elle s'apprête à sortir mais non. Elle se saisit de son portable avant de parler à je-ne-sais-qui.
_ Allo, docteur ! Oui, c'est Miyaki.. J'aimerais faire un examen à mon chat ! Non pas Prunelle, mais Mireliow.. je l'ai pris à l'association y a quelques moments, et j'ai peur qu'il soit enragé ou qu'il attrape des verts.. D'accord, je vous l'emmène cet après midi.. merci beaucoup docteur, à toute à l'heure !
Si j'avais pu le faire avec des yeux de chats, je les auraient brutalement ouverts, telle deux boules de billard. Elle souhaite vraiment me faire VACCINER ? C'est pas possible, ça. Vacciner, je l'ai déjà fait, je le fais au tout dernier instant. Je suis à jour. Non, le problème dans tout ça, c'est que cela prend des conséquences graves. J'ignore ce qu'un vaccin pour les animaux peut me faire. Les vermifuges pour chat ou contre la rage... ça ne se fait pas pour les humains. Je pourrais probablement tomber malade. Elle est folle... Elle ne pense à ce genre de conséquences ou bien est-elle aveuglée par sa subite rage pour un malheureux sous-vêtements qu'on trouve partout ? Je ne la comprends plus. Mais je me suis promis de ne pas parler, alors j'espère franchement qu'elle va se rendre compte de ce qu'elle fait. Au pire s'il arrive, il se rendra compte que je suis un ocelot, et s'il souhaite tout de même me vacciner, je me défendrais en me métamorphosant. Dans ce cas-là, le médecin saura que je ne suis pas humain. Ce qui veut dire que le Secret sera découvert. Par ma faute. Et ça, ce n'est pas du tout envisageable.
Je secoue la tête pour chasser ces mauvaises idées puis me recentre sur Miyu, qui exécute sous mes yeux abasourdis un super strip-tease. Rin lui tourne le dos, avant de se poser sur le canapé, ignorant sublimement nos deux personnes. Je ne sais pas ce qui lui prend, mais puisque j'ai fermé mon esprit, je ne peux pas savoir ce qu'elle en pense. Quand à moi, je fixe Miyu d'un air carrément... blasé. Okey. Là, ça devient grave. Elle tente tout et n'importe quoi pour m'extirper un mot de la bouche ? Je ne vois pas... non... je ne vois pas. Faut-il que je me décide à parler afin qu'elle cesse cette mascarade ? Probablement. Elle pose sa main sur ma tête. J'observe son ventre devenu rond. Je me sens vraiment hyper fautif pour ça aussi. Mon regard devient triste l'espace d'un instant. À vrai dire, vous savez ce que j'ai envie là maintenant tout de suite ? C'est de l'embrasser. Parce qu'elle est trop mignonne. Parce qu'elle est réconfortante et tant d'autres choses. Je l'aime tellement. C'est l'une des raisons pour laquelle je ne me suis pas trop opposé à ce gosse. Bon, penche-toi un peu plus. Encore un peu. Et hop, je lâche subitement la culotte pour venir lécher la joue de Miyu. Parce que la bouche, je pense pas qu'elle appréciera. Voilà tout. Un genre de petit « merci » sous entendu. Je dévie subitement les yeux pour aller m'asseoir sur le canapé. La télévision me manque. Je m'empare de la télécommande sous les yeux de Rin puis commence à tapoter dessus. Ah ! Le moniteur s'allume. Je change de chaîne. Puis décide qu'il est temps de faire comprendre à Miyu qu'il n'y aura pas de vétérinaire. Je me change en busard et vient planter mes serres dans le canapé, sans pour autant le déchirer. Rin n'aime pas cette forme, elle a toujours envie de me sauter dessus pour me bouffer. Un simple envol jusqu'au lustre suffit à lui faire perdre espoir. Et Miyu ne pourra plus me toucher. Eh oui, avoir u petit ami métamorphe n'est pas la meilleure chose au monde.
