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| « La torture interroge, et la douleur répond.» | |
| Auteur | Message |
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EMPLOIS/LOISIRS : Chef de Croix et des Cross LOCALISATION : Sarzeau ou peut-être derrière toi ? CITATION DU PERSONNAGE : « La mort rattrape ceux qui la fuient. »
MESSAGES : 2483 DATE D'INSCRIPTION : 13/03/2012
Niveau du personnage Point RP: (40/200) Point Membre: (61/200) Niveau: 10 - ChefDorian C. Cross Admin | Sorcier Noir ~ Chef de Croix | Sujet: « La torture interroge, et la douleur répond.» Mer 9 Mai 2012 - 15:29 | |
| « La torture interroge, et la douleur répond.» & Dylan J. Cross & Dorian C. Cross
Samedi 12 Mai 2012. Moscou, Russie. Quartier reculé de la ville.
Moscou, merveilleuse ville, il fallait l'avouer. Malgré son avancement technologique énorme, elle gardait de nombreux coins vert et était plutôt bien organisée. Les Russes étaient des personnes agréables malgré qu'ils étaient très racistes. Peu importe, Dorian était blanc, tout comme son fils. Dylan accompagnait Dorian encore une fois pour un de ses voyages, ce n'était plus étonnant maintenant. Le chef de Croix voulait former son héritier comme le plus dur, le plus intelligent, le plus froid et le plus fort des Cross. Son intelligence était très impressionnante mais il manquait encore de force physique. Cela viendrait avec le temps, il était encore jeune. En tout cas, c'était la première fois que Dorian emmenait Dylan en Russie bien qu'il y ait déjà été lui même seul. La seule chose énervante à Moscou c'est que les contrôles policiers sont bien trop fréquents et la sécurité est très renforcée. Pour avoir visité beaucoup de pays, le chef de Croix devait avouer que Moscou était une des villes les plus sécurisées au monde. Rien que pour rentrer dans la zone du Kremlin, il fallait passer sous un détecteur puis un autre, votre sac était fouillé puis passé au détecteur et on contrôlait vos papiers. On se faisait regarder d'un air suspicieux, puis finalement on pouvait passer. Etrange russes. Pays de tant de tortures et de mort dans le passé, pays à l'apparence si pacifique dans le présent. En tout cas, Dorian et son fils devaient trouver quelqu'un à Moscou. Une saleté de fille d'Orphéo qui était un peu trop bavarde apparemment. Ils avaient tout son nom, sa photo, là où elle résidait. Mais le chef des Cross n'avait aucune envie de faire ça seul. En fait, il comptait déléguer tout le travail à son fils et le regarder. Comme l'avait fait précédemment son père. Au bout de quelques jours de traques, ils avaient enfin fini par coincer leur cible et discrètement, l'avait kidnappé. Ils venaient de la jeter dans un appartement abandonné repéré plusieurs jours auparavant. Personne aux alentours, Dorian referma la porte avec un air heureux non dissimulé. Il allait assister à de la souffrance. Son fils se tenait là, debout et regardait la victime d'un air intrigué. L'homme marcha et se mit face à la victime. Elle était bâillonnée, attachées aux pieds et aux jambes et les yeux bandés. Dorian enleva son bandeau de ses yeux. Son regard était humide, elle pleurait visiblement. Elle les suppliaient tout les deux du regard. Le père jeta la regarda d'un air dur puis se tourna vers son fils. - Dylan, c'est un jour important aujourd'hui, dit-il d'un ton très calme. Il avait posé une main sur son épaule en disant ça. Ce n'était pas un geste d'affection mais plus un geste symbolique. Dylan n'avait pas intérêt à rater son coup car son père se montrerait très dur avec lui. Dorian serait obligé de repasser derrière lui et il n'aimait pas ça. Il y avait une mallette dans un coin de la salle. A sa vue, l'homme sourit. _________________I don't care about shit, I'm the king of the world
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DCs : Matt E. Drust, Artémis R. Hellsing, Amy "Zero" Lock, Gabrielle E./D. Matthew Livingstone, Telma S. Smith, Silver Soul., Elena De Morin'Stal |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: « La torture interroge, et la douleur répond.» Mer 9 Mai 2012 - 17:26 | |
| Ce n’était pas la première fois que Dylan accompagnait le chef de Croix lors de ses voyages à travers le monde et il y prenait un grand plaisir. Il aimait découvrir de nouvelles villes, de nouveaux pays, qui formaient des terrains de jeux sans cesse renouvelés…Il se lassait rapidement des endroits connus, aspirant sans cesse à de nouvelles connaissances. Mais aussi et surtout, c’était l’occasion pour Dorian de le former. Dylan n’ignorait pas ce que son père voulait faire de lui. Le meilleur des Cross. Et pour cela, il devrait être le plus intelligent –ce dont il ne doutait guère pour l’heure-, le plus froid, le plus dur. L’affection de son père le soutenait dans ses efforts pour y parvenir. Dylan ne voulait pas le décevoir. Ne le décevrait pas, quoi que son père attendît de lui.
