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| LE mot que je ne prononcerai jamais. | |
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EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
MESSAGES : 2984 DATE D'INSCRIPTION : 04/05/2010
Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: LE mot que je ne prononcerai jamais. Sam 3 Mar 2012 - 18:09 | |
| Chéri y'a... un truc que je dois te dire.
Un truc qui m'obsède, qui me torture presque. C'est pas comme si c'était facile à dire. C'est pas comme si... j'avais absolument un horripilante horreur de cette chose que je dois te dire. À vrai dire, je ne sais même pas comment cette chose a pu germer dans mon esprit. J'ai beau y songer, je ne vois pas la raison qui m'a poussé à vouloir y penser, puis à m'y pencher si sérieusement. Pour moi, c'était vraiment hors de question d'en parler. Je faisais tout pour ne pas guider mes pas vers cette cérémonie. Vers cette sensation qui te fait passer de l'homme libre à l'homme enchaîné, cette pensée que tout le monde admire, qui nous vaut tellement de félicitations. Je n'ai jamais voulu y songer. Et maintenant, je me retrouve face au fait non accompli. Sans doute ai-je mûri. Sans doute me suis-je décidé à prendre mes responsabilités. Me dire qu'après tout la vie c'est pas bien long même quand on a la chance de la vivre à cœur perdu lorsque l'on ne manque de rien. Mais l'accident de Takeji m'a remis sur les rails. Les rails de mon destin. Pour l'instant je suis sur la terre ferme, mais plus je vieillirai, plus l'écart entre le vide et ces rails se rétrécira. Je finirai par me retrouver sur un pont pas plus large que mon chemin. Ce chemin qui finira par ma chute pure et simple dans le vide. Il y aura par moments des bosses et des trous. Je vais devoir choisir les bons rails. Alors voilà : je ne veux pas gâcher ma vie. Ni celle des autres. Alors j'y ai pensé.
Aujourd'hui, je suis chez moi. Je me suis décidé à lui en parler. Ayumi dort encore en haut, elle ne gesticule pas. Elle dort probablement. Alors c'est le moment où jamais. Miyaki dort encore elle aussi. Elle a veillée presque toute la nuit. Je pense qu'elle était un peu malade. Sans doute cela veut-il dire que ce n'est pas le moment d'en parler ? Voilà. Depuis quelques jours, je suis plus fragile qu'un enfant. Parce que j'y pense. Mon esprit n'arrive pas à se séparer de ce sentiment. Culpabilité et sensibilité viennent se joindre à ma joyeuse ronde. Je fais attention à chaque mouvement de Miyaki. Je vérifie qu'elle va bien. Mais tout cela m'entraîne vers un unique but : Me changer les idées. Assis sur la chaise haute de la cuisine, je garde les yeux rivés vers un point fixe dans l'espace. Je rêve. Mes mains soutiennent ma tête et les coudes sont posés sur le comptoir. Je me demande jusqu'où iront mes sensations. Vais-je en arriver à déprimer ? À me sentir coupable de mes pensées ? Techniquement, je suis incapable de sortir psychologiquement le mot qui me gêne. Alors à l'oral ? C'est impossible. Dès qu'on aborde le sujet, je rougis. C'est aussi simple que ça. Eh oui, le Ren d'il y a deux ans a bien changé. Le chat solitaire est devenu papa. Si Miyaki est une mère poule, je reste encore bien lointain vis-à-vis de mon enfant. Il faudra me donner du temps. Le temps de comprendre et percevoir ma vie comme je l'entends. Mon portable vibre dans ma poche. C'est mon père qui m'appelle. Encore un peu vaseux, je décroche et écoute la voix de mon père, sans percuter un instant le sujet sur lequel il me harcèle depuis une semaine déjà.
-Père ? -Dis-moi mon fils, mon cher fils. As-tu réfléchi à ce que j'ai dit ? -Sur quoi ça portait ?
Mon père soupire à l'autre bout du combiné. Il doit comprendre que je vis actuellement sur une autre planète. La planète où je peux me vider l'esprit sans crainte. Mais le retour à la réalité se fait bien vite, lorsque mon cerveau fait enfin le rapprochement entre la voix de mon père et ce qu'il s'apprête à me dire.
-Ren... je te parle du...
Je raccroche. Aussi vite que je peux. Je ne veux pas l'entendre. Ce mot. Cet abominable mot qui me suit depuis des journées entières. Si je pouvais donner ma fortune pour me sortir de ce pétrin, je le ferai. Peut-être... BON ! Je repose le combiné sur la table. Mon portable sonne. Mon père me rappelle. Je raccroche automatiquement, comme un automate. Mon père est un homme qui est armé de patience depuis sa plus tendre enfance. Voilà déjà dix fois qu'il ne cesse de me rappeler. Pourtant il saisit tout à fait. Il sait que je dois en parler. Il sait que je vais finir par en parler mais... il veut pourtant accélérer ma démarche. S'il savait que pour moi, c'était la fin de la vie. S'il savait que j'y avais pensé avant ses initiatives débiles. Je finis par éteindre mon portable, lassé de cette mascarade. Des pas se font entendre devant moi. Je lève les yeux, un peu fané. C'est Miyaki. Je détourne automatiquement les yeux. Oui, je fuis ses yeux depuis un certain temps déjà. J'ai peur qu'elle ne se doute de quelque chose. Alors je fais semblant de l'éviter. Pas facile avec une fille qui vit avec vous 24h/24. Pourtant il va falloir que je m'en occupe. Et rapidement. Sinon mes parents s'en mêleront. Et je n'apprécierai pas du tout qu'on vienne troubler mon couple. Même si c'est pour le renforcer.
-Mon ange... il... faut qu'on parle.
Je ne suis pas sûr de moi. Je n'ai jamais été aussi sûr de moi de toute ma vie. On ne m'a jamais préparé à devoir faire ça un jour. Et j'en ai peur. Oh oui, je craquerai bien. Je m'enfuirai bien très loin. Mais Miyaki le prendra sur soi, et je ne veux pas lui faire de mal. Le problème n'est pas de savoir sa réponse, c'est de formuler la question. _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: LE mot que je ne prononcerai jamais. Sam 3 Mar 2012 - 21:41 | |
| Demande en mariage Ren & Miyaki « Cela fait environ une bonne dizaine de jours que je ne trouve pas le sommeil. À croire que je suis maudite. Bien sûr, je ne compte pas les deux derniers jours où je me suis occupée d'Ayumi pour que mon amour puisse dormir tranquillement. Il m'est même arrivée de dormir sur le berceau par moment. Je ne comprends plus ce qui se passe.. Peut-être que je devrais consulter un généraliste ou spécialiste.. Où bien est-ce que c'est à rapport avec ce que m'a dit mon oncle. La rechute ? Impossible ! C'est simplement de la fatigue ça ne peut pas être autre chose.. J'en suis persuadée ! Pourquoi après tout ce temps.. ça ne rime à rien. Je vais plutôt consulter un généraliste et on verra bien ce qu'il me dira par la suite. C'est bien la première fois que je réussie à dormir sans interruption. C'est un miracle ! Moi qui suis « une lève tard » cela m'arrange. Je vais pouvoir reprendre des forces pour demain, car j'en ai sérieusement besoin. « Le monde n'appartient pas à ce qui se lève tard ! » toute façon vous voulez que je vous dise.. Je m'en moque un peu de conquérir le monde ce n'est pas ma préoccupation du moment, voyez-vous. Je suis plus préoccupée de ma santé qu'autre chose. Alors que cela vous plaise ou non, je me lèverais à l'heure que je veux.. tant pis s'il y a des gens qui sont mécontents. » « Il y a quelque chose que je ne supporte pas.. c'est de te réveiller seule dans ton lit, sans être accompagnée. Ça te fait penser vaguement à les « Ones Nights » pour ce qui ne savent pas ce que c'est une « One Night » ca consiste à coucher avec un gars sans avoir de relation sérieuse après.. C'est-à-dire une nuit sans lendemain, donc le gars te largue dès le lendemain, en te laissant seule dans le lit.. comme maintenant. Je me demande où est-ce qu'il a pu aller encore ? Pour ça faut que j'ai le courage de me lever du lit et d'aller farfouiller un peu la maison pour pouvoir y trouver quelqu'un.. Courage, à la une, à la deux, à la trois ! » « Traduction d'un râlement le matin. J'ai la tête dans le cul, les yeux mi-clos, l'esprit pas tout à fait net. En résumé dans quelques minutes je ne vais pas tarder à rejoindre le sol avec mon cousin dans les bras. Si vous me regardez attentivement, vous pourrez y voir une gamine râleuse. Une petite fille d'à peine six ans qui boude, parce qu'elle n'a pas envie d'aller à l'école. Une scène attendrissante, mais surtout drôle si on sait ce qui va m'arriver par la suite.. Car comme je vous le disais.. Le sol et moi on est devenus très amis depuis un moment. Je le heurte involontairement. Alors ne vous étonnez pas si vous voyez une bosse sur mon front ce matin. J'en ai pris l'habitude de ses réveils brutales. » ▬ « Iteeee ! Qu'est-ce que tu as toi ? Tu me cherches ? Tu veux te battre peut-être ? » « Ne riez pas, je suis encore endormie. C'est pour ça que je m'en prends au mur avec un ton agressif avec un sèche cheveux dans la main en guise d'arme. Si vous voulez une explication ; c'est qu'hier après-midi.. J'ai passé ma journée à me faire belle, donc j'ai laissé le sèche cheveux dans la chambre involontairement, aussi. A présent, je l'ai entre les mains et je m'en sers d'arme à feu pour me défendre contre le mur. Le matin faut surtout pas m'énerver, sinon ça part en dérive.. et je risque de vous paraître folle ! C'est d'ailleurs la principale raison de mes levés tard. Vous savez à qui vous avez à faire maintenant. » Plus tard dans la matinée Tout commence comme ça... « Cependant, ce n'est pas la pire chose qui m'est arrivée ce matin. Sans que je ne sache pourquoi Ren m'ignore.. Il détourne son regard de moi comme on détournerait son regard du ciel. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? À cause du baiser voler à Katsu ? Mais je ne le savais pas que c'était son frère.. Personne ne l'aurait deviné, j'en suis sur ! Rien qu'entendre le début ça me donne des frisons.. Je vais me faire engueuler. J'en suis sûr. Pardonne-moi mon amour, promis.. Je ne recommencerais plus. Je te le jure. Alors, pitié ne me gronde pas comme si j'étais une gamine de cinq ans qu'on punit parce qu'elle ne veut pas finir ce qu'il y a dans son assiette. Malgré que mon esprit est un peu plus net depuis l'accident avec le mur. Je suis très adapte à entendre tout et n'importe quoi.. la preuve. » « Mon ange... il... faut qu'on parle. » ▬ « Si c'est par rapport au baiser volé à Katsuyoko ! Gomen, je ne voulais pas l'embrasser.. Je croyais que c'était toi ! Je sais.. Je suis la pire des femmes aux mondes pour ne pas reconnaître son amant.. Je suis vraiment désolée ! » « J'ai déballé mon sac. À présent, si c'est à cause de ça qu'il m'ignore depuis ce matin alors j'assumerais.. Après tout je n'avais pas qu'en être aussi sotte et être plus attentif avec les personnes qui m'entourent. Cela ne serait pas arrivé si j'avais fais plus attention à Katsuyoko. Tout est de ma faute en gros. Breef, ce n'est pas le moment de s'apitoyer sur son sort, faut attendre le verdict. La nuit a été tellement courte que du coup je me mets à bailler comme un hippopotame. Si vous ne voyez pas ça fait quelque chose comme.. je ne saurais vous le dire. Imaginez vous simplement que vous ouvriez votre bouche à son maximum pendant dix bonnes minutes.. en gros ça donne ça. C'est affreux c'est comme avoir l'impression de n'avoir pas dormi depuis des semaines. Faut que j'aille consulter rapidement un généraliste moi ça devient inquiétant. Je téléphonerais plus tard cela dit. » ▬ « Tu voulais me parler d'autre chose ? » « C'est bizarre, j'ai l'impression que ce n'est pas ce qu'il voulait me faire part. Alors peut-être que je me suis trompée et que j'ai remballé quelque chose qui ne fallait pas. Miyaki, tu es vraiment sotte par moment. La prochaine fois, je penserais à fermer la bouche. Dorénavant je parlerai quand mon esprit sera totalement remis de la nuit passée. Ah mais: je sais ce qui va vite me remettre les pieds sur terre, un baiser de mon prince. D'ailleurs sans qu'il s'en rende compte, je lui en vole un. Bizarre, il n'a même pas fait attention. Quelque chose le perturbe.. Je peux le lire dans ses yeux. Il sait qu'il peut tout me dire.. Alors s'il a besoin de parler je suis là pour ça. Il faudrait peut-être mieux que je lui demande ce qu'il ne va pas, car du coup c'est moi qui me fait du soucie pour lui.. Alors que je devrais m'inquiéter plutôt pour moi, mais bon ! » ▬ « Quelque chose ne va pas ? » « Voilà, c'est dit ! Maintenant je lui laisse la parole. Je n'ai plus rien à dire. A part peut-être que j'ai faim, mais il n'a pas besoin de le savoir, car je vais manger d'une minute à l'autre. Enfin dès que je saurais ce qu'il tracasse l'esprit de mon amour. Même si je ne suis pas en état de dire quelque chose de compréhensible ou juste.. Je suis apte à écouter et à comprendre. Même si ça ne se voit pas d'apparence avec mes yeux toujours endormie. Mais je suis magnonne non ? »
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: LE mot que je ne prononcerai jamais. Dim 4 Mar 2012 - 15:22 | |
| Y'a des mots comme ça, pour les sortir, faut de la patience.
