Plusieurs mois c'est écoulé depuis ma petite fugue au Manoir, on est aujourd'hui en décembre pourtant il fait super chaud ici. Oops j'ai hormis de vous dire que je me suis installer à Miami, pour quelque temps. A cause des événements qui se sont produite à New York, j'ai peur que cela c'est un peu ébruité jusqu'aux manoir. Bon après tout peut être qu'ils sont foute un peu de moi, Natasha qui elle est derrière sa fille chérie, sa fille qui elle... Ben je sais pas je n'ai jamais eut occasion de lui demander, Dorian je sais pas non plus, maman depuis qu'il y a Edouard je me demande si elle ce pose toujours la question, si sa fille est toujours de ce monde, papa lui... Papa lui j'y ai jamais penser, lui je ne peux rien en dire je n'ai jamais réussir à lire claire en lui. Je ne sais pas comment il a put réagir de mon départ, mais je pense que tout comme les autres il n'a pas dû s’attarder sur mon cas. Merde... Voilà ce que je dis !!! Pourquoi je doute, tout d'un coup ? Aujourd'hui je suis à la plage, non je ne suis pas en bikini c'est pas mon style d'ailleurs. Je suis pourtant près de la plage et encore une fois je ressent le doute dans mon cœur, pourquoi ai-je l'impression que si je me retour je le verrais lui... Je me pose bien des questions sur lui, mon père, cet homme qui pour moi est si mystérieux, qui es-tu papa ? Et si je me retour me le diras-tu, hein papa ?
Je m'achète une glace car la chaleur est insupportable, peut-être aurai-je dû finalement me mettre bikini. Je blague bien sur, un garçon manquer comme moi porter des vêtement féminine, jamais a par dans ma chambre fermer à clé peut-être. Je marche sur le sable chaud, je n'est pas mes chaussures aux pieds, je l'ai tiens dans mes mains. Il y a tellement de gens c'est affreux, autant d'humains regrouper me rang malades ils puent. Pourtant je l'ai envie tous, pour une raison que je me garde de vous dire. Je m'arrête de marcher j'entends les gens s'amuser, les vagues danser et pourtant ma poitrine se contracte soudainement. J'ai... J'ai peur, je ressent l'atmosphère s'étouffer autour de moi je me retour je ne vois personne d'inquiétant pourtant... J'ai peur. Je remet mes chaussures et je cour loin de la plage, je traverse le passage piétons sans savoir si le feu est rouge ou pas et je cour le plus vite possible, le plus loin possible, pour finir dans une petite ruelle. Pourquoi me suis-je comporter ainsi ? Pourquoi suis-je effrayer ? Il n'y a qu'une personne en ce monde qui peut m'effrayer ainsi. J'arrive dans cette ruelle, je suis si essouffler et je me crois ici à l'abri pourtant... La peur reviens à nouveau et beaucoup plus fort, à présent je sais que si je me retour je verrai la chose qui me terrifie. Je me retourne et j'aperçois la silhouette d'une personne, une silhouette que je reconnaîtrais entre mille à mon grand regret...

- Papa !?

Toute chose en ce monde à sa place dans l'immensité de l'univers, une place qui lui est destinée depuis bien des âges. L'univers est une chose si mystérieuse et si envoûtante, si beau et si immense à la fois. Devant cette immensité nous ne sommes que des grains de poussière, mais moi je dit qu'on est bien gentil en disant grain de poussière. Certaines personnes veulent la grandeur sans savoir ce qu'est vraiment la grandeur, c'est gens là en t il vraiment une place dans l'immensité de l'univers, et moi ai-je vraiment une place en ce monde ?

Ysoline pleure dans son coin, et moi j'enrage. Natasha est venue nous voir, nous rappeler l'humiliante fugue de notre fille. Il est hors de question selon elle que cette impertinente se tire comme ça d'ici. J'étais à deux doigts de me jeter sur elle, enceinte ou pas. J'ai cru que j'allais casser quelque chose. Dorian était derrière, il en a rajouter. C'est indigne de nous. Père trop gentil. Le pot de fleur vole dans la pièce et s'écrase contre le mur. Ils l'ont repéré. Elle pensait aller gentiment en Amérique sans qu'on puisse le savoir ? A croire qu'elle n'a rien dans le crâne ! Ysoline pleure parce qu'elle lui manque, parce qu'elle est fatiguée, parce que Edouard la fatigue et que je suis hors de moi. Soudainement elle s'arrête, les yeux déterminés. Je saisi son regard. Je cours à la suite de Natasha et lui ordonne de rappeler les gens qu'elle a mis sur le coup. J'irais la chercher, seul. je crois discerner l'ombre d'un sourire de sa part, mais je n'ai pas le temps. Je fais mes valises pour Miami.

