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| Tant qu'il y aura des femmes... [PV Shy & Taki] | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité | Sujet: Tant qu'il y aura des femmes... [PV Shy & Taki] Sam 3 Mar 2012 - 16:52 | |
| Quand j'étais toute gosse, je m'amusais souvent à piquer des groseilles à maquereaux dans le jardin de mon voisin agoraphobe (que je titillai de temps à autre, pour passer l'temps). Je tremblais toujours avant de mettre ces petites boules vertes sur ma langue car, si je les prévoyais terribles, elles se révélaient pires à chaque fois. Ça ratait jamais : leur acidité me faisait monter violemment les larmes aux yeux et me tordait douloureusement les entrailles. Je sautillai d'un pied sur l'autre, toussant, crachotant, brassant l'air avec mes bras le plus rapidement possible pour faire disparaître le goût, en passant du rouge à l'indigo en quelques secondes. Le plus drôle dans tout ça, c'est que je pouvais pas m'empêcher d'en manger et que, tous les étés, je recommençais.
Oui bon, je suis un peu maso sur les bords, j'vous l'accorde.
Vous vous demandez certainement, cher public adoré, ce que ce pan de ma vie vient foutre dans cette histoire, nom de dieu ! Et bien, le tout tient en une seule et unique phrase : j'ai refait le coup des groseilles, aujourd'hui.
Oh ! J'vous vois v'nir de là : « Qu'est ce qu'elle nous pond encore comme histoire, celle-là ? ». Et ben, j'dis juste que j'ai recommencé, voilà tout. J'ai fait encore quelque chose que je savais que je n'aurais pas du faire parce que ça allait m'attirer des ennuis. Indubitablement. Et qui c'est qu'avait raison ? C'est Bibi !
Qu'est-ce que je vous brode là ? Et bah... que j'me suis perdue, pardi ! Encore une fois et pas qu'un peu, les amis. J'ai jamais été très douée pour me repérer et chui du genre à ne pas remarquer tout de suite que nonon, fallait peut-être tourner à gauche puis à droite y'a une heure, au lieu d'aller tout droit. Et quand je m'aperçois que zut alors, ça ressemble pas vraiment à XXX (dans le cas présent, c'est Little Angleton), je lâche généralement un misérable : « Oh ben merde alors ! ». Et cette fois encore, ça n'y a pas coupé :
Ça, tu l'as dit mais c'est l'jeu ma pauvre Lucette. Et pour être perdue, là, t'as pas fait semblant.
Je ne vois pas d'issue, je me sens condamnée au pire, j'ai la fesse molle et il y a un trou dans la couche d'ozone. C'est pas cool de se perdre. Surtout quand t'as aucune, mais alors aucune idée d'où tu peux bien te trouver et que t'es face à un vieux cabanon n'inspirant pas spécialement confiance à ses visiteurs qui, d'après l'état des lieux, aiment se faire désirer.
Pourtant, tout était bien parti : j'avais averti Jonathan que j'avais besoin d'aller faire un tour au village pour m'enquérir de la tête de mon coloc (j'ai un pied-à-terre là bas duquel je partage le loyer, c'est mon droit non ?) et que non, ça va, pas besoin de la voiture pour m'y rendre, que je risquais pas de me perdre vu que j'avais fait le chemin y'a à peine deux jours et que, de toute manière, je voulais absolument marcher vu que c'est bon pour la santé il paraît.
...
Allez-y, donnez-vous en à coeur joie : riez bande d'insensibles, mais moi, j'vous dit qu'y'a rien de pire qu'de pas être finie : outre le fait que mes géniteurs m'ont donné cette étrange tendance à attirer les ennuis comme le miel attire les mouches, ils n'ont pas pu s'empêcher de me refiler un sens de l'orientation qui frise la crise de foie. Ha... Malheur.
Vous voulez que je vous donne un conseil d'ami ? Il faut TOUJOURS prêter une attention particulière aux signes. C'est vrai : à chaque fois, on se dit a posteriori qu'on aurait pu éviter le désastre, mais le destin est une garce qui se manifeste de temps à autre avec un milliards de petits messages codés et, comme on s'en ficherait presque, on fait la bourrique et on fonce la tête la première. C'est dingue, non ?
Par exemple, ce matin : j'entends Takeji raconter des conneries au détour d'un couloir, je m'étouffe de rire avec ma délicieuse brioche au sucre, j'avale tout rond en oubliant un tout petit grain de sucre, qui n'oublie pas, lui, de se coller sur ma trachée dès que je prend une inspiration pour reprendre un peu d'air. Je reste bloquée en position bouche ouverte, je râle, je tousse, je crâche, je bave, je suis rouge, puis bleue mais alors que je veux quand même parler, je fais une bulle avec mon nez. Et je perds les quelques miettes de crédibilité qui me restait auprès du corps enseignant de Mystery. Surtout que, sur le coup, j'ai le maquillage jusqu'aux genoux, le nez qui fuit et la bave au menton. Glamour des racines de cheveux jusqu'aux doigts de pieds, pas vrai ? Mais ça va mieux, merci, bien que j'ai un peu hâte d'être décédée, quand même.