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Sujet: Re: La déprime du gros chaton Sam 26 Nov 2011 - 20:31
C'est qu'il a peur de moi le matou. Il n'a pas encore suffisamment confiance en moi. Pourtant, je ne lui ferais aucun mal. Il croit dur comme fer que je vais le faire vacciner alors que ce n'est pas un vrai « chaton ». Il est marrant à être naïf sans vraiment avoir entendu la voix du type au téléphone. D'ailleurs pour ceux qui ont cru dur comme fer, la même chose que le chat, sachez que je n'ai même pas composé le numéro du vétérinaire. J'ai pianotée sans enfoncer les touches. Eh oui, je suis maline mais pas sadique. Il faut bien être observateur pour avoir remarquer ces petits détails. Mais je vais faire comme, tant qu'il n'aura pas une réaction humaine. Cependant c'est vrai qu'une furie de lingerie aurait été capable du pire. Moi même si on touche à mes affaires, je ne suis pas capable de détruire quelqu'un. J'insulte. Je hurle. Mais... je ne frappe pas, ou ne fait rien de stupide. Bon mon steap tease n'a rien de stupide, pour tout vous dire, c'est just e pour déclencher une réaction humaine. Même si je sais que mon ventre rond n'est pas un atout majeur, mais ça peut tout de même lui faire tirer une tête. Et cela fait ses preuves, le chat s'approche de moi et fait une léchouille.. mais cela ne suffit pas pour moi, même si c'est une sorte de récompense.. Je sais que je suis capable de le faire, j'ai plein de truc en réserve. D'ailleurs, ne vous moquez pas.. j'ai la chanson de pokémon qui pourrait bien le faire rire ou lui tirer une tronche outré comme je l'ai vue quand j'ai fais ma danse..
Avant que je puisse faire quoique ce soit, il se métamorphose en un autre animal, le busard. Il ne me fait vraiment pas confiance, c'est dingue, alors que ma race « d'ange » devrait lui suffire pour lui faire comprendre que je suis inoffensive. Bon c'est vrai y a Miyok,o mais je la contrôle et elle est innocente pour une fois, donc chut. Alors juste pour le plaisir de jouer l'enfant, et je fais les yeux d'une enfant malheureuse voir triste, ayant le début des larmes des yeux, qui commence avant de répondre : _ T-tu me fais vraiment pas confiance... -avant de changer de comportement et de tirer la langue en direction du lustre ou il est perché, et sourit amusé- Naïf va ! Je n'ai même pas composée le numéro du vétérinaire ! Tu crois vraiment que je te ferais du mal, le chat ! Tu es bête ! Une fois la chose dite.. Je prend la télécommande en zappant. Voyant ce qu'il y a, s'il y a Pokémon, j'aurais une pensée à ma demi-soeur, elle est fan de ça. Et elle me demande souvent de chanter le générique. Elle est chou, maintenant, je suis comme téléporter dans mon enfance.. avec tous les animés. Princesse Sisi, Olive et Tom, Pokémon, Digimon... Ah tient voilà que je tombe sur le générique.. Bon allez je me lance, on va rire.. S'il ne rigole pas, c'est qu'il repense encore à sa mère. On va tester ça de suite.. Je prend la télécommande comme si c'était un micro, et je me met à chanter le générique en levant les bras.. Je suis bête mais qu'est-ce que je ne ferais pas pour le rendre heureux et le faire rire. Même à me faire passer pour une conne.