Pourquoi cela devrait-il être si dur à dire? Sois-je si atteint pour ne même pas pouvoir en parler? Il serait bon de consulter. Ne serait-ce que pour vérifier si je n'ai pas été choqué par le passé. Hey, on ne sait jamais! Bref, je vois Miyaki qui descend. Il faut que je le lui en parle. Ça ne devrait pas être si compliqué après tout. Il faut simplement ouvrir la bouche. Je ne suis pas bavard, mais je ne vais pas mourir pour un mot. Le mot que je ne prononcerai jamais. Que je me suis promis de ne pas prononcer. Et surtout s'il concerne la femme en face de moi. Il faut que je rassemble mes forces déjà bien maigre. Je crois que je n'ai jamais eu aussi peur. Peur de mes capacités, et de sa réponse. Mais il vaut mieux que je lui en parle. Pour Ayumi. Elle prendra mon nom de famille de toute façon. C'est vrai ça, je me demande comment nous allons nous débrouiller pour le nom de famille. Nous sommes deux héritiers de grande famille. Si l'un des deux nom disparaît, ça ne va pas le faire. Quoique... ma mère a bien pris le nom de famille de mon père, et j'ai le sien à présent. Alors je ne pense pas qu'il y ai un problème. Nous verrons bien. Et puis c'est quoi ces pensées? Avant de songer à ce qu'il se passera après la demande, pensons à ce qu'il se passe avant. Je soupire brutalement.
▬ « Si c'est par rapport au baiser volé à Katsuyoko ! Gomen, je ne voulais pas l'embrasser.. Je croyais que c'était toi ! Je sais.. Je suis la pire des femmes aux mondes pour ne pas reconnaître son amant.. Je suis vraiment désolée ! »
J'en apprends tous les jours dites-moi. Mais bon, si ce n'est qu'une simple erreur, je n'ai pas de raison de lui en vouloir. Et puis Katsuyoko est sympa comme personne. Au pire, je peux toujours lui demander si elle trouve que Katsu embrasse mieux que moi. Mais bon, de un, je ne veux pas la vexer, la blesser ou autre. Et de deux, si je commence à lui sortir ça, on va en parler longtemps,et je vais tout faire esquiver le sujet. Et puis, pour une demande en... hrm, voilà je peux pas lui demander si quelqu'un embrasse mieux que moi, même s'il s'agit de mon jumeau. Je pose ma main sur sa tête. Si j'ai un peu peur de l'embrasser, je peux au moins la toucher. C'est bien, je suis pas trop atteint par ma faiblesse. Je l'observe un instant, avant de me détourner une nouvelle fois. Je m'apprête à lui répondre, mais Miyaki remarque ma détresse sans avoir besoin d'ouvrir ma bouche.
▬ « Tu voulais me parler d'autre chose ? »
Je ne te le fais pas dire. Si seulement tu savais. J'aimerai tellement que tu sois empathe et que tu remarque la raison de mon mutisme. C'est si difficile à aborder. Déjà difficile pour une personne normale mais alors pour moi, ça devient aussi ardu que de monter l'Everest. Elle m'embrasse, mais je n'y fais même pas attention. Je ne sais même pas comment aborder le sujet. Je n'ai jamais fait ça avant. On ne m'y a jamais préparé ni entraîné. Je sais que c'est la même pour tout le monde mais là... c'est trop dur pour moi. Quel minable je fais. Je ne suis même pas capable d'avouer mes sentiments à ma propre copine. Sans doute est-ce Ayumi qui a accéléré les choses. Depuis qu'elle est née, je veux vivre au maximum. Je ne veux rien rater de ce que la vie m'offre, quitte à changer dans ma façon de penser. Et ça commencera par cet aveu. Je ne sais pas comment lui en parler. Le mieux serait de tout sortir d'un coup. Je ne pense pas pouvoir tourner autour du pot aussi longtemps...
▬ « Quelque chose ne va pas ? »
Je reste silencieux. Et si je continue sur cette voie-là, elle va finir par se poser des questions sur elle-même. Je la connais bien. Le mieux serait d'en parler maintenant tout de suite. Mais je n'en suis pas capable. Alors, pour m'aider dans mes démarches, je saisis les mains de Miyaki dans les miennes et fixe son regard. Je me mords la lèvre malgré moi et baisse la tête en fermant les yeux. J'en suis tout à fait incapable. Même par téléphone, je ne pourrais pas. J'ai tellement vécu avec ce reniement qu'à présent, les chaînes ont beaucoup de mal à se détacher. Le cadenas est rouillé et la clé bien neuve n'arrive pas à tourner la serrure. C'est un peu l'image que je perçois quand je pense à ce mot.
-Miyaki...il y a quelque chose d'important que je dois te dire. Pour notre futur à nous, et à Ayumi.
Maintenant, il ne reste plus qu'à dire la phrase qui me chagrine. J'ouvre la bouche, sans pouvoir en sortir un seul mot. Elle ne pourra pas m'aider là-dessus. Elle connaît mon non-respect envers ça. Elle s'attendra certainement à tout, mais pas à ça. Et c'est ce dont j'ai peur, en second point. Pourquoi c'est toujours l'homme qui doit faire sa déclaration? C'est comme ça? C'est dans les mœurs? Pourtant, il y a de plus en plus de femme qui font leur demande. Mais là, il n'y a que moi qui puisse la faire. Elle ne me le demanderai jamais, puisqu'elle sait que je suis contre. Et maintenant... à présent je change d'avis. Je change... totalement. Si vous m'aviez dit il y a deux ans que j'allais devenir père avec une femme, je vous aurai ri au nez. Mais voilà. Ça c'est fait plus vite qu'on y pense. Je fixe les mains de Miyaki. Elle est assez fraîche, pour une dame qui sort du lit. J'espère qu'elle n'a pas eu froid. C'est vrai que je suis sorti du lit plus tôt ce matin. Comme de nombreux matins en vérité.
-J'ai beaucoup réfléchi et je pense... je veux te demander... un truc.
Merci Ren, c'est vraiment très clair ce que tu racontes. En plus de t'embrouiller dans tes jérémiades, tu risques de faire peur à Miyaki. Et pour rien qui plus est. Elle pourrait penser que je veux la quitter, alors qu'en fait... alors qu'en fait je veux faire totalement le contraire. Miyaki, c'est si dur d'en parler. Si dur et si chiant en fait. _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: LE mot que je ne prononcerai jamais. Dim 4 Mar 2012 - 18:24 | |
| Quand le passé croise le présent Ren & Miyaki « Nous sommes le 12 décembre 2008. Je n'avais alors que 17 ans. Dans ma famille, il y avait une certaine tradition qui disait que l'enfant dès l'âge mature « 16 ans » l'enfant doit se fiancer avec un prétendant, un amoureux, qu'importe.. le but était de fiancer la personne avec une autre pour perpétuer la génération et gagner plus en richesse. À cet âge là, vous ne connaissez rien de l'amour ou même du sentiment. Vous vivez simplement votre vie comme beau vous semble avec joie et tristesse.. Simplement les choses n'avaient pas été comme ça pour moi. Chaque jour qui se lève sur la ville de Versailles était un nouveau présage des prétendants de mon père. Prince. Héritier. Duc. Vicomte. Tous avaient eu un « Non » de ma part. Cependant, malgré mon très jeune âge, il y avait une personne à qui je n'ai pas dit « non ».. Kanzaki !
