Laisse toi emporter par le vent et rêve [Pv Naomie]

Supposer chez les autres des sentiments
identiques à ceux qui nous mènent, est se
condamner à ne jamais les comprendre.

Il n'y a pas d'enfants sans sentiments, pas plus qu'il n'y a d'adultes. Et en de telles journées, les activités émotionnelles des uns et des autres me donnent la migraine. J'aime mon don, l'empathie, mais parfois il vire au cauchemard. Je ressens avec force certaine personne sans avoir forcément de lien avec elle et les autres ne sont qu'une bouillie de sentiments vif qui me harcèle si je ne m'y intéresse pas. Il y a tous ces enfants qui font un cache cache. Et Pandora et Nérys je suppose, pleine d'anxiété. Quelqu'un là-haut, morose, avance en solitaire, c'est sûrement Isabella. Je sens également le petit Quãn, qui lit un livre au calme. Il est apaisant, comme toujours pour moi. Mais certains ne sont pas remis de la mort de leur parents. Certains sont même trop petit pour le comprendre. Et il y a au loin ces adolescents, pas du Mystery, qui hurlent sans cesse, se disputant pour une querelle amoureuse. La fille se sent si mal que j'arrive très bien à ressentir ses sentiments. Et ma tête bourdonne, j'ai mal. Je suis allé voir l'infirmier en chef, Josh Stewart, mais il n'a rien pour calmer ce genre de chose.

Et mes gardes du corps personnels m'accompagnent toujours. Mais ils ne font qu'obéir à Mrs Mystery, pour ne pas que je fugues, ne pas que j'aille rejoindre ma mère. Mais ça je l'ai dit à Nérys, il me sera impossible de résister bien longtemps. Et pour cause, c'est ma mère. Même si elle est sorcière noire. Je soupire doucement. Cette fois ce sont des professeurs que je connais bien. Il y a Jonathan. Mon père de cœur. Il a insisté auprès de Mrs Mystery pour être "de garde" comme ils disent, aujourd'hui. Et il y un professeur de langue du nom d'Edward Fand. Je l'aimes bien. Tout en parlant avec John et le professeur Fand, je me rend à l'extérieur, ne supportant plus d'être enfermée. J'ai besoin de liberté. Alors je me rend sur la terrasse. P'pa le sait, pour me sentir bien, j'ai parfois besoin de solitude. Mais ce n'est plus possible.

J'ai l'impression qu'un marteau frappe dans mon crâne durement. Je laisse papa et le professeur Fand discuter entre eux tandis que je vais m'asseoir seule sur une table, à moins de quatre mètres d'eux. Et je ferme les yeux, tentant tant bien que mal à faire le tris. Un coup de vent passe et me rafraîchit le front, suivit par plusieurs rafales. J'aime je vent. Si il y a des choses que j'ai du mal à maîtriser, il se trouve que le vent n'est fait pas partis. C'est comme ça, on a des facilité avec certains dons, certaines magies. J'essaye de ne pas écouter les plaintes de l'enfant qui vient de tomber de l'arbre dans lequel il jouait. Je sais que ce n'est pas grave, et de plus je vois déja un professeur accourir à son secours. C'est alors que je remarque une femme tenant par la main une fillette.

Les sentiments de la fillette sont confus, ceux de la femme moins. La femme sait ne plus pouvoirs garder l'enfant. Elle est triste, mais n'a pas le choix. Je remarquais qu'elle pourrait être plus triste que cela, mais je compris que ce n'était pas la mère de la petite fille. Faisant un signe de main elle s'en alla tandis que Pandora Mystery accueillait la petite fille et fit un signe à la dame. Je fronçais les sourcils. Une nouvelle arrivante. Quel âge avait-elle? Quatre ans? Cinq ans? Pas beaucoup plus. Et je sentais sa confusion. Comprenait-elle ce qu'il se passait. Mrs Mystery lui parla un instant et la pria d'attendre sur la terrasse. Je vis Pandora Mystery me faire un léger clin d'œil avant de partir. Je souris en retour, comprenant ce que je devais faire. Oui Pandora avait exigé que je sois surveillée, car elle savait que je risquais de céder, oui elle pouvait être assez dur avec moi, mais entre nous une relation spécial d'un amour grand-maternel diront nous avait lieu. Et par conséquent elle cherchait souvent à alléger mon fardeau, me trouvant des occupations, m'aimant discrètement, s'effaçant devant ma colère. Colère de ne plus être libre, colère contre moi même, une colère que je n'arrivais pas à comprendre... Je m'approchais de la petite fille alors que Jonathan et le professeur Fand faisaient de même, pour garder un œil. Je m'accroupis pour être à son niveau et murmurait d'un ton gentil :

-" Comment t'appelles-tu? Moi c'est Luka !"