« Ooooh hééé ! Y'a quelqu'uuuun ? » [ HRP : pardon pour ce petit post pourrave, mais que voulez-vous, c'est comme ça, j'me rattraperais au prochain xD]
Dernière édition par Remy Sullivan le Ven 16 Mar 2012 - 5:42, édité 1 fois |
| | | CITATION DU PERSONNAGE : Fear only makes the wolf bigger than he is
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Niveau du personnage Point RP: (324/300) Point Membre: (402/300) Niveau: 8 - ReconnuTakeji Kido Admin | Ex- Professeur de sabre & téléportation ~ le pot de fleurs | Sujet: Re: Tant qu'il y aura des femmes... [PV Shy & Taki] Dim 4 Mar 2012 - 1:19 | |
| Quand les poules auront des dents. C'est une expression bizarre. Je veux dire, pourquoi les poules ? Pourquoi pas les coqs d'abord ? Ou si vous tenez vraiment à vos volailles, y'a aussi le dindon -de la farce, encore une-. Et pourquoi des dents ? On aurait aussi pu dire quand elles sauront voler. Parce que les poules, c'est quand même de sacré pigeons, sans mauvais jeu de mot. Elles se font plumer -assez litéralement en plus de ça- sur toute la ligne. Elles ne volent pas, marchent en oscillant la tête d'avant en arrière comme des pigeons, qui eux volent au moins, et elles se font bouffer. Vous savez pas quoi faire à manger ? bah aller hop un poulet. On leur prend même leurs oeufs, d'ailleurs elles en pondent un par jour. J'me demande si ça fait mal... Ah, rayez ça, oubliez, je n'ai jamais demandé et je ne veux pas savoir la réponse. Et bref, les poulets se font avoir, et elles n'auront jamais de dents. Parce que sinon après on pourrait plus leur clore le bec. Un jour, le Tout-Puissant me puniera de ma bêtise, et le Dieu des jeux de mots me fera enfermer. Mais pour le moment on me laisse babiller gaiement en liberté, alors je babille. Comme nos enfants, sauf qu'on comprend -en théorie- ce que je raconte.
D'ailleurs les petits, qui commencent à devenir grands même si ils resteront les petits toute leur vie, parlent beaucoup. Et ils sont toujours, toujours, toujours contents. Moi, voir Shy en me réveillant, et dans la demi heure qui suit deux bébés qui me sourient ça me met de bonne humeur pour la journée. Et puis en plus on va bientôt se marier. J'ai un peu peur. Ok je flippe comme une poule mouillée -pourquoi un poulet mouillé, hein ?-, mais on y est pas encore. Donc en attendant je me promène comme un imbécile heureux. Et puis j'ai repris les cours depuis deux jours. En fait, depuis que j'ai décidé que ça y'est, j'arrête, non pas de fumer parce que j'ai jamais commencé, ni de boire pour la même raison, mais de marcher avec des béquilles. Bon en fait je mens, je les ai toujours à porté de main au cas où, parce que je tiens pas longtemps debout sans avoir mal après. Fichus machins. Fichus blocs de gelée à la place des jambes. J'aime pas la gelée, voilà. J'aime pas la gelée, j'aime pas les poulets, j'aime pas les béquilles, j'aime que Shy et nos enfants et j'ai 22 ans. Nah.
Je disais donc que j'ai repris les cours assez gentiment. Et ça fait du bien. D'ailleurs Donovan m'a acceuilli avec un "Oh non pas lui il est revenu !", et a tenu 10 secondes à me fixer avant de se jeter dans mes bras -je suis tombé, oui, merci- et de me faire un câlin. Il est mignon quand il veut. Même si c'est un vilain garnement qui fait plein de blagues avec sa téléportation et... Comment ça j'encourage ? Non pas du tout. Je supervise. C'est différent. Je veille à ce qu'il ne se blesse pas dans ses jeux, et qu'il poursuive sa croissance en toute quiétude. Ce qui, comme pour tout les enfants, passe par des périodes de tubulence et... Oh c'est bon je sais que personne ne me croit. Je fais juste comme si je n'avais rien vu. Il a de l'imagination le petit, et il ne fait jamais rien de méchant. Et puis c'est pas comme si y'avait pas les métamorphes de Ren qui prenaient un malin plaisir à se transformer ici et là sans prévenir. Voilà, une fois j'en ai un qui a cassé sa chaise en contrôle parce qu'il s'est transformé en ours au milieu de ma salle. Et c'était pas Petit Ours Brun, hein. Surtout qu'après, je sais pas quoi faire avec un ours au milieu de mon plancher. Mais c'est marrant quand même. On est pas au Mystery pour donner cours à des élèves classiques. Peut être que Jace et Hana viendront ici. On ne sait même pas si ils ont des pouvoirs, mais ils m'ont l'air bien sensibles à la magie quand même. Si y'en a un qui fait une téléportation sous mon nez, je crois que je piquerais une crise de panique, même si ils risqueraient pas d'aller bien loin. En vrai, mes parents qui ne savaient même pas que la magie existait avant, ils l'ont super bien pris. Très calmement. Enfin presque. Bref.
