Tell me I shouldn't leave

Sujet: Tell me I shouldn't leave Mar 27 Mar 2012 - 20:49

Tell me I shouldn't leave

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&

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Myaw & Saku

C'est l'heure du dîner, je suis assise à mon bout de table, seule, comme d'habitude. au menu, c'est spaghettis bolognaise, j'adore ça. Mais ceux de Maman étaient meilleurs enfin, on s'y fait. Au moins, c'est meilleur que les cantines du bahut, par ce que celles là sont vraiment dégueulasse. Donc toute seule, je savoure mes spaghettis. Je suis seule parce que je ne parle à personne ici. Quand Ian est là, il vient parfois manger avec moi. quand ça se produit, plusieurs personnes nous regarde avec de grands yeux ébahis l'air de dire "Wouah ! Elle sourit !". C'est pour ça que je préfère être avec lui quand on est seul. La cantine est bruyante, comme toujours, et je dois me concentrer pour ne pas aller fouiller dans toutes ces têtes qui m'entourent. Non, pas que je le veuille, c'est juste mon don qui n'en fait qu'à sa tête. Comme qu'il était tout conte,t quand il était libre et qu'il allait voir partout. C'est lui qui est curieux. Pas moi, mais comme il m'est relié, tout ce qu'il sait, je le sais. Théorie farfelue. C'est à cause de M. Kido ça. Je deviens folle à cause de lui et fait des théories débiles et sans but, comme lui. Ah, ce qu'il peut m'énerver parfois avec toutes ces choses bizarres dans sa tête.

J'entends qu'on tire une chaise juste à côté de moi. Je regarde et voit une jeune fille de moins de dix ans. Je l'ai déjà vue. Elle est là depuis plus longtemps que moi. Elle a grandit ici ? Peut être. Je crois qu'elle s'appelle Myaw. Elle me sourit, comme si j'étais inoffensive. Je me rends compte que j'ai la bouche pleine avec un spaghettis qui dépasse de la bouche. Ridicule Saku. Je l'aspire et recommence doucement à mâcher. Je continue de la regarder, étonnée que quelqu'un comme elle, toujours souriante comme une petite fille innocente, vienne s'assoir à côté de moi, celle qui ne sourit jamais et qui ne parle à personne. Je me demande ce qu'elle a due subir pour en arriver là. J'ai de la peine pour elle. Je crois que c'est dur pour tous les âges. Mais n'allons pas lui briser le cœur, garde tes questions pour toi Saku.

"Tu en veux ? Je n'ai plus faim."

Ah, je fonds devant cette petite fille si mignonne, si craquante. Elle est très jolie Myaw. Tiens, pourquoi on dit que "jolie" pour une petite fille et pas "belle" ? C'est vrai quoi, discrimination ... ? Voilà, le cerveau de M. Kido reprend ma place. Maudit sois-tu, Takeji Kido !

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Honor and blood
for Cross

Killing, everyday
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Sexy as hell
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Color: royalblue

Mike roule une pelle à Invité

Look for the girl with the broken smile
Ask her if she wants to stay a while
And she will be loved
She will be loved

Ce soir pour le dîner c'est spaghettis bolognaise. J'aime bien ça moi les spaghettis, je me souviens que quand j'étais petite on en mangeait tous les dimanches soirs avant que maman ne reparte à l'internat. À l'époque je n'aimais pas du tout les cuillères alors je finissais toujours par manger avec les doigts ce qui énervait ma grand-mère et faisait rire maman. À la fin je finissais toujours avec pleins de tâches, mais ça m'était égal. Tout m'était égal du moment que maman était là. Oui, définitivement oui, les spaghettis bolognaise me rappellent le passé. Quand je n'étais pas encore là, que je pouvais sauter dans les feuilles et faire des bouquets de marguerites. Mais bon, tout ça c'était il y a longtemps. Maintenant je sais me servir d'une fourchette et je ne fais - presque - plus de tâches. Maintenant maman a arrêté de rire...

Je crois que c'est ce qui manque le plus.
Son rire.
Il manque à la Terre.
Il me manque à moi.

Ce n'est pas grave, je souris quand même parce que je sais que maman aurait aimé que je sourie en me rappelant d'elle. Parce que j'ai beaucoup de jolis souvenirs de nous deux et c'est ça qui importe, les souvenirs. Les gens peuvent mourir autant qu'ils veulent, personne ne peut tuer les souvenirs. Personne, personne, jamais. Et moi, même si j'ai pas beaucoup de souvenirs de ma maman parce que je ne l'ai pas connu très longtemps, j'en ai quand même. Et ce sont les plus beaux souvenirs du monde parce que ma maman était la plus belle personne au monde. La plus gentille aussi. J'aurais aimé que mes amis du Mystery la connaisse. J'aurais aimé qu'Ange la connaisse. Je suis sûre qu'il l'aurait beaucoup aimé. Et que ma maman aurait aussi beaucoup aimé mon prince pégasien. Il est tellement incroyable. Et tellement beau.

Il y a tant de gens sur Terre.
Incroyables.
J'aimerais tous les connaître.
J'aimerais connaître tout le monde.

