Evan & Claire
Hey ! Dis-moi tous tes secrets...

Le vendredi 13 avril 2012, Los Angeles, UCS...

Valise à l'entrer, billet d'avion en poche, argent de poche tout bénef. Je n'ai plus qu'à mettre mes affaires de classe au placard pour les deux semaines de vacances qui débutent maintenant, je suis pressée de partir visité l'Écosse. Une amie est venue me dire au revoir et bon voyage, elle a profité de son passage pour me prévenir de faire attention à ce que je dirais une fois là-bas... Apparemment, un Écossais n'aime pas beaucoup qu'on lui dise qu'il est un Anglais. Le réveil, affiche 11h05, il est temps d'y aller... Une de mes amies me dépose en voiture à l'aéroport le plus proche, j'arrive à 11h30. Mon avion décolle à 11h40 donc dans dix minutes, j'arrive à temps et puis heureusement que j'ai réservée ma place quelques jours à l'avance. Je pense arriver en Écosse vers 22 h ou 23, car les voles des États-Unis a l'Écosse doivent durer à peu près entre dix et douze heures. Mes bagages sont pris pour être mit dans l'avion, il est temps d'y aller pour moi aussi...

22h27, c'est l'heure qu'affiche l'horloge de l'aéroport, je suis terriblement fatiguée à cause de ce fichu décalage horaire. Enfin, dans tous les cas je ne tiens pas non plus à dormir ici, je sors de l'aéroport avec un sourire de touriste... Il est temps de sortir l'appareil photo, je déconne, hein ?! On est d'accord et avec un gros XD... Je ne suis pas là pour prendre des photos, je dois profiter de mes vacances scolaires pour le retrouver, lui... Bien sûr ces perdus d'avance, car je ne sais même pas par où commencer. Bon, pour l'instant direction Liltte Angleton, car pour une raison que j'ignore, ma mère m'a conseillée d'aller là-bas... Sûrement espère-t-elle que j'y trouve Djibrïl, j'en n'ai aucune idée. Un Taxi me dépose à un des Hôtels de Liltte Angleton, s'il y en a plusieurs bien sûr. J'ai changée mes dollars en Monet Écossaise, dès que je suis arrivée à l'aéroport et c'est avec cette Monet que, j'ai payée le chauffeur de Taxi.

23h07, quand je me présente à l'accueil, je demande une chambre naturellement à la dame qui fait l'accueil... Celle-ci me répond par une autre question, si je suis du coin ou une touriste, je lui réponds que je suis une touriste avec un sourire amusé. Alors, la femme enchaîne avec une petite explication des chambres, apparemment... Les chambres du Lonely Ghost sont au nombre de trente. Elles vont de la petite chambre d'étudiant à la suite de quatre pièces. Ce sont des chambres avec un charme certain et très aménagée. Elles sont numérotée de 1 à 30. La 1 étant la meilleure et la 30 la moins bien. Étant donné que, je ne suis pas venue avec une très grande fortune, car celle-ci est malheureusement bien scellé dans mon compte en banque, qui lui est bien gardé par maman. Bon au moins, je ne suis pas venue pauvre et tant mieux... Quoi qu'il en soit, je demande la chambre n° 25, si elle n'est pas prise.

La dame me passe la clé de la chambre, puis m'indique que cette chambre est au deuxième étages. Un sourire mélancolique s'affiche sur mon visage, quand elle me dit que les ascenseurs sont en renouvellement et qu'ils sont donc pour l'instant hors d'usage... Mes bagages ne comptent qu'un sac de sport ce qui n'est rien, mais elle compte aussi malheureusement une valise de 2355543367 Tonnes et allez me porter deux étages une valise pareille... Bon d'accord, la valise ne pèse que 15 à 20 kg, mais je suis une frêle fille et ses lourds pour moi, alors ne me blâmer pas. Je n'ai à peine montée que deux marches, que je tombe de fatigue. Bravo Claire, c'est digne d'une cheerleader, ça.

« Que quelqu'un m'aide pitié... » Marmonnais-je, sans savoir qu'un homme se tenait à côté de moi à cet instant.