Et re bref pour la forme. Je cherche désespérément Shybaï dans tout le Mystery, parce que je crois que j'ai oublié mon portable dans sa poche -je ne crois pas en fait, j'en suis sûr et comment il a fini là restera un secret- et que je veux la voir. Le premier étant l'excuse officielle, le second l'excuse officieuse. Je finis par débarquer dans la salle des profs après une n-ième téléportation. Sans béquilles, parce que je les ai laissées dans ma salle, et pour le moment tout va bien. Trouvée ! Je l'enlace par derrière en posant un baiser sur sa nuque, les bras autour de sa taille, et rien a faire qu'il y ait du monde, c'est pas comme si c'était un secret. Le ventre de Shy quand elle était enceinte est loin d'être passé inaperçu. Paraît qu'on était même grillés avant mais je refuse d'y croire. C'est faux , factice, chimérique même. Je récupère mon téléphone au passage. J'aime bien prendre des trucs dans les poches de Shy je crois... Nouvelle lubie. Et si on creuse, je pourrais justifier en disant qu'en ayant la main dans sa poche, y'a moins de couches de vêtements qui nous séparent qu'en ayant la main sur la poche.
- J'te cherchais.
Je la relâche parce qu'on est dans un lieu publique, et que j'entends d'ici les réprimandes des vieux au premier rang. Oui vous madame. Je pourrais en dire autant de vous et votre chihuahua ou yorkshire ou je sais pas c'est quelle race mais c'est petit noir et poilu, vous et votre animal dans la rue. Y'a des fois où c'est presque grossier. Ça, c'est dit.
Après je lui ai demandé si elle voulait bien qu'on aille faire un tour puisqu'on avait un peu de temps tous les deux, et que les petits sont sagement gardés à la maison. Qu'en gros, le tous les deux veut cette fois vraiment dire tous les deux. Parce que des fois ça veut dire à trois, à quatre, à... Vous êtes en train de mal interprêter cette phrase, je le vois à vos têtes. Cessez, vous êtes sur le chemin de la débauche, le Saint-Esprit vous en voudra toute votre vie et même au delà, et vous ne voulez pas que le Saint-Esprit vous en veuille. Bref. On est donc sortis en téléportation au hasard parce que la téléportation au hasard c'est le bien. Comme les câlins. Comme les bisous en téléportation. Bon sang ce que j'aime ça. Téléportation nous a emmenés dans la forêt un peu au delà du Mystery. Un endroit où on a pas souvent -si ce n'est jamais- été avec Shy. Disons que l'épisode de la clairière, c'était plus justement une clairière. D'ailleurs, on devrait y retourner avec Blow, Blanche-Neige, et leur poulain un jour. On devrait même s'y marier, tiens. J'ai peur que ce soit un peu petit cela dit... Et puis finalement, ça reste notre endroit à nous. A nous deux. Et aux chevaux futurs maîtres du Monde bien sûr. Mais ils font une petite pause dans la domination là, le temps d'élever leur petit poulain. Mais ne vous inquiétez pas, ils reviendront et continueront, et un jour on les verra même à la télévision -une rime !-. J'entrelace nos mains pendant qu'on commence à marcher un peu en discutant, juste pour voir, comme des amoureux. Parce qu'on a tellement à rattraper depuis cet accident. J'y pense, les béquilles sont restées au Mystery... Bah, elles sont, à défaut d'être à portée de main, à portée de téléportation.
Oh, une cabane*. Qui a un air assez inquiétant vue de l'extérieur mais passons. Parce que comme on est curieux, on rentre dedans. Bah oui. Ça tombe en ruine de partout, y'a plein de vieux machins, de la mousse sur les murs, des toiles d'araignées, les fenêtres à demi bouchées, la totale.
- Y'avait quoi ici avant tu crois ?
Y'a même un vieux lit. Un lit. Hrm. Pourquoi quand je vois un lit et que Shy est à côté, je pense toujours à autre chose qu'à dormir, hein ? Elle a cet effet là... Effet qui fait que j'ai envie de l'embrasser là tout de suite, et que je n'essaie même pas de résister et lui vole ses lèvres. Et puis oh, faut ménager mes jambes, ça tombe bien. Ok, les excuses nulles, y'en aura toujours à la pelle. Surtout dans ces situations... Et arrêtez de dire qu'on est des lapins on a encore rien fait. Mes mains dans le creux de ses reins ne veulent rien dire. Qu'est-ce que vous regardez, d'abord, hein ?
- Ooooh hééé ! Y'a quelqu'uuuun ?
J'ouvre les yeux, que j'avais fermé, d'un seul coup et relâche la bouche de ma fiancée kidnappée -par moi même-, parce que cette voix elle était vachement proche. Proche comme dans y'a quelque devant la cabane qui n'a de cabane que le nom -y'a un trou dans le plafond-. En fait je crois même connaître cette voix. J'hésite à faire connaître notre position, mais le cri semblait être celui de la personne perdue dans un milieu inconnu et potentiellement hostile. Et c'est méchant de laisser les gens perdus tout seuls dehors. Mais après, allez expliquer à la personne -j'arrive pas à mettre le neuronne sur son nom !- pourquoi vous êtes deux dans une cabane isolée perdue au milieu de la forêt et en plus de ça insalubre. Histoire que l'excuse "c'est la nôtre" ne passe pas. Bon on peut toujours prétexter une envie soudaine d'observer la nature dans un milieu non altéré -ou presque- par l'homme. Ce qui, somme toute, ne serait pas si éloigné que ça de la vérité. Bah quoi, c'est naturel non ? En dernier recours, on prétextera le contrôle sanitaire annuel. Pour remplacer les anciens qui sont à la retraite, et ça se voit.