Pour leur voyage actuel, son père avait choisi la Russie. Moscou. Москва, pour les slaves. Une découverte donc, pour le jeune garçon, qui avait profité du temps du trajet pour apprendre la localisation et l’histoire des principaux monuments de la ville, ainsi que des bribes de la langue. Cela ne le satisfaisait pas mais il n’avait pas eu le temps de faire mieux. Ces premières connaissances étaient cependant maintenant gravées en lui de manière indélébile.
Pour autant, il n’eut guère le loisir d’admirer la ville. Les Russes semblaient obséder par la sécurité et les contrôles succédaient aux contrôles. « Si seulement ils savaient… » songea le garçon, guère amusé. Il méprisait ces policiers, de simples humains, qui semblaient n’avoir que le mot « papiers » à la bouche. Ils se plongeaient dedans avec la plus grande attention, lui souriaient ensuite, comme s’il était encore un enfant. Dylan reprenait alors son passeport à grand renfort de « спасибо » et « до свидания », qui les ravissaient. De simples humains. Des jouets. Ils ne valaient pas la peine qu’il s’attarde sur eux. De fait, après chaque contrôle, Dylan les oubliait aussitôt, comme s’ils n’avaient jamais existé. Et tout recommençait un moment plus tard.
Il leur fallut quelques jours pour trouver la proie que cherchait Dorian, une membre d’Orpheo. Le sort qui attendait la jeune femme emplissait Dylan d’aise. Il haïssait l’organisation autant que les Grey –à l’exception de Luka, sa cousine – et en voir tomber aux mains de son père promettait un spectacle des plus agréables.
Le silence qui se fit dans la pièce, lorsque son père eut fermé la porte derrière lui, avait une saveur particulière. Le goût de l’attente bientôt comblée, accompagné de la terreur de leur victime, bâillonnée, qui ne pouvait que les regarder alternativement. Seul problème : les larmes qui coulaient sur les joues de la jeune femme. Dire que rien n’avait encore commencé. Les membres d’Orpheo étaient décidément de vrais pleutres, incapable de la moindre dignité.
Elle le regardait maintenant avec un air d’incompréhension, comme si elle ne voyait pas pourquoi il se trouvait là. Sans doute ne s’attendait-elle pas à voir un enfant parmi ses tortionnaires. Si mignon, si bien habillé… Dylan lui sourit, doucement, froidement. Un sourire d’adulte. Méprisant. Le garçon savait quel effet produisait ce sourire, qui laissait apparaître quelque chose de bestial sur son visage d’ange. Sans surprise, le résultat fut celui qu’il attendait.
Le regard de Dylan se porta sur son père, qui posa la main sur son épaule. Ses mots firent naître un frisson le long du dos du jeune garçon, frisson qu’il s’efforça de maîtriser. Ce n’était pas de la peur. De l’excitation, plutôt. Il commençait à deviner ce que Dorian allait lui demander.
-Père ? se contenta-t-il de répondre.
Il devait demeurer impassible, ne rien laisser paraître de ses sentiments. La pression de la main de Dorian sur son épaule était suffisamment éloquente. Il n’avait pas le droit à l’erreur. S’il échouait… Son père l’avait déjà puni de bien des façons, mais cette fois, c’était bien plus important encore. S’il échouait… Mais il ne le ferait pas. Il remplirait les attentes de son père, lui donnerait l’occasion d’être fier de lui.
Dylan suivit le regard de Dorian, vers une mallette posée au fond de la salle. Probablement, leurs instruments de travail devaient se trouver à l’intérieur. Le jeune garçon porta son regard noir sur son père, attendant ses instructions.
