Invité Invité | Sujet: Un homme, un vrai {OK} Dim 18 Mar 2012 - 0:51 | |
| Leo Spielberg Citation-Citation
feat Alain Delon Âge : 23Date & Lieu de naissance : 12 février 1989 à Berlin, AllemagneRace : HumainStatut : CélibataireGroupe : Humain noirDon premier : InfluentPouvoir premier : Cogiste( Cours facultatif suivis : pour les élèves)( Matière(s) enseignée : pour les professeur)( métier : pour les humains innocents) Reporter
« RACONTE-MOI-UNE-HISTOIRE... » ● ● 15 lignes minimum de votre histoire sont demandées.Il y a des gens que la vie s’acharne à persécuter. Elle les taquine, se moque d’eux, les insulte et s’amuse à leur tenir la tête sous l’eau. Pauvres pantins désarticulés qui hurlent, hurlent, impuissants face à la haine violente de l’existence. L’eau rentre dans les poumons comme le désespoir s’infiltre dans les consciences humaines : pour étouffer. Pour annihiler les velléités de combat. Pourtant, pour certaines personnes, ça ne leur suffit pas. Alors la vie frappe. Fort. Et de plus en plus fort. Là où ça fait mal.A ce moment-là, la plupart des gens tombent à genoux et crèvent dans leur sang. Leo Spielberg, lui, avait préféré rire. Rire pour ne pas pleurer.Pleurer, ça aurait été si facile. Juste fermer les yeux, attendre sous un drap chaud trempé de larmes qu’une main maternelle vienne essuyer son visage. Sauf que voilà, il aurait déjà fallut qu’une main maternelle soit disponible. Et malheureusement, le destin devait être en rupture de stock lorsqu’il avait l’envoyé sur terre.Bonjour, je m’appelle Leo Spielberg, j’ai deux jours, et ma maman vient de mourir.La bonne fortune, ce n’était de loin pas un héritage familial. Les enfants de David semblaient avoir été à jamais privés de bonheur. « Tueurs de Christ », accusait l’Eglise.Quelle connerie. Leo jonglait avec les chiffres avec une grande aisance, mais, même le dernier des abrutis savait qu’un homme sacrifié face à cinq millions de gazés, ça ne faisait pas beaucoup. L’incinération était certes plus efficace que la crucifixion: au moins, on ne risquait pas de voir le gus se balader à l’air libre trois jours après sa mort prétendue. Mais même en admettant que Jésus ait été assassiné à deux reprises (on laissera sous silence la partie où il est allé volontairement faire un petit tour du côté des cieux), est-ce que deux morts valent celles de millions de gens ?Les gens jugeaient ça inacceptable.Leo, lui, il s’en foutait.Dans la vie, il y a deux grandes catégories de personnes : ceux qui pleurent sur le passé et ceux qui tournent la page, quitte à tout oublier. Pleurer pour les juifs, il avait déjà essayé, ça ne marchait pas. Est-ce que les tatouages de Varsovie s’effaçaient avec des larmes ? Non, c’était trop con. En plus, il ne connaissait personne qui était allé dans ces camps. Pleurer, c’était absurde. Et pleurer pour des inconnus, c’était plus absurde encore.Sauf que lui, parfois, il aurait peut être eu besoin de pleurer. Pour chasser l’eau. Chasser l’eau de ses poumons. Chasser la main qu’il sentait s’appuyer sur sa tête et glisser le long de son dos. Bas. Trop bas.Ça faisait quatorze ans que la scène était passée, mais ses cauchemars lui hurlaient chaque nuit que le traumatisme ne partait pas.Leo. Enfant juif abandonné. Enfin retrouvé, protégé par Mystery Orphanage. Protégé. Ce mot le faisait vomir lorsqu’il y repensait aujourd’hui. Protégé, c’était ce qu’il avait crû être, jusqu’à cette nuit où on était venu. Cette putain de nuit où sa vie avait basculé.Depuis, Leo refusait qu’on le touche. Bien entendu, un joli garçon ne reste pas longtemps hors des griffes de la gente féminine : mais les rares qui s’étaient risqué à lui réclamer ne serait-ce qu’une étreinte l’avait regretté. Et le regrettaient encore.Mais malgré le danger, les filles se pressaient : Leo savaient manier les attirances à la perfection. À ses débuts à Mystery Orphanage, et malgré son caractère parfois un peu sauvage, il s’était attiré les sympathies de tout le monde. Ca avait toujours été comme ça pour lui : d’un claquement de doigts, les filles gloussaient pour lui et les profs se pliaient à ses quatre volontés. Jusqu’à cette nuit-là, du moins. Le souvenir ce l’horreur de ce qu’il avait vécu dans cette salle de bain éclairée par les rayons de lune lui avait prouvé ce qu’il savait déjà. Il ne pouvait faire confiance à personne. Pas même aux gens de l’orphelinat.Et malgré toutes les chances que lui offrait Mystery Orphanage, cela ne lui suffisait pas. Il lui fallait plus.Alors un jour, à dix-sept ans, il était parti et personne ne l’avait revu pendant quatre ans. Bien sûr, il y avait bien des rumeurs comme quoi il rôdait du côté de la Roumanie, mais rien de tangible.Jusqu’à ce qu’il revienne. Pour se venger de la vie.Avec le sourire.