- Ça dépend, c'est pour quoi ?
Dans le genre réponse stupide...
[*Hrp= Ok, c'était absolument lamentable comme entrée, j'ai eu envie de me taper la tête contre le clavier xD] _________________- Lova ya ♥:
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Niveau du personnage Point RP: (175/200) Point Membre: (63/200) Niveau: 7 - ConfirméeShybaï Kido Artissa Admin | Ex-Professeur d'art, théâtre & anglais | Sujet: Re: Tant qu'il y aura des femmes... [PV Shy & Taki] Mar 13 Mar 2012 - 0:07 | |
| Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing
J'adore mes élèves. Je les adore vraiment beaucoup, mais je dois avouer que parfois je suis contente d'entendre la sonnerie retentir. Particulièrement en cours d'anglais. Encore au théâtre ou en art visuel, ils sont parfois bruyant, mais ce n'est pas trop dérangeant du moment qu'ils ne manquent pas de respect aux autres personnes. Alors que l'anglais c'est déjà autre chose. Parce que forcément c'est une branche un peu plus "académique" et on ne peut pas commencer à se lever en pleins cours et à gesticuler dans tous les sens. Sauf quand j'introduis un peu de théâtre à travers des grands auteurs de pièces américains ou anglais - on a aussi vu un canadien il n'y a pas si longtemps que ça - et là forcément ça devient un peu plus marrant. Sauf que, dans un cours comme un cours d'anglais on ne peut pas toujours s'amuser. Particulièrement avec la grammaire. Non mais essayez-vous d'apprendre à quelqu'un l'ordre des adjectifs en s'amusant. Impossible. Du coup bah... bah forcément je suis soulagée quand a sonnerie retentit. Parce que oui aujourd'hui était un cours de grammaire. Du coup je crois bien que tout le monde a été content lorsque la sonnerie a retentit. Les élèves se sont levés, je leur ai demandé de poser leur devoir sur mon bureau en sortant, puis ils sont partis à leurs divers autres cours. De mon côté je les regarde sortir, ramasse leurs copies que je mets dans mon sac et me dirige vers la salle des profs. Dites, vous connaissez la machine à café de la salle des profs ? C'est genre LA machine à café, hein. Pas n'importe laquelle. C'est la notre, c'est la plus belle, c'est genre notre Dieu commun. Un prof sans café c'est comme un escargot sans coquille. C'est une limace. Non mais je rigole. Parce que moi j'aime pas le café du coup je bois du thé. Voilà, c'était la parenthèse café qui vous apprenait l'amour des profs pour le café avant qu'il y ait une petite enquiquineuse qui vous dise que non en fait, c'était qu'une légende. Ou peut-être que je suis l'exception qui confirme la règle ? Je m'en fiche, moi de toute façon je préfère être une limace plutôt qu'un escargot...
Enfin bref, je vais pas commencer mes histoires sur les limaces et les escargots, sinon je pense que ceux du fond vont une nouvelle fois s'endormir. Donc oublions les un instant alors que de mon côté je me pose à une table histoire de savourer mon thé en pensant aux jumeaux et à Taki. Vous savez c'est marrant parce que Taki a des béquilles maintenant. Et qu'il les déteste. Je me souviens encore du jour où le médecin lui a dit qu'il devrait réapprendre à marcher... En tout cas, Jace et Hana sont très contents d'avoir leur papa à la maison. Et moi je vais infiniment mieux depuis sont retour. C'est comme si tous mes cauchemars étaient terminés. Évidemment je ne vous raconte pas comme on ne tient pas en place tous les deux. Parce que un mois d'abstinence, c'est frustrant et faut rattraper tout ça. En plus que juste avant on s'était déjà tapé un autre looooong moments sans rien pouvoir faire à cause des jumeaux... Pour moi long moment équivaut à plus de deux jours. Et encore. Et encore... Enfin bref nous sommes intenables. Je ne vais pas vous raconter toute notre vie sexuelle, mais... allez, soyons fous ! Sans vous donnez les détails, juste pour vous dire à quelle point s'était dur de s'abstenir un mois, je vais vous raconter ce qu'il s'est passé il y a pas longtemps. Que ceux qui ont encore envie d'aller au Lonely Ghost après mon histoire sautent ce paragraphe. Parce que c'est assez... assez... enfin voilà. Je commence ; il était une fois, un Taki et une Shy. Ils allèrent un jour au Lonely Ghost pour prendre un verre ensemble, juste tout les deux. Leur deux enfants dormaient sagement, surveillés par Riri. Sauf que voilà, arrivés au bar, ils s'assirent à une table et commandèrent un verre. Et la jambe de la jeune Shybaï remontait lentement le long de