Dans l'avion je rumine de bien sombres pensées. Je me demande encore de qui Natasha peut elle attendre un enfant. C'est peut être un sorcier de Croix. Dans ce cas l'heureux élus devrait se faire connaître et il ne resterait pas dans l'ombre. Je planche sur le sujet depuis deux mois déjà. Je crois qu'elle a fait une connerie. J'ai mis des espions sur le coup. Les miens. Mais il faut faire gaffe avec ça, c'est à double tranchant. Je soupire et m'endors doucement, pour me réveiller ) Miami, atterrissage. Je sors rapidement. Première classe aidant. Je sors le dossier. Il porte une inscription : Mathias Cross, impertinences. Je fronce les sourcils. Je crois que Dorian s'est amusé. Je prend une chambre dans un grand hôtel et à peine mes affaires posées que je repars. Pas besoin de faire le mendiant dans la rue avec une photo en demandant si quelqu'un l'a vue. j'ai nettement plus de classe.Costar bleu marine, cravate assortie et chemise blanche. J'arrive chez un contact. Je le salue à peine. Après tout il me doit le respect. L'ordinateur s'allume, télécharge la photo et compare avec les caméras de sécurité... Elle est à la plage. Je me tire.

La plage. J'avais noté le numéro de la rue. Elle n'y est plus. Elle a dû avancé. Je me concentre, la cherche parmis cette masse de chien. J'y repère une étincelle, son étincelle. Mon visage se ferme. Je ne cours pas, je n'en ai pas besoin. Je l'ai vu. Elle est à une cinquantaine de mètres. Et elle se met à courir. M'a-t-elle vu ? Je ne crois pas. Mais elle m'a senti sans doute, son coeur l'a fait. Je me durcit encore. Et je lui cours après. Elle fait l'erreur fatale de tourner là où il n'y a personne, aller dans une petite ruelle. Quand on est poursuivis, le mieux, c'est de se mêler à la foule. Elle respire fort après sa course. Elle se retourne.

-" Papa !?"

Je ne répond rien. Je ne fais que la regarder, avec plus de dureté que jamais. Avec mépris et colère. Avec dégoût. Pauvre petite chose. Qu'es-tu pour oser me braver ? Je sors une craie sans rien dire, trace une rune sur le mur. Silence. Nous sommes coupé du monde. Et je peux laisser libre cours à ma colère. Je m'approche. Un pas. Un autre. La baffe pars et l'amène au sol. Je la relève par le col et la tient devant mon regard de fureur.

-" Comment as-tu osé ?"

Je la lâche, la laisse tomber. Je suis totalement hors de moi. Le trajet pour venir jusqu'ici ne m'a pas arranger. La colère qui patiente grandit. Elle bouillonne en moi, dans les moindres recoins de mon corps, vibrant dans mes os et ma chair. J'ai toujours vécu avec colère, mais ce n'est pas pareil. Je sers les poings, j'attends sa réponse qui ne vient pas. C'est autre chose qui vient. Des larmes. Des larmes coulent de ses yeux, sans fins, énormes. Je suis tellement surpris que je recule d'un pas. Des larmes ? Mathias est en train de pleurer comme si je lui avais retiré sa poupée alors qu'elle avait trois ans.

-" TUE MOI ET VA-T-EN ! SI TU ME HAIS AUTANT QUE ÇA, TUE MOI !"

J'hallucine. Je suis en plein délire. Elle se tire sans un mot et ne donne aucune nouvelle, et c'est moi qui me fait engueuler ? Non mais c'est le monde à l'envers. Et elle continue de pleurer. Bordel ! J'y crois pas. Je frappe un mur. Du sang coule le long de mon poing, mes jointures ont craquées, la peau s'est déchiré. J'ai mal. J'ai foutrement mal. Je serre les dents pour ne rien laisser échapper. Je la fait tomber, dos au sol, face à moi, et pose mon pied sur sa gorge. Il me suffirait d'appuyer un peu, de briser sa nuque...