_ Tout dépend de toi -pointe le doigt sur toi- Tout dépend de moi ! De tous nos rêves ! De nos espoirs.. Notre amour nous rendra plus fort, pour affronter l'histoire.. On peut enfin toucher le ciel ! De devenir éternel ! Bon j'avoue, j'ai modifiée les paroles.. mais ça le fait mieux qu'amitié non ? Mais je zappe de nouveau jusqu'à que je tombe sur un reportage sur les aigles. Je mets à couiner en baisant la tête. Ca me manque de me transformer en aigle, punaise ça fait longtemps que je n'ai pas mis un aile dehors. Bon dans ce cas faut que ça change, ainsi on pourra s'amuser à deux non ? Ca lui fera changer d'idée en même temps, bon... après avoir rit en chantant, et laisser la télévision, si monsieur ne veut pas prendre l'air. Je tend le bras comme les fauconniers.. c'est pratique de regarder les reportages animaliers. Puis fait un drôle de bruit pour appeler le busard qui est sur le lustre, espérant qu'il s'installe sur moi pour lui parler. Car je n'aime pas être loin de mon interlocuteur. Mais je vais le dire tout de même, car j'ai envie de sortir là.. ca devient urgent.. _ Chéri, un tour dans les airs ça te dis ! Tu pourras voir ma forme fusionnel de glace.. Ca me manque les airs ! Bon j'attends un peu avant d'aller dans la salle de bain, ouvrant en grand le porte vitre.. je retire les derniers habits que je porte, et me transforme en aigle blanc en sautant en même temps par le porte fenêtre. Mon dieux, mon pelage est abîmée, je me pose dehors et retire quelques plumes avant de faire le cris de rassemblement qui veut dire.. _ *T'arrives le busard ?!
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Sujet: Re: La déprime du gros chaton Sam 26 Nov 2011 - 22:55
Maître corbeau, sur son arbre perché.
Perché sur mon lustre qui penche dangereusement du côté où il va tomber à cause de mon poids, je surplombe toute ma maison. Ce que ne semble pas apprécier Miyu. Moi, pourtant, je me sens bien. Pour un volatile, se sentir haut, c'est toujours signe de réconfort. Surtout lorsqu'on observe le chat au sol qui fait tout pour vous attraper. Rin, je te jure que si tu touches un poil à mon lustre, je te tue. Mes lustres, j'y tiens beaucoup, et ils m'ont coûtés les yeux de la tête. Alors, si l'un d'entre eux tombent par inadvertance, je ne le supporterai pas.
_ T-tu me fais vraiment pas confiance... Naïf va ! Je n'ai même pas composée le numéro du vétérinaire ! Tu crois vraiment que je te ferais du mal, le chat ! Tu es bête !
… Est-ce que j'ai le droit de me plaindre ? Parce que ça devient méchant. Elle est moqueuse, elle se fiche de moi. Elle m'oblige à me poser, je l'avoue, par peur du médecin sur le lustre et elle m'annonce à présent que tout ceci n'était qu'une farce. C'est méchant, vilain. Quoiqu'il en soit, je ne suis plus un chat, mais un busard. Alors il n'y a plus de « chat » qui tienne. Je croasse bizarrement pour montrer mon énervement face à cette erreur de ma part. Mais d'un côté, je suis rassuré qu'elle ai pensé à moi. Miyaki zappe les chaînes jusqu'à tomber sur les habituels mangas pour les jeunes.
_ Tout dépend de toi ! Tout dépend de moi ! De tous nos rêves ! De nos espoirs.. Notre amour nous rendra plus fort, pour affronter l'histoire.. On peut enfin toucher le ciel ! De devenir éternel !
J'ai bien vu ? Elle est vraiment en train de chanter un générique pourri de manga, croyant la télécommande être un micro ? Je m'empêche de rire pour lui donner satisfaction, même si pour ma part, le souvenir de ma mère commence lentement à s'effacer. Ce qui, en somme est une bonne chose, bien qu'il puisse revenir à la charge. Je détourne la tête pour ne pas fixer Miyaki, jusqu'à ce que celle-ci se stoppe pour me faire signe de venir sur sa main. Ce n'est pas par mauvaise volonté, mais je ne descends pas. Les serres d'un volatile prédateur, quel qu'il soit, nécessite des protections aux bras. Moi-même, si je me pose quelque part, je ne suis pas en position de régler la force de mes serres. J'aurai trop peur de lui égratigner la peau. Et j'en serai coupable s'il arrivait pareille chose.
_ Chéri, un tour dans les airs ça te dis ! Tu pourras voir ma forme fusionnel de glace.. Ça me manque les airs !