Je souris et m'assis à côté d'elle. La petite fille était mignonne à croquer. Sous les yeux attentifs de mes deux gardiens, j'invitais la fillette à s'asseoir elle aussi, toujours le sourire aux lèvres, essayant de paraître aussi avenante que possible.

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If I had a world of my own Everything will be nonsense Nothing will be what it is Because everything will be what it isn'tI invite you to a world Where there is no such thing as time And every creature lens themselves To change your state of mind.

'' Elle a quelque chose de spécial, quelque chose que je ne peux malheuresement pas voir. ''

Combien de fois Naomie as-t-elle entendu cette phrase ? Apres cinq, elle avais arreté de compter, de toute facon, elle ne savais pas compter en dessus de cinq. Naomie n'a que 5 ans, elle a encore un cerveau d'enfant mais elle est plutot mature pour son age. Elle aurait aimé comprendre de quoi sa tante et son oncle parlais quand ils disaient cette phrase. Le lundi soir, a 20h, sa tante allais la coucher dans son lit avant de partir chez la voyante. Naomie ne savais pas ou elle allais mais a chaque lundi, elle attendait qu'elle revienne, ne pouvant pas s'endormir avant. La vérité c'est que Naomie patientais pour pouvoir ecouter la conversation que tata avais avec oncle Hurl apres son rendez-vous. Mado, la tante, consultait une voyante parce-que c'etais le seul moyen qu'elle avais pour en savoir plus sur Naomie, sur son passé, son présent ainsi que son passé. Etant probablement la pire mere que Naomie aurais pu avoir, elle croyais au plus profond d'elle que cette petite fille avais un truc mauvais en elle. Une sorte de malédiction. Aussi ridicule que ca puisse parraitre, ses doutes etaient tous en lien avec la phrase qu'elle ne cessait de se repeter ; '' Elle a quelque chose de spécial, quelque chose que je ne peux malheureusement pas voir. '' La meme phrase que la voyante lui repetais a chaque lundi soir. Durant plus de 4 ans, elle a essayé d'en savoir plus sur Naomie, fesant le tour des voyantes qu'elle aurait pu trouver, en quittant meme le pays pour trouver une réponse a sa question.

De son coté, pendant que sa tante s'acharnait sur cette question, Naomie s'amusait dans son coin. N'ayant pas plus que 2 ou 3 amis, elle preferais etre seul, en solitaire. Un jour, ils partirent en visite chez une amie de la tante. Une dame plutot vieille aux apparences bizzard, meme ses gestes ou sa facon d'etre effreyais Naomie mais elle n'osa pas en parler a sa tante. Si seulement elle osais parler contre quelqu'un d'important, elle ne pouvais pas imaginer ce qui l'attendait a la maison. On ne fait pas référence a de la violence physique, mais a de la violence mentale. Naomie a grandi dans un univers plutot sévere. Elle devais etre a table a tel heure, pas 1 minutes avant ni apres. Elle pouvais jouer dehors que le matin et l'apres-midi, jamais lorsqu'il fesait noir. Mais Naomie ne voulait pas en rester la, elle refusais de se laisser faire comme ca. Donc avec son caractere de mauvaise mais intelligente petite fille, elle profitait des occasions speciales comme ce jour chez la mauvaise dame pour sortir dehors pendant la soirée en douce. Dans la cour arriere de chez la dame, il y avais un petit boisier, avec quelques petit arbre tout petit. Naomie avais une adoration pour la nature, et cela n'a toujours pas changé. Elle ne fesait rien de mal, elle s'assoyais en dessous d'un arbre et parlais avec sa poupée. Jamais sa tante ne s'est rendu compte que Naomie etait partie, elle etait trop concentrée a boire du vin avec son amie et de raconter des histoires de vieux. A la fin de la soirée, Naomie etait trop fatiguée donc elle avais décidée d'aller se coucher directement dans la voiture au lieu d'entre dans la maison. C'est seulement lorsqu'il vint le temps de partir, que Mado realisa que Naomie n'etait plus a l'interieur. Elle paniquais, elle criais de toute sa voix dans la maison et a l'exterieur sauf que Naomie etait trop absorbé dans son reve pour l'entendre.

Un monde rempli d'arbre framboises - le fruit preféré de Naomie. Des milliers de poupées et de papillons dans un univers tres different de celui dans lequel Naomie vivais. Elle vivais un vrai reve, enfin il lui parraissait tres réel, meme un peu trop. Ses parents etaient la ainsi que Naomie. Ils courraient un peu partout dans la foret enchantée que s'imaginait Naomie. Dans son reve, deux bonnes heures passerent, Naomie crevait de faim donc elle demanda a manger a sa mere. Son pere, sa mere ainsi que Naomie s'assoya sous un arbre sur un couverture rose fluo, non pas pour un repas - pour le plus grand regret de Naomie mais pour un cour de magie. Sa mere tentais d'apprendre a sa petite fille de faire voler une feuille. Biensur, la petite fille refusais de faire ce que sa mere lui demandais, tetue comme elle est ce n'etais pas etonnant. Elle avais en tete de manger, c'est tout.

