Noir ou Blanc, l'amour ne voit pas la différence...


Tellement d'événements se sont produits, récemment j'ai fait une autre rencontre plutôt amical à Londres. Je me souviens encore de ses yeux bleus ciels que ce type avait, je dois avouer qu'il m'avait fait un peu d'effet. Enfin avant tout, je suis allée à Londres pour me faire soigner mes côtes le plus rapidement possible. Je suis retournée au manoir sans soucis après ma petite randonnée, je me suis hâtée de retourner à l'entraînement avec Père. Je voulais passer le plus de temps avec lui, quitte à l'emmerder parfois, je le forçais à venir dans la salle d'entraînement avec moi. Je sentais étrangement que mon père allait tout d'un coup disparaître de ma vie et celle de Mère, alors je tenais à profiter de lui le plus possible.


Je vais vous dire autre chose qui va vous étonner, je sors de ma chambre pour aller visiter les autres membres de la famille. Oui, étonnant, n'est-ce pas ? Moi qui m'était mis un point d'honneur à foutre un jour le feu au manoir, voilà que je souris pour un rien à tout le monde. C'est évident, je suis heureuse et non pas à cause de mes côtes désormais soigner, mais à cause d'une seule personne qui a réussi à toucher mon cœur noir comme le charbon. Aujourd'hui, j'ai jouée avec mon petit frère, je suis partie voir Maël qui a aujourd'hui un mois, j'ai pris les vêtements de Dylan pendant qu'il était dans sa douche et je les ai jetées par la fenêtre. Moi et Dylan nous sommes constamment en train de ce taquiner méchamment, c'est une rivalité entre moi et lui rien de bien méchant, on s'aime bien au fond.


Bon, véridiquement j'essaye de me donner une autre image de moi auprès de la famille. Je descends manger à l'heure comme tout le monde, j'essaye de passer pour une bonne petite Cross... Cool la vie Baby. Bon, je continue à vous décrire mon bonheur ou, on arrête le massacre ? La vérité c'est que je fais tous cala pour que personne ne me fasse chier à l'avenir, il faut arrêter de ce voilé la fasse, je suis mourante et alors on s'en fout... Un Whisky et c'est oublié. Depuis que mes côtes sont guéries, je gère la situation avec tout le monde, sauf à Père et Mère. Oui, je n'ai pas pu cacher mon secret bien longtemps à ma mère, heureusement qu'elle avait colin sur les bras au moment où elle avait appris ma bêtise. Ah ! Ne vous aies-je pas encore dis, que ma mère est beaucoup plus effrayante que mon père quand-elle s'énerve ? Non ? Bon, ben vous le savez maintenant...


Après une journée mouvement, la marque commence à me brûler la poitrine, la douleur est intense, mais cette fois-ci je n'y prête pas attention. Une fois dans ma chambre, je plonge dans mon sans même me déshabiller et je m'endors presque immédiatement...

Un parfum de rose m'enivre, j'ouvre les yeux et je m'aperçois que je suis couchée sur un champ de rose rouge. Je me redresse et je la vois, elle, se tenant face à moi, surpris, celle à qui j'ai offert mon premier baisé. Je ne sais pas si je suis en train d'halluciné en ce moment ou pas, je ne sais pas si je rêve, mais si je rêve, alors c'est un merveilleux rêve. Cependant, une seule question me traverse l'esprit à cet instant :

« Vas-tu me dire avant que ce rêve ou cette illusion disparaissent, comment tu te nommes ? »

Je tremble de plus en plus fort, car elle se rapproche de plus en plus de moi, je ne sais pas ce que je suis censée faire dans cette situation. Mon coeur me fait de plus en plus mal, car il bat à trop grande vitesse dans ma poitrine. Il bat si fort que je l'impressions que mes poumons empathie le plus, j'ai de plus en plus de mal à respirer, je sens que si elle continue à approcher, je vais perdre connaissance. Elle continue néanmoins à avancer jusqu'à se trouver seulement à quelques millimètres de moi, elle fait la même taille que moi pourtant, je la vois tellement grande.

