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| If you got no place to go when you're feeling down | |
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EMPLOIS/LOISIRS : Actrice, reine de l'arnaque LOCALISATION : Partout CITATION DU PERSONNAGE : Je suis toi
MESSAGES : 228 DATE D'INSCRIPTION : 05/02/2012
Niveau du personnage Point RP: (26/100) Point Membre: (27/100) Niveau: 6 - AffirméePhyllis Cooper Ex-Admin | Solitaire ~ Le Caméléon | Sujet: If you got no place to go when you're feeling down Sam 25 Fév 2012 - 14:46 | |
| Alone in my caveIl y a des jours où Phyllis Cooper se sent comme tout le monde. C'est normal, elle est tout le monde.
Effectivement, je suis Phyllis Briony Emerald Alyth Philip Cooper, je suis le monde, chaque personne sur Terre, chaque personne dont toi, Invité. Mais aujourd'hui, j'ai opté pour Philip. Lors des 2 prochaines heures je serais un homme. Je dois dire que je m'aime bien en Philip, ce qui est pratique, c'est que je peux draguer les filles. J'adore ça. On pourrait dire que je suis bi en quelque sorte. La femelle avec le mâle et le mâle avec la femelle. Bravo, bravo.
Sinon, quoi de neuf? La moitié de dix-huit! Je suis d'accord, elle est nulle. Ce que je voulais dire c'était: demandez vous ce que je fais dans un caveau abandonné dans un village paumé au Nord de l'Écosse". Je ne fais rien. Logique, il n'y a rien à faire dans un endroit pareil. Mais relisez bien le titre: "If you got no place to go when you're feeling down", paroles de Abba. That means: Si tu n'as aucun endroit où aller quand tu n'as pas le moral. C'était un petit cours d'Anglais par Philip Cooper, Olé!
J'ai pas le moral, j'ai pas d'endroit où aller, ça résume plutôt bien non? Mais Little Angleton, pourquoi Little Angleton? Bah, je suis en vacances, j'avais besoin de me détendre. Et j'ai rencontré une jeune fille, Ellie Eastwood, pensionnaire de l'orphelinat Mystery. Cette jeune femme m'a montré des chose sur le petit village. C'est un endroit calme, malgré le tourisme qui augmente, on s'y sent bien. Moi maintenant, quand je pars en vacances, je viens ici, comme d'autres iraient à Brighton (bien qu'elle soit plus étendue que le village Écossais), dans le Sud de l'Angleterre, sur la Manche.
Et pourquoi un cimetière? Je ne sais pas, j'aurais pu aller sur la plage, dans le phare, ou dans les bois. Mais il faut dire que le cimetière est le meilleur endroit qui soit pour ne pas être embêté par la population. Quand j'ai le blues, je préfère être seul, bien seul. Je suis entré dans le caveau parce qu'il pleut, manque de peau, je n'ai pas de manteau, je n'en ai pas besoin, les Écossais sont habitués aux temps comme celui là. Et puis dans le caveau, personne ne peut me voir errer sans but dans le cimetière, bien que les gens de Little Angleton savent que je ne suis pas méchant, on a toujours l'ai bizarre quand on se balade dans un cimetière.
Assis contre le mur de pierre froide, je sors un paquet de cigarettes. Plus que 3. Avec un froncement de sourcils, j'en prends une et la met dans ma bouche. Je vais devoir en racheter. J'allume et je tire une taffe. Quoi de plus normal? Je relâche l'air de mes poumons, fumer c'est mal, ça vous bouches les alvéoles pulmonaires comme dit le médecin. Si il le dit, c'est bien, mais actuellement il ne peut pas y faire grand chose, et je n'ai pas envie d'y faire grand chose non plus, ça fait trop longtemps que je fume. J'ai commencé à cause des ambiances tamisées et emplis de fumée des salles de jeux. Le sort en est jeté.
La fumée de la cigarette s'élève vers le plafond, et sort paresseusement du caveau avant de se faire marteler par la pluie. Si vous êtes perdus dans une grotte, il faut allumer un feu, la fumée se dirigera vers l'endroit le plus concentré en air, c'est à dire l'extérieur. Ainsi donc vous retrouverez votre chemin. Problème, si vous êtes dans une grotte où l'oxygène est rare, n'allumer pas de feux, sinon vous étoufferez. La méthode pour vous sauver la vie peut aussi vous tuer. Dégueulasse.
J'appuie ma tête contre le mur en soupirant, laissant encore et toujours de la fumée sortir de ma bouche. Aujourd'hui, il fait moche, je suis dans un caveau, et j'ai pas le moral. Sinon tout va bien. Les autres gens ont l'air de s'amuser. Au début de la semaine, j'étais aux BAFTA. "British Academy of Film and Television Arts". J'ai reçus deux prix sur 5 nominations. Pas mal. Mais je m'en fiche de recevoir ou non des prix, je prends plaisir à jouer, et à faire partager ce que je joue. Gagner ou pas, peut importe finalement. J'ai déjà eu tellement de récompenses, 3 ou 4 de plus ça ne sert à rien.