Un homme apparaît devant moi comme si Dieu lui-même avait entendu mes prières, une intervention divine, un miracle. Quoi qu'il en soit Dieu a entendu mon appel de détresse et m'a envoyé cet inconnu, je ne compte pas me détourner de cette main qu'il me tend. Mister Bouh arrive à porter apparemment aisément ma valise, assez fort pour un mec de son gabarit. Je ne suis pas inquiète, juste admirative. Après qu'il m'est demandé le numéro de ma chambre, j'ai hésité avant, de lui répondre. Plus je marchais à côté de lui, plus que ce type me rappelait ma mère. Je vous arrête tout de suite, ce n'est-pas ce que vous croyez... Ma mère est une tueuse depuis son plus jeune âge, elle connaît les maîtrises d'un tueur de l'ombre (= Assassin). Ce type marche comme ma mère, ses pas sont silencieux et puis... Selon la façon dont il marche, qu'il est positionné, ce type ne me donne aucune ouverture, pour l'attaquer par exemple, comme s'il était en alerte naturellement.

Je reconnais bien là, une personne qui vit dans un monde dangereux de celui du commun des mortels... Un monde que j'ai quittée récemment. Oui j'ai voulue m'écarter de ma famille, cette famille, ne me blâmez pas. Imaginez un peu, le grand-père, la mère, la tante, l'oncle, le frère, les cousins, les cousines sont en partie tous des tueurs. Imaginez votre grand-père vous apprendre à comment tenir un couteau, alors que vous venez tout juste d'apprendre à vous tenir debout. Imaginez votre mère vous battre jusqu'à ce que, votre souffle en soit coupé pour une faiblesse physique. Imaginez voir une personne à laquelle vous tenez, se faire massacrer et la voir mourir sous vos yeux, alors que vous avez à peine 4 ans. Une personne vide de l'intérieur, vide d'émotion quelconque, qui ne ressent rien d'humain et c'est en cette chose que, les Smith m'avaient transformé. Ce vide était accompagné de cette envie répressive de sentir la vie et pas de la façon dont vous le pensez...

A 10 ans tandis qu'on m'apprenait désormais à haïr les autres (Sorcier, mêlé), je faisais des victimes quand j'étais seule, de pauvres oiseaux... Cependant, plus les jours passaient et plus cette faim grandissait en moi, j'étais passé d'oiseaux à chiens en un rien de temps. Ma mère découvrit un jour, plusieurs cadavres mal enterrer dans le jardin, elle devina que s'était mon oeuvre. Les membres de ma famille, sont tous des tueurs, pourtant, j'étais la seule à être un monstre extérieurement et je ne le faisais pas intentionnellement. Ma mère avait prédis qu'un jour, je passerai de chien à homme, mais pas de la façon Smith. Alors, je devais apprendre à respecter certaine règle seulement prescrit pour moi, des règles du Code de ma mère. Le code qui m'est dit de ne tuer aucun innocent, seulement ceux qui le mérite comme les pires criminels que la justice à laisser en liberté, mais en réalité ma mère faisait référence aux autres (sorcier, mêlé).

Maman m'emmena à la chasse, elle me laissait achever les biches pour calmer cette envie, cette faim. Je n'ai jamais compris pourquoi j'étais ainsi, pourquoi j'étais un tel monstre, insensible à la vie... Pour les gens, c'était dû à un passé brutal, un Trouble post-traumatique ? j'en doute... J'étais simplement, bel et bien un monstre née. Passant, l'une des règles les plus importantes du Code de maman, est de ne jamais se faire prendre... C'est pour cela qu'elle m'apprenait toutes les coutumes de la police, les preuves ADN, les lieux du crime, l'état du corps. Ma mère voulait faire de moi une tueuse performante, je devais choisir mes lieux pour mes meurtres avec soin. 1. Toujours choisir endroit isolé et protégé, 2. Toujours faire en sorte de laisser aucune preuve ADN (empreinte, cheveux, salive, etc...) sur les lieux du crime ou sur la victime, 3. Toujours se débarrasser du corps dans un endroit difficilement d'accessible, etc... Bref, j'ai désertée à la fin.

