Invité Invité | Sujet: Le jeu du Hasard [John. C Smith] Lun 30 Jan 2012 - 13:52 | |
| Assise sur un banc, je maudis l'Ecosse et sa météo! L'endroit pourrait être joli, un petit havre de paix où il est bon de s'attarder ne serai-ce quelques minutes: un lieux apaisant. C'est un petit jardin d'enfants de Port Glasgow, désert et entouré d'arbustes nus comme vers. Une balançoire grinçante joue avec le vent et un petit oiseau au plumage charbonneux pépie joyeusement devant son prochain repas: Une boule de graisse que quelqu'un d'attentionné a laissé là. Tout est parfait. Tout sauf ce ciel gris et la pluie. Elle pointe le bout de son nez, d'abord timidement, puis se transforme en un véritable déluge, s'arrête et recommence de plus belle.
Et encore si il n'y avait que ça. Je me suis habituée au mauvais temps et mon parapluie ne me quitte plus. (Dans le top5 des objets les plus indispensables il est désormais n°1. Applaudissement pour cette remontée spectaculaire s'il vous plait!) Mais franchement je suis perdue. Mon père me dit tout le temps que nos vies sont faîtes de choix. Effectivement aujourd'hui je me suis arrêtée devant un improbable carrefour aux multiples chemins. Soit, je n'ai toujours pas retrouvé Zach' mais ce n'est qu'une question de temps. Je sais qu'il est quelque part en Ecosse, et lorsque je le retrouverai enfin, je pourrai lui faire subir maintes tortures. Une première raison de rester dans ce pays. Ce n'est pas que l'Ecosse me plait mais je sais qu'ici je pourrai avoir quelque chose que je n'aurai jamais à Ottawa. C'est chose c'est une chance de gagner ma place parmi les plus grands Exorcistes! Oui je vois grand mais, l'ambitions y'a que ça d'vrais ( cette phrase c'est encore du made in papa Creed) Il y a aussi Charlie et mes parents... Pour ma soeur, je ne crois pas me trompée en affirmant qu'elle est comme moi: elle veut rester. Et puis, allez savoir pourquoi, l'Ecosse ça lui plait! Mes parents par contre... Je ne les comprendrai jamais. Tout les Creed travaillent pour Orphéo, nous sommes et une grande et puissante famille ! Mais eux ne parlent jamais de nos dons, de la magie, ils ne nous ont jamais appris à les développer. Je n'avais jamais entendus parler d'orphelinats comme le Mystery Orphage auparavant. Je crois que je commence à comprendre Zacharia. Nos parents sont étouffants...Ils nous enferment dans leurs petit monde et ne veulent pas nous voire partir: une cage, dorée, certes mais une cage tout de même!
Vous savez, j'y pense tout à coup : la vie ce n'est pas des choix mais du hasard. Oui c'est ça du hasard! Et c'est ce hasard qui va choisir pour moi! Disons que si la première personne personne qui entre dans ce petit square est une non-douée, je renonce à devenir apprentie, retourne chez mes parents et oublie définitivement Orphéo. Et si la personne est un exorciste...! Comment je vais savoir ça ? Se serai tentant de demander quelque chose du genre " Hum seriez vous une sorte de magiciens par hasard ?" Mais tout compte fait... Il y'a un moyen bien plus simple: utiliser mon don. Il me suffira de lire les pensées. Parfait. Je me redresse tout sourire comme une gamine qui vient d'ouvrir un nouveaux jeux. Oui; mon jeu à moi c'est le jeu du hasard. Je me recroqueville sur moi même car je commence à avoir froid. Pas une seule seconde je me dis qu'il n'existe pas de gens assez cinglés pour sortir faire de la balançoire un Lundi soir en plein hiver.... |
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EMPLOIS/LOISIRS : Chef du Département de la Police Magique LOCALISATION : Siège d'Orphéo, Londres, et un peu partout CITATION DU PERSONNAGE : A quoi pensez vous la nuit?
MESSAGES : 560 DATE D'INSCRIPTION : 30/12/2011
Niveau du personnage Point RP: (75/100) Point Membre: (69/100) Niveau: 6 - AffirméJohn C. Smith Admin | Chef du Département de la Police Magique ~ A quoi pensez vous la nuit? | Sujet: Re: Le jeu du Hasard [John. C Smith] Mer 8 Fév 2012 - 15:58 | |
| Walkin' in da nightQu'est-ce que vous pensez de tout ça? Comment ça, "tout ça quoi?" Mais vous êtes complètement débiles vous alors! Je parle évidement des Humains Noirs. De leurs conneries un peu partout dans le monde, et surtout très proches de la flamme olympiques, des athlètes et du London Olympiade Stadium. Les Humains Noirs commencent à montrer des signes de rébellion, nous tentons de prévenir les attentats en arrêtant en masse les suspects. Et j'en suis lessivé. Mais que voulez vous, être dans la Police Magique comporte des inconvénients, même en étant Chef. Des heures de plus au bureau tant que tous les dossiers ne sont pas classés par exemple. Maudit sois-tu, John Charles Smith!