J'étais tellement plongée dans mes pensées que je suis arrivée en retard dans la salle à manger. Résultat il n'y avait plus de place pour moi à la table de mes amis et les cuisiniers étaient déjà passé mettre les spaghettis dans les assiettes de tout le monde. Il allait encore falloir que j'aille à la cuisine leur demander une assiette. J'ai l'habitude de ça, parce que je suis tellement tête en l'air que j'arrive toujours en retard au repas et qu'après je dois toujours demander dans les cuisines ! Mais ils m'aiment bien les cuisiniers. Même que des fois ils me donnent du chocolat en cachette. J'aime beaucoup ça moi le chocolat. Mais avant d'aller en cuisine, je dois d'abord poser tout ce que j'ai dans les mains. Parce que j'ai pris mes dessins et mes feutres préférés avec moi (mes feutres préférés sont le rose, le vert et le noir). Je sais même plus pourquoi je les ai pris, mais je peux pas aller chercher une assiette avec les mains comme ça pleine ! Alors je me dirige vers une fille qui est toute seule à une table avec un grand sourire. Elle est belle cette fille, elle doit avoir l'âge de Luka et Ange je pense. Je la regarde et je lui souris. Je pose mes feuilles sur la table en continuant à la regarder ; je la trouve tellement jolie. Puis, au bout d'un moment elle pousse son assiette vers moi en me demandant :

"Tu en veux ? Je n'ai plus faim."

Pour de vrai ? Vraiment vrai de vrai ? Je prends sa fourchette et j'aspire un spaghetti. Sluuuurp. Et puis un deuxième. Ohlala, c'est vraiment trop bon ! Et grâce à la jolie fille, j'ai même pas eu besoin d'aller jusqu'à la cuisine demander. Est-ce qu'elle pourrait devenir mon amie ? J'aimerais bien lui demander ça, mais j'ai des spaghettis pleins la bouche ! Et de la bolognaise partout ! En fait avant j'ai menti ; je fais encore pleins de tâche de bolognaise, même si j'ai grandit. Il y a des choses qui ne changent pas, c'est comme ça.

- Tu veux être mon amie ?

J'arrive à articuler ma question entre deux bouchées. Mais je ne sais pas si elle a très bien compris, parce que j'ai un peu parlé la bouche pleine. Je sais, c'est malpoli et si ma grand-mère était là elle m'enverrai au coin, mais j'ai vraiment trop faim ! Et j'avale tout d'un coup ! Enfin presque, je n'ai pas un si grand estomac que ça quand même. Et quand j'ai fini, je la regarde avec mon sourire barbouillée de sauce qui ne demande qu'une seule chose.
Tu veux être mon amie ?

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« Elles n'étaient pas filles des elfes mais bien enfants des hommes. »

Color violet

La petite Myaw s'installe donc à mes côtés, déposant toutes ses affaires sur la table. Feutres, feuilles et dessins. Un feutre roule sur la table et je le ramasse avant qu'il ne tombe à terre. Feutre vert. Que je remets près des autres. Elle n'a pas d'assiettes et elle vient d'arriver. Elle me fait un grand sourire et je lui tends mon assiette de spaghettis qu'elle s'empresse de commencer, toute joyeuse, se mettant plein de sauce partout.

Pendant qu'elle continue de manger ... Ou plutôt de s'empiffrer comme si elle n'avait pas manger depuis des jours, ce que je trouve très amusant, j'écarte ses dessins de son assiette pour ne pas qu'elle les tache et je les observe. Il y a beaucoup de couleurs. Et les couleurs qu'on retrouve le plus sont les trois qu'il y a sur la table. Couleurs préférées ? A cet âge là, sûrement.

Je la regarde du coin de l’œil tout de même. Elle a la joie de vivre cette petite, à côté d'elle moi, la dépressive de dix sept ans, je me fais légèrement honte. C'est vrai, une gamine qui est là depuis qu'elle est née ou presque est plus joyeuse que moi. Enfin, après chacun son caractère certes, mais je n'aime pas ça. C'est moi qui devrait montrer l'exemple et être aussi joyeuse qu'elle. Même plus. Je me redresse donc sur le banc et la regarde manger en souriant. D'un coup, elle se retourne vers moi, me décoche un énorme sourire et parle, à moitié la bouche pleine,e t surtout entre deux bouchées.

"Tu veux être mon amie ?"

Elle continue de manger, mais me regarde à chaque bouchés, des millions de petites étoiles dans les yeux. Comment peut-on dire non à un visage comme le sien, rayonnant, souriant, enfantin et mature à la fois ? On ne peut pas. Quand je vois cette petite fille, j'ai envie d'une seule chose. De la protéger, de la faire rire, qu'elle soit joyeuse à tout jamais. Car l'avoir à mes côtés, la voir sourire, rigoler, me donne envie de faire la même chose. Elle arrive à communiquer sa bonne humeur, comme si c'était un influente malgré elle. Elle réchauffe le coeur.

Elle finit l'assiette, me regarde, cette fois encore avec cet énorme sourire qui me fait fondre, plein de sauce bolognaise. Je ris en voyant sa tête, un petit rire contrôlé mais qui me donne presque les larmes aux yeux. Un étrange sentiment m'envahit. Je prends une serviette qui train par là et j'approche de Myaw. Je lui essuie sa bouche et farfouille dans ses longs cheveux de mon autre main. Quand j'ai fini, je me remets à ma place et lui annonce tout sourire.

"J'en serais ravie."

Ce sourire éblouissant continue d'exister sur sa bouche et je ne peux plus résister. Je me rapproche d'elle et la serre dans mes bras, respire le parfum de ses cheveux et je suis heureuse. Comme si il fallait que je m'accroche à elle, mais sans que se soit moi qui dépende d'elle. Comme s'il fallait que je la protège. Un instinct maternel qui s'éveille ? Aucune idée. Mais cette petite chose doit continuer d'exister, cette petite Myaw doit continuer de sourire, de rire. Car elle communique cela aux gens. Et c'est important.