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| | | EMPLOIS/LOISIRS : Chef de Croix et des Cross LOCALISATION : Sarzeau ou peut-être derrière toi ? CITATION DU PERSONNAGE : « La mort rattrape ceux qui la fuient. »
MESSAGES : 2483 DATE D'INSCRIPTION : 13/03/2012
Niveau du personnage Point RP: (40/200) Point Membre: (61/200) Niveau: 10 - ChefDorian C. Cross Admin | Sorcier Noir ~ Chef de Croix | Sujet: Re: « La torture interroge, et la douleur répond.» Ven 11 Mai 2012 - 14:17 | |
| Dylan semblait si calme. Parfois, Dorian devait l'avouer, il impressionnait. Il était si jeune et possédait une prestance extraordinaire. Cela le subjuguait. Il n'en montrait rien bien sur car il fallait éviter que le jeune garçon prenne la grosse tête mais il était évident que dans le futur, il serait bien plus puissant que son père. Il n'avait cependant le caractère pas encore assez forgé.
Dorian se demandait parfois si plus tard Dylan essayerait de le déloger de sa place. Le futur était si incertain et parfois il frémissait à l'idée de ce qui pouvait se passer. Et si les membres d'Orphéo devenaient complètement fou et attaquaient le manoir ? S'ils n'étaient pas assez nombreux pour les repousser, que se passerait-il ? Tout le monde cracherait au visage de Croix.
Ce n'est pas si facile d'être le méchant dans l'histoire même si tout le monde le pense. Il y a de grandes responsabilités et au moindre faux pas, le plus petit de vos collaborateurs peut surgir de l'ombre et vous trancher la gorge. Il fallait garder un sang froid et un recul exemplaire sur les situations pour être prêt à parer toute éventualité.
De plus, il devait être le méchant à toute épreuve. Même dans les pires moments, même quand on l'atteignait en plein coeur, ne montrer aucune faiblesse, ne pas pouvoir parler de ses problèmes à quelqu'un sous peur qu'il s'en serve. Dorian était peut-être extrêmement puissant mais il était aussi désespérément seul.
Peut-être que même son fils ne l'aimait pas. Il avait du respect pour mais avait-il de l'amour pour lui ? Dorian en avait un infini car il pouvait voir dans les yeux de Dylan les mêmes yeux, le même regard empli d'ambition et la même étincelle qui brillait dans ceux de sa mère. Cela faisait si longtemps que Nina était partie, et pourtant le temps passe si vite.
Avec elle, le temps n'était que des secondes et rien ne semblait insurmontable. Sans elle, chaque seconde paraissait des heures et chaque action était un poids supplémentaire qui pesait sur ses épaules. Avec elle, il aurait été bien plus facile de diriger Croix. Elle savait le conseiller, l'épauler, le guider et l'aider à prendre les meilleurs choix possible. Il pouvait tout lui dire.
Mais ce temps là était résolu et maintenant il affrontait seul son destin. Tout était déjà écrit. Périrait-il demain dans les flammes ou sous l'assaut d'un sort d'un mage d'Orphéo ? C'était le plus probable. Depuis tout petit, on lui a toujours dit que son meilleur atout était de cacher ses sentiments. Qui sait ce que contient la face la plus sombre de la lune ? Personne. Sauf lui.
- Montre moi ce que tu sais faire Dylan. Prouve ta valeur, comporte toi comme un vrai Cross.
Il laissa tomber sa main. Un peu plus mollement qu'il l'avait escompté. Espérons que Dylan n'avait pas perçu sa baisse de moral subite. Il n'avait de toute façon pas à se justifier devant son propre enfant. Il ne comprendrait pas. Trop de jeunesse, pas assez d'expérience. Cela viendrait et cela passait par des instants comme celui-ci.
Dorian resta silencieux un moment. Il scruta le visage de son fils et son regard sombre. Il devenait aussi sombre que lui. Le regard rempli de saphir de Dorian était froid. La pierre c'est froid et Dorian était inamovible telle la pierre. Ils se regardaient, là sans parler. C'est vrai que le chef de Croix n'avait toujours pas donner un ordre précis.
- Torture là, murmura Dorian, joue avec tes idées les plus monstrueuses. Je te regarde.