J'incline la tête dans un sens, avant de voir Miyaki s'éloigner pour se diriger vers la salle de bain. Elle finit de se dénuder à l'extérieur, avant de se changer en magnifique aigle. Pour moi, c'est une première de la voir se métamorphoser. J'ignore si c'est vraiment un pouvoir premier ou simplement une façon d'exprimer son pouvoir, mais en tout les cas, c'est magnifique. Comme ça, elle doit être deux fois plus grande que moi. Ça ne m'arrange pas, mais hélas, je n'ai pas de forme d'aigle. Un couinement se fait entendre de l'extérieur, tandis qu'elle s'arrache quelques plumes abîmées.
_ *T'arrives le busard ?!
Bien, bien. J'effectue un plongé du lustre, ouvre un instant mon esprit pour prévenir Rin de ne laisser entrer personne, et sort à mon tour. Sans prendre le temps de me poser, je bats des ailes pour faire du surplace. Moi aussi, ça fait longtemps que je n'ai pas volé. C'est une impression que je retrouve tant bien que mal. Mais un bon entraînement. J'effectue quelques piqués pour reprendre la main avant de m'envoler d'un seul coup, persuadé que la jeune aiglette me suivrait.
Le vol dura une bonne demi-heure, pendant laquelle des échanges à sens unique se firent. Je ne prononçait toujours mot, préférant apprécier le soleil naissant sur ma peau plumeuse. Toute déprime s'était envolée, au sens propre comme figuré. À plusieurs reprises, j'eus envie de répondre à Miyaki, mais m'en retins. Enfin, lorsque les plaines verdoyantes pour un hiver m'apparurent, je me mis à foncer vers le plateau un peu à l'écart, entouré d'arbres. Il ne fait si froid pour un mois de novembre, pas très chaud non plus. J'aperçois Miyaki qui me suit, comme elle le fait depuis quelques minutes déjà puisque je suis plus rapide qu'elle maintenant qu'elle porte un enfant.
Lorsque nous arrivons tout près des arbres, je remarque qu'elle commence à fatiguer. Ça ne m'étonne qu'à moitié. On ne s'est pas posé depuis le début du vol, et moi même je commence à fatiguer. Continuant ma longue descente, j'arrive jusqu'à traverser les arbres qui, je le sais, va poser quelques problèmes à la forme proéminente de Miyaki sous forme d'aigle. L'un des avantages à être petit. J'en profite pour me cacher et revenir sous forme de belette. La belette c'est petit et ça passe partout. Alors, lorsque je vois apparaître l'aigle blanc, je me rue dessus avant de me métamorphoser en humain. Aïe, effectivement, il fait pas très chaud. Mais bon passons. Je sens qu'une personne va être surprise. Roulant sur le côté, je tiens fermement l'aigle dans mes doigts, sans la serrer, avant de lâcher, victorieux :
-Je te tiens !
Un sourire s'affiche sur mes lèvres, tandis que je relâche l'animal près de moi après lui avoir offert un baiser sur le sommet du bec. Changer du tout au tout, c'est ma spécialité, mais je dois avouer que c'est pour beaucoup grâce à elle que j'ai pu effectuer un tel changement. Roulant sur le côté, la main soutenant ma tête, j'observe l'aigle qui ne bouge pas. Afin de lui faire comprendre tant bien que mal la situation, j'ajoute peu après :
-Merci ma chérie, tu es vraiment mon plus cher trésor.
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Sujet: Re: La déprime du gros chaton Dim 27 Nov 2011 - 11:03
Ca fait déjà une demi heure que je parcours les airs avec mon amant. Malgré qu'il ne répond pas à mes mots, je trouve que c'est romantique. Un voyage féerique. Même si ce silence me tue à l'intérieur.. Ca me fait du mal de me sentir impuissante face au malheur de l'homme que j'aime. J'aurais aimée tout faire pour qu'il oublie ça et qu'il redevienne heureux. J'espère que sa mère ne va pas tarder à se réveiller, car je ne supporterais pas de le voir comme ça. Ce qui lui fait mal, me fait du mal aussi.. C'est un cercle vicieux, comme si nos deux cœurs n'en faisait qu'un seul, et que ce que ressent le busard, je pouvais le ressentir. Ca me tue de ne rien pouvoir faire pour que tout cela change. Si j'aurais pu, j'aurais fais un retour dans le passé.. et j'aurais pris la voiture pour sa mère.. comme ça, il ne souffrira pas. Bien sur, personne ne lui aurait dis pour moi. Une larme de volatil coule au sol... Il faut vraiment que cela cesse, c'est pour ça que je ferais tout pour qu'il demeure toujours heureux, et qu'il ne manque de rien.. comme lui a été là quand rien n'allait.. « Ren, je veux que tu sois heureux... » et je ferais tout pour que tu le sois, à me ridiculiser, à l'effrayer, à l'énerver, tant qu'il oublie sa mère, c'est l'essentiel. Je t'aime mon amour.