Ce jour-là était un jour comme tous les autres. Je n'attendais rien de particulier de la vie. Je vivais la vie comme beau me semble. En vivant chaque nuit le même cauchemar. Mais je n'avais jamais imaginé que cela puisse se terminer ainsi.. Kanzaki était plus nerveux que d'habitude. Pourtant, son père m'avait dit qu'il s'était entraîné pendant des semaines avant de se déclarer. Cependant, le simple fait d'affronter mon regard, le déstabilisait.. Je crois qu'il avait déjà entendu parler de nombreux refus de ma part. Pourtant, aucun d'eux ne signifiait que j'allais refuser la sienne.. Aucun d'entre eux n'éprouvait un maigre sentiment pour moi, ils voulaient se marier uniquement parce qu'on leur avait dit qu'il fallait qu'il le fasse.. pour l'alliance de nos familles et continuer la génération.. rien de plus. » _ « Ma petite Princesse... » ▬ « Mmmh ? » _ « J'ai quelque chose d'important à te dire.. » ▬ « Je t'écoute, mon amour ! » « À partir de ce moment-là, un grand silence teint l'immensité de la pièce. Aucun son ne sortit de ses lèvres. Nous restions là plantés comme deux pantins. attendant qu'on nous manipule pour pouvoir continuer à jouer. J'étais frustrée et désemparée de ne pas pouvoir l'aider dans sa démarche. Alors, j'avais pris ses mains dans les miennes, en les serrant le plus fort possible pour le soutenir. Même si j'avais peur qu'il m'annonce quelque chose de dramatique ou d'épouvantable que jamais je ne pourrais m'en remettre. Cependant, ce n'était pas du tout ce que je m'étais imaginée, c'était bien meilleur... c'était un rêve ! » _ « Je voudrais.. Est-ce que.. » « C'est alors que l'impossible se produisait.. Il avait pris son courage à deux mains et fit sa déclaration à genoux devant moi. Comme on fait tant de générations avant nous. Une demande dans les règles. La bague. L'homme à genoux devant la femme. Tout était parfait.. même lui. Cependant, je n'en croyais pas mes yeux. Kanzaki voulait se marier avec moi.. Moi une petite fille capricieuse et enfantine.. qui ne voulait pas grandir. C'était comme un rêve, un miracle.. mais au contraire de certains hommes.. celui-ci je ne lui ai pas dit non. » _ « Miyaki Ange Yuuji, voulez-vous m'épouser ? »
Le plus dur reste à faire C'est toujours difficile de les dire « Moi aussi j'ai quelque chose à te dire. Je crois bien que je suis malade. Je ne vais pas jusqu'à dire que je fais une rechute, mais j'y pense. Je me demande même s'il ne faudrait pas que je t'en parle de ce que m'a récemment dit mon oncle sur ma santé. Enfin je ne crois pas que ça soit le bon moment pour parler de ce genre de choses.. donc voilà ! Puis il n'y a pas de quoi en faire des tonnes, j'irais voir un généraliste.. ou mieux un spécialiste. Comme cela on sera fixé ! Donc oui, je t'écoute mon amour. Qu'est-ce que tu voulais me dire de si important que ça pour ne pas pouvoir attendre que je sois bien réveillée. » _ « Miyaki...il y a quelque chose d'important que je dois te dire. Pour notre futur à nous et à Ayumi. » « Cela me rappelle vaguement quelque chose. Mais quoi ? Ça c'est encore un mystère. Mon esprit ne s'est pas totalement remis, donc ne me demandez pas de réfléchir. C'est impossible. Surtout que je viens juste de me réveiller y a à peine dix minutes. C'est mort. Mais je vous promets d'y réfléchir sérieusement après que je me serais douchée. Là pour l'instant j'ai d'autre chose à faire comme.. écoutez ce que mon amour à me dire. D'ailleurs je sens qui va pleuvoir. C'est bien la première fois qu'il se comporte aussi étrangement et tout ça en me tenant les mains. Ça fait peur. J'espère qu'il ne veut tout de même pas rompre.. Non ça ne peut tout de même pas être ça, sinon il se serait comporté distant et agressif. Alors qu'est-ce que c'est.. » _ « J'ai beaucoup réfléchi et je pense... je veux te demander... un truc. » « Ça ne sent pas bon là. S'il commence par « J'ai bien réfléchi » ça veut tout dire.. Il veut sûrement rompre ou me faire un aveu déchirant. Quoi qu'à bien réfléchir.. Je crois que je m'en rappelle à quoi ça me fait penser. Vous allez rire. Ça me fait penser à la demande de mariage de Kanzaki. Ils ont les mêmes symptômes. Je m'en souviens comme si c'était hier, mais ça ne peut pas être ça. Je vous explique pourquoi : Ren est mariageophobe ! Il est effrayé rien qu'à l'idée des épousailles, fiançailles.. et tout ce qui fait du moins penser à ça. Donc ça ne peut être qu'un aveu déchirant ou bien il souhaite rompre avec moi.. Je commence à lui faire la mine de chien abattu pour lui supplier de rester avec moi ou j'attends la suite.. » ▬ « Je t'écoute mon amour ! » « Sérieusement, j'ai l'impression de reprendre le mariage de Kanzaki en version Ren. Non pas que je pense encore à mon ex. Mais on va plutôt dire que dans ma vie y a certaines choses qui m'ont marqué. Comme le fait de me demander en mariage à 17 ans. Vous ne trouvez pas ça bizarre ? Moi oui ! Désolé si je dérive vers un autre sujet.. mais là je crois que je vais éternué. J'ai choppé quelque chose. Qu'est-ce que je vous disais. Faut sérieusement que je consulte un médecin. J'espère que ce n'est rien de grave. Heureusement que j'ai pris mon avant bras pour cacher ma bouche. Sinon je ne vous dis pas les microbes.. » ▬ « Désolé, je crois que j'ai attrapé froid cette nuit ! » « Pour ne pas dire une semaine. Toute façon, je crois qu'il a déjà remarqué. Il a une grise mine. Il ne faut pas s'inquiéter ce n'est rien. Je vous efforce de le dire et de vous l'éplucher même. Je n'ai rien.. ça ne doit être juste un rhume. Ma santé est fragile donc j'attrape toutes les saloperies.. »
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| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: LE mot que je ne prononcerai jamais. Mar 6 Mar 2012 - 14:28 | |
| Miyaki, je veux t'épouser.
Pourquoi ? Pourquoi ce mot n'arrive-t-il pas à s'échapper de ma bouche ? J'ai toujours réussi à parler. Et pourtant là... Là c'est grave. Miyaki, je veux. J'ai envie de t'en parler. Je dois prendre mes responsabilités. Oser. Être avec toi. Je veux être avec toi. Écoute ce que j'ai à te dire. Je ne te le dirai pas plusieurs fois. Je n'en aurai pas le courage. Je tiens toujours tes mains dans les miennes. Dis-moi comment m'y prendre. Dis-moi comment réussir à oser cette chose que je n'ai jamais essayé. J'inspire profondément.
▬ « Je t'écoute mon amour ! »
Je sais que tu m'écoutes. Tu es toute ouïe. Et tu n'attends que ma réponse. Mais je n'arrive à sortir aucun mot. Je suis muet. J'aimerai tellement te faire ma déclaration sous forme animale. Je serai beaucoup plus à l'aise. Tu ne verrai pas le rouge me monter aux joues. Tu ne verrai pas ma gêne aussi bien que ma forme humaine. Je ne veux pas te décevoir. Je ne veux pas que tu penses que je suis un idiot. Je veux vivre ma vie avec toi, Miyaki. Toi et Ayumi, et les trois bestioles qui squattent mon manoir. C'est tout ce que je veux. Je ne veux pas vivre autrement. Je suis déjà comblé. Je ne vois plus vraiment le problème concernant le mariage, ni les enfants. Je m'y suis habitué très rapidement et maintenant, je regrette d'avoir perdu un peu de temps. Si tu savais comme tu m'avais changé. Si tu savais à quel point je meurs d'envie de te poser cette question qui me taraude. Mais je n'y arrive pas. C'est bien trop dur. Au-delà de mes capacités. Miyaki éternue brutalement, me sortant de mes rêveries.
▬ « Désolé, je crois que j'ai attrapé froid cette nuit ! »
Euh... c'est pas grave. L'environnement se détend un peu plus. Je manque même de rire. Mais bon, si elle tombe malade, je ne vais pas rire. Alors, lentement, je lâche ses mains et me dirige vers un tiroir du salon. Les médicaments doivent s'y trouver. Un petit doliprane, et cela passera. Je prends l'effervescent et le pose dans un verre que je remplis d'eau du robinet. Oui, je suis un flemmard qui n'aime pas acheter de l'eau de source alors que l'eau d'Ecosse est aussi bonne déjà au robinet. Je le lui tends quelques minutes plus tard en souriant sans rien ajouter. Je me promets de ne pas ouvrir la bouche sauf pour lui faire ma déclaration. Ce qui est un peu excessif certes, mais au moins cela m'oblige à lui faire part aujourd'hui de mes sentiments. Moi qui n'était pas adepte des longs discours, je vais finir par m'immiscer lentement dedans. Je ne veux pas lui sortir de but en blanc ce que je pense d'elle. Il faut introduire.
-Miyu, tu promets de ne pas me juger ?
Pourquoi j'ai sorti cette phrase ? Absolument aucune idée. C'était juste une phrase comme une autre, destinée à me rassurer. Mais je connais déjà la réponse alors la question n'a aucun sens. Elle ne peut pas me juger sur une chose aussi belle pour elle que le mariage. Je n'ai jamais demandé en mariage. On ne m'a jamais demandé en mariage non plus. Je ne sais ni comment réagir, ni comment introduire le sujet. L'improvisation totale dans un sujet non maîtrisé. Ça ne me plaît pas, mais il y a un début à tout. Même les meilleurs solistes ont commencés au fin fond d'un orchestre. Ça ne veut pas pour autant dire que j'ai l'intention de me marier plusieurs fois. Je ne vais pas non plus faire une folie sur les enfants. Mais... je
-Je ne veux plus perdre du temps. Je ne veux plus avoir à fuir mes responsabilités. Je... je viens te demander...
Prend ton courage à deux mains, tu y est presque !
-... ta main. Veux-tu... m'épouser ?
Et je ne suis pas sous forme animale. Je baisse brutalement les yeux qui jusque là restaient fixés dans ceux de Miyaki. Le rouge me monte d'un seul coup, et je me cache de mes cheveux pour lui empêcher de voir une telle faiblesse chez son homme. Je garde ma main dans la sienne, mais celle-ci transpire beaucoup, alors je me dépêche de la lui lâcher. Les émotions affluent en masse, provoquant une brusque hausse d'adrénaline. Et chez moi, cet excès se traduit par une transformation directe en léopard. Ce qui ne tarde pas à arriver. Ce n'est pas fait dans les règles de l'art. Je n'ai pas choisi de bague, je ne me suis pas agenouillé. Je me suis simplement présenté devant elle, pour seule certitude que mes mots. Je veux l'épouser. Et mon envie se poursuit, s'agrandit au fur et à mesure du temps. Je suis un grand léopard qui arrive enfin à fixer sa dame humaine. J'ai l'air... d'un idiot.