-" Tu es sûre que c'est ce que tu veux ? TU ME DOIS PLUS DE RESPECT QUE ÇA !"

Je retire mon pied et shoot dans son ventre. Je me détourne. Il faut que je me calme sinon je vais l'atomiser, l'éclater contre le mur, l'encastrer dans les briques. Je respire doucement. Je ferme les yeux. Une main remonte machinalement vers ma tempe et s'y pose, embêtée. Je la regarde, pauvre chose sans défense, à mes pieds, la chair de ma chair, le sang de mon sang, aussi pitoyable que la vermine. Je me mords les lèvres et la relève plus calmement. Époussette ses habits, essuie le sang qui coule sur son visage, sèche ses larmes.

-" Tu aurais dû prévenir..."

Je l'amène contre moi. Je la serre dans mes bras. Bordel pourquoi est-elle partie ? Je suis un sanguin, je réagis au quart de tour, avec cette violence qui m'a toujours habité, mais les vrai sentiment remonte toujours. Je ne pourrais jamais être ce papa poule, mais malgré ma froideur, je ne peux pas dire que je ne me suis pas inquiété. Et si... Si elle avait été tuée ? Ma famille a des ennemis, et je la sais imprudente, elle pourrait s'être frotté à plus fort. Je l sers encore plus contre moi.

-" Si tu voulais voyager, faire le tour du monde, tu aurais dû le dire. Nous étions pété de trouille."

Je la relâche et la regarde plus durement.

-" Plus jamais une fugue. C'est très humiliant de ta part."

Pourquoi n'a-t-elle rien dit ? Je sors mon portable et appelle Ysoline. ... Allo ? Oui c'est moi... Oui elle va bien. Non elle n'a rien.... Oui, je lui ai dis... Non, on va en parler... Je sais... Moi aussi je t'aime... Je raccroche.

Ysoline avait la voix brisée d'espoir. Mathias était en vie et c'était tout ce qu'il lui importait. Il est plus dur je crois pour une femme d'admettre qu'on a perdu un enfant, son enfant. C'est pour ça que Natasha s'est lancé à corps perdu dans une quête pour la retrouver et l'arraché à Orpheo, la retrouver elle, sa fille. Elle ne pouvait pas admettre l'avoir perdu. Si Mathias avait été enlevé par Orpheo, si au bout de deux ou trois ans je ne la retrouvais pas, pour moi, elle aurait été perdue. C'est dur à dire mais c'est la stricte vérité. En deux ou trois ans, surtout à l'âge qu'avait Luka, Orpheo aurait pu manier son esprit. Mathias n'aurait jamais plus été ma fille. Seulement le produit de leur haine envers nous. Un objet, une arme à se servir contre moi. Mais jamais je ne le permettrais. Elle serait morte avant.

-" Oui papa..."

Je hais la voir si soumise bien que je le juge nécessaire. Plus tard elle devra voler de ses propres ailes, sans soumission à qui que se soit tout en gardant tout de même une attache avec sa famille. Mais pour le moment elle n'est pas prête. Elle n'est qu'un petit oisillon perdu et j'enlèverais pas après pas tous les obstacles qui se dresseront sur sa route pour qu'elle puisse briller aux yeux de tous. C'est pourquoi chaque obstacle était éliminé avec soin. Je me souviens de cette esclave qui ne savait pas rester à sa place. Lisy. Cette sale humaine faisait bien son boulot avant qu'il lui prenne de vouloir plus que sa condition. Mathias la considérais sûrement comme une amie. Mais on n'est pas ami avec un animal. Elle aurait pu être son animal de compagnie, si elle n'avait pas des idées dérangeantes. La naïveté et l'innocence... Il m'a fallut être radicale. J'aurais pu juste la tuer sans que Mathias la voie, mais elle devait comprendre que c'était impossible... Plus jamais.

-" Pourquoi es-tu partis ? Te rends-tu compte que Natasha était prête à t'envoyer chercher ? Ils auraient été moins tendre que moi. "

Je ne devrais pas la traité comme ça. Il semblerait que je n'arrive pas à avoir autant d'intransigeance que je ne le voudrais. C'est assez problématique car cela a engendré chez Mathias un comportement étrange. Si père avait été encore envie il m'aurait incendié. Il m'aurait sûrement frappé aussi. Du haut des ses soixante dix ou quatre vingts ans, je ne sais plus, dans la force de l'âge d'un sorcier, il n'aurait pas hésité à me faire saigner jusqu'à l'os, me fouetter jusqu'au sang, pour le comportement de ma fille, moi, un homme adulte. Il n'aurait pas supporter que son fils se montre si faible. Je me rappelle de ses coups et de ses injures, de sa violence sans fin pour me former. Ce n'était pas une baffe, ou une privation, ça allait toujours plus loin. Il m'a cassé plusieurs fois le bras et j'ai eu le droit au fouet au moins aussi souvent qu'un esclave. Mais il a fait de moi l'homme que je suis maintenant et en cela je le remercie.