Rester assis là, ça ne sert à rien. Aller dehors non plus, et puis sinon je reste dans ma chambre au Lonely Ghost, mais les clients du pub font trop de bruit. J'ai vraiment trouvé l'endroit idéal.
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| | | EMPLOIS/LOISIRS : Taking care of my family LOCALISATION : En Roumanie avec Kare Nilsson CITATION DU PERSONNAGE : "Vous avez tord de croire que la joie de vivre tient principalement aux rapports humains, vous vous trompez. Dieu en a mis dans tout ce qui nous entoure, on en trouve dans chaque détail, chaque petite chose de la vie quotidienne. Pour percevoir ces choses là, il suffirait de changer de point de vue."
MESSAGES : 208 DATE D'INSCRIPTION : 23/01/2012
Niveau du personnage Point RP: (91/100) Point Membre: (67/100) Niveau: 6 - AffirméeArtémis R. Nilsson Admin | Solitaire | Sujet: Re: If you got no place to go when you're feeling down Jeu 1 Mar 2012 - 1:19 | |
| Sometimes you just want to get away and you don't know why..
These wounds won't seem to heal This pain is just too real There's just too much that time cannot erase
Parfois la mélancolie nous accompagne sans qu'on sache quoi faire contre ça. On se sent si mal qu'on à l'impression que rien ne pourrait nous arriver de pire et pourtant y nous arrive toujours pire. Artémis se sentait très seule en ce moment. Bien sûr elle avait appris à vivre seule c'était même sa nature, c'était elle qui repoussait les autres mais parfois elle était comme tout le monde, elle aimerait juste un peu d'affection.
Juste un peu de douceur dans un monde de brutes Je rêvais de caresses et j'ai reçu des uppercuts
Just down in dumps. Si la vie était aussi facile, ça se saurait. Malheureusement elle n’est pas si aisée que ça. Elle ne va pas souvent dans notre sens et on est plus souvent dans une spirale négative que dans une spirale positive. Qu’est ce qui rendais Artémis aussi malheureuse ? C’était sa famille. Ce qu’elle n’avait jamais vraiment eu. Si elle n’était pas aussi forte mentalement, pourquoi existerait-elle ? Pour errer dans un monde sans toi..
I wish I had an angel For one moment of love
I'm in love with my lust
Elle se dirigeait donc vers le cimetière de Little Angleton. Par conviction ? Par envie ? Par folie ? Pour oublier.. Le cimetière n’est peut-être pas le meilleur des endroits pour retrouver le moral d’après la majorité des êtres humains. Sauf que Artémis n’était pas simplement quelqu’un de commun. Elle osait penser qu’il y avait quelque chose de plus loin à trouver chez l’humain. Les hommes sont si égoïstes qu’ils en oublient d’où ils viennent.
Les hommes, d’abord solitaire ont dus s’allier pour résister à toute les autres espèces puis ont mis leur cerveau en commun afin de créer des défenses suffisantes. Ils ont fondé ce qu’on appelle la politique.
Mais en ont-ils pourtant oublier leurs instincts primaires ? Ceux qui leur dictent de rester seul, de penser à eux-même d’abord, d’enfoncer les autres pour mieux avancer ? C’est impossible de le penser quand on est sensible à la société. En des milliers de siècles de vie la seule chose qui à changé c’est la manière de se rabaisser les un les autres.
You think you have to want more than you need
Society, you’re a crazy breed
I hope you’re not lonely without me. Elle se dirigea vers le cimetière d’un pas lent. Elle semblait marcher comme un zombie mais ses cheveux dégagés par un large ruban marron ,qui se mariait merveilleusement bien avec ses yeux, montrait qu’elle avait l’esprit très clair et qu’elle réfléchissait. Elle se demandait si elle ne devait pas évoluer un peu dans le sens d’aller plus vers l’humain. Mais en était-elle seulement capable ? J’ose dire que non.
If They Hurt You They Hurt Me Too So We'll Rise Up Won't Stop It's all about us
La pluie se mit à tomber soudainement. Les giboulées de Mars ? Certainement. On dirait que le climat n’avait pas voulu du 29 février cette année et qu’il avait décrété que le 29 février n’était qu’une invention pour se voiler la face sur quelque chose qu’on ne connaîtrait pas suffisamment. Artémis était malheureusement habillée avec un chemisier blanc aujourd’hui. Et vous savez que le blanc ne fait pas bon ménage avec l’eau. Elle referma sur sa poitrine mouillée sa veste noire. Sinon elle avait un slim et des bottes noires.
Follow through Make your dreams come true Don't give up the fight Elle arriva dans le cimetière. Il était quasiment désert et le peu de gens qui y était se hâtait de partir à cause de la pluie. Sûrement des faux écossais. Un vrai écossais n’a pas peur de deux trois gouttes d’eau : les humains sont pas fait de sucre, aucun risque de fondre. Elle avança légérement et remarqua un caveau ouvert. Par curiosité, elle décida d’y entrer parce qu’elle n’était jamais rentrée dans ce genre de structure. Elle y rentra et fût tout de suite impressionnée par le “brouillard” ambiant et l’odeur très agréable qu’il y régnait.