MAIS, pour l'instant, ici à Port Glasgow, il fait un temps magnifique. Enfin, un temps comme on en a souvent en Ecosse. Ça m'exaspère les gens qui pensent qu'il pleut tout le temps en Ecosse. C'est complètement faux, l'Écosse, surtout les Highlands, est un pays plutôt sec. Froid certes, mais sec. C'est pour cela qu'il n'y a pas beaucoup de population et de cultures dans les Highlands, ces terres sont désertiques, à part de l'herbe sèche, rien n'y pousse, on y élève quelques troupeaux de vaches et de moutons, mais sans plus. Vous me direz « mais comment ça se fait que ça soit si vert? ». Vous connaissez pas la photosynthèse ou quoi? Bande de débiles. C'est un procédé chimique qui permet à la plante de se nourrir. Je vais pas vous l'expliquer en détail, c'est un truc de soleil, d'eau, et de trucs.. 6CO2 + 6H2O → 6O2 + C6H12O6, et je m'arrête là. Bref, c'est grâce aux cellules chlorophylliennes que la plante est verte, et ce vert provient de l'équation ci-avant. DONC EN FAIT, vous êtes tous nuls de me dire que c'est l'eau qui rend les plantes vertes, c'est presque vrai, mais pas totalement, les cactus, par exemple, vivent dans des déserts chauds, et sont verts quand même, donc c'est pas la quantité d'eau qui importe.
Port Glasgow, une ville portuaire, située sur la Clyde River, devenue plus importante au début XIXè avec l'âge industriel. Je marche, j'ai pas mon manteau, j'ai pas froid, je suis Écossais, alors je suis adapté aux temps de merde, et encore, là il est pas trop pourri, il y a pire. Je comprends pas de quoi se plaignent les gens. J'ai quand même une écharpe en laine de mérinos et un drôle de pull-over bleu et blanc avec des rennes et des flocons dessus. C'est Noël! Enfin, non, c'était Noël. Ce soir, bien qu'il ne soit pas très tard non plus, je vais au pub, comme beaucoup d'autres soirs avant, et ceux qui suivront. Les habitudes de John Smith, si vous voulez le rencontrer, placez vous entre un pub et lui.
En marchant, je repense à tout ce qu'il s'est passé pendant ce mois. Comme les multiples arrestations d'Humains récalcitrants, ou alors la rencontre que j'ai eu avec une jeune femme charmante, Luka Grey. D'ailleurs, j'étais avec elle au téléphone avant de sortir, on parlait, et elle m'a demandé ce que je ferais de ma soirée, j'ai répondu que j'allais aller au pub, elle m'a répondu que ce n'étais pas sérieux si je travaillais demain, et j'ai répliqué que j'avais prit une semaine de congés car ça faisait un bail que j'avais pas eu du repos. Cool ma vie hein? Tout ça pour inclure le fait que si je ne suis pas à Londres, c'est normal.
Je traverse les petites rues, je passe devant le Newark Castle éclairé par les spots comme tous les monuments du monde. J'arrive vers le jardin d'enfants. En général, je le traverse pour aller plus vite, faire le tour c'est chiant. D'ailleurs, ce soir je vais aussi le traverser. Je pousse la petite barrière qui émet un grincement spécifique et j'avance dans la nuit, et dans le bac à sable, ici aussi, la flemme de faire le tour. C'est dégueu un bac à sable, si vous saviez. Entre les animaux qui vont déféquer dedans en pleine nuit, les ivrognes qui font pareil et les gosses à la varicelle qui y jouent, les microbes s'accumulent. Je me demande bien comment j'arrive à marcher là dedans. Sans doute penssons-nous qu'avec des chaussures on est moins vulnérable des pieds. Cette phrase n'avait aucun sens, effacez la.
Je remonte de l'autre côté et je passe à côté de la balançoire qui grince sournoisement, portée par on ne sait quelle énergie dans un léger mouvement de balancier, comme douée de vie. Je m'y arrête. Le parc est plutôt sombre, on voit assez bien le ciel. Je m'assieds quelques secondes sur le siège se balançant et je lève la tête. A ce moment, un mouvement dans mon dos, je ne suis pas seul dans le jardin semble t'il, je crois que ma rêverie me fait oublier qu'il y a des gens sur Terre. Ça pourrait être n'importe qui, juste une vieille dame qui aime le calme des soirées, ou un animal qui sait? Sauf que là, je sens de la magie. Faiblement. Bien que dans la Police Magique, je n'ai jamais bien développé cette faculté qu'on certains doués de pouvoir ressentir la magie chez les autres. Dans mon cas, cette faculté est aléatoire, je ne me suis pas entraîné, il faudrait peut être que je commence. Je fais quoi alors? Je reste là, comme un con sur ma balançoire, ou bien je vais m'assoir sur le banc à côté de l'inconnue? J'aime bien la deuxième option, rencontrer des gens, moi, ça me plaît. Qu'ils soient gros, minces, gentils, méchants, nus, habillés, propres, sales, noirs, blancs. L'inconnu est sympa, c'est quand on le connaît mieux qu'il peut devenir désagréable.
Alors je me lève, je rajuste mon écharpe et je fais le tour de la balançoire pour m'assoir sur le banc à côté de cette jeune fille. Quelques secondes passent, j'attends, mais rien ne se passe. - On ne se serait pas déjà vu par hasard? Oh oui, je crois que je la connais, ou alors je me trompe complètement. - Spoiler:
couleur de John : navy
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