_ Je te tiens !
Sans que j'ai pu comprendre ce qui s'est passé. Je me suis retrouvée entre les doigts de mon homme. Encore sous le choc de ce qui s'est passé, à essayer de me débattre pour sortir de cette forêt et le temps ou je pensais à autre chose et que je l'avais perdu de vue. Et à présent dans ses doigts, c'est minable.. non pas la situation, mais la mienne... un aigle qui s'est fais attrapée par un humain, s'ils étaient tous comme moi, la race aurait disparu. Mais on s'en fiche. Entendre sa voix me soulage, et me donne envie de m’effondrer en larmes. Ma prière s'est enfin exaucer. Après avoir prier mille et une fois pour qu'il parle ou redevienne humain. Ca me rend tellement heureuse. Il m'a tellement manqué, même si ce n'est qu'une journée, ça me suffit pour détruire mon univers. Je suis perdue sans lui. Je perds tous mes repères. C'est comme si on me privait de mes ailes pour une éternité. Je ne pourrais jamais m'en sortir sans lui, même si on aura beau me dire le contraire.. Son amour, et son bonheur est essentiel pour ma survie, sans lui je tombe en percutant le sol..
Après son tendre baiser sur mon bec, il me relache avant de me remercier. Mais il n' a pas à me remercier, au fond, je ne l'ai fais juste pour le rendre heureux, parce je ne veux pas qu'il souffre à cause de sa mère. Je le préfère comme ça, heureux. Il est tellement plus beau en souriant, la preuve.. Cependant vue que je ne suis pas métamorphe mais c'est juste une façon d'exprimer mon pouvoir différemment. Un peu Miyoko aussi.. et que cela l'un comme l'autre n'a qu'une très courte durée tant que je n'ai pas le collier que ma mère a fait fabriquer pour que le temps de métamorphose soit plus long. Je redeviens humaine.. Ca va s'en dire qu'être dans cette situation me met mal à l'aise. En plus, il fait pas très chaud.. et ça me gêne d'être comme ca, surtout que c'était la première fois qu'il m'a vue en aiglette. Donc une légère gêne apparaît sur mes joues sous formes de rougeur, avant de lui répondre à ce qu'il vient de dire, par autre chose..
_ Merci ma chérie, tu es vraiment mon plus cher trésor. _ J'ai tellement eux peur ! J'ai cru que j'allais perdre l'homme que j'aime ! Je ne supporte pas te voir ainsi, ca me rend malade... soufflais-je doucement avant de laisser couler quelques larmes de mes yeux.
Je m’effondre dans ses bras, en passant mes mains autour de son cou.. le serrant fort contre moi. Je ne te lâcherais plus à présent. Je ne veux pas que ça recommence. Pense à nous deux, et oublie ta mère pour l'instant d'une vie. Je t'embrasse follement, en passant ma main sur ton visage, pour voir si je ne rêve pas et que je n'ai pas heurtée le sol au cours de ma route dans la forêt. Non c'est bien lui, je ne rêve pas.. il est bien là, il parle bien.. C'est bien mon homme ! Je suis tellement heureuse, j'avais tellement peur de ne plus le retrouver ou de;le voir toujours en ocelot jusqu'à ce que sa mère sort de son coma. Je m'aurais auto détruit à ce moment. Je sais que je peux le rendre heureux.. maintenant quand il aura besoin de moi, je serais là. Je l'aime, c'est ma vie, mon oxygène...
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Sujet: Re: La déprime du gros chaton Dim 27 Nov 2011 - 16:04
Si on m'avait dit, que ça faisait autant de bien.