« S'il te plaît, ne soit pas intimider par moi... »

Mais comment le pourrai-je, tu me fascines tellement, tu m'intimideras quoi que je fasse, quoi que tu fasses. Elle est devant moi, là comme ça, c'est yeux noisette me transperce le coeur. Je sens sa respiration m'effleurer la peau, mes mains sont moite, je rougis sans raison et je n'arrive pas à m'empêche de regarder ses lèvres. Elle commence subitement à me regarder avec ce regard suspect, sans que je puisse m'en rendre compte, à la seconde d'après... Je suis au sol, elle est sur moi ses lèvres contre les miennes, je sens... Je sens sa langue contre la mienne. Je ne peux plus bouger, elle me bloque, mais qu'importe, je n'ai pas envie de bouger, je suis bien comme je suis en ce moment avec elle. Ses mains tiennent fermement mes poignets, je ne peux que me laisser faire, mais qu'importe, ce n'est pas comme si je ne voulais pas qu'elle m'embrasse... C'est évidemment le contraire. Après quelques minutes plus tard, elle finit enfin par lâcher mes lèvres, j'ai encore le goût jouissif de sa langue dans ma bouche. Je le regarde et elle me regarde...

« Kara... Je m'appelle Kara. »

Je l'avais dit cela avec un sourire aux lèvres... Elle continue de me regarder, alors qu'elle me tient toujours fermement, elle est plus forte que moi. Je souris toujours quand je lui demande ceci :

« Tu compte me libérer un jour ? »

Je sens que quelque chose ne va pas, les yeux de Mathias sont triste, oui Mathias, c'est ainsi qu'elle se nomme je m'en rappelle encore... Je continue de la regarder et plus que je la regarde, plus que je me dis que quelque chose la tracasse. A-t-elle un problème dans sa vie qui l'empêche d'aller bien ? Maintenant que j'y pense, qu'en est-il donc de ses blessures que Willow lui a causée ? Mathias a l'air de se porter bien, pourtant ses yeux montrent le contraire. Ce monde où nous nous trouvons est magnifique, cependant je crois que ce n'est pas la réalité ici. Et si, Mathias était dans la réalité toujours blessées... Après, qu'elle se soit excusée auprès de moi, elle se relève et son regard semble devenu hésitant, elle doute.

« Si vrai... Tu sembles si vrai, mais tu n'es sûrement qu'un rêve, un rêve merveilleux »

Je me lève subitement sans plus tarder en un bond, je me tiens face à elle et cette fois-ci c'est moi qui saute sur ses lèvres. Je l'embrasse et j'en profite au même moment pour attraper sa main droite pour le poser à la suite sur ma poitrine gauche. Je ne peux pas la laisser penser ça, il faut que je lui ouvre les yeux avant qu'ils ne se referment. J'arrête de l'embrasser et je la regarde, avec un regard confiant. Je lui dis ceci :

« Regardes mes yeux, sens les battements de mon coeur Mathias, tout ceci est-il vraiment pour toi qu'un simple rêve ? Que fais-tu alors de notre lien incassable, ce lien que tu m'as offert dans cette ruelle, ce même lien qui m'a aujourd'hui emmené à toi ? »

Je sentais la force à persister encore et encore tant que, je ne lui aurai pas ouvert les yeux, je reprends mon souffle néanmoins, car j'avais dit la phrase très rapide et sans respirer. Je ferme les yeux, puis après quelque seconde, je les ouvres à nouveau et avec un regard plus déterminer, je lui pose la question...

« Dit moi ce qui ne va pas, profitant ensemble de ce moment pour nous détendre... Je suis aujourd'hui ta confidente, alors laisse toi allez. »

Je m'assois à la suite par terre, je la regards et attends sa réaction.