celle du beau Takeji de manière... assez suggestive. Et c'est ainsi que, n'y tenons plus, les deux protagonistes se retrouvèrent enfermés dans les toilettes, à faire des choses dont vous ne voulez pas savoir les détails, sans avoir oublié de placer une rune sur eux parce qu'ils avaient bien retenus la leçon de "quand on ne se protège pas, ça peut faire des gosses". Parce que bon, ils étaient d'accord pour finir heureux, mariés et avec pleins d'enfants, mais seulement si le "pleins" était - pour le moins dans l'immédiat - synonyme à deux. Et voilà, fin de l'histoire. Donc ne nous laissez JAMAIS à proximité des toilettes Taki et moi. Ou d'une salle de cours vide. Ou d'un mur. Ou d'un lit. Ou d'une clairière. Ou d'une écurie. N'importe quel endroit sans témoin en fait. Et non vous ne voulez pas savoir ce qu'on a fait à l'écurie. Ah au fait, je ne crois pas vous avoir encore parlé des runes contraceptives ? Non parce que les jumeaux sont adorables, mais on ne tient pas particulièrement à ce qu'ils aient un petit frère ou une petite soeur. Or en étudiant les runes un peu plus en détails avec Rhyan, on a découvert une rune de contraception. J'ai vite refermé le livre en voyant ça parce que OUI JE SAIS RIRI A 18 ANS, mais c'est encore une petite fille. Puis plus tard je l'ai rouvert et j'ai fais part de ma découverte à Taki. Et donc maintenant, une petite rune à chaque fois et c'est bon. Et en plus je prends la pilule. Parce que deux protections valent mieux qu'une. Et une fois aussi il y a pas longtemps on a voulu tester les préservatif à la fraise et bref, ça non plus vous voulez pas savoir.
Je vais arrêter de laisser mon esprit vagabonder n'importe où où ça risque de mal finir. En plus j'ai finis mon thé, du coup je pense qu'il est bien plus intéressant de vous raconter comment je me lève de ma place et me dirige vers l'évier pour laver ma tasse. Vous savez quoi ? On va faire un pari. Pendant dix lignes je ne vais plus parler de Taki. Ça va être dur. Donc je me lève et je vais vers l'évier. Je pose ma tasse au fond, je la remplis d'eau. J'ajoute un peu de savon, je frotte bien fort. Je rince. Je sèche avec le linge. Puis je me sèche les mains. Puis je me dirige vers l'endroit où on range les tasses et là je sens deux bras qui m'entourent. Oh un Takgrmml mince mon paris. Attendez je la refais : Oh un bel inconnu avec un corps de rêve, qui a l'air en plus de ça gentil comme tout, qui ressemble véritablement à un prince charmant et que j'autorise carrément à me kidnapper sur un beau cheval, particulièrement si le cheval en question s'appelle Blow. Comment ça je me suis grillée et vous avez tous deviné que je parlais de Taki ? Ok je parlais je lui. Ok j'ai pas respecté mes dix lignes. Ok j'ai perdu mon paris. Mais vous savez quoi ? Je m'en fiche. Parce que d'abord on avait rien misé et qu'ensuite, Taki est là. Et ça, ça suffit à mon bonheur.
Je souris quand il m'enlace et frissonne en sentant ses lèvres se poser dans mon cou. Puis sa main descends lentement jusqu'à la poche de mon pantalon et... oh, un portable ! Ça non plus vous avez pas envie de savoir comment il a atterrit ici.
- J'te cherchais.
Je souris, je me retourne, je passe mes bras autour de son cou, je l'embrasse, je le déshabille, il me déshabille, on fait l'amour sauvagement, on... Bon, en vrai je me suis arrêtée à l'étape "je l'embrasse". Dans ma tête je suis déjà bien plus loin, mais étant donné que nous sommes en lieu plus ou moins public... Un peu de tenue. Mais vous vous souvenez que Taki est téléporteur, hein ? Du coup, quand il me propose d'aller nous promener, je dis oui. Avec, je l'avoue, quelques arrières pensées. Et, c'est bon là, on est presque mariés ! Du coup c'est téléportation vers... vers l'inconnu. Comme ça après on explore. C'est amusant, c'est intéressant, c'est excitant, c'est... Bon je crois que vous l'aurez compris, mes hormones se déchaînent aujourd'hui. Pas de commentaire s'il vous plaît.
Donc on arrive, on arrive, on arrive... je sais pas où. Mais il y a une cabane. Qui a l'air en mauvaise état. Et très abandonnée. Et si on allait visiter la cabane ? Et comme j'ai un lien télépathique avec Taki, j'ai même pas besoin de lui demander qu'on y est déjà. Dans la cabane... la très vieille cabane. Il y a des toiles d'araignée partout... beurk ! J'espère juste que leurs habitantes sont pas dans les parages. Notez, mieux vaut une araignée qu'un escargot !
- Y'avait quoi ici avant tu crois ?