Je l'observe avec un sourire en coin. Vraiment, j'ai de quoi être chanceux. Elle s'en fait tellement pour moi que j'en arrive à vouloir être toujours plus avare. Je veux ses baisers, lui sortir tous les sentiments du monde. Je veux sentir sa peau contre la mienne, ses cheveux s'emmêlant dans les miens, son souffle sur moi. Tout cela, je ne le veux que pour moi. Que ce soit de l'énervement, de la joie, de la tristesse, de la colère, du bonheur, je veux tout. En échange, je lui offrirai tout ce qu'elle souhaitera. Même si ça ne passe par l'argent, je le lui offrirai. Après tout, elle possède une partie de mon cœur.
Déposant le volatile sur le sol, cette dernière se retrouve sous forme humaine. Oui, je sais, c'est vraiment froid. Elle est toute rouge. Quelle honte y a-t-il à avoir ? C'est vrai que pour un métamorphe, se retrouver nu, ce n'est pas quelque chose de rare. C'est d'ailleurs par sa réaction que je comprends qu'elle n'est pas vraiment métamorphe. Je fixe son ventre sans réelle animosité ou sentiment de frustration, ce qui est une première. Je me sens juste bien. Tel Adam et Ève, tant qu'ils n'ont pas goûtés à la pomme de la connaissance. Sauf que Ève n'était pas enceinte. Je m'empêche de rire.
_ J'ai tellement eu peur ! J'ai cru que j'allais perdre l'homme que j'aime ! Je ne supporte pas te voir ainsi, ça me rend malade...
Mais ne pleure pas, chérie. Je ne voulais pas te faire de mal. Je suis tellement désolé. Je tend ma main pour essuyer ses larmes naissantes. Elle vient subitement me prendre dans ses bras. Puis m'embrasse. Je passe mes mains autour de son cou, dérivant jusqu'à ses longs cheveux éparpillés sur le sol. Miyaki, je t'aime. Du plus profond de mon âme, tu ne trouveras personne qui t'aime autant que moi. Même si ce gosse se dresse entre nous deux, tu ne l'aimeras jamais autant que moi, et je ne l'aimerai jamais autant que toi. Sans doute parce que toi, je te désires vraiment. Mais là n'est pas la question, ni même le sujet. Je continue de l'embrasser, sans m'arrêter. Quand bien même la respiration deviendrait haletante, souhaitant de tout cœur s'arrêter, je ne m'arrêtera pas. Tel un aigle fondant sur sa proie, je ne te lâcherai pas. Tant que tout ne sera pas terminé, je ne serai pas rassasié. Ma chérie, je t'aime tant. Sur ce sol si accueillant et pourtant si froid, je sens pourtant mon corps devenir de plus en plus bouillant.
Mes yeux dérivent par moments à ceux de ma forme fusionnelle, comme lorsque je suis en proie à de violents accès d'adrénalines. Passant mes mains sur tout le corps de ma copine, de ses seins jusqu'à ses hanches, je prolonge jusqu'à ses chevilles, l'obligeant à plier ses genoux. Mes baisers se font plus puissants, s'écrasant par moments sur son cou ou sa poitrine. Dans un rire non retenu, je lui murmure à l'oreille ces dernières paroles :
-Je pense qu'on va devoir se contenter du sol.
Une canine de ma forme fusionnelle se dévoile tandis que je me mords la lèvre de désir. Je suppose que se retenir serait une pure perte de temps, alors allons-y. Je lui offre un dernier baiser avant de débuter ma lourde charge. Encore une fois, on se passera du préservatif. Et puis, elle est enceinte, alors il n'y a aucun problème. Même si mes compétences se sont avérées fausses la première fois. Enfin bref, les longues minutes qui passèrent ne furent qu'à nous deux.
À nous deux jusqu'à ce que je décide de rouler brutalement sur le côté. Dans une respiration qui se voulait soupir, je repris mon souffle, en sueur. J'ai l'impression que mon cœur bat dans tout mon corps, comme après un effort intense. Je pose mes mains en croix, respirant aussi fort que je le peux. Ma poitrine se soulève rapidement. Eh bien. Ça faisait longtemps. Je lâche entre deux respirations ces mots :
-J'espère... que tu ne m'en veux pas... pour avoir encore oublié... le préservatif.