They don't, they don't speak for us
I'll take a quiet life
A handshake of carbon monoxide Très vite, la jeune femme trouva l’explication de cette ambiance. Il y avait un homme déjà présent dans le caveau qui semblait avoir eu la même idée qu’elle. Voir une présence humaine la révulsa et elle se demanda si elle n’allait pas tourner les talons mais elle se rappela de ses résolutions et se cala contre un mur à l’opposé de l’homme. Un silence régnait entre eux et Artémis n’osait le briser. Elle lui demanderait bien pourtant si elle pouvait tirer une taffe ou deux.
But some stupid with a flare gun Burned the place to the ground Smoke on the water, fire in the sky
Puis elle osa, enfin. Rompant le silence, déchirant la fumée, réveillant les morts, sa voix claire et aiguë bien qu’un peu enrouée à force de ne pas parler s’éleva :
- Bonsoir.. Pourrais-je vous emprunter votre feu s’il vous plaît ?
Toujours rester poli même dans le pire des cas. Ne pas s’énerver contre lui parce que il en imposait. Artémis n’osait pas trop le regarder depuis le début, elle regardait tout autour de lui mais surtout croiser son regarde serait fatal. Elle avait joint le geste à la parole et avait sorti une cigarette de sa poche. Elle en prenait toujours une quand elle se baladait ainsi. Elle l’avait mise à sa bouche et attendait. La cigarette on peut en dire ce qu’on veut, mais c’est un très bon moyen d’engager la conversation
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Niveau du personnage Point RP: (26/100) Point Membre: (27/100) Niveau: 6 - AffirméePhyllis Cooper Ex-Admin | Solitaire ~ Le Caméléon | Sujet: Re: If you got no place to go when you're feeling down Jeu 1 Mar 2012 - 14:09 | |
| Enjoy the silenceUne jeune fille pénètre dans mon antre. Mon antre, n'importe quoi, ce caveau est à tout le monde. Quoi que? Un caveau c'est une grosse tombe avec pleins de gens dedans. La plupart du temps ce sont les inconnus, les victimes d'épidémies, ou alors les corps de gens qu'on a enlevé de leurs tombes car sinon plus de place dans le cimetière. Mais j'ai bien cru comprendre que ce caveau était abandonné et qu'il n'y avait plus de locataires. Il doit probablement rester un peu de matière organique à 3 mètres sous terre. Et après? Retour à la source.
Je ne lui parle pas, je continue de fumer, comme si de rien n'était. Je ne me pose même pas de question à son sujet. A vrai dire, je me fiche un peu qu'il y ai quelqu'un ou non avec moi à cet instant précis. Si l'un de nous a envie de parler, il le fera, mais pour l'instant, je me tais et je la regarde de temps à autres.
Malgré la faible luminosité, on voit bien qu'elle est brune, cheveux longs, trempés. Coiffée d'un bandeau, et habillée en slim, chemise blanche et veste noire. Banal en somme, plus de la moitié des jeunes filles s'habillent comme ça de nos jours. Pourquoi donc lorsque je suis Philip, je réfléchis comme un homme? Peut être trop l'habitude de jouer un rôle, et avouez que réfléchir comme une femme quand on possède le corps de Philip serait bizarre, parce qu'il n'a pas du tout une tête de gay. Enfin, je n'ai pas une tête de gay. La pluie martèle le dehors. Et le silence règne dans le caveau. Ainsi qu'une quantité de fumée impressionnante, celle-ci n'a pas l'air de vouloir sortir, alors elle stagne là, au dessus de nos têtes.
- Bonsoir.. Pourrais-je vous emprunter votre feu s’il vous plaît ?
Enfin l'un de nous a brisé le silence. J'espérais que ça soit elle, je n'avais pas très envie de commencer. Me demander mon feu c'est habile, la plupart des gens font ça pour engager la conversation. Je mets ma main dans la poche de mon jean et je sors un zippo bleu métallique, je le regarde un instant et je le tends à la jeune fille qui, en parlant, avait sortit une cigarette de sa poche. Je la regarde toujours lorsqu'elle allume sa cigarette et me rends mon feu, mais elle évite de croiser mon regarde, depuis qu'elle est arrivée en fait.
Elle a été polie en me demandant mon feu, et a "commencé" une conversation, quitte à rester je ne sais combien de temps dans un caveau, mieux vaut être avec une bonne compagnie, et mieux vaut faire connaissance, parce que je ne pense pas partir de si tôt. - Philip. dis-je simplement en cherchant à attirer son regard sur le mien. Je me gratte le sourcil, puis je tire dans ma cigarette avant de ressortir la fumée de ma bouche. Je maintient mon regard sur la jeune femme. Elle n'a pas l'air inquiète, choquée, pour dire vrai, elle n'a pas l'air de ressentir grand chose. Il faut aussi préciser que son visage est à moitié dans l'ombre et que ça n'est pas facile de voir ses émotions passer.
