Les ténèbres avant l'aube...
La menace fantôme

Le jugement dernier a sonné, le moment tant attendu est arrivé. Après des mois de rechercher, j'ai enfin trouvée où se cacher le manoir des Cross, dans une petite ville reculer de grandes villes, Sarzeau. La première fois que je suis arrivée à Sarzeau, le manoir n'était pas encore à porter de vue. Le manoir est à elle toute seule, une immense propriété qui s'étend sur plusieurs hectare. J'ai passée pendant quelque temps à surveiller les vas et vient des membres de la famille Cross, j'ai eue la possibilité d'apercevoir la jeune Mathias, elle ne semblait pas en forme du tout par mon plus grand bonheur. Je ne voulais pas tout de suite tenter de rentrer par infraction dans le manoir, car je me serai sûrement fait repérer très rapidement par les Runes de détection. Dimanche 5 février 2012, après un long moment d'attente, je décide, enfin, d'aller à la rencontre de Mathias. Je me tiens à présent devant le portail d'entrer du manoir, je peux déjà voir que sur la longue barrière qui entoure le jardin, un champ de protection magique et cela veut dire qu'on oublie la Téléportation. Je ne suis pas experte en utilisation de Rune, cependant je ne me débrouille pas trop mal. Bien, il est temps de commencer « la menace fantôme »... C'est ainsi que j'ai nommé le plan d'assaut du manoir Cross, la mission est simple, infiltrer le manoir sans se faire repérer... C'est du suicide me direz-vous ? C'est du suicide que si on le pense, mais moi j'ai confiance en moi, il faut avoir confiance pour une telle mission.
Je sors ma craie noire, puis un ancien livre de sorcellerie où ce groupe quelques sorts, incantation et Rune noire et blanche. Je dessine donc au centre de la grille d'entrer, plusieurs Runes pour créer une petite distorsion dans le champ magique sans avoir à le désactiver. Il suffit de faire à la suite la grimpette sur la grille, sans perdre de temps je vérifie que mon bracelet incrusté de Rune est active en ce moment, il est capable de dissimuler ma présence en marche. Cependant, je vais quand-même devoir utiliser quelques Runes dont j'aurai à dessinée moi-même, car le bracelet ne me dissimulera pas très longtemps. J'ai commencée à entreprendre ma route avec une grande hâte, je devais faire vite et atteindre le manoir le plus vite possible. Je prends la précaution de tracer quelques Runes de diversions à certains moment, il fallait que je reste prudente et ne pas me laisser attendrir par le calme. Je m'approche enfin du manoir, enfin, je regarde mon bracelet espérant qu'elle me dissimule encore. Je regarde l'endroit et le lieu semble désert de l'extérieur, la porte d'entrer de la bâtisse est bien naturellement fermer peut-être même à clé et donc je devais trouver un moyen de rentrer discrètement sans me faire repérer. Je regarde dans mon livre quelques choses qui pourraient m'aider dans une telle situation quand soudain... Une magie d'une grande blancheur vient titiller mes neurones en surchauffe. Cette magie blanche, je la reconnaîtrais entre mille, il s'agit de la même magie que celle de ma tante Whittier.
Je décide d'aller vers cette force magique, ce qui me fait faire le tour de la bâtisse et me conduisant par mon plus grand bonheur vers une fenêtre ouverte. Je dessine sans pitié sur moi une Rune d'invisibilité, mon camouflage était presque parfait, oui presque, car ma dissimulation venait de lâcher avec mon bracelet, quelques instants seulement. Oui. Seulement quelques instants, car je me suis rattrapée en dessinant deux autres Runes, diversion à nouveau et dissimulation. Mais je devais faire très vite à présent, car je commençais à sentir le début de ma fatigue. La magie blanche est là quelque part à l'étage, l'endroit où je me trouve en ce moment doit-être la cuisine, je n'attends pas, de perdre plus de temps pour rejoindre la seule magie blanche du Manoir. Je suis maintenant au deuxième étage, je me dirige vers une porte où je sens, émaner une faible magie, une magie qui met très familière. J'entre dans la chambre et la voilà, face à moi inconsciente dans son lit, la magie blanche je la sens très proche de moi, après tout c'est grâce à cette magie que je me trouve ici en ce moment. Je m'approche de Mathias, c'est dingue ce qu'elle est mignonne ainsi, inconsciente et souffrante. Je regarde la marque, que je lui avais dessinée sur la poitrine quelques mois auparavant, celle-ci rougis d'une couleur rougeâtre, cela veut dire que la marque lui aspire le reste de sa vitalité. Je sors un long poignard et la colle le long de sa gorge, mon camouflage vient de complètement lâcher, je suis à découverte et donc autant tuer maintenant cette fille.