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: LE mot que je ne prononcerai jamais. Mar 6 Mar 2012 - 22:07 | |
| « Quand deux personnes sont faites pour être ensemble, quand leur amour est vraiment fort, rien ne peut les séparer. » « Il est vraiment au petit soin pour moi même pour un simple rhume. Il va jusqu'à le préparer pour moi. Il est mignon. Seulement le doliprane n'est pas un bon médicament, mon oncle m'a souvent dit qu'il n'a aucun effet sur la santé, il n'est pas assez puissant pour agir contre les microbes. Surtout si j'en crois à ce qu'il m'a récemment dit sur ma maladie ça ne serait pas un rhume mais la rechute du cancer dû à ma santé fragile. La vie est parfois trop injuste. Le dieu doit bien rire d'en haut de son petit nuage.. Il a dû croire que tout cette richesse était beaucoup trop pour une simple personne et qu'il faudrait faire en sorte de l'utiliser dans de bonne condition comme.. pour mon cancer ou ma santé ! Fuck ! J'ai vraiment une vie de merde par moment, mais heureusement que le ciel m'envoie ses anges les plus précieux pour m'aider à me remettre de mon sort. Je considère Ren et Ayumi comme des anges tombaient tout droit du ciel en même temps c'est ce qui laisse paraître d'eux. » _ « Miyu, tu promets de ne pas me juger ? » « Je ne comprends pas.. Pourquoi me demande-t-il ça ? Surtout qu'il sait très bien la réponse. Peut-être a-t-il peur de ma réaction après ce qu'il s'apprête à dire.. Pourquoi devrais-je prendre mal quelque chose de lui ? A part s'il m'apprend qu'il me trompe ou qu'il veut rompre avec moi, mais ce n'est pas le cas n'est-ce pas ? Alors il n'a rien à craindre de moi. Je suis inoffensive. Je suis incapable de lui faire du mal. Je l'aime tellement. Que ce que je souhaite c'est simplement le rendre heureux. Qu'importe les sacrifices pour ça.. Je suis prête à me donner entièrement à lui. Je suis à son entière disposition. Il peut faire ce qu'il veut de moi après tout je me suis donné corps et âme.. Je ne le regretterais jamais même si un jour il me quitte pour une autre. L'amour que je lui dédie est bien plus fort que la mort, il ne pourra pas se faner à moins que je meures.. « C'est comme une rose qu'on détient entre ses doigts, elle fane seulement quand on la délaisse.. S'il laisse la fleur se fanait alors mon cœur se détruira ! Il sera donc impossible d'y refaire renaître une pousse.. » ▬ « Pourquoi devrais-je te juger ? Puis jamais je me permettrais de te juger ! Je t'aime et c'est tout ce qui compte pour moi ! » « Je me demande ce qui peut avoir dans la tête pour penser une telle chose. Sûrement quelque chose de très important. Mais il ne doit pas s'en faire, car rien de ce qui pourra me dire de me fera changer d'avis sur lui et mes sentiments. Bon c'est vrai que j'ai l'habitude d'idéaliser l'homme que j'aime, mais je n'y peux rien.. C'est la vie qui en décidait ainsi. Je ne veux plus redescendre de mes petits nuages, je me sens tellement bien là ou je suis.. que rien ne me ferait plus plaisir que d'y rester pour toute l'éternité.. Juste à l'idée de vivre à ses côtés pour toujours, me fait sourire comme une idiote. Il va sûrement me prendre pour folle maintenant. Ce n'est rien après tout, il verra juste que je suis heureuse.. et qu'est-ce qu'il y a de mieux pour un homme que de voir sa femme heureuse.. J'avoue que je suis très lunatique entre l'endormie qui agresse le mur et l'idiote qui rêve d'un monde rose bonbon.. on aura tout vu venant de moi ! » _ « Je ne veux plus perdre du temps. Je ne veux plus avoir à fuir mes responsabilités. Je... je viens te demander... » « Qu'est-ce que cela veut dire ? Je n'y comprends plus rien. Il ne faut pas trop m'en demander le matin surtout quand je suis malade. Cependant je m'efforce de rester éveiller et de faire un effort de compréhension même si j'ai les idées pas encore clair. Il est tout de même préférable que j'attende la suite avant de pouvoir tirer une conclusion hâtive de tout ça. J'espère simplement que ce n'est pas quelque chose de grave sinon je suis pas sur de tenir le coup. Enfin ma santé ne me le permet pas du moins. Mais je promets de faire un effort pour retenir mes émotions.. ce que je n'ai pas habitude de faire.. cependant ! » _ « ... ta main. Veux-tu... m'épouser ? » « Le réveil matin brutale. La connexion est en cours. Veuillez patientez.. Je crois qu'il n'y a pas plus idiote réaction que la mienne. Là on ne peut plus dire que je suis endormie, car ça m'a complètement réveillé. N'empêche que j'ai l'air d'une idiote avec mes grands yeux tout rond mais qui s'illumine petit à petit avec cette étincelle particulière et ma bouche entre ouverte... Je vous avais que je ferais un effort pour retenir mes émotions en faite je retire ce que j'ai dit auparavant, car c'est impossible. Surtout après ce que je viens d'entendre.. Je n'en reviens toujours pas. Ren a vraiment changé. C'est surprenant.. J'en ai même une larme qui coule de mes yeux. J'essaye de la faire disparaître, mais d'autre vienne s'y rajouter.. L'émotion ! Par contre, je n'avais pas fait attention mais mon amour devient vite un homme responsable. J'aurais dû le remarquer dés le début, ça m'aurait peut-être aidé à le comprendre.. Mais aujourd'hui c'est plutôt une autre facette qui me montre.. celle de l'homme non « faible » mais « attendrissant ». Le rouge pour un homme c'est beau, ça convient pour les deux sexes en faites.. Même si les hommes le nieront, maintenant je sais la vérité. Dommage qu'il veuille cacher ses rougeurs, il est tellement mignon avec ça.. Oh ! Un léopard des neiges ! Pauvre amour ça l'a tellement mis sous toutes ses états.. Là on peut dire qu'il s'est agenouillé pour faire sa déclaration même sans bague, c'est quand même une très belle demande en mariage, la meilleure de ma vie et la seule sûrement. Je m'abaisse à sa hauteur puis vient l'enlacer par derrière même s'il fait le double de ma taille. Je dépose mes lèvres aux creux de son oreille avant de lui murmurer ces quelques mots. En quelques sortes la réponse de la demande en mariage. Un peu spéciale comme situation mais il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas comme les autres.. et nous sommes ce que nous sommes.. » ▬ « Oui je le veux, plus que jamais ! Je t'aime mon amour ! »
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| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: LE mot que je ne prononcerai jamais. Mer 28 Mar 2012 - 8:16 | |
| C’est pas la peine de rire, Mais on va pas en pleurer.
Oui, me juger. Tu peux croire que c’est idiot, mais pour moi, c’est comme changer de mentalité. N’être plus celui que j’étais. Vivre… en tant que personne responsable. C’est un changement effectif dans ma vie, qui ne changera jamais par la suite. C’est un engagement que je ne pourrais probablement jamais rompre. Alors comprends-moi bien. Je ne pourrais pas me répéter autant de fois que je tu le veux. Je ne pourrais pas l’accepter aussi souvent que tu le voudras. Mais sache que j’ai changé avec toi. Sache que tu m’as changé. Que tu m’as appris à aimer, à t’aimer et te choyer. A apprécier la dure vie de père. Prochainement de mari. Tu ne t’en rendras probablement jamais assez compte. Ces changements, qui étaient auparavant de vraies plaies, ce sont transformées en choses magnifiques. Bon d’accord, j’exagère sans doute un peu mais ça n’empêche que tu me les as fait apprécier à leur juste valeur. La valeur que je me bornais à éviter.
▬ « Pourquoi devrais-je te juger ? Puis jamais je me permettrais de te juger ! Je t'aime et c'est tout ce qui compte pour moi ! »
Merci. Je voudrais te le dire tellement de fois. Merci d’être à mes côtés, de m’encourager. De vivre avec moi et de m’avoir changé. Je ne dis pas que j’aurais raté ma vie sans toi, mais il est clair qu’elle aurait été vécue avec beaucoup moins de piments, joie comme tristesse. Avant, il n’y avait que moi dans ma maison. Je vivais bien, avec mes bestioles et ma grande maison. Je ne me sentais pas seul. Je vivais comme je le faisais depuis des années déjà. Et puis tu es venue un jour comme tous les autres jours de l’année. Tu étais bizarre. Vraiment très bizarre. Tu semblais flotter dans un monde à part. Gâtée jusqu’à la moelle, avec un physique de rêve et une faible volonté. Tu avais tout pour plaire à un futur mari qui n’avait rien à faire de toi. Mais non, tu es tombé sur un égocentrique flemmard. Et pourtant tu ne m’as pas quitté. Tu es encore là aujourd’hui, et je ne te regrette pas. Je ne regrette pas Ayumi, maintenant qu’elle est là, dans ce monde, dans cette maison, avec mon nom de famille. A des moments à l’époque, tu paraissais vraiment étrange. Il y a eu plusieurs histoires tragiques. Un certain nombre de malentendus. Et c’est pourtant ce qui m’a permis de rester avec toi. Je ne me suis pas ennuyé avec toi. Oui merci, tu mérites vraiment un beau cadeau pour tout ce que tu m’as offert. Vois, je renonce à mon ancien moi. Le nouveau est tout à toi.
Je me transforme en léopard. Réaction inutile, mais réaction qui me détend davantage. J’ai fait ma demande. A présent, elle le sait. Elle connaît mes motivations. Takeji m’a dit qu’elle allait dire oui les yeux fermés. Mais j’ai peur. J’ai peur qu’elle ne s’y attende plus, qu’elle finisse par ne plus savoir que dire, qu’elle s’emmêle les pinceaux et me fasse découvrir quelques secrets. Je suis un peu paranoïaque oui. Je connais sa réponse, mais j’ai peur d’un imprévu. Elle passe ses deux bras autour de mon cou large et s’approche de mon oreille en me murmurant ceci :
▬ « Oui je le veux, plus que jamais ! Je t'aime mon amour ! »
J’aimerai bien l’embrasser. Oui, parce que je suis soulagé. Le mot n’est malheureusement pas vraiment approprié. C’est quelque chose de plus fort. D’inné. Elle a acceptée. Les yeux fermés. Elle est heureuse, elle ne s’y attendait pas. Elle a acceptée. Quelle déesse s’est mise de mon côté pour m’offrir pareil cadeau ? Je me le demande. Miyaki je t’aime, je t’aime, je t’aime et je t’aime. Merci pour tout. Merci de m’offrir une réponse aussi simple et pourtant tellement appréciée. Je ne résiste plus et reprend ma forme humaine. Peu importe que je sois nu ou non, elle m’a de toute façon déjà vu ainsi. Nous les métamorphes, nous sommes en général moins pudiques que les humains. Sans doute parce que la peau est la même au final. Mais qu’importe. Je me retourne brutalement après avoir revêtu mon apparence humaine et embrasse langoureusement ma jeune fiancée. Comme nous sommes déjà à moitié à terre, j’en profite pour la coucher sur le sol. Non, je n’ai absolument rien l’intention de faire. Je passe mon visage au-dessus du sien durant de nombreuses secondes avec un regard amusé. Elle est mignonne. Je ne rougis plus du tout. Je suis comme un enfant au final. Une fois la surprise passée, on se concentre sur autre chose. C’est pareil pour moi. Je reste encore un instant comme ça, laissant tomber mes cheveux raides devant son visage angélique.
-Veille tout de même à ne pas devenir zoophile, hein ?