Mado entra dans la voiture completement paniquée en criant au meurtre et en secouant la petite Naomie pour l'aider a se reveiller. Naomie ouvrit les yeux doucement et regarda sa tante qui etait rouge de colere. Ce fut la derniere nuit que Naomie passa chez sa tante. La décision etait prise, Mado ne pouvais plus vivre dans ce monde, sourtout avec Naomie, cette vie l'a perturbait trop. Donc le lendemain matin, elle ammena Naomie a Mystery Orphanage.

Apres avoir dit aurevoir a sa tante, Naomie cogna a la gigantesque porte en bois. Elle patienta un instant, le temps que quelqu'un vienne lui repondre. Plein de gens etais present autour d'elle, elle evita de les regarder puis leva la tete lorsqu'une vieille dame ouvrit la porte. Puis elle disparut et laissa place a une porte fermée. Elle haussa des epaules, ne comprenant pas ce qu'il se passait puis une jeune fille s'approcha d'elle.

-" Comment t'appelles-tu? Moi c'est Luka !"

Elle ne repondit pas tout de suite, beaucoup trop timide et appeuré pour dire quoi que ce soit. Luka s'asseya et invita Naomie a s'assoir elle aussi. Elle le fit puis sans la regarder, fixant plutot ses mains qui etait entre-melés ensemble, elle repondit ;

~ Naomie... Naomie McThomas...

Spoiler:

La petite fille est toute timide. Je souris, pensant que j'étais ainsi également. Mais quand l'homme, je ne sais plus qui c'est, qui m'a amené ici m'a laissé, moi je n'avais que trois ans. Trois toutes petites années et je n'avais déja plus personne. Et je me retrouvais dans la mêlée d'enfant du Mystery, sans rien comprendre. Pandora Mystery le sais ça, et c'est sans doute pourquoi elle veut que j'aide la petite fille. Elle s'assit à côté de moi, sans me regarder. Je souris. Elle est toute mignonne comme ça. Je jette un regard en coin à Jonathan et le professeur Fand pour leur assurer que je ne vais pas profiter de cette occasion pour m'échapper. Cette petite fille a besoin de moi, hors de question que je me défile. Et sa timidité me transperce. Elle n'ose vraiment pas me regarder. Et sa petite voix toute tremblante elle m'annonça doucement :

-" Naomie... Naomie McThomas..."

Naomie. J'aime beaucoup ce prénom. Je le répète doucement dans ma tête pour l'intégrer.Et je prend sa petite main dans la mienne avec douceur. Il faut que j'y aille doucement, sinon elle risquerait de se braquer, et ça ce n'est pas bon. C'est ce que j'ai fait moi. Personne n'arrivait à me faire sortir de cette apathie qu'était la mienne, j'étais buté, je voulais rester seule, et j'essayais de comprendre. Comprendre pourquoi on m'avait laissé là. Pourquoi papa était soudainement devenu tout rouge. Pourquoi je n'avais pas vu maman. Tant de question et au final si peu de réponse. Mais comment peut on décemment ire à un enfant qu'elle ne reverra plus son père, que sa mère n'est pas très... disons gentille. On ne peut pas. C'est impossible. Et comme je ne comprenais pas, je ne mangeais pas non plus. Et il y eut Ange. Nous n'étions qu'enfant, né le même jour. Deux gamins au Mystery, deux enfants de trois ans seulement. Mais trois ans c'est assez pour une promesse. Promesse à la vie à la mort, nous serons jumeaux ! Au début les gens ont ris. Ils n'ont pas compris à quel point cela pouvait être vrai. Nous étions né le même jour, et nous avons une relation fusionnelle. Je regarde Naomie avec un sourire avenant.

-" Eh bien Naomie, sais-tu pourquoi le soleil brille ?"

Une question qu'un enfant poserait. Une question dont la réponse savante n'est pas agréable. Mais celle du poète est plus acceptable. Et elle fait rêver. Le vent souffle doucement, soulevant mes cheveux et les siens. De mes yeux gris je la regarde toujours, attendant qu'elle n'ai plus peur de me regarder, attendant de la voir répondre. Je lui offrirais la réponse du poète, comme on offre une fleur. Et advienne ce qu'il pourra. Moi cette question m'avait transporté étant enfant. Comme celle des nuages. Pourquoi les nuages vont-il dans un sens et les hommes dans l'autre ? Une autre question, plus compliquée cependant. Les enfants aiment les questions, ils les posent souvent, sans considération, sans autres attentes qu'une réponse possible, avec naïveté. Et c'est le devoir des plus grands de répondre. Qu'on réponde comme le savant, ou comme le poète.0

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-" Eh bien Naomie, sais-tu pourquoi le soleil brille ?"