Quand ma grand-mère est morte, la seule lumière sous les ténèbres des Smith, j'ai complètement changé. J'ai tellement voulue faire perdurer la mémoire de ma grand-mère, que j'ai commencée à faire comme si j'étais une personne normale, qui éprouvait des émotions et qui connaissait la valeur de la vie, cette valeur que grand-mère essayait de m'intégrer... Même ma mère ne pouvait plus me forcer à être son jouet, je suis allée au lycée, puis à l'université aujourd'hui... Je pouvais enfin vivre. On arrive à la chambre, je ne connais pas cet homme et même s'il me fait penser à tueur professionnel, je devrais l'inviter à dîner dans un restaurant pour le remercier d'avoir aidé une inconnue. L'homme du taxi m'a dit que cet hôtel avait un restaurant, quand nous arrivons devant ma porte, je me retourne vers lui et je lui dis :

« D'après quelque personne, il y aurait un restaurant dans cet hôtel. Je voudrais vous remercier de m'avoir aidé, on peut aller boire un verre ? J'invite. »

Ne te fais pas d'illusion, je tiens tout de même à savoir qui tu es...

Savez-vous pourquoi les tueurs en séries sont si dangereux ? Pouvez-vous m'expliquez ce pourquoi on les voit comme des êtres inhumains ? Non, pas une petite idée ? Si, parce qu'ils tuent dites-vous ? Je comprends votre réponse qui est aujourd'hui généralisée, mais ce n'est pas la réponse précise que je voulais vous faire comprendre. Un tueur en série est une personne atteinte d'une certaine maladie, ou délire comme bon vous l'entendrez. Cette maladie, ce délire pousse à cette personne à commettre des meurtres. Pourquoi ? Eh bien, parce que cette personne, ce tueur en série est mentalement dérangé... C'est-à-dire, que comparés-à vous, elle ne génère aucune émotion et elle est vide de l'intérieur, c'est une personne morte essayant de dissimuler son odeur putride parmi les vivants. Ce n'est pas voulu, un tueur en série est une personne qui a eu un traumatisme étant encore à l'âge de l'innocence, c'est-ce qui aurait tué sa personnalité. Comprenez-vous ? Un tueur en série vit simplement pour assouvir sa soif de sang, sa faim de victime. Il vit pour combler ce vide qui le ronge de l'intérieur...

Je vous raconte cela en connaissance de causes... Pour vous dire la vérité, je suis moi-même ce genre de personnes, un tueur en série. Mon traumatisme à moi, il remonte loin, très loin, mais la différence entre un tueur en série et moi. C'est que moi, j'essaye de m'écarter des choses qui me rendaient autrefois inhumaine. Ce qui est drôle, c'est que l'autrefois, ne remonte qu'à, il y a seulement un petit moment. Ce vide est toujours là et il atteint qu'on s'occupe de lui, c'est pour cela que j'évite la plupart du temps les endroits où je suis seule avec une autre personne. Qu'on je vois l'homme qui de bonne charité m'aide à transporter mon bagage, je ne peux m'empêcher de penser qu'il pourrait être une potentielle victime de ma faim, ou moi de sa faim. Oui, lui aussi pourrait tout aussi bien être un tueur, ce genre de personne on ne peut pas les voir venir. C'est un peu pour cela, que je fais en sorte de l'écarter de ma chambre et de l'emmener vers un endroit public avant qu'un seul de nous deux se laisse aller à ses plus noirs désirs. Ce n'est pourtant pas de la méfiance, juste une sécurité courante pour nous deux. Il ne risque rien, je ne risque rien et on est heureux, du moins... on le fait croire.

Je fais, rentrer mes valises seulement à l'entrer de la chambre, puis je referme la porte à clé immédiatement. Je me retourne vers l'homme, le regardant de haute en bas. Je me demande vaguement, qui il peut bien être.

« Suivez-moi, c'est par ici. »

Est-ce un zeste d'amertume que j'entends dans l'intonation de sa voix ? Où est-ce, peut-être dû fait qu'il n'a pas l'habitude d'être polie ? Non, je suis sûr que c'est un type poli, mise à part si je le vois comme moi, comme un tueur... Eh bien, il pourrait tout aussi bien être poli pour coincer sa victime dans ses filets. Quoi qu'il en soit, je le laisse m'emmener à l'endroit de notre futur buvette. Je vais peut-être même me prendre de l'alcool, pourquoi pas ? Etant régénérant, je ne crains pas les effets de l'alcool.

« Alors, dites-moi... À quoi boit-on ? Ou à qui ?