Moi non plus, je n'ai pas vraiment d'émotions et de ressentit à l'instant présent. La seule chose à laquelle je pense, c'est au temps que ça va mettre pour engager une conversation valable, peut être même animée, avec la jeune fille. Je la trouve assez belle, mais plutôt dans un genre de beauté froide et silencieuse. Elle n'a pas l'air d'une méchante, juste d'une blanche neige qui veut qu'on la laisse tranquille. Je pose ma tête contre le mur du caveau et je regarde la fumée produite par nos deux cigarettes, la mienne bientôt terminée. La fumée qui s'emmêle en fils gris, cherchant à écrire un message, faire des signes, paresseusement.
- couleur:
powderblue
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Niveau du personnage Point RP: (91/100) Point Membre: (67/100) Niveau: 6 - AffirméeArtémis R. Nilsson Admin | Solitaire | Sujet: Re: If you got no place to go when you're feeling down Jeu 1 Mar 2012 - 19:15 | |
| I dont' know anything about you but I already like you !
Suite à sa demande, l'homme n'hésita pas longtemps. Il restait impassible sur le fait que Artémis lui ait demandé son feu mais peut-être qu'au fond même s'il ne le montrait pas cela lui plaisait. En tout cas la jeune femme le pensait car il sortit un briquet de couleur bleu de sa poche de jean, le regarda un instant comme s'il s'agissait de prêter une quantité faramineuse d'argent puis le tendit finalement comme à contrecoeur à Artémis.
Elle le prit, lutta un peu mais réussit à s'allumer sa cigarette. L'homme la scrutait et ce n'était pas aisé de se sentir observé. Elle avait envie de lui hurler dessus mais il fallait à tout prix qu'elle garde son self-control. Après tout pour l'instant il ne lui avait fait aucun mal n'est-ce pas ? Elle tira une grande latte d'un coup et retira la cigarette de ses lèvres de sa main gauche. Un sourire aux lèvres, elle rendit le briquet à l'homme.
-Philip.
C’est quoi exactement ? Son nom ? Sa marque de cigarette ? Sûrement son nom. Dans ses circonstances, on se présente plutôt ? Artémis pourquoi ne relève-tu pas la tête et ne le regarde-tu pas ? Parce qu’elle se sentait intimidée. Cet homme, il dégageait une certaine aura comme une aura de puissance ce qui faisait que la jeune fille regardait toujours le sol.
Elle n’avait pas l’habitude pourtant de ne pas faire face à l’ennemi.
Etait-ce le temps des présentations ? Elle tira à nouveau une grande latte et l’air chaud de la cigarette empli ses poumons.
Un air toxique rempli de monoxyde de carbone, de goudron, d’ammoniac, de nicotine, d’acide cyandyrique, de plomb, de diméthylnitrosamine, de naphtalène, de naphtylamine, de méthanol, de pyrène, de cadmium, de benzopyrène, de chlorure de vinyle, de mercure, de styrène, d’arsenic, de polonium, de toluène, de butane, de phénol, d’uréthane. Mais tout ça était tellement bon.
Manifestement, elle temporisait. Elle n’était pas pressé et se montrait très timide à l’idée de dire son nom. Après tout s’il voulait, il pourrait très bien boucher l’ouverture vers l’extérieur et la violer à l’intérieur du caveau. Qui dis que ce n’était pas un gros pervers qui n’avait que de sombres fantasmes avec les cimetières ?
Sûrement son regard. Artémis ne l’avait croisé que brièvement mais il semblait si intense. En tout cas il ne se détachait pas du corps frêle de Artémis. Il la passait aux rayons X ou quoi ?
- Artémis.
Elle le regarda droit dans les yeux en disant ça puis elle s’assit contre le sol, les jambes repliées contre elle. Elle tira à nouveau sur sa cigarette en fermant les yeux. Elle avait commencé la conversation, c’était à elle de donner un point d’ancrage non ? Mince, elle ne savait pas faire. Qu’est ce qu’il fallait faire déjà quand on savait pas de quoi parler ? La pluie et le beau temps !
- Mauvais temps n’est-ce pas ?
C’est mauvais ça Artémis. Un peu plus intéressant tout de même. Tu ne voudrais pas passer pour quelqu’un de banal ? Allez reprends toi tu peux faire mieux. Artémis n’osait visiblement pas. Elle parcourra son corps de ses yeux. Assez beau mec mais un peu trop vieux pour elle. Mais il avait vraiment un truc. Indescriptible mais il avait un truc.
- Vous aimez la solitude.
Ce n’était pas vraiment une question. C’était entre la question et la déclaration. Evidemment qu’il aimait la solitude sinon il ne serait pas là, seul, à fumer sa cigarette. Artémis tira à nouveau sur sa cigarette. C’est mauvais ça. Faut vraiment que t’arrêtes ces saloperies. Elle la jeta au sol et l’écrasa. Cela sentait le tabac malgré l’ouverture vers l’extérieur.