-" Ne me donne pas l'occasion de devenir aussi impitoyable que ton grand-père, crois moi tu me haïrais. Si jamais je revois un écart à ton comportement, je te jure que je me montrerais intraitable."

Mathias sait parfaitement que mon père n'a jamais été un tendre. Elle peut le voir sur mon corps. Surtout sur mon dos. De petites cicatrices subsistent encore, malgré la magie. Natasha a beau dire, elle est pareil avec sa fille. Pareil que moi. Peut être n'arrivons nous pas à être comme nos pères. Je crois que nous avons juste trop de pitié pour nos enfants. Le fait qu'ils soient tous les deux morts nous a fait réfléchir... Aimons ceux qui nous restent.

-" Je connaissais les risques, je suis parti en sachant ce qui risquais de ce produire. Je suis parti à la recherche de la puissance, mais c'est l'odeur putride de la mort que j'ai conquis.
- Inconsciente !"

On ne va pas chercher le pouvoir comme ça. Elle va se brûler les ailes un de ces jours. D'une certaine manière elle me ressemble tellement. Père disait tout le temps que j'étais trop téméraire et que je mourrais à cause de ça. Il m'a donc appris à réfléchir un peu. Mais je suis toujours un fonceur. Je n'aime pas attendre. C'est comme ça. Elle est un peu pareille, Mathias. Elle agis sans réfléchir, pensant trouver la solution plus rapidement. Ce n'est pas toujours vrai. Heureusement qu'elle n'a pas hérité de tous mes traits de caractères. J'étais insolent aussi. Et chez les Cross, on ne pardonne pas l'insolence. Je la hais moi même. Elle sort son portable et le regarde. Je lève les yeux aux ciel, c'est pas vrai ! J'essaye de me calmer sinon je sens que ça va mal finir. Je soupire. C'est pas vrai ! Elle a l'air d'avoir fini avec ses messages mais moi je ne tiens plus. J'attrape violemment le téléphone et le balance contre le mur. Il vient se briser sur les briques et déverse ses composants sur le sol. Je n'ai aucun remord.

-" Te fous pas de moi ! Tu crois que tu peux regarder tes messages comme ça alors qu'on est en train de parler ? Insolente !"

Je regarde le téléphone par terre. On l'avait payé assez cher. M'enfin on pourra en payer d'autre. J'aime être riche, ça permet plein de caprice et de colère. C'est assez cool n'est-ce pas ? Mais il faut qu'elle le mérite. Car si elle pense que tout lui est acquis, elle se trompe fortement. Rien n'est acquis par définition. On risque toujours le perdre. Comme elle peut perdre la vie.

-" Papa il faut que je te parle, c'est urgent, assez urgent pour ce permettre de ne pas rentrer tout de suite au Manoir.
- Je crois que tout a commencé le jour où je t'ais laissé m'appeler papa..."

Je lève les yeux au ciel. Luka appelle Natasha mère, au moins devant nous. Dylan n'use que du père, je sais que Dorian ne le laisserait pas faire autrement. Alors pourquoi Mathias dit papa ? Je regrette ma tendresse passée. Je regrette d'avoir fait une telle erreur.

-" Nous allons parler Mathias, et mettre les choses au point. Désormais, je ne veux plus t'entendre m'appeler papa."

Je la laisse parler aussi car après tout, si elle a quelque chose à me dire, peut être ce sera intéressant pour plus tard. J'espère néanmoins qu'elle ne va pas m'avouer une connerie qu'elle a faite ! Je crois que je ne pourrais pas me retenir. J'ai montré mes sentiments aujourd'hui, une fois. Et il faut croire que ce sera la dernière pour aujourd'hui. Je ne suis pas un sentimental. Peut être plus que Dorian qui a la capacité émotionnelle d'une petite cuillère, mais ça reste très peu quand même.