Même si ma phrase a tout d'une excuse, mon regard lui semble encore plus joyeux qu'il ne devrait l'être. Au moins, le soucis de ma mère est enterré pour un certain temps. Et ça, c’est ma fois une très bonne nouvelle.
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Sujet: Re: La déprime du gros chaton Dim 27 Nov 2011 - 17:26
Une caresse aux cheveux. Un baiser fougueux. Un enlacement. Des choses aussi simple que ça peut emmener bien loin. Mais jamais je ne le regretterais. Car ces moments sont magiques et rares. Et la plupart du temps, ce n'est plus l'homme que j'ai à faire mais la bête. Un magnifique léopard qui va refaire son apparition dans pas longtemps. Les yeux blancs perçant du chat, le bouillonnement de son cœur. Tout cela suffit déjà pour que je commence à « mouiller ». Car l'excitation vient souvent au début avec les métamorphes. Et ne s'arrête plus.. Les mains de mon amant parcourt tout le long de mon corps sans hésitation, comme pour suivre le courant du vent. Un long frison parcourt mon corps à ce moment là, qui me fait mordre les lèvres, presqu'aux sang. Je vais jusqu'à rabattre mes chevilles sur moi, ou laissant remonter ses baisers sur mon corps qui ne font que accroître l'excitation qui sommeille en moi. Mais c'est lorsque mon homme arrêta, que je viens de comprendre pourquoi il rit.
_ Je pense qu'on va devoir se contenter du sol. _ Cela m'est égale tant que c'est avec toi ! -soufflais-je dans son cou, en me mordant légèrement pour faire un suçon-
Il faut bien le faire un peu partout, pour découvrir l'amour dans tous ses sens. Même si pour le moment, on ne l'a jamais fais dans un endroit banale tel que la chambre... mais cela est amusant, ça donne une source d'excitation nouvelle, comme quand un enfant découvre le monde, ou ce qu'il a eux à noél. Et c'est alors que le début de notre nuit, si nous pouvons dire cela.. commence. Par l'excitation, mon amant se mordit ses lèvres laissant place à ses canines.. me demandant ou est-ce qu'il va me mordre. A ce que j'aurais entendu, entre les jambes, c'est excitant.. mais ça veut rien dire. Bref notre journée de romance pour ne pas nous mélanger les pinceaux dura un long moment, le temps était passé tellement vite, que je venais de me rendre compte, qu'on avait oublié le préservatif. Toute façon, pour tout vous dire, c'était impossible, si on le prenait par le bec, il serait troué et il n'aurait rien fait et sur nos ailes, il serait tombé avec le parcourt qu'on à fait. Donc impossible de se protéger dans un tel endroit, si on n'avait pas prévu de le faire. Cependant, mon amour tient tout de même à s'excuser, mais venant de lui.. j'en ai l'habitude, puis je suis déjà enceinte donc ce n'est rien. Mais bon vue notre activité, et essoufflement même si j'avoue que c'est lui qui a fait le travail. D'ailleurs, par moment j'en viens remercier d'être une femme, car ce n'est pas moi à être au dessus et à tout organisé. Mais il s'est s'y prendre, c'est un pro.. A croire qu'il avait déjà fais avec une autre personne avant moi, un jour faudra que je lui demande, avec qui était sa première fois..