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Niveau du personnage Point RP: (26/100) Point Membre: (27/100) Niveau: 6 - AffirméePhyllis Cooper Ex-Admin | Solitaire ~ Le Caméléon | Sujet: Re: If you got no place to go when you're feeling down Jeu 1 Mar 2012 - 21:26 | |
| ArtémisManifestement elle est intimidée. Elle ne parle pas. C'est normal qu'elle soit intimidée, elle est seule dans un caveau avec un inconnu. Un inconnu qui ne cille pas en la regardant. Lequel de nous deux va briser la glace, lequel va animer la conversation à l'instar de l'autre? - Artémis, dit elle simplement. Je souris. Elle va animer la conversation, après tout elle a commencé. Artémis, elle a dit. Artémis, comme chez les grecs? Artémis la déesse de la chasse. Artémis la gardienne de la Lune. Artémis, la jeune femme qui est assise face à moi. Artémis c'est un bien joli prénom pour une fille rencontrée dans un caveau. - Mauvais temps n'est-ce pas? Je souris encore une fois, pour moi même. La pluie et le beau temps, c'est toujours comme ça que ça commence. On s'en fou j'ai envie de dire. Mais c'est le sujet le plus simple au monde. Et puis, de quoi d'autre on pourrait parler, on ne se connait même pas.
- Vous aimez la solitude. Ce n'était pas une question, ça s'entend une question, on monte un peu dans les aigus pour ponctuer le point d'interrogation à l'oral. C'était plutôt une constatation. Oui j'aime la solitude, ou bien est-ce elle qui m'apprécie tant. La solitude, on y est tous confronté. Certains ne la supportent pas, d'autres s'en fichent, et d'autres encore l'accueillent à bras ouverts. Aujourd'hui, j'étais ce ce bord là, puis Artémis est arrivée. Ou bien est-elle aussi une compagne de la solitude. Elle avec sa solitude, moi avec la mienne, on pourrait bien s'entendre tous les quatre. On pourrait faire un scrabble, sauf que je n'ai pas apporté de plateau de scrabble avec moi. - La solitude, qu'on l'aime ou pas, on fait avec.
Je ris, c'est plus fort que moi, me voilà en train de dire de belles conneries. C'est vrai que la solitude on fait avec. Mais je peux pas m'empêcher de rire. J'en sais rien du pourquoi, c'est comme ça. Je parviens à calmer ma frénésie. - Je suis désolé. Désolé de rire comme un imbécile, alors que c'est pas le moment, pour aucun de nous deux. Ça y est, j'ai fini ma clope. Artémis a jeté la sienne, il y a un moment déjà, elle était à peine commencée. Je ressort une cigarette du paquet qui est dans ma poche, allumage, taffe, fumée, la routine d'une cigarette qui se fait fumer. - Si ça te gêne, dis le moi. Dis-je en levant ma cigarette. Si ça la gênait, elle aurait pas allumé la sienne. Mais si ça la gênait pas, elle l'aurait pas éteinte. Bah, elle me le dira bien.
Elle ne m'a regardé qu'une fois dans les yeux, lorsqu'elle m'a dit son prénom. Elle évite encore mon regard. Est-ce que je la mets mal à l'aise? Il faut croire que oui. D'ailleurs, je viens de remarquer qu'elle m'avait vouvoyé, moi je la tutoie, comme les vieux. Je suis pas si vieux, j'ai que 27 ans. Elle doit en avoir 21? Quelque chose comme ça. Environs 10 ans de différences. J'ai déjà vu des couples de gens séparés de 40 ans, vous savez, ces américains milliardaires qui se marient à des bimbos de 18 ans. Dégueulasse. Je fronce le nez en y pensant. - Et toi? La solitude, elle t'accompagne souvent? Considérer la solitude comme une personne, elle devrait être flattée. Personnification. Je tire une longue taffe et j'essaye de faire des cercles avec la fumée qui s'échappe de ma bouche. T'as l'air d'un con.
Je baisse les yeux pour retenter de croiser le regarde de Artémis, je n'ai pas eu le temps de voir la couleur de ses yeux la première fois. _________________Non je ne fais pas la gueuleI am Phyllis | Alyth | Briony | Emerald | Philip&3 billions others and you Invité |
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Niveau du personnage Point RP: (91/100) Point Membre: (67/100) Niveau: 6 - AffirméeArtémis R. Nilsson Admin | Solitaire | Sujet: Re: If you got no place to go when you're feeling down Dim 4 Mar 2012 - 15:06 | |
| Be patient.
Il parût réfléchir un instant après que Artémis est parlé. D’ailleurs, la jeune femme eût bien l’impression qu’il n’allait pas répondre et la laisser dans le vent, cela aurait été terrible car pour une fois qu’elle fait des efforts.. Elle n’aurait sûrement plus du tout tenter d’en faire.
- La solitude, qu’on l’aime ou pas, on fait avec.
C’était un peu un immense coup d’épée dans le ventre d’Artémis que Philip venait de mettre. Bien sûr, pour vous et moi ce n’est rien car cela paraît insignifiant, une simple phrase banale. Mais la jeune femme prend ça comme un refus, comme un rejet, comme si elle n’était rien.