Je l’embrasse furtivement sur la bouche et me détourne presque aussitôt, reprenant ma forme de léopard par la même occasion. Je l’observe de mes yeux couleur diamant et… et on se passera de commentaires… Non. Non. Vous n’avez absolument pas entendu. Rien qui ressemble à un ronronnement en tout cas. Nan mais ce n’est pas vrai ça. J’ai jamais, jamais au grand jamais ronronné sous cette forme et… et pourquoi maintenant ? _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: LE mot que je ne prononcerai jamais. Mer 28 Mar 2012 - 16:58 | |
| This moment is perfect please don’t go away I need you now And I’ll hold on to it don’t you let it pass you by Nos deux corps s’entremêlant l'un contre l'autre. Un léger frison vient parcourir mon dos. Je n'ai qu'une seule envie que ce moment dure éternellement. Je m'en fou de ce qu'il peut m'arriver dorénavant. Tout ce qui compte c'est que je sois avec lui. Je ne peux qu'être heureuse dans ses bras. Combien de temps devrais-je garder le secret ? Je n'ai pas envie de le voir souffrir, de l'inquiéter, de pleurer, de le mentir... Cependant je sais qu'au fond de moi, je le fais déjà souffrir. C'est pour ça que j'ai jamais voulu de mariage, d'enfant, ou de petit ami.. Parce que je savais que j'allais tout perdre le soir de « ma mort ». Je n'ai pas voulu faire porter le fardeau à quelqu'un d'autre. Mon entourage ne cessent pas de me dire que c'est égoïste de garder ça pour moi et de ne pas lui en parler. Comment dire à notre fiancé que malgré l'opération, il y a un risque de « rechute » à cause de l'accouchement d'Ayumi ? Si les choses pouvait être aussi simple. Cela m'éviterait davantage de réfléchir. Pourquoi la vie est cruelle ? Je n'ai rien fait et pourtant c'est moi que dieu a choisi. Pourquoi ? L'animal reprend sa forme humaine, en m'embrassant langoureusement les lèvres. Je profite de ce moment pour m'agripper à son cou, en venant prolonger le baiser le plus longtemps possible. Sans y mettre la langue. D'ailleurs c'est une des choses que je n'ai jamais faite même en couple avec mon ex-fiancé. C'est quelque chose qui m'a dégoutté. Je ne sais pas l'idée que nos langues se baladent dans une autre bouche que la notre m'équerre. Je suis peut-être bizarre qui sait. En fin bref tout ça pour dire que ce n'est pas maintenant que je changerais d'avis. Au risque d'y avoir pensé de le faire et de me faire passer pour je ne sais quoi à ses yeux. Je m'égare très loin là. A présent je ne sais plus ou j'en suis. C'est malin ! Ah oui ça me revient.. Je suis à terre, les cheveux virevoltant un peu autour de moi, en petite nuisette presque transparente de couleur blanche, les pieds libres, rouvrant les yeux lentement, laissant apparaître mon regard cristal dans le sien. Qu'est-ce qu'on peut être bien.. même si le froid glacial du carrelage prouve le contraire. Ce n'est pas pour dire, mais si ça continue comme ça je vais finir en surgelé. On viendra me décongeler dans cent ans, histoire que je sois toujours aussi belle dans les années avancées. Cependant il n'y a pas que moi qui est dit une « vanne ». L'idée de devenir « zoophilie » de mon ange démontre qu'il n'a pas habitude de rester autant dans le sentimentale. Et pour ça, il a le droit à un de mes regards blasés qui est du copyright de lui-même, mais que j'ai voulu reproduire pour voir ce que ça fait de recevoir un de ses regards blasés. « Veille tout de même à ne pas devenir zoophile, hein ? » ▬ « Tu as tout gâché ! » murmurais-je assez amusée. « Mais pour répondre à ta question, je le suis déjà avec toi ! » dis-je en faisant un clin d’œil, tout en tirant la langue. Un autre baiser m'est destiné. Je le prolonge le plus longtemps possible pour être sur de ne rien rater avant que l'homme redevient ce qu'il était ; animal. Léopard des neiges. Un phénomène paranormale se produit à ce moment là : un ronronnement. Un zoologiste dirait que cet événement apparaît uniquement quand la bête est en osmose. Donc en conclusion : mon amour est sur un petit nuage et se met tout bêtement à ronronner comme un vrai animal. Quand je disais que je suis zoophile en voilà la preuve. Il est trop adorable. Je ne vais pas faire la même erreur qu'auparavant.. m'endormir sur son magnifique pelage. Ça serait vraiment bête de m'endormir dans un tel moment, donc il faut que je trouve quelque chose à dire.. Ah oui, ça me revient ! Mais d'abord faut que je fasse quelque chose d'important. Je l'enlace par derrière tendrement et vient par la suite lui dire ce que j'avais à lui dire.. enfin question de trouver un sujet de conversation pour ne pas m'endormir.. ▬ « Ne m'en veux pas, mais je m'abstiendrais de le dire à ma mère.. Pour te dire la vérité, ma mère adore organiser les mariages.. et elle a le toupet de gâcher le moment des autres.. Ce que je veux dire, c'est que même si ce n'est pas son mariage, elle prépare tout de A à Z sans même demander l'avis des mariés ! Et c'est pour ça que je tiens à ce qu'elle ne fourre pas son nez là ou il ne faut pas ! » expliquais-je le plus clairement possible |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: LE mot que je ne prononcerai jamais. Sam 14 Avr 2012 - 19:41 | |
| Les cérémonies et tout le bordel, c'est vraiment pas mon truc.
Ma forme animale reprise, je fixe de mes yeux couleur neige les siens noisettes. Elle est mignonne étendue à terre comme ça. J'aimerai bien rire mais je n'aime pas trop le faire sous forme animale. C'est trop... étrange comme son. Bref, là n'est pas question, en ce moment je ne sais pas ce que j'ai, mais je vis beaucoup sous forme animale. Je veux dire, plus que d'habitude. Je ne dois probablement pas me remettre de toutes les choses qui me sont arrivées. C'est vrai, depuis que Miyaki a fait irruption dans ma vie, j'ai l'impression d'avoir changé le cap de 180°. Vous voyez, quand j'en ai parlé à Takeji, il n'en revenait pas. Parce que ce n'était pas habituel. Alors qu'est-ce que je dois penser de moi-même hein ? Je devrais être enterré sous terre, avoir renversé le bateau pour avoir fait un aussi rapide changement de cap. Pourtant, je suis toujours là, et l'amour et la passion dans mes yeux restent les mêmes. J'aime Miyaki, et je l'aime probablement encore plus maintenant que je sais qu'il existe un être qui est la moitié de nous deux. Je continue de la fixer. J'ai envie de sortir une idiotie, juste pour m'éviter de songer encore et encore à la même chose. Juste pour faire taire ce ronronnement idiot.
« Tu as tout gâché ! Mais pour répondre à ta question, je le suis déjà avec toi ! »
Mes narines se dilatèrent l'espace d'un instant. Sous l'effet de la surprise et une mini colère de passage probablement. Je suis conscient de l'avoir lancé sur cette voie, mais je ne m'attendais pas à une réponse aussi claire. Et puis, je ne suis pas un animal. J'ai encore toute ma tête humaine et je réfléchis comme un humain. Lorsque je serai devenu un vieil homme qui n'a plus rien dans le crâne, alors on pourra me traiter d'animal. D'autant plus que je risque de terminer ma vie davantage sous forme animal qu'humaine. Parce que c'est plus rassurant. Parce qu'il y a moins de choses à penser dans un plus petit cerveau. Parce qu'on se réchauffe avec ses propres poils. Parce que c'est plus « normal » et que l'on n’est pas soumis aux mêmes conditions qu'un humain. Alors oui, à ce moment, si Miyaki vit encore avec moi, elle pourra se dire zoophile, sous réserve qu'elle m'aime encore. Mais pour le moment, je profite de mes capacités pour les exploiter au maximum. Et il n'y a que sous forme humaine qu'on peut le faire.
Je détourne mon regard figé de celui de Miyaki et me dirige vers la porte fenêtre en balançant lentement ma queue de droite à gauche. Un bâillement s'échappe alors de ma gueule. Allons bon, avec toutes ces bêtises, je me suis levé hyper tôt. Et elle s'est levée tard. En plus, j'ai eu ma dose de bonne nouvelle pour la journée. Je serai capable de dormir dès maintenant. Mais il ne vaut mieux pas, sinon je ne dormirais pas ce soir. Mais il me paraît bien loin, le soir. Peut-être que si je sortais un peu, ça aiderai. Je fixe d'un air détaché l'extérieur de la porte fenêtre. Ouais, ben je suis moyennement motivé étrangement quand je vois l'extérieur. J'ai hâte que le printemps arrive franchement. Au moins, les arbres fruitiers seront en fleurs. D'ailleurs, j'aimerai bien fêter la fête des cerisiers au Japon cette année. Ça fait si longtemps que je ne l'ai pas vu. Mais j'ai juré à Mystery de travailler le plus possible pour rattraper les moments où je n'ai pas pu être présent. Peut-être l'année prochaine. Enfin bon, on n'y est pas encore.
« Ne m'en veux pas, mais je m'abstiendrais de le dire à ma mère.. Pour te dire la vérité, ma mère adore organiser les mariages.. et elle a le toupet de gâcher le moment des autres.. Ce que je veux dire, c'est que même si ce n'est pas son mariage, elle prépare tout de A à Z sans même demander l'avis des mariés ! Et c'est pour ça que je tiens à ce qu'elle ne fourre pas son nez là ou il ne faut pas ! »
Je manque de faire crisser mes griffes hors de leur coussinet sur le linoléum. Préparer le mariage ? Naaan, mais quand j'ai dit que je voulais te demander en mariage, c'était en vue d'une futur cérémonie, pas un truc avec des étincelles partout qui se passerait dans une semaine tout au plus. Je sais, je suis un peu contradictoire, mais là maintenant tout de suite, je viens à peine de digérer la nouvelle que ej viens de lui faire. Alors on va attendre un peu, ça ne te dérange pas ?
-Eh bien, ne lui en parle pas. Pas tout de suite en tout cas. Contentons-nous de préparer ça lentement et secrètement. Tu lui feras part de notre mariage lorsque nous aurons tout finaliser. Mais ne lui en parles pas avant s'il te plaît. Tu sais ce qu'il m'en coûte de t'avoir déjà proposé chose pareille.
