L'instinct de tueur

Un mois... Cela fait déjà un mois, un mois depuis cette nuit mouvementé. Un mois depuis que mon coeur a cessé de battre, un mois depuis que ce vide est revenu en moi... Un mois déjà que j'ai cessée toute activité normaux, pour les médias, j'ai tout simplement disparue des écrans sans raison. Ce vide est revenu et avec à nouveau, cette faim que... Je n'arrive guère à rassasier. Cette nuit c'est la bonne, ça va recommencer, encore et encore... Ca doit recommencer. Je l'ai trouvée, celui qui pourra calmer cette faim pour cette soirée du moins. Ce soir est un grand soir, j'ai pris toute la journée pour installer ce qui doit être installé dans une certaine pièce, dans une certaine école abandonnée. La pièce est recouverte de bâches en plastique, du sol aux murs et le plafond y passe aussi. J'ai bien sûr placée ces bâches, avec des gants en latex, histoire de ne pas laisser d'empreinte. Il est temps d'aller chercher mon invité, il doit s'impatienter.

La personne que je m'apprête à intercepter, il s'agit de Bryan Simpson, 45 ans, célibataire, homme de race blanche... Un tueur en série réputer pour viol et meurtre envers des mineurs, il n'a jamais pu être inculpé pour faute de preuve, en se demande à quoi sert la justice... J'attends notre individu dans son parking privée, seringue à la main. La justice à échouer dans son devoir, c'est à mon tour de régler ce problème. Ma future victime est seule, je le guette depuis un coin sombre et je présume à présent que, vous savez de quelle, genre de faim je désignais auparavant. Avant que Bryan trouve la clé de sa voiture dans l'une de ses poches, je me Téléporte derrière lui et je lui enfonce avec précision l'aiguille de la seringue, dans l'une de ses veines jugulaires. A l'intérieur de la seringue se trouvait 1cm de l'étorphine, un anesthésiant assez puissant pour assommer un éléphant. Mon petit violeur pédophile, s'écroule dans mes bras à l'injection, pas de temps à perdre j'emmène la victime à l'école abandonnée avec sa propre voiture.

Plusieurs heures ont filé, Mr. Simpson se réveil enfin, il ne peut pas parler à cause du tissu dans sa bouche. Je m'approche de lui sans dire un mot, lui montrant certaines photos, les photos de toutes ses victimes violées et tuées à la suite. Il voudrait essayer de détourner la tête, mais il ne peut pas, car sa tête est fixée fermement sur la table, grâce à du file plastique. Oui au passage, Mr Simpson est couché sur une table recouverte d'une bâche en plastique et lui ne peut pas bouger, car comme je l'ai dit auparavant il est attaché à l'aide du file plastique. Pourquoi j'ai recouverte la pièce entière, ainsi que la table de bâche ? C'est simple, pour ne pas que les objets que je ne pourrais me débarrasser une fois le travail fini, soit tâcher par le sang de ma future victime. Je vous explique... Quand vous faites tomber une bouteille de lait par terre, observer comment le lait s'insinue dans une pièce... Le lait s'étale au sol, chaque éclaboussures du lait touchent les murs, les placards, parfois même le plafond, alors que la bouteille ne contenait que 1 lg de lait. Que se passe-t-il avec trois litres de sang humain ? Voilà pourquoi j'utilise les bâches en plastiques. Quand ma mère m'a enseignée sur le comment prendre une vie sans laisser de trace, elle m'a inculquée l'art de tuer en s'assurant de toujours suivre à la lettre la première règle du code : ne pas se faire prendre.

Après avoir torturé mentalement ma victime, c'est à l'aide d'une machette que je mets fin à ses jours. Bien sûr, avec un casque au visage pour que le sang n'éclabousse pas mon visage. Je découpe mon tueur pédophile membre part membre... Deux grands sacs poubelles en suffit pour entreposer les membres de ma victime et après avoir épongée le sang sur la bâche transparent, je mis celles-ci dans le troisième sac de poubelle qui était là pour les bâches en plastiques en question. Une fois tout achevées, la pièce était comme au départ, pas de trace de sang, rien... Je jette dans le troisième sac, les gants tâcher par le sang de Bryan et j'en remets deux autres. Après avoir mis une brique dans le sac à poubelle des papiers transparent, j'installe celui-ci avec les deux autres sac dans le coffre arrière de l'ancienne voiture de ma victime. A la suite direction port de Los Angeles situé dans la baie de San Pedro, il est 6 heures du matin un bateau m'y attend... Vous l'aurez deviné, j'ai bien sûr jeter les sacs poubelles dans ce foutu océan Pacifique.