« Tu es vraiment quelqu'un de bizarre toi, bon comme tu veux... Mais de quoi veux-tu parler ? »

Je suis contente, elle accepte de partager ce qui la perturbe avec moi et il en est de même pour ses sentiments. Djibrïl est-ce que tu le ressens cet amour qui m'enivre ? Je suis toi et toi, tu es moi... Une minute, ai-je bien que j'étais Djibrïl ? Mais oui, ça me revient comme ai-je pu oublier ceci ? Je suis née ici, à l'intérieur de cette forteresse sans couleur, cette femme est venue m'en libérer une première fois et puis ce fut autour de Djibrïl, il est enfin arrivé, sa présence m'avait réchauffé le coeur comme avec cette femme, ma solitude et ma tristesse, envoler. Mathias tombe au sol, je me rapproche d'elle à la vue du sang sûr ses mains. On peut nettement distinguer, que le sang n'est pas celui de Mathias, car aucune coupure sur ses mains. Je regarde les roses au sol, elles me font réellement pensé à cette histoire que cette femme nous racontait, tu t'en souviens Djibrïl ?

« Elles reflètent à présent la tristesse de ces lieux... »

Cette phrase, une phrase que cette femme me disait tout le temps, mais je n'arrive pas à me rappeler l'intégralité de l'histoire, qu'elle me racontait, nous racontait Djibrïl, je ne me souviens même pas du nom de cette femme qui tout comme toi, m'avait libérée de cet infernal solitude. Je peux encore entendre mais larme du passé, mais aujourd'hui, je sais que ce passé ne reviendra plus jamais me reprendre ma liberté. Aujourd'hui, je ne suis plus seule, j'ai Djibrïl et maintenant Mathias. Puissant soit-il, c'est son lien qui nous a réunie ici. Je ramasse une rose en l'arrachant par la tige, mais par mon plus grand étonnement, la rose perdit sa couleur rouge d'origine pour devenir blanche et cela avant, de perdre ses pétales qui s'évanouirent dans l'air. Même la tige s'était transformée en une poussière bleutée. Je soupire, car je voulais garder cette rose. Je me retourne vers, Mathias pour aller m'asseoir en face d'elle et me détendre.

« Je t'ai dit que je m'appelais Kara, mais je t'ai pas dis mon nom de famille... »

C'est drôle quand-on y pense, c'est Djibrïl qui m'a nommé Kara sans savoir que c'était mon véritable prénom, ce prénom que cette femme m'a donné il y a longtemps. C'est drôle quand-on y pense, Djibrïl m'a donnée pour prénom Warrens, alors que c'est mon véritable nom. Lors de notre première rencontre je n'avait plus aucun souvenir. Aujourd'hui, je ne sais par quel miracle, tout met revenu... Moi et Djibrïl jouons beaucoup ensemble avant, mais dès que cette femme à disparue Djibrïl m'a renié par chagrin et avec l'âge il m'a oublié. Et puis, moi aussi j'ai fini par l'oublier et m'oublier moi-même. C'est pour cela, que je ne lui ai pas dit "que" j'étais...

« Kara Galdor Halliwell ! »

«  Le prince se sacrifia pour rester à jamais avec celle qu'il admirait tant, car l'amour à plusieurs forme... »

C'était les dernières paroles de Mathias avant de disparaître comme par magie, la magie... La magie, ce mot met tellement familier, comme autrefois elle faisait partie de ma vie... Une vie, qui aujourd'hui est un simple, souvenir, désormais perdu dans un coin de l'esprit de Djibrïl. Oui, cette phrase, la phrase de Mathias... Maman ? Mais oui... La mystérieuse femme dont, j'évoquais quelques minutes auparavant, cette femme qui me racontait l'histoire d'Ederas, à moi et à Djibrïl... C'était ma mère, notre mère Djibrïl... Son nom, je l'ai sur le bout de la langue, Whi... Whittier, elle s'appelait Whittier. La phrase à Mathias, à suffit à me rappeler, de cette femme, ma mère. Je me retourne et je m'aperçois, que je suis de retour dans la pièce sans couleur où je suis sûrement née. Cette pièce sans couleur, sans joie, elle reflète seulement la mélancolie, sûrement celle de Djibrïl, ainsi que la mienne.