_ J'espère... que tu ne m'en veux pas... pour avoir encore oublié... le préservatif. _ Non.. ne t'en fais pas ! J'en ai... l'habitude, mon amour ! -répondis-je un peu amusé, mais surtout essouffler, en venant poser ma tête sur son torse-
Encore tout chaud, justement. Il faudra d'ailleurs qu'on s'envole de nouveau. Mais cette fois-y c'est moi qui gagnera.. ne compte pas gagner deux fois par la suite. Je t'attraperais aussi pour me venger, car les volatiles détestent se faire prendre comme ça. Et même si je n'en suis pas un, une partie de moi fusionne avec la glace et l'animal donc je me sens comme animal. Faudra que je pense aussi à prendre le pendentif de ma mère.. et que j'essaie voir s'il fonctionne vraiment, même si ce n'est que pour une journée en fonction de l'intensité du rubis.. mais au moins, je profiterais de ce vol et d'être ensemble.. Car c'était vraiment magique de voyager avec lui, j'étais comme transporter dans un autre univers. Je suis tellement heureuse qu'il va mieux et qu'il est enfin lui-même et non à se prendre pour un ocelot qui vit une vie de chat et non sauvage. Notre vie pourra reprendre comme d'habitude, et j'espère qu'il n'y pensera plus jusqu'à son réveil. Comme ça, il sera encore deux fois plus heureux... et cela remplira mon cœur de joie. Puis il a pu voir que je ferais tout pour lui, et que j'étais vraiment inquiète pour lui à cause de son état et de sa mère. Je ne joue jamais la comédie et même si j'aurais pu m'en fichait comme certaines personnes font.. moi non. Même si ce n'est qu'une pour journée, je ne le supporte pas. Et il faut absolument que j'aime vive heureux..
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Sujet: Re: La déprime du gros chaton Dim 27 Nov 2011 - 18:11
Quelle famille on fait, vraiment incroyable...
Si j'avais su la joie que tout ceci allait provoquer chez moi, je n'aurai même pas attendu d'avoir fait les quatre kilomètres. Paradoxalement, j'avais tout sauf envie de faire l'amour il y a quelques minutes de cela.
_ Non.. ne t'en fais pas ! J'en ai... l'habitude, mon amour !
Je ne peux m'empêcher de rire, tout en reprenant mon souffle. Quel irresponsable je fais, tout de même. Mais ça ne m'empêche pas de ne pas éprouver la moindre culpabilité. Il faudrait penser à rentrer maintenant. J'inspire profondément avant de me relever tout en prenant la forme du léopard des neiges. Nous devrions rentrer. Je ne sais pas quelle heure il est, mais ce qui est sûr, c'est que nous avons dû passer quelques temps ici. Alors que je m'apprête à me retourner pour voir Miyaki, un brusque éternuement m'oblige à fermer les yeux. Ce qui, pour un animal, ressemble à quelque chose de très étrange. C'est comme si le léopard aboyait. Et voilà, ça m'apprendra à poser mes pattes n'importe où, me voilà malade à présent.
Je soupire jusqu'à attendre que Miyaki retrouve sa forme d'aigle. Oui, rentrons, prenons un bon bol de thé chacun devant la télévision, recouverts d'une couverture et habillé cette fois-ci, collé l'un à l'autre, entourant de mon bras la taille de ma petite amie. Oui, une bonne couverture bien chaude, voilà ce qu'il me faut. Miyaki s'envole d'un seul coup. Surpris, je me mets à courir dans la direction de Miyaki, puis, une fois extirpé des arbres, je saute d'un seul coup pour prendre ma forme de vol. d'un battement d'ailes puissant, j'en viens à m'élever jusqu'à Miyu. Malgré notre fatigue, nous finissons tout de même par commencer une course que je gagne, étant donné le poids que Miyu doit supporter par l'enfant. Il y a une fois où je me suis posé la question suivant : « Le gosse, dans tout ça, est-ce qu'il se métamorphose aussi pendant que Miyu se transforme ? » Pour un animal, porter un enfant humain ce doit être impossible.
Nous arrivons peu après chez moi, où je me change aussitôt en ocelot, à quelques mètres du sol. La chute est plutôt violente, mais je me félicite de ma capacité à pouvoir me changer en toute circonstances. Plus rapide que Miyu, j'en profite pour courir jusqu'à la salle de bain pour en sortir deux robes de chambre. J'en enfile une bleu foncé sous forme humaine et m'empresse de sortir pour voir apparaître l'aigle. Je lui enfile la robe de chambre lorsqu'elle reprend sa forme humaine, en l'embrassant une nouvelle fois.
Eh bien, eh bien, mettons notre plan à l'oeuvre. Maintenant, il ne reste plus qu'à faire chauffer de l'eau.