« Sois-en rassurée Mathias, finalement ce n'est pas la marque qui va t'enlever la vie, tu en doutes ? »

Hier soir, dans la salle d'entraînement, Mathias c'est écroulée soudainement, maître Dorian pensait que Mathias n'avait pas supportée l'entraînement preuve que son père ne l'avait pas bien éduqué. Cependant, moi je savais depuis le début que Mathias était tombée dans un grave coma et qu'elle ne s'en réveillerait pas. Comme j'étais esclave qui a été attribuée à Mathias c'était donc moi qui devait me charger de la monter dans sa chambre, bien sûr j'ai été aidée par une autre personne, qui était considéré aussi comme un esclave par les sorciers noirs. Le garçon était très gentil, il m'a dit s'appeler Elio Fine, je suis contente de voir qu'il y a quand même des personnes souriantes ici. Il était très sympa et surtout un peu amusant, il est le seul à être venu me parler parmi les autres esclaves.

Aujourd'hui nous sommes le 5 février la date d'anniversaire de Djibrïl, ma date d'anniversaire. Je continue à m'occuper de Mathias, d'après ce que j'ai pu en apprendre sur Mathias, eh bien aujourd'hui c'est aussi son anniversaire. Je descends dans la cuisine pour aller changer l'eau, j'ai l'impression d'être... Une infirmière. Je remarque que la fenêtre de la cuisine est ouverte, c'est sûrement pour aérer la pièce, c'est ce que je fais pour la chambre de Mathy. Je monte les escaliers avec mon sot d'eau en main, puis je me retourne soudainement... J'avais crue sentir il y a une seconde une magie étrangère venant de la cuisine, sûrement mon imagination. Tiens ? Comment suis-je capable de ressentir la magie et comment je sais qu'il s'agit de la magie la force que j'ai ressentie ? Djibrïl est incapable de la ressentir, alors pourquoi moi j'y arrive ?

Une fois dans la chambre, je me rapproche du lit où se trouve Mathias inconsciente, elle transpire et elle semble semble souffrir. Je sors une éponge humidifiée et le passe en douceur sur le front de Mathias, ça fera peut-être baisser un peu sa fièvre. C'est alors que je remarque la marque luminescente sur sa poitrine, celle-ci est d'une couleur sinistre. Ma curiosité fit renverser le sot d'eau au sol... Il faut que j'aille vite éponger cette eau au sol, si je ne veux pas recevoir un quelconque châtiment de Madame Ysoline Cross. Je suis donc partie chercher une serpillière, à mon retour la porte était entre-ouverte, la panique commence alors à m'atteindre, car j'avais fermée la porte, je l'ai entendue claquer pour vous dire... Donc, une personne autre que moi venait d'entrer dans la chambre. Et si, il s'agissait de Madames Ysoline Cross, elle a due voir le sol mouiller et elle va me faire payer m'en incompétence...

J'hésite un petit moment avant de me décider enfin entrer dans la chambre, je prends une grande respiration et pousse la porte tout doucement. Une fois ma porte ouverte, mon coeur rate un battement en voyant le poignard sur la gorge de Mathias et j'en fus que plus étonner de voir qui tenait le poignard. Je lâche inconsciemment la serpillière entre mes mains, je m'avance, d'une vois faible...

« Pitié, laisse-là tranquille ». Lui ai-je au bord des larmes.