Artémis avait bien envie de s’énerver mais elle se retint. Garder son sang froid le plus longtemps possible était l’objectif aujourd’hui.
Soudainement, Philip se mit à rire, comme d’un rire dément, le genre d’éclat qu’on ne peut arrêter même avec toute la volonté du monde.
C’était juste nerveux mais Artémis eu l’impression au fond d’elle même que Philip se moquait de lui, elle se replia à nouveau et se ferma, prêt à l'agresser à toute éventualité.
- Je suis désolé, dit-il d’une voix qu’il voulait calme mais on sentait encore le rire nerveux dans l’ombre de sa voix.
Il s’était excusé. S’il n’en avait rien à faire de Artémis il n’aurait sûrement pas tenté de s’excuser même si c’était un peu maladroit. La jeune fille se détendit aussitôt et regarda son visage une nouvelle fois, très brièvement mais lui regardait ailleurs.
Il avait l’air moins impressionnant maintenant qu’elle savait son nom et qu’ils avaient échangés quelque phrases.
Il sortit une nouvelle cigarette et l’alluma puis tira dessus comme s’il ça faisait un siècle qu’il n’en avait pas eu une entre les doigts. Etait-ce sa manière de se détendre ? Peut-être.
En tout cas, ça avait l’air d’être un gros fumeur. Artémis un peu moins. Elle fumait de temps en temps, pour passer le temps ou pour faire un peu comme les autres.
- Si ça te gêne, dis le moi, dit-il d’un ton incroyablement calme en levant sa cigarette.
Oh non ça ne la gênait pas du tout. Elle aimait l’odeur de la cigarette. Elle l’accompagnait depuis un certain temps maintenant. Au début on commençait pour faire comme les autres jeunes et aussi un peu pour se faire des amis puis après on faisait ça comme une routine et puis on en devenait totalement dépendant même si on criait sous tout les toits qu’on pouvait arrêter à tout moment.
Par contre, il l’avait tutoyé. Est-ce que cela voulait dire que Artémis pouvait tutoyer l’homme ? Oui sûrement mais est-ce qu’elle allait osé ? Allez, tente, tu n’as rien à perdre ma petite ! Elle hésitait, elle hésitait puis finalement elle se lança. Si elle se prenait un refus, elle risquait sûrement de partir.
- Non, ne t’en fais pas, il n’y a pas de soucis, dit-elle très rapidement, la voix pleine d’excitation.
Il semblait songeur, il tirait des taffes et recrachait la fumée comme s’il s’agissait d’une simple circulation de l’air dans ses poumons. Elle sourit, lui fronça le nez. Apparemment, dégoûté par quelque chose. Peut-être était-ce tout simplement un tic?
- Et toi? La solitude, elle t'accompagne souvent?
Ah s’il savait. Depuis sa jeunesse, elle l’accompagnait tout les jours. Par choix bien sûr car en général Artémis n’aimait pas beaucoup les gens mais Philip avait quelque chose de.. différent ? Il dégageait quelque chose qui attirait beaucoup Artémis.
Elle avait envie de lui parler ce qui était une chose rare chez elle.
Généralement, quand elle croisait quelqu’un soit elle fuyait soit elle l’insultait. Mais lui, il y avait autre chose. Artémis le pensait en mesure de la comprendre peut-être ?
Elle secoua la tête tristement. Personne ne pouvait la comprendre. Entre une mère assassinée sous ses yeux et une amnésie partielle, difficile que quelqu’un la comprenne.
Il ne comprendrait sûrement pas. Artémis leva la tête et elle remarqua qu’il tentait de faire des cercles avec la fumée éjectée de sa bouche. C’était drôle. Drôle parce que ça fait toujours une tête bizarre lorsqu’on essaye de faire ça, on passe pour quelqu’un de complètement stupide. Drôle aussi parce que Artémis essayait depuis longtemps de faire ça mais il n’y arrivait jamais. Le problème n’était pas la forme mais le flux de fumée qui sortait de sa bouche. Elle eût pour la première fois un sourire que peut-être Philip aperçut.
- La solitude.. Oui, elle m’accompagne souvent parce que je suis incapable de faire confiance en un être humain.
Philip, cette jeune fille t’ouvre son coeur. Ne fais pas de bêtises avec, ne la jette pas. Sinon elle va rentrer dans sa coquille et charger. Elle parlait de ça pour la première fois avec quelqu’un. Pourquoi lui ? Pourquoi ? Parce que le coeur n’a pas de raison, la vie n’a pas de raison. Et simplement penser que cela peut être régit par la raison c’est nier même la possibilité de vivre.
La pluie s’arrêta dehors, parfait. Il ne faisait pas super chaud mais elle commençait à en avoir marre du caveau. Il était rempli de fumée puis au final Artémis trouvait ça un peu glauque surtout qu’elle était un peu superstitieuse. En tout cas beaucoup plus qu’elle n’essayait de le montrer.