Luka, Luka, Luka. C'est un doux ronronnement dans ma tête. Non je ne suis pas schizophrène. C'est Ange? Oui c'est lui. Mais je suis occupée mon Ange. Je souris "mentalement" et me retourne vers la petite Naomie qui reste totalement silencieuse. Je lâche sa petite main lentement, et attend patiemment la réponse. Nérys m'aurait féliciter, d'habitude j'avais vraiment plus de mal que cela avec les enfants. Disons que je n'étais pas une associable de première, mais j'étais connue pour être assez dure, plutôt sur la réserve, un force de la nature qui ne pleure jamais. Mais ce n'est pas vrai. Je me braque souvent devant les gens, et ils croient que je n'ai pas de sentiments. Seulement c'est tout le contraire, avec mon empathie, j'ai une tonne de sentiments qui bouillonnent. Et j'ai du mal à les contrôler. Alors pour qu'ils n'explosent pas, je les laisse au fond. Mais Ange le sait, Nérys le sait, au fond je suis aussi fragile qu'une enfant. Naomie secoua la tête. Elle ne savait pas.

-" Veux-tu la réponse du poète ou bien celle du savant?"

Je marquais une légère pause avant de reprendre avec douceur.

-" Je crois que je te donnerais d'abord la réponse du poète..."

La réponse du savant, celle du poète. La formulation venait d'un livre, qu'Ange et moi même avions dévoré il y a bien des années maintenant. L'auteur est mort il y a peut. Ses livres pleins de poésie nous transportaient, nous faisant rêver. Depuis bien longtemps Ange et moi pensions en deux fois, en poète et en savant, mais sans parvenir à mettre un mot sur cette manière de penser, sur cette façon d'être. Libre. Nous sommes un peu comme les marchombres, personnage plein d'harmonie, de force, de liberté, de ce livre. Un peu comme.

-" Le poète dit que le soleil est un jour tombé amoureux de la lune. Et pour elle, tant son amour était grand, il se mit à se consumer et brilla tel un diamant. Mais la lune ne le voyait pas souvent. Le soleil ne cessa pourtant pas de briller, heureux de savoir qu'en ce monde, la dame de son cœur existait."

Je souris. J'attendais sa réaction. Qu'allait-elle dire? Qu'allait-elle faire? Les réponses du poète sont mes préférés. Je trouve le savant trop terre à terre, laissant le monde sans rêves. Alors que le poète titille l'imagination et nous emporte sans fin, dans un monde farfelue et plein de liberté, un monde de rêve.

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#_ Si le soleil est amoureux pourquoi il se cache de la lune quand la nuit tombe alors ?

Je ne savais pas si Naomie comprenait tout, après tout, j'avais un peu oublier ce que voulais dire avoir cinq ans. Ou quatre ou six. Peu importe. Je ne savais plus comment je devais réagir. Pour moi les réponses à mes questions sans importances étaient devenue limpide et morne, car le savant ne faisait que gâcher mes rêves. Je n'osais plus imaginer. Grave erreur. Je suis prisonnière de ma vie, mais libre dans ma tête, voulant rêver. Mais c'est toujours plus facile de rêver quand on a cinq ans. C'est toujours plus facile de ne pas tout comprendre. Parfois l'ignorance est un cadeau du ciel. Je soupire doucement.

-" Si le soleil est amoureux pourquoi il se cache de la lune quand la nuit tombe alors ?"

Je souris légèrement. Pourquoi. Toujours pourquoi. Le soleil n' a pas le choix douce enfant. Mais le comprendrais-tu? L'accepterais-tu? Je n'en sais rien, et je ne crois pas vouloir savoir. A trop vouloir savoir, on se perd soi-même, au lieu de se retrouver, il faut parfois laisser les choses aller comme elles sont, et les prendre au bon moment, essayer de comprendre sans trop le vouloir. Enfin bref.

-" Le soleil doit nous éclairer le jour, et la lune veille sur nous la nuit. Le soleil est fatigué, et il doit absolument se coucher, c'est pour ça qu'il rentre chez lui la nuit, pour se reposer. Et la lune fait de même le jour."

Je ne sais pas si mon explication est bonne. Je m'en fiche à vrai dire. Moi aussi je veux croire que le soleil aime la lune et qu'il ne peut la voir parce qu'il est fatigué. Et que sinon, si il restait avec elle tout le temps, et bah il finirait par s'écraser sur la terre, mort de fatigue.

-" Mais tu sais mon ange, le soleil et la lune se voient de temps en temps. On appelle ça une éclipse."

Je souris légèrement. Je vaut que dalle en explication. Alalalalala. N'importe quoi Luka, vraiment.

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