Je sais pas. Par contre je sais que je viens de voir un lit. Je sais que les lits sont très intéressants. Je sais que les lèvres de Taki sont actuellement sur les miennes. Je sais que ses mains se trouvent dans le creux de mes reins. Je sais que ça me fait carrément de l'effet. Je sais que ma langue est en train d'aller titiller celle de mon fiancé. Je sais que mes mains ont glissé sous son haut pour caresser sa peau. Je sais que...
- Ooooh hééé ! Y'a quelqu'uuuun ?
Ah non. C'est pas possible ça. Même quand on est dans une cabane perdu je ne sais pas trop où, il y a des gens qui débarquent pour nous embêter et nous empêcher de faire ce qu'on veut faire. C'est pas juste ça. Moi je refuse de répondre en tout cas... Comme ça on fait genre qu'on est pas là, la personne s'impatiente, repart et on peu reprendre où on s'était arrêté. Excellent plan.
- Ça dépend, c'est pour quoi ?
Bon heu... plan loupé. Zut. On a quoi comme autre possibilité pour que la personne parte très loin et nous laisse faire... ce qu'on veut faire ? Je vous rappelle que j'ai les hormones en ébullitions moi.
- L'abonné mobile désiré n'est pas disponible pour le moment. Veuillez rappeler ultérieurement... bip... bip... bip...
Bah quoi ? J'aurais essayé au moins. Même si là niveau crédibilité... Ça vole pas très haut !- Spoiler:
HRP : J'avoue c'est un peu pas vraiment carrément beaucoup pas top comme réponse. Mais j'ai placé le coup des toilettes. Alors bon.
_________________« Vivre c'est se mettre en danger, réalisa-t-elle. De la même façon qu'apprendre à marcher c'est d'abord accepter l'idée de tomber. » DC de Myaw Nienta ~ couleur yellow |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Tant qu'il y aura des femmes... [PV Shy & Taki] Ven 16 Mar 2012 - 4:23 | |
| Je me demande ce que j'essayais de me prouver en quémandant naïvement s'il y avait quelqu'un dans cette satanée forêt (à part des arbres, de la terre et de la mousse). J'croiyais quoi ? Qu'on allait me répondre « Non, y'a personne ! » ou bien « Si vous êtes perdue, repassez plus tard, j'ai pas l'temps là ! » ? S'il y avait quelqu'un, j'l'aurais vu, j'l'aurais entendu, bref j'aurais senti sa présence, nan (et si on m'avait répondu par une des phrases suscitées ou dans le même registre, j'lui aurais fait bouffer ses dents une par une et sans sel alors...) ?
Raah... parfois, j'me cognerais bien la tête contre un arbre, histoire de m'obliger à ouvrir les yeux (bien que j'aurais plus de chance de m'ouvrir le front qu'autre chose, mais ce n'est qu'un détail...).
Maudite forêt. Maudits géniteurs. Maudit sens de l'orientation. Merde quoi ! Ce genre de conneries ne peut arriver qu'à Remy Sullivan, ou quoi !? Ben tient : re-merde pour la forme.
Bon. Respirons. Tranquille. Voilàààà. Un petit quart d'heure de respiration abdominale, et je redeviens toute gentille toute mignonne. Réfléchissons.
Le point positif, c'est que je suis pas du genre à perdre mes moyens quand je me retrouve paumée au milieu de nul part. Pas tant que je fais confiance à la populace pour me retrouver, mais bon... c'est mon instinct de survie qui le veut, je suppose. Bah quoi ? J'suis peut-être pas du genre à hurler à la mort dans une telle situation, à chialer toutes les larmes de mon corps à en hypothéquer les séjours aux chiottes des générations à venir, mais par contre, je suis née avec mouche tsé-tsé intégrée.
C'est que ça me fatigue que de chercher le chemin à suivre pour rentrer, vous savez ?
Je me souviens encore qu'enfant, j'étais capable d'enquiller des nuits de 18 heures sans broncher, bave au menton et morve au nez, si personne ne venait m'arracher des bras de Morphée.
Une bûche. Une vraie.
Mes nourrices, inquiètes, m'avaient fait passer tous les tests imaginables et possibles, histoire de s'assurer que je n'étais pas atteinte d'une tare incurable, genre le syndrome de la Belle au Bois Dormant. Mais non non : je suis juste maquée gros loir.
Quand j'étais en seconde, je me revois encore m'endormir sur un banc dans la cour, à la récréation de 10 heures. Personne ne s'est aperçu de ma disparition avant et j'ai pioncé là jusqu'à la sortie vers 17h.
Un vrai phénomène de foire.
Avec ça, je suis capable de trouver le sommeil dans à peu près n'importe quelles conditions : une bonne vieille planche à repasser et hop, Remy Sullivan peut commencer sa sieste. Un amant qui ronronne façon Vespa, la tête à peine posée sur l'oreiller ? Pas de soucis ! Remy Sullivan n'a peur de rien. Une copine qui, après une soirée bien arrosée, squatte ta chambre, ton lit, et qui te fout ses doigts de pied dans les narines en guise de remerciement ? No problem, Remy Sullivan a un sommeil de plomb.
A l'époque des folles sorties en boite de nuit, j'ai même réussi plusieurs fois l'exploit de piquer du nez, la tête appuyée contre une enceinte du bar de La Banquise, l'alcool m'y ayant pas mal aidé quand même.