- On sort ? demanda-t-elle timidement.
Dis oui, dis oui, dis oui. Par pitié, dis oui! Elle leva les yeux vers lui et osa enfin le regarder droit dans les yeux, un peu plus longtemps qu’une nanoseconde. Elle le fixa et sa réponse ne tarda pas à venir. |
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Niveau du personnage Point RP: (26/100) Point Membre: (27/100) Niveau: 6 - AffirméePhyllis Cooper Ex-Admin | Solitaire ~ Le Caméléon | Sujet: Re: If you got no place to go when you're feeling down Jeu 8 Mar 2012 - 16:41 | |
| Tomb stone- La solitude.. Oui, elle m’accompagne souvent parce que je suis incapable de faire confiance en un être humain.
Je hoche la tête, je ne comprends pas vraiment, mais en même temps j'ai l'impression que ce sentiment qu'elle partage en me disant cela ne m'est pas étranger. J'avoue être un arnaqueur, enfin de temps en temps, quand il y a de l'argent en jeu surtout, et qu'un arnaqueur ne doit faire confiance à personne, même pas à soit même. Mais ça ne doit pas être la même confiance que celle dont parle Artémis, alors je fais semblant de comprendre ce qu'elle veut dire, à mes risques et périls. Et donc j'acquiesce comme un débile.
La pluie cesse de tomber au dehors de notre refuge. Il commence à y avoir trop de fumée, celle-ci, je ne sais pourquoi, a décidé de s'accrocher au plafond et de ne pas le lâcher. Bizarre, étrange. Normalement la fumée va du lieu le moins concentré en oxygène au milieu le plus concentré en oxygène. Mais on s'en fou.
J'ai l'impression qu'il y a quelque chose de nouveau. Nouvelle atmosphère. Artémis a l'air plus ouverte, décontractée, je ne sais pas bien, l'atmosphère s'est allégée, moins pesante, pas beaucoup, juste un peu. Moins. - On sort? Demanda t'elle soudainement. Je lève la tête, elle me fixe. Elle avait l'air si perturbée par ma présence tout à l'heure, elle était presque effacée. Et maintenant, elle me regarde dans les yeux, elle me fixe. Elle me demande si je veux sortir. A la base, j'étais venu ici pour rester en paix, et seul. Qu'elle parte, ça ne me gêne pas, je m'en fiche, elle sort si elle veut. Mais ce regard. Il est perçant, très perçant, j'ai l'impression d'être examiné aux rayons X. C'est un peu déconcertant. Je me demande bien ce que signifie ce regard. « Viens, je t'emmène »? Peut être.
Je recrache encore un peu de fumée. J'écrase ma cigarette avec une moue déçue, elle n'était pas finie, je déteste éteindre mes cigarettes quand elles ne sont pas terminées. Mais il faut dire aussi que le caveau est devenu une vraie boîte à brouillard. Finalement, sortir ça n'est pas une si mauvaise idée. Je pose mes mains sur le sol, dans le but de me soulever. Je me hisse, bien que difficilement, je ne suis pas totalement résigné à exposer mon corps au dehors de ce caveau pour le moment, mais peut être avec Artémis ça sera moins difficile. Je frotte mes mains l'une contre l'autre pour en enlever la poussière qui provient du sol du caveau.
Je m'avance vers Artémis et je lui tend la main pour la relever. - Et tu veux aller où? C'est bien beau de dire « on sort », mais pour aller où? Nulle part, juste là, dehors, faire quelques pas, aller quelques mètres dans l'inconnu, et revenir sur nos pas. Flâner. La pluie s'est bien arrêtée pour qu'on puisse se déplacer au sec, non? Pour qu'on puisse voyager plus facilement.
Je ne sais pas pour elle, mais moi, je resterais bien dans le cimetière. Lire le nom des gens sur les tombes, et me demander quelle vie ils pouvaient bien avoir ici, près du Mystery. Me demander si ils étaient magiques, au courant du Secret ou simplement ignorants. Regarder le design des tombes aussi, chacune est différente, elle montre si le propriétaire est riche ou pauvre. Si la tombe est entretenue, nettoyée, fleurie. Ça peut vouloir dire beaucoup de choses: argent, sens de l'esthétique, ne pas oublier, prendre soin... Entretenir une tombe, c'est entretenir un souvenir.
Et puis, dans le cimetière, personne ne viendra nous déranger. Vous vous souvenez, j'ai le blues, je voulais rester seul. Quitte à être avec quelqu'un, autant que ça soit dans un endroit calme, et même si c'est un peu bizarre de traîner dans un cimetière, surtout de sortir à deux d'un caveau, je prends cette option, et au Diable les commentaires déplacés, de toute façon, Philip Cooper n'existe pas réellement, enfin, juste pour quelques heures de cette journée.