- A un certain Malcolm O'Shea, je suppose... »

Je souris bêtement laissant un petit, rire m'échapper, je ne pense pas qu'il sache de qui je parle. Monsieur claque des doigts, pour appeler une serveuse... Okey. Cela me décrit déjà une partie de son caractère et sa façon d'être à celui-là. Je parie aussi, qu'il obtient toutes les filles qu'il veut avec sa belle gueule ? Pas de chance, je tiens à ma virginité plus qu'à ma vie pour ma part, c'est un peu la seule chose de pure qui arrive à me rappeler mon innocence de jeune fille. Enfin, je souris de nouveau et je me commande un Whisky-coca, je n'aime pas le Whisky pur.

« Et pour monsieur, ce sera... »

Dis-je en me retournant vers lui pour qu'il termine ma phrase.

Tien, l'aura de monsieur à changer pendant un petit instant, est-ce à cause du fait que j'ai mentionné Malcom O'Shea à la place de son nom. D'ailleurs on parle de son aura, elle dégage quelque chose de néfaste, une aura sadique, la sensation qu'elle procure à mes sens, est vraiment grisant. Mais, néanmoins, elle n'est pas aussi noire que la mienne, moi qui suis incapable de ressentir quoi que ce soit d'humain. Ma vie se résume à la comédie, faire croire aux autres que je suis telle personne, aimable, charmante et généreuse, hors qu'au fond, je suis un monstre de la pire espèce. Qui irait croire, que fille au visage innocent est une tueuse en série qui tue les tueurs en série et qui se délecte de leurs morts, comme un plaisir rare. Si on pouvait sentir mon Aura, on ne ressentirait qu'un vide, vide de toute émotion qui façonne, l'être humain. On dirait que je ne suis pas la seule à être bon comédien, lui aussi joue en ce moment même un jeu de personnalité qui n'est pas le tien. Je crois avoir vu clair dans ce jeu en question de cet homme, faire de moi ça conquête d'une soirée, beau rêveur.

« Parlez-moi de Malcom.

- Il n'y a pas grand chose à dire sur lui. »

Que c'est un sorcier noir, que je veux me convaincre que je l'aime, alors que je ne ressens aucune émotion, aucun sentiment. Que dire d'autre sur lui, rien... La question est, pourquoi veut-il que je lui parle de lui ? Qu'est-ce que ça lui apporterait, ma sympathie ? Non... Il doit y avoir autre chose, pourquoi un homme s'intéresserait à un autre, me ferai-je, des idées ? Je l'observe avec un sourire en coin, quand les verres d'alcool arrivent, les seconds verres bien entendu. C'est toujours moi qui offre, il m'a aidé, c'est normal. Mais bon, cette technique d'approche est vieux comme le monde, offre deux ou trois verres à la demoiselle afin qu'elle soit plus ouverte, principalement entre les jambes. Malheureusement, même si je bois un sceau d'alcool, je resterai lucide... Les parties de mon anatomie se régénère automatiquement et donc les effets de l'alcool sur mon foie est inexistant, donc pas d'ivresse, pas d'ouverture pour monsieur. D'ailleurs, c'est quoi son nom ?

« Monsieur à un nom peut-être ? »

Je viens de me rendre compte, que je n'avais pas présenté le mien non plus, je suis de plus en plus douée pour les formules de politesse, vous ne trouvez pas ? Je prends une gorgée de mon verre, je savoure la boisson et prend mon temps pour la consommer, comme un fruit rare. Franchement on y réfléchissant, je n'ai rien contre ce mec, il a besoin de se faire du bien ce soir, c'est tout naturel et c'est tout à son honneur, je lui aurai même bien naturellement donné ce qu'il désire, il ne me procure aucun sentiment, mais il est plutôt séduisant, enfin je crois vu que toutes les autres gonzesses le mate en se léchant les babines. Ah peut-être devrais-je lui dire que mes cheveux sont naturels, qu'il n'y a pas de teinture... Je devine à la façon dont il les regarde, qu'il se demande si je suis une vraie blonde ou pas... Eh bien oui, je suis une vraie blonde, tous les Smith de ma famille, sont des blonds. Il semble vouloir séduire la serveuse, cela me fait ni chaud ni froid.

« Avez-vous une petite amie ? On bel homme tel que vous, seul, on aurait du mal à le croire... »