Le miroir, ce fameux miroir qui reflète Djibrïl à la place de mon propre reflet. Un miroir qui n'est pas toujours là, mais quand elle apparaît, c'est Djibrïl que j'aperçois comme étant mon reflet et qui lui m'aperçoit comme son reflet. Mais, quand je dis que le miroir n'est pas toujours, c'est parce que la vitre de celui-ci vire au noir, ce qui n'a plus rien d'un miroir. D'ailleurs, en parlant de l'objet en question, celui-ce est redevenu ce que je pourrai appeler un miroir. Oui, sa vitrine n'est pas tintée d'une touche noir, elle reflète la pièce. Alors, je m'approche pour voir et je le vis, s'approchant avec les mêmes pas que les miens Djibrïl...

« Est-ce ton appel que j'ai entendu ? »

Mon appelle... Alors, il l'a entendu cette fois ? J'ai en réalité jamais cessée de l'appeler, mon esprit criait son nom tellement de fois avant que je perde la mémoire, mais Djibrïl ne les entendait pas. Je le regarde et je lui réponds sans dire un mot, simplement d'un signe de la tête que c'était effectivement bien moi; qui l'appelait. Il me demande à nouveau immédiatement, si oui ou, non, j'étais celle qui l'avait fait apparaître ici, bien sûr que non, je suis incapable d'une telle prouesse. Je lui réponds non toujours silencieusement et d'un simple signe de la tête sans même ouvrir la bouche. Après un moment, seulement à nous regarder, Dji me pose la question suivante, pourquoi avais-je l'air si triste.

« Tu dois aller la sauver, Djibrïl... Nous devons aller la sauver ! »

Lui dis-je si calmement, en parlant de Mathias.

« Qui dois-je donc sauver ? »

Me demanda-t-il d'un air inquiet, je lui réponds :

« Rappel-toi... De celle qui nous a offert son lien éternel. »

Pourquoi cette réponse, Dji et moi sommes la seule et même personne, je le sais maintenant, je m'en rappelle. Dji devait se rappeler, lui aussi, nous nous sommes retrouvés, il devrait ressentir ce que je ressens tout comme je ressens, ce qu'il ressente.

« Une fille m'a offert un lien ? »

Il avait l'air si perdu, mais plus pour très longtemps... Ma mémoire m'est revenue, tout comme tu es revenu Dji ! A présent nous allons enfin, de nouveau être ensemble comme autrefois. Je lui demandais d'approcher plus près du miroir... L'a-t-il ressenti ? c'est-il aperçu que lorsque nos deux êtres sont proches, la vitrine du miroir ondule comme s'il faiblissait ? Il s'approcha de moi sans poser de question... Je lui demande à nouveau d'approcher encore, de plus en plus près de moi, jusqu'à coller ses mains contre le vitrail, Dji me regarde dans le silence, fixant mes yeux identiques aux siens, puis sans prévenir... Je traversais le vitrail du miroir qui s'était liquéfié, pour atterrir dans les bras de Dji. J'étais de l'autre côté, là où était Dji, j'étais dans les bras de mon reflet.

« Rappel-toi Djibrïl de ce que j'ai pu ressentir dans cette ruelle, rappel-toi de ce jour ou, elle nous a offert son lien éternel, son premier baiser... Son amour ! »

Je le sers si fort dans mes bras, non, je le tenais comme si ma vie en dépendait. Mon visage, mon corps étaient collés aux siens, je pleure et lui aussi... Il doit se poser des questions, sur le fait premièrement, pourquoi pleurait-il lui aussi ? Le miroir nous séparais, il ne pouvait m'entendre, ni me voir, mais maintenant que je l'ai traversé, il peut à nouveau entendre et voir mes émotions, pour au final les ressentir.

« Est-ce que tu ressens ce que je ressens, Djibrïl ? Je suis la moitié de ton âme, tu es la moitié de la mienne, toi et moi, somme la seule et même personne... Alors, rappel-toi, rappel-toi de tout, Djibrïl ! »

Après un moment dans le silence et enfin, il daigna me répondre...

« Je m'en souviens... »