Quand Viola est venue habiter dans mon trois pièces, j'ai eu pas mal de sueurs froides, vu qu'elle est tombée gravement malade une semaine plus tard. J'avais peur à l'idée de pas me réveiller pour pour la farcir de médicaments ou pour lui passer de l'eau fraîche sur le front, histoire de lui faire baisser sa température, et surtout de la retrouver morte le lendemain, noyée dans son vomis parce que je ne l'aurais pas aidée à tout déballer dans les chiottes. Si, par miracle, je me suis levée au moindre de ses grognements, je ne peux pas promettre d'avoir été pleinement consciente à chaque fois.
Bref, à part un stress intense, rien n'a jamais empêché Remy Sullivan de roupiller vaillamment, comme à ses premières heures de nourrisson innocent. Et c'est certainement pas cette vieille cabane toute délabrée (et vide, de surcroît) qui l'en empêchera, même si, pour ça, elle doit s'allonger à même le sol, non mais !
En plus, j'ai jeté mon dévolu, il y a quelques années de ça, sur un cours de body combat. Rien que l'idée de frapper, d'attaquer, de bastonner, de défoncer, au moins mentalement, la tronche et les dents de toute une bande constituée de chefs cyclothymiques, d'éjaculateurs précoces, d'ex crétins et sadiques et d'agents des impôts incompétents, m'a fait un bien fou. J'ai donc investit dans un punching ball, histoire de me défouler de temps à autres. Ce que j'ai fait, hier soir. Dans ma chambre. Quoi de mieux pour se maintenir en forme, hum ? J'vous l'demande !
Pam pam, coup de pied, coup de poing, rhaaaa, c'était bon !! Je me suis imaginée enfoncer des nez (ceux de mes ex en l’occurrence), arracher des oreilles avec les dents à la Mike Tyson (ceux de mes ex en l'occurrence), crever des yeux (ceux de... bon ok, ma gueule), donner des coups de boule à la Zidane, aplatir des crânes de mes poings pendant au moins 45 minutes en poussant des han han han de bûcheron taillé comme une armoire à glace et poilu, dégoulinante de sueur, rouge comme la braise et toute droguée d'endorphine.
C'était 5h du matin et j'arrivais pas à fermer l’œil. En même temps, J-2 avant la rentrée quoi. C'est peut être normal alors si je commence à voir des petits moucherons, non ? Ah, c'est sûr, ça fait gagner un temps fou pour la paperasse administrative et ça m'a rendue incollable sur les programmes de nuit de BBC One Scotland. Avant ça, faut dire que j'étais tellement en forme que j'ai quand même passé une bonne partie de la nuit à ranger mes fringues par type de vêtements, par coupe et par couleur, pour m'attaquer ensuite au récurage de ma douche à la brosse à dents !
Quand je vous disais que j'étais maso, j'mentais pas.
Bon... aller... un petit somme, ça fait d'mal à personne, hein ?
J'me dirige donc d'un air... relativement neutre, vers la porte d'entrée de la cabane : pas de doute qu'elle était abandonnée depuis fort fort longtemps, vu l'état pitoyable de la baraque. Le point positif, c'est qu'au moins, je serais un peu tranquille.
Je pose ma main délicatement sur la poignée et pousse la porte sur un bâillement. Ou tout du moins, j'essaye de la pousser avec précaution moi qui, déçue, m'attendais à voir sortir des chauve-souris des entrailles de c'te piaule, dis donc. J'essaye une fois, puis deux, mais ça refuse de s'ouvrir. En même temps c'est sale, c'est noir, c'est poussiéreux, c'est rouillé, c'est crade, c'est.. beurk quoi. Mais bon... faut c'qui faut dans la vie. Et puis, Remy Sullivan n'est pas une chochotte, nom de dieu. Et elle a quelques atouts en main auxquels c'te foutue porte ne sera pas capable de résister et...
« L'abonné mobile désiré n'est pas disponible pour le moment. Veuillez rappeler ultérieurement... bip... bip... bip... » Heu... c'était quoi, ça ? Un fantôme ? Un ectoplasme ? Un revenant ? Un... Oh mon dieu ! Oh ! Mon ! Dieu ! Mon premier poltergeist !!!!!!! Ça cherchait à me foutre les j'tons, ou bien je m'appelle plus Remy Sullivan, hein ! Ah ouais !? Ah ouais ! Ah ouais !!? Ok ! Tu vas tâter d'la médecine que j'administre, non mais oh ! Aussitôt dit, aussitôt fait : je pose mes mains sur la porte de la cabane, me concentre et regarde le bois pourri qui se transforme en sable sous mes doigts.