Rencontre

Une fois fait, je me suis aussi débarrassée de la voiture en y foutant le feu, puis je suis partie errer dans tout Los Angeles. Vous devez vous demander ce qui m'arrive ? Je vais vous le dire... Après cette nuit en France, je suis retournée aux États-Unis, dans les bras de ma mère... Pas pour m'y réfugier, mais pour récupérer certains matériaux qui étaient utilisés pour la chasse, comme par exemple l'étorphine, le puissant anesthésiant capable d'assommer un éléphant. Quand ma mère m'a revue pour la première depuis bien des mois, elle a tout de suite reconnue le regard de l'ancienne personne que, j'étais avant que ma grand-mère fasse de moi une gentille poupée. Dorian, aussi m'a connue et m'a reconnue sous cet état, ce qui le rendit étrangement heureux... Je n'ai point dit à ma mère au sujet de mon viol, je leur ai annoncée à la place que j'avais un boulot à commencer, je suis partie et depuis je ne leur ai pas donnée de nouvelle de moi.

Il est bientôt midi et je continue à errer dans tout Los Angeles, capuche à la tête malgré le beau temps. Des flash back de cet horrible soirée me reviennent, à chaque fois que je suis seule dans une pièce ou dans un environnement forestière. Autre problème, je n'ai pas cherchée à voir un médecin après le viol surtout à cause de mon envie de vengeance. Je préfère croire que c'est faux et qu'il y a une autre explication... Mais normalement, j'aurai due avoir mes règles depuis le 3 mai, nous sommes déjà le 20... Pour en rajouter, depuis peu je passe la plupart de mon temps aux toilettes et pour y vomir mes triples, j'ai des putains de vertiges qui me surprennent quand je m'y attends le moins... Je ne vous parle pas de mes envies de pipi, qui sont de plus en plus fréquent. Eh ben malgré ses signes, je ne tiens pas à faire le test de grossesse, peut-être parce que je doute déjà de la réponse. Après quelques minutes à marcher sur les trottoirs, une femme me fait face...

« Euh... Claire Bonjour, euh... Non ! Je veux dire salut... 

- Euh salut. »

Une Fan ? Cool, je ne suis vraiment pas d'humeur, surtout après ma nuit blanche...

Je suis assez réticente à l'idée d'aller manger avec une parfaite inconnue en ce moment, comme je l'ai dit je ne suis pas d'humeur. En ce moment, il n'y a qu'une seule idée qui me traverse l'esprit, créer une section dans Black Phoenix, qui n'obéirait rien qu'à mes ordres. Ce n'est pas égoïste, c'est seulement professionnel. Je devrais compter sur les futures homme que j'embaucherai, alors ils devront n'obéir qu'à moi, c'est normal. Et puis elle, cette femme qui me propose de m'offrir un repas, alors qu'elle ne s'est même pas présentée... Comment veut-elle que j'accepte, surtout que ma méfiance envers n'importe qui, à plus que tripler, depuis cette nuit affreuse. Non, vraiment je perds mon temps avec ces gens qui ne savent pas faire leur boulot correctement, c'est-à-dire... Protéger la population ! Merde. Les autorités, la justice ne sert fichtrement à rien, elles n'empêchent pas les innocents de se faire agresser dans un coin de rue, j'emmerde la loi.

Cette foutue loi, où était-elle quand j'étais pris au piège moi ? Décidément, on ne peut compter que sur soit-même. Les innocents peuvent compter sur moi pour un jour les venger, ouais, je serais leur vengeur dans les ténèbres. Tous les criminels qui croiseront mon chemin, tels que les tueurs en série, finiront en nourriture pour poisson au fond de l'océan Pacifique. Je suis une personne qui n'a jamais ressentie d'émotion de sa vie et j'ai voulue me prouver du contraire avec Malcolm, je voulais juste, me sentir humaine, comme ma Lumière... Mais après cette nuit, je me suis rendue, très vite compte que, quoi que je fasse, je resterai un monstre. Un monstre qui devra dévorer d'autre monstre, pour le bien de la population humaine que j'admire tant, ou pas. Oui, j'avoue, je tue, car j'en ai besoin, c'est une Drogue, ma drogue qui me permet de calmer le passager noir pour quelque tant du moins. La demoiselle fait tomber son sac, ainsi que des dossier et des photos d'une victime.

