Invité Invité | Sujet: Dylan Jace Cross entre dans le jeu... [Terminé] {OK} Dim 6 Mai 2012 - 14:18 | |
| Welcome to Mystery...Dylan Jace Cross Et ses yeux n'ont pas vu, présage de son sort Auprès d'elle, effeuillant sur l'eau sombre des roses Les deux enfants divins, le Désir et la Mort. featThomas Sangster | Âge : 13 ans Date & Lieu de naissance : 28 février 1999, en France Race : Sorcier Statut : Célibataire Groupe : Sorcier Noir Don premier : Cogiste Pouvoir premier : Forgeron
|
« RACONTE-MOI-UNE-HISTOIRE... »● ● 15 lignes minimum de votre histoire sont demandées. Quelque part en France, 28 Février 1999. Le dernier jour d’un mois qui se meurt sous la neige et le vent, dans des températures largement en dessous des moyennes de saison. Camaïeu blanc et gris, le monde pleure, gémit, pour accueillir la venue au monde du nouveau rejeton de la très noble et très prestigieuse famille des Cross. L’expression a le mérite de poser le cadre. Vieille famille, manoir ancestral, légendes qui parent l’histoire familiale de sang et d’or. Surtout de sang en fait.
Au cœur de la nuit, le fils que Dorian avait espéré pendant de longues années venait enfin de naître. Dylan Jace, tel était le nom que ses parents lui avaient choisi. L’impatience de son père, la joie de sa mère… il ne les saurait jamais puisque sa naissance fut marquée par le décès de Nina Cross dans les jours qui suivirent. La mort semblait déjà attachée aux pas de l’enfant.
Isolés comme ils l’étaient suite au massacre des Cross par les Grey, Dorian dut élever lui-même son fils, ce qui ne fut guère facile les premiers temps, Dylan étant déjà sujet à de violentes colères. Etonnant de voir à quel point la capacité pulmonaire des bébés de quelques semaines dépasse de loin ce qu’on pourrait attendre de leur taille. Comme s’il y avait eu un déréglage à la naissance, que le bouton du volume avait soudain été poussé trop fort, et cassé. Pas moyen de résoudre le problème si ce n’est en s’armant de patience.
Malgré tout, le père s’attacha à son fils, son seul et unique héritier, et il résolut d’en faire un vrai Cross. Dylan devrait un jour prendre les rênes de la famille, la mener sur le chemin trouble qu’elle suit depuis des siècles. Et pour cela, il lui fallait être prêt. Dès son plus jeune âge, il fut soumis aux exercices de Dorian. Chaque promenade, chaque jeu devenait une sorte de mise à l’épreuve ; Dylan devait se forger le caractère. L’intelligence précoce du garçon fut bien utile : il sut très vite marcher et parler ; à quatre ans, il lisait et écrivait couramment. Ses capacités physiques se développaient également.
Développement intellectuel, exercice physique : l’enfance de Dylan –mais peut-on encore parler d’enfance dans son cas ?- fut rythmée par les épreuves. Son père lui en demandait toujours plus, ne se satisfaisant jamais de ses réussites. Dylan devait toujours aller plus vite, plus haut, plus loin. Il fut très vite pleinement lucide sur le monde, maniant les concepts comme d’autres les Lego au même âge. Bien qu’il rencontrât peu de monde, il s’intéressa vite aux mécanismes de l’esprit humain, aux réactions des autres, à ce qui les motivait, et tâcha de les décrypter pour pouvoir s’en servir à son tour contre les autres. Il détestait voir les gens fondre devant lui, le traitant de « mignon », « charmant »…il était bien au dessus de cela ! Mais c’est ainsi que lui vint l’idée de manipuler les autres. Il travailla ses expressions, veilla à verrouiller tous ses sentiments, ses ressentis, et fit une belle entrée sur le théâtre du monde. Il avait à peine huit ans.