« QUI-ES-TU ...? » ● ● 10 lignes minimum de votre psyche sont demandées.Leo avait toujours su que son sourire était sa plus grande arme. Il lui arrivait de passer une journée entière, un rictus accroché aux lèvres, comme un soldat porte en travers de la poitrine son arme de service. Juste pour mettre en garde. Juste pour prouver à tous, à défaut de se prouver à soi-même, qu’il était le plus fort. En règle générale, Leo était quelqu’un qui se laissait rarement impressionné. Il était au-dessus, il s’était toujours senti au-dessus de tout. De plus, ses exceptionnelles capacités mentales lui laissaient toujours trois coups d’avance sur ses adversaires.Ses adversaires.Leo voyait ainsi tout être humain qui croisait sa vie depuis la terrible nuit.Sans doute que son don, la capacité qu’il avait depuis toujours d’influencer les gens l’avait toujours conforté sur ses positions. Les gens pouvaient le détester, cela ne l’empêchait pas de garder sur eux un pouvoir magnétique. De les maintenir dans l’étau de ses yeux gris. Ces yeux dans lesquels, si on se penchait, on pouvait voir les pensées se bousculer. Des pensées. Trop de pensées. Comme autant de petits avions de métal argent qui sifflaient sous son crâne et lui rendaient souvent la vie infernale. Peut-être que plus de contacts physiques auraient pu lui permettre de moins réfléchir, de moins analyser, comme un atome chargé dont les électrons se seraient arrachés au contact d’une autre surface. Parfois, il aurait eu besoin qu’on lui prenne ces électrons qui tournoyaient dans sa tête et semblaient graviter autour de lui. Parfois, il rêvait de deux lèvres vermeilles se refermant sur sa bouche pour aspirer les pensées parasitent qui condamnaient ses courtes nuits. Il rêvait d’une créature aux yeux charbon qui avaleraient ses trop nombreux cauchemars. Une fille-allumette qui consumeraient ses idées noires.Et pourquoi pas lui avec.Pourtant, chaque matin, Leo était là. Fidèle au poste que le destin lui avait proposé. Endurci par les épreuves de la vie.Car tout ce qui ne le tuait pas le rendait plus fort. Un jour, il était tombé sur un livre de Nietzsche et alors il avait compris. Compris que la morale judeo-chrétienne se basait sur une morale de faibles, de lâches. Une morale de rusés, certes : les anciens avaient ainsi effectué le renversement de valeurs le plus spectaculaire de l’histoire de l’homme.Nietzsche lui avait ouvert les yeux. Leo savait désormais la vérité. La vérité sur le monde, la vérité sur le fait qu’il fallait se battre. Se battre pour être libre. Il pensait régulièrement aux raisons qui l’avaient poussé à quitter Mstery Orphanage et il revenait toujours à la même conclusion.Il voulait plus que ce qu’on lui offrait là-bas. Et après tout, que lui avait-on offert ?Une illusion de famille ?L’envie d’une vie normale ?Des rêves brisés ? Non. La seule chose qu’on lui avait offerte, c’était la tête sous l’eau et la main dans le froc.
● ● 5 lignes minimum de votre physique sont demandées.Brun ténébreux. Tels sont les deux mots, suaves et savoureux, qui viennent à la bouche de ceux qui croisent Leo Spielberg. Deux mots que son sourire moqueur, le plus souvent perché sur la pointe incandescente d'une cigarette, semble rejeter en bloc.Un brun ténébreux, ça n'a pas de corps; alors que lui, un corps, il en avait un, un corps de feu, fin mais athlétique.Un brun ténébreux, ce n'est qu'une ombre. Une ombre creuse; Leo n'était pas creux, comme le prouvait son regard bleu qui s'ouvrait sur son âme de glace.Un brun ténébreux, c'était si simple, ça se décrivait en un adjectif. Lui, Leo, c'était un homme de paradoxes.Alors bien sûr on pouvait s'arrêter sur ce que tout le monde pouvait voir: ses 1m80 plantés dans ses éternelles chaussures de cuir sombre, sa dégaine d'acteur de cinéma, ses raybans masquant ses yeux glacés. Bien sûr, on pouvait suivre des yeux la fumée de sa cigarette et s'attarder sur les reflets acajou que le soleil s'amusait à laisser dans ses cheveux. Enfin le voir disparaître dans un nuage de poussière, poursuivi par un hurlement de Harley Davison.On pouvait s'arrêter au brun ténébreux.Ca aurait été si simple.Mais cet homme, ce n'aurait pas été le vrai Leo Spielberg.
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Mym Âge :Poste Vacants ? : []oui [x]nonComment avez-vous connu le forum? : Par MyawFréquence de venue : 2/7Codes : Ok by Mymy'
Dernière édition par Leo Spielberg le Ven 30 Mar 2012 - 23:51, édité 2 fois |
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MESSAGES : 1870 DATE D'INSCRIPTION : 02/05/2010
Niveau du personnage Point RP: (108/300) Point Membre: (78/300) Niveau: 5 - Espoir de la MagieMyaw Nienta Admin | Adolescente ~ Little Princess | Sujet: Re: Un homme, un vrai {OK} Dim 1 Avr 2012 - 23:06 | |
| Everything's ok ! Tu es validé mon beau Leo et tu peux commencer à rp ! (Oublie pas que tu me dois un rp d'ailleurs =D). Si tu as un problème, tu as mon numéro. HDL ♡ _________________« Elles n'étaient pas filles des elfes mais bien enfants des hommes. » Color violet |
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