_________________Non je ne fais pas la gueuleI am Phyllis | Alyth | Briony | Emerald | Philip&3 billions others and you Invité |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Taking care of my family LOCALISATION : En Roumanie avec Kare Nilsson CITATION DU PERSONNAGE : "Vous avez tord de croire que la joie de vivre tient principalement aux rapports humains, vous vous trompez. Dieu en a mis dans tout ce qui nous entoure, on en trouve dans chaque détail, chaque petite chose de la vie quotidienne. Pour percevoir ces choses là, il suffirait de changer de point de vue."
MESSAGES : 208 DATE D'INSCRIPTION : 23/01/2012
Niveau du personnage Point RP: (91/100) Point Membre: (67/100) Niveau: 6 - AffirméeArtémis R. Nilsson Admin | Solitaire | Sujet: Re: If you got no place to go when you're feeling down Lun 12 Mar 2012 - 12:42 | |
| Seduced ?
Ils se regardent quelques instants sans se quitter du regard, sans détourner les yeux. C'est assez intense. Qui aurait pu dire qu'Artémis aurait pu se sentir à peu prés à l'aise il y a quelques semaines avec un humain ? Personne, surtout pas elle. Ce n'était pas non plus l'extase car elle ne serait pas prête non plus à faire n'importe quoi avec Philip. Mais elle ne se sentait pas sur le reculoir, elle n'avait pas envie de fuir.
Ces grands yeux était tourné vers le regard innocent de Artémis. Ils se regardaient, comme si chacun jugeait l'autre. Il n'était pas mal tout de même pour son genre. Artémis se sentit rougir : à quoi pensait donc elle ? On ne peut pas faire confiance aux hommes, à aucun d'eux. Ils sont trop peu sensible pour qu'on leur fasse confiance. D'ailleurs pourquoi avoir foi en l'humain ?
Il avait l'air décontenancé, comme si c'était une proposition indécente que venait de lui faire Artémis. La jeune femme se sentait moins à l'aise et sentait le refus venir. Elle avait de prendre ses jambes à son cou et ne plus jamais le revoir pour effacer la honte qu'il allait porter à la dignité de Artémis. Pourquoi tant de fierté chez une femme ?
Sans dire un mot, il écrasa sa cigarette après avoir recraché une enième fois de la fumée. Il se releva péniblement, limite à contrecoeur. Artémis observait tout ça calmement. Qu'avait-il derrière la tête ? Il s'épousseta les mains d'un air distrait comme lorsqu'on est gêné et qu'on ne sait pas quoi faire. La jeune femme était repliée contre le mur et l'admirait toujours. Il s'avança vers elle.
- Et tu veux aller où?
Il avait dit ça en lui tendant une main pour l'aider à se relever. Main que Artémis hésita à prendre un court instant, se demandant si ce n'était pas un piège, s'il n'allait pas enlever sa main dans l'instant qui allait suivre et se moquer d'elle ouvertement. Cesse d'être paranoïaque.
Elle prit sa main et ,avec son aide, se releva. Le corps frêle de la jeune femme se trouvait maintenant juste à côté de celui de l'homme. Sacré différence. Il pourrait peut-être te protéger. Non, non, non, non. Ne pense pas à ça. On ne peut pas lui faire confiance tu ne le connais que depuis quelques instants. Il est comme tout les autres.
En attendant, lui, il attendait de savoir où aller. Mais pourquoi s'en aller loin. Un cimetière était juste à côté d'eux. Il avait une ambiance glauque mais, elle n'avait pas envie de partir loin. Si elle était venue ici, c'est pour être tranquille parce qu'il y avait peu de monde. La pluie les avait fait encore plus fuir. Alors se balader dans le cimetière en parlant avec Philip pouvait être une bonne chose.
Bizarrement, quelque part, il lui inspirait confiance mais il y avait quelque chose qui clochait. Il y avait un truc de pas normal avec lui. D'ailleurs, la jeune femme l'aurait déjà jeté si elle ne lui avait pas trouvé quelque chose de particulier, d'intense, de... mystérieux ? Elle eût un petit sourire. Elle s'épanouissait.
- Viens, je t'emmène.
Oh, elle avait envie de lui parler encore et encore. Elle se sentait bien avec lui. Pourquoi lui ? Au fond regarde le, il n'a rien de spécial. Il est comme tout les autres. Non Artémis, il n'a pas tenté de te sauter dessus comme la plupart des mecs. Ils s'échappèrent au dehors où l'atmosphère était encore humide.
-Tu viens souvent ici ?
Ils marchaient, là le long des tombes. Regardant parfois le nom des tombes brillante ou celles totalement oubliées où on ne voyait plus le nom. Celles fleuries ou celle ornée de milliers de plaques. Les arrosoirs étaient remplies et n'attendait que de se déverser dans toute ses fleurs. Elle pensa à ses fleurs à elle.
- Tu es étrange.
Bien sur, Artémis n'avait pas l'habitude de parler avec humains alors elle n'avait pas trop un code d'éthique défini. Bien sûr, ce ne sont pas des phrases qui se disent mais imaginez vous ne jamais parler à des humains sauf dans un cadre strictement professionnel. Oseriez vous dire des choses que vous n'osez pas dire en temps normal de peur de choquer la morale si vous ne pouviez parler à des humains que rarement?
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