« Rira bien qui rira le dernier, mon petit poltergeist adoré... hin hin hin... » - Spoiler:
[HRP : chui navrée, c'est vraiment naze comme post xD]
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| | | CITATION DU PERSONNAGE : Fear only makes the wolf bigger than he is
MESSAGES : 3861 DATE D'INSCRIPTION : 12/06/2010
Niveau du personnage Point RP: (324/300) Point Membre: (402/300) Niveau: 8 - ReconnuTakeji Kido Admin | Ex- Professeur de sabre & téléportation ~ le pot de fleurs | Sujet: Re: Tant qu'il y aura des femmes... [PV Shy & Taki] Lun 19 Mar 2012 - 1:04 | |
| La réponse de Shy me fait sourire. C'était bien tenté comme excuse. Trop dommage qu'on soit dans une cabane délabrée. Si on avait été dans une cabine téléphoni-... AHUM. Je viens d'avoir une double réalisation. Les vitres de ces choses sont transparentes, et on peut faire un vilain jeu de mot pas propre avec cabine téléphonique. Regardez la fin du second mot. Et accord(é)ons -oui bon...- nous sur le fait que je n'ai pas fait le jeu de mot, je ne m'abaisserai pas encore à cet humour là. Pas devant vous en tout cas. Bref. Vivement les cabines télémachin à vitres teintées, voilà. Pourquoi on est toujours dérangés, hein ? Qui a dit que c'était pas le cas au Lonely... HEY non mais comment vous savez ça ? Espions, voyeurs, pervers, vicieux, partez ! C'est un coup à devenir paranos ça.
Je déloge mes mains de là où elles sont pour me décoller un peu de ma fiancée, histoire de pas tenter le diable plus que ça. Même si c'est franchement pas convaincant, parce qu'avant de gentiment me mettre sur le côté, j'ai été mordiller la base de son cou pour jouer. Et je suis tenté de retourner y faire un tour. La porte semble légèrement bouger toute seule. En tout cas, ça cogne derrière. On pourrait presque être en plein début de mauvais film d'horreur, sauf que là, le potentiel monstre doit plus ressembler à une femme paumée en pleine forêt. Qui a dit que ça pouvait être tout aussi terrifiant ? Mais naan, vous vous faites des idées. Au pire, on lui indique le chemin pour rentrer et... Ah mais on connait pas le chemin. Mince. Bon bah une téléportation pour rentrer et on reprend et... Ouais mais nan. Ça va tout casser ça. Si mes pensées vous dérangent, la sortie c'est... Ouais bien, au fond à droite, vous avez retenu !
- Rira bien qui rira le dernier, mon petit poltergeist adoré... hin hin hin...
Ah nan, y'a erreur sur la marchandise là. Pourquoi est-ce que la porte se désintègre ? Oui je pose beaucoup de questions. Et je n'obtiens pour le moment pas beaucoup de réponses, c'est embêtant. La porte -enfin la pseudo-porte- tombe littéralement en poussière par terre. S'en suit cet étrange moment où on regarde la personne en face comme si elle avait trois têtes, un seul oeil -pour les trois têtes sinon c'est pas drôle-, deux cornes et de la morve violette dans les cheveux. C'est à dire fixement et en silence. De son côté ça ne doit pas être plus glorieux, et j'ai toujours pas fini de roder l'excuse à notre présence ici. AH ! Mais c'est une nouvelle professeur du Mystery ! Voilà d'où vient sa voix. Par contre et j'en suis désolé, son prénom continue à échapper à la passoire qui me sert de mémoire.
- On est pas des fantômes. Juste au cas où.
Pour ne pas finir comme la porte. C'était nul, je sais. Bon en même temps j'avoue que je ne sais pas quoi dire, et que je n'ai pas du tout envie de savoir ce qui peut bien traverser la tête de notre nouvelle collègue actuellement. Paix à l'âme du respect-sous-réserve et de la possible considération qui nous étaient accordés jusqu'à maintenant. En plus, y'a plus de porte maintenant. Bref. Tout ça pour dire que voilà. Une fois de plus, le deux se transforme en plus que deux. Peut être un signe du destin pour qu'on fasse un truc incluant un chiffre supérieur à deux, la question étant bien entendu: quoi donc ? Non chut je ne veux pas entendre vos réponses. Vous avez l'imagination beaucoup trop fertile c'est pas normal, faudrait penser à consulter, peut être que... Non bien sûr je ne dis pas ça pour vous envoyer dans la salle d'attente d'un médecin. Loin de moi cette idée. Où allez vous chercher tout ça voyons. Re bref. Que savez vous des oranges pas oranges mexicaines originaires d'Australie ? Rien ? Ça tombe bien moi non plus. J'essaie de détourner mon esprit des pensées étranges qui y ont élu domicile depuis qu'on a passé la porte de la cabane qui doit émettre certaines ondes. A moins que ce ne soit Shy qui en émette et que je sois particulièrement réceptif ce qui ne m'étonnerais même pas. D'ailleurs maintenant qu'on y pense, elle est toujours dans le coin quand je commence à penser interdit aux mineurs. Oui je vous édulcore beaucoup, vraiment beaucoup, le tout. Le filtre, c'est le filtre, fidèle au poste même si des fois il a du mal. Ceci expliquerait cela... Reprenons pied avec la réalité.
- On peut aider peut être ?
Ou peut être pas. Mais peut être que si. Suspense. Et je sais toujours pas comment elle s'appelle.
[Hrp= Si on écrit toutes pour s'excuser... EH BAH J'M'EXCUSE PAS, voilà. En plus c'court. La situation doit être particulièrement étrange. *sort*] _________________- Lova ya ♥:
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