A côté de cela, son père l’éleva pour qu’il sache tenir sa place dans le monde. Brillant, courtois, aimable en société, capable de faire de l’esprit, de charmer les autres : l’enfant le devint rapidement, profitant de ces enseignements pour peaufiner son personnage de petit prince. Les principes de la famille Cross lui furent également enseignés : maniement des armes, torture, goût du sang et de la violence. Les penchants du garçon furent exacerbés par son père. Mais il préféra très vite la torture mentale à la physique : il voulait posséder l’esprit des autres, qu’ils s’abandonnent à lui de leur plein gré, en renonçant à toutes leurs défenses, à tout ce qui comptait pour eux. En renonçant à eux-mêmes. Malsain, Dylan s’amusait de la détresse de ses victimes.
Il a aussi appris à employer son don de Forgeron, qui consiste à soumettre le métal à sa volonté. Un don bien utile lorsqu’on voit la tendance des autres à porter des sujets ou quand on sait comment sont faites la plupart des armes. Le garçon connaît aussi les pouvoirs des différents types de métaux et l’usage qu’il peut en faire.
Dylan s’efforçait de remplir toutes les exigences de son père, de faire tout ce qu’il voulait. Cependant, comme celui-ci ne lui témoignait jamais son affection, le garçon ne se sentait jamais à la hauteur ; il tâchait alors d’en faire toujours plus pour gagner un peu de reconnaissance et de respect, pour essayer d’être le digne fils de son père. Il s’est lancé à corps perdu dans les études de toutes sortes données par Dorian. Être le meilleur pour faire plaisir à son père est devenu son but. Il n’est pas vraiment certain d’avoir réussi et ne sait pas à quoi s’en tenir sur les sentiments réels de son père. Celui-ci se montre toujours très dur envers lui, n’hésitant pas à le frapper, à le brutaliser lorsqu’il commet trop d’erreurs. Dylan a souvent gardé des bleus des coups reçus, et ce n’était encore qu’un moindre mal.
Le jeune garçon a grandi dans la haine des Grey et d’Orpheo, responsables de la mort des membres de sa famille et du malheur de son père. Son humeur sombre s’accorde bien avec ce sentiment. Il est toujours fasciné par la mort et ses représentations, du fait des conditions de sa naissance. Dylan regrette de ne pas avoir connu sa mère, mais c’est un sentiment qu’il ne partagera jamais. Peut-être lui aurait-elle donné un peu de l’affection que son père lui refuse. Mais ce sont des choses contre lesquelles il lutte ; c’est trop puéril pour celui qui est l’héritier des Cross. Indigne de son rang.
Solitaire, sans affection, Dylan s’est endurci et replié sur lui-même. Bienheureux qui pourrait avoir la clé de son cœur et de son esprit. Il joue et manipule sans cesse les autres, ne se laissant jamais deviner, toujours insaisissable.
Alors qu’il avait dix ans, son père a décidé de refaire son apparition au grand jour et a repris la direction de Croix, l’organisation des Sorciers Noirs. Dylan a découvert un nouveau terrain de jeux dans le manoir familial, où il se trouvait confronté à tous types de personnes, aux sorciers les plus variés. Son père continue de le pousser à fond dans ses études magiques et ses talents sont déjà bien développés. Au manoir, il a pu avoir des professeurs particuliers qui l’aident encore à s’améliorer. La soif de savoir du garçon le pousse à dévorer tous les livres qui lui tombent sous la main, et ce n’est pas ce qui manque dans la bibliothèque familiale. Ses capacités physiques s’améliorent aussi. Il maîtrise en quelques semaines les domaines sportifs les plus variés.
L’ambition de Dorian de faire de Dylan un des plus grands Sorciers Noirs demeure et il commence à l’emmener dans ses voyages afin de le former.
« QUI-ES-TU ...? »● ● 10 lignes minimum de votre psyche sont demandées.
« -Ou c’est de la folie, ou c’est du génie. -Le plus étonnant, c’est que ces deux qualités vont souvent ensemble… » [Pirates des Caraïbes] Et de fait, Dylan valide une fois de plus l’adage.