Ouais, parce que techniquement, c'est pas du tout dans mes habitudes de faire des trucs pareils. Alors organisons le tout à deux, et nous verrons le jour J qui prévenir. Les parents seront les derniers prévenus, car je crains ma propre famille pour la même raison. C'est pas trop mon grand délire de faire un mariage tellement scintillant qu'on n'arrive pas même à se voir. Si mes habitudes de riches sont parfois mal ou peu appréciés, je préfère rester dans le classique pour tout ce qui concerne les cérémonies officielles. Sinon ça fait... gigolo. _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: LE mot que je ne prononcerai jamais. Jeu 19 Avr 2012 - 18:33 | |
| Je suis navrée si cela te déplaît, mais par moment j'ai plus l'impression de vivre avec un léopard des neiges, qu'un homme. La plupart de ton tempérament définit l'animal en lui même. Égoïsme. Fainéantise. Paresse. Mais il ne faut pas voir la chose négative. Je voue ma vie aux animaux depuis ma plus tendre enfance, donc cela ne me gène pas même si quelqu'un un jour me pose la question.. Dans mes souvenirs, je me revoie encore seule dans la bibliothèque en train de revoir le dictionnaire des races animales ou de lire une de ses romans fantaisistes qui te transporte dans un autre siècle. Les autres élèvent pas forcément sympathique avec moi disaient que plus tard je deviendrais zoophile. C'est peut-être à partir de ce moment que ma mère s'est doutée de quelque chose et m'a mise dans une école pour personne aisée. Ce qui a été la meilleure chose à faire pour moi. Malgré que j'ai du quitter l'école à un certain âge pour problème de santé. Je suis restée des mois à l'hôpital sans y voir la fin.. J'ai cru que jamais plus je ne pourrais partir de cet endroit, on m'avait déjà classer comme « handicapé » pour raison de ma santé et de ma maladie.. Par moment, je me demande si je ne suis pas une enfant maudite, celle qui se reçois tous les malheurs du monde, plus les siens. C'est fort possible.. qui sait ? N'empêche que là, ce n'est vraiment pas le moment de pensé à ça. Je me rend compte que je suis partis très loin, et que je ne me suis même pas stoppé dans la divergence de pensée. J'ai voulu juste parler de mon enfance par rapport à la zoophilie et me voilà en train de me raconter toute ma vie en boucle. Je suis infernale décidément, donc pour me rattraper, je vais dire quelque chose au bébé léopard qui se trouve en face de moi même si celui-ci n'a pas apprécié le fait que je le compare à un animal, pourtant pour un métamorphe c'est logique qu'on le compare à un animal non ?
miyaki a. yuuji ▬ « Nani ? Qu'ai-je dis de mal ? C'est le fait que je te compare à un animal qui t'a vexé ? Tu es vraiment adorable, mais il ne faut pas que tu le prennes mal, mon amour.. J'ai voulu simplement faire le rapprochement entre ta forme animale et humaine.. Puis ce n'était que de la taquinerie trésor ! » interrogeais-je avant d'expliquer la situation, en me retenant de rire, en posant une main sur ma bouche. Bref cela n'a pas changé grand chose à la situation, le grand matou se lève de son siège d’escale et va vers le porte vitre, en balançant sa queue de droite à gauche. C'est hypnotisant. Je suis encore loin d'être réveillée, si personne ne me retient je risque de m'endormir sur le sol froid et d'après une pneumonie. Ou peut-être que c'est déjà fait. J'ai attrapé froid, et me voilà avec de la fièvre avec une grosse fatigue qui me poursuit.. Si ça continue, je vais finir par dire n'importe quoi et m'endormir complètement sans m'en rendre compte, donc veillons à rester le plus longtemps actif pour ne pas que ça se produise et qu'on me retrouve recroquevillée sur moi-même, en train de dormir comme un bébé.
Oui parlons de ma mère, d'ailleurs si elle apprend que je lui cache mes fiançailles avec l'homme de mes rêves, elle va me tuer, me découper en morceau, me réduire en cendres. La connaissant parfaitement, je dirais qu'elle va piquer une crise pendant une bonne dizaine de minute ou elle va faire son pitch, ensuite elle va essayée de me le reprocher et va finir sa phrase.. en disant qu'elle refuse ce mariage, et qu'elle ne veut plus me voir.. qu'elle me considère plus comme sa fille. C'est beau la famille. Je préfère qu'elle soit elle-même à la place de vouloir être la meilleure des mères pour se rattraper du passé. Même si je suppose qu'elle fait ça pour moi. Je ne suis plus une enfant pour qu'on s'occupe de moi ainsi surtout que je suis fiancée et mère de famille tout comme elle a été. J'espère que je ne ferais pas la même chose à ma fille, sinon je risque de reproduire la même chose sur elle plus tard.. Bref voilà ce qui en sort de la discutions :
ren takahata ▬ « Eh bien, ne lui en parle pas. Pas tout de suite en tout cas. Contentons-nous de préparer ça lentement et secrètement. Tu lui feras part de notre mariage lorsque nous aurons tout finaliser. Mais ne lui en parles pas avant s'il te plaît. Tu sais ce qu'il m'en coûte de t'avoir déjà proposé chose pareille. »
miyaki a. yuuji ▬ « Je ne comptais rien lui dire justement. Je sais très bien ce que cela t'a coûté de faire une telle chose, ne t'inquiète pas ! Je te rappelle seulement que dans ma famille nous aimons reprendre les anciennes traditions.. donc tu seras obligé de demander la bénédiction de ce mariage à ma mère ! Je te souhaites bon courage ! » lui expliquais-je tout ce que cela en coûte de m'épouser.
Faut savoir que même si j'ai vingt-un ans, ma mère me voit encore comme sa petite fille. Un an de plus ou de moins ne change rien pour elle, car je n'ai qu'un ans de plus de l'âge majeur dans mon pays natale, donc je ne suis qu'encore que sa petite fille à ses yeux. Je crois que cela ne changera jamais, car elle n'a pas l'habitude de me voir comme ça. Pourtant il m'a grandis. Il a du le remarqué sûrement.. c'est réciproque. J'ai changé la vie, et il a changé la mienne. C'est la vie qui fait que par moment on se voit comme obliger de changer de tournure de vie pour la personne qu'on aime. Moi j'ai décidé de grandir pour être une mère présentable et une femme aimante. Alors même si j'ai eu peur de changer pour vieillir et ne plus me reconnaître, je l'ai fais pour lui et jamais je ne le regretterais, car c'est grâce à lui que j'ai pu survivre.. que j'ai une vrai famille celle que j'ai toujours voulu avoir.. à part que j'aurais aimé avoir un père présent à mes côtés. Pourquoi ne peux-t-il pas revenir comme il était avant.. Il me manque !
miyaki a. yuuji ▬ « J'aimerais qu'il redevienne l'homme qu'il était auparavant.. Le mari que ma mère a connu avant de devenir ce monstre de sorcier noir.. tu crois que c'est possible ? » murmurais-je d'un ton assez triste tout de même, car j'ai toujours voulu avoir un père auprés de moi, même si au début j'ai toujours pris son père comme le mien ou même lui comme modèle de « grand frère ». |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
MESSAGES : 2984 DATE D'INSCRIPTION : 04/05/2010
Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: LE mot que je ne prononcerai jamais. Dim 22 Avr 2012 - 12:46 | |
| Chassons les pensées, comme les nuages.
Qu'eeeeest-ce qu'il y a ?
▬ « Nani ? Qu'ai-je dis de mal ? C'est le fait que je te compare à un animal qui t'a vexé ? Tu es vraiment adorable, mais il ne faut pas que tu le prennes mal, mon amour.. J'ai voulu simplement faire le rapprochement entre ta forme animale et humaine.. Puis ce n'était que de la taquinerie trésor ! »
Ouais. Ouais. Bien sûr. Cause toujours. Je ne suis pas un animal. Un peu peut-être quand même. Si tu veux que je joue vraiment l'animal, tu vas le regretter. Tu l'as déjà regretté quand j'ai fait ma dépression. Et je ne tiens pas à recommencer. Enfin, je n'espère pas. Je n'étais vraiment pas bien ce jour-là. Et aujourd'hui, je vais bien. Je devrais même sauter au plafond. Mais je ne peux pas. Parce que c'est totalement hors de mon caractère. Et que je suis calé sur mon caractère. Pourquoi est-ce que je pense à sauter à plafond si ça ne fait pas parti de mon caractère ? Parce que ça, c'est mon caractère caché, toujours heureux, toujours... euuh, probablement un peu fou. Mais comme je suis dirigeant d'une grande entreprise, je ne peux pas me le permettre. Alors je suis un peu plus stricte avec moi-même. C'est ainsi. Et donc, pour en revenir à toi, ma chère nouvelle femme, ce que tu as dit de mal, c'est que j'étais un animal. Et je ne suis pas vraiment un animal. Plutôt un métamorphe. Alors à la place de t'appeler zoophile, tu t'appelleras désormais... métamorphile. Ou tu peux tout simplement dire que tu m'aimes. Okey, j'ai lancé la discussion, mais je ne m'attendais à ce que ça prenne autant d'importance. Ce n'était qu'une blague comme une autre. Alors, je ne réponds pas.
Venons-en à cette histoire de préparation de mariage. Pourquoi faut-il que tout aille si vite ? Quand je fais ma demande, je ne m'attends pas à ce qu'on soit marié le lendemain. Mais plutôt d'ici quelques mois. Le temps de tout préparer pour que tout soit parfait. Le temps que je me fasse au costume de marié. Le temps d'avaler tout ça moi-même. Oui, j'étais pas du tout prêt à faire ma demande, mais je suis content de la faire maintenant. Comme d'habitude quoi.
▬ « Je ne comptais rien lui dire justement. Je sais très bien ce que cela t'a coûté de faire une telle chose, ne t'inquiète pas ! Je te rappelle seulement que dans ma famille nous aimons reprendre les anciennes traditions.. donc tu seras obligé de demander la bénédiction de ce mariage à ma mère ! Je te souhaites bon courage ! »
Je soupire sous forme animale. Ce qui donne une chose assez étrange. Je fixe l'extérieur avec désintérêt. Il va falloir que j'en parle à sa mère ? Patientons. Préparons tout dans la plus totale discrétion. Je peux toujours appeler mon père. Lui saura rester silencieux. Le connaissant maintenant, il serai même capable de le cacher à ma mère. Et comme le père de Miyaki ne fait plus vraiment parti de la famille, il n'y a aucune raison qu'il en parle à quelqu'un. D'ailleurs, en pensant à ça, mon père a dû en prendre un sacré coup. D'après ce que je savais, il était très attaché au père de Miyaki. Je me demande bien comment il pouvait l'aimer, mais en tout cas, ils souriaient tout le temps quand ils étaient ensemble. C'est qu'il n'est pas vraiment si méchant que ça. Sorcier noir... j'ai encore du mal à y croire. Je secoue la tête. Restons sur quelque chose de plus sympathique.
▬ « J'aimerais qu'il redevienne l'homme qu'il était auparavant.. Le mari que ma mère a connu avant de devenir ce monstre de sorcier noir.. tu crois que c'est possible ? »
Ou pas quoi. Pas comme réponse à sa question, mais plutôt à la mienne. Finalement, nous avons tout deux dérivés sur son père. Reste à savoir comment elle en est arrivée à là. Mais qu'importe. Je me retourne pour l'observer avant de lui répondre tranquillement :
-Ton père était l'ami de mon père et l'est encore. Et mon père n'est pas du genre à fréquenter les sorciers noirs. Je ne crois pas qu'il soit si noir que ça.
Après ce n'est que mon humble avis. Rien de plus. J'ouvre la porte fenêtre avec ma patte et laisse entrer l'air frais. Les poils s'agitent mais ça me fait du bien. Ce serai bien de pouvoir effacer toutes nos mauvaises pensées comme un coup de vent. Mais ce ne serait pas si bon. Nous vivrions sans souffrances. Et la souffrance fait évoluer les mentalités. Alors ce n'est pas si bonne chose. J'ai bien envie de sortir.
-Miyaki, tu as récupéré depuis l'accouchement ? Que dirais-tu d'une balade dans les airs ?