Etait-ce assez clair ? Oui. Tout était dans la malette. Le chef des Cross avait vraiment tout apporté pour que son fils puisse se faire plaisir. Il se souvint d'un matin lorsqu'il était jeune où son père l'emmena lui aussi dans un coin reculé et qu'il fit son premier meurtre. Cet instant restera gravé à jamais dans son esprit. Est-ce qu'il en sera de même pour Dylan ? _________________I don't care about shit, I'm the king of the world
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: « La torture interroge, et la douleur répond.» Sam 12 Mai 2012 - 16:08 | |
| Dylan attendait en silence que son père lui donne ses instructions. Celui-ci paraissait plongé dans ses pensées, ou du moins, il mit un moment à lui répondre. À quoi pouvait-il bien songer ainsi, au milieu d’une opération ? Ne le pensait-il pas capable de réussir ce qu’il allait lui confier, hésitait-il à parler ? Croyait-il qu’il n’était pas prêt ? Le jeune garçon aurait bien aimé savoir ce que pensait son père en cet instant, pour pouvoir lui démontrer le contraire.
Dylan voulait faire ses preuves, prouver à Dorian qu’il était bien son fils, son digne héritier. Il était jeune, bien sûr, mais il était déjà bien entraîné, et, comme l’avait dit le poète : « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années »... Certes, ils ne mettaient sans doute pas la même chose derrière le terme de « valeur » mais Dylan n’attendait que de prouver la sienne. Son statut d’héritier le lui imposait.
A peu de distance, il percevait le souffle rauque de la jeune femme qui n’attendait que leur bon vouloir. Son angoisse croissait à chaque instant et ses yeux écarquillés trahissaient sa panique ; ce n’était pas plus mal qu’elle attende encore un peu avant de subir son sort. Elle en serait d’autant plus vulnérable.
- Montre moi ce que tu sais faire Dylan. Prouve ta valeur, comporte toi comme un vrai Cross.
La voix de Dorian trancha le silence. Enfin, ils y étaient. Dylan n’ignorait pas ce que son grand-père avait demandé à son père lorsqu’il avait à peu près son âge. La voie des Cross passait par le sang et le meurtre, la souffrance et les larmes… Et son tour était désormais venu. L’appréhension s’empara du jeune garçon. Il ne devait pas faiblir, le faire correctement. Dorian retira sa main de son épaule, d’un geste moins ferme que d’ordinaire. Etait-ce la conséquence de ses pensées ?
Il finit par murmurer, au bout d’un instant : -Torture là, joue avec tes idées les plus monstrueuses. Je te regarde.
Un sourire joua lentement sur les lèvres fines de Dylan, transformant une fois de plus son visage. Un gémissement, étouffé par le bâillon, sortit des lèvres de leur prisonnière. Elle le regardait d’un suppliant, surpris aussi, comme si elle ne pouvait croire qu’il serait l’instigateur de son châtiment. Une fois de plus, la naïveté des adultes à l’égard des enfants se trouvait démontrée.
-A vos ordres, père, répondit-il.
Le jeune garçon avait souvent rêvé de ce qu’il ferait à ceux qui oseraient se dresser contre lui. Dans ses songes, il avait imaginé des tortures raffinées. Il était temps pour lui de s’y mettre pour de bon. Le jeune garçon s’écarta, puis traversa la pièce pour prendre la mallette. Elle était lourde dans ses bras mais il la rapporta vaillamment.
Il la posa à peu de distance devant la chaise, se baissa et l’ouvrit, de façon que leur prisonnière puisse bien voir tous les instruments qui participeraient à son supplice et que n’aurait pas reniés un spécialiste du scalpel. Le métal argenté des instruments le fascina un instant, tandis que les lames déployaient leur mortelle et froide beauté sous ses yeux. Bientôt, sans doute, elles seraient couvertes de sang, et ce serait son ouvrage…
Malgré lui, le jeune garçon jeta un coup d’œil à la jeune femme ligotée. Elle non plus ne quittait pas le contenu de la mallette du regard et son regard avait acquis une étrange fixité, comme si elle avait soudain atteint un autre stade de la terreur. Dylan se sentit soudain mal à l’aise… Il se vantait souvent que l’émotion des autres ne l’atteignait pas ; au contraire, il s’en amusait et en jouait selon son bon plaisir, mais maintenant… Il tâcha de se secouer, mentalement du moins. Pourquoi se laissait-il atteindre en cet instant ? Ce n’était pas réellement différent de ce dont il avait l’habitude ! Son père l’observait ; il ne pouvait pas se permettre de tergiverser plus longtemps, sinon il n’échapperait pas à ses remontrances.
L’atmosphère de la pièce devenait pesante et Dylan en sentait tout le poids sur ses épaules, mais il ne parvenait pas à se décider. Il coula un regard par en-dessous à son père, tâchant de déchiffrer ses pensées.
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