«Réfléchir plus profondément, analyser avec plus de précision, comprendre avec plus de finesse » [Bottero ] Telle est la nature de son pouvoir. Ses capacités cogistes ayant renforcé sa nature, il fait preuve d’une intelligence remarquable, dont il fait parfaitement usage, à bon ou mauvais escient. En outre, le garçon apprend et retient aisément, il est capable de mémoriser énormément de choses, qu’il classe dans sa mémoire. Ce dont il juge bon de se souvenir, il ne l’oublie jamais. Il a tendance à s’estimer supérieur aux autres à cause de cela, en plus de la fierté qu’il tire de la pureté de son sang.
Il se passionne pour les échecs, jeu qui peut l’amener à réfléchir pendant des heures. Les Anciens disaient que ce jeu représentait le monde et Dylan n’est pas loin de penser la même chose. Déplacer ses pièces, se rendre maître d’un plateau… Tout ce que finalement, il peut faire dans la vie par la manipulation. De plus, le calme demandé par les échecs l’aide à réfléchir, à fixer sa pensée quand celle-ci a tendance à trop dériver ; il n’est pas rare qu’il se promène avec des pièces du jeu sur lui, ses préférées étant le roi, le plus puissant, et le fou, le plus aléatoire.
« Folie n’est pas déraison, mais foudroyante lucidité » Le pendant de cette intelligence est une folie, légère certes, mais qui se manifeste déjà, et semble être une tendance familiale. L’histoire de meurtre et de sang des Cross marque les membres de la famille et Dylan n’y échappe pas. Le sang l’attire et le fascine. Néanmoins, cette folie influe également sur son imagination : il peut rêver sang et meurtre mais aussi lier sa folie et son intelligence pour regarder le monde différemment, avoir un regard un peu biaisé sur ce qui l’entoure et par conséquent, une vision des choses originale. Il comprend le monde différemment, mais est parfaitement conscient de ce qui le compose. Sa folie lui apporte une nouvelle lucidité. Elle peut le conduire aussi à des rêveries profondes ; souvent, les pièces d’un échiquier qu’il garde sur lui constituent une forme d’ancrage pour le faire revenir à la réalité.
« Je lie et délie sans fin les cœurs et les corps Dans un théâtre dont le monde est le décor. Amant de la mort et complice de la vie, Je jongle avec l’orgueil, les désirs, les envies » Ces deux caractéristiques se prêtent bien à ses penchants calculateurs et manipulateurs. Elevé durement par son père, le garçon ne fait rien à la légère. Chaque mot prononcé est pesé, choisi avec soin, calculé pour avoir le meilleur effet possible, selon ce qu’il veut atteindre. Chaque geste est tout autant soigné, réfléchi. Comme si Dylan était constamment en représentation pour le reste du monde.
Il n’aime rien tant que manipuler les autres, les amener à penser comme lui, leur faire faire ce qu’il veut. Maître d’un théâtre de marionnettes… Son charme enfantin lui est très utile pour parvenir à ses fins et il en joue à la perfection. Son intelligence déroutante fait de cette manipulation un jeu permanent, qu’il adore renouveler, pour comparer les réactions différentes de ceux auxquels il s’adresse. Séduction, charme, réflexion, tous les moyens sont bons. Le garçon sait se composer l’attitude, le visage qui convient exactement à chaque situation en évitant de laisser paraître ses sentiments réels. Dissimulation et manipulation pourraient être ses maîtres mots.
« C’est la colère que tu vas chanter, Muse » [Homère] Néanmoins, Dylan peut aussi être colérique. Malgré sa maîtrise de lui-même, une émotion trop forte, une contrariété importante, un instant de folie qui prend le dessus peuvent lui faire perdre ses moyens. Il entre alors dans des colères mémorables et il vaut mieux ne pas se trouver à proximité. Le garçon ne s’y livre pas en public cependant ou seulement devant ceux qu’il considère comme des inférieurs, dont l’existence lui est indifférente ; il préfère être seul pour laisser sa rage s’écouler hors de lui comme un torrent furieux ; certains objets en ont souffert par le passé. C’est aussi ce qui rend ses colères aussi importantes : plutôt que d’éclater sur l’instant, il attend d’être seul, ce qui donne le temps d’enfler à sa rage.
« Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Étoile est morte, – et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie. » [Nerval] Son humeur est souvent sombre, même s’il ne le montre pas, préférant afficher son image candide d’enfant. Peu de choses l’amusent vraiment, il est surtout cynique et ironique, portant des jugements d’adulte sur ce qui l’entoure, jouant avec les autres. Il a une sorte de fascination morbide pour la mort, liée au fait que sa mère est décédée en lui donnant le jour, et qu’il ne l’a jamais vraiment accepté, comme s’il s’en rendait coupable. Il n’en est pas réellement conscient, au reste, mais cela pèse sur lui et influe aussi sur sa folie.
« Voir souffrir fait du bien, faire souffrir plus de bien encore – c'est une dure vérité, mais une vieille, puissante, capitale vérité humaine » [Nietzsche] Dylan est aussi sadique, par l’éducation qu’il a reçue, accentuant ses propres penchants. Il aime faire souffrir les autres, physiquement mais aussi et surtout mentalement. C’est là qu’il trouve le plus de plaisir. La souffrance physique est moindre à ses yeux ; il la trouve trop brute, trop rapide aussi. En revanche, manipuler, séduire, encercler l’esprit de l’autre, détruire toutes ses défenses, le mener au bord de la rupture, pour finalement le briser –voilà ce qui lui plaît et qu’il aime mettre en œuvre. Il met son intelligence au service de son sadisme.
« L’âme du diable se joue de la beauté de l’ange » Pour autant, ce n’est pas le visage qu’il présente au monde : Dylan cache bien son jeu derrière ses traits. En société, il peut être un convive charmant, aimable, souriant. Les adultes le trouvent attendrissant, mignon. Bref, le fils qu’on rêverait d’avoir. S’amusant de ces bêtises, il en rit intérieurement. Et il continue sans cesse ses jeux, regrettant parfois que les gens aient souvent les mêmes réactions, alors que son imagination lui propose toujours mille et un moyens d’illusionner et de tromper.
● ● 5 lignes minimum de votre physique sont demandées.
Le moins que l’on puisse dire est que Dylan a une figure d’ange. Son jeune âge lui confère une apparence enfantine et attendrissante, qui est trompeuse. Une ironie du diable en quelque sorte, lorsque l’on voit à quel point son allure contraste avec son caractère. Petit pour ses treize ans, Dylan mesure autour d’1m 55. Il est également assez mince, sans être frêle. Il est pourtant en bonne condition physique du fait de ses capacités cogistes, ce qui constitue souvent un élément de surprise. Il fait en effet beaucoup d’exercice physique pour maintenir sa forme et développer ses talents.
Ses cheveux sont châtains clairs, assez courts, mais il est souvent légèrement décoiffé, accentuant ainsi son caractère juvénile. Le noir de ses yeux ne laisse jamais rien transparaître de ses émotions réelles, mais il sait leur donner une candeur d’enfant qui trouble souvent les adultes. Ces derniers ne savent pas toujours sur quel pied danser avec lui, et se laissent souvent piéger. Dylan joue également de son sourire pour séduire et manipuler les autres ; là aussi, il peut se donner toutes les apparences de l’innocence et ses fossettes ajoutent à son charme.
En revanche, l’illusion est rompue lorsqu’il est réellement en colère ou ne parvient plus à se maîtriser ; sous l’effet de la rage ou de la haine, ses traits peuvent changer du tout au tout, laissant apparaître celui qu’il est réellement. Cependant, cela dure rarement longtemps et il retrouve vite son allure d’enfant.
Dylan est toujours élégamment vêtu, en costume sombre la plupart du temps, ce qui le distingue des autres enfants. Il s’exprime avec le vocabulaire et l’autorité d’un adulte sûr de lui, et son allure souligne bien son assurance.
Ainsi, malgré son jeune âge, le garçon sait parfaitement jouer de son apparence physique et de ses atouts pour s’imposer ou parvenir à ses fins. MORE?
Liven Âge : 21 Poste Vacants ? : [X]oui []non Comment avez-vous connu le forum? : Par Valentin Fox ^^ Fréquence de venue : Potentiellement 7/7 (hors vacances) Codes : {Oki By Grosminet}
Dernière édition par Dylan J. Cross le Lun 7 Mai 2012 - 11:59, édité 3 fois |
|