« Votre victime semble morte d'une façon étrange ! »

Lui dis-je en l'aidant à ramasser ses dossiers, je n'ai pas résistée à l'envie de jeter un oeil aux clichés. Morte d'une façon étrange, pour ne pas dire qu'elle était déjà morte avant de recevoir les coups de batte... Bref ça ne me concerne pas, quoi que si finalement... J'ai un nouveau tueur sur ma liste et maintenant, il s'agit de le retrouver, avant que les flics le fassent.

« Vous travaillez dans la police criminel, c'est ça ? Vous savez qui est l'auteur de cet homicide ? »

Si elle me donne au moins seulement quelques petits détails, de mon côté il me serait facile de retrouver le tueur.

« Désoler, je ne me suis pas présentée, je suis agent du FBI... Nancy Anakin Drust, tu peux m'appeler Anakin ou Nancy si tu veux. »

Un agent du FBI, il ne manquait plus que ça... Fait chier, je n'avais pas besoin de ça maintenant. Cela ne me plaît pas beaucoup d'être en compagnie d'un agent du FBI, mais en même tant... J'ai bien envie de retrouver le tueur qui a infligé des coups de batte à la victime, dont je crois, le nom est Prue Becket. Son nom était affiché sur l'un des dossiers que j'ai ramassée, maintenant, j'ai quelques choses en mains qui me permettra de retrouver le tueur. Il me suffit de retrouver le domicile appartenant à la victime en cherchant dans les annuaires, puis à la suite trouver sans entourage et cherchant d'importants indices me permettant de retrouver le tueur. Et peut-être aussi, des témoins en dû sûrement apercevoir des choses anormal... C'est-à-dire une personne qui la suivait, ou une personne avec qui elle passait du temps, etc... Si je retrouve la famille de la victime, je pourrais aussi leur soutirer des informations essentielles permettant de retrouver le tueur.

D'une victime ou d'un cadavre, on peut toujours remonter jusqu'au coupable, pareil pour moi. Si un jour, on découvre tous les cadavres que, j'ai jetée dans la baie de San Pedro, on pourra remonter jusqu'à moi, ce n'est pas impossible même si je n'ai pas laissée d'empreinte. Avant tout, pour retrouver le tueur, il me faut connaître la vie et les habitudes de la victime, qui ici se nomme Prue Becket. Mais parlent un peu de cette Nancy Anakin Drust, dis-moi qui es-tu toi ?!

« Tout à l'heure, vous avez dit que la victime est morte d'une façon étrange... »

Apparemment je t'intéresse bébé, ai-je tort ? Oui, je confirme, la victime est morte de façon étrange, car la façon en question dont elle a été liquidée, reste inconnue. Mais, si je tiens à retrouver le tueur avant le FBI (= Foutue Bande d'Imbécile), il faut que je me garde de leur divulguer ce que je pense savoir. Je dois avoir une longueur d'avance sur eux, je devrais peut-être, y aller maintenant avant que je sois emportée par une vague de FBI aux fesses.

« Normalement, c'est censé rester confidentiel, mais cela, vous intéresserez de m'aider à comprendre cette affaire ? »

Mais bien sûr que oui, que c'est censé rester confidentiel, non de dieu ! Mais, elle sort d'où elle, est-elle vraiment agent du FBI, où se moque-t-elle de moi !? Mais, comment refuser une telle offre, néanmoins ? Si je l'aide, elle m'aidera, à son tour indirectement, en me transmettant des informations importantes de l'enquête... Cependant, je devrais être prudente, car je me risque à dévoiler qui je suis réellement en coopérant avec elle. Il serait dommage qu'elle ouvre une enquête sur moi et qu'elle découvre que je suis une Serial Killer. Alors, je voudrais bien savoir ce qu'elle veut savoir de moi et en quoi je puis lui apporter mon aide, bien sûr sans trop lui en dire, car je dois avoir comme je l'ai dit, un minimum de longueur d'avance sur le FBI. Oui bon c'est vrai, pour l'instant je n'ai rien de mon côté concernant le tueur, seulement le nom de sa victime, mais cela ne serait que trop tarder. Je souris à Nancy et je lui dis :

« Je ne sais pas si c'est bon pour vous de faire cela, mais j'accepte de vous apporter mon aide ! Entrant dans ce restaurant chinois, nous y serons tranquille. »

Je l'invite à entrer avec grande hâte, ben quoi ? Elle avait raison, je suis effectivement affamée.