Sous forme de busard pour moi. Ça fait longtemps. Je pense qu'on sera beaucoup mieux. Monter, s'envoler. Combien d'hommes rêvent de le faire ? Je trouve que c'est de l'injustice d'un côté. Nous en sommes capable, nous les métamorphes, certains métamorphes. Mais personne d'autres. C'est vraiment déprimant. Raaah, envolons-nous. _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: LE mot que je ne prononcerai jamais. Lun 23 Avr 2012 - 20:38 | |
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Closer To The Edge ✿ busard ▬ « Ton père était l'ami de mon père et l'est encore. Et mon père n'est pas du genre à fréquenter les sorciers noirs. Je ne crois pas qu'il soit si noir que ça. »
epuis le jour ou ma mère a découvert la vérité sur mon père, elle a compris son agissement vers moi. J'ai été moi-même informé de la situation. Cela m'a valu deux nausées en pleines nuits. J'ai nié ce fait maintenant il me revient dans la figure comme un boomerang lancé à toute vitesse. Même les propos de mon homme confirme bien les dire de ma mère. C'est logique, son père n'est pas quelqu'un qui fréquente des hommes noirs, ou même sorcier. Alors c'est vrai. C'est la vérité. Mais pourquoi ? Qu'ais-je fais pour qu'il soit venu à ce point fou et possessif ? Je suis une jeune femme comme toutes les autres.. souffrant d'un cancer, et une santé fragile de naissance.. je n'ai rien de plus. Je ne sors pas non plus des contes de fées, et autres histoires idéalisme. Je veux aller le voir pour parler de ça, mais avant je me sens comme obligée de lui parler de la situation..
aigle royal ▬ « Ren.. » murmurais-je en baissant mon visage, en regardant le sol en même temps.. « Je sais alors pourquoi il agit ainsi.. » rajoutais-je, en soupirant ne voulant pas admettre encore ce fait. « Ma mère a découvert y a quelques jours la vérité sur mon père. Ce que je me refusais d'admettre par honte ! » avalais-je ma salive en marmonnant ces quelques mots. « Mon père est.. » commençais-je à dire avant de me stopper, ayant honte de le dire. « amoureux de moi... » finissais-je, en retenant mes larmes. « Je sais, c'est encensé... Pourtant mon père m'a dit mots pour mots la dernière fois qu'il m'a violé, qu'il m'aimait, et qu'il voulait que je te quitte pour n'appartenir qu'à lui. » racontais-je en regardant un peu ailleurs. « Désolé, mon amour ! » m'excusais-je de lui annoncer ça, et de savoir qu'il n'y a pas moyen pour que le cauchemar s'arrête.
Si tu me quittes pour ça, je comprends. C'est choquant d'apprendre que le père aime sa propre fille. Je n'en suis toujours pas remise, donc si je ne fais rien dans les instants qui suit je risque de vomir mon repas qui n'est pas très lourd vu que je suis végétarienne et que je ne mange pas beaucoup. Cependant je préfère ne pas être anorexique, enfin refaire une crise surtout à ces moments ou la vie me paraît bien meilleure que celle que j'ai eu auparavant. Alors je veux me changer les idées après lui avoir annoncer que mon père est amoureux de moi et qu'il est prêt à tout pour m'avoir entière. Ce qui explique beaucoup de chose, je me demande même si le père de Ren sait tout ça, et que peut-être c'est pour ça qu'il est resté.. s'il faut il a déjà essayé de le raisonner, vu que monsieur a une assez forte personnalité. Mon père a toujours été un homme imposant qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, si on essaye de le découronner de son trône, on risque la mort.. enfin c'est une façon de parler pour dire qu'il est prêt à tout pour avoir la place qu'il lui revient.
busard ▬ « Miyaki, tu as récupéré depuis l'accouchement ? Que dirais-tu d'une balade dans les airs ? »
Il me semble même si ma santé est toujours fragile. Mon oncle m'a dit après le départ de mon amour que cela n'est peut-être pas une rechute, mais cela peut venir de ma santé fragile qui n'a pas supporté le choc avec les symptômes et l'accouchement qu'au bout d'un moment, mon cœur a lâché. Enfin il doit me refaire un examen dans pas longtemps donc on sera assez tôt la vérité sur la rechute ou ma santé fragile. Donc voilà, sinon à part ça, oui je vais beaucoup mieux après les quelques jours de repos que je me suis accordée, plus ceux de l'hôpital, donc c'est quand tu veux pour une balade dans les airs. J'ai une envie de me dégourdir les ailes, et ça me fera vite oublier ce que j'ai avoué quelques temps plus tard.. Puis maintenant que je ne suis plus enceinte, je suis enfin prête à faire la revanche de l'autre fois, car j'ai été enceinte et il a profité pour me battre ce petit malin. A présent que j'ai retrouvé ma taille de guêpe, tu es prêt à mordre de la poussière, mon amour ? Je vais te montrer ce qu'une femme peut faire..
aigle royal ▬ « Oh que oui ! J'attendais ce moment pour prendre ma revanche sur la course ! Maintenant tu n'as aucune chance, mon busard.. Tu ne fais pas le poids contre un aigle royal ! » dis-je en faisant ma maline et lui tirant la langue.
Je cours dans la salle de bain pour pouvoir m'envoler sans crainte de casser quelque chose par la fenêtre. Je me dévêtue même si je n'ai presque rien sur moi, puis me met sur le bord de la fenêtre avant de me transformer dehors en volant dans les airs comme jamais. Cela fait tellement longtemps.. Ça fait tellement du bien d'être en toute liberté dans les airs, se sentir légère, intouchable et majestueuse en même temps. C'est pour ça que je veux conserver cette forme pour pouvoir la maîtriser et rester le plus longtemps possible comme si j'étais un métamorphe. C'est à ma mère que revient se mérite, elle m'a appris qu'on peut fusionner avec la glace et devenir qu'un être à part.. C'est vraiment formidable. Je me demande ce que fait le busard, je vais le chercher.. Je passe tout autour de la maison avant de m’apercevoir qu'il vient à peine de se transformer. Je me met alors à battre des ailes pour accentuer ma vitesse, et commencer à partir vers la forêt ou champs le plus proche. |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: LE mot que je ne prononcerai jamais. Mar 8 Mai 2012 - 12:48 | |
| Il y a des mots qu'on préfère ne jamais avoir entendus.
Son père n'est pas quelqu'un de bien. En tout cas depuis le premier jour où je l'ai vu. Il ne m'a jamais inspiré confiance. Même avec mon père à mes côtés, je n'ai pensé à aucun moment « Cet homme mérite la vie ». Jamais. Cet homme m'en a toujours voulu d'être avec Miyaki. Mais le principe pour un père est d'amener sa fille à son mari. Et maintenant que je lui ai demandé sa main, comment va réagir ce père? J'ai peur des représailles. Sans doute n'était-ce pas une si bonne idée. J'aime Miyaki. Du plus profond de mon cœur. Mais je ne veux pas devenir un oiseau de mauvaise augure pour elle. Je veux voyager à ses côtés, et la protéger avec mes ailes. Alors si vivre avec elle ne lui apporte que de mauvaises choses, peut-être... peut-être. Je secoue la tête pour chasser ces mauvaises pensées. Il faut vraiment que je me dégourdisse les ailes. Et pour ça, un vol est la meilleure des choses. Et je pense que c'est une bonne idée pour elle aussi. Mais je ne veux pas lui obliger à m'accompagner. Après tout, elle vient tout juste de récupérer de l'accouchement. Je n'ai pas envie de la voir faire un piqué en état inconscient.
« Ren.. Je sais alors pourquoi il agit ainsi.. Ma mère a découvert y a quelques jours la vérité sur mon père. Ce que je me refusais d'admettre par honte ! »
Je fronce les sourcils en me retournant vers Miyaki pour la fixer. Refuser d'admettre quelque chose par honte? De quoi s'agit-il? Je me tais pour lui laisser tout le soin de terminer sa phrase. Mine de rien, le silence se poursuit. Je ne suis pas très patient lorsqu'on me met l'eau à la bouche. Si elle ne souhaitait pas en parler, elle était libre de ne pas le dire à haute voix. Maintenant, elle doit tout me dire. Et au fur et à mesure que ce silence s'allonge, mes griffes sortent de leurs coussinets. C'est comme ça, les sentiments animaux sont plus simples à caractériser que ceux humains. Lorsque la colère paraît, elle est voyante. On ne se retient pas. Je baisse les yeux pour m'empêcher de m'énerver davantage. Finalement, elle termine par ce long monologue.
« Mon père est.. amoureux de moi... Je sais, c'est encensé... Pourtant mon père m'a dit mots pour mots la dernière fois qu'il m'a violé, qu'il m'aimait, et qu'il voulait que je te quitte pour n'appartenir qu'à lui. Désolé, mon amour ! »
Amoureux? Se rend-t-elle seulement compte de ce que signifie ce mot? Un homme, amoureux de sa fille? Où est la logique? Mais il y a plus. Quelque chose qui me met presque hors de moi en réalité. J'aimerai bien reprendre ma forme humaine juste pour pouvoir m'empêcher de faire quelque chose de regrettable. D'ailleurs, c'est probablement la meilleure chose à faire. Je fonce vers la salle de bain, empoigne mon peignoir, redevient humain, le fout sur mes épaules et referme la ceinture en revenant vers Miyaki. La dernière fois? C'était quand la dernière fois? Il me connaissait déjà. Nous étions donc déjà ensemble? Pourquoi ne m'en a-t-elle jamais parlée? Pourquoi faut-il qu'elle me cache toujours quelque chose? Et qui me dit qu'Ayumi est vraiment mon gosse ou bien celui de son père? Comment devrais-je accueillir la nouvelle? Je m'adosse sur le mur et croise les bras en fixant Miyaki d'un regard effrayant, digne de ma forme fusionnelle.
-Tu m'en diras tant. Et c'était quand, cette dernière fois?!
La fin de ma phrase témoigne de mon sérieux. Je le prends mal. Très mal. Je sais que je devrais accueillir l'annonce avec un peu plus de tempérance. Après tout, c'est elle qui s'est faite violer. Mais je ne sais pas. C'est comme une trahison. Elle aurait dû m'en parler dès le début. Je pose une main sur mon visage et ferme les yeux. C'est minable. D'abord son père qui est amoureux d'elle. Se rend-t-il lui-même compte de son problème? Il faut qu'il aille en asile. Et puis même avec cette éclaircissement, ça n'explique pas pourquoi il est devenu sorcier noir. On ne change pas de camp aussi rapidement pour une chose comme ça. L'amour ne se commande pas, mais il se soigne. Il sait parfaitement qu'il n'a aucune chance. J'aime Miyaki, et je la défendrais. Il faut vraiment que je sorte d'ici. Que je m'éclaircisse les idées.
« Oh que oui ! J'attendais ce moment pour prendre ma revanche sur la course ! Maintenant tu n'as aucune chance, mon busard.. Tu ne fais pas le poids contre un aigle royal ! »
Je souris légèrement. On règlera ça. Pour le moment je veux juste passer du temps après. J'ai encore mal au cœur. Très mal même. Elle me passe devant sous forme d'aigle royal. Encore un truc très normal dans cette ville. Deux oiseaux qui sortent d'une maison, qui n'ont rien à faire en Écosse. Mais Little Angleton est une ville étrange par définition. Alors on nous excusera. J'inspire profondément et me métamorphose en busard. L'instant d'après, je rejoins Miyaki dans les airs. D'un air légèrement amusé, je lance par télépathie :
-Alors cette course ?
J'ai beau être un petit animal, je pratique la métamorphose depuis plus longtemps qu'elle, donc par définition je suis plus apte à me déplacer naturellement. On verra bien qui des deux est le plus rapide. _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: LE mot que je ne prononcerai jamais. Dim 13 Mai 2012 - 11:21 | |
| Peut-être que tout ce que tu souhaites c'est de ne pas devenir une étoile Mais si tu as un rêve en lequel tu peux croire Il deviendra des milliers de bijoux qui étincelleront le ciel nocturne.
▬ « Tu m'en diras tant. Et c'était quand, cette dernière fois?! » Pourquoi doit-on parler de ces choses là.. Pourquoi ne continuons pas à vivre comme si cela n'avait jamais eu lieu.. Le passé doit rester là ou il est, sans faire son apparition dans le présent pour ne pas bouleverser notre histoire. La musique réchauffe les cœurs, et nous plonge dans un autre univers.. Peut-être que celle-ci pourra m'aider à faire comprendre ce que je ressens en ce moment. Ce n'est pas toujours facile d'expliquer quelque chose à la personne qu'on aime. Alors je vais faire ce que je sais de mieux pour parler de ce sujet « tabou » pour moi. Même si cela ne va pas résoudre le problème actuel. Peut-être pense-t-il que cet enfant n'est pas le sien après toutes les fois ou mon père m'a mainte fois violé. Qu'il soit rassuré, c'est bien le sien. Le test a démontré que c'était bien de notre notre. Pour calmer les mœurs des personnes, il est conseillé d'utiliser un chant doux aux paroles mélancoliques. Malgré que les paroles ne parlerons pas du sujet, cela va peut-être m'aider à lui parler après du viol. Je l'espère.. ▬ « I know you wait for me. But it's far too early for me to go away... » Donne moi le courage d'affronter mes peurs, d'aller en avant, sans regarder derrière. Je n'ai pas suffisamment confiance en moi pour pouvoir me projeter dans le futur et de me libérer de ce passé douloureux. Pourtant j'en ai envie. Je le désire du plus profond de mon cœur. Pourquoi est-ce si difficile alors ? Qu'ais-je fais pour que le ciel me tombe sur la tête ? Peut-être que la perfection n'existe pas, mais les gens qui s'y approches attirent des personnes malsaines. Maman doit sûrement avoir raison dans le fond.. J'ai du l'attirer involontairement comme un voleur qui est attirer par l'argent. Que dois-je faire alors ? Devenir arrogante, malsaine, insupportable ? Me couper les cheveux, me négliger ? Des perles salées coulent sur mon visage. Elle trace leur chemin, sans se poser de question. J'aimerai leur ressembler, ne rien laisser laisser perturber ma vie.. devenir indifférente. Pourquoi je n'y arrive pas ? Je veux sortir de ce cauchemar.. Je ne veux plus que mon père fasse interruption dans ma vie, et qu'il me retire ce que j'ai de plus cher... Alors, je devrai me confronter à lui lors d'un face à face pour régler nos différences et lui dire ce que j'ai dans le cœur pour que cesse ce vacarme encensent. ▬ « Cela s'est produit deux mois avant l'accouchement.. Si j'osais t'en parler, il m'aurait tué avec Ayumi dans mon ventre.. Au cas ou tu douterais, Ayumi est bien ta fille, avant d'accoucher, j'ai demandé à faire des tests pour savoir si c'était bien la notre.. et ils me l'ont confirmés.. Car mon père m'a déjà demandé trois fois d'avorter.. Tu comprends, maintenant.. Je ne voulais pas te perdre, et que tu ailles le voir.. Il t'aurait tuer comme Kanzaki, et je ne l'aurais pas supporter.. Tu es tout ce que j'ai de plus précieux dans ce monde avec Ayumi... Je t'aime tellement Ren ! Pardonne-moi ! » Suite à la fin de la conversation. Les larmes se sont séchées. Et nous avons décidés de faire un tour dans les airs pour décompresser et ne penser qu'au présent. Cela fait bien des mois que je n'ai pas utiliser ma forme animal. Je devrai sûrement refaire mon plumage. Maintenant je devrai sûrement réussir à battre mon amour. La taille et le poids ne sont rien contre la vitesse du volatil. Alors l'aigle peut battre sans aucun problème le petit busard. Je vais m'amuser à l'attraper comme l'autre fois.. chacun son tour, mon chou. Tu ne vas pas y échapper.. Si ce n'est pas moi, c'est les animaux qui m'aideront à te repérer pour te sauter dessus. De là ou je suis, je n'aurais aucun mal à le voir s'envoler. Alors quand tu arrives mon mignon.. Ne te fait pas dévorer par plus grand que toi, ça serait dommage. ▬ « Alors cette course ? » Ne soit pas si sur que toi. Je t'accorde un point, car c'est vrai que tu pratiques la métamorphose depuis plus longtemps que moi, cependant la vitesse de l'aigle est plus rapide que celle d'un petit busard tout mignon. Si je consacre mon énergie à prendre de l'avance et utiliser le vent comme guide à travers cette course, je devrai le devancer pendant un petit moment et je pourrai alors l'attraper. On va faire comme ça, que le jeu commence alors. Prépare toi à te faire battre par une fille débutante mon chou, car tu vas mal le digérer.. ▬ « Prêt à te faire battre par une femme, le busard ! » Ceci est comme un déclencheur ou lancement de la course. Je me lance donc dans les airs, me laissant guider par le vent. Je garde toujours un œil sur le volatil pour l'avoir bien de vue au moment ou je voudrai l'attraper. Il faut que je garde un minimum d'énergie avant que ma forme ne cède et que je redeviens sous forme humaine. Voyons jusqu'à ou je peux aller, après les animaux m'aideront à le devancer sans mal, et à l'avoir entre mes doigts.. |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: LE mot que je ne prononcerai jamais. Lun 2 Juil 2012 - 22:36 | |
| Laisse flotter le vent dans tes plumes, laisse tomber tes pensées sur le sol.
Ça m'horripile. Comment peut-elle encore me cacher des choses ? Je lui ai promis ! Je lui ai promis que j'arrêterai de faire mon colérique si elle acceptait de tout me dire. On ne doit pas se cacher des choses. Quand bien même la vérité est dure à mon oreille. Nous allons nous marier, nous avons un gosse. On ne peut plus se permettre de se cacher autant de choses. Ceci dit, quelque chose me calme. Je ne l'aurai jamais su si elle ne me l'avait pas dit. Avec un peu de retard, mais elle l'a dit. Et c'est ce qui, en moi, me permet de recouvrer mes sens et d'observer la jeune demoiselle à qui j'ai juré fidélité quelques instants plus tôt. Cette dernière a l'air choquée de mon énervement. Et pour cause. C'est vrai, je n'aurai pas dû m'énerver autant. Mais je reste un humain qui éprouve des sentiments. Et même s'il est vrai que je me calme plus vite que d'habitude, je ne peux pas stopper l'afflux de sang à mon visage. Ça stoppe toute pensée, on ne réfléchit plus, et on crie. Je sais que je suis parfois difficile comme garçon, mais elle arrive toujours à me supporter.
Instantanément, une bouffée de culpabilité m'envahit et je me mords la lèvre. Je n'aurais pas dû lui parler sur ce ton. Après tout, ce n'est pas chose facile d'en parler. Le son de sa voix en train de chanter me rafraîchit et remet mes idées en place. J'ai besoin qu'elle m'en parle. Maintenant. Je sais que c'est dur, mais j'ai l'impression qu'elle a besoin d'en parler. Mais qu'elle n'ose pas. Je n'en sais rien. J'ai juste besoin d'elle et d'Ayumi. Je ne permettrais pas que quelqu'un mette en péril cet idéal de vie que j'arrive à forger en les protégeant toutes les deux. Elles comptent trop pour moi. Même Ayumi qui chialle plus qu'elle ne sourit. Cette conversation a vraiment dérivé. Mais s'il s'agit du dernier secret entre nous, je suis prêt à l'entendre. S'il s'agit du dernier bien sûr.
▬ « Cela s'est produit deux mois avant l'accouchement.. Si j'osais t'en parler, il m'aurait tué avec Ayumi dans mon ventre.. Au cas ou tu douterais, Ayumi est bien ta fille, avant d'accoucher, j'ai demandé à faire des tests pour savoir si c'était bien la notre.. et ils me l'ont confirmés.. Car mon père m'a déjà demandé trois fois d'avorter.. Tu comprends, maintenant.. Je ne voulais pas te perdre, et que tu ailles le voir.. Il t'aurait tuer comme Kanzaki, et je ne l'aurais pas supporter.. Tu es tout ce que j'ai de plus précieux dans ce monde avec Ayumi... Je t'aime tellement Ren ! Pardonne-moi ! »
bon, déjà, elle a lu dans mes pensées ou je sais pas quoi, mais elle m'a fait vérifier le fait qu'Ayumi était bien mon enfant. Il n'empêche que même s'il s'agissait de l'enfant de son père, je l'aurai quand même accueilli. J'ai trop eu peur pour la vie de Miyaki pour pouvoir renier cet enfant maintenant. Elle voulait qu'elle naisse, elle est née. À présent, je la considère comme ma fille, et elle l'est effectivement. Je prends ma fiancée dans mes bras, afin de l'empêcher de pleurer. Je ne veux pas la faire pleurer. Ce n'était pas vraiment dans mes intentions. Je ne me suis pas maîtrisé. Sur le plan de l'amour, je ne suis pas très au point. Il faudra me laisser du temps. Mais j'ai déjà trouvé ma moitié. Et j'ai formé une personne pour qu'elle n'en fasse qu'un, Ayumi. C'est plutôt un bon début, non ?
-C'est moi qui devrais m'excuser, ne pleure pas. Je comprends.
Ceci dit, je file me changer et part sous forme de busard pour tenter de faire comprendre à Miyu qu'un vol s'annonce. Ça nous permettra de se changer un peu les idées. Faire passer nos anciens préjugés, nos pensées néfastes au couple déguerpir avec le vent dans le plumage. N'est-ce pas merveilleux ? Les hommes ont toujours rêvés de voler, certains s'en sont même brûlés les ailes. Mais nous, nous avons la capacité de pouvoir nous envoler, tous les deux, alors profitons-en. J'en profite pour lui proposer une petite course. Elle est en meilleure forme, sans doute va-t-elle me dépasser. Après tout,s on volatile a des ailes plus larges que les miennes. J'ai l'avantage de l'expérience. Je crains néanmoins qu'elle ne parvienne à me dépasser. La voilà qui se métamorphose.
▬ « Prêt à te faire battre par une femme, le busard ! »
Dans un sourire davantage mental que visuel, j'acquiesce rapidement et attend Miyaki en hauteur. Cette dernière s'envole d'un seul coup d'aile majestueuse et commence déjà à enclencher le début de la course. La voilà déjà loin. Je sens que